CHAPITRE 8 : HORMONES ET

PROCRÉATION HUMAINE

La maitrise de la procréation

Egypte ancienne (3000 ans avant JC)

• Fiente de crocodile ou d'éléphant, ou du miel

utilisés comme spermicide

• Gomme arabique extraite de l'acacia qui en

fermentant produit de l'acide lactique, là

aussi utilisé comme spermicide.

• Douches vaginales avec du vin et de l'ail

mélangés à prendre après un rapport pour

éviter de tomber enceinte

• Graine de grenade comme contraceptif oral

(qui contient d'ailleurs des œstrogènes)

• Etuis de lin ou de peau de crocodile tannée =

préservatifs

Hippocrate (460 av. JC)

Préconisait 7 sauts talon aux fesses pour faire tomber

la semence après le rapport.

Au XVIe siècle, l'érudit Aetius d'Amide conseille aux femmes de porter

un foie de chat dans un étui attaché au pied gauche ou des testicules de

chat dans un étui proche du nombril. Aux hommes, il recommande de

laver les organes génitaux avec de la saumure.

Albert le grand (1193 – 1280) explique que pour éviter de tomber

enceinte la femme doit cracher trois fois dans la bouche d'une grenouille.

Un historique complet

http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/conf2007/confs2007/030/Media/

La maitrise de la procréation

Groupe 1 : La contraception masculine

Correction activité 16

Pour Contre

Principe : injection de testostérone (CHM)/ prise d'une pilule

contraceptive qui contient de la testostérone et une autre hormone.

Permet d'inhiber l'hypothalamus et de diminuer la sécrétion de GnRH

Partage de la contraception avec

les femmes : avancée sociétale

Certains féministes ne sont pas

partisans.

Laboratoires pharmaceutiques :

marché peu porteur ce qui freine

le développement

Résultats assez efficaces : CMH :

70 à 80% des hommes ont une

concentration en spermatozoïdes

faible (donc impossibilité de

fécondation)

Pilule : inhibition de la

spermatogénèse pendant 24

heures.

Effets indésirables : acné, troubles

de l'humeur.

Inefficace sur certains sujets.

Groupe 2 : La

contraception féminine

On observe que lors du 2ème cycle; la

femme prend une pilule

contraceptive chaque jour. Celle-ci

entraîne un taux de progestérone et

d'œstradiol faibles (proche de 0

ng/mL . pour la progestérone et

proche de 20 pg/mL pour

l'œstradiol)

Ces concentrations faibles ont un

effet sur le LH et FSH qui voient

leurs concentrations diminuer

également.

Ces concentrations faibles

entraînent l'absence de pic

de LH, il n' y a donc pas

ovulation.

Groupe 2 : La contraception féminine

On observe une similitude de ces deux molécules

Progestérone Norgestrel

Groupe 2 : La contraception féminine

On peut supposer que le norgestrel se fixe également sur

le récepteur modifiant ainsi le fonctionnement des

cellules ou empêchant l'action de la progestérone

Progestérone fixé à

son récepteur Progestérone

Groupe 2 : La contraception féminine

Contraception régulière : Mode d’action chimique

Méthode contraceptive

Modalité de mise en

œuvreMode d’action Efficacité Avantages Inconvénients

Moyens de se la

procurer

Pilule

Un comprimé par jour à

heure régulière

• Modification du mucus du

col de l’utérus (devient

infranchissable par les

spermatozoïdes)

• Diminution de la prolifération

de la muqueuse

utérine• Bloque

l’ovulation

> 99 %Voie orale,

facile d’utilisation

Risque d’oublis.Nausée, gonflement

douloureux des seins, saignements,

migraine.

Sur ordonnance

en pharmacie.

ImplantInséré sous la

peau> 99.9 %

Durée d’action de 3

ans

Risque de prise de poids, d’acné et pour 10 à 20% des femmes règles plus fréquentes

Progestatifs injectables

Injections à intervalles réguliers

99 % Très efficaceMême risque que

l’implant.Risque d’ostéoporose

Patch

Timbre collé sur la peau (1 par semaine, 3 semaines

sur 4)

> 99 %

Très efficace, pratique

pour celles qui ont

tendance à oublier leur

pilule.

Même risque que la pilule et visible par votre partenaire ou

l’entourage.

