sol int

sol ext

sol int

LOT 1. TRAVAUX DE MACONNERIE

Repose de la têtede pinacle

Localisation des interventions:rampants des pignons,pinacles, garde-corps,

et corniche règnant sous le garde-corps.

Elimination des recouvrementsbiologiques par jet de vapeur et

brossage, rejointoiement,ragréages au mortier.

Sur garde-corps ajourés:dépose-repose pour traitement des

éléments métalliques internes.

Dépose des pinacles instables, reposeavec goujon et scellement au mortier.

remontée du chéneau en zincbande porte-solinsolin

Sur porte du comble de la nef:Dépose de la maçonnerie debouchage en briques creuses,restauration de l'encadrement,restitution d'un panneau de portesimple.

Reconstitution du mur d'origineà l'emplacement de la trappe.

Sur parements en brique:réfection des joints

Réfection desjoints

Sur chaperons en pierre reconstituée:réfection des joints, ragréages surblocs épaufrés

Flèche de la tourelle d'escalier:remplacement des armatures corrodées,réparation des parties fracturées.

Traitement des éléments métalliques,réfection des joints au mortier dechaux, après suppression du silicone.

0 1m

Ech. 1/50e

Elévation du garde-corps,face côté chéneau

Vu de dessus

Coupe sur le chéneau et le garde-corps

Sur main courante: ragréages aumortier de chaux, passivation des

agrafes

0 1

Ech. 1/100e

2 m

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chéneausablière

garde-corpscorniche

trait de coupedes maçonneries

coupe au centre d'une travée de voûte

coupe sur l'arc doubleau

CHARPENTES: TRAVAUX PROJETÉS

Remplacement de sablières en sapin dégradées,dépose-repose et recalage de chevrons en sapin pour remplacement desablières, remplacement des chevrons dégradés en pied.

Traitement de passivationdes tirants métalliquesdes 3 fermes

Traitement général de la charpente,fongicide insecticide

Traitement localisé des bois etmaçonneries contre le méruleen pied de fermes

Traitement de passivationdes tirants métalliques

Remplacement des sablièreset des empannons dégradés.

Vérification des scellementsdes pannes

Remplacement de la faîtièreet de la tête de poinçon

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0.23 0.15

coupe 3

Calotte au-dessus del'escalier: voûte à 8

nervures, briques enduites

Tourelle d'escalier: mur decage, vis et noyau central

en blocs de pierrereconstituée

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coupe 4

coupe 1

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coupe 1

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0 1 m

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8 arêtiers

Enrayure

8 panneaux ajourés

barre en ferau droit de chaque arêtier

Corniche

Terrasson

8 piliers

Fleuron

Noyau central

Flèche

Pinacles

Parties en briques

Cerclages en fer plat

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fer platformant cerclage

Garde-corps

Terrasson

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Coupe sur le narthex et la tourelle d'escalier

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MAITRE D’OUVRAGE : M. et Mme BONIFACE2 Route d’Etampes 91 780 CHALO SAINT MARS

MAITRE D’OEUVRE : Claire GUIORGADZÉ architecte DPLG, architecte du patrimoine114, rue de Charenton 75 012 PARIS01 46 28 14 53 claire.guiorg@architectes.org

MAÇONNERIE:LEFEVRE22 rue des Grands Champs 41 000 BLOIS02 54 78 14 42 blois@lefevre.fr www.lefevre.fr

CHARPENTE, COUVERTURES, PLUVIALES:MAURICE NAILLER30 rue Gutenberg 63 000 CLERMONT-FERRAND 04 73 98 18 55 stephane.raffault@louis-geneste.fr www.mauricenailler.com

TRAITEMENT DES BOIS: LES METIERS DU BOIS39 route de Poitiers 86 240 FONTAINE-LE-COMTE05 49 53 23 30 christophe.bercy@lesmetiersdubois.com

MENUISERIE: GALLET Père et fils10 rue des Sablons 91 780 CHALO SAINT MARS01 64 95 43 27 ste.gallet@club-internet.fr

Le programme de travauxLa couverture en ardoises, d’origine et très usée, les chéneaux laissaient passer l’eau, ainsi que les fissures des éléments en maçonnerie du couronnement et les joints ouverts. Les travaux ont consisté principalement à mettre l’édifice hors d’eau et restaurer les parties hautes:

Maçonneries :- restauration des garde-corps, pinacles, rondelis, - restauration de la flèche de la tourelle d’escalier,- nettoyage des parements, - sur les façades : reprise de fissures, nettoyage, démoussage.

