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Cahier des Prescriptions Techniques de Génie Civil 1 CHAPITRE VIII : MATERIAUX DE CONSTRUCTION ARTICLE 51 : Provenance des matériaux Toutes les fournitures et les matériaux entrant dans la composition des ouvrages devront être agréés par l'Administration. L'Entrepreneur doit indiquer explicitement dans son mémoire, joint à la soumission, l'origine des sables, gravillons, pierrailles et éventuellement des parpaings, moellons, briques et de tous matériaux employés dans la réalisation des ouvrages. Les lieux de provenance devront être agréés par l'Administration pour être définitivement retenus. Dans tous les cas les demandes d’agrément de fournisseurs ou producteurs concernés devront être adressées à l’Administration par l’intermédiaire de l’Entreprise titulaire du marché, au plus tard un mois avant toute utilisation. Les demandes d’agrément seront accompagnées de toutes justifications et résultats d’essais nécessaires, établis à la charge de l’entrepreneur. l’Entrepreneur sera tenu de justifier à tout moment, sur demande de l’Administration, la provenance des matériaux au moyen d’une lettre signée du fournisseur. Les matériaux entrant dans la composition des fournitures, les produits fabriqués, proviendront d'ateliers ou usines notoirement connus et agréés par l'Administration. Il sera tenu de présenter à toute réquisition, les factures acquittées et tous autres documents, qui seront jugés utiles pour justifier l'origine ou la qualité des matériaux ou produits fabriqués et de fournir tous les échantillons qui lui seraient demandés en vue des contrôles nécessaires. En cours de travaux, l'Entrepreneur ne pourra modifier l'origine des matériaux ou produits fabriqués qu'avec l'autorisation écrite de l'Administration, sous réserve que les matériaux ou produits fabriqués de remplacement soient de qualité équivalente et répondent aux mêmes prescriptions concernant leur conformité aux normes en vigueur. ARTICLE 52 : Qualité et essais des matériaux 52.1. Essais de contrôle : Tous les matériaux utilisés sur les chantiers doivent être neufs et de bonne qualité. La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception. Ces essais seront exécutés par un laboratoire agréé par l’Administration. L’Entrepreneur devra, à la demande de l’Administration procéder à des analyses des différents agrégats. L’Administration est seule juge de la fréquence des analyses à effectuer. L’Entrepreneur devra dans les vingt (20) jours qui suivront l’ordre de commencer les travaux, soumettre à l’Administration un échantillon de chacun des matériaux qu’il compte utiliser. Ces échantillons s’ils sont acceptés, seront conservés par l’Administration pour servir de témoins au moment de la réception des matériaux de même nature. L’Entrepreneur et ses fournisseurs remettront aux laboratoires de contrôle désignés par l’Administration, tous les matériaux et échantillons en quantité suffisante, pour effectuer les essais dont le nombre et la nature auront été arrêtés par l’Administration. La prise des échantillons, qui fera l’objet d’un procès verbal, sera effectuée par l’Administration ou son représentant en présence de l’Entrepreneur. Les prélèvements relatifs aux essais seront faits contradictoirement. Si l’Entrepreneur ou son représentant dûment convoqué fait défaut, les prélèvements seront faits en son absence. L’Entrepreneur est tenu de fournir les résultats des essais à l’Administration à chaque fois qu’il en sera requis. Les opérations de contrôle et les modes opératoires des essais devront être agréés par l’Administration et réalisés suivant les normes en vigueur. Si, pour une vérification, les normes venaient à faire défaut, l’Entrepreneur et l’Administration fixeraient, en commun accord, le processus à suivre. Les résultats de tous les essais seront communiqués à l’Administration. Tous les frais afférents à ces essais (prises des échantillons, transport, essais proprement dit) seront à la charge de l’Entrepreneur. L’Entrepreneur fera lui-même son propre contrôle. Il devra disposer du personnel et matériel nécessaires pour l’exécution de ces contrôles. Indépendamment des essais auxquels il procédera de sa propre initiative pour vérifier la qualité des matériaux et de leur mise en oeuvre, l’Entrepreneur sera tenu de faire exécuter à ses frais et à la demande de l’Administration des essais de réception de matériaux et de contrôle de mise en oeuvre. 52.2. Essais complémentaires L’Administration est le seul juge de l’opportunité de procéder aux essais. Il pourra en outre prescrire, si elle juge utile, l’exécution de contre-essais par un laboratoire de son choix. En cas de contestation, les conclusions de ces contre-essais seront seules retenues, les frais de ces contre-essais seront à la charge de l’Entrepreneur. Toute portion d’ouvrage exécutée avec des matériaux de médiocre qualité sera détruite et reprise selon les prescriptions du présent cahier. L’Administration se réserve le droit d’effectuer, en tout point et à toute époque qu’elle jugera utile, le contrôle de la qualité des matériaux utilisés, de leur lieu et mode de stockage, de leur provenance et des conditions de transport. L’Entrepreneur devra donner toutes facilités aux représentants dûment habilités de l’Administration pour effectuer ces contrôles.

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Cahier des Prescriptions Techniques de Génie Civil 1

CHAPITRE VIII : MATERIAUX DE CONSTRUCTION ARTICLE 51 : Provenance des matériaux Toutes les fournitures et les matériaux entrant dans la composition des ouvrages devront être agréés par l'Administration. L'Entrepreneur doit indiquer explicitement dans son mémoire, joint à la soumission, l'origine des sables, gravillons, pierrailles et éventuellement des parpaings, moellons, briques et de tous matériaux employés dans la réalisation des ouvrages. Les lieux de provenance devront être agréés par l'Administration pour être définitivement retenus. Dans tous les cas les demandes d’agrément de fournisseurs ou producteurs concernés devront être adressées à l’Administration par l’intermédiaire de l’Entreprise titulaire du marché, au plus tard un mois avant toute utilisation. Les demandes d’agrément seront accompagnées de toutes justifications et résultats d’essais nécessaires, établis à la charge de l’entrepreneur. l’Entrepreneur sera tenu de justifier à tout moment, sur demande de l’Administration, la provenance des matériaux au moyen d’une lettre signée du fournisseur. Les matériaux entrant dans la composition des fournitures, les produits fabriqués, proviendront d'ateliers ou usines notoirement connus et agréés par l'Administration. Il sera tenu de présenter à toute réquisition, les factures acquittées et tous autres documents, qui seront jugés utiles pour justifier l'origine ou la qualité des matériaux ou produits fabriqués et de fournir tous les échantillons qui lui seraient demandés en vue des contrôles nécessaires. En cours de travaux, l'Entrepreneur ne pourra modifier l'origine des matériaux ou produits fabriqués qu'avec l'autorisation écrite de l'Administration, sous réserve que les matériaux ou produits fabriqués de remplacement soient de qualité équivalente et répondent aux mêmes prescriptions concernant leur conformité aux normes en vigueur. ARTICLE 52 : Qualité et essais des matériaux 52.1. Essais de contrôle : Tous les matériaux utilisés sur les chantiers doivent être neufs et de bonne qualité. La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception. Ces essais seront exécutés par un laboratoire agréé par l’Administration. L’Entrepreneur devra, à la demande de l’Administration procéder à des analyses des différents agrégats. L’Administration est seule juge de la fréquence des analyses à effectuer. L’Entrepreneur devra dans les vingt (20) jours qui suivront l’ordre de commencer les travaux, soumettre à l’Administration un échantillon de chacun des matériaux qu’il compte utiliser. Ces échantillons s’ils sont acceptés, seront conservés par l’Administration pour servir de témoins au moment de la réception des matériaux de même nature. L’Entrepreneur et ses fournisseurs remettront aux laboratoires de contrôle désignés par l’Administration, tous les matériaux et échantillons en quantité suffisante, pour effectuer les essais dont le nombre et la nature auront été arrêtés par l’Administration. La prise des échantillons, qui fera l’objet d’un procès verbal, sera effectuée par l’Administration ou son représentant en présence de l’Entrepreneur. Les prélèvements relatifs aux essais seront faits contradictoirement. Si l’Entrepreneur ou son représentant dûment convoqué fait défaut, les prélèvements seront faits en son absence. L’Entrepreneur est tenu de fournir les résultats des essais à l’Administration à chaque fois qu’il en sera requis. Les opérations de contrôle et les modes opératoires des essais devront être agréés par l’Administration et réalisés suivant les normes en vigueur. Si, pour une vérification, les normes venaient à faire défaut, l’Entrepreneur et l’Administration fixeraient, en commun accord, le processus à suivre. Les résultats de tous les essais seront communiqués à l’Administration. Tous les frais afférents à ces essais (prises des échantillons, transport, essais proprement dit) seront à la charge de l’Entrepreneur. L’Entrepreneur fera lui-même son propre contrôle. Il devra disposer du personnel et matériel nécessaires pour l’exécution de ces contrôles. Indépendamment des essais auxquels il procédera de sa propre initiative pour vérifier la qualité des matériaux et de leur mise en œuvre, l’Entrepreneur sera tenu de faire exécuter à ses frais et à la demande de l’Administration des essais de réception de matériaux et de contrôle de mise en œuvre.

52.2. Essais complémentaires L’Administration est le seul juge de l’opportunité de procéder aux essais. Il pourra en outre prescrire, si elle juge utile, l’exécution de contre-essais par un laboratoire de son choix. En cas de contestation, les conclusions de ces contre-essais seront seules retenues, les frais de ces contre-essais seront à la charge de l’Entrepreneur. Toute portion d’ouvrage exécutée avec des matériaux de médiocre qualité sera détruite et reprise selon les prescriptions du présent cahier. L’Administration se réserve le droit d’effectuer, en tout point et à toute époque qu’elle jugera utile, le contrôle de la qualité des matériaux utilisés, de leur lieu et mode de stockage, de leur provenance et des conditions de transport. L’Entrepreneur devra donner toutes facilités aux représentants dûment habilités de l’Administration pour effectuer ces contrôles.

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L’Administration se réserve le droit d’interrompre les travaux par écrit, dans le cas où l’Entrepreneur ne respecterait pas les prescriptions ou modifications qui lui seraient imposées, soit pour l’exécution d’un contrôle soit à la suite de ce dernier. L’Entrepreneur ne pourrait alors reprendre les travaux que sur autorisation spéciale. L’Entrepreneur ne sera, en aucun cas, autorisé à formuler des réclamations pour interruption ou retard occasionnés par les opérations de contrôle. La durée de l’arrêt des travaux, nécessaire pour la réalisation des essais complémentaires exigés par l’Administration, sera déduite du délai contractuel global.

ARTICLE 53 : Fonte La fonte grise pour les pièces moulées correspondra, sauf spécifications particulières définies ci-après pour certaines fournitures, à la qualité Ft 14 ou la qualité Ft 18 en ce qui concerne les fontes de voiries pour regard telles que définies par la norme française NF A32.101 ou équivalente. Les caractéristiques mécaniques de la fonte grise pour les pièces moulées et de la fonte des canalisations seront mesurées en présence de l’agent réceptionnaire au moyen des essais prescrits par les normes françaises correspondantes ou nomes équivalente (NF.A 101 pour les pièces moulées en fonte grise, NF.A 38.011 pour les éléments de canalisations en fonte). Les résultats des essais devront être conformes aux valeurs minimales prescrites par les dites normes. La fonte des pièces moulées dite ductile ou à graphite sphéroïdal devra présenter une résistance minimale à l’essai de traction sur éprouvettes usinées de 4200 bars avec un allongement d’au moins 8% pour les tuyaux centrifugés et d’au moins 5% pour les autres pièces. ARTICLE 54 : Aciers Les aciers utilisés seront les suivants : 54.1. Tubes et raccords Les tubes et raccords en acier ne doivent jamais être soudés sinon avant la galvanisation. Ils doivent être du type galvanisé conformément à la norme française NF.A-49.150 ou similaire. Ils posséderont une galvanisation d'au moins de 400 g/m2 de surface (c'est-à-dire l'épaisseur de la couche de galvanisation sera supérieure à 56 µm). Les tubes en acier galvanisé seront assemblés par des manchons ou des brides filetées. 54.2. Boulons Sauf spécifications particulières, les boulons seront au moins en acier galvanisé sinon en acier cadmié, chromé ou en inox et conformes à la norme française NF.A-27.005 relative aux articles de boulonneries, l'acier de la nuance ADX, telle que définie par la norme française NF.A-35.003. 54.3. Pièces moulées Les pièces moulées en acier non allié seront spécifiées conformément à la norme française NF.A-32.051. 54.4. Tôles, plats, bornes et profilés Les tôles, plats, bornes et profilés pour l'équipement des ouvrages devront être en acier doux, non cassant, malléable et exempt de pailles, stries, fissures, gerçures et soufflures. Les tranches des pièces cisaillées à froid devront être unies sans déchirures, ni éclat de métal et leurs surfaces régulières. Les qualités et dimensions seront conformes aux normes françaises pour le produit correspondant. 54.5. Armatures Les armatures pour béton armé seront constituées essentiellement par des fers à béton de type courant répondant aux normes AFNOR ou ASTN usuelles. Les barres d'acier ronds lisses, seront de la nuance Fe.E-24. Les barres d'acier à haute adhérence seront du type TUNSID -42 ou similaire. Les surfaces des barres ne devront pas présenter d'aspérités susceptibles de blesser les ouvriers et seront exemptes de pailles, fentes, criques, stries, gerçures, soufflures et autres défauts préjudiciables à leur résistance. Tout pliage suivi d'un dépliage sera interdit. Le stockage devra être assuré dans les conditions telles que les aciers de différentes classes et dimensions, ne puissent être mélangés et soient commodément repris sur parc. ARTICLE 55 : Ciments 55.1. Livraison Le ciment pourra être livré en sacs, son transport s'effectuera à l'abri des intempéries. Les sacs devront être stockés dans des abris hermétiques, secs et bien ventilés, permettant une bonne conservation. Ils seront isolés du sol par un plancher surélevé à 0,50 m au moins de ce dernier. Ces abris seront suffisamment vastes pour permettre une manutention aisée. La cadence d'approvisionnement devra être telle qu'elle puisse satisfaire largement aux besoins du chantier, mais