Groupe 3 : La contragestion

Cette contraception est une contraception d'urgence. Elle

consiste a prendre une pilule (dite pilule du lendemain).

Celle-ci contient une molécule : le RU 486 qui va

inhiber le développement de l'utérus et donc

empêcher une nidation et donc le développement

d'un futur embryon.

Groupe 3 : La contragestion

Progestérone RU 486

On peut supposer que le RU486 se fixe également sur le

récepteur à la progestérone modifiant ainsi le

fonctionnement des cellules ou empêchant l'action de la

progestérone

Contraception d’urgence : Mode d’action chimique

Méthode contraceptive

Modalité de mise en œuvre

Mode d’action Efficacité Avantages InconvénientsMoyens de

se la procurer

Pilule du lendemain(Attention : contraceptif

d’urgence ne doit pas être considéré

comme un contraceptif

régulier)

1 comprimé à prendre le plus

tôt possible après un

rapport non ou mal protégé

Retarde l’ovulation

Jamais 100 % diminue plus on retarde la

prise de la pilule

Efficace jusqu’à 72 heures ou

120 heures après un

rapport non ou mal protégé

Effets indésirables peu intenses :

nausée, maux de tête, vertiges etc.

Mineur : gratuitement et

sans ordonnance en pharmacie ou auprès d’une

infirmière scolaire

Pilule abortive(Attention, ce n’est pas un contraceptif

au sens strict)

1 pilule (Mifégyne)

Blocage de l’hormone

nécessaire au maintien de la

grossesse, favorise les contractions de

l’utérus.

95 %

Possible jusqu’à la fin

de la 5ème

semaine de grossesse

Saignements, douleur

ressemblant à celles des règles.

3 consultations en centre

médicale ou chez le

médecin de ville

Groupe 3 : La contragestion

Groupe 4 : prévention des IST

Le questionnaire doit permettre de vérifier si vous

connaissez les IST, les symptômes, les moyens de

préventions et de combattre les préjugés

Des exemples de question.

Citez les IST que vous connaissez

Qu'est que le virus HPV ?

Peut-on être vacciner contre les IST ?

Le moustique transmet-il le VIH par piqûre ?

Peut-on "attraper le VIH" si on embrasse quelqu'un de

séropositif ?

La pilule protège-t-elle du VIH ? et des autres IST ?

etc………..

Groupe 5 : la PMA

Couple Origine de l’infertilité Techniques de PMA proposées

AObstruction des

trompesFécondation in vitro

Couple Origine de l’infertilité Techniques de PMA proposées

BSpermatozoïdes

d'aspect anormaux

(mobilité réduite)

Fécondation in vitro ou

FIV avec injection

intracytoplasmique de

spermatozoïdes

Couple Origine de l’infertilité Techniques de PMA proposées

C

Tumeur bégnine au

cerveau entraînant

une perturbation de

sécrétion de LH et

FSH

Stimulation ovarienne

PMA

Méthode de PMAIndications thérapeutiques

(dans quels cas cette méthode est-elle utilisée)

Procédés utilisés Efficacité

Insémination artificielle avec sperme du conjoint (IAC)

Infertilité masculine modérée (ex : faible quantité ou mobilité des

spermatozoïdes).Altération de la glaire cervicale.

Rapport sexuel impossible.

Injection de spermatozoïdes « préparés » dans la cavité utérine le jour de l’ovulation

(avec stimulation ovarienne)

Taux de grossesse 16 %

par insémination. Risque de grossesse multiple

Insémination artificielle d’un donneur (IAD)

Infertilité masculine définitive (ex : absence de spermatozoïdes)

Même technique que l’IAC mais le donneur est anonyme et le don totalement gratuit

Taux de grossesse 16 %

par insémination. Risque de grossesse multiple

Injection Intra Cytoplasmique du Spermatozoïde (ICSI)

Anomalie sévère du sperme (ex : spermatozoïdes peu nombreux et

peu mobiles)

Injection d’un spermatozoïde sélectionné dans le cytoplasme de l’ovocyte (avec des

micro-instruments et un contrôle sous microscope)

95 % de chance d’obtenir un

embryon. Taux de grossesse environ 30 %

FIVETE (Fécondation In Vitro Et Transfert d’Embryon)

