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Charles fort
Extrait du Projet 22
https://www.projet22.com/ovni/biographie/charles-fort.html
Charles fort- OVNI - Les grands noms de l'ufologie -
Date de mise en ligne : mardi 26 juillet 2011
Description :
Que serait la SF et la culture du paranormal sans l'oeuvre délirante, drôle, et poétique d'un écrivain américain presque totalement oublié ? On mesure
seulement aujourd'hui l'influence multiforme de ce prophète...
Projet 22
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Charles fort
Sommaire• Introduction• Qui est Charles Fort ?• Charles Fort Aujourd'hui (...)• Citations
• Sciences en folie• Un certaine forme de modernité
• Conclusion
Introduction
Ceux qui se souviennent des années 1970, se rappelleront peut-��être de la profusion d'ouvrages traitant duparanormal qui virent le jour à cette époque. Dans les vitrines des librairies s'étalaient les couvertures noirs et orde la collection l'Aventure Mystérieuse, et chez J'ai LU, la collection de poche aux tons grenat alignait titre surtitre jusqu'à devenir une encyclopédie du genre. En 1976, alors que nous regardions les premières photos de lasonde Vicking I sur Mars, nous découvrions avec Charles Berlitz le mystère du Triangle des Bermudes....
J'ai découvert pour ma part ces ouvrages à côté des romans de SF, dans le grand fourre tout de la contre culturedes années 70. Cette littérature regroupait les sujets les plus divers : Soucoupes volantes, extraterrestres,civilisations disparues, visites d'extraterrestres dans l'histoire, disparitions mystérieuses, pouvoirsparapsychiques, Templiers, rites cathares, télékinésie, combustion spontanée, vaisseaux fantômes, la liste estinterminable... Bien que leurs sujets fussent quelques fois très éloignés les uns des autres, une chose au moins lesunissaient tous : leurs auteurs présentaient leur sujet respectif comme autant de révélations inédites etnouvelles sur des thèmes jamais abordés. Que l'on soit alors enclin ou non à suivre l'auteur dans ses théories, on luidevait tout au moins le respect de la découverte d'un nouveau sujet littéraire. Il eut été difficile dans cesconditions, de s'apercevoir que la plupart de ces écrits étaient redevables aux théories d'un seul homme, qui plusest totalement inconnu du grand public, un écrivain américain auteur de quatre ouvrages mort en 1932 : CharlesFort.
Lorsque je dis difficile d'établir une filiation entre " les découvertes paranormales " des années 70 et Charles Fort,il faut même parler d'impossibilité, à tel point qu'on peut se demander dans quel mesure les écrivains de cetteépoque n'ont pas cherché à effacer toute trace de filiation directe avec lui. Il faut dire que tout l'art de convaincre lelecteur dans la démonstration d'un sujet touchant au paranormal consiste souvent à se parer d'une allure de savoirancestrale, de faits attestés par la tradition, subitement mis en relation et en lumière par un " chercheur " dont larigueur intellectuelle est une preuve supplémentaire de ce qu'il affirme.
Pas étonnant dans ce cas que la plupart d'entre eux n'aient jamais cité Charles FORT, quant bien même ils étaientde ses plus fidéles disciples.
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Et pourtant... Qui a dit que notre planète était régulièrement visitée par des êtres d'un autre monde ? Charles Fort. Qui affirme que ces extraterrestres entretiennent des relations privilégiées avec certains terriens ? CharlesFort. Qui a expliqué que la Mary Celeste a été victime d'un effet de téléportation organisé par ces êtres venus d'ailleurs? Charles Fort. Qui recensait les premières disparitions mystérieuses ? Charles Fort. Qui a parlé le premier de mystérieux disques volants ? Charles Fort. Qui a enquêté sur les animaux fabuleux, la combustion spontanée des corps, les pouvoirs psychiques ? CharlesFort, dans ses quatre livres publiés entre 1919 et 1932 : Le livre des Damnés (1919), New Lands (1922), LO ! (1929), et Wild talents (1932).
Il n'y a aucun doute qu'avec cette oeuvre il a façonné à lui seul ce qui allait devenir le paysage paranormal du XXème siècle. Ce faisant il créa de toutes pièces le fond de commerce de nombre d'officines religieuses, de groupesphilosophiques, de sectes mercantiles, d'écrivains de littérature fantastique ou de science fiction, et dechercheurs voué à l'exploration du paranormal.
