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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°460 du 08 Février 2018

cHroniQuede la Semaine

REDACTION

Directeur de laPublication

Récépissé n°0338/05/03/0815 BP : 82 Lomé - Togo

Tél: 23 20 92 75 / 90 01 21 69

63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest

ALIZIOU ESSODINA

Carole AGHEY

A. KAPO

B. Talom.

Jean-Pierre B.

Espoir D.

Pierre AGBANDA

Imprimerie SDRTirage : 2000 ex.

90 01 21 69

L'Ecole primairepublique d'Adéticopé-Centre a servi de cadre ledimanche 4 février 2018 àune grande réjouissancede l'association ''Femmessolidaires pour la paix et ledéveloppement''. Cettemanifestation parrainéepar Mme Nathalie Bitho aété une occasion pour sen-sibiliser les femmes et lesjeunes sur les idéaux depaix et de cohésion prônéspar le chef de l'Etat, FaureGnassingbé et son partiUNIR (Union pour laRépublique). Une foule desgrands jours était présenteà cette réjouissance.

La réjouissance des''Femmes solidaires pour lapaix et le développement''est à son dixième acte. Pourla réussite de cet évène-ment, les femmes de cette

association venues de plu-sieurs quartiers de Lomé sesont fortement mobilisées.Après le partage des metspréparés pour l'occasion, lesfemmes ont dansé dans dif-férents groupes folkloriques.La présence de la marrainede l'association, MmeNathalie Bitho, a rehaussél'éclat de la fête. Elle a étéaccueillie avec joie avantqu'elle n'ait le temps de suiv-

re le match des jeunes oppo-sant l'équipe d'Adéticopé etcelle de Voltic venue deDavié.

Pour la présidente de l'as-sociation, Mme AyaoCélestine, sans la paix, on nepeut rien faire dans notrepays. " Nous voulons direaux femmes de l'autre bordque nous ne sommes pasdes ennemis. Nous leur ten-dons la main pour qu'ensem-

ble on puisse construirenotre pays ", a-t-elle lancé.

" Comme vous le voyez,les groupe folkloriques quisont là, ce sont les autoritéset les populationsd'Adéticopé qui sont sortiesspontanément pour égayercette petite fête que les fem-mes ont organisée ", a décla-ré pour sa part Mme NathalieBitho. Elle a tenu à remercierle chef de l'Etat, FaureGnassingbé, pour sa patien-ce et la façon dont il conduitnotre pays pour qu'on puissevivre ensemble dans la paix.Parce que sans la paix, a-t-elle indiqué, on ne serait pasici. " C'est donc grâce à lapolitique du chef de l'Etat quenous pouvons être là. Au-delà de la fête, il y a cetémoignage qu'il faut absolu-ment qu'on apporte ", a sou-ligné la marraine de l'asso-ciation.

Cette manifestation setient dans un contexte decrise politique marqué pardes manifestations violentesorganisées par des partispolitiques de l'opposition. Leparti UNIR a, dans cesmoments de troubles, appeléses militants au calme et à laretenue. Pour ce parti, larecherche permanente de lapaix est essentielle à la pour-suite de la voie de l'émergen-ce sur laquelle le pays s'estlancé. ''Femmes solidairespour la paix et le développe-ment'' s'inscrit dans cettelogique de promotion duvivre ensemble et de la pré-servation de la paix.

Grâce à la politique d'a-paisement prônée par le chefde l'Etat, le dialogue politiqueentre les différents acteurss'ouvrira dans quelquesjours.

Pierre A.

Mme Bitho (en blanc) lors de la réjouissance

L'association parrainée par Mme Nathalie BITHO réaffirme les idéaux de paix prônés par le président Faure Gnassingbé

''Femmes solidaires pour la paix et le développement'' en fête:

Fin de la formation des mutuelles membres de la DOSI sur l'entrepreneuriatLes mutuelles membres

de la Délégation àl'Organisation du SecteurInformel (DOSI) ont bénéfi-cié, du 06 décembre 2017au 03 février 2018 sur toutel'étendue du territoire, de14 sessions de formationsaxées sur les astuces etsecrets pour réussir enentrepreneuriat.

Il s'agit de la traductiondans les faits d'un mécanis-me d'accompagnement desmicro-entreprises tradition-nelles pour promouvoir leurdéveloppement et leur muta-tion vers des PME/PMI dusecteur formel susceptiblesde contribuer à l'accroisse-ment des recettes fiscales,synonyme d'accroissementdes moyens d'actions del'Etat en faveur du développe-ment économique et socialdu pays.

Les 14 sessions ont étésubdivisées en trois grandesparties et chaque partie com-posée de 2 modules, à savoirla clarification des conceptset la recherche d'idée d'entre-prise. Au total 305 personnes,dont 80 femmes, ont été for-mées contre 280 prévues.

Soutenues par le Projetd'Appui à la Mobilisation desRessources et auRenforcement des CapacitésInstitutionnelles (PAMOCI) etla Banque Africaine deDéveloppement (BAD), ces

sessions de formation ontpermis de transmettre auxbénéficiares, les instrumentsdevant les aider à créer,organiser et gérer une entre-prise et la faire prospérer.

" Mon espérance est devoir, dans un proche avenir,naître 305 PME/PMI prospè-res, consacrant, d'une part,l'épanouissement de leurspromoteurs, et d'autre part,impliquant une contributionsubstantielle à l'augmentationdes recettes publiques ", a

déclaré le coordonateur dePAMOCI.

Les participants ont expri-mé leur satisfaction à la fin dela rencontre et ont confiéavoir reçu des techniques etsavoir-faire pour sortir leursactivités du secteur informelet les formaliser.

" Nous sommes allés àune grande école avec unformateur qui nous a donnétout ce qu'il avait. Lesconnaissances reçues nouspermettront de recadrer la

façon de gérer nos microentreprises ou entreprises etd'évoluer vers la formalisa-tion, de positionner nos diffé-rents services et produits enétant plus rentables et pluscompétitifs ", a affirmé le pré-sident du conseil d'adminis-tration de la Mutuelle desArtistes et Journalistes duTogo, Germain Pouli.

M. Sanvee Célestin, leconsultant, qui a assuré laformation, a dit avoir fournides informations nécessairessur la création d'une entrepri-se ainsi que la gestion de lafiscalité.

" Ils se sont appropