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CHIFFRES CLÉS POUR L’ÉGALITÉ FEMMES HOMMES Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise JANVIER 2016

chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

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chiffres clés pour l’égalité

femmes hommes les quartiers de la politique de la ville

dans l’agglomération rennaise janvier 2016

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3Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la villedans l’agglomération rennaise AUDIAR janvier 2016

sommaire

06 Résumé06 égalité femmes-hommes, de nouvelles obligations et des outils pour y répondre

Portrait démographique et structure des âges08 une légère surreprésentation des femmes09 un vieillissement moins prononcé dans les communes de l’agglomération hors Rennes10 à Rennes, des femmes plus nombreuses parmi les jeunes adultes11 Des profils hétérogènes dans les quartiers prioritaires12 une augmentation sensible des femmes seules, avec ou sans enfant

Situation de l’emploi14 Le taux de femmes actives est sensiblement différent selon les âges16 un retrait plus fréquent du marché du travail pour les femmes des quartiers prioritaires18 un taux de chômage des femmes au niveau de celui des hommes19 Les femmes trois fois plus soumises au temps partiel que les hommes21 Beaucoup moins de femmes que d’hommes parmi les salariés étrangers

Le niveau de formation et la précarité22 Les femmes affichent de meilleurs résultats scolaires23 moins de femmes diplômées, mais une parité qui évolue pour les jeunes générations24 La pauvreté frappe plus durement la population féminine

ANNEXES28 sources - données et champ de l’étude Tableau du découpage territorial Carte des nouveaux territoires de la Politique de la Vlle (NPQ)30 Périmètres des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville Les Clôteaux-champs Manceaux Le Blosne Villejean Cleunay Maurepas33 Définitions34 Listes des graphiques Liste des encadrés35 Bibliographie

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Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 4 janvier 2016 AUDIAR

Les inégalités entre les femmes et les hommes se sont considérablement réduites, sur le marché du tra-vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations génèrent de la précarité et leur connaissance précise constitue une première étape pour mieux y remédier. Cette note s’intéresse à l’approche territoriale des inégalités à travers des indicateurs de genre qui per-mettent de dessiner un portrait de l’agglomération rennaise, souvent moins inégalitaire que la France métropolitaine. Mais des disparités importantes de-meurent au niveau infra-communal, en particulier sur les NQP (Nouveaux Quartiers Prioritaires) 1 où les contraintes qui pèsent sur les femmes en général, sont plus fortes encore pour les catégories fragiles.

Les femmes sont plus nombreuses que les hommes, elles représentent 52  % de la population en France comme à Rennes Métropole mais 53 % à Rennes, soit un différentiel de 11 452 personnes. Cet écart est dû à la surreprésentation des femmes au-delà de 60 ans mais aussi à sa « jeunesse » lié à son profil de ville étudiante avec une majorité de filles parmi les jeunes adultes. Ces deux caractéristiques sont cumulatives dans les quartiers de la politique de la ville où jeunesse et vieillissement de la population sont plus accentués.

Les structures familiales ont évolué, les séparations ne sont plus l’exception, les familles recomposées plus fréquentes et surtout les familles monoparentales plus nombreuses. Elles représentent 13  % des mé-nages à Rennes Métropole, 17 % à Rennes et jusqu’à 38  % dans les NQP. Dans neuf cas sur dix, il s’agit de femmes seules avec enfants pour lesquelles les contraintes liées à l’articulation entre vie profession-nelle et vie familiales sont plus lourdes. Elles sont aus-si plus exposées au chômage que les mères en couple.

L’augmentation de l’emploi des femmes constitue le fait marquant de ces vingt dernières années. Leur taux d’activité n’a cessé de se rapprocher de celui des hommes et leur insertion sur le marché du travail constitue l’une des conditions de leur indépendance et de leur autonomie. Néanmoins, l’écart persiste, il at-teint encore 5,9 points à Rennes Métropole en 2010 (6,8 points au niveau de la France métropolitaine). Sur les territoires de la politique de la ville, le taux d’activi-té des femmes est particulièrement bas (41 % à 78 % sur les NQP rennais).

1 Saint-Jacques-de-la-Lande est un « territoire de veille » mais n’est pas traité de façon spécifique dans cette étude qui se concentre sur les NQP.

Les chômeuses sont proportionnellement moins nombreuses que les chômeurs, en particulier dans les territoires plus précarisés (la part des femmes DEFM 2 catégories A, B, C varie de 41 % à 46 % dans les NQP rennais). C’est parce qu’elles se retirent plus fré-quemment de l’emploi, notamment pour les femmes étrangères, plus éloignées que les autres du marché du travail. Elles sont davantage présentes sur les mé-tiers peu qualifiés dont les conditions de travail (ho-raires pénibles, manque d’intérêt) jouent un rôle ma-jeur dans la précarité ou la décision d’interrompre leur activité professionnelle.

L’emploi à temps partiel concerne principalement les femmes, il s’est considérablement développé au cours des deux dernières décennies et explique l’essentiel de la hausse de l’emploi féminin (9,5 % pour les hommes et 32,2  % pour les femmes à Rennes Métropole en 2010). Le temps partiel, le plus souvent contraint, est associé à des emplois non qualifiés, source d’inégalité de revenus qui pénalisent d’autant plus les femmes qu’il s’accompagne d’horaires atypiques, rendant plus difficile l’articulation entre l’emploi et les tâches fa-miliales.

La réussite scolaire des filles est souvent supérieure à celle des garçons, elles ont en moyenne des parcours scolaires plus rapides et plus longs dans les jeunes gé-nérations. Mais cela ne les protège pas des risques du chômage, des emplois précaires et de parcours pro-fessionnels qui peuvent être chaotiques. Ce paradoxe entre scolarité et situation sur le marché du travail tient à l’existence d’une forte ségrégation dans les fi-lières de formation qu’elles « choisissent » et qui se révèlent défavorables ensuite sur le marché du travail.

2 Demandeurs en fin de droit.

résumé

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5AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

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Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 6 janvier 2016 AUDIAR

Les inégalités entre les femmes et les hommes

concernent tous les territoires et tous les milieux so-

ciaux. Mais lorsqu’elles croisent les fractures territo-

riales, les écarts entre les sexes peuvent être renforcées

et/ou présenter des spécificités. Les nouveaux contrats

de ville sont tenus de décliner au niveau local l’égalité

femmes-hommes, cette étude entend contribuer à ré-

pondre à cette obligation en dressant un portrait des

territoires de la politique de la ville 3 sous le prisme de la

parité entre les sexes.

après avoir présenté les grandes lignes de la démogra-

phie et des structures familiales au regard des indica-

teurs de genre, cette note met l’accent sur la question

de l’emploi qui détermine de façon centrale la place des

femmes dans la société, car cela conditionne leur auto-

nomie et leur indépendance. elle aborde également des

thématiques spécifiques qui concernent l’origine des

salariés (étrangers) et les niveaux de formation qui sont

décisives pour l’accès au marché du travail. elle présente

enfin les situations de précarité.

L’exploration de ces différents champs permet de des-

siner la situation des femmes sur le territoire rennais,

depuis l’agglomération, les communes hors de rennes,

la ville-centre et jusqu’aux territoires de la politique de

la ville. Pour réaliser ce diagnostic sexué, le kit de don-

nées femmes hommes fourni par l’insee a été mobili-

sé en priorité (données 2010 à l’iriS). D’autres sources

d’information plus récentes ont également été utilisées,

notamment en matière de chômage (Pôle emploi 2015).

3 Il s’agit des quartiers ZUS valables jusqu’au 31-12-2014 car les données dont nous disposons (à l’IRIS) ne permettent pas plus de précision.

égALiTé FEMMES-hoMMES, DE NouVELLES oBLigATioNS ET DES ouTiLS PouR y RéPoNDRE

L’égalité entre les femmes et les hommes est devenue une politique publique à part entière. La traduction de cette dé-marche transversale a été encadrée sur le plan législatif et réglementaire. (cf. encadré 1) Cet enjeu est particulièrement mis en avant pour les quartiers de la politique de la ville où les femmes subissent parfois une « double peine » 4. Alors que leurs difficultés sont accrues sur ces secteurs, beaucoup d’entre elles sont moins bénéficiaires des politiques publiques de droit commun non seulement que les hommes mais aussi que les habitantes des autres territoires. Il s’agit dans cette note d’interroger cette question des inégalités femmes-hommes non seulement au niveau intercommunal mais jusqu’aux secteurs fragilisés pour mieux connaître les situations. La production de données sexuées territorialisées à destination des instances d’obser-vation, de concertation et de décision constitue en effet un préalable incontournable pour disposer de repères sur les prin-cipaux ressorts de l’inégalité entre les femmes et les hommes afin d’essayer de les combattre.

Un jeu de données systématiquement sexuées, qui couvrent des champs thématiques variés, a été mis à dis-position par le CGET (Commissariat général à l’égalité des territoires) pour répondre à cet enjeu de connaissance 5. Ces indicateurs sont construits sur les nouveaux périmètres régle-mentaires du contrat de ville et disponibles à un niveau fin, c’est-à-dire à l’échelle des IRIS(*) 6 qui intersectent les NQP (nouveaux quartiers prioritaires) 7. (cf. encadré 2)Dans le cadre de cette étude, ce premier socle de données a été mobilisé pour servir de support à l’analyse de la situation des femmes et des hommes vivant dans les quartiers de la po-litique de la ville 8. Ces indicateurs permettront de rendre visible les situations d’inégalités femmes-hommes et d’objectiver la situation socioéconomique des quartiers prioritaires compara-tivement aux autres, en les resituant dans leur environnement

4 Contrairement aux idées reçues, ces territoires fragilisés reçoivent parfois moins d’argent public que les autres. La Cour des Comptes a ainsi pointé dans son rapport de juillet 2012, le paradoxe qui conduit à ce que notamment « les zones prioritaires restent aujourd’hui défavorisées dans les allocations de crédits au titre des politiques de droit commun » (éducation, emploi, santé, etc.).5 Cf. Kit de données sexuées d’aide au diagnostic sur la CA de Rennes Métropole - 16 octobre 2014. CGET (Commissariat général à l’égalité des territoires. Direction des stratégies territoriales).6 Les termes suivis d’un astérix sont définis en annexe.7 Le Contrat de ville de la métropole rennaise, incluant le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) a été signé le 20 avril 2015. La cartographie des périmètres des NQP figurent en annexe de ce document.8 Sauf mention contraire, l’ensemble des données exploitées dans cette étude proviennent de cette source, le termes de territoires prioritaires (TP) recouvrant les sommes d’IRIS intersectant les périmètres délimités dans le cadre du nouveau contrat de ville.