Au cours des années 1980, l'intérêt pour le paranormal a progressivement disparu pour resurgir en pleine forceau début des années 1990, trouvant son apothéose dans la célébration de l'anniversaire du crash de ROSWELL, lesuccés populaire de la série télévisée X-��FILES, ou la mode du New-��Age. Au cours de cette décennie tant lesétudes sur la culture SF que les essais sur l'origine du mythe des soucoupes volantes ont mis en valeur les liens quiunissaient étroitement les deux mondes. Dans ces deux voies d'investigation sur l'imaginaire du XX ème siècle, unnom est revenu souvent, comme l'inspirateur principal et la source originelle de cet imaginaire, celui de CharlesFort.
Un exemple ? La série X-��files est l'objet d'un véritable culte et nombre de guides recensent les thèmesdéveloppés par la série : parmi ceux-��ci, il n'en est pas un qui ne soit directement issu des livres de Charles Fortécrits dans les années 1920. Voilà peut-��être un hommage secret à celui qui n'eut pas de grand succès populairelors de la publication de ses ouvrages...
Affirmer sommairement l'influence d'un seul homme sur une culture qui ne s'est jamais revendiqué de luiexplicitement prête le flanc à une critique facile.
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C'est pourquoi le but de cet article est de présenter en détail ce qu'est la pensée fortéenne, puis de montrer quellesfurent ses modes de diffusion, pour enfin évaluer la part qui lui revient dans l'élaboration de la culture duparanormal. Auparavant, il nous faut parler de la vie étrange de celui que ses amis appelèrent l'ermite du Bronx.
Qui est Charles Fort ?
L'homme qui allait devenir le prophète de l'inexpliqué et le théoricien des faits refusés par la science est né àAlbany, dans l'état de New-��york, le 6 Aôut 1874. Ses parents, originaires de Hollande y tenaient une épicerie degros et charles Fort, aîné de trois frères, passa son enfance dans un milieu modeste mais confortable. Sa mèremourût en mettant au monde le plus jeune des frères et son père se remaria alors que Charles avait une dizained'années.
Son enfance nous est connu par les fragments d'un texte autobiographique, " Many parts ", où Charles Fort sedécrit comme énergique, plein d'imagination, et en but à l'autorité d'un père irascible. Cela explique sans doutepourquoi dès l'âge de 18 ans il déserte le foyer pour tenter sa chance à New-��york dans le journalisme avant devoyager dans le sud des Etats-��unis puis de partir faire le tour de l'Europe. En 1896, à 22 ans, son périple le laisseéchoué à Capetown en Afrique du sud où il contracte la malaria. Malade, il revient à New-��york et reprend sestentatives journalistiques. Il se marie en 1897 avec Anna Filing, une servante de la maison familiale et entameune longue période de vie précaire et de dénuement total dans un petit appartement du Bronx.
Charles Fort vit de petits boulots et, à défaut de grands reportages, se met à écrire des nouvelles qu'il vend avecplus ou moins de succès aux journaux. Curieusement, la plupart de ces textes ont aujourd'hui disparu et seul letravail des Fortéens les plus acharnés a permis d'en sauver quelques uns de l'oubli.
Parallèlement à cela, il entame pour son compte personnel la collection systématique des articles traitant dephénomènes inexpliqués. Archiviste infatigable, il ébauche son classement particulier des évènements dont iltirera ses théories futures, mais en pleine dépression nerveuse, découragé, brûle tout en 1900... En 1905, âgé de 31 ans, Charles Fort a une existence d'ermite ne se déplaçant plus qu'entre son appartement etla bibliothèque public, sans aucune vie sociale, ce dont sa femme souffre énormément. Il a repris ses travaux decompilation et de classement des faits étranges avec une prédilection cette fois pour les gazettes scientifiques.
C'est au cours de cette année, tentant de vendre ses nouvelles au Smith's magazine qu'il fait la connaissance del'écrivain Théodore Dreiser, alors son rédacteur en chef. Ils deviennent amis et Charles Fort vient de rencontrercelui qui va le soutenir toute sa vie et lui offrir la postérité. C'est une étonnante amitié qui se noue là et on peut sedemander ce qui a poussé Théodore Dreiser, écrivain reconnu de la trilogie Cowperwood, grande figure saluée enson temps par H.G .Wells et Sinclair LEWIS à s'attacher un personnage tel que Charles Fort. Sans doutel'exentricité du personnage, ses centres d'intérêts fantasques, son allure décalée, et son humour légendaire ontcharmé l'écrivain naturaliste.
Jusqu'en 1915, il continue son travail de fourmi, et publie au cours de cette période son seul roman qui ne soit pasperdu, " The outcast maunfacturers ".
