Chapitre 8 Tumeurs - Texte

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SMIOLOGIE ORTHOPDIQUE

PAGE 1

NOTIONS de BASE

sur les

TUMEURS OSSEUSES

(voir diaporamas PowerPoint joints)CLASSIFICATIONTUMEURS PRODUCTRICES DE TISSU OSSEUX

BNIGNES

Ostomes

ostomes ostodes

Ostoblastomes

MALIGNES

ostosarcomes

TUMEURS PRODUCTRICES DE TISSU CARTILAGINEUX

BNIGNES

Chondromes

osto-chondromes

chondroblastomes

Fibromes-chondromyxodes

MALIGNES

Chondrosarcomes

TUMEURS CELLULES GANTES

TUMEURS DE LA MOELLE OSSEUSE

Sarcomes d'EWING et rticulosarcomes

Lymphosarcomes osseux

Mylomes

TUMEURS VASCULAIRES

TUMEURS DU TISSU CONJONCTIF

Fibromes desmodes

lipomes osseux

fibro-sarcomes

AUTRES TUMEURS OSSEUSES

Chordomes

Adamantinomes

Neurofibromes

LSIONS PSEUDO-TUMORALES

Kyste osseux solitaire

Kyste anvrysmal

Kystes juxta-articulaires

Lacunes mtaphysaires

Granulomes osinophiles

Dysplasie fibreuse

Myosite ossifiante

CANCER SECONDAIRE DES OS

GNRALITS SUR LES TUMEURS OSSEUSES

Il y a des tumeurs qui donnent plus volontiers un tableau douloureux et le caractre mme, de la douleur, peut orienter le diagnostic, comme pour l'ostome ostode et l'ostoblastome, o la douleur est souvent nocturne et calme par l'aspirine. Les tumeurs glomiques ont un syndrome douloureux augment par le froid.

Les tumeurs malignes sont presque toujours douloureuses.

Toute tumeur douloureuse est suspecte de malignit et doit conduire la biopsie, sans attendre l'volution.

L'apparition d'une tumfaction palpable peut tre le signe d'appel dans certaines tumeurs bnignes, en particulier pour les ostochondromes. Ils se dveloppent prs des articulations et sont rapidement perus travers les parties molles qu'elles refoulent, par exemple les tendons, dont elles peuvent gner le fonctionnement, sans pour cela tre trs volumineuses (au niveau de la patte d'oie, cela peut donner de vritables ressauts). Certains chondromes, surtout lorsqu'ils sont dvelopps au niveau des ceintures, donnent des tumeurs volumineuses refoulant les axes vasculo-nerveux et limitant les amplitudes articulaires.

Toutes les tumeurs malignes finissent par donner une tumfaction par envahissement des parties molles. Il faut toujours noter, en en cas de tumfaction palpable, son caractre ventuellement adhrent ou chaud qui est suspect de malignit.

Certaines tumeurs se rvlent par une fracture pathologique- Chez l'enfant, il est frquent que le kyste essentiel se manifeste par une fracture pathologique au niveau de l'extrmit suprieure du fmur ou de l'humrus. Il est classique que des fibromes non ossifiants donnent des fractures du fmur et du tibia, mais elles consolident le plus souvent spontanment et l'aspect radiologique est suffisamment vocateur et peu alarmant pour qu'on ne fasse pas de biopsie d'emble. Le granulome osinophile est aussi un grand pourvoyeur de fractures pathologiques, de mme que la dysplasie fibreuse.

- Chez l'adulte, certaines tumeurs peuvent se rvler par des fractures, c'est surtout le cas des tumeurs cellules gantes et des kystes anvrysmaux.

BILAN COMPLMENTAIRE

La dmarche importante consiste, ds que la radiographie simple a mis en vidence une tumeur osseuse, reconnatre une tumeur bnigne d'une tumeur maligne.

La difficult est variable et le diagnostic s'appuiera sur toute une srie d'examens complmentaires, jusqu' la biopsie qui permettra dans la majorit des cas de faire le diagnostic.

Le diagnostic de bnignit est probable, devant une image bien cerne avec une corticale normale.

Le diagnostic de malignit est souvent vident lorsqu'il y a une ostolyse large sans contours nets d'autant plus qu'il y a une rupture de la corticale, une raction prioste et un envahissement des parties molles.