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n'entraîne pas un stockage anormalement long. Tout ciment humide présentant des nodules ou ayant été altéré, sera systématiquement et immédiatement rejeté. Si le ciment fourni fait l'objet d'un procès verbal de rebut, l'Entrepreneur devra débarrasser le chantier de ce ciment sans délai, faute de quoi l'Administration en assurera la mise aux décharges publiques aux frais de l'entrepreneur. 55.2.Qualité Le ciment utilisé sera du ciment PORTLAND artificiel (CPA) de la classe 45, répondant aux spécifications des normes en vigueur. L'Entrepreneur sera tenu d'effectuer toutes les vérifications utiles en ce qui concerne la qualité des ciments. L'Administration pourra de son côté, sans qu'il résulte aucune atténuation de la responsabilité de l'entrepreneur, faire toutes les vérifications qu'elle jugera nécessaires pour les liants approvisionnés. Si au moment des travaux, la composition chimique des tests des eaux de la nappe le justifie, il sera, après autorisation écrite de l'Administration ou éventuellement à sa demande, substitué au ciment PORTLAND artificiel un liant offrant une résistance aux agents d'altération reconnus. L'Entrepreneur sera tenu d'effectuer toutes les vérifications utiles en ce qui concerne la composition chimique des terres et des eaux. 55.3. Contrôle de réception En application du paragraphe 2.2.1 des NT 47 – 16 (1983), il sera effectué systématiquement un (1) prélèvement conservatoire par livraison, avec au moins un (1) prélèvement par dix (10) tonnes de ciment. Chaque prélèvement sera constitué d’une cinquantaine de kilos de ciment. L’Administration ou son représentant désignera en cours de chantier le lot pour lequel seront effectués les essais définis ci-dessous. Le rythme et la nature des essais à effectuer sur les prélèvements sont indiqués dans le tableau suivant :

NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES CADENCES DES ESSAIS

DESIGNATION PROCESSUS Temps de prise pour pâte pure NT 47 – 11

(1983) Début de prise >1h30min NT 47 – 01 51983) à 20°C

Au gré de l’Administration.

Expansion à chaud et à froid pour pâte pure

NT 47 – 12 (1983)

< 10 min NT 47 – 01 (1983)

Au gré de l’Administration

Le retrait à 28 jours pour mortier normal

NT 47 – 12 (1983)

< 800 micro-mètre / m NT 47 – 01 (1983)

Au gré de l’Administration

Analyse chimique NT 47 – 15 (1983)

Teneur en S03 < 4% teneur en Cl < 0,05 % NT 47 – 01 (1983)

Au gré de l’Administration

Résistance à la compression minimale (MPa) du CPA 45

NT 47 – 14 (1983)

28 j : 45 MPa NT 47 – 01(1983)

Au gré de l’Administration

Les résultats de ces essais devront être communiqués à l’Administration ou son représentant dans les soixante douze (72) heures qui suivent les prélèvements et en tout état de cause avant l’emploi de ciment. Tout résultat non satisfaisant obtenu comme indiqué ci-dessus, à l’exclusion de l’essai de fissuration, entraîne le recours à 2 contre-épreuves sur la partie restante de l’échantillon. Les essais sont recommencés seulement sur le ou les caractéristiques pour le ou lesquels les résultats n’ont pas été satisfaisants, le lot correspondant sera rebuté si les résultats de l’une des deux contre-épreuves sont défavorables. Si les premiers essais de fissuration exécutés en application du paragraphe précédent du présent article ne donnent pas de résultats satisfaisants, il sera procédé à de nouveaux essais après la quatorzième journée de stockage. Dans le cas de résultats à nouveau non satisfaisants, les lots de ciment correspondants seront déclassés. Pour chaque lot réceptionné, l’Entrepreneur fera des prélèvements pour les épreuves de ciment selon les normes AFNOR 15301 et 15451 ou équivalentes. Les résistances à la compression seront au moins celles définies dans l’article 48 du présent document. 55.4. Stockage L’Entrepreneur devra disposer sur le chantier de deux silos de stockage ou de deux magasins secs, clos et couverts capables d’emmagasiner une consommation d’un mois de ciment en période d’activité des chantiers.

- le premier comprenant le ciment en cours d’emploi jusqu'à son épuisement - le deuxième comprenant les arrivages en cours d’essais

Le magasin à ciment pour le ciment en sacs sera un bâtiment ou hangar étanche aux intempéries, ventilé, éclairé et exempt d’humidité. Il devra être dimensionné de manière à pouvoir contenir du ciment en quantité suffisante pour l’exécution ininterrompue des travaux.

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S’il est prévu d’utiliser du ciment en vrac, il y aura lieu d’obtenir auparavant l’autorisation de l’Administration, et le ciment devra alors être stocké dans les silos spécialement construits à cet effet. Tout sac dont l’enveloppe serait avarié sera refusé. Le ciment qui présenterait des grumeaux sera rebuté. La livraison du ciment en vrac ne sera autorisée que si les installations permettent le pesage précis. Tout ciment arrivant chaud de la cimenterie sera conservé à l’abri jusqu’à ce que sa température redescende au dessous de 40°C. Aucun ciment ne sera conservé sur le chantier plus de 2 mois, mais il devra toujours y avoir sur le chantier une provision de ciment suffisante pour deux semaines de travail. Le ciment de chaque type sera utilisé par ordre d’arrivée de livraison. Chaque silo devra être équipé de : - deux thermomètres placés respectivement l’un à la base du cône de vidange, pour permettre de mesurer la température du ciment à l’utilisation, l’autre sur la manche verticale de remplissage du silo, pour permettre de mesurer la température du ciment à l’approvisionnement. - un dispositif de prélèvement fixé en dérivation sur la tranche verticale d’approvisionnement du silo et pouvant être actionné par simple manœuvre d’une vanne.

ARTICLE 56 : Chaux hydraulique La chaux hydraulique pour mortiers de maçonneries, crépis et enduits, sera de la classe XEH-60 ou XEH-100 définie par la norme française NF.P-15.310 ou équivalente. ARTICLE 57 : Granulats pour mortiers et bétons 57.1. Agrégats Les agrégats seront durs, propres et sains, débarrassés, s'il y a lieu par lavage ou par ventilation, de tous détritus organiques ou terreux, poussières, argiles, etc... et criblés avec soin. Leur forme sera à peu près cubique pour les concassés ou sphérique pour les roulés, tous matériaux tendant à se casser en plaques ou aiguilles seront éliminés. Toutes les installations de préparation des agrégats devront être étudiées avec soin et soumises à l'agrément de l'Administration. Des échantillons en nombre suffisant seront prélevés pour l'examen détaillé et les essais. Tous les agrégats devront être conformes aux caractéristiques définies ci-après : - Chaque catégorie d’agrégats sera stockée séparément, les aires de stockage seront drainées et revêtues d’une couche de béton de dix centimètres d’épaisseur au dosage de 150 kg/m3. - Toutes les précautions seront prises pour empêcher que les boues ne s’accumulent sur les aires de stockage - Toutes les précautions seront prises au stockage pour limiter la détérioration des agrégats (séparation en blocs plus petits, cassures et …) et leur ségrégation. 57.2. Sable Il devra être crissant, dense, stable et propre. Il devra être franc de poussières et de débris schisteux, gypseux, argileux, calcaires, micacés ou organiques. A la livraison sur les aires de gâchage, il devra avoir un degré d'humidité uniforme et à peu près constant. Au total, le pourcentage des matières impropres, à quelque catégorie qu'elles appartiennent, argile, matières charbonneuses, marne, sulfate, ne devra pas être supérieur à 5% en poids. Les sables utilisés pour les bétons armés devront contenir au moins 75% de silice. Les sables étant des éléments inférieurs à 4 mm, leur classification sera établi par l'Administration en se rapprochant au maximum des valeurs suivantes en pourcentage pondéral : - moins de 5% d'éléments très fins, inférieurs à 0,2 mm, - de 25 à 35% d'éléments fins, inférieurs à 0,5 mm - de 50 à 70% d'éléments inférieurs à 2,5 mm. En outre, l'équivalent de sable sera obligatoirement supérieur à 80%.

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57.3. Graviers Ils devront répondre aux normes NF.P 18301 et 18302 ou équivalentes complétées par les prescriptions qui suivent : Le criblage des agrégats devra être réalisé de telle sorte que, pour chaque classe la somme des poids des éléments hors catégorie (plus gros ou plus fins que les dimensions extrêmes définissant la classe) ne dépasse pas 10% du poids de l’ensemble de la classe. Le pourcentage en poids de matériaux étrangers, contenu dans l’ensemble des gros agrégats, ne dépassera pas 1%. Ces agrégats seront également débarrassés des poussières (éléments inférieurs à 0,15 mm) dont ils ne contiendront pas plus de 2% en poids. L’Entrepreneur proposera à l’agrément de l’Administration la nature des granulats et justifiera de leur qualité par ses bétons d’études. a) Caractéristiques Avant tout agrément de l’Administration, il sera procédé sur chaque classe granulaire à la détermination des valeurs suivantes : - Pourcentage des éléments fins (essais de propreté) NF.P 18301 et NF.P 18302 ou équivalent

Tamisât sur tamis d’ouverture 2 mm devra être inférieur à : • 1% pour le béton exceptionnel • 2% pour le béton armé ou non armé • 1 essai pour 100 m3 et au moins 1 essai par jour de livraison

- Coefficient volumétrique moyen : NF.P 18301 et NF.P 18302 - Poids spécifique - Teneur en silice et en calcaire - Porosité : NF.P 18301 et NF.P 18302 - Analyse de granulométrie selon processus LCPC SI.2 (1963)

TYPE DE BETON GRANULOMETRIE

DES AGREGATS FREQUENCE DES ANALYSES DE GRANULOMETRIE

B1 et B4 4/15 1 analyse pour 100 m3 et au moins 1 analyse par jour de livraison

B5 4/25 1 analyse pour 100 m3 et au moins 1 analyse par jour de livraison

B6 4/20 1 analyse pour 100 m3 et au moins 1 analyse par jour de livraison

B2 15/25 1 analyse pour 100 m3 et au moins 1 analyse par jour de livraison

B3 25/40 1 analyse pour 100 m3 et au moins 1 analyse par jour de livraison

Le rythme des essais pourra être augmenté à la demande de l’Administration, en fonction des résultats des premiers essais et de leur dispersion. En cas de résultats négatifs d’un seul de ces essais il sera procédé à un nouveau prélèvement dans le stock et à un contre-essai. En cas de résultats négatifs du contre-essai, le lot sera rebuté. b) Echantillons des agrégats Au début du chantier et préalablement à tous travaux, la composition granulométrique sera déterminée par le laboratoire de manière à obtenir les compacités maximum en fonction des agrégats dont il dispose et au moins les résistances minimales indiquées aux règles BAEL 91. L’échantillon et l’analyse des agrégats seront exécutés conformément à la norme appropriée lorsque l’Administration le demande. En cas de non disponibilité du matériel de laboratoire adéquat sur le chantier, les échantillons seront prélevés, puis envoyés à un laboratoire approuvé par l’Administration. Une fois les agrégats approuvés par l’Administration, l’Entrepreneur assurera son approvisionnement en chaque type auprès de la source approuvée. Des essais seront exécutés à intervalles réguliers afin de vérifier le maintien de la qualité et de la granulométrie des matériaux. L’Administration sera en droit d’interdire l’utilisation de tous les agrégats qu’elle n’approuverait pas ou qui ne correspondraient éventuellement pas aux normes appropriées. L’Entrepreneur enlèvera alors séance tenante ces agrégats du chantier à ses propres frais. Si les agrégats venaient de changer de caractéristiques en cours des travaux. L’Entrepreneur procédera sans tarder à des nouveaux essais.

ARTICLE 58: Eau de gâchage Les eaux destinées à être mélangées avec le ciment, ne contiendront pas plus de 0,2 % en poids de matières en suspension et pas plus de 0,3 % en poids de matières dissoutes, le pourcentage pondéral en radical SO4 ne dépassant

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jamais 0,03 % et celui en Cl 0,06 %. Elles ne contiendront aucune matière organique ou dissoute. Si à un moment quelconque des travaux, ces conditions n'étaient pas remplies, l'Entrepreneur devrait traiter les eaux de manière satisfaisante avant leur utilisation. Les eaux destinées à l’arrosage des surfaces fraîchement bétonnées, seront conformes à ces spécifications. Lorsque les agrégats seront humides (lavage, arrosage) il sera tenu compte de l’eau ainsi présente dans le réglage du dosage en eau. De même, dans le cas d’utilisation d’un plastifiant à action physique, il sera tenu compte pour la détermination du dosage en eau. L’eau de mer et les eaux salines seront strictement interdites. La cadence des essais relatifs à l’eau de gâchage est au gré de l’Administration.