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ISBN : 9781612030562 ISBN-��10 : 1612030564
Il se lance alors dans la rédaction de deux manuscrits intitulés respectivement " X " et " Y ", qu'il présente pourlecture à théodore Dreiser. A propos de ces étranges titres, il lui dira qu'il est chanceux d'avoir " X " et " Y " en main,car cela signifie que lui, Fort, a commencé à écrire avec le " A ". Cela en dit long sur la capacité de Charles Fort àdétruire systématiquement son travail lorsque celui ci ne lui donne pas satisfaction. Théodore Dreiser se rappellera plus tard : " Ces manuscrits étaient si étranges, si merveilleux, si plein d'énergie[...] c'était certainement les plus grandes choses qu'il me fût donné à lire dans toute ma vie... ". Un compliment depoids pour deux manuscrits aujourd'hui perdus eux aussi, brûlés par Charles Fort parce qu'il les trouvaientimparfaits. De par Théodore Dreiser, on sait simplement que " X " traitait d'une théorie selon laquelle la vie surTerre était issue et contrôlée par des êtres de la planète Mars, tandis que " Y " présentait les évidences del'existence d'une civilisation aujourd'hui disparue au Pôle sud. Un bref résumé qui en dit long déjà sur la capacitéde Charles Fort à élaborer des théories échevelés. Enthousiaste, Théodore Dreiser encourage Charles Fort àcontinuer dans cette voie et l'incite à coucher sur le papier ses réflexions : ce sera " Le livre des damnés " , terminéquatre ans plus tard, en 1919.
ISBN-��10 : 2922976092
Qui sait s'il n'a pas rencontré à cette époque Howard Phillips Lovecraft se promenant à nyc ?
Pour parvenir à l'écrire, Charles Fort a disposé de tout son temps car depuis 1916, un modeste héritage lui a permis
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de se libérer des petits boulots pour se consacrer uniquement à son sacerdoce.
Théodore Dreiser parvient à convaincre son propre éditeur de le publier et le livre paraît le 1er décembre 1919 chezBoni & Liveright. Les critiques seront pour le moins partagés et on peut dire que le livre, à défaut de convaincre lepublic, ne le laisse pas indifférent. C'est en effet un tollé général lorsque le livre est chroniqué : " une monstruositéde la littérature " selon edmond Pearson, " un rameau d'or pour les cinglés " selon John Winterich, tandis que "Fort est l'âpotre de l'exception et le prêtre mystificateur de l'improbable " pour Ben Hecht.
Seules quelques voix s'élèvent pour le complimenter : Théodore Dreiser, bien entendu, pour qui Fort est " la plusgrande figure littéraire depuis Edgar Poe " ou John W. Campbell l'écrivain de Science-��Fiction et futur rédacteur enchef de Astounding Stories pour qui il y a " dans cette oeuvre les germes d'au moins six sciences nouvelles".
Un an plus tard, en pleine dépression à nouveau, il brûle la totalité des 40.000 notes qu'il avait accumulé pour larédaction du " livre des damnés ", et part s'installer à Londres en 1921. Il passe là bas huit années qu'il qualifierade merveilleuses. Habitant à deux pas du British Museum, il y travaille tous les jours en dévorant traitésscientifiques, gazettes, journaux, et chroniques des temps anciens. Enthousiaste, il est régulièrement auSpeaker 's corner de Hyde park pour y parler du caractère inévitable du voyage interplanétaire et publie sonsecond livre " New lands ". Ce dernier est surtout consacré à sa démolition systématique de l'esprit desastronomes et de ce qu'il considère comme leurs erreurs. C'est à cette époque qu'il entame une correspondanceavec Tiffany Thayer, jeune écrivain américain qui va devenir l'un de ses plus fidèles amis, et admirateur dévoué àsa cause.
A 55 ans, en 1929, il revient s'installer à New-��York pour y continuer son travail. En 1931 il publie son troisièmelivre, LO ! explorant dans cette ouvrage les preuves de la téléportation et son concept d'univers organique. Cettemême année, ses plus fidèles admirateurs décident de fonder la Fortean Society, chargée de diffuser la pensée deCharles Fort. Ce dernier, fidèle à son excentricité refusera toujours d'y participer. Moins d'un an plus tard, alorsqu'il termine son quatrième ouvrage " Wild talents ", il est admis à l'hôpital et décède le 3 mai 1932, sans doute deleucémie. Sans enfants, son épouse Anna ne lui survit que quelques années et elle meurt en 1937. La penséefortéenne peut maintenant être pillée....
