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Récits de retour

Chari Abdelkhalak

Retourné d’Italie

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Motuse est un projet mis en œuvre par l’OIM dans le but d’améliorer la réintégration des migrants retournant depuis l’Union européenne vers le Maroc, la Tunisie et le Sénégal. Il est cofinancé

par l’Union européenne et le Ministère de l’intérieur italien.

Cette histoire, qui fait partie d’une série de «Récits de retour», illustre l’importance de ce projet pour les centaines

de migrants assistés à travers celui-ci.

Co-financé par l’Union européenne

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Suite à sa décision de rentrer au Maroc, M. Chari a bénéficié d’une formation accélérée en gestion d’activité en Italie. L’OIM a ensuite organisé son retour puis l’a accompagné dans le lancement de son activité à travers un subside à la réintégration ainsi qu’une assistance pour obtenir un micro-crédit.

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Quand M. Chari Abdelkhalak décide de quitter l’Italie pour retourner au Maroc, il est orienté vers le programme de retour volontaire de l’OIM. Il est ensuite sélectionné pour participer au projet REMPLOY III qui soutient les migrants qui possèdent des compétences particulières à retourner dans leur pays d’origine et à y créer de petites entreprises. C’est dans ce cadre que Chari Abdelkhalak bénéficie d’une formation accélérée en Business Management en Italie avant de recevoir l’assistance pour les démarches de retour.

À son retour, en plus du subside de l’OIM, il peut compter sur le soutien de sa famille. Il décide de se lancer dans le domaine où il avait exercé avant son départ pour l’Europe : la construction. Pour cela, il utilise ses fonds pour investir dans l’équipement professionnel nécessaire à son activité. Comme son projet présente des ambitions réalistes et de bonnes perspectives de développement,

il est orienté vers une institution de microfinance qui lui donne des conseils pour améliorer les performances de son entreprise et l’accompagne dans le lancement de son micro-projet.

Quelques mois seulement après son retour, il compte déjà à son actif des contrats de sous-traitance avec de grosses compagnies sur des chantiers de grandes villes comme Marrakech et Casablanca. Pour

ITALIE

MAROC

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honorer ces contrats, faire face à la charge de travail et aux délais à tenir, il doit même parfois embaucher de la main d’oeuvre supplémentaire.

Alors que l’activité est sur pied et démontre chaque jour sa viabilité, le migrant de retour veut faire grandir sa société et diversifier ses services. Grâce à la subvention reçue dans le cadre du programme de l’OIM relatif à l’assistance au retour volontaire et à la réintégration pour les migrants rentrant d’Europe au Maroc, en Tunisie et au Sénégal (projet Motuse), Chari Abdelkhalak peut acheter du matériel supplémentaire, ce qui lui permet de développer son champ de travail et d’employer de nouveaux collaborateurs.

M. Chari est ce qu’on pourrait qualifier d’une force tranquille : humble mais doté d’une motivation sans limites. Il est l’incarnation vivante qu’un retour bien préparé est la clé de voute de tous les succès.

Quelques mois seulement après son retour, M. Chari compte déjà à son actif des contrats de sous-traitance avec de grosses compagnies sur des chantiers de grandes villes comme Marrakech et Casablanca.