- Parfois on ne peut affirmer la malignit, en particulier au dbut de l'volution des tumeurs malignes, mais aussi lorsque certaines tumeurs bnignes rodent les corticales.

- Radiographie

On peut se contenter de radiographies simples lorsque le diagnostic est vident, comme dans les cas d'un kyste essentiel, d'un ostochondrome ou d'une lacune corticale. Parfois, il est ncessaire de complter par un bilan radiologique du reste du squelette, la recherche d'autres lsions. Lorsqu'il s'agit d'un ostochondrome, cela peut tre une ostochondromatose diffuse de BESSEL-HAGEN et quand il s'agit d'un granulome osinophile, il faut s'assurer qu'il n'y a pas aussi une vertebra plana. Enfin, en prsence d'un enchondrome il faut s'assurer qu'il n'y a pas une maladie d'OLLIER

- Les tomographies ou le scanner peuvent tre utiles dans certains cas, pour prciser la nature de la trame osseuse, par exemple la recherche du nidus dans un ostome ostode, ou l'existence de calcifications intra-tumorales comme dans les ostoblastomes. On peut enfin, prciser l'atteinte des la corticale ou l'envahissement des parties molles.

L'IRM est un examen particulirement performant pour tout cela, ainsi que pour faire le bilan prcis de l'extension locale.

La scintigraphie osseuse peut tre utile pour montrer une hyperfixation locale et pour faire le bilan d'extension gnrale.

L'artriographie peut faire partie du bilan propratoire, soit pour prciser le degr de compression vasculaire priphrique, soit pour valuer le degr de vascularisation tumorale.

L'embolisation artrielle peut prcder et prparer un traitement chirurgical.

La biologie est rarement utile, sauf dans le cas d'un mylome.

La Biopsie

Elle doit tre systmatique lorsqu'il y a le moindre doute.

Elle doit obir des rgles strictes et donner en particulier des fragments suffisants.

Le traitement de la tumeur se fera toujours dans un deuxime temps lorsqu'il y a un doute et l'on attendra que l'anatomo-pathologiste ait pu tudier les coupes attentivement. Le plus souvent possible, on fera des biopsies l'aiguille, guides par le scanner, surtout pour les tumeurs profondes.

Dans certains cas, dans les chondrosarcomes, la biopsie devrait s'accompagner d'un examen extemporan, pour permettre le traitement immdiat de la tumeur, par rsection complte ou prothse interne, car les risques de dissmination aux plans superficiels son trs importants.

Il faut insister sur le fait que le diagnostic anatomo-pathologique est parfois trs difficile et qu'il y a, rtrospectivement, beaucoup d'erreurs d'interprtation. Plusieurs avis sont indispensables dans les cas difficiles. Il faut donc tre trs prudent dans les dcisions thrapeutiques

ARGUMENTS TOPOGRAPHIQUES

-Les rgions mtaphysaires sont souvent le sige des tumeurs cartilagineuses comme les ostochondromes, qui se dveloppent au voisinage des cartilages de conjugaison. De mme, les kystes essentiels et les fibromes non ossifiants.

- Les piphyses sont le sige des chondroblastomes, des tumeurs cellules gantes et des kystes anvrysmaux.

- Sur les diaphyses, on voit chez l'enfant, des dysplasies fibreuses et chez l'adulte, des adamantinomes et surtout les ostomes ostodes.

- Au niveau du rachis, on connat la frquence du granulome osinophile chez l'enfant et chez l'adulte, des angiomes, des kystes anvrysmaux, de l'ostoblastome ou du chordome (sacrum).

- Les os plats sont souvent le sige de granulomes osinophiles- Les os de la main sont le sige des chondromes.- Certaines tumeurs ont des tendances plurifocales, comme la dysplasie fibreuse, l'osto-chondromatose et l'enchondromatose.CANCER SECONDAIRE DES OS

= Mtastase

C'est la plus frquente des tumeurs osseuses (60%)

Adultes ou vieillards

Tumeur primitive connue ou non (rvlatrice dans 30 % des cas)

Clinique

Dcouverte systmatique ou

Douleur ou

Fracture pathologique--> examen systmatique

Tumfaction

S.G. : asthnie, amaigrissement

VS augmente, Anmie

Les marqueurs biologiques aident la recherche du cancer primitif

Radio : Aspect ostolytique le plus souvent

plages de condensation plus rarement

formes mixtes pagtodes

Le scanner prcise une image osseuse dtecte par la radio

L'IRM permet de dceler des lsions non visibles en radiologie

apprcie le retentissement sur le canal vertbral et la moelle.