" Ma méthode sera celle de l'accumulation. "
Je crois personnellement que le secret de la pensée fortéenne réside avant tout dans la méthode qu'il employapour ses démonstrations d'une super-��realité.
En somme, je soutiens que Charles FORT a démontré l'existence du brouillard en observant le ciel au travers d'unelunette à l'optique dépolie. Au delà de la formule, je soutiens que Charles FORT ne pouvait qu'aboutir à cettepensée d'une super-��réalité en usant de la méthode qu'il mit au point avec son système de fichiers.
Pour le démontrer, il me faut d'abord définir ce qu'est un " événement " paranormal
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Charles Fort Aujourd'hui ?
Beaucoup de questions se posent au propos de cette pensée et de sa survivance : doit on la considérer commeune forme esthétique dont la littérature fantastique a su user avec brio ? S'agit-il d'une pensée qui perdure carelle est l'intuition d'un mythe scientifique moderne ?
Charles FORT n'était il qu'un doux dingue dont les délires servirent defilons juteux destinés à un marchésoudainement crédule ?
Citations
"Une procession de Damnés. Par les damnés, j'entends bien les exclus. Nous tiendrons une procession detoutes les données que la science a jugé bon d'exclure. Des bataillons de maudits, menés par les donnéesblafardes que j'aurai exhumées, se mettront en marche. Les uns livides, et les autres de flamme, etquelques-��uns pourris. "
" J'ai classifié, catalogué toutes les données de ce volume et certaines proximités, mises de ce fait enévidence, m'ont tenu lieu de révélations... "
• Les sciences en folie• les desordres de la meteo• les objets venus du ciel• la supermer des sargasses• we are property• la teleportation• la combustion spontanee• les poltergeist
Sciences en folie
" ce qu'il y avait de gênant dans la science, c'était ce sens de l'immobilité des connaissances acquises, cetteprétention à la progression géométrique du recensement de l'univers, qui, après l'ère encyclopédique,trouvait son sommet dans le dix-��neuvième positiviste. Mais, depuis le début de ce siècle est né un nouvelesprit scientifique où l'élément émotionnel, l'élan imaginatif, le goût des réévaluations totale sont lamenue monnaie des recherches dites avancées. On croirait assister à une nouvelle renaissance où lessavants (disons les grands savants), tenus de penser cent fois plus vite et ne se donnant plus les alibis del'expérience, redeviennent philosophes, poètes, voyants, utopistes ou agents secrets. "
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" Tout ce qui tente de s'établir pour réel ou positif, système absolu, gouvernement, organisation, soi, âme,individualité, ne peut y parvenir qu'en s'entourant d'une frontière, en damnant et en excluant en fuyanttoutes les autres " choses ".
" Les métaphysiciens, les théologiens et les biologistes ont essayé de définir la vie. Ils ont échoué parcequ'au sens positif il n'y a rien à définir - il n'est pas un seul phénomène de vie qui ne se manifeste, àquelque degré que ce soit, dans la chimie, le magnétisme ou les déplacements astronomiques. "
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Howard Philipps LOVECRAFT lisait il Charles FORT ? on peut en être presque certain à la lecture de celui quichuchotait dans les ténèbres.
Un certaine forme de modernité
Charles Fort n'est pas un charlatant, un sectateur, un escroc. Charles Fort n'a jamais été Ron Hubbard... Fort estun ultra de la science. Impatient de ses découvertes, persuadé que plus rien n'est stable dans notre vision dumonde, Charles fort s'empresse de le peupler d'animaux fabuleux, de phénomènes inexpliqués, de cosmogoniedélirantes.
Charles Fort, c'est finalement l'esprit poussé à bout, ou plus rien n'est stable, ou les poissons tombent du ciel, lesbateaux s'envolent, les extraterrestres nous écrivent dans la pierre et jettent leurs récipients usagés par dessusbord leurs vaisseaux transgalactiques.
Sans aucun doute, lire Charles FORT c'est être emporter par un torrent d'idées folles, loufoques, et quelques fois dela plus grossière stupidité. Mais je ne peux m'empêcher de déceler, dans cette Supermer de l'incohérent commeune forme de modernité.