ARTICLE 59 : Produits pouvant être ajoutés au béton L’incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite. L’emploi éventuel d’adjuvant pour la confection des bétons est soumis à l’agrément de l’Administration. L’agrément, lorsqu’il est accordé se traduit par une fiche d’agrément précisant notamment : - la dénomination de l’adjuvant - ses fonctions principales et secondaires - ses effets secondaires - le producteur - le fournisseur ou le distributeur - le conditionnement - la durée limite d’emploi - le mode d’emploi - la manipulation et les précautions à prendre - les indications du fabricant sur les avantages d’utilisation - les contre-indications Ces produits devront être dosés avec soin et ne devront être introduits dans les bétonnières que dissous dans l’eau de gâchage. En aucun cas, il ne seront incorporés au ciment par avance. L’Entrepreneur devra s’assurer de la compatibilité de l’adjuvant avec le liant hydraulique et les granulats employés. Toute livraison éventuelle d’adjuvant sur le chantier devra être accompagnée de la notice technique et du certificat d’origine précisant notamment le dosage maximum admissible, le mode d’emploi, la date limite d’emploi au delà de laquelle le produit sera mis au rebut. a) Produits destinés à accélérer la prise du béton La qualité du dit produit ne devra pas être supérieure à celle strictement requise pour le résultat escompté. La teneur totale en chlorure de calcium ne pourra dépasser 2% du poids de ciment.

b) Produits entraîneurs d’air et plastifiants Le produit devra être incorporé à la gâchée sous forme de solution mélangée à une partie de l’eau employée au gâchage. Il ne sera en aucun cas mélangé au ciment par avance. Pendant la période de malaxage, cette solution devra être introduite à l’aide d’engins mécaniques capables d’assurer un dosage régulier et une répartition uniforme du produit dans la totalité de la gâchée. c) Produit hydrofuge Le dosage est à faire selon la prescription du fournisseur en fonction de la qualité du béton au mortier hydraulique prévu et du résultat souhaité. d) Produit d'adhésion Pour le raccordement au béton existant ou pour la reprise de bétonnage, un produit adhérent résineux est ajouté au mortier ou première gâchée de béton qui sera une liaison entre l'ancien et le nouveau béton. Le dosage est à faire selon prescription du fabricant sur surface préparée et traitée.

ARTICLE 60 : Moellons et pierres de taille Les moellons de toutes espèces devront provenir des meilleurs bancs de carrières proposés par l'Entrepreneur et agréés par l'Administration. Ils devront être durs, non schisteux, bien gisants, sans fil, sonores au marteau, éventuellement dégagés de toute gangue ou terre, propres et lavés si l'Administration en reconnaît la nécessité. Les moellons qui s'écraseraient en grains sablonneux ou bien se briseraient en éclats à arêtes vives seraient rejetés.

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ARTICLE 61 : Briques, agglomérés de béton et hourdis

61.1. Briques cuites et briques silico-calcaires A moins de dispositions particulières clairement explicitées et justifiées, soumises à l'approbation de l'Administration, les briques en terre cuite et les briques silico-calcaires devront satisfaire respectivement, pour les dimensions, aux normes françaises NF.P-13.404 et NF.P-14.403 et pour les qualités, aux normes françaises NF.P-13.301 et NF.P-14.302. 6.1.2. Agglomérés de béton A moins de dispositions particulières clairement explicitées et justifiées, soumises à l'approbation de l'Administration, les blocs pleins ou creux, constitués d'agglomérés de béton pour maçonnerie et remplissage seront choisis parmi les agglomérés faisant l'objet des normes françaises NF.P-14.101, NF.P-14.301, NF.P-14.405 et NF.P-14.406. Ils devront avoir au moins deux mois de fabrication. 6.1.3. Hourdis pour planchers A moins de dispositions particulières clairement explicitées et justifiées, soumises à l'approbation de l'Administration, les hourdis pour plancher seront choisis parmi ceux faisant l'objet des normes françaises NF.P-10.301, NF.P-13.401, NF.P-13.402 et NF.P-14.401. ARTICLE 62 : Vitrerie Les caractéristiques (type et épaisseur) des verres à vitres seront conformes aux normes françaises NF.P-78.301 et NF.P-78.401 et à la norme française NF.P-32.500 pour les vitres de sécurité. Le mastic pour vitrerie sera à base de blanc MEUDON mélangé de blanc de zinc et d'huile de lin et se présentera sous forme d'une pâte souple, lisse et sans grumeaux. ARTICLE 63: Peinture - Les peintures seront soumises à l'agrément de l'Administration par l'entrepreneur, qui devra présenter les références de fabrication. - Les peintures au minimum seront conformes à la norme française NF.P-31.004. La peinture à l'huile contiendra au moins 30% d'huile de lin. - L'essence utilisée sera de l'essence de térébenthine conforme à la norme française NF.T-33.001. - La peinture extérieure et intérieure des ouvrages sera la peinture vinylique ; le blanchissement des murs à la chaux n'est pas toléré. - La peinture à l'huile sur menuiserie en bois ou métallique pourra être remplacée par de la peinture glycérophalique. ARTICLE 64 : Produits d'étanchéité des ouvrages de stockage d'eau Les produits d'étanchéité des ouvrages de stockage d'eau (réservoirs, bâches de reprise, etc...), devront être soumis à l'agrément de l'Administration sans préjudice des prescriptions de l'article 5 des présentes spécifications. Les revêtements de ces ouvrages, pour autant qu'ils soient susceptibles d'entrer en contact avec l'eau, ne devront pas avoir d'effets préjudiciables à la qualité de l'eau. ARTICLE 65 : Carrelage - dallage - revêtement de sol

Les carreaux, pavés artificiels, dallages en terre cuite, pierres, produits céramiques, verres, matières plastiques etc… pour sols et revêtements, seront soumis à l’agrément de l’Administration : a) Exécution des travaux Les revêtements des sols seront exécutés avant les travaux éventuels de plâtrerie. Les fourreaux destinés au passage des canalisations ou les canalisations elles-mêmes devront être mises en place avant le commencement des travaux de revêtement.

b) Qualité des dalles en pierres calcaires et marbres Les dalles seront obtenues par sciage Les tolérances de dimensions seront les suivantes : - Longueur et largeur plus ou moins 1 mm - L’épaisseur plus ou moins 2 mm - Planéité inférieure au 1/500 de la plus grande dimension - Hors d’équerre 0,5 degré

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c) Qualité des carreaux de ciment L’Entrepreneur soumet à l’approbation de l’Administration les fiches techniques des carreaux proposés. Ces fiches techniques doivent comporter les spécifications de construction et la composition détaillée des carreaux. Les carreaux seront exécutés en 2 couches. La semelle sera dosée à 350 kg de ciment au moins par m3 de sable de 0,08/5 mm. La couche d’usure sera composée d’une partie de ciment extra blanc, super-blanc ou d’un mélange de ceux-ci dosé à 500 kg au moins pour 1 m3 de sable de rivière 0,08/2,5 mm. La couche d’usure sera de 7 mm au moins. Les carreaux de ciment auront 10 semaines de séchage, avant utilisation lorsqu’ils seront fabriqués « à l’humecte » et de 8 semaines lorsqu’ils seront fabriqués au « gâché » dans les locaux fermés à l’abri des courants d’air et des variations brutales de température et dans un milieu à hygrométrie élevée. La couleur des carreaux devra être uniforme dans toute la couche d’usure, les arêtes seront vives. Les carreaux n’auront ni faïençage, ni éclat. d) Qualité des carreaux de granito, pierre reconstituée de mosaïque, de brèche de marbre Ils seront exécutés en deux couches. La semelle sera dosée à 350 kg de ciment au moins par m3 de sable 0,08/5 mm. La couche d’usure sera composée d’un mortier de ciment extra blanc, super blanc ou d’un mélange de ceux-ci, dosé à 500 kg par m3 d’un mélange de filer calcaire ou siliceux et de granulés ou d’éclats. Les carreaux de granito auront des grains de 25 mm au plus. Les carreaux de pierres constitués auront des grains de 2 à 3 mm. Les carreaux de mosaïque ou de brèches comporteront des éclats ou des brèches de pierres dures. La couche d’usure sera au moins de 6mm. La durée de séchage des carreaux sera de 4 semaines au moins, identiques à ceux des carreaux de ciment.

e) Qualité des plinthes de terre cuite vernissées ou émaillées. Les plinthes seront droites ou a gorge, à bord droit, chanfreinées ou arrondies. Le support sera préalablement nettoyé et débarrassé de toute impureté, plâtre, gravois, etc… sa planéité sera telle qu’une règle de 2 m placée parallèlement au sol ne fasse pas apparaître de différence supérieure à 5 mm. Le mortier de pose sera identique à celui du sol et aura une épaisseur de 1 cm après pose. La pose s’effectuera de la même façon que le carrelage ou le dallage, et après l’exécution de celui-ci, aucun vide ne devra paraître entre le sol et la plinthe. Les joints devront correspondre dans la mesure du possible à ceux du sol. Les faces vues perpendiculairement au sol, seront parfaitement planes, leur bord supérieur parfaitement arasé et horizontal. Les angles saillants ou rentrants seront exécutés par une plinthe à deux chanfreins ou par éléments d’angles spéciaux rentrants ou saillants.

ARTICLE 66 : Métaux non ferreux Les métaux utilisés seront soumis à l’agrément de l’Administration par l’Entrepreneur qui devra présenter les références de fabrication. L’Entrepreneur sera responsable du choix de tous les produits utilisés. a) Cuivre et alliages cuivreux Le cuivre en tôles, feuilles, bandes, sera conforme à la norme française NF.A 53.601 ou équivalente. Le cuivre des tuyaux sera conforme à la norme française NF.A. 53.501 ou équivalente. La composition des alliages cuivreux sera laissée au choix du fabricant en fonction des épreuves auxquelles ils devront satisfaire. Les nuances choisies seront indiquées par le fabricant, conformément à la norme française NF.A.02001 ou équivalente et prises parmi les nuances normalisées prévues par la norme française NF.A 53.012 ou équivalente. b) Aluminium et alliages d’aluminium Les produits laminés d’usage courant en aluminium ou alliages d’aluminium seront conformes à la norme française NF.A53012 ou équivalente. c) Zinc Le zinc en feuilles et bandes sera conforme à la norme française NF.A55.601. ou équivalente. ARTICLE 67 : Matières plastiques Les matières plastiques utilisées devront être soumises à l’agrément de l’Administration. Les matières plastiques en contact avec les eaux de consommation devront avoir une composition telle que ces matières soient admises au contact des produits alimentaires, selon les règlements en vigueur. Les certificats adéquats sont à soumettre.

ARTICLE 68: Matériaux non courants Les matériaux non courants pourront être admis sous réserve des prescriptions suivantes : Lorsque l'Entrepreneur désirera utiliser des matériaux pour lesquels le présent cahier n'en donne pas de prescriptions spéciales, l'Entrepreneur devra solliciter l'autorisation préalable de l'Administration et soumettre ces matériaux à son agrément. A cet effet, il devra remettre à l'Administration avant tout emploi ou essai, un mémorandum des essais de toutes natures

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auxquels les matériaux en question ont été soumis dans les laboratoires officiels et selon les méthodes couramment utilisées pour les matériaux connus. L'Administration pourra toujours exiger, avant de se prononcer, la production des résultats des essais réglementaires qui lui paraîtraient nécessaires, ainsi que, le cas échéant, tous calculs justificatifs. Sur la vue de ces différents résultats d'essais et calculs justificatifs et par comparaison avec les résultats d'essais et coefficients de sécurité admis pour les matériaux connus, l'Administration acceptera ou refusera l'utilisation des matériaux nouveaux considérés, et en cas d'autorisation, fixera les limites de fatigue et les coefficients de sécurité à exiger des nouveaux matériaux pour les différentes natures d'efforts. CHAPITRE IX : CONSTRUCTION DES OUVRAGES ARTICLE 69 : Terrassement et fouilles Le terrain naturel sera décapé et débarrassé de toutes mauvaises terres et matières organiques. L’arrachage d’arbres intéresse seulement les arbres dans l’enceinte du piquetage. Ceux qui se trouvent autour des bâtiments seront conservés. Les terrassements comprennent : - Les fouilles en pleines masses, en puits, en rigoles et en tranchées pour l’établissement des fondations et l’exécution des longrines - Les fouilles pour les canalisations, regards etc…, - Les réglages, décapages, et nivellements à la demande, - Le nivellement général du terrain - Le transport des terres dans l’emprise du terrain sur les lieux à remblayer désignés par l’Administration ou leurs évacuations aux décharges publiques, - Les fouilles en excavation, puits ou rigoles, seront faites avec le plus grand soin, les parements bien dressés, les fonds de puits et tranchées de niveau, dressés et bien réglés, pilonnés suivant besoins L’Entrepreneur sera responsable de tout éboulement ou accident qui pourrait survenir ; les blindages, l’étaiement et épuisement nécessaires seront à sa charge.

69.1. Déblaiement a) Fouilles Sont considérées comme fouilles tous les déblais exécutés au droit des ouvrages. Les fonds de fouilles seront réceptionnés par l’Administration avant tout coulage de béton. Sauf autorisation de l’Administration, ils ne devront pas rester exposés à l’air et aux intempéries plus de vingt quatre (24) heures. Le béton de propreté devra être mis en place dès réception du fond de fouille. Les matériaux en provenance des fouilles seront transportés aux décharges publiques, sauf si l’Administration autorise leur réemploi : - En remblais de plate-forme (après mise en dépôt provisoire) - Pour le comblement des fouilles. L’emploi de l’explosif en dehors des agglomérations, sera autorisé pour l’exécution des fouilles en terrain rocheux compact, après accord écrit de l’Administration et des autorités compétentes. Cependant, afin de ne pas diminuer la résistance de la fondation pour les derniers cinquante centimètres avant la cote finale du fond de fouille, l’emploi de l’explosif sera interdit. Pendant toute la durée du travail il devra faire visiter, aussi souvent que nécessaire et notamment après le tir des mines, les talus de déblais et les terrains supérieurs, afin de faire tomber les parties de roches qui pourraient être ébranlées par les mines ou toute autre cause. Lorsque des maçonneries, une barre ou une pointe rocheuse localisée seront rencontrées dans les fouilles, elles devront être arasées à 0,20 m au moins au-dessous de la fouille et remplacées sur cette épaisseur par du sable, de manière à uniformiser la répartition des charges. Lorsque la forme de terrassement sera effectuée sur du terrain rocheux, on veillera à ce que le rocher affleure sous tout l'ouvrage de manière uniforme. Dans le cas contraire certaines dispositions particulières seraient prises en commun accord avec l’Administration. Lorsque la forme de terrassement sera effectuée sur un sol meuble, il sera procédé au compactage du fond de fouille, jusqu’à obtention de 90% de l’optimum PROCTOR NORMAL. Pour les fondations en radier général, le fond des fouilles sera soigneusement mis aux profils et aux cotes indiquées sur le plans. a1-Fouilles en rigole ou en tranchée Une fouille est dite « en rigole » lorsque ses dimensions sont liées par les relations suivantes : largeur inférieure ou égale à 3m, longueur supérieure à 3 m, hauteur inférieure ou égale à 3 m. Une fouille est dite « en tranchée » lorsque ses dimensions sont liées par les relations suivantes : largeur inférieure ou égale à 3m, longueur supérieure à 3m, hauteur supérieure à 3m. Les fonds de fouilles seront dressés horizontalement sauf dans le cas où un assainissement s’avérera nécessaire, une pente de 2 à 5% sera réalisée.