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7AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

à travers une mise en regard d’autres niveaux géographiques (commune, EPCI, région, France métropolitaine...). En effet, bien plus que la valeur de l’indicateur en elle-même, c’est l’ap-préciation du niveau de « décrochage » du quartier par rapport au reste du territoire qui est le plus nécessaire. Malgré l’étendue des champs couverts, ce panorama reste partiel, il pourra être complété ultérieurement par l’étude des inégalités entre femmes et hommes dans d’autres domaines, comme celui des sports et des loisirs ou de la san-té, dans la sphère domestique ou encore pour l’accès aux res-ponsabilités. Cela peut également concerner des aspects de la vie quotidienne et notamment celui de la pratique de l’espace urbain dont l’organisation spatiale peut être discriminante, à bien des égards pour les femmes 9. Il pourra aussi s’enrichir des données qui pourraient être collectées au niveau local.

Encadré 1

un contexte LégisLatif et RégLementaiRe en faVeuR De L’égaLité Des femmes et Des hommes

La loi n° 2014-873 du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes a notamment réformé

le droit de l’égalité professionnelle, renforcé la protection

des femmes victimes de violences et généralisé la pari-

té à toutes les instances de décision. Elle souligne que

« l’état et les collectivités territoriales, ainsi que leurs

établissements publics, mettent en œuvre une politique

pour l’égalité entre les femmes et les hommes selon une

approche intégrée ». De fait, les collectivités, de par leurs

compétences et leur rôle de proximité sont les mieux pla-

cées pour mener des actions adaptées aux situations spé-

cifiques à leur territoire.

Dans le cadre du comité interministériel pour les droits des femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes,

le Premier ministre a souhaité que tous les ministères

soient dotés d’une feuille de route qui coordonne l’action

interministérielle de l’état. C’est dans ce cadre qu’a été

signée une convention triennale d’objectifs 2013-2015

entre le ministère des Droits des femmes et le ministère

délégué à la Ville.

La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014 définit l’égalité femmes-

hommes comme un objectif transversal obligatoire. Les

nouveaux contrats de ville seront tenus de décliner au ni-

veau local l’égalité femmes-hommes.

9 Yves Raibaud, géographe du genre, maître de conférence HDR et chargé de mission Égalité femmes-hommes à l’Université de Bordeaux 3, est intervenu le 8 octobre 2015 à l’hôtel de Rennes Métropole, à partir de son dernier livre « Égale à égal – la ville faite par et pour les hommes ».

Encadré 2

L’utiLisation De Données statistiques moBiLisées à L’écheLLe Des iRis

De nouveaux périmètres ont été définis pour les quar-tiers prioritaires 10. L’enjeu est aujourd’hui de produire

des données statistiques à l’échelle de ces nouveaux

contours pour permettre de dégager les grandes carac-

téristiques de ces territoires. La Direction des stratégies

territoriales du CGET et l’Insee ont initié ce travail qui

n’est toutefois pas achevé.

Des données statistiques à l’échelle des iRis à un niveau suffisamment fin ont été produites pour permettre la

comparaison entre les quartiers prioritaires et les autres

quartiers et/ou les communes de l’agglomération. Ceci

permet d’apprécier le « décrochage  » avec le reste du

territoire. De plus, les limites des IRIS sont relativement

stables dans le temps, ouvrant ainsi la possibilité de mo-

biliser des données longitudinales.

ces données présentent des limites pour apprécier la situation des nqP (nouveaux quartiers de la politique

de la ville). En effet, les contours des IRIS ne se super-

posent pas strictement à ceux des NQP. Pour apprécier

les intersections IRIS/NQP, une carte figure en annexe 11,

elle permet de visualiser le recouvrement entre ces deux

périmètres dont les limites peuvent être très différentes.

Il convient donc d’être vigilant sur l’utilisation de ces

données IRIS pour apprécier la situation des NQP. La pro-

portion du quartier concernée par chaque IRIS qui figure

dans un tableau (en annexe) permet de mesurer le degré

d’approximation des données mobilisées. Ces indicateurs

quantitatifs pourront être utilement complétés par la

connaissance du terrain car certains IRIS peuvent com-

prendre des populations aux caractéristiques sociodémo-

graphiques très différentes.

10 Ils sont entrés en vigueur au 1ier janvier 2015 et ces périmètres viennent se substituer aux ZUS pour les avantages réglementaires et aux anciens quartiers CUCS pour les crédits spécifiques de la politique de la ville.11 Cf. Méthodes, cartographie et données.

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PaRt Des femmes Dans La PoPuLation seLon Les teRRitoiRes

En 2012 à Rennes, on compte 52,8 % de femmes (et 47,2 % d’hommes).

53,0

7 %

52,7

6 %

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7 %

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NQP Rennes RennesMétropole

Francemétropolitaine

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0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans > 75 ans

H F Sources : INSEE - RGP

Sources : INSEE - RGP

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

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NQP Rennes RM hors Rennes RM Francemétropolitaine

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6

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CLEUNAY

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MAUREPAS

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0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans > 75 ans

LE BLOSNE

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0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans > 75 ans

BRÉQUIGNY

0

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0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans > 75 ans

VILLEJEAN

Part des femmes en % Part des hommes en %

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%

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%

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CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 8 janvier 2016 AUDIAR

Le profil démographique de l’agglomération rennaise

présente des spécificités, notamment du point de vue

qui est le nôtre dans cette étude, celui de la répartition

hommes/femmes. Ces éléments, mis en valeur à travers

des données démographiques sur la structure des âges,

permettent de connaître la situation des femmes sur le

territoire et d’en identifier les facteurs explicatifs.

uNE LégèRE SuRREPRéSENTATioN DES FEMMES

Sur Rennes Métropole, comme au niveau français, la pro-portion de femmes est très légèrement supérieure à celle des hommes mais ceci dans des proportions variables selon le territoire concerné. L’agglomération ne diffère pas fonda-mentalement du territoire français du point de vue de la parité hommes/femmes, la ville de Rennes et les NQP (nouveaux territoires de la politique de la ville) localisés dans la ville, pré-sentent quant à eux des caractéristiques particulières.

La surreprésentation féminine est plus accentuée sur les territoires de la politique de la ville (53,07  %, soit 3 020 femmes supplémentaires par rapport aux hommes) et sur Rennes (52,7  %, soit 11  201 femmes supplémentaires) alors qu’au niveau de l’agglomération rennaise cet écart est très faible (51,64 %) et quasi équivalent à celui de la France métropolitaine (51,57 %). Les communes de Rennes Métro-pole hors Rennes, pour leur part affichent une surreprésen-tation féminine inférieure à la moyenne française (50,4  %). Pour l’ensemble des communes de l’agglomération en dehors de Rennes, cet écart ne représente qu’une différence entre femmes et hommes de 1 987 personnes. Ces différentiels sont significatifs de spécificités territoriales et renvoient no-tamment à leur profil démographique en termes de structures des âges.

Portrait démographique etstructure des âges

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H F Sources : INSEE - RGP

Sources : INSEE - RGP

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

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CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

RENNES méTRoPoLE hoRS RENNES

comPaRaison h/f PaR cLasses D’âgeFRaNCE méTRoPoLITaINE

En 2012 sur les communes de Rm hors Rennes, on compte 21 800 garçons et 21 017 filles de 15 à 29 ans.

9AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

uN ViEiLLiSSEMENT MoiNS PRoNoNCé DANS LES CoMMuNES DE L’AggLoMéRATioN hoRS RENNES

Dans les communes de l’agglomération hors de la ville-centre, la légère surreprésentation des femmes est essentiellement due aux classes d’âges élevées. Au-delà de 45 ans, il y a plus de femmes que d’hommes, ce phénomène allant en s’accen-tuant avec l’avancée en âge :

Les plus de 75 ans : le différentiel dans cette classe d’âge est nettement moins prononcé dans les communes de Rennes Métropole hors Rennes qu’il ne l’est au niveau français. En effet, même si le territoire rennais n’échappera pas au phé-nomène de vieillissement que connaissent nos sociétés, il est moins avancé, en particulier sur les communes périphériques qui comptent une part de personnes de plus de 75 ans plus faible qu’au niveau de la France métropolitaine. Ceci explique le très faible différentiel entre femmes et hommes.

Portrait démographique etstructure des âges

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Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

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NQP Rennes RM hors Rennes RM Francemétropolitaine

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CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

comPaRaison h/f PaR cLasses D’âgeRENNES

En 2012 sur la ville de Rennes, on compte 34 533 hommes et 37 692 femmes de 15 à 29 ans.

Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 10 janvier 2016 AUDIAR

à RENNES, DES FEMMES PLuS NoMBREuSES PARMi LES jEuNES ADuLTES

C’est à la « jeunesse » de la ville de Rennes que l’on peut attri-buer sa surreprésentation féminine. En effet, la métropole ren-naise, et en particulier la ville centre, reste un territoire jeune relativement aux grandes agglomérations 12.

La comparaison de la structure des âges entre la ville de Rennes et la France métropolitaine permet d’identifier plus pré-cisément où se situent les écarts entre femmes et hommes :– pour les 15-29 ans, Rennes se distingue très nettement

de la France avec une forte présence de « jeunes adultes » essentiellement due à son caractère de ville étudiante. Dans cette tranche d’âge, les filles sont significativement plus nombreuses que les garçons ;

– pour les 30-44 ans, la situation est inverse et présente à Rennes un léger écart en faveur des hommes alors qu’au niveau français, les femmes sont légèrement plus nom-breuses dans cette tranche d’âge ;

– au-delà de 45 ans les écarts entre hommes et femmes sont similaires sur les deux territoires en faveur des femmes avec un différentiel qui s’accentue avec l’âge.

12 Avec un indice de jeunesse de 1,34 en 2012, Rennes Métropole reste une communauté où la part des retraités est sensiblement plus faible que dans les agglomérations comparables (devant Montpellier, Grenoble, Rouen, Strasbourg, Nantes, Toulouse et Bordeaux). Cf. Audiar. Rennes Métropole – « Chiffres clés » 2015.

Le principal facteur explicatif de la surreprésentation féminine rennaise peut donc être attribué à son profil de ville étudiante et à un effet structurel de l’offre dans ce domaine. Les uni-versités et IUT qui représentent près de 80  % de l’effectif étudiant, sont composés de filières majoritairement féminines (lettres, médecine, sciences économiques) 13. Quant à la ma-joration des hommes dans la tranche d’âge des 30-44 ans, alors que la situation est inverse au niveau français, on peut faire l’hypothèse d’un double phénomène, celui du départ des filles après leurs études et de l’arrivée de jeunes actifs, plutôt masculins.

DES PRoFiLS héTéRogèNES DANS LES QuARTiERS PRioRiTAiRES

Tout en participant également du profil étudiant de la ville de Rennes, les territoires de la politique de la ville connaissent un vieillissement plus accentué et certains d’entre eux accueillent des femmes âgées en nombre plus élevé que les hommes. Ce vieillissement est dû à leur évolution démographique, contras-tée par rapport à celle de l’agglomération. En effet, ils ont per-du 9 300 habitants entre 1999 et 2010 pendant que Rennes Métropole a gagné 36 000 14.