Anomalie des trompesAbsence d’ovocytes

Troubles de l’ovulationAnomalie sévère du sperme en

association avec l’ISCI

1 : Prélèvement de plusieurs ovocytes (après stimulation hormonale des ovaires 1’ : Recueillement du sperme et préparation au laboratoire 2 : Fécondation in vitro (= dans un tube)3 : Obtention de plusieurs embryons4 : Transfert de 1 à 4 embryons obtenus dans l’utérus de la femme, à l’aide d’une fine canule5 : Implantation des embryons dans l’utérus

Taux de grossesse

20 %

Correction activité 17

On observe que chez un rat en particulier, la stimulation électrique

entraîne une certaine satisfaction. Ce rat recherchant même de

nouveau la stimulation.

On observe que la zone ou est implantée l'électrode est le septum.

On en déduit que cette zone, lorsqu'elle est stimulée, entraîne chez

le rat un comportement de satisfaction qu'il cherchera à reproduire.

Groupe des chercheurs

Cette expérience est une confirmation de la précédente.

Le rat peut cette fois s'auto-stimuler, c'est-à-dire s'envoyer lui-

même des stimulations électriques dans le cerveau en appuyant sur

une pédale.

On observe que chez les rats sans électrode ou avec une électrode

implantée en dehors de la zone d'intérêt (septum), la fréquence des

appuis sur le levier est faible.

En revanche, le rat pour lequel l'électrode est implantée dans la

zone d'intérêt, appuie sur le levier avec une fréquence importante

jusqu'à même oublier de se nourrir.

Cette expérience confirme la précédente quant au rôle du septum

comme zone impliquée dans le plaisir. De plus, la stimulation de

cette zone semble créer un effet de dépendance.

J'observe qu'aussi bien chez le rat que chez l'Homme, il existe

différentes zones associées à la sensation de plaisir.

Ces zones ne sont pas isolées entre-elles mais communiquent

grâce à un produit : la dopamine.

Images obtenues après avoir réalisé le protocole

Correction activité 17

Groupe des neurologues

Cortex préfrontal

(focalisation de

l'attention)

Noyau accumbens

(évaluation du plaisir) -

Hypothalamus (fabrication

des comportements) -

Hippocampe (mémorisation) -

Amygdale ( Evaluation du

caractère plaisant d'une

expérience) -

Aire tegmentale ventrale

On observe différentes zones cérébrales activées lors d'activité

provoquant un plaisir. L'activation de ces zones appartenant au

circuit de la récompense participe au processus de

renforcement.

Ces zones ont différents rôles : mémorisation, formation des

émotions…

On remarque également que l'activation des ces zones s'effectue par la

sécrétion de dopamine

Correction activité 17

Groupe des physiologistes

Cortex préfrontal

Septum

Hypothalamus

Gland du clitoris

ou du pénis

Moelle épinière

Zone érogène

Cerveau

Schéma des éléments intervenant dans le plaisir chez l'Homme

Nerf pudendal

Gland du clitoris

ou du pénis

Moelle épinière

Zone érogène

Bilan

Nerf pudendal

Cortex préfrontal

(focalisation de l'attention)

Hypothalamus - Hippocampe

(mémorisation -fabrication des

comportements notamment sexuel) -

Amygdale ( Centre des émotions)-

Aire tegmentale ventrale

(réactions aux stimuli ) Cervelet

(régulation des

réactions de

plaisir)Messager chimique :

dopamine

Septum

(Renforcement

du plaisir)

Bilan : La sexualité humaine est liée au plaisir et repose sur des

phénomènes biologiques (activation des structures cérébrales

impliquées dans le système de la récompense, activation des zones

érogènes) et sur des facteurs affectifs, culturels et motivationnels.

Chez les autres mammifères, la sexualité est souvent liée au période

d’ovulation des femelles lors des augmentations d’hormones

sexuelles.

On observe que chez la macaque et la rate, la période d’activité

sexuelle s’effectue autour de l’ovulation de la femelle (ovulation

provoquée par la hausse d’oestradiol=oestrogènes).

On observe que la période d’activité sexuelle de la femme humaine

est continue quel que soit sa période menstruelle.

J’en déduis que contrairement aux autres mammifères, les femmes

(humaines) ont une sexualité indépendante de leur cycle hormonal

et ovarien.