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Les parois de fouille devront être stables. Un léger fruit et si nécessaire un étaiement ou blindage seront éventuellement prévus. Au cas où la fouille serait exécutée dans un terrain sensible à l’action de l’air ou de l’eau, tels que schistes, marnes, argiles, etc… il sera exécuté un granitage ou une chape mortier dans les heures qui suivront l’ouverture de celle-ci. Au cas où la profondeur et les écarts d’implantation seraient supérieurs à ceux indiqués sur les plans d’exécution, l’Entrepreneur devra combler à ses frais les différences par une maçonnerie de fondation. Lorsque les fouilles sont exécutées mécaniquement, l’arasement aux cotes prévues, tant pour ce qui concerne les fonds que les parois, sera exécuté soit à la main, soit par tout autre moyen, évitant l’ameublement des terrains. a2-Fouilles en puits Une fouille est dite « en puits » lorsque ses dimensions sont liées par les relations suivantes : largeur et longueur inférieures ou égales à 3 m, et pour toute hauteur. Lorsque la fouille sera exécutée dans l’eau ou lorsqu’il y aura un risque d’arrivée d’eau ou de rencontre de terrain boulant, une protection par palplanches, blindages ou tubages sera utilisée et précédera dans la mesure du possible, l’avancement des travaux. Le fond des fouilles sera dressé horizontalement suivant un plan. Toutefois, en vue de permettre l’assainissement des fondations, il pourra être prévu une pente longitudinale de 2 à 5%. Dans tous les cas, un curage devra être avant toute mise en place des fondations. En l’absence d’une taille avec fruit autorisée par l’Administration ou son représentant, les parois des fouilles doivent être parfaitement verticales. a3-Fouilles en excavation Une fouille est dite « en excavation » lorsque ses dimensions sont liées par les relations suivantes : largeur et longueur supérieures à 3 m, pour toute hauteur. Tableau récapitulatif LARGEUR LONGUEUR HAUTEUR TYPE DE TERRASSEMENT ≤ 3 m > 3 m ≤ 3 m rigole (fondation) ≤ 3 m > 3 m > 3 m tranchée (fondation) ≤ 3 m ≤ 3 m quelconque puits > 3 m > 3 m quelconque excavation

a4-Réception des travaux Avant tout commencement des travaux de fondation, l’Entrepreneur devra faire réceptionner les travaux de fouille et notamment l’état des fonds et des parois de celle-ci par l’Administration ou son représentant. b) Epuisements L’Entrepreneur devra soumettre à l’agrément de l’Administration les marques, types caractéristiques, âge et nombre du matériel qu’il se propose d’utiliser et les dispositions qu’il compte prendre pour assurer l’épuisement complet des eaux dans les fouilles. Ces dispositions devront être telles que tous les ouvrages soient exécutés à sec. Dans tous les cas, l’épuisement doit être fait en assurant la stabilité de la fouille. Pendant l’exécution des déblais, l’Entrepreneur est tenu de conduire les travaux de manière à éviter que la forme, ou les matériaux de déblai à utiliser en remblai, ne soient détrempés ou dégradés par les eaux de pluie. Il doit, à cet effet, maintenir en permanence une pente suffisante à la surface des déblais et exécuter en temps utile les saignées, rigoles, fossés et ouvrages provisoires nécessaires à l’évacuation des eaux hors des tranchées. L’Entrepreneur doit en particulier prévoir les fossés d’évacuation des eaux qui peuvent être nécessaires pour réaliser un assainissement convenable et assurer la protection des ouvrages pour toute la durée des travaux. Les frais de réalisation de ces fossés et de leur entretien, de façon à maintenir leur efficacité pendant la durée du contrat, sont compris dans les prix du bordereau et aucun paiement séparé ne sera effectué pour ces travaux. L’Entrepreneur doit fournir et mettre en œuvre les moyens nécessaires à l’assèchement, l’évacuation ou la dérivation des eaux. Pendant la durée des terrassements généraux, l’Entrepreneur prendra à sa charge l’évacuation de toutes les eaux (souterraines et de surface). 69.2. Remblaiements a) Préparation de l’emprise Le sol de l’emprise sera débarrassé de tout ce qui pourrait nuire à la liaison du terrain en place avec les remblai (racines, souches d’arbres, haies, débris de toute nature). La terre végétale devra être ainsi débarrassée sur une épaisseur au moins égale à 0,10 m. b) Réglage Le réglage des terres gravillons, cailloux, scories s’effectuera par couche d’une épaisseur maximum de 0,20 m.

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La surface de plate-forme obtenue sera plane et exempte de dépression. c) Pilonnage Le pilonnage de terre, cailloux, scories, graviers s’effectuera quelque soit le moyen employé par couches d’une épaisseur maximum de 0,20m. Il doit être exécuté régulièrement et de telle sorte qu’aucun affaissement ou tassement ne puisse se produire ultérieurement. L’aire, la forme ou la plate-forme définitive devront être parfaitement dressées et nivelées. Le compactage de ces remblais doit être conduit de manière à ne provoquer aucun dommage, ni aucune dégradation aux ouvrages existants. Le damage s’effectuera à la dame lourde de 10 à 20 kg ou au rouleau léger ou par tout moyen de compactage donnant des résultats équivalents. d) Remblayage Le sol de l’emprise à remblayer sera décapé de la terre végétale et débarrassé de tous les débris et racines. Les remblais seront exécutés par couches successives de 0,20 m d’épaisseur maximum, après tassement, sauf si les normes des engins mécaniques employés et la nature du sol permettent de compacter des couches d’une plus grande épaisseur. Les remblais employés seront constitués de sols homogènes et les déblais de carrière seront autorisés sous réserve que les vides soient remplis par un remblai de bonne nature. e) Matériaux utilisés pour les remblaiements au contact des ouvrages Aucun remblai ne devra être exécuté sans l’accord de l’Administration. Les matériaux pour remblais doivent être exempts de : mottes, gazon, souches, débris de végétaux, plâtres, gravois (débris provenant des démolitions), ferrailles, mortiers, matières organiques, vases, terres fluentes, tourbes, argiles, marnes et schistes. Les matériaux pour remblaiement des fouilles seront expurgés des pierres dont la plus grande dimension excéderait quinze (15) centimètres. Les terres extraites des fouilles ne sont autorisées que si elles sont exemptes des matières citées ci-dessus. L’épaisseur maximale de chaque couche élémentaire de remblai ne devra pas excéder, après tassement, vingt (20) centimètres. La densité sèche des remblais en place devra atteindre quatre vingt dix pour cent (90%) de la densité sèche à l’Optimum Proctor. f) Eaux de ruissellement extérieures Les eaux de ruissellement doivent être déviées à une distance convenable des fouilles. g) Evacuation des eaux provenant des fouilles L’évacuation des eaux se fera par pompage et par l’intermédiaire de puisard de rassemblement. L’emplacement de ces puisards devra être déterminé de telle sorte que les mouvements d’eau ne soient pas préjudiciables à la stabilité des ouvrages prévus à l’emplacement des fouilles. L’abaissement du niveau de l’eau dans ces puisards sera strictement limité à ce qui est nécessaire pour assurer l’exécution des travaux. L’eau évacuée devra être rejetée à une distance convenable de l’emplacement des fouilles. h) Transport des déblais et remblais Les moyens de transport des déblais et remblais seront choisis de telle sorte que leur circulation sur les chantiers et en particulier au voisinage des fouilles, ne provoque aucun dommage à ces dernières, ainsi qu’aux ouvrages en cours et aux constructions existantes s’il y a lieu. Pour les déblais destinés à être réutilisés sur place en fin ou en cours des travaux, leur dépôt devra être fait de sorte qu’il n’engendre aucune perturbation sur la marche des travaux et en tous les cas en dehors de l’emprise de ceux-ci. Pour les déblais excédentaires, ceux-ci devront être obligatoirement enlevés du chantier et évacués sur les décharges indiquées par l’Administration ou à défaut celles autorisées par les autorités locales compétentes. L’Entrepreneur fera le nécessaire pour obtenir auprès de qui de droit, les renseignements nécessaires sur l’emplacement de ces décharges.

ARTICLE 70 : Obstacles divers rencontrés au cours des travaux Il est rappelé à l’Entrepreneur que divers obstacles peuvent être rencontrés par lui sur les emprises des ouvrages qui seraient de nature à gêner ou retarder la bonne marche des travaux. Ces obstacles doivent être signalés par l’Entrepreneur. Ils doivent faire l’objet, après accord de l’Administration, de démolition pour les éventuels ouvrages ou constructions existantes et de comblement pour les éventuels fossés ou excavations divers non signalés dans le projet. ARTICLE 71 : Fabrication des bétons Le béton sera fabriqué mécaniquement par mélange simultané de tous ses constituants. Les méthodes et matériels employés seront soumis à l’approbation de l’Administration.

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La proportion d’eau introduite dans le mélange sera mesurée, soit à l’aide des dispositifs spéciaux que comportent les bétonnières ou les malaxeurs, soit à l’aide de récipients de capacités définies. Tout apport d’eau après malaxage sera interdit. La fabrication manuelle du béton ne sera autorisée que pour de petites quantités et après approbation de l’Administration. Sauf prescription contraire, les appareils de fabrication mécanique devront permettre de doser respectivement les granulats, le liant et l’eau à cinq pour cent (5%) près. Les doseurs volumétriques seront interdits pour les éléments solides dont la proportion est fixée en poids. Les proportions devront être modifiables en cours d’exécution, par réglage des appareils. L’eau de gâchage devra être propre, exempte d’argile, de vase et débris végétaux, et conforme aux prescriptions de l’article 58 du présent cahier. a) Dosage Le dosage est le poids de liant qu’il faut mélanger à l’eau et aux granulats (sables et gravier) dont la quantité est à déterminer selon la composition granulométrique nécessaire pour préparer 1m3 de béton mis en œuvre. Les dosages à adopter en fonction des utilisations sont indiqués dans le tableau ci-après. b) Compositions granulométriques Les compositions granulométriques des bétons seront déterminées expérimentalement par l’Entrepreneur et soumises à l’agrément de l’Administration. Les compositions définitives de chaque béton sont en fonction des caractéristiques des agrégats utilisés. Le béton B5/350 peut comporter à la demande de l’Administration un hydrofuge en poudre ou similaire. Type Béton utilisation Dosage (en kg)

Ciment CPA45 Agrégats Quantité d’agrégats par m3 de béton

en l en kg Nombre de Brouettes de 60 l

B1 Béton de propreté 150 Sable 0/4 Gravier 4/15

420 800

630 1100

7 13+1/3

B2 Béton poreux 300 Gravier 15/25 1000 1200 16+2/3 B3 Gros béton de

fondation 250 Sable 0/4

Gravier 25/40 420 800

630 1100

7 13+1/3

B4/400 Coupole de réservoir et ceinture

400 Sable 0/4 Gravier 4/15

*

*

*

B4/350 Paroi mince autre Que la coupole

350 Sable 0/4 Gravier 4/15

*

*

*

B5/400 Radier et jupe de réservoir

400 Sable 0/4 Gravier 4/25

*

*

*

B5/350 Plancher et ossature 350 Sable 0/4 Gravier 4/25

*

*

*

B6 Béton banché faiblement armé

300 Sable 0/4 Gravier 4/25

420 800

630 1100

7 13+1/3

*Quantité déterminée expérimentalement par l’Entrepreneur et soumise à l’agrément de l’Administration.

ARTICLE 72 : Mise en œuvre du béton 72.1. Coffrages et échafaudages a) Déformation Les coffrages et échafaudages devront pouvoir résister, sans tassements ni déformations nuisibles, aux surcharges et efforts de toute nature qu'ils sont exposés à subir pendant l'exécution des travaux et notamment aux efforts engendrés pour le serrage du béton. En particulier, la résistance du sol devra être vérifiée avant l'établissement des échafaudages. Les coffrages et leurs supports devront être contreventés pour éviter tout flambement et déversement. b) Etanchéité Les éléments constituant les parois des coffrages, devront être jointifs, il ne devra se produire aucun délaitage de ciment à la mise en œuvre par vibration du béton. c) Aspect Les coffrages pour parements fins et, si nécessaires, les autres coffrages, seront badigeonnés avant coulage du béton, pour éviter le collage du coffrage au béton, à l'aide d'un produit agréé par l'Administration et ne laissant pas de taches, irisations ou traces colorées sur le parement décoffré. Ce produit devra être compatible avec la peinture éventuelle future.