Scintigraphie osseuse --> autres mtastases.

Biopsie +++

Recherche du foyer primitif :

Corps thyrode : (fixation de lI 131)

Sein : (50% 75% des cas) localisations multiples

Rein : localisation unique

Prostate ++ : mtastase souvent rvlatrice (phosphatases acides augments).

Poumon

Sphre digestive

Localisation des mtastases :

Rachis (80%) (tassement, tr. neuro.)

Bassin (60%)

Ctes (30%)

Crne (15%)

Os longs : humrus, fmur

Os priphriques

Complications propres chaque localisation :

Fractures, paraplgie etc. ...

Les mtastases osseuses influencent peu le pronostic vital, mais menacent les fonctions locomotices. Certaines sont accessibles aux traitements mdicaux et la radiothrapie. Elles sont accessibles la chirurgie par des techniques diffrentes en fonction de la localisation.

TUMEURS A CELLULES GANTES

Raret (4 10% des tumeurs primitives osseuses)

Age : moyenne 30 ans (16 64) 80 % entre 15 et 30 ans

Hommes = Femmes

Sige PIPHYSAIRE ++ Genou (50%)

Latence clinique frquente

Douleurs

Tumfaction, parfois avec crpitation

Fractures pathologiques (5 10%)

Diagnostic des tumeurs cellules gnantes

Radio diagnostic (pronostic ? (MARY)

Image claire ostolytique pure (tumeur calme)

Trabculation inconstante) (nid dabeilles)

Parfois limitation imprcise (tumeurs actives)

Destruction corticale parfois (tumeurs agressives)

Biopsie chirurgicale

Histo-pronostic et diagnostic (JAFF-LISCHTENSTEIN)

cellules mononucles - anomalies nuclaires varies dfinissant les stades.

Diagnostic dvolutivit impossible de faon rigoureuse sur les signes radio et

anatomo-pathologiques.

Scintigraphie +++

Biologie ngative

Diagnostic diffrentiel

Essentiellement radiologique et avec les tumeurs piphysaires.

- Chondroblastome piphysaire bnin

- Kyste anvrysmal

- Tumeur brune de RECKLINGHAUSENvolution

Tumeur bnigne (?) maligne (?) pronostic incertain

Complications frquentes :

Fractures, pseudarthroses, infections, compressions nerveuses.

Rcidives frquentes (50 %)

Dlai 5 mois 20 ans. Parfois 2 3 rcidives.

Dgnrescence sarcomateuse (15 %)

Soit demble

Soit aprs radiothrapie

Soit aprs les autres traitements

Mtastases pulmonaires (accessibles lexrse)

Traitement

Chimiothrapie = O

Radiothrapie = danger de dgnrescence

A rserver aux cas inextirpables (bassin, rachis)

A rserver aux rcidives malignes.

Curetages larges (intrt de la cryothrapie complmentaire per-op?)

Bons rsultats

Rcidives dans environ 50 % des cas

Traitement identique des rcidives.

Rsection + greffe

donnerait des rsultats meilleurs que curetage simple, dans les cas accessibles une rsection.

Amputation - dsarticulation

Uniquement aprs plusieurs rcidives et changement de grade

Aprs dgnrescence

Pronostic domin par les rcidivesTUMEURS CARTILAGINEUSES

CHONDROMES

Tumeurs cartilagineuses bnignes.

Frquence : 10 % des tumeurs bnignes

Enfant ou adulte

Dveloppement l'intrieur de l'os : enchondrome

Dveloppement la surface de l'os : chondrome priphriqueChondromes multiples : Maladie d'OLLIER

- Forme unique le plus souvent ou multiple

- Nodules cartilagineux blanchtres ou bleuts, consistance lastique,

Taille : de quelques millimtres jusqu' 3 centimtres

Nodules agglomrs dans une enveloppe conjonctive

Chondrome solitaire- os long des membres

- mtaphyse ou mtaphyso-diaphysaire

- fmur, humrus, radius, pron, tibia.