Voilà un homme qui au tout début du Xxième siècle, alors que l'homme ne maitrisait pas le ciel a posé pourévidence que notre ciel était traversé " Lire Charles FORT, c'est chevaucher une comète. " " Chercher la vérité dans le spécial, c'est chercher l'universel dans le local. " " Quiconque cherche la vérité ne la trouvera jamais, mais il y a une infime possibilité qu'il devienne lui-��même lavérité. "
page 36, sur la commission Lavoisier chargée de réfuter l'existence des météorites. Charles FORT c'est la technique du cut-��off de William BURROUGHS appliquée au monde de l'étrange et del'inexpliqué.
" Il ne peut pas y avoir de véritable science, là où il y a des variables indéterminées. Or toutes les variablessont indéterminées, irrégulières. "
Fort passe en revue les phénomènes inexpliqués et étranges qu'il rencontre dans les annales météorologiques.1) Pluies insolites : grenouilles, insectes, poussières, pierres qui sont pour lui la preuve que la terre est entouréed'autres mondes. Dans sa démonstration il lui faut d'abord mettre en doute les connaissances scientifiques, cequ'il fait en rappelant les erreurs de Lavoisier sur les météorites, l'imprécision des astronomes lorsqu'ils prédisentle retour de la comète de halley, et le fait inexplicable qu'une trombe soulevant les grenouilles d'une maren'emporte que des individus adultes et non pas à n'importe quel stade de sa croissance.
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Passant en revue les divers séismes et les poussières qui les accompagnent, fort décèle dans l'incertitude àprouver totalement un lien de causes à effet, comme une preuve de l'incohérence de la théorie. Selon lui, la terrecroise à proximité de routes commerciales reliant d'autres mondes :
"Et je pense à une île avoisinant un trajet commercial transocéanique. Elle pourrait recevoir plusieurs foispar an des détritus provenant des navires de passage. "
Son scepticisme vis à vis d'une science qui accepte de se remettre en cause le pousse à lui enlever toutecrédibilité. Il n'est pas une discipline que ne pâtisse de son jugement à l'emporte pièce, telle ce morceau debravoure et d'humour certain où il fustige les théories de Charles DARWIN :
" Son fondement [le Darwinisme] : la survivance du plus apte. Pas du plus fort, ni du plus habile, puisquepartout survivent la faiblesse et la stupidité. Or, on ne peut déterminer l'aptitude autrement que par lasurvivance. En sorte que le darwinisme prouve en tant et pour tout la survivance des survivants. "
" ...je propose qu'on admette l'existence au-��delà de notre planète d'autres continents, d'où tombent desobjets, tout comme les épaves de l'Amérique dérivent vers l'Europe. "
" je pense pour ma part qu'en 1903, nous avons traversé les restes d'un monde pulvérisé, laissé pourcompte d'une antique querelle interplanétaire et boudant depuis au travers de l'espace comme unerancune rouge. "
" Débris de désastres interplanétaires. Batailles aériennes. Provisions alimentaires des super-��cargosnaufragés dans le trafic spatial. "
A propos de substances transparentes, molles sentant l'huile rance et tombée le 11 avril 1832 en Irlande, fort écris:
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" Si des super-��engins ont fait naufrage dans leurs allées et venues entre mars, Jupiter et vénus, la questionde leur carburant se pose avec autant d'acuité que celle de leurs cargaisons. On s'attendrait à voir tomberdes pluies de charbon, mais des moteurs à essence combustible ont pu être conçus depuis des siècles surdes moules plus avancés. "
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La question du carburant ou de la cargaison revient souvent, expliquant notamment selon lui la manne céleste dela bible.
" Un jour je passerai en revue toutes les vieilles histoires de démons apparus sulfureusement sur terre,dans le but d'exprimer qu'à plusieurs reprises, nous avons eu des visiteurs d'un autre monde et que le signede l'origine externe est dans la sulfurosité. Un jour je rationaliserai toute la démonologie... "
" Je pense à une région, suspendue au-��dessus de la surface terrestre, où la gravitation n'opère pas, etqui n'est pas régie par le carré de la distance, tout comme le magnétisme est négligeable à très courtedistance d'un aimant. Je pense que tout ce qui a été arraché à la surface de la terre est resté prisonnier decette région jusqu'à libération par la tempête. Une supermer des sargasses. Epaves, détritus, vieilles cargaisons des naufrages interplanétaires,objets rejetés dans ce que l'on nomme espace par les convulsions des planètes voisines, reliques dutemps des Alexandre, des césars, et des napoléons de mars, de Jupiter, de Neptune. Objets soulevés parnos cyclones. Granges et chevaux, éléphants, mouches et dodos, ptérodactyles et moas. Feuilles d'arbresrécentes ou de l'âge carbonifère, le tout tendant à se désintégrer en boues ou en poussièreshomogènes, rouges, noires ou jaunes, trésors pour paléontologues et archéologues, accumulations desiècles, ouragans de l'Egypte, de la Grèce ou de l'assyrie, poissons secs, poissons durs, les uns de passage,les autres pourrissants. "
Poussant encore plus loin sa théorie, Charles fort introduit l'idée que ces chutes d'animaux pourraient bien avoir uneimplication encore plus grande que le prodige de leur origine extraterrestre. Il se pourrait en effet que toute vie sur terre ne soit d'origine extraterrestre, et fruit d'un essaimage ancien :
"[il me vient] L'idée qu'il pourrait se trouver quelque part au dessus de nous un lieu d'origine de la vie,relativement à cette terre. Laissons aux recherches des supergéographes le soin de déterminer s'il s'agitd'une planète, de la lune ou d'une vaste région amorphe surplombant la terre, ou encore d'une île de lasupermer des sargasses. "
Il décrit ensuite des objets manufacturés tombés du ciel et portant des inscriptions inconnues. Ce sont lesfameuses haches de Charles FORT.