Les écarts entre hommes et femmes sont pour certains d’entre eux inférieurs à la moyenne nationale (Cleunay et Maurepas), les autres sont plus élevés et certains sont nettement supé-rieurs à la moyenne rennaise (Bréquigny et Villejean). Ces dif-férentiels tiennent à leur structure d’âges spécifiques : – Cleunay, 50,5 % de femmes, du fait d’une surepésenta-

tion des hommes dans les classes actives, de 15 à 59 ans. – Maurepas, 51,5 % de femmes, du fait également d’une

sureprésentation masculine dans la classe des 30 à 44 ans. – Le Blosne, 52,2 % de femmes, du fait d’une légère sure-

présentation féminime parmi les jeunes adultes de 15 à 29 ans. Même si les garçons affichent un très léger avantage parmi les 0-14 ans, dans ce quartier qui compte une impor-tante proportion d’enfants.

– Bréquigny, 54,1 % de femmes, du fait d’une sureprésen-tation féminine des jeunes (15-29 ans) mais aussi parmi les adultes à partir de 45 ans, avec un différentiel qui s’accen-tue avec l’âge, or les plus âgés sont plus représentés dans ce quartier.

13 Effectif de 43 015 étudiants des universités et IUT en 2012/13 et 11 574 élèves d’écoles d’ingénieurs. Cf. Audiar. Enseignement supérieur, recherche, innovation et vie étudiante. Tableau de bord. Décembre 2014. 14 Entre 1999 et 2010, les taux de variation annuel moyens sont les suivants : Rennes Métropole hors Rennes : 1,71 % ; France métropolitaine : 0,63 % ; Rennes : 0,04 % ; Le Blosne : -0,53 % ; Villejean : -0 63 % ; Maurepas : -0,74 % ; Cleunay : -0,93 % et Bréquigny : -1,68 %. Ces données sur les quartiers prioritaires sont calculées à l’IRIS.

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CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

En 2012, sur les Iris des NQP, on compte 6 215 garçons et 7 266 filles de 15 à 29 ans. Les iris intersectés par le NQP de Villejean présentent en 2010 un écart de 704 personnes en faveur des filles dans la classe des 15-29 ans.

comPaRaison h/f PaR cLasses D’âge

11AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

– Villejean, 55,5  % de femmes, essentiellement du fait d’une sureprésentation des femmes de la classe des  15-29 ans qui s’explique par la proximité de ce quartier avec l’université. Il y a également une légére sureprésentation des femmes parmi les âges élevés mais ceux-ci sont peu repré-sentés dans ce quartier essentiellement caractérisé par sa jeunesse.

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NQP Rennes RennesMétropole

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Sources : INSEE - RGP

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

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H F Source : INSEE - RGP

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BRÉQUIGNY

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0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans > 75 ans

VILLEJEAN

Part des femmes en % Part des hommes en %

13,3

%

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CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

PaRt Des famiLLes monoPaRentaLe PaRmi Les ménages

En 2010, Rennes compte une part de 16,7 % de familles monoparentales parmi les ménages de la commune.

Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 12 janvier 2016 AUDIAR

uNE AugMENTATioN SENSiBLE DES FEMMES SEuLES, AVEC ou SANS ENFANT

La dynamique démographique de l’agglomération rennaise induit une augmentation du nombre de ménages avec cepen-dant une évolution plus marquée pour les couples sans enfants et surtout les personnes seules 15. Ces « petits ménages » sont particulièrement féminins et par ailleurs significatifs de l’inéga-lité entre les sexes car ils sont aussi facteur de précarité. En effet, la pauvreté affecte plus fortement les personnes seules, qu’elles vivent ou non avec des enfants 16.

Les familles monoparentales, dans une très grande majorité d’entre elles, il s’agit de femmes isolées avec enfants, c’est le cas pour 84 % des familles monoparentales en France. La ville de Rennes présente une part de familles monoparen-tales de 16,7% parmi les ménages, c’est-à-dire plus élevée qu’au niveau de Rennes Métropole et de la France métropo-litaine (13,3% et 14,3%). Leur part est cependant significati-vement plus importante dans les territoires de la politique de

15 La part de ces « petits ménages » est désormais de 72 % dans la ville centre et de 57 % dans la périphérie rennaise. Les ménages d’une seule personne ont connu une importante évolution : entre 2007 et 2012, à Rennes une augmentation de 8 % et sur les communes de Rennes Métropole hors Rennes de 31 %. Cf. Apras-Audiar. ODS-version 2015.16 Céline Arnold. DREES. « Quelles sont les personnes vivant avec moins de 660€/mois ? » 2015. Toutes choses égales par ailleurs, les personnes seules ont en effet plus de trois fois plus de risques d’être pauvres au seuil de 40 % (du niveau de vie médian) et les familles monoparentales environ deux fois plus. Environ une personne pauvre sur six vit dans une famille monoparentale soit une proportion plus de deux fois supérieure à celle de la population générale.

la ville 17. Cette présence de familles monoparentales dans les quartiers de la politique de la ville est cependant très hétéro-gène. Dans certains IRIS intersectés par des NQP, cela repré-sente de l’ordre d’un tiers des ménages, en particulier Brno (37,6 %), Le Gast-Est (31,7 %), Villejean nord-Ouest (28,6 %), la dalle Kennedy (28,9 %) et Saint-Benoît (31,8 %). D’autres IRIS en comptent peu, leur part étant inférieure ou proche de la moyenne rennaise.

Les ménages d’une seule personne sont plus souvent fémi-nins et dans bien des cas, ces structures familiales sont aussi facteurs de pauvreté, car ces ménages ne bénéficient pas de l’économie d’échelle procurée par la présence d’un second adulte et du revenu que celui-ci pourrait apporter. Sur tous les territoires, les femmes seules sont plus nom-breuses que leurs concitoyens masculins. Ce différentiel est plus marqué à Rennes et dans les territoires prioritaires qu’il ne l’est dans les communes de l’agglomération hors Rennes.

17 Cf. Apras-Audiar. Observatoire des données sociales (ODS) édition 2015. Dans ce document les données concernent également les IRIS mais il s’agit dans ce cas des seules familles allocataires de la CAF ce qui explique le niveau nettement plus élevé des taux de familles monoparentales : 35 % à Rennes, 48 % dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et 21 % dans les communes de l’agglomération hors Rennes. Quant à leur évolution, elles sont passées de 30,1 % à 34,6 % à Rennes entre 2000 et 2014 et de 11,4 % à 21,1 % dans les communes de Rennes Métropole hors Rennes, sur la même période.

Page 13: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

taux De ménages D’une PeRsonne seuLe seLon Les sexes

53,0

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53,50

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Francemétropolitaine

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30 000

35 000

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0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans > 75 ans

H F Sources : INSEE - RGP

Sources : INSEE - RGP

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

H F Source : INSEE - RGP

0

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NQP Rennes RM hors Rennes RM Francemétropolitaine

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MAUREPAS

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1 200

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VILLEJEAN

Part des femmes en % Part des hommes en %

13,3

%

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1 15

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CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

En 2010, 52 % des ménages de la commune de Rennes sont composés d’une seule personne.

13AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

Le différentiel entre les femmes seules et les hommes seuls est nettement moins important que pour les familles mono-parentales. La ville de Rennes compte une part de personnes seules significativement plus élevée que la moyenne française (52 % contre 35 %). Ceci est dû à sa caractéristique de ville-centre, qui plus est universitaire, où les ménages étudiants d’une personne seule sont nombreux. Les IRIS intersectés par un NQP, comptent également une part élevée de ménages d’une seule personne.

Page 14: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 14 janvier 2016 AUDIAR

Le fait marquant de ces vingt dernières années est

l’augmentation de l’emploi des femmes, leur participa-

tion au marché du travail a en effet fortement progres-

sé. Cette hausse s’explique en particulier par la diminu-

tion du nombre d’enfants par femmes et l’élévation de

leur niveau d’études. La baisse du nombre de femmes

au foyer est notable et inversement le nombre de mères

de jeunes enfants exerçant une activité a fortement

augmenté au cours des dernières décennies. Ceci a du

reste généré la création de nombreux emplois, essen-

tiellement féminins, pour assurer un service de garde

d’enfants répondant à ce nouveau besoin.

Mais, au-delà des volumes d’emplois des femmes, net-

tement inférieurs dans les territoires prioritaires, ces

chiffres ne préjugent pas de leur qualité. il s’agit essen-

tiellement d’emplois peu qualifiés qui expliquent l’écart

de rémunération significatif qui existe aujourd’hui en-

core entre les hommes et les femmes, ce qui n’est pas

sans conséquence en matière de précarité ou de re-

traite 18. en effet, le marché du travail reste très clivé se-

lon le sexe car les inégalités de traitement et d’opportu-

nité dès la petite enfance marquent encore les parcours

et le devenir des femmes qui occupent des emplois qui

restent concentrés dans un nombre restreint de métiers,

traditionnellement féminins. (cf. encadré 3)

18 Tous temps de travail confondus, les hommes gagnent 35 % de plus que les femmes. Près de 11 % des écarts de salaires entre les deux sexes sont inexpliqués et relèvent d’une discrimination « pure ». Cf. Observatoires des inégalités. « Les inégalités de salaires hommes-femmes : état des lieux ». Janvier 2013.

LE TAux DE FEMMES ACTiVES EST SENSiBLEMENT DiFFéRENT SELoN LES âgES

Le taux d’activité(*) d’emploi des femmes ne cesse de pro-gresser depuis la fin des années 70. Entre 1975 et 2005, il a augmenté de 11 points. Toutefois, ce taux d’activité féminin reste encore largement inférieur à celui des hommes (69,6 % contre 76,4 % en 2012 – France métropolitaine). Cette pro-gression s’est faite principalement aux âges intermédiaires, entre 25 et 55 ans, de sorte que les taux d’activités sont sen-siblement différents selon les classes d’âge et présentent éga-lement des évolutions variées selon les périodes 19 : – Le taux d’activité des 15-24 ans est de 44 % au niveau

de la France métropolitaine. Avant 25 ans, des études plus longues expliquent une entrée plus tardive dans la vie active. Entre 2009 et 2012, le taux d’activité des jeunes femmes de cette classe d’âge a baissé de 2,2 points et se retrouve globalement à son niveau de 2002. On observe la même évolution pour les jeunes hommes.

– Le taux d’activité des 25-54 ans est de 91 % au niveau de la France métropolitaine. Il a légèrement baissé au cours des dernières années pour atteindre un niveau proche de celui de 2007 mais son évolution est divergente selon les sexes. Il s’est stabilisé pour les femmes depuis 2010, après une augmentation quasi ininterrompue depuis 1975, alors que le taux d’activité des hommes de cette tranche d’âge baisse légèrement depuis 2008. Notons par ailleurs que le taux d’activité des femmes de 25 à 54 ans en France est plus proche de celui des hommes que dans l’ensemble de l’Union européenne (9,7 points d’écart contre 12,2) 20.

19 Cf. Insee. France - Portrait social. Edition 2013.20 DARES. Mars 2015. N°017

Situationde l’emploi

Page 15: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

taux D’actifs f/h, seLon Les âges et Les teRRitoiRes

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Rennes RM ZE Francemétro

Rennes RM ZE Francemétro25-54 ans 15-24 ans 55 - 64 ans

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Dalle K

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Source : DIRECCTE* et Pôle emploi*Le marché du travail en Ille-et-Vilaine – situation fin novembre 2015. Publié le 15 janvier 2016.

12,1

18,1

0

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Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Bréquigny CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

En 2012, 90,9 % de femmes et 95,3 % d’homme de 25 à 54 ans de la zone d’emploi de Rennes présents sur le marché du travail sont demandeurs d’emploi, catégories a, B ou C (pôle emploi).

15AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

– Les taux d’activité des 55-64 ans est de 47 % au niveau de la France métropolitaine. Il est de 52 % au niveau de l’UE. Les réformes récentes des retraites sont la principale raison du dynamisme du taux d’activité des seniors qui gagne 3,5 points en 2012, et 7,9 points depuis 2008.

Le taux d’activité des habitants (de 15 à 64 ans) de Rennes Métropole est de 70  %, légèrement inférieur à celui de la moyenne de la France métropolitaine (73  %). Ceci est es-sentiellement dû à la caractéristique étudiante de la ville de Rennes où ce taux global des actifs n’est que de 65 %. De fait, Rennes et Rennes Métropole se démarquent des tendances nationales pour les jeunes mais aussi pour les seniors avec, dans tous les cas, un différentiel entre hommes et femmes légèrement moindre : – Les taux c’activités des jeunes (15-24 ans) de la ville de

Rennes sont Inférieurs de près de 10 points aux moyennes de la France métropolitaine. Cet écart très significatif pour cette classe d’âge est dû au caractère étudiant de la ville-centre. En revanche les écarts entre hommes et femmes

sur les territoires rennais (ville-centre, agglomération et zone d’emploi) sont légèrement moins importants qu’au niveau national.

– Pour les 25-54 ans, on observe cette même tendance, en particulier pour la ville de Rennes, avec probablement un nombre significatif de jeunes qui poursuivent leurs études au-delà de 25 ans. En revanche, les taux d’activité de la zone d’emploi de Rennes (267 communes) sont supérieurs aux moyennes nationales, l’écart entre hommes et femmes y est également moindre. Cela s’explique sans doute par le relatif dynamisme de l’économie locale et sa plus grande tertiarisation, emplois essentiellement occupés par les femmes.

– La tranche des 55-64 ans est caractérisée par un taux d’emploi sur les territoires rennais (ville-centre, aggloméra-tion et moins nettement sur la zone d’emploi) supérieur au niveau national. Cela est sensible en particulier à Rennes, pour les femmes comme pour les hommes, de sorte que l’écart entre eux est plus faible qu’au niveau national.

Situationde l’emploi

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Source : DIRECCTE* et Pôle emploi*Le marché du travail en Ille-et-Vilaine – situation fin novembre 2015. Publié le 15 janvier 2016.

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Bréquigny CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

écaRts h/f Des taux D’actiVité Des 15 - 24 ans - cLassement seLon Le taux D’actiVité Des femmes

En 2010, l’écart des taux d’activités entre hommes et femmes de 15 à 24 ans sur la ville de Rennes est de 4,8 points.

Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 16 janvier 2016 AUDIAR

uN RETRAiT PLuS FRéQuENT Du MARChé Du TRAVAiL PouR LES FEMMES DES QuARTiERS PRioRiTAiRES

Les taux d’activité des femmes sont notablement plus bas sur les territoires de la politique de la ville que sur le reste du ter-ritoire. Les IRIS des NQP affichent un taux d’activité qui varie de 40,8% à 77,9% quand le taux moyen de femmes actives de 15 à 64 ans sur Rennes Métropole se situe à 66,6%. Cette situation est néanmoins conforme à celle de l’ensemble des quartiers de la politique de la ville. Au niveau français, plus d’une femme sur deux, des territoires de la politique de la ville, se situe hors du marché de l’emploi 21. Ceci est lié à plusieurs facteurs parmi lesquels le fait d’être mère plus tôt (une femme de moins de 25 ans sur cinq est mère, soit plus du double des femmes hors ZUS). Elles assument en effet pour l’essentiel, la prise en charge des enfants et des tâches domestiques et doivent, plus qu’ailleurs, faire face aux freins liés à la garde des enfants et à la mobilité 22.

21 Cf. Ministère du droit des femmes. Vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Chiffres-clés 201522 HCEfh. Pour l’égalité femmes-hommes dans les quartiers politique de la ville et en zones rurales : agir mieux, plus vite et dès maintenant. Avril 2014.

Par ailleurs, les différentiels de taux d’emplois entre femmes et hommes sont nettement plus marqués sur les territoires de la politique de la ville, pour toutes les tranches d’âge 23. Pour les IRIS intersectés par les territoires prioritaires, ces différentiels entre les actifs de 15 à 64 ans varient de 3,8 à 22,9 points. Ces écarts se déclinent cependant différemment selon les classes d’âges :

Parmi les jeunes adultes (15-24 ans), les taux d’activité des femmes varie de 21,6 % (Villejean Nord-Ouest) à 62,1 % (Cleunay Ouest) quand celui des hommes varie de 22,6 % à 72,3 %. En termes d’écarts, la situation des NQP est caracté-risée par une grande hétérogénéité avec une distribution allant de 9,9 points en faveur des femmes, à Villejean Sud-Est à 32 points à leur détriment, aux Champs Manceaux. En effet, l’inactivité des femmes est plus fréquente dans les IRIS où se concentre une part importante d’étudiants, à Villejean notam-ment. A l’inverse, parmi les IRIS les plus précarisés, les jeunes femmes poursuivent moins souvent des études supérieures et les taux d’activités féminins y sont les plus élevés que la moyenne rennaise dans la très grande majorité des cas (17 IRIS/22).

23 En 2012 69,5 % pour les hommes et 52,6 % pour les femmes dans les ZUS contre 75,4 % et 66,8 % quartiers hors ZUS des unités urbaines abritant les ZUS. Cf. CGET. « Combattre les inégalités femmes/hommes dans les territoires fragiles. Octobre 2015. Les femmes des territoires prioritaires sont moins présentes sur le marché du travail. Au plan national, le taux d’activité des femmes de 15 à 64 ans des QPV est inférieur à 15 points avec un écart de 16 points avec le taux d’activité des hommes dans ces mêmes quartiers.

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Source : DIRECCTE* et Pôle emploi*Le marché du travail en Ille-et-Vilaine – situation fin novembre 2015. Publié le 15 janvier 2016.

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Part des femmes en % Part des hommes en % Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Part des femmes en % Part des hommes en % Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Bréquigny CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

écaRts h/f Des taux D’actiVité Des 25 - 54 ans - cLassement seLon Le taux D’actiVité Des femmes

écaRts h/f Des taux D’actiVité Des 55 - 64 ans - cLassement seLon Le taux D’actiVité Des femmes

En 2010, l’écart des taux d’activités entre hommes et femmes de 25 à 54 ans sur la ville de Rennes est de 5,8 points.

En 2010, l’écart des taux d’activités entre hommes et femmes de 55 à 64 ans sur la ville de Rennes est de 3,8 points.

17AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

Concernant la classe d’âge intermédiaire (25à 54 ans), les taux d’activité sur les Iris de La ville de Rennes sont globa-lement plus élevés que sur la France métropolitaine. Ils varient de 63,8  % (Saint-Benoît) à 94,7  % (les Olympiades) quand celui des hommes va de 81,2 % à 98,3 %. Les écarts de taux d’emploi entre les hommes et les femmes en sont plus réduits, allant de 1,2 point (Villejean Nord-Ouest) à 25,8 points (Saint-Benoît). Par ailleurs, et contrairement à la tranche d’âge précédente où quelques IRIS présentaient des taux d’activité féminins supérieurs à ceux des hommes, ils sont ici tous infé-rieurs pour les femmes.

Parmi les seniors (55 à 64 ans), les taux d’activités sur les territoires prioritaires rennais sont globalement répartis autour de la moyenne de la France métropolitaine (44%). Ils varient

de 30,8 % (Thorigné Ouest) à 54,2 % (Cleunay Ouest) pour les femmes et de 28,6 % à 60,9 % pour les hommes. Cette tranche d’âge se caractérise plutôt par une inversion des ni-veaux d’activité entre les sexes avec des écarts en faveurs des femmes dans plusieurs IRIS intersectés par les NQP (Cleunay-Est, Canada, Le Landrel Est, Henri Fréville Sud-Ouest, Les Cloteaux, Villejean Nord-Est et Sud-Est et le Landrel Ouest). Ce niveau plus élevé d’emploi des femmes est sans doute à mettre au compte de leur plus grande précarité, en particu-lier lorsqu’elles sont seules pour faire face aux dépenses du ménages.

Page 18: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

PaRt Des femmes Defm (aBc) - noVemBRe 2015

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Le Blosne Maurepas Villejean Cleunay

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Source : DIRECCTE* et Pôle emploi*Le marché du travail en Ille-et-Vilaine – situation fin novembre 2015. Publié le 15 janvier 2016.

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Part des femmes en % Part des hommes en % Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Part des femmes en % Part des hommes en % Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Bréquigny CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

En novembre 2015, la part des femmes dans le chômage s’établit à 47,4 % France métropolitaine (catégories aBC).

Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 18 janvier 2016 AUDIAR

Encadré 3

une faiBLe mixité Des métieRs et une foRte concentRation sectoRieLLe De L’emPLoi Des femmes

Les femmes et les hommes n’exercent pas les mêmes

métiers. Les métiers mixtes sont rares : en 2011, sur

87 familles professionnelles, seules 19 sont mixtes. En

2009, 12 % des personnes en emploi occupent des mé-

tiers « mixtes » (c’est-à-dire entre 40 et 60 % de chaque

sexe). Il s’agit en majorité de métiers très qualifiés du

secteur tertiaire : cadres administratifs, comptables ou

financiers, cadres de la fonction publique, des banques et

des assurances, des professionnels du droit et des mé-

decins.

12 familles concentrent plus de 50 % des femmes : aides

à domicile et assistantes maternelles / agentes d’entre-

tien  / enseignantes / vendeuses / employées adminis-

tratives de la fonction publique / aides-soignantes et

assimilés / infirmières / secrétaires / cadres des services

administratifs, comptables et financiers / employées ad-

ministratives d’entreprises / professions intermédiaires

administratives de la fonction publique / professions pa-

ramédicales.