- os de la main (50 %) surtout sur la 1re phalange

Enchondromatose

- asymtrie des lsions 1 fois sur 2

- extrmits suprieures du fmur et du tibia

- Atteinte frquente des extrmits infrieures du fmur et du tibia, phalanges et mtacarpiens

- Bassin, omoplates, ctes, rachis

Clinique

Douleurs

Tumfactions

Fractures spontanes (1 fois sur 3) la main

Dcouverte fortuite

Dans l'enchondromatose : dformation de la main et du bras,

Boiterie, incurvation du genou

Tumfactions des doigts, des ctes

- Sige mtaphysaire ou mtaphyso-diaphysaire

- Radio

Gode claire, homogne, arrondie limites nettes,

Fines trabculations parfois.

Peut souffler la corticale,

Faire radio du squelette entier

Biopsie indispensable

Traitement

Biopsie en mme temps qu'exrse

Curetage + comblement osseux, ostosynthse prventive parfois.

Pronostic

Rcidive si exrse incomplte,

Dformations dans l'enchondromatose.

Ingalit de longueur des membres.

Transformation maligne (20 %) des enchondromatoses.

LES OSTOCHONDROMES

Exostose ostognique solitaire ou maladie exostosante multiple de BESSEL-HAGEN

Tumeur bnigne la plus frquente (45% des tumeurs bnignes)

Enfant ++

Sexe ratio identique

La croissance de l'ostochondrome cesse habituellement maturit osseuse.

Transmission autosomique dominante.

Localisation mtaphysaire

Ext inf du fmur et ext sup du tibia et de l'humrus.

Tous les os peuvent tre concerns

Dcouverte fortuite, parfois

Gne articulaire, accrochage d'un tendon.

Compression vasculaire ou nerveuse

Radiologie

Masse de volume variable, recouverte d'un croissant cartilagineux

Exostose pdicule d'implantation troite.

Exostose sessile implantation large.

Traitement chirurgical

Pour les exostoses mal tolres,

N'oprer qu'en fin de croissance, si possible.

Enlever toute l'exostose.

Pronostic

Bnignit habituelle

Dgnrescence maligne 1% (tronc, racines des membres)

Formes multiples

Localisations : paules, genoux, chevilles, ctes, petits os, vertbres, bassin.

Insuffisance staturale

Dformations variables (incurvations, coxa valga, genu valgum etc.)

Synostoses (chevilles)

Traitement

Il est chirurgical pour toutes les exostoses gnantes

ostotomies pour corriger les dviations

traitement des ingalits de longueur, parfois.

Pronostic

Dgnrescence (10%), aprs 30 ans

Scintigraphie++ Biopsie

CHONDROBLASTOME BNINDcrit par JAFF et LICHTENSTEINTumeur cartilagineuse rare (1 % des tumeurs osseuses)

2me dcade ++, Hommes (2/3)

Clinique

Douleurs insidieuses attirant sur une articulation

Impotence modre

Hydarthrose ractionnelle

Tumfaction rare

EG : RAS

Biologie : RAS

Radio

Lacune (6 mm 6 cm)

Mince lisr condens

Homognit habituelle (parfois calcifications intra-tumorales)

Parfois corticale amincie + raction prioste

Sige PIPHYSAIRE des longs (cartilage de conjugaison)

avec extension possible --> mtaphyse

Ext sup. tibia

Ext inf. fmur

Ext sup. humrus

Os plats et courts + rarement

Examen macroscopique

Contours rguliers

Sige en plein os sain, mais pas de clivage possible.

Peut roder le cartilage articulaire

Coupe : gristre - htrogne - nodules cartilagineux

calcifications - zones kystiques

ex microscopique

Cellules chondroblastiques - Subst. chondrode - cellules gantes.

volution

Gurison aprs curetage +/- bourrage

Radiothrapie seulement dans les cas inextirpables

SCHAJOWICZ : 69 cas(JBJS 1970)

4 rcidives aprs curetages

3 cas de radiothrapie (cas profonds)

2 cas de dgnrescence aprs curetages (dcs 6me anne - mtastases

pulmonaires).

FIBROMES CHONDRO-MYXODES

JAFFE - LICHTENSTEIN (1948)

tiologie

RARET

10 60 ans (10 20 ans surtout)

Hommes = femmes

toutes localisations possibles (surtout mtaphyses)

Clinique

Dcouverte fortuite

ou douleurs (sourdes - permanentes - modres)

ou tumfaction (dure - profonde)

Radio

Lacune bien limite (mais pas de liser)

Htrogne (traves)

Pas de calcifications

Corticale persistante (+/- irrgulire mais pas de raction prioste)

Sige MTAPHYSAIRE

Nempite pas sur lpiphyse

Peut stendre vers la diaphyse

Ex macroscopique

Blanc, jauntre

Consistance cartilagineuse - ferme.