" Je tiens que de nombreux objets et différentes substances ont été arrachés par des perturbationsatmosphériques à ce que j'appelle pour plus de facilité la Supermer des Sargasses. "
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" Les boulets et les pierres triangulaires peuvent signifier un bombardement de la terre, des tentativesde communication ou des visiteurs antiques : explorateurs lunaires ramenant avec eux, à titre decuriosité, des outils préhistoriques terrestres, puis faisant naufrage et laissant toute leur cargaisonsuspendue des siècles durant dans la Supermer des Sargasses, jusqu'à libération accidentelle parl'intermédiaire d'une tempête ou d'un orage. "
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" Je pense pour ma part que la logique, la science, l'art et la religion ne sont, dans le courant de notreexistence, que des prémonitions d'un réveil à venir, comme la conscience nébuleuse de la réalitéextérieure dans l'esprit d'un rêveur. "
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" J'ai commencé par concevoir un autre monde, dont objets et substances tombaient sur terre, un mondequi eut ou a peut-��être encore un intérêt tout tutélaire pour les choses terrestres. Puis, j'ai modifié cette conception jusqu'à celle d'un aitre monde qui aurait tenté, depuis des siècles, decommuniquer avec une secte, peut-��être une société secrète, ou certains habitants très ésotériques decette Terre. "
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" Si je considère un autre monde communiquant dans le plus grand secret avec certains habitants trèsésotériques de notre terre, il me faudra considérer d'autres moindes encore, tentant de communiquer avectous les habitants de notre terre puis de vastes structures qui nous côtoient à des kilomètres de distance,sans le moindre désir de nous contacter, comme des caboteurs croisant d'île en île sans faire leur choix. Puis encore les données d'une vaste construction, venue maintes fois nous rendre une visite subreptice,plongeant dans l'océan et restant submergée, puis repartant vers l'inconnu. Comment un Esquimauexpliquerait-��il un navire, venu s'approvisionner en charbon (dont abondent les plages arctiques, maisqu'ignorent les indigènes) et repartant sans esquisser la moindre tentative diplomatique ? "
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" Il sera difficile, pour beaucoup de gens, d'admettre que nous puissions ne pas être intéressants. "
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" J'admets qu'on nous évite, probablement pour des raisons morales. "
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L'évidence de la connaissance par LOVECRAFT du Le Livre des Damnés se trouve dans le passage suivant, àrapprocher de la trame même de la nouvelle. Il s'agit là peut-��être d'un exemple unique dans l'oeuvre de HPL.