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Lorsque les coffrages comporteront un dispositif pour leur propre fixation à l'intérieur du béton, ce dispositif sera conçu de telle sorte qu'après décoffrage aucun élément de fixation n'apparaisse en surface. Les échafaudages doivent être à accès facile à toute les parties de l'ouvrage avec des échelles à garde-corps. d) Trous Les trous à aménager pour scellements ou autres fins, seront réservés par des coffrages, gaines ou taquets appropriés, agencés de manière à ce que les scellements puissent être exécutés sans que le béton soit endommagé, ni qu'il subsiste de trace de la fixation des coffrages. e) Nettoyage Immédiatement avant la mise en place du béton, l'intérieur des coffrages sera nettoyé avec soin, de façon à éliminer les poussières et débris de toute nature. Lorsqu'il s'agit de coffrages en bois, ceux-ci seront en outre arrosés avant coulage du béton, pour éviter la dessiccation trop rapide de ce dernier en parement et pour resserrer les joints pendant les périodes sèches et chaudes, afin d'éviter la perte de laitance. f) Décoffrage Le décoffrage du béton sera effectué avec précaution, sans choc et par efforts purement statiques en présence du représentant de l'Administration. Les divers éléments seront décoffrés dans un ordre tel qu'il n'en résulte aucune sollicitation dangereuse pour l'ouvrage. Les délais de coffrage tiendront compte du liant employé, des ralentissements de durcissement du béton dus aux abaissements de température, de l'exposition au vent et éventuellement des adjuvants employés. Dans tous les cas, le décoffrage et le délai de maintien du coffrage en place doivent faire l’objet de l’accord préalable de l’Administration g) Incident Dans le cas où au décoffrage, par suite de décollements accidentels limités au mauvais bétonnage, les aciers se trouveraient à nu ou à une distance de la face vue inférieure à celle indiquée au paragraphe 73-3 de l'article 73 des présentes spécifications, il y a lieu de les signaler au représentant de l'Administration qui ordonne les instructions précises à cet effet, le plus souvent un ragréage soigné. h) Coffrages glissants Dans le cas de coffrage glissants, le chantier devra suivre un emploi du temps parfaitement défini à l'avance et tout spécialement en ce qui concerne la mise en place des armatures et des coffrages pour les trous et scellements à réserver dans les parois. 72.2.Transport du béton Le béton devra être transporté dans des conditions qui ne donnent lieu ni à la dégradation des éléments, ni à un commencement de prise avant mise en œuvre. Toutes précautions devront être prises pour éviter, en cours de transport, une évaporation excessive ainsi que l'intrusion de matières étrangères. 72.3. Mise en œuvre du béton a) Dispositions générales : L'Entrepreneur est tenu de soumettre à l'agrément de l'Administration, avant tout commencement d'exécution, le programme de bétonnage, notamment en ce qui concerne les parties d'ouvrages à construire sans interruption. Le programme définira, pour tous les bétons, les phases de l'exécution, la qualité de béton à mettre en œuvre par unité de temps, la configuration, l'épaisseur et le volume des différentes couches de béton à mettre en place, les coffrages d'arrêt et les surfaces de reprise, les processus de construction des coffrages et de mise en place des couches successives, les délais de juxtaposition ou de superposition de ces couches et toutes précautions utiles. Le béton sera mis en œuvre aussitôt que possible, après la fabrication. Le béton qui ne serait pas en place dans le délai de trente (30) minutes après l'introduction de l'eau dans la bétonnière, qui serait desséché ou aurait commencé à faire prise, sera rejeté. L'Administration sera informée en temps utile des dates probables de bétonnage, afin de lui permettre de contrôler la mise en place des armatures et du béton. Les dispositifs et procédés de mise en place de béton seront soumis par l'Entrepreneur à l'agrément de l'Administration. Ils devront être conçus pour éviter la ségrégation et assurer le remplissage régulier des coffrages. En aucun cas la consistance du béton ne doit être modifiée pour faciliter sa mise en place. L’Administration peut exiger en fonction de l’importance des travaux et des qualités des bétons à mettre en œuvre, l’utilisation des centrales à béton pour la fabrication du béton et des pompes pour le coulage. Dans tous les cas le béton ne devra pas tomber librement d’une hauteur supérieure à 1,50 m.

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b) Déversement : Le déversement devra consister à faire progresser une même masse de béton en l'alimentant régulièrement et non à déverser plusieurs tas qui se rejoindraient, afin d'éliminer les risques de formation de bulles de billage et de ségrégation. Dans le cas de béton immergé, celui-ci ne devra jamais tomber en chute libre, même d'une faible hauteur. c) Reprise de bétonnage : A chaque nouveau bétonnage (démarrage ou reprise), le béton utilisé devra être enrichi en liant et éléments fins. L'organisation du chantier devra prévoir un programme de bétonnage, pour que les reprises soient limitées au strict minimum dans les zones présentant des moments fléchissants importants (zone d'encastrement à la base des parois par exemple). L'Administration pourra imposer la coulée en continu pour certaines portions d'ouvrages ou pour certaines techniques. Toutes précautions nécessaires seront prises pour limiter la rupture de continuité au droit des arrêts de bétonnage et en particulier, la protection du béton prés de la surface de reprise. Si des reprises accidentelles, non prévues sur les dessins ou au programme de bétonnage, s'avèrent nécessaires, elles ne pourront être faites, sur proposition de l'entrepreneur, qu'après approbation de la configuration de leur surface de raccord par l'Administration. Elles comprendront, s'il y a lieu, les démolitions donnant à ladite surface une configuration convenable quant à la résistance mécanique et à l'aspect, les reprises devront autant que possible se faire suivant des surfaces comprimées. Si du béton frais doit être mis en contact avec du béton ayant fait prise, la surface de l'ancien béton devra être repiquée et nettoyée à vif pour faire saillir des graviers. Cette surface de reprise devra être longuement mouillée, sans toutefois retenir de poches d'eau. L'emploi de barbotine de ciment sur la surface de reprise sera interdit. Toutefois, l’Entrepreneur doit soumettre à l’approbation de l’Administration un procédé technique détaillé pour assurer les meilleures conditions d’adhérence et de continuité dans le cas de reprise de bétonnage. d) Serrage du béton : Le piquage ou pilonnage du béton ne sera admis, que pour des ouvrages de faible importance ou bien lorsque la consistance du béton contre-indiquera la vibration. La vibration externe sur les coffrages ne sera appliquée, que lorsqu'il sera impossible d'utiliser la vibration interne, en raison des dimensions réduites de l'élément à traiter. La nature du coffrage, le type et la répartition des vibrateurs seront soumis à l'acceptation de l'Administration. Lorsque la mise en œuvre du béton sera assurée par vibration interne, la composition de ce béton devra, sauf exception justifiée, être telle que le béton frais déjà mis en œuvre et vibré, soit susceptible d'être vibré de nouveau après un délai convenable. Les vibrateurs internes devront présenter des dimensions telles qu'ils puissent pénétrer sans difficultés dans les parties des coffrages où cela a été prévu, de façon que compte tenu de leur rayon d'action, ils puissent agir sur la totalité du béton. Le contact des vibrateurs avec les coffrages devra être évité. L'épaisseur des couches à vibrer devra être comprise entre les limites fixées ou agréées par l'Administration et ne pas dépasser quarante cinq centimètres (0,45 m). En cas de mise en œuvre du béton par vibration interne, la superposition d'une couche de béton frais à une couche déjà mise en place, ne sera pas considérée comme une reprise, si la couche déjà mise en place peut être vibrée à nouveau. Dans ce cas, il conviendra, en vibrant la nouvelle couche, de faire pénétrer les vibrateurs dans la couche inférieure. Si la couche, déjà mise en place, n'est pas susceptible d'être vibrée à nouveau, la superposition d'une couche de béton frais à la première sera traitée comme une reprise de béton durci. e) Conservation et cure du béton : Quand une haute qualité du béton sera recherchée ou quand il s'agit d'éléments de faible épaisseur non protégés, le béton sera soumis à une cure ayant pour but de la maintenir dans l'état d'humidité favorable à son durcissement. Cette cure sera pratiquée, en particulier, sur les cuves des réservoirs d'eau par humidification, enduit temporaire imperméable ou par la combinaison des deux procédés ou encore par d'autres procédés équivalents et acceptés par l'Administration. L'arrosage intermittent des surfaces directement exposées au soleil sera interdit. f) Pilonnage du béton de cailloux Le béton de cailloux ou gros béton sera mis en place par couches successives de 0,20 m d’épaisseur maximum, avec damage, soit à la main, soit par engin mécanique. La laitance remontera légèrement sans toutefois que le mortier reflue en surface. Après serrage, les diverses couches doivent former une seule masse compacte et parfaitement homogène. Le béton de propreté sera exécuté sous tous les ouvrages de fondation comportant des armatures au voisinage de sa sous-face. Le niveau d’arasement du béton de propreté sera celui prévu au projet pour la base des semelles ou longrines de fondation.

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L’épaisseur de la couche de béton de propreté sera de 5 à 10 cm et sera horizontalement à la côte définitive sans être lissée, sa surface devant présenter une bonne adhérence. ARTICLE 73 : Ferraillage

73.1. Façonnage Les armatures seront façonnées et coupées conformément aux dessins. Le cintrage se fera mécaniquement et jamais à chaud, pour obtenir les rayons de courbure prévus dont les valeurs seront précisées par les dessins. Pour les aciers écrouis et les ronds crénelés, le cintrage des barres sera toujours effectué à vitesse limitée avec emploi d'un mandrin de diamètre approprié, dont le minimum est fixé par les fiches d'homologation de l'acier employé. Tout pliage suivi d’un dépliage sera interdit.

73.2. Mise en place et fixation Au moment de leur mise en place, les armatures devront être propres, sans rouille non adhérente, ni traces de terre, de peinture, de graisse ou de toute matière nuisible. Elles devront être placées conformément aux indications des dessins d'exécution. Elles seront arrimées, rendues solidaires et maintenues de manière à ne subir aucun déplacement pendant le bétonnage. Le calage des armatures par rapport aux coffrages sera fait obligatoirement par des cales en mortier confectionnées au préalable.

73.3. Distances minimales des armatures aux parois de coffrage Les distances minimales des armatures aux parois de coffrage sont fixées ci-après pour les ouvrages définitifs courants de qualité normale bétonnés en place et s'entendent déduction éventuellement faite de l'épaisseur qui pourrait être détruite par tout traitement de la surface entraînant enlèvement de matière (bouchardage, lavage, ou brossage précoce en vue de rendre les gravillons apparents en parement, etc...). La distance libre entre toute génératrice extérieure d'une armature quelconque et la paroi de coffrage la plus voisine, doit être au moins de : - 3 cm, pour les parements directement exposés aux intempéries, aux condensations ou, destinés aux ouvrages, au contact de l'eau - 2,5 cm, par ailleurs. 73.4. Jonction des armatures Les longueurs de scellement indiquées sur les plans devront être strictement respectées. La jonction par soudure de deux éléments d'armatures, se faisant suite ou se croisant, ne sera autorisée que si les caractères mécaniques de l'acier utilisé ne sont pas diminués par la soudure.(L’autorisation se fait par écrit par l’Administration). La longueur des recouvrements des barres d’acier doit être égale au moins à :

- 40 φ pour un recouvrement avec crochet mesuré hors crochets - 50 φ pour un recouvrement droit (φ diamètre du plus gros de deux diamètres)

73.5. Réception de la mise en place des armatures La vérification de la mise en place des armatures portant sur leur conformité aux dessins d'exécution, leur propreté et la correction de leur arrimage, est effectuée par l'Administration avant tout bétonnage. Ce dernier n'est autorisé qu'après la dite vérification. 73.6. Tolérance de la mise en place des armatures Elle est de 1 cm par rapport aux positions indiquées sur les dessins d’exécution. Si plusieurs tolérances peuvent s’appliquer, la plus sévère est retenue.

73.7. Approvisionnement et stockage Les aciers à haute adhérence pour béton armé seront approvisionnés en longueur de 12 mètres. Le stockage des armatures se fera sous abri, en atmosphère aéré, les armatures ne devront en aucun cas se trouver en contact avec le sol.

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ARTICLE 74 : Coffrage - échafaudages

74.1. Echafaudages Les pièces verticales des échafaudages seront fortement contreventées dans les deux directions principales. Les pièces horizontales, successives seront arrimées l’une à l’autre d’une manière continue jusqu’à leur deux extrémités où elles seront butées. Aucune pièce ne sera simplement posée sans dispositif de fixation. Aux points où des actions concentrées s’exerceront sur des pièces non pleines, des calages assureront l’étalement de ces actions et empêcheront le déversement. L’Entrepreneur remédiera à tout défaut accidentel de centrage, et l’emploi de pièces faussées ou présentant un jeu anormal, est interdit. Les ouvrages en bois éventuellement utilisés devront satisfaire aux normes NF P21.202 et NF B52.001 ou équivalentes, toutefois : - Les contraintes admissibles de compression axiale, de flexion et de traction parallèle aux fibres seront celles résultant de l’article 9 de la norme NF B52.001 ou équivalente. - Les contraintes admissibles de cisaillement longitudinal, sur section nette au niveau de la fibre moyenne des pièces et de compression transversale seront celles résultant de l’article 9 de la norme susvisée, sans aucun coefficient de réduction. L’Entrepreneur pourra dans tous les cas justifier des assemblages par un essai de chargement, accompagnés de mesures de déformation. L’Entrepreneur sera tenu d’apporter à ces ouvrages, et à ses frais, les modifications qui seraient prescrites en cours de travaux par l’Administration ou son représentant dans l’intérêt de la sécurité. 74.2. Déformation, flèches, décoffrage Les échafaudages ne devront pas subir de déformation préjudiciable au béton déjà mis en œuvre ou à l’aspect de l’ouvrage, et dans tous les cas, les pièces devront avoir après décoffrage, les cotes prévues au projet. Pour mesurer les tassements des échafaudages, des repères seront mis en place par l’Entrepreneur aux points indiqués par l’Administration. Ces repères devront permettre d’opérer un nivellement précis qui sera effectué par l’Entrepreneur, à ses frais, sous le contrôle de l’Administration. Le décoffrage des ouvrages devra impérativement être exécuté à la date proposée par l’Entrepreneur et acceptée par l’Administration, au vu des résultats des essais d’information relatifs au dernier béton de structure exécuté.