Ex microscopique

Lobules - cellules gantes - subst. fond. fribreuse et mixode

volution

Gurison habituelle par curetage

Radiothrapie : risque de dgnrescenceCHONDRO-SARCOMES

Tumeur maligne cartilagineuse

Primaire ou dveloppe sur un chondrome (ou ostochondrome)

Frquence + (10 %)

Age : de 10 70 ans (moyenne 30)

Localisation

Tronc, grand os des membres, ceintures

localisation mtaphysaire sur les os long

Clinique

Douleur

Tumfaction

Biologie normale

Radio

- Chondrosarcome central

- gode de taille variable, polycyclique, irrgulire

- corticale dforme, grignote de l'intrieur

- Chondrosarcome priphrique, la surface de l'os en choux-fleurs

Evolution

Sans essaimage ganglionnaire, mais par voie hmatogne

Mtastases pulmonaires (plusieurs annes)

Extension locale, envahissement des structures adjacentes

Artriographie : compression (pr-op).

Scintigraphie : hyperfixation locale non spcifique.

Scanner IRM++ , topographie prcise extension (pr op).

Biopsie

Traitement

Radiothrapie et chimiothrapie sont inefficaces

Chirurgie : exrse carcinologique, amputations, prothses

Rcidives ++

OSTOME OSTODE

L'ostome ostode est une tumeur bnigne

Frquence 10 % des tumeurs bnignes

ge : adolescent et adulte jeune (80 % < 30 ans)

- Prdominance masculine

- Localisation : - os long des membres (tibia, fmur) : diaphyse.

- rachis parfois

- quelques localisations articulaires,

- quelques formes priostes

- Clinique :

douleurs : paroxysmes nocturnes calmes par l'aspirine

Tumfaction rare,

- Radio

Dans la corticale : nidus : petite lacune au sein d'une condensation corticale,

Formes intraspongieuses (col du fmur, mains pied) pas de raction condensante)

Formes priostes : image d'addition, apposes sur l'os.

Tomographie et scanner recherchent le nidus

Scintigraphie : hyperfixation netteL'artriographie peut aider localiser l'ostome dans des formes atypiques

Traitement chirurgical : l'ablation du nidus suffit

Exrse possible sous scanner, avec reprage et forage puis aspiration des fragments

Utile pour les localisations difficiles d'accs, mais ex anatomo-pathologique impossible.

volution : Gurison obtenue si l'ablation du nidus est complte.

L'ostoblastome est l'ostome ostode gant ( > 1 cm)

- Images lytiques ou condenses

- Atteinte vertbrale frquente (arc postrieur)

Traitement chirurgical. exrse complte, parfois greffe osseuse.

OSTOSARCOME

Sarcome ostognique :

Localisation : genoux, paules.

Sige mtaphysaireClinique

Douleurs majeures,

tat gnral conserv au dbut

Pas d'adnopathie

Biologie

VS augmente,

Phosphatases alcalines augmentes.Radiologie

Zone lytique dans le spongieux mtaphysaire

Raction prioste lamellaire

Rupture de la corticale

Image en feu d'herbe et ossifications des parties molles

Formes lytiques

Formes condensantes

Formes mixtes

Parfois formes centrales, dans la cavit mdullaire.

Parfois formes priostes, dans les parties molles.

Scanner : moyen d'analyse topographique

IRM : bonne analyse de l'envahissement des parties molles.

Scintigraphie : hyperfixation

Bilan d'extension :

scintigraphie ++

Recherche des mtastases

poumons (radio et scanner)

Cerveau

FoieBiopsie chirurgicale : urgente

Traitement

Chimiothrapie +++

Chirurgie

Amputation

Reconstruction (prothse)

Radiothrapie utiliser surtout lorsque l'on ne veut pas amputer

Pronostic

Amlioration de la survie 5 ans (de 40 50% avec chimiothrapies modernes)

Surveillance radiographique, scanner thoracique.

KYSTE OSSEUX ESSENTIEL

Kyste solitaire des os - dystrophie de croissance.