Couvertures et pluviales :- réfection à neuf des couvertures en ardoises vertes et violines, - réfection des chéneaux en zinc,- révision et mise en peinture des descentes en fonte,- étancheité des terrassons.

Charpente:- réparations ponctuelles d’éléments dégradés par l’humidité,- traitement de destruction du mérule.

Deux portes qui avaient été bouchées en maçonnerie lors de l’installation d’une chaufferie ont également été restituées: porte d’entrée de la chapelle dans le passage sous porche et porte du comble.

L’édificeLa chapelle fut construite en 1898 pour le comte Masse de Combles, propriétaire du château, par les architectes Julien Barbier (1869-1940) et Eugène Méhu (1873-1938). Leur projet (ci-contre) fut exposé au Salon de 1897. Tous deux sortaient de l’atelier de Victor Laloux aux Beaux-Arts, et n’étaient pas encore diplômés; c’est la première œuvre de Julien Barbier, qui édifia par la suite un très grand nombre d’églises en région parisienne, dans le cadre des «Chantiers du Cardinal » dont il fut l’architecte en chef pendant l’entre-deux-guerres.

Pour son aspect, l’édifice imite le style gothique du XVe siècle, mais les procédés constructifs et les matériaux sont caractéristiques des années 1900 : plancher métallique, voûtes d’ogives en briques creuses habillées d’enduit «fausse pierre», parements et décors en pierre reconstituée. Les blocs de pierre reconstituée étaient fabriqués en usine en petite série, à partir de chaux hydraulique et de pierre calcaire broyée, certains étant armés de barres de fer ; ils étaient ensuite mis en œuvre comme des blocs de pierre naturelle taillée. Des ornements sculptés très fins furent ainsi répétés à peu de frais à partir des mêmes moules. Ces procédés permettant une construction rapide et économique ont été abondamment utilisés en France dans la première moitié du XXe siècle, notamment à Paris, dans les grandes villes en expansion et pour la première reconstruction. Ils se situent à la charnière entre la construction en pierre de taille et la construction en béton armé. Dans l’histoire de l’architecture, l’édifice est une illustration du courant de la fin du XIXe siècle dissociant l’image architecturale et le mode de construction, à l’inverse de l’école rationaliste dont Viollet-le-Duc et Anatole de Baudot ont été les chefs de file dans la génération précédente.

Au cours de sa carrière, Julien Barbier a utilisé largement les possibilités du béton armé, tout en continuant d’habiller les façades et clochers de maçonnerie de pierre naturelle et de pierre reconstituée. Parmi ses œuvres les plus connues figurent les églises du Pré Saint Gervais, de Bécon-les-Bruyères (1907-1910), Sainte Germaine de Cachan et Saint-Adrien de Courbevoie (1928-1930), Notre-Dame de l’Espérance à Paris 11e (1930, démolie en 1995) Sainte-Jeanne de Chantal à Paris 16e (projet de 1938, réalisation interrompue par la guerre), l’église du Sacré-Coeur à Dijon, Notre-Dame des Otages à Paris 20e (1940).La chapelle de Chalo Saint Mars est une œuvre à part dans sa carrière, pour l’imitation d’un style historique qui reflète probablement le choix du commanditaire. L’architecte a ensuite développé un style propre, novateur, ancré dans la tradition chrétienne en s’inspirant librement des formes anciennes.

CHAPELLE DU CHATEAU DU GRAND SAINT MARS, A CHALO SAINT MARS (ESSONNE)Restauration des parties hautes: maçonneries, charpente, couverture.

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avant travaux

photos: Sandrine Boniface, Claire Guiorgadzé