" Il est difficile de concevoir que les mines de cuivre immenses et complexes du lac supérieur aient étél'oeuvre des aborigènes d'amérique. Malgré l'étendue exceptionnelle de ces excavations, on a jamais trouvé dans la région un seul signed'habitation permanente : pas une hutte, pas un squelette, pas un seul ossement. De plus, les indiens n'ontaucune tradition minière. Je crois plutôt que nous avons eu des visiteurs, venus chercher de notre cuivre,par exemple. "
" le plus grand des mystères : pourquoi ne se montrent ils pas ouvertement à nous ? peut-��être est-��ce pour des raisons morales mais ne trouvera-��t-��il pas parmi eux quelques dégénérés ? ou pour des raisons physiques : lorsque nous évaluons cette possibilité, nous croyons volontiers quel'approche de notre monde par un autre monde sera catastrophique. Mais pourtant nous devons bien lesintéresser quelque degré que ce soit. Les microbes et les germes nous intéressent, certains même nousaccaparent. "
" Pourquoi ne nous enverrait-��on pas quelques missionnaires pour nous convertir ouvertement, nousarracher à nos prohibition barbares et à nos tabous, et préparer la voie à un marché avantageux enultra-��bibles et super-��whiskies ? "
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Charles fort
" j'entrevois une réponse simple et immédiatement acceptable : éduquerions-��nous, civiliserions-��nous, sinous le pouvions, des cochons, des oies et des vaches ? Serions-��nous avisés d'établir des relations diplomatiques avec la poule qui fonctionne pour nous,satisfaite de son sens absolu de l'achèvement ? je crois que nous sommes des biens immobiliers, des accessoires, du bétail. Je pense que nousappartenons à quelque chose. Qu'autrefois la terre était une sorte de no man's land que d'autres mondes ontexploré, colonisé et se sont disputé entre eux. A présent, quelque chose possède la terre et en a éloigné tous les colons. Rien ne nous est apparu venantd'ailleurs, aussi ouvertement qu'un christophe colomb débarquant sur san salvador ou hudson remontantle fleuve qui porte son nom. Mais, quant aux visites subreptices rendues à la planète, tout récemmentencore, quant aux voyageurs émissaires venus peut-��être d'un autre monde et tenant beaucoup à nouséviter, nous en aurons des preuves convaincantes. En entrepenant cette tache, il me faudra négliger à mon tour certains aspects de la réalité. Je vois mal parexemple comment couvrir dans un seul livre tous les usages possibles de l'humanité pour un mode différentd'existence ou même justifier l'illusion flatteuse qui veut que nous soyons utiles à quelque chose. Descochons, des oies et des vaches doivent tout d'abord découvrir qu'on les possède, puis se préoccuper desavoir pourquoi on les possède. Peut-��être sommes-��nous utilisables, peut-��être un arragement s'est-ilopéré entre plusieurs parties : quelque chose a sur nous droit légal par la force, après avoir payé pourl'obtenir, l'équivalent de verroteries que lui reclamait notre propriétaire précédent, plus primitif. Et cette transaction est connue depuis plusieurs siècles par certains d'entre nous, moutons de tête d'unculte ou d'un ordre secret, dont les membres, en esclaves de première classe, nous dirigent au gré desinstructions reçues, et nous aiguillent vers notre mystérieuse fonction. Autrefois, bien avant que la possession légale ait été établie, des habitants d'une foule d'Univers ont atterrisur terre, y ont sauté, volé, mis à la voile ou dérivé, poussés, tirés vers nos rivages, isolément ou bien pargroupes, nous visitant à l'occasion ou périodiquement pour raison de chasse, de troc ou de prospection,peut-��être aussi pour remplir leurs harems. Ils ont chez nous planté leurs colonies, se sont perdus ou ont dûrepartir. Peuples civilisés ou primitifs, êtres ou choses, formes blanches, noires ou jaunes. "
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Charles fort
" j'accepte pour ma part les géants et les fées. La science d'aujourd'hui est la superstition de demain, lascience de demain, la superstition d'aujourd'hui. "
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• Elvéra : le mondes nains• Monstrator : le monde des géants• Azuria : le monde des hommes bleus (à l'origine des premiers bretons)• cyclorea : monde en forme de roue
" s'il y a d'autres mondes, ce sont des mondes tutélaires, et kepler par exemple, n'a pas pu se trompercomplètement. Sa vision d'un ange affecté à la poussée et à la direction de chaque planète, peut n'être pastrès acceptable, mais abstraitement parlant, elle implique la notion d'une relation tutélaire. Le fait seuld'être implique la tutelle. "
" des iles flottantes stationnent souvent dans la supermer des Sargasses et des perturbationsatmosphériques les affectent parfois, provoquant la chute de différents objets sur certaines zonesterrestres. Je tiens que ces cailloux sont tombés des plages qui jalonnent les iles flottantes des la Supermerdes Sargasses. "
" les aviateurs de l'avenir monteront de plus en plus haut, puis descendront de leur appareils pourdégourdir leurs jambes. La pêche est bonne en ces régions, ils sortiront leurs lignes et leurs amorces ; ilstrouveront des messages de l'autre monde et, dans les trois semaines, il y aura un racket de messagesapocryphes. Un jour, je rédigerai un message touristique de la Supermer des Sargasses, à l'usage desaviateurs. "