Enfant de 3 19 ans

Prdominance masculine

Frquence ++

Pathognie inconnue

Localisation

Mtaphyse des os longs

Extrmit suprieure de l'humrus (50%). Extrmit suprieure du fmur (30 %).

Dcouverte

- Fracture pathologique (80 % des cas)

- Douleurs

- Tumfaction profonde parfois

Biologie : ngative

Radiologie :

Lacune unique, ovalaire, centrale.

Contours bien limits.

Corticales amincies, mais respectes.

Pas de raction prioste.

Le ple suprieur est au contact du cartilage de croissance (qu'il ne traverse jamais).

Le ple infrieur est en "fond de coquetier".

Diagnostic diffrentiel : kyste anvrysmal

Biopsie : optionnelle

La cavit a des parois fines et contient un liquide citrin ou sro-hmatique

Membrane tapissant la cavit

Ple infrieur : lamelle plus dure.

Traitement

- Surveillance radiologique possible pour les kystes inactifs

- Injections locales de corticodes (pour l'humrus)

- Curetage simple

- Curetage Bourrage, avec de l'os spongieux

- Greffe + ostosynthse, en cas de fracture (surtout pour le fmur)

Pronostic

- Persistance, en gnral, d'une image lacunaire cicatricielle ou kyste rsiduel

- Fragilisation et fractures possibles l'ge adulte.

- Kyste volutif

Augmentation de la lacune

Enfant jeune (< 10 ans)

Fractures frquentes

Parfois lsion du cartilage de croissance

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KYSTE ANVRYSMAL (ou anvrysmatique)

Dystrophie osseuse pseudo-tumorale toujours bnigne et habituellement solitaire.

Distension cavitaire uni ou pluriloculaire remplie de sang

Raret: moins de 4% des tumeurs osseuses bnignes.

Adolescence: 75% avant 20 ans

Prdominance fminine

KA primitif 2/3 des cas

KA secondaire dvelopp sur une lsion prexistante (dysplasie fibreus, fibome chondromyxode, chondroblastome, tumeur cellules gantes, osteoblastome ou parfois dune simple fracture. Il serait la consquence de modifications hmodynamiques de type fistule artrio-veineuse.

LocalisationOs longs (60%) dveloppement initial dans la mtaphyse (80%) et extension vers la diaphyse

La localisation piphysaire est rare (10%)

Os courts (25%) vertbres (lombaires surtout). Latteinte se fait dabord sur larc postrieur puis le pdicule et le corps vertbral. Atteinte exclusive du corps rare.

Os plats (15%) bassin 2 fois sur 3 surtout lischion, la branche ilio pubienne

Anatomie pathologique

Lacunes hmatiques spares par des cloisons conjonctives porteuses dostoclastes et dune ostognse ractionnelle

Macroscopie: lsion centrale, parfois priphrique dveloppement sous priost

Dimension: 2 25 cm

Au niveau des os plats lexpansion dans les parties molles peut tre prdominante

Multiples cavits hmatiques de quelques mm ou de 1 2 cm de diamtre contenant du sang non coagul. Aspect en ponge. Les lacunes sont spars par des massifs pleins friables rougetres, porteurs dostognse ractionnelle.

Clinique

Douleur permanente ou discontinue

Fracture rare

Au rachis scoliose, raideur, masse paravertbrale, signes de compression nerveuse

Biologie ngative

Radiologie

Lacune ovalaire plus ou moins rticule soufflant la corticale

Refoulement des parties molles par une mince coquille duf

Bilan dextension localeLe scanner prcise les limites

Parfois montre des niveaux liquides

La scintigraphie est positive

Lartriographie montre les pdicules artriels et permettre une embolisation

La biopsie indispensable pour faire le diagnostic

Traitement

La simple surveillance base sur la rare rgression spontane de KA ne se justifie pas

Curetage avec comblement au niveau des os longs, avec ostosynthse en cas de fragilit.

Curetage et comblement des kystes vertbraux

Rsection pour les os accessoires (cotes, pron pineuses etc..)

Rsection et reconstruction pour les cas ou le simple curetage est insuffisant.

La radiothrapie nest utilise que dans les curetages insuffisants (cancers radio induits)

Lembolisation permet de prparer la chirurgie dans les localisations difficiles oprer.

volution

Les rcidives sont frquentes (30% 5 ans) surtout lorsque lexrse a t incomplte

Les localisations rachidiennes sont les plus redoutes

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