74.3. Parois de moules - coffrage Sous réserve des indications et précisions portées sur les dessins contractuels, il sera fait application des prescriptions suivantes : - les parties enterrées des ouvrages, seront réalisées au moyen de coffrages ordinaires, - les parties vues des ouvrages, seront réalisées au moyen de coffrages soignés.

74.4. Décintrement et décoffrage Le décintrement et le décoffrage des parties d’ouvrage bétonnées se feront selon un programme établi par l’Entrepreneur et soumis à l’agrément de l’Administration, programme qui précisera les résistances minimales requises pour procéder à ces opérations sans risque de fissuration ou autres dommages. En cas de décintrement et décoffrage rapide, l’Entrepreneur présentera les résultats d’essais sur éprouvettes d’information conservées dans les conditions climatiques de l’ouvrage à décintrer. Toutes les sujétions relatives à ces opérations sont à la charge de l’Entrepreneur. Ils devront être de teinte uniforme, aucun nid d’abeille ne devra être apparent. Ces parements ne devront présenter aucun des défauts suivants : - Arêtes mal dressées ou épaufrées, empreintes de panneaux de coffrage, traces de laitance dues à des déformations de coffrage, fissures, bulles d’air apparentes, reprises visibles de bétonnage. - Il est notamment interdit de laisser en attente des trous non prévus sur les dessins d’exécution ou de refouiller un panneau de béton exécuté.

b) Parements non coffrés - la finition de ces parements sera assurée par le lissage au madrier, aucun nid de cailloux ne sera admis, ni aucune irrégularité d’aspect et de surfaçage, - il sera interdit de marcher sur ces parements pendant le premier jour qui suit la fin de la mise en œuvre du béton des constituants ; à cet effet, l’Entrepreneur devra définir à l’avance le mode d’application de la cure et comment s’effectuera la circulation nécessaire du chantier.

ARTICLE 75 : Tolérances d’exécution Le non-respect des tolérances définies ci-dessous entraîne le refus des éléments concernés qui seront démolis et reconstruit par et aux frais de l’Entrepreneur.

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75.1. Géométrie générale des structures La tolérance sur l’implantation des axes sont de 0,5 cm plus au moins par rapport au positions théoriques de ces axes. Les tolérances pour l’implantation des niveaux sont de 1 cm en plus ou en moins par rapport aux positions théoriques. Les hors-plombs sur la verticale de 0,002 H avec un maximum de 1 cm sont tolérés. 75.2. Dimensions des éléments de structures Les tolérances sur les épaisseurs des dalles, poutres, poteaux, parois ainsi que celles sur le niveau de bétonnage sont de 1 cm en plus et de 0,5 cm en moins. Les tolérances sur les seuils déversants en béton, sont de 0,5 cm de plus. 75.3. Planéité Les tolérances de planéité mesurées au moyen d’une règle droite et rigide de 2 m de longueur sont de 0,5 cm maximum. Les tolérances des formes des ouvrages mesurées à l’aide de gabarits rigides de 2m de long, sont de 1 cm maximum.

ARTICLE 76 : Composition et fabrication des mortiers

76.1. Matériaux utilisés

a) Sables Les sables utilisés pour la confection des mortiers seront de préférence des sables silico-calcaires non poreux ou des sables siliceux. Il seront de granulométrie continue 0/2 mm. Les sables de mer ou de dunes seront rejetés. b) Liants hydrauliques Les liants utilisés seront des classes suivantes :

- Ciment CPA 45 - Chaux hydraulique XEH 30, XEH 60

Le stockage doit se faire à sec

c) Eaux Les eaux utilisées pour la confection des mortiers seront des eaux propres non agressives et exemptes de toutes les matières organiques en suspension ou dissoutes (au plus 2 g/l), la quantité de sel dissoute ne doit pas dépasser 4 g/l. Le gâchage s’effectuera au fur et à mesure de l’avancement des travaux, en fonction des besoins, avec la quantité d’eau nécessaire mais sans excès, de façon à éviter le faillançage. Un mortier ayant commencé sa prise ne sera en aucun cas repris et utilisé. d) Produits adjuvants des mortiers Pour certains mortiers, l’Entrepreneur devra utiliser des adjuvants suivant les prescriptions imposées par le fabricant. Ces produits doivent toujours être soumis à l‘approbation de l’Administration.

76.2. Différents types de mortiers Les mortiers auront la composition suivante selon la nature de l’ouvrage et par mètre cube de sable sec. DESIGNATION UTILISATION COMPOSITION M1 mortier de pose 350 kg de ciment CPA 45

1 m3 de sable 0/2 mm M2 mortier pour enduit intérieur et extérieur 200 kg de ciment CPA 45

150 kg de chaux hydraulique 1 m3 de sable 0/2

M3 mortier pour couche d’accrochage 500 kg de ciment CPA 45 1 m3 de sable 0/2

76.3. Fabrication Le mortier sera fabriqué mécaniquement, ou exceptionnellement manuellement, avec l’autorisation de l’Administration et pour de très petites quantités. Les appareils de fabrication mécanique devront permettre d’obtenir la composition appropriée du mortier ( y compris la proportion d’eau), et de la faire varier à volonté. Leur type et leur mode d’emploi, particulièrement la durée du malaxage, seront agréés par l’Administration. Lorsque le mortier sera fabriqué manuellement, le sable sera mesuré dans des brouettes dont la capacité présentera un rapport simple avec le nombre de sacs de liant à employer. Le mélange sera opéré à sec sur une aire plane en planches, en tôle ou en béton, jusqu’à parfaite homogénéité. On ajoutera alors progressivement, la quantité d’eau strictement nécessaire. La trituration continuera ensuite jusqu’à ce que le mortier soit parfaitement homogène et bien liant. Dans tous les cas, le mortier devra être gâché assez ferme pour que, pétri à la main, il forme une boule légèrement humide,

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mais ne coulant pas entre les doigts. Pour certains emplois, tels que mortiers pour reprise, mortier à projeter, mortier à mater, l’Administration pourra accepter une autre consistance. Le mortier devra être employé aussitôt après sa confection. Tout mortier qui serait desséché ou aurait commencé à faire prise, devra être rejeté et ne devra jamais être mélangé avec du mortier frais. Le rabattage sera interdit.

ARTICLE 77 : Enduits

77.1. Différents types d’enduits

ENDUIT UTILISATION COMPOSITION EPAISSEUR E1 : Enduit étanche Parois et radier en

contact avec l’eau Suivant procédé et mode d’emploi du fournisseur des produits d’étanchéité (1)

Suivant procédé et mode d’emploi du fournisseur des produits d’étanchéité

E2 : Enduit intérieur Parois qui ne sont pas au contact avec l’eau

1ère couche : M3 2ème couche : M2

2 à 3 mm 15 mm

E3 : Enduit extérieur Surfaces extérieures 1ère couche : M3 2ème couche M2 3ème couche de finition M2

5 mm 15 mm 5 mm

E4 : Enduit de ciment Pour dallage 3 couches M3 1 cm chacune E5 : Enduit type Flintkote ou similaire

Surfaces en contact avec la terre

2 couches croisées

(1) : à titre indicatif, en cas d’utilisation du produits Sika, les compositions seront les suivantes :

a) Sur parois verticales 1 Jeté clair 2 mm d’épaisseur dosé en ciment à 700 kg/m3 couvrant toute la surface 2 sacs et 3 brouettes 2 En gorge : chanfrein de 5 à 6 cm de côté dosé en ciment à 600 kg/m3 de sable 3 sacs et 5 brouettes 3 Première couche : 8 à 10 mm d’épaisseur dosée en ciment à 600 kg/m3 jeté vigoureusement

à la truelle sans retouche 3 sacs et 5 brouettes

4 Deuxième couche (chemise d’étanchéité) dès le début de prise de la 1ère couche et avant durcissement complet 5 à 8 mm d’épaisseur dosée en ciment à 700 kg/m3 fortement serrée et lissée à la truelle

2 sacs et 3 brouettes

5 Après le début de prise identique à la 2ère couche, appliquer un léger mouchetis dosé en ciment à 700 kg/m3 pour assurer l’adhérence de la dernière couche.

2 sacs et 3 brouettes

6 Troisième couche : 8 à 10 mm d’épaisseur dosée en ciment à 500 kg/m3 soigneusement surfacée à la taloche.

1 sac et 2 brouettes

b) Sur sols ou chapes : 1 Barbotine en ciment dosée à 100 kg/m3 appliquée à la brosse 1 sac et 1 brouette 2 Première couche 20 à 25 mm d’épaisseur dosée en ciment à 700 kg/m3 plastique,

mouchetée au balai 2 sacs et 3 brouettes

3 Deuxième couche 10 à 15 mm d’épaisseur, dosée en ciment à 600 kg/m3 à consistance plus sèche que la précédente, surfacée à la taloche

3 sacs et 5 brouettes

L’Entrepreneur sera tenu de suivre strictement les directives du fabricant des produits SIKA, tant pour la préparation des surfaces à enduire que pour les scellements, passages de conduites et épaisseur minimale d’enduits en moyenne au moins trois centimètre (0,03 m).

77.2. Techniques d’exécution Les principes de préparation des supports, de dosage des hydrofuges, de reprise d’enduits, de particularités pour parois humides et ruisselantes et l’humidification des parois sèches sont les mêmes que pour l’exécution manuelle, suivant le type d’agrégats, adjonction possible d’adjuvant.

a) Préparation des surfaces La surface des supports doit être propre, exempte d’impureté (telle que poussière ; peintures, plâtres, salpêtres, suies, huiles, etc…), rugueuse, de telle sorte qu’elle permette un accrochage et une adhérence parfaite d’enduit. Le support sera au préalable humidifié à refus, en plusieurs fois et à un quart d’heure d’intervalle, la face à enduire devra être humidifiés en profondeur et ressayée en surface. Dans le cas où le support présenterait des inégalités importantes ne permettant pas la mise en œuvre directe de l’enduit, il sera exécuté un ouvrage de redressement en maçonnerie. - Support en maçonnerie neuve en brique ou en moellons : les balèvres des briques ou des moellons devront avoir des saillies inférieures à celles de l’épaisseur de l’enduit à appliquer. Dans le cas contraire elles seront arasées.

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- Support en maçonnerie neuve en béton : dans la mesure du possible les coffrage de maçonnerie de béton devant recevoir un enduit seront exécutés de telle sorte que la face décoffrée ne soit pas parfaitement lisse mais présentant des aspérités.

De toute manière, le béton sera piqué, passé à la brosse métallique, et débarrassé des poussières, éclats, huile de décoffrage et lavé à grande eau.

- Support de natures différentes juxtaposées : dans le cas où un ouvrage de nature différente interromprait le support, l’enduit sera armé par un grillage ou un treillis qui débordera de 15 cm au moins de chaque côté de l’ouvrage et sera fixé par clouage, tamponnage ou gobetage. Cet enduit sera exécuté au droit des poteaux, poutres, et autres éléments en béton interrompant le support (généralement en brique) et en contact direct avec l’extérieur.

b) Qualité des enduits finis Les enduits présenteront des surfaces régulières, soignées, planes, sans flèches ou bosses, exemptes de soufflures, gerçures, claques fissures. Les arrêtes et les joints seront nets, rectilignes exempts d’écornures, fissures. Leur planéité sera telle qu’une règle de 2 m promenée en tout sens ne fasse pas apparaître de différence supérieure à 5 mm. La tolérance de verticalité sera de 1 cm par hauteur de 3 m.

ARTICLE 78 : Mise en œuvre de la maçonnerie Les pierres, moellons, briques, etc..., seront convenablement humidifiés avant l'emploi de manière à ce que l'eau du mortier ne soit pas absorbée par capillarité. Le travail sera conduit de façon à obtenir une maçonnerie à éléments bien liés. L'exécution de la maçonnerie de remplissage sera assurée au fur et à mesure de celle des parements. Tout élément (pierres, moellons, briques, agglomérés, etc...), fendu ou fêlé pendant la pose sera remplacé par mortier neuf. Les lits d'assise des éléments devront correspondre à leur lit de carrière (ou à leur face de compression pour les produits manufacturés), les assises ou faces étant elles-mêmes normales à la direction des contraintes de compression. Le mortier ne devra jamais être versé en masse sur les maçonneries, mais déposé dans des auges ou sur des aires propres, et utilisé au fur et à mesure. Il sera interdit de ramollir le mortier en y ajoutant de l'eau. Par temps sec, les maçonneries seront arrosées légèrement mais fréquemment, afin de prévenir une dessiccation trop prompte. Elles devront être préservées contre la sécheresse, la pluie ou la gelée, au moyen de planches, de nattes ou de toiles, humectées quand il y a lieu. Ces mesures de protection devront être particulièrement soignées, en cas d'interruption d'une certaine durée. Quand on appliquera une maçonnerie nouvelle sur une maçonnerie ancienne, les surfaces de jonction de celle-ci seront nettoyées, arrosées et au besoin, lavées.