" on dit qu'à Rouen, le 5 juillet 1853, tombèrent des blocs de glace gros comme la main, et qui semblaients'être tous détachés d'un seul bloc énorme : c'était, je pense, un iceberg volant. "
" je trouve toujours intéressant d'arpenter une rue, de regarder ce qui m'entoure et de me demander à quoiressembleraient toutes ces choses si l'on ne m'avait pas appris à voir des chevaux, des arbres ou desmaisons là où il y a des chevaux, des arbres et des maisons. Je suis persuadé que, pour une visionsupérieure, les objets ne sont que contraintes locales se fondant indistinctement les unes avec les autresdans un grand tout global. "
" il est conforme à mon opinion générale qu'il n'y a pas de planète intra-��mercurielle, mais bien différentscorps et plusieurs objets vastes, parfois près de la terre, parfois au voisinage du soleil : mondes sansorbites (que je conçois, vu l'absence apparente de collision, dotés d'un contrôle navigable), ousuperconstructions dirigeables. "
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Charles fort
" j'ai beau posséder les données de multiples corps sombres, je tends presque irrésistiblement àconcevoir l'un deux comme le chef suprême des corps sombres. De tous ceux qui flottent ou naviguent dansl'espace interplanétaire, il doit y avoir un prince des Coprs Obscurs. Mélanicus : Vaste corps ténébreux aux ailes de chauves souris ou super-��construction noire comme le jais,mieux encore, l'un des spores du Malin. "
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Charles fort
" je dirai que nous sommes en état de culture, que nous en sommes conscients, mais que nous avons letoupet de tout attribuer à nos instincts nobles et supérieurs ".
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Charles fort
" une goutte d'eau. Autrefois, l'eau était considérée comme si homogène qu'on la prenait pour un élément.Vint le microscope et non seulement vit-��on que le supposé élémentaire avait une infinie diversité, maisencore que dans sa vie protoplasmique, il y avait de nouveaux ordres d'existence. "
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Charles fort
" ... mais je pense que les grands corps sombres qui s'approchent de la terre sont lumineux, entourés denuages, et tremblent si fort qu'ils affectent la terre. Suit alors une chute de matières issues de ce monde, etune levée de matière terrestre vers le monde avoisinant, ou un échange de matières, connu en SismologieAvancée, sous le nom de celestio-��métathèse. "
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Charles fort
" quatre catégories de phénomènes ont précédé ou accompagné les tremblements de terre : nuagesinsolites, obscurité profonde, apparitions lumineuses dans le ciel, chutes de substances,communément ou non nommées météoritiques. Aucune de ces manifestations ne s'intègre aux principes de la sismologie primitive ou primaire,chacune d'entre elles rend compte d'un corps vibrant suspendu au-��dessus de la terre ou la survolant. "
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Charles fort
" mais pour la plupart d'entre mes données, je pense à des super-��objets qui traversent le ciel sansmanifester plus d'intérêt pour la terre que les passagers d'un transatlantique n'en manifestent pour lefond des océans. "
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Charles fort
" je crois qu'on nous pêche. Peut-��être sommes-��nous hautement estimés par les super-��gourmets dessphères supérieures. Je suis ravi de penser que je puisse être utile à quelque chose. Je suis sûr que biendes filets ont traîné dans notre atmosphère, et ont été identifiés à des trombes ou à des ouragans. "
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Charles fort
" un positiviste tente de formuler : un intermédiariste aussi, mais avec beaucoup moins de rigueur : ilavccepte mais nie en même temps. "
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Charles fort
" faisons la somme de nos éléments super-��géographiques. Il y a des régions gélatineuses, des régionssulfureuses, des régions frigides et tropicales, une région qui fût source de vie par rapport à la terre, desrégions où la densité est si grande que tout ce qui en sort explose en pénétrant dans l'atmosphère terrestre."
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Charles fort
Charles Fort, partant de faits précis, étiquetés, et contrôlés, leur appliquait une forme lyrique du doute, et atteignaitpoétiquement au sur-��réel
�David Hauguel
Conclusion
Charles Fort est peu connus et pourtant son oeuvre est monumentale. On ne peux pas dire qu'il voyait juste àchaque fois mais a introduit une certaine approche pour comprendre notre réalité. Il ne cherchait pas à faire du profit mais à comprendre et à expliquer son point de vue. Imaginez que Charles Fort est un auteur des années 20. Aurait il lancé une certaine façon de voir, d'analyser dontcertain ont oublié de le citer ?.
_�_� Le monde est étrange, vous ne trouvez pas ?
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