20 familles concentrent plus de 50  % des hommes :

conducteurs de véhicules / ouvriers qualifiés du second

œuvre du bâtiment / techniciens et agents de maîtrise de

la maintenance / agriculteurs, éleveurs / ouvriers quali-

fiés du gros œuvre du bâtiment / cadres commerciaux et

technico-commerciaux / ouvriers qualifiés de la manuten-

tion / agents d’entretien / enseignants / attachés com-

merciaux et représentants / militaires, policiers, pom-

piers / cadres des services administratifs, comptables et

financiers / maîtrise des magasins et intermédiaires du

commerce / personnels d’étude et de recherche  / ingé-

nieurs de l’informatique / techniciens et agents de maî-

trise du bâtiment et des travaux publiques / cadres de la

fonction publique / maraîchers, viticulteurs et jardiniers /

ouvriers qualifiés des industries de process / ouvriers non

qualifiés.

Extrait des chiffres clé- édition 2014. ministère des droits des femmes

uN TAux DE ChôMAgE DES FEMMES Au NiVEAu DE CELui DES hoMMES

Malgré une progression du nombre de demandeurs d’emplois, les taux de chômage de la région rennaise restent inférieurs aux taux régional et national. Au deuxième trimestre 2015, il est de 8 % sur la zone d’emploi de Rennes (+0,1 point en un an), de 8,8 % sur la Bretagne (+0,2 point en un an) et de 10 % pour la France métropolitaine (+0,3 point en un an).

Historiquement en Bretagne, le taux de chômage féminin est supérieur au taux de chômage masculin mais, à l’instar de la France métropolitaine, le taux chômage entre 2008 et 2014 augmente en Bretagne nettement plus chez les hommes (+ 3,5 points) que chez les femmes (+ 2,1 points). Ainsi, en 2014, le taux de chômage des hommes dépasse celui des femmes et atteint 9 % contre 8,5 % pour les femmes (respectivement 10,2 % et 9,6 % au niveau national) 24. En effet, lorsque l’em-ploi se retourne à la baisse, les hommes sont plus affectés car l’intérim et plus généralement l’industrie et la construc-tion, secteurs où ils sont le plus présents, sont les premiers touchés. Mais, inversement, lorsque la conjoncture s’améliore et que l’emploi repart à la hausse, les hommes en sont les premiers bénéficiaires et l’écart entre le taux de chômage des femmes et celui des hommes augmente 25. Telle n’est pas la situation lorsque l’on regarde les demandeurs en fin de droit (DEFM) des catégories A, B et C qui ne représentent pas les mêmes personnes puisqu’ils regroupent notamment de ceux qui sont en emploi mais avec une activité réduite, situations plus fréquentes parmi les femmes.

24 Cf. Insee-Flash. Le taux de chômage des hommes dépasse désormais celui des femmes. N°12. Décembre 2015.25 DARES. Mars 2015. N°017.

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Source : DIRECCTE* et Pôle emploi*Le marché du travail en Ille-et-Vilaine – situation fin novembre 2015. Publié le 15 janvier 2016.

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Bréquigny CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

Entre mai et novembre 2015, les femmes de 15 à 64 ans du NQP du Blosne sont passées de 688 à 727.

éVoLution Defm (aBc)

19AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

La part des femmes en recherche d’emplois est sensible-ment inférieure à celle des hommes, concernant les caté-gories ABC (*), en particulier sur les territoires de la politique de la ville. Cela s’explique probablement largement par le re-trait pur et simple du marché du travail. Elles sont en effet plus nombreuses que les hommes dans le « halo » du chômage (*) qui comprend les chômeurs « découragés », les indisponibles (notamment rendus tels par la présence de jeunes enfants) qui concernent plus souvent les femmes que les hommes.

Une évolution plus importante des femmes en recherche d’emploi au cours de la dernière période. Pour les femmes qui ne se sont pas retirées du marché du travail et sont en recherche d’emploi, leur nombre augmente relativement plus vite que celui des hommes. Entre mai et novembre 2015, on compte, dans les NQP, 52 hommes supplémentaires en re-cherche d’emploi (catégorie ABC) pour 155 femmes.

LES FEMMES TRoiS FoiS PLuS SouMiSES Au TEMPS PARTiEL QuE LES hoMMES

Les différences d’articulation entre la vie personnelle et pro-fessionnelle constituent un autre facteur d’inégalité persistant sur le marché du travail. En effet la répartition des tâches fa-miliales et la prise en charge des enfants au sein des ménages reposent sur une vision stéréotypée des rôles sociaux attribués aux femmes et aux hommes. Aujourd’hui encore, le travail do-mestique reste majoritairement à la charge des femmes et davantage au sein de ménages avec enfants. (cf. encadré 4)Cela peut expliquer que les femmes qui ont au moins un en-fant en bas âge souhaitent souvent travailler moins. Aussi le recours au temps partiel peut apparaître comme une solution pour concilier activité professionnelle et vie familiale. Cepen-dant, s’il peut s’agir d’un choix pour les femmes les plus di-

plômées et les mieux insérées, cette situation est plus souvent subie par les jeunes femmes les moins diplômées 26. Ce niveau élevé de temps partiel chez les femmes contribue en partie à expliquer leur fort taux d’activité 27. Certes, les femmes sont sur le marché du travail mais, très souvent pour occuper des emplois précaires. Par ailleurs il s’agit souvent aussi d’em-plois dont les conditions sont plus difficiles avec des horaires tardifs et souvent des contrats à durée déterminée 28.

Le temps partiel est plus répandu encore sur les terri-toires prioritaires, dans la mesure où ils concentrent des difficultés de toutes natures. à Rennes, parmi les IRIS inter-sectés par les NQP, seuls six d’entre eux affichent un taux de temps partiel des femmes inférieur à la moyenne de la ville (Cleunay-Ouest, le Gast-Est, Cleunay-Est, Canada, Henri Fré-ville-Sud-Ouest et les Clôteaux). On peut faire l’hypothèse que parmi ces femmes des NQP, beaucoup souhaiteraient travailler davantage et que leur situation d’employées à temps partiel est révélatrice d’une dégradation du contexte socio-écono-mique 29. En effet, le temps partiel est plus fréquent parmi les faibles qualifications, or cette catégorie est surreprésentée sur les territoires de la politique de la ville. Le taux de temps partiel féminin varie de 28,8% (Cleunay-Ouest) à 49,9 % (Brno) où une salariées sur deux est embauchée à temps partiel). Chez les hommes ces taux varient de 6,4 % (Les Clôteaux) à 25,1 % (Brno) soit des niveaux nettement inférieurs.

26 à origine donnée, les taux de temps partiel féminins sont supérieurs de 20 points à ceux des hommes. Cf. France stratégie 201627 Les personnes occupant un emploi « non-standard » (temporaire, temps partiel, indépendant) a représenté la moitié de la croissance des emplois entre 1995 et 2007 en France. C’est légèrement plus que la moyenne OCDE. Rapport sur les inégalités de revenu. « Tous concernés : Pourquoi moins d’inégalité profite à tous ? » Novembre 2015.28 Les personnes occupant des emplois « non-standard » sont pénalisées en termes de rémunération et de perspective de carrière. La particularité française est qu’il s’agit plus rarement de tremplin vers un emploi stable que dans d’autres pays OCDE. (Ibidem)29 Une première approche de la mesure entre temps partiel choisi et temps partiel subi montre qu’au niveau national, 50,2 % des femmes en ZUS à temps partiel déclarent qu’elles occupent ce type d’emploi car elles n’ont pas trouvé d’emploi à temps plein (contre 58,5 % des hommes résidant en ZUS). Par contre, 23,6 % des femmes en ZUS déclarent le fait de devoir s’occuper de ses enfants, ou d’un autre membre de sa famille, comme raison de ce temps partiel alors que ce n’est le cas que de 5,0 % des hommes en ZUS. Cf. ONZUS-Info. Marylène Henry et Pascal Dieusaert. « L’emploi des femmes dans les zones urbaines sensibles ». La crise a creusé les inégalités avec les hommes. Mars 2014.

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Source : DIRECCTE* et Pôle emploi*Le marché du travail en Ille-et-Vilaine – situation fin novembre 2015. Publié le 15 janvier 2016.

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Part des femmes en % Part des hommes en % Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Part des femmes en % Part des hommes en % Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Bréquigny CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

En 2010, 32,2 % des femmes et 13,1 % des hommes salariés vivant dans la commune de Rennes sont en emploi à temps partiel. France métropolitaine : les femmes 30,1 % et les hommes 6,7 %.

Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 20 janvier 2016 AUDIAR

Le temps partiel touche beaucoup plus les femmes que les hommes, il est plus du double sur la ville de Rennes (de 32,2 % pour les femmes contre 13,1 % pour les hommes). Ce différentiel est plus élevé encore à Rennes Métropole où il est plus du triple (32,2 % contre 9,5 %) car il y a aussi moins d’hommes à temps partiel. Sur les territoires prioritaires, les écarts de taux d’emploi à temps partiel entre femmes et hommes sont significatifs des inégalités d’accès au marché du travail. Ils vont de 9,4 pour le Gast-Ouest à 34,8 points pour la Dalle Kennedy, où ce haut niveau s’explique également par la présence d’étudiants qui exercent une activité rémunérée pour subvenir à leurs besoins, en même temps qu’ils suivent leurs études 30.

30 Presque la moitié des étudiants des universités rennaises (46%) ont une activité rémunérée sur une partie ou sur l’ensemble de l’année. Cf. Audiar. Enseignement supérieur, recherche, innovation et vie étudiante. Décembre 2014.

Encadré 4

Le tRaVaiL Domestique Pèse DaVantage suR Les femmes

En 2010, l’Insee estime que, si elle était marchandisée,

la production domestique s’élèverait à 33 % du PIB,

cette production étant majoritairement assurée par des

femmes (64 %).

En comptant, au sein des heures de travail, le travail do-

mestique, les femmes travaillent un plus grand nombre

d’heures que les hommes. Le temps hebdomadaire moyen

de travail domestique d’une mère en couple avec un ou

plusieurs enfants (34 heures) est comparable au temps

moyen de travail rémunéré d’un homme dans la même

situation (33 heures), tandis que les seconds passent

en moyenne aux tâches domestiques le temps que les

premières passent au travail rémunéré (18 et 20 heures

respectivement). Le temps de travail total est donc légè-

rement plus important pour les femmes (54 contre 51)

au sein du couple avec au moins un enfant, pour une part

non rémunérée plus forte (34 contre 18). C’est également

le cas pour les couples sans enfant (39 contre 35) et les

familles monoparentales (49 contre 48).

Cette inégalité débute tôt puisque parmi les enfants de

plus de 11 ans vivant chez leurs parents, les filles effec-

tuent 10 heures de travail domestique pour seulement 7

heures pour les garçons.

INSEE. Le travail domestique. 2012 (cf. bibliographie)

Page 21: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

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Les Clôteaux-Champs Manceaux

Le Blosne Maurepas Villejean Cleunay

mai-15Hommes

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nov-15 Source : Pôle emploi

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Source : DIRECCTE* et Pôle emploi*Le marché du travail en Ille-et-Vilaine – situation fin novembre 2015. Publié le 15 janvier 2016.

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Part des femmes en % Part des hommes en % Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Part des femmes en % Part des hommes en % Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Sources : INSEE - RGP, kit de données sexuées CGET

Bréquigny CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

En 2010, 12.1% des femmes et 18,1% des hommes salariées vivant dans la commune de Rennes sont étrangers.

21AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

BEAuCouP MoiNS DE FEMMES QuE D’hoMMES PARMi LES SALARiéS éTRANgERS

La Bretagne fait partie des régions françaises qui accueillent le moins d’immigrés et d’étrangers 31 mais la situation a forte-ment évolué au cours des dernières années. Leur répartition est essentiellement urbaines.Concernant les immigrés, Rennes Métropole en accueille 23 924 immigrés (en 2011), ils représentent 5,9 % de la po-pulation de l’agglomération et 69 % des immigrés du départe-ment de l’Ille-et-Vilaine. La part des immigrés dans la popula-tion rennaise, elle est de 8,6 % et se rapproche ainsi du niveau national où leur part est de 8,7 %. La population étrangère représente une part de 6,6 % à Rennes et de 6 % au niveau national. Les NQP en accueillent une part importante, soit près de 40 % des étrangers vivant à Rennes alors que ces territoires représentent moins de 15 % de la population rennaise. En revanche, ces taux sont nette-ment moins importants sur les communes de l’agglomération hors Rennes 32.

Les salariés étrangers sont nettement plus représen-tés sur les territoires prioritaires. Dans la grande majori-té des IRIS intersectés par les NQP, leur taux est supérieur aux moyennes rennaises. C’est le cas non seulement pour les hommes, avec des taux allant de 15,7% à 35,8% mais égale-ment pour les femmes dont la proportion d’étrangères parmi les salariées varie de 10,1% (Olympiades) à 20,4% (Brno).

31 Les populations étrangère et immigrée ne se confondent pas totalement. Cf. définition en fin de document.32 Cf. Apras-Audiar. ODS édition 2016. Part des étrangers en 2012 : 4 % à Rennes Métropole ; 7 % à Rennes ; 2 % dans les communes de Rennes Métropole hors Rennes. Ces taux en 2010 étaient nettement supérieurs sur les territoires prioritaires : 21 % au Blosne ; 15,4 % à Maurepas ; 13,5 % à Villejean et Bréquigny-Champs Manceaux ; 10,2 % à Cleunay.

Un différentiel entre hommes et femmes nettement plus marqué dans les NQP alors que leurs parts respectives dans la population sont sensiblement les mêmes. En effet les femmes immigrées sont moins souvent en emploi que les non-immigrés, quel que soit leur âge, et les écarts sont beau-coup plus marqués que pour les hommes. Les femmes immi-grées cumulent en effet une moindre participation au marché du travail et un plus fort taux de chômage. Résider en ZUS et y être immigrées accroît les risques de chômage 33. à l’inverse des hommes, les femmes immigrées sont moins souvent ac-tives que les femmes non-immigrés, quel que soit leur âge et leur lieu de résidence ZUS et hors-ZUS 34.

33 Au niveau du pays, le taux de chômeurs en ZUS est de 24 %, soit un taux deux fois et demi plus important que dans le reste du territoire. Cf. Observatoire des inégalités. Mars 2014.34 DARES. Mahrez. Okba. Habiter en ZUS et être immigré : un double risque sur le marché du travail. Première synthèse information. Novembre 2009. N°48.1

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Bréquigny CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

PaRt Des non DiPLômés PaR sexe - tRi seLon La PaRt Des femmes non DiPLômées

En 2010, 12,6 % des femmes et 12,3 % des hommes de 15 ans ou plus ayant achevé leur scolarité et vivant dans la commune de Rennes sont sans diplôme. France métropolitaine : pour les hommes 16,8 % et pour les femmes 17,6 %.

Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 22 janvier 2016 AUDIAR

Dans les premières années suivant la fin de leurs études,

les jeunes actifs diplômés de l’enseignement supérieur

sont près de cinq fois moins souvent au chômage que

ceux qui ont au plus un brevet des collèges et les jeunes

diplômés du supérieur ont encore un taux de chômage

relativement modéré (10 %) 35. Le niveau de formation

est donc un capital social, déterminant pour l’insertion

des femmes sur le marché du travail.

35 Cf. Insee. Formation et emploi. Edition 2013.

LES FEMMES AFFiChENT DE MEiLLEuRS RéSuLTATS SCoLAiRES

En France métropolitaine, le taux de réussite des collégiennes au diplôme national du brevet (DNB) est plus élevé que ce-lui des collégiens (88,8 % contre 83,3 %, en 2014). Cette meilleure performance des filles s’observe dans tous les types de territoires. Le rapport de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS) de 2014 confirme de meilleurs résultats pour les filles dans les anciens quartiers prioritaires (ZUS), avec un écart entre les deux sexes plus important que dans les établissements situés hors ZUS. Si les femmes et les hommes n’occupent pas les mêmes emplois, c’est à cause de leurs choix de filières scolaires. L’enjeu est donc de favoriser la diversification des choix d’orientation des filles et des jeunes femmes mais aussi des garçons et des jeunes hommes pour parvenir à une plus grande mixité des métiers. (cf encadré 3)

Le niveaude formationet la précarité

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Bréquigny CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

PaRt Des hauts niVeaux De foRmation PaR sexe - tRi seLon Les écaRts entRe hommes et femmes

En 2010, 22 % des femmes et 26 % des hommes de 15 ans ou plus, ayant achevé leur scolarité et vivant dans la commune de Rennes, sont titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur long.

23AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

L’écart entre les sexes en matière de formation est légè-rement en défaveur des femmes. Ainsi, elles sont moins nombreuses à être sans diplôme dans 14 IRIS des 22 concer-nés par la politique de la ville et l’écart entre les sexes varie de - 8,4 à 15 points avec des taux de non diplômées qui varient de 11,3 % à 40,6 % quand celui des hommes varie de 8,2 % à 36,4 %.Il reste que dans les quartiers prioritaires la part des femmes sans diplôme est plus élevée qu’ailleurs. Quasi-ment tous les IRIS concernés présentent des parts de femmes non diplômées supérieurs à la moyenne de l’agglomération et seulement deux d’entre eux présentent des niveaux inférieurs à la moyenne de la ville de Rennes.

MoiNS DE FEMMES DiPLôMéES, MAiS uNE PARiTé Qui éVoLuE PouR LES jEuNES géNéRATioNS

L’agglomération rennaise, et en particulier la ville-centre, af-fichent des niveaux de formation nettement plus élevés que la moyenne de la France métropolitaine. Cela est largement dû au profil étudiant de Rennes où la part des hauts niveaux de formation atteint presque le double de la moyenne française. En revanche, un écart demeure en défaveur des femmes qui sont moins nombreuses à posséder un diplôme de l’enseigne-ment supérieur long. Néanmoins, depuis 25 ans, les femmes n’ont cessé de creuser l’écart avec les hommes en matière

d’études. En 1984, seulement 19 % des garçons et 20 % des filles, entrés dans la vie active depuis moins de six ans, pos-sédaient un diplôme de l’enseignement supérieur. En 2008, 37% des garçons et 51 % des filles sont diplômés de l’ensei-gnement supérieur 36.

Le niveau de haut diplôme des femmes est inférieur à la moyenne rennaise sur les NQP. Dans aucun des 22 IRIS des territoires de la politique de la ville, la part des femmes di-plômées du supérieur n’atteint la moyenne rennaise. Ces taux varient de 2,4 (Thorigné-Est) à 17,8 % (Cleunay-Ouest) quand celui des hommes varie de 2,9 % à 19,2 %.

L’écart entre hommes et femmes demeure, il varie de - 1,5 à 6,2 points. Dans trois IRIS seulement (Le Landrel-Ouest, Tthorigné-Ouest et Henri Fréville Sud-Ouest) la part des femmes ayant un haut niveau de formation est supérieur à celle des hommes. Ceci est étonnant lorsque l’on sait que les résultats scolaires des filles sont meilleurs, en particulier dans les zones fragiles. Outre le fait que ces taux tiennent compte de l’ensemble des femmes de plus de 15 ans, une hypothèse d’explication concernant la faible part de femmes diplômées dans ces quartiers serait liée à la mobilité, les femmes les plus éduquées ayant peut-être davantage la possibilité de quitter leur quartier que les autres, du fait d’une promotion sociale. Il est également possible que les femmes ayant obtenu un diplôme dans un pays étranger ne le déclarent pas lors de l’enquête, notamment si elles ne peuvent profiter d’une équi-valence reconnue en France 37.

36 Cf. Insee Première. N°1284. Février 2010. « Femmes et hommes en début de carrière ». Alice Mainguené et Daniel Martinelli.37 Cf. CGET. Combattre les inégalités femmes-hommes dans les territoires fragiles. 2015.

Le niveaude formationet la précarité

Page 24: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

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Bréquigny CleunayLe Blosne Maurepas Villejean

PaRt Des BénéficiaRes De La cmu-c PaR sexe - tRi seLon L’écaRt entRe femmes et hommes

En 2010, 13,8 % des femmes et 14,5 % des hommes allocataires Cnam vivant dans la commune de Rennes sont bénéficiaires de la CmU-C. Le taux de couverture de la CmU-C France métropolitaine et de 7,2 %. Sur les ZUS, France entière il est de 21,7 % (Source : oNZUS 2012).

Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 24 janvier 2016 AUDIAR

LA PAuVRETé FRAPPE PLuS DuREMENT LA PoPuLATioN FéMiNiNE

Avec un revenu disponible médian(*) de 1 294€ en 2012, l’ag-glomération rennaise est un territoire relativement plus aisé que son aire urbaine et l’Ille-et-Vilaine. Ce niveau global cache cependant des situations très contrastées entre les communes de Rennes Métropole avec néanmoins une variété de situa-tions entre les communes de l’agglomération dont les niveaux varient de 1 515 € à 2 355€ mais également une dispersion au sein de chaque commune, comme en témoigne le rapport in-ter-décile, variant quasiment du simple au double et atteignant son niveau le plus élevé à Rennes (4,1) 38. C’est en effet la ville centre qui accueille à la fois les ménages les plus aisés et aussi les plus modestes. Ces derniers sont pour beaucoup d’entre eux localisés sur les NQP puisque, par construction, c’est ainsi qu’ont été délimité leurs périmètres 39. Les bénéficiaires de la CMU-C constituent un bon indicateur de la précarité des ménages 40 qui y vivent dans la mesure où les conditions d’ad-mission à cette prestation sociale concernent les revenus qui doivent être inférieurs à un montant plafond annuel, fixé par décret tous les ans. (cf. encadré 5)

38 Cf. Apras-Audiar. ODS. Édition 2015.39 à travers le critère unique de concentration des populations à bas revenus.40 Même si les niveaux de non-recours restent élevés mais on peut considérer que ce phénomène touche de la même façon l’ensemble des personnes concernées.

Les écarts entre femmes et hommes ne sont pas notables et l’amplitude des écarts est nettement moins importante que sur d’autres critères, variant de – 2,3 à 5 points. Néanmoins, il faut se rendre à l’évidence, « la pauvreté n’est pas neutre, elle a un genre » 41 et frappe d’abord la population féminine. En effet, seuls quatre IRIS présentent un niveau de bénéficiaires de la CMU-C féminins inférieur à celui des hommes, dans tous les autres cas, c’est la situation inverse qui prévaut.

41 J Mossuz-Lavau Pauvres parmi les pauvres ? Des femmes. Jean Jaurès Fondation. Octobre 2008.

Page 25: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

25AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

Encadré 5

conDitions D’aDmissions à La cmuc

Depuis le 1er janvier 2000 la CmUC fournit une couverture

complémentaire gratuite à toute personne résidant en

France de manière stable et régulière, sous condition de

ressource fixée par décret. Elle remplace l’aide médicale

dispensée antérieurement par les conseils généraux, dans

le cadre de l’aide sociale décentralisée.

L’ouverture des droits est conditionnée par le dépôt d’une

demande auprès d’une caisse d’assurance maladie. Le

plafond de ressources concerne les ressources des douze

derniers mois précédant la demande et varie selon la com-

position du foyer et le nombre d’unités de consommation

(UC). Il est majoré de 50 % pour la deuxième personne,

de 30 % pour les troisième et quatrième personnes, et de

40 % à partir de la cinquième personne. Le foyer CmUC se

compose du demandeur, de son conjoint et des enfants

de moins de 25 ans sous certaines conditions.

Cette prestation est accordée de droit aux personnes bé-

néficiant du RSa (allocataires et ayant-droits) qui sont de

ce fait dispensées de justifier de leurs revenus.

Le demandeur choisit si les prestations seront gérées par

une caisse d’assurance maladie ou un organisme complé-

mentaire (oC) ayant indiqué vouloir assurer cette gestion.

Le choix d’un oC permet à la personne de bénéficier, à la

sortie du dispositif, d’une protection complémentaire au-

près de cet organisme pendant un an à un tarif privilégié.

L’affiliation à la CmUC permet la prise en charge, avec dis-

pense d’avance de frais, du ticket modérateur, du forfait

journalier hospitalier ainsi que des frais supplémentaires

concernant les prothèses dentaires, l’orthopédie dento-

faciale et certains dispositifs médicaux à usage individuel

(lunettes, audioprothèses, etc.).

Barème CmU-C au 1er juillet 2015 : plafond de 8 645 €/par an pour une personne seule et de 12 967 € pour un couple.

DRESS. études et résultats - n° 675 - janvier 2009.

Page 26: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations
Page 27: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

AUDIAR janvier 2016 27Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes- Les quartiers de la politique de la villedans l’agglomération rennaise

annexes

Page 28: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

tableau du découpage territorial

Intersection des quartiers prioritaires et des Iris N° de l’Iris Libellé de l’Iris Part de la

surface du QP dans

l’Iris

Nb lgt socx à l’Iris (parc familial hors PLS au 1er /01/2015)

Nb lgt socx NQP

Nom du quartier

prioritaire

Total lgt socx à l’Iris

total lgt spcx NQP

352380501 Emmanuel Mounier 20,70% 917 917352380502 Brno 29,70% 1 062 1 062352380503 Le Gast Ouest 14,00% 493 412352380504 Le Gast Est 35,10% 1 170 1 038 MAUREPAS 3 642 3 429352380903 Cleunay Est 57,50% 691 395352380904 Cleunay Ouest 42,50% 572 359 CLEUNAY 1 263 754352381002 Villejean Sud Est 11,8% 340 339352381003 Villejean Sud Ouest 30,4% 508 505352381004 Villejean Nord Ouest 23,8% 608 608352381005 Villejean Nord Est 15,4% 304 304352381006 Dalle Kennedy 12,7% 660 660 VILLEJEAN 2 420 2 416352381101 Le Landrel Ouest 10,40% 307 307352381102 Le Landrel Est Les Hautes Ourmes 28,10% 732 732352381104 Torigne Ouest 17,90% 672 672352381105 Torigne Est 15,20% 699 699352381106 Saint-Benoit 17,10% 732 729352381107 Suisse 10,60% 465 465 LE BLOSNE 3 607 3 604352381202 Henri Freville Sud Ouest 9,20% 521 389352381203 Canada 21,30% 701 701352381204 Les Cloteaux 10,80% 227 151352381205 Les Olympiades 43,90% 76352381207 Les Champs Manceaux 13,90% 749 748 LES CLOTEAUX 2 274 1 241

TOTAL 13 206 11 444

20,7 % du Quartier Prioritaire de maurepas est contenu dans l’IRIS Emmanuel mounier.Si moins de 5 % du quartier est concerné par l’IRIS, ce dernier n’est pas indiqué dans cette liste.

Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 28 janvier 2016 AUDIAR

SouRCES - DoNNéES ET ChAMP DE L’éTuDE

Les données statistiques territorialisées mises à disposition par le CGET offre une série d’indicateurs à l’IRIS permettant d’élaborer des diagnostics territoriaux. Ces indicateurs ont été définis dans le cadre du groupe de travail « Observation locale  » mis en place en 2011 pour mieux articuler les dé-marches d’observation nationales et locales et mobiliser des données territorialisées en complément de celles du rapport annuel de l’ONZUS. Ces indicateurs couvrent des champs thématiques variés de l’action publique : les populations ap-

préhendées dans leurs catégories d’âge et leurs niveaux de vie, les actifs, les niveaux de formation, les conditions de lo-gement. Essentiellement issus des données Insee, la grande majorité d’entre elles proviennent du recensement de la po-pulation 2010. Ces indicateurs sont disponibles à l’IRIS et à la commune mais aussi pour certains indicateurs à l’EPCI. Les données mobilisées ici sont des données à l’IRIS. Elles permettent, d’une part d’obtenir des données sur les IRIS in-tersectant un quartier prioritaire mais également sur les autres IRIS de la communauté qui n’intersectent pas un quartier prio-ritaire. Chacun des graphiques ou des tableaux présentent la situation des femmes et des hommes vivant sur ces territoires.

Page 29: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

Carte des nouveaux territoires de la Politique de la Ville (NPQ)

29AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

Page 30: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

Les Clôteaux - Champs manceaux

Le Blosne So

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BD

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Périmètres fixés par le décret n° 2014-1750 du 30 décembre 2014 pour la métropole et par le décret n° 2014-1751 du 30 décembre 2014 pour les départements et collectivités d’outre-mer, rectifiés par le décret n° 2015-1138 du 14 septembre 2015

Contour des IRIS

Contour du quartier

Limites communales

Périmètres fixés par le décret n° 2014-1750 du 30 décembre 2014 pour la métropole et par le décret n° 2014-1751 du 30 décembre 2014 pour les départements et collectivités d’outre-mer, rectifiés par le décret n° 2015-1138 du 14 septembre 2015

Contour des IRIS

Contour du quartier

Limites communales

PéRiMèTRES DES QuARTiERS PRioRiTAiRES DE LA PoLiTiQuE DE LA ViLLE

Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 30 janvier 2016 AUDIAR

Page 31: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

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Périmètres fixés par le décret n° 2014-1750 du 30 décembre 2014 pour la métropole et par le décret n° 2014-1751 du 30 décembre 2014 pour les départements et collectivités d’outre-mer, rectifiés par le décret n° 2015-1138 du 14 septembre 2015

Contour des IRIS

Contour du quartier

Limites communales

Périmètres fixés par le décret n° 2014-1750 du 30 décembre 2014 pour la métropole et par le décret n° 2014-1751 du 30 décembre 2014 pour les départements et collectivités d’outre-mer, rectifiés par le décret n° 2015-1138 du 14 septembre 2015

Contour des IRIS

Contour du quartier

Limites communales

31AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

Page 32: chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - audiar.org · vail, dans la famille, à l’école mais elles persistent et sont ancrées dans nos sociétés. Ces différenciations

maurepas

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Périmètres fixés par le décret n° 2014-1750 du 30 décembre 2014 pour la métropole et par le décret n° 2014-1751 du 30 décembre 2014 pour les départements et collectivités d’outre-mer, rectifiés par le décret n° 2015-1138 du 14 septembre 2015

Contour des IRIS

Contour du quartier

Limites communales

Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 32 janvier 2016 AUDIAR

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33AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

étranger. Personne qui réside en France et ne possède pas la nationalité française, soit qu’elle possède une autre nationalité (à titre exclusif), soit qu’elle n’en ait aucune (c’est le cas des per-sonnes apatrides). Les personnes de nationalité française pos-sédant une autre nationalité (ou plusieurs) sont considérées en France comme françaises. Un étranger n’est pas forcément immi-gré, il peut être né en France (les mineurs notamment).

immigré. Selon la définition adoptée par le Haut Conseil à l’Inté-gration, un immigré est une personne née étrangère à l’étranger et résidant en France. Les personnes nées françaises à l’étranger et vivant en France ne sont donc pas comptabilisées. à l’inverse, certains immigrés ont pu devenir français, les autres restant étrangers. Les populations étrangère et immigrée ne se confondent pas totalement : un immigré n’est pas nécessairement étranger et réciproquement, certains étrangers sont nés en France (essen-tiellement des mineurs). La qualité d’immigré est permanente : un individu continue à appartenir à la population immigrée même s’il devient français par acquisition. C’est le pays de naissance, et non la nationalité à la naissance, qui définit l’origine géographique d’un immigré.

iRis. Ilots regroupés pour l’information statistique. C’est la plus petite division territoriale statistique définie par l’Insee. Un IRIS résidentiel regroupe toujours environ 2000 habitants. En ville un IRIS correspond à peu près à l’idée la plus commune de quar-tiers  ; il peut être de superficie très différente selon la densité de la population. Afin de préparer la diffusion du recensement de la population de 1999, l’INSEE avait développé un découpage du territoire en mailles de taille homogène appelées IRIS2000. Un sigle qui signifiait « Ilots Regroupés pour l’Information Statis-tique » et qui faisait référence à la taille visée de 2 000 habitants par maille élémentaire. Depuis l’IRIS (appellation qui se substitue désormais à IRIS2000) constitue la brique de base en matière de diffusion de données infra-communales. Il doit respecter des critères géographiques et démographiques et avoir des contours identifiables sans ambigüité et stables dans le temps. Les com-munes d’au moins 10 000 habitants et une forte proportion des communes de 5 000 à 10 000 habitants sont découpées en IRIS.Les chiffres de population correspondent à l’ensemble des personnes dont la résidence habituelle se situe sur le territoire concerné : population des résidences principales (ou population des ménages), personnes vivant en communauté, population des habitations mobiles, sans-abris et mariniers rattachés au terri-toire.

un ménage au sens du recensement de la population désigne l’ensemble des personnes qui partagent la même résidence prin-cipale sans qu’elles ne soient nécessairement unies par un lien de parenté. Un ménage peut être composé d’une seule personne. Il y a égalité entre le nombre de ménages et le nombre de résidences principales. Les personnes vivant dans des habitations mobiles, les mariniers, les sans-abris et les personnes vivant en com-munauté (foyers de travailleurs, maisons de retraite, résidence universitaires, maison de détention…) sont considérées comme vivant hors ménage.

une famille monoparentale est constituée d’un adulte isolé ayant la charge d’un ou de plusieurs enfants. Par « enfants » l’In-see inclus également les plus de 25 ans.

La population active La population active au sens du recen-sement de la population comprend les personnes qui déclarent :– exercer une profession (salariée ou non) même à temps par-

tiel ;– aider une personne dans son travail (même sans rémunéra-

tion) ;– être apprenti, stagiaire rémunéré ;– être chômeur à la recherche d’un emploi ou exerçant une acti-

vité réduite ;– être étudiant ou retraité mais occupant un emploi ;– être militaire du contingent (tant que cette situation existait).Cette population correspond donc à la population active occupée à laquelle s’ajoutent les chômeurs en recherche d’emploi et les militaires du contingent tant que cette situation existait.

Le taux d’activité est un indicateur à étudier plus précisément en fonction du contexte local. Lorsqu’il est faible, cela signifie qu’une partie de la population n’est pas présente sur le marché du travail (ces personnes n’ont pas d’emploi et n’en recherchent pas). Il faut donc interpréter cet indicateur avec prudence et le croiser avec la connaissance locale du terrain. Le taux d’activité peut refléter 2 types de situations différentes. Ce retrait du mar-ché du travail peut être volontaire (par exemple : une personne en étude, au foyer de manière volontaire ou une personne à la retraite) ou subi (découragement dû à une longue période de chô-mage par exemple).

Le halo autour du chômage regroupe les personnes qui n’ont pas d’emploi, qui souhaitent travailler, mais qui ne sont pas consi-dérées comme au chômage selon les normes du Bureau inter-national du travail (BIT), car elles ne sont pas disponibles pour travailler dans les deux semaines ou (et) n’ont pas effectué de dé-marches actives de recherche d’emploi dans le mois précédent.

La notion de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi est différente de celle de chômeurs au sens du bureau Internatio-nal du Travail (BIT) : certains demandeurs d’emploi ne sont pas chômeurs au sens BIT et inversement certains chômeurs ne sont pas inscrits à Pôle emploi. Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi sont regroupés en différentes catégories. Conformé-ment aux recommandations du rapport du CNIS sur la définition d’indicateurs en matière d’emploi, de chômage, de sous-emploi et de précarité de l’emploi, la DARES et Pôle emploi présentent à des fins d’analyse statistiques les données sur les demandeurs d’em-ploi inscrits à Pôle emploi en fonction des catégories suivantes : – Catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes

positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;– Catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes

positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e de 78 heures ou moins au cours du mois) ;

– Catégorie C : demandeurs d’emploi non tenu de de faire des actes positifs de recherche d’emploi emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…), sans emploi ;

Définitions

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Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise 34 janvier 2016 AUDIAR

– Catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple bénéficiaire d’un contrat aidé) ;

– Au sens du recensement, est chômeur toute personne de 15 ans ou plus qui s’est déclarée chômeur (indépendamment d’une éventuelle inscription auprès du Pôle emploi), sauf si elle a déclaré explicitement par ailleurs ne pas rechercher de tra-vail.

La définition du chômage au sens du recensement diffère de celles du Bureau international du travail (BIT) et du Pôle emploi. Le chômage au recensement est plus élevé que le chômage au sens du BIT car les personnes inactives ont parfois tendance à se déclarer au chômage alors qu’elles ne répondent pas à tous les critères du BIT. Il est conseillé de raisonner en structure ou en po-sitionnement relatif, aussi bien à une date donnée qu’en évolution.

égalité professionnelle. C’est l’égalité des droits et des chances entre les femmes et les hommes notamment en ce qui concerne l’accès à l’emploi, les conditions de travail, la formation, la qualification, la mobilité, la promotion, l’articulation des temps de vie et la rémunération (égalité salariale).

égalité salariale. C’est la traduction du principe « à travail de valeur égale, salaire égal ».

Parité. C’est avoir le même nombre de femmes et d’hommes dans une entreprise ou une instance de consultation ou de déci-sion. La parité n’implique pas la mixité. (Exemple : une entreprise avec le même nombre de femmes et d’hommes mais avec 100 % des hommes cadres et 100 % des femmes assistantes est pari-taire sur le plan numérique au niveau de l’entreprise mais elle n’a pas une mixité des emplois).

mixité professionnelle. C’est la présence de femmes et d’hommes dans un même emploi, une même catégorie profes-sionnelle ou un métier, sans être forcément paritaire (Exemple : 30 % d’hommes et 70 % de femmes).

Pauvreté monétaire. Une personne est dite pauvre (au sens monétaire) lorsqu’elle vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian.

Le niveau de vie d’un ménage est mesuré en tenant compte de l’ensemble des revenus reçus par tous les membres du ménage et du nombre d’unités de consommation que compte le ménage.

Liste Des Graphiques

Liste Des encaDrés

1. Part des femmes dans la population, selon les territoires

2. Comparaison h/F par classes d’âge, France mé-tropolitaine et Rm hors Rennes

3. Comparaison h/F par classes d’âge, Rennes 4. Comparaison h/F par classes d’âge, QPV et sur les

5 territoires prioritaires 5. Part des familles monoparentales parmi les mé-

nages 6. Taux de ménages d’une personne seules, selon le

sexe 7. Taux d’actifs h/F, selon les âges et les territoires 8. écarts des taux d’activité F/h des 15 à 24 ans 9. écarts des taux d’activité F/h des 25 à 54 ans 10. écarts des taux d’activité F/h des 55 à 64 ans 11. Part des F DEFm (aBC), novembre 2015 12. Evolution DEFm (aBC)13. Part des salariés à temps partiel par sexe 14. Part des salariés étrangers par sexe 15. Part des non diplômés par sexe 16. Part des hauts niveaux de formation par sexe 17. Part des bénéficiaires de la CmU-C par sexe

1. Un contexte législatif et réglementaire en faveur de l’égalité des femmes et des hommes

2. L’utilisation de données statistiques mobilisées à l’échelle des IRIS

3. Une faible mixité de métiers et une forte concen-tration sectorielle de l’emploi des femmes

4. Le travail domestique pèse davantage sur les femmes

5. Conditions d’admissions à la CmUC

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35AUDIAR janvier 2016 Chiffres clés pour l’égalité femmes hommes - Les quartiers de la politique de la ville dans l’agglomération rennaise

• AUDIAR.KarineBaudy.Les femmes et le marché du travail dans la zone d’emploi de Rennes. Juillet 2010

• AUDIAR.Diagnostic sociodémographique Rennes Métro-pole. Répondre dans le même temps aux enjeux d’attrac-tivité et de réduction des inégalités. Mars 2015

• CESE(Conseiléconomique,socialetenvironnemental).EvelyneDuhamel et Henri Joyeux. Femmes et précarité. Janvier 2013

• CGET(Commissariatgénéralàl’égalitédesterritoires.directiondes stratégies territoriales). Direction de la ville et de la cohé-sion urbaine. Nouveaux Quartiers de la Politique de la Ville. CA Rennes Métropole. Données d’aide au diagnostic. Kit de données sexuées. 16 octobre 2014

• CGET. Supports statistiques et cartographiques mobili-sables pour l’analyse de la situation des quartiers prio-ritaires. Mode d’emploi d’utilisation des données. Octobre 2014

• CGET.KimAntunez,BrigitteBaccaïni,NadiaBentchicou,EricLenoir, Alice Takacs. Combattre les inégalités femmes-hommes dans les territoires fragiles. Octobre 2015

• CentreHubertineAuclert.Planifier, conduire et évaluer une politique locale d’égalité femmes-hommes. Guide pratique. 2014

• CODESPAR.GillesPoupart.NoteN°2.Emploi masculin, em-ploi féminin. Recensement 1999. Septembre 2002

• ConseildescommunesetRégionsd’Europe.La charte euro-péenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. Mai 2006

•Convention triennale d’objectifs pour les quartiers popu-laires 2013/2015 entre le Ministère des droits des femmes et le Ministère délégué à la ville

• DARES.ClaudeMinni.Femmes et hommes sur le marché du travail. Les disparités se réduisent mais les emplois occupés restent très différents. Analyses. Mars 2015. N°17

• Francestratégie.CBruneau,clDherbéCourt,JFlamand,ChGilles. Marché du travail, un long chemin vers l’égalité. Fé-vrier 2016

• HCEfh(Hautconseilàl’égalitéentrelesfemmesetleshommes).Combattre maintenant les inégalités sexuées, sociales et territoriales dans les quartiers de la politique de la ville et les territoires ruraux fragilisés. Rapport remis à la ministre des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports n°2014-06-19-EGAliTER-012 publié le 19 juin 2014

• INSEE.DelphineRoy, divisionRedistribution et politiques so-ciales. Le travail domestique : 60 milliards d’heures en 2010. N° 1423 - Novembre 2012

• Insee-Etude. Égalité professionnelle femmes - hommes dans les Pays de la Loire : état des lieux. Numéro 131 – Avril 2014

• Janine Mossuz-Lavau. Pauvres parmi les pauvres ? Des femmes. Jean Jaurès Fondation. Octobre 2008

•Ministèredesaffairessociales,de lasantéetdesdroitsdesfemmes. Vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Chiffres clés – Édition 2015

• OCDE.Rapportsurlesinégalitésderevenu.Tous concernés : Pourquoi moins d’inégalité profite à tous ? Novembre 2015

• ONZUS. Marylène Henry et Pascal Dieusaert, Départementétudes statistiques et systèmes d’information du SG CIV. L’em-ploi des femmes dans les zones urbaines sensibles. 2014.

BiBLioGraphie

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contactsIsabelle de Boismenu02 99 01 86 52 [email protected]

PhotosAudiar (Dimitri Boutleux)

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