ARTICLE 79 : Maçonnerie de moellons et pierre de taille Les moellons seront arrosés à grande eau sur le tas, de manière à être légèrement humides au moment de l'emploi. Les moellons seront posés à bain de mortier et en liaison. Ils seront placés à la main et serrés par glissements, de manière que le mortier reflue à la surface par tous les joints. Ils seront frappés et tassés au marteau, ceux qui casseraient, seraient repris, nettoyés et employés avec du mortier. Seuls les joints et intervalles, bien garnis de mortier, seront remplis d'éclats de pierre enfoncés et serrés, de façon que chaque moellon ou éclat soit toujours enveloppé de mortier. On ne garnira pas d'éclats les joints vu que ces joints ne devront pas avoir plus de trois centimètres (3 cm) l'épaisseur. Les parements cachés, aussi bien que les parements vus, seront construits aux moellons bien gisants. Pour mieux assurer la liaison des parements avec le reste de la maçonnerie, on placera par mètre carré de surface apparente de parement, au moins en lancis de quarante centimètres (40 cm) de queue. Dans l'exécution des murs d'une épaisseur égale ou inférieure à quarante centimètres (40 cm), on disposera les moellons de manière à bien lier les deux parements entre eux. Des pierres formant parpaing, au nombre de deux par mètre carré de surface apparente de parement, renforceront cette liaison. ARTICLE 80 : Briques et agglomérés de ciment Les briques et agglomérés seront posés à bain de mortier bien assujettis, les joints bien pleins et non garnis après coup par fichage, le mortier ne débordant pas sur le parement, si celui-ci ne doit pas être enduit. Les joints devront se découper d'une assise à l'autre d'au moins cinq centimètres (5 cm). Leur largeur devra être de un centimètre (1 cm) au plus. Dans le cas d'emploi de briques pour parements, les maçonneries seront exécutées avec toute la précision possible, l'épaisseur des joints et des assises sera régulière. ARTICLE 81 : Revêtement en chapes 81.1. Chapes ordinaires : Les chapes recouvrant les dallages, planchers, paliers, couvertures, etc..., leurs supports ayant été préalablement nettoyés et lavés, seront constituées d'une couche de mortier de trois centimètres (3 cm) d'épaisseur.

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Le mortier sera comprimé et lissé à plusieurs reprises pour éviter les gerçures. Par temps sec, la chape sera recouverte et arrosée. S'il y a lieu, le bouchardage sera effectué au début de la prise.

81.2. Chapes incorporées Les chapes incorporées seront exécutées au moment même du bétonnage du support par vibration ou tout autre moyen assurant une capacité en faisant refluer la laitance qui sera surfacée à l’aide d’une règle ou d’une taloche.

ARTICLE 82 : Etanchéité des ouvrages hydrauliques Les opérations tendant à assurer l'étanchéité des ouvrages de stockage d'eau (réservoirs, bâches de reprise, etc...), soit en surface intérieur, soit en surface extérieure, seront basées sur l'emploi de produits agréés par l'Administration, en tenant compte de l'analyse de l'eau devant être contenue dans ces ouvrages. La mise en œuvre de ces produits devra être effectuée conformément aux directives du fabricant, s'ils doivent être incorporés au béton ou bien si leur action est complexe ou leur application délicate. S'il s'agit d'un procédé n'utilisant qu'un produit d'usage courant, l'origine du matériau, son épaisseur et le mode d'application seront soumis à l'agrément de l'Administration. L'exécution devra être effectuée conformément aux règles de l'art et aux normes en vigueur pour le produit utilisé. Toutes les précautions devront être prises pour éviter tout décollement ou claquage du revêtement. En particulier, les passages de canalisations à travers les parois étanches devront être traités avec le plus grand soin. En ce qui concerne l'étanchéité des réservoirs existants, il est rappelé que les cuves d'eau potable doivent avoir des parois de surface lisse et des angles arrondis pour empêcher algues et saletés à s'incruster. Les fissures et endroits poreux dans des murs ou le radier doivent être colmatés pour éliminer les pertes d'eau. Dans les réservoirs anciens construits en dur (béton armé ou pierres) plusieurs étapes sont respecter :

- Nettoyage des parois immergés par jet d'eau à haute pression (Karcher). En cas de reste de peinture bitumineuse par exemple, le nettoyage par sablage s'impose - Piquage de l'enduit de surface fissurée, poreuse, rugueuse ou décomposée, piquage de l'enduit dans les angles - Réfection de l'enduit par un mortier hydrofuge et arrondissement des angles, dont l'adhésion du mortier est assurée par un adjuvant type SIKALATEX - Application par rouleau d'un cuvelage type SIKATOP 141

Dans le cas où la totalité de l'enduit est à enlever ou aucun enduit existe, après nettoyage des surfaces, un enduit hydraulique peut être appliqué. Dans le cas où des fissures dynamiques sont la cause des fuites d'eau, une bande de 20 cm doit être dégagée de part et d'autre de la fissure sur laquelle on colle une bande élastique type SIKA combiflex. Cette bande sera couverte ensuite d'un enduit de protection sur 25 à 30 cm de largeur.

ARTICLE 83 : Etanchéité des toitures et terrasses Tous les travaux d’étanchéité ne peuvent commencer qu’après approbation de l’Administration de la qualité des produits approvisionnés sur le chantier. Cette approbation ne diminue en rien la responsabilité de l’Entrepreneur. Il est rappelé que tous les produits livrés en fût ou en sacs doivent porter une marque mentionnant, d’une façon apparente, les pourcentages de base entrant dans la composition du produit. 83.1. Forme de pente sur terrasse Il est prévu l’exécution d’une aire en béton de chaux qui assurera les pentes de l’écoulement des eaux pluviales (pente minimale 1%). Son épaisseur minimale sera de 0,04 m au point le plus bas, terminée par lissage au mortier de ciment dosé à 300 kg. Les pentes devront être agréées, sans réserve, par le spécialiste chargé de l’étanchéité.

83.2. Etanchéité des terrasses Etanchéité des terrasses en feuillure type DERBIGUM SP4 ou similaire. Le mode d’application sera le système adhérant par soudure et par flamme. Les supports doivent présenter une surface propre et sèche, bien dressée et débarrassée de tous les corps étrangers. Dans le cas de l’utilisation du DERBIGUM pour l’étanchéité, le procédé de mise en œuvre sera le suivant : - Application d’une émulsion DERBIGUM à raison de 300 g/m2. Après séchage (de 12 à 24 heures), procéder à l’application et à la mise en place du DERBIGUM SP4. - Aligner les rouleaux tout en veillant à ce que la superposition soit régulière de 10 cm de large afin d’éviter les sur-épaisseurs. - Si l’étanchéité est faite par un produit autre que le DERBIGUM, l’Entrepreneur doit se conformer aux notices du fabriquant. Relevé d’étanchéité : Le relevé d’étanchéité en SP4 ou similaire est de 25 cm de hauteur au minimum.

83.3. Solin grillagé Le solin grillagé doit être de 0,20 m de hauteur au minimum en enduit de 3 à 4 cm d’épaisseur au mortier de ciment armé d’un quadrillage en fil de fer galvanisé de 0,70 m de largeur, scellé dans l’acrotère

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83.4. Protection de l’étanchéité Pour le cas des terrasses dites accessibles, l’étanchéité sera protégée par un dallage posé sur un lit de sable de 3 cm d’épaisseur. Pour les autres cas, l’étanchéité sera protégée par un vernis d’aluminium appliqué en deux couches croisées.

ARTICLE 84 : Aménagements divers 84.1. Echelles et garde-corps Les échelles seront métalliques, leur extrémité supérieure sera pourvue d'une crosse rigide. Les échelles de descente dans les réservoirs contenant de l'eau, seront amovibles galvanisées ou métallisées au zinc. Les garde-corps et crinolines seront conformes aux règlements en vigueur. Les garde-corps auront au minimum une hauteur de 1,00 m. 84.2. Ouvertures Les dispositions des portes, fenêtres, capots etc., seront conformes aux plans. Les capots d'accès aux réservoirs seront constitués d'un tampon hermétique en tôle peints à fermeture inviolable. Les portes et fenêtres, qu'ils soient en bois ou métalliques, seront munis de la quincaillerie nécessaire (charnière, etc...). Les portes seront munies de serrures, dont le type sera, s'il y a lieux, défini sur les plans ou proposé à l'agrément de l'Administration. 84.3. Vitrerie Les verres seront coupés de manière à s'appliquer sur les deux tiers au moins de la largeur des feuillures. Ils seront posés à bain de mastic soufflant et fixés par joints ou agrafes sur châssis en bois, ou chevilles placées dans les trous préparés sur les métalliques, le châssis quelle que soit sa nature devra être préalablement imprégné. Ils seront ensuite collés par un solin en mastic dressé et peint avec la dernière couche de peinture. ARTICLE 85 : Peinture L'Entrepreneur devra soumettre le choix du type et de l'origine des badigeons et des peintures et leur mode d'application (brosses, rouleaux, projection), à l'Administration. Le badigeonnage des murs à la chaux, n'est pas prévu. L'Entrepreneur sera tenu de préparer les échantillons, qui lui seront demandés notamment pour le choix des teintes. 85.1. Peinture sur béton et maçonnerie Les surfaces préalablement ragréées ou enduites, seront nettoyées à la brosse ou au jet d'eau afin de les débarrasser des poussières et dépôts. Les peintures vinyliques pour les murs seront passées en deux couches dont une première d'impression d'accrochage, conformément aux prescriptions du fabricant. La peinture doit être de teinte uniforme et bien couvrante, sans laisser de surfaces transparentes.

85.2. Peinture sur parties métalliques Lorsque le métal présentera des traces d'oxydation, on procédera à un grattage vif et à un nettoyage complet des parties oxydées à la brosse métallique de manière à enlever toute trace de rouille. L'ancienne peinture est à enlever ou au moins à nettoyer et à poncer avant l'application de la nouvelle peinture. Les faces en contact des parties métalliques seront peintes au minium à une couche avant montage. Toutes les parties métalliques recevront trois couches de peinture dont la première, passée à l'atelier. La peinture est de qualité à l'huile ou glycéro-phtalique ; elle doit être couvrante sans laisser de surfaces transparentes.

85.3. Peinture sur bois Les bois seront grattés. Ils recevront une première couche d'impression, les feutres et trous seront rebouchés au mastic. Ils recevront ensuite deux couches de peinture à l'huile ou glycéro-phtalique. CHAPITRE X : EPREUVES DES OUVRAGES D'ART ARTICLE 86 : Contrôle et essai des bétons Le béton est un mélange intime des granulats pierreux (sable, gravier et éventuellement cailloux) liés entre eux par une pâte de ciment (ciment + eau) Les qualités essentielles demandées à un béton sont :

- La résistance mécanique - L’inaltérabilité et l’imperméabilité - La facilité de mise en œuvre, caractérisée par la cohésion et l’ouvrabilité du béton

86.1. Résistance Pour obtenir un béton de haute qualité le rapport E/C doit être entre 0,4 et 0,7 (E : quantité d’eau, C : quantité de ciment).

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Tous les bétons mis en œuvre doivent être soumis aux contrôles de résistance Les contrôles de résistance du béton à la compression seront effectués sur éprouvettes cylindriques écrasées, après accord de l’Administration, suivant les méthodes courantes et les valeurs des résistances obtenues seront comparées aux valeurs minimales admissibles définies par le « Document Technique Unifié » Il s’agit principalement des «Règles Techniques de Conception et de calcul des ouvrages et construction en Béton Armé» désigné communément «Règle BAEL 91», en vigueur en TUNISIE. Pour les bétons dosés à 350 kg de ciment par mètre cube de béton mis en œuvre, la résistance brute à la compression des éprouvettes devra être :

Sur cylindres de 16 cm de diamètre et 32 cm de hauteur : à 7 jours ………………..178 bars à 21 jours……………….255 bars à 28 jours……………….270 bars

Pour le béton dosé à 400 kg de ciment par mètre cube de béton, la résistance brute à la compression des éprouvettes devra être :

Sur cylindres de 16 cm de diamètre et 32 cm de hauteur : à 7 jours ……………….198 bars à 21 jours……………….284 bars à 28 jours……………… 300 bars

Ces chiffres représentent le minimum de la valeur moyenne de tous les essais effectués au cours d’une semaine. 86.2. Imperméabilité et inaltérabilité Ces deux qualités sont exigées pour les bétons dont le dosage en ciment est ≥ 350 kg/m3. Les agrégats doivent être bien enrobés par la pâte de ciment pour assurer une bonne imperméabilité du béton. Pour résister aux milieux agressifs, il faut employer des ciments de bonne qualité hydraulique, c’est-à-dire pas trop riche en chaux (exemple ciment HRS). Les ciments aux pouzzolanes ou surdosés en sulfates seront employés dans le cas d’eaux très agressives.

86.3. Cohésion et ouvrabilité du béton Le béton doit être mis en œuvre facilement sur le chantier afin d’obtenir une bonne homogénéité (cohésion) et une bonne compacité (ouvrabilité). Le béton doit conserver son homogénéité par suite des différentes manipulations de celui-ci au cour du transport, de sa chute dans le coffrage ou à travers des ferraillages denses. Le béton doit présenter une bonne ouvrabilité qui est assurée par une plasticité optimale. La plasticité du béton est définie à l’aide de 2 essais principaux :

- SLUMP-TEST (Cône d’ABRAMS) - FLOW-TEST

86.4. Méthodes d’essais Les essais devront être réalisés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents suivants classés par ordre de priorité. C’est cet ordre de priorité qui doit primer en cas de discordance entre ces documents

- Le présent cahier des charges - Les procédés d’essais du Laboratoire Central de Tunis

Les procès verbaux d’essais, les courbes de granulométrie des sables, gravillons et cailloux ainsi que les résultats complets des analyses et essais mécaniques des bétons seront fournis à l’Administration pour avis. 86.5. Essais A la demande de l’Administration, l’Entrepreneur sera tenu de fournir des échantillons de béton frais prélevés dans les bétonnières ou dans les coffrages et sous toutes les formes exigées. La composition du béton devra être contrôlée avant le commencement des travaux de bétonnage. Pour chaque phase de bétonnage continu, l’Entrepreneur fera prélever 6 éprouvettes qui seront acheminées par ses soins au laboratoire d’essais en vue d’un écrasement à 7 jours et à 28 jours. Ces éprouvettes seront repérées par une marque définissant sans ambiguïté la phase de bétonnage à laquelle elles se rapportent. Cette marque sera peinte et non gravée sur la surface du béton afin de ne pas la dégrader. Les moules servant au coulage des éprouvettes doivent être métalliques, facilement démontables pour éviter toutes épaufrures des arêtes. L’Entrepreneur assurera la conservation des éprouvettes dans l’eau ou le sable humide. Lorsque le béton en place paraîtra avoir une prise ou un durcissement anormal, des échantillons pourront être prélevés par carottage pour essais. En attendant les résultats de ces essais, le béton douteux ne devra pas être recouvert de béton frais. Un procès verbal de confection des éprouvettes, signé contradictoirement par les représentant de l’Administration et de l’Entrepreneur, sera joint à chaque envoi d’éprouvettes aux fins d’analyses et d’essais. Le procès verbal indiquera :

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- le type du béton ; - le lieu de prise et si nécessaire la destination donnée au béton ; - la date d’exécution.

Les éprouvettes seront adressées au laboratoire désigné par l’Administration. Les résultats seront communiqués par l’Entrepreneur à l’Administration. Dans le cas où les résultats des essais de béton prévus ci-dessus n’auront pas été satisfaisants, l’Administration pourra exiger qu’il soit procédé à une auscultation dynamique de l’ouvrage ou à des essais de chargement. Si les essais de contrôle sont inacceptables, particulièrement les essais de compression à 28 jours ; l’Entrepreneur devra, à la demande de l’Administration, exécuter à ses propres frais, et quelle que soit leur importance, tous les travaux de démolition et de reconstruction ou les traitements nécessaires pour rétablir les ouvrages dans l’état prévu. L’Administration pourra, dans tous les cas, prescrire que les mêmes épreuves soient effectuées aux frais de l’Entrepreneur. ARTICLE 87 : Epreuve d’étanchéité des ouvrages 87.1. Ouvrages hydrauliques Dès la fin de l'exécution des enduits intérieurs des ouvrages de stockage d'eau (réservoirs, bâches de reprise, etc...) et en attendant les essais d'étanchéité proprement dits, il sera maintenu dans le fond de l'ouvrage une lame d'eau d'au moins 50 cm. Les essais d'étanchéité proprement dits des ouvrages de stockage d'eau (réservoirs, bâches de reprise, etc...) seront conduits de la manière suivante : L'ouvrage sera rempli graduellement, la vitesse de cette opération ne devra pas excéder 0,50 m par jour. Les mesures relatives au contrôle des fuites seront faites 10 jours après la fin de la mise en eau complète et effectuées pendant une période de 8 jours. Les fuites seront mesurées chaque jour, en présence d'un représentant de l'Entrepreneur et un représentant de l'Administration. Le débit des fuites ne devra pas dépasser 250 cm3 par jours et par mètre carré de surface mouillée, déduction faite de l'évaporation. Au cas où les fuites constatées seraient supérieures à cette valeur, l'Entrepreneur devra en rechercher les causes et y remédier à ses frais et un nouvel essai sera effectué. Chaque essai donnera lieu à l'établissement d'un procès verbal. La réception provisoire ne pourra être prononcée que lorsque les essais seront satisfaisants.

87.2. Toiture et terrasse Les terrasses seront inondées dan la limite des surcharges imposées. L’eau sera laissée en place pendant 72 heures ; il ne devra être constaté aucune fuite ou trace d’humidité dans les plafonds sous-jacents ou à l’extérieur des acrotères.

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84.3 Garantie L’Entrepreneur devra garantir, les travaux d’étanchéité pendant une durée de 10 ans à partir de leur réception provisoire contre toutes avaries, défauts et vices de fonctionnement. La réception provisoire ne sera prononcée qu’après la remise de la garantie décennale par l’Entrepreneur. Mention sera faite dans le procès verbal de réception.

CHAPITRE XI : TRAVAUX DE FINITION ET PRESCRIPTIONS DIVERSES ARTICLE 85 : Achèvement des travaux de génie civil Un système d'évacuation des eaux pluviales sera installé suivant les règles de l'art. Dans les terrains humides, préalablement au remblaiement, l'Entrepreneur exécutera les perrés et drainages, aménagera les drains collecteurs et d'une manière générale, prendra toutes les mesures suffisantes pour que l'eau ne séjourne pas au contact des parements cachés des maçonneries. ARTICLE 86 : Remblais au contact des ouvrages Aucun remblai ne devra être exécuté sans l'accord de l'Administration. Les terres extraites des fouilles de fondation seront utilisées au remblai de ces fouilles après exécution des fondations, jusqu'au niveau défini par le projet et pilonnées par couches de 0,20 m. L'excédent sera réglé sur le terrain entourant les ouvrages, ou bien, ainsi que les terres impropres au réemploi, évacué à la décharge. Les remblais seront constitués, soit par les matériaux extraits des fouilles, soit s'ils ne conviennent pas ou sont en quantité insuffisante, par tout matériaux d'apport propre à l'usage prévu (tout-venant, sable, terre franche ou végétale). ARTICLE 87: Nettoyage et désinfection des ouvrages Après avoir été éprouvés, les ouvrages devront, avant leur mise en service définitive, être lavés et désinfectés intérieurement. Le lavage concerne tous les ouvrages courants quand cela est nécessaire, la désinfection concerne obligatoirement les ouvrages destinés à recevoir ou à transiter l'eau du réseau (réservoirs, bâches de reprise, etc...). Ces opérations seront effectuées par l'Entrepreneur, à ses frais. Le lavage se fera par arrosage à l'eau des parois et brossage. La désinfection se fera à l'aide d'une solution chlorée titrant 10 g par litre, appliquée au rouleau ou tout autre moyen permettant de couvrir toutes les parois. Les produits désinfectants seront à la charge de l'entrepreneur. ARTICLE 88 : Mise en service et entretien L'Entrepreneur assurera à ses frais la mise en service des ouvrages en prenant les précautions voulues, en accord avec l'Administration et en présence d'un représentant du service d'exploitation du réseau, le Groupement d’Intérêt Collectif (G.I.C.). Pendant la durée du délai de garantie, l'Entrepreneur demeurera responsable des ouvrages et sera tenu de les entretenir. Il sera responsable des travaux de réfection qui se révéleraient nécessaires, des dégâts occasionnés par la rupture des conduites et des appareils. Il devra entreprendre les réparations dont la nécessité lui serait notifiée par l'Administration dans les délais prévus par cette notification. S'il ne se conforme pas aux prescriptions, il sera pourvu d'office aux remplacements et réparations par l'Administration, aux frais de l'entrepreneur, après mise en demeure par lettre recommandée restée sans effet. Les obligations, ainsi imposées, se prolongeront, s'il est nécessaire, au-delà du terme fixé, jusqu'à ce que les ouvrages aient été mis en état de réception définitive.

Dressé par Lu et accepté Le Chef d'Arrondissement GR Le Soumissionnaire

Vu et approuvé par

Le Président de la commission des Marchés

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SOMMAIRE

Pages CHAPITRE VIII : MATERIAUX DE CONSTRUCTION ................................................................................................ 1 ARTICLE 51 : Provenance des matériaux .......................................................................................................................... 1 ARTICLE 52 : Qualité et essais des matériaux ................................................................................................................... 1

52.1. Essais de contrôle : ................................................................................................................................................ 1 52.2. Essais complémentaires ......................................................................................................................................... 1

ARTICLE 53 : Fonte .......................................................................................................................................................... 2 ARTICLE 55 : Ciments ...................................................................................................................................................... 2

55.1. Livraison Le ciment pourra être livré en sacs, son transport s'effectuera à l'abri des intempéries. ....................... 2 55.2. Qualité ................................................................................................................................................................... 3 55.3. Contrôle de réception ............................................................................................................................................ 3 55.4. Stockage ................................................................................................................................................................ 3

ARTICLE 56 : Chaux hydraulique ..................................................................................................................................... 4 ARTICLE 57 : Granulats pour mortiers et bétons .............................................................................................................. 4

57.1. Agrégats ................................................................................................................................................................ 4 57.2. Sable ...................................................................................................................................................................... 4 57.3. Graviers ................................................................................................................................................................. 5

ARTICLE 58: Eau de gâchage ........................................................................................................................................... 5 ARTICLE 59 : Produits pouvant être ajoutés au béton ....................................................................................................... 6 ARTICLE 60 : Moellons et pierres de taille ....................................................................................................................... 6 ARTICLE 61 : Briques, agglomérés de béton et hourdis ................................................................................................... 7

61.1. Briques cuites et briques silico-calcaires ............................................................................................................... 7 6.1.2. Agglomérés de béton ............................................................................................................................................ 7 6.1.3. Hourdis pour planchers ........................................................................................................................................ 7

ARTICLE 62 : Vitrerie ....................................................................................................................................................... 7 ARTICLE 63: Peinture ....................................................................................................................................................... 7 ARTICLE 64 : Produits d'étanchéité des ouvrages de stockage d'eau ................................................................................ 7 ARTICLE 65 : Carrelage - dallage - revêtement de sol ...................................................................................................... 7 ARTICLE 66 : Métaux non ferreux .................................................................................................................................... 8 ARTICLE 67 : Matières plastiques ..................................................................................................................................... 8 ARTICLE 68: Matériaux non courants ............................................................................................................................... 8 CHAPITRE IX : CONSTRUCTION DES OUVRAGES ................................................................................................... 9 ARTICLE 69 : Terrassement et fouilles ............................................................................................................................. 9

69.1. Déblaiement .......................................................................................................................................................... 9 69.2. Remblaiements .................................................................................................................................................... 10

ARTICLE 70 : Obstacles divers rencontrés au cours des travaux .................................................................................... 11 ARTICLE 71 : Fabrication des bétons .............................................................................................................................. 11 ARTICLE 72 : Mise en œuvre du béton ........................................................................................................................... 12

72.1. Coffrages et échafaudages ................................................................................................................................... 12 72.2.Transport du béton ............................................................................................................................................... 13 72.3. Mise en œuvre du béton ...................................................................................................................................... 13

ARTICLE 73 : Ferraillage ................................................................................................................................................ 15 73.1. Façonnage............................................................................................................................................................ 15 73.2. Mise en place et fixation...................................................................................................................................... 15 73.3. Distances minimales des armatures aux parois de coffrage ................................................................................. 15 73.4. Jonction des armatures ........................................................................................................................................ 15 73.5. Réception de la mise en place des armatures ....................................................................................................... 15 73.6. Tolérance de la mise en place des armatures ....................................................................................................... 15 73.7. Approvisionnement et stockage ........................................................................................................................... 15

ARTICLE 74 : Coffrage - échafaudages ........................................................................................................................... 16 74.1. Echafaudages ....................................................................................................................................................... 16 74.2. Déformation, flèches, décoffrage ........................................................................................................................ 16 74.3. Parois de moules - coffrage ................................................................................................................................. 16 74.4. Décintrement et décoffrage ................................................................................................................................. 16

ARTICLE 75 : Tolérances d’exécution ............................................................................................................................ 16 75.1. Géométrie générale des structures ....................................................................................................................... 17 75.2. Dimensions des éléments de structures................................................................................................................ 17 75.3. Planéité ................................................................................................................................................................ 17

ARTICLE 76 : Composition et fabrication des mortiers .................................................................................................. 17

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76.1. Matériaux utilisés ................................................................................................................................................ 17 76.2. Différents types de mortiers ................................................................................................................................ 17 76.3. Fabrication ........................................................................................................................................................... 17

ARTICLE 77 : Enduits ..................................................................................................................................................... 18 77.1. Différents types d’enduits .................................................................................................................................... 18 77.2. Techniques d’exécution ....................................................................................................................................... 18

ARTICLE 78 : Mise en œuvre de la maçonnerie .............................................................................................................. 19 ARTICLE 79 : Maçonnerie de moellons et pierre de taille .............................................................................................. 19 ARTICLE 80 : Briques et agglomérés de ciment ............................................................................................................. 19 ARTICLE 81 : Revêtement en chapes .............................................................................................................................. 19

81.1. Chapes ordinaires : .............................................................................................................................................. 19 81.2. Chapes incorporées ............................................................................................................................................. 20

ARTICLE 82 : Etanchéité des ouvrages hydrauliques ...................................................................................................... 20 ARTICLE 83 : Etanchéité des toitures et terrasses ........................................................................................................... 20

83.1. Forme de pente sur terrasse ................................................................................................................................. 20 83.2. Etanchéité des terrasses ....................................................................................................................................... 20 83.3. Solin grillagé ....................................................................................................................................................... 20 83.4. Protection de l’étanchéité .................................................................................................................................... 21

ARTICLE 84 : Aménagements divers .............................................................................................................................. 21 84.1. Echelles et garde-corps ........................................................................................................................................ 21 84.2. Ouvertures ........................................................................................................................................................... 21 84.3. Vitrerie ................................................................................................................................................................ 21

ARTICLE 85 : Peinture .................................................................................................................................................... 21 85.1. Peinture sur béton et maçonnerie ........................................................................................................................ 21 85.2. Peinture sur parties métalliques ........................................................................................................................... 21 85.3. Peinture sur bois .................................................................................................................................................. 21

CHAPITRE X : EPREUVES DES OUVRAGES D'ART ................................................................................................ 21 ARTICLE 86 : Contrôle et essai des bétons ..................................................................................................................... 21

86.1. Résistance ............................................................................................................................................................ 21 86.2. Imperméabilité et inaltérabilité ............................................................................................................................ 22 86.3. Cohésion et ouvrabilité du béton ......................................................................................................................... 22 86.4. Méthodes d’essais................................................................................................................................................ 22 86.5. Essais ................................................................................................................................................................... 22

ARTICLE 87 : Epreuve d’étanchéité des ouvrages .......................................................................................................... 23 87.1. Ouvrages hydrauliques ........................................................................................................................................ 23 87.2. Toiture et terrasse ................................................................................................................................................ 23 87.3. Garantie ............................................................................................................................................................... 24

CHAPITRE XI : TRAVAUX DE FINITION ET PRESCRIPTIONS DIVERSES .......................................................... 24 ARTICLE 88 : Achèvement des travaux de génie civil .................................................................................................... 24 ARTICLE 89 : Remblais au contact des ouvrages ............................................................................................................ 24 ARTICLE 90 : Nettoyage et désinfection des ouvrages ................................................................................................... 24 ARTICLE 91 : Mise en service et entretien ...................................................................................................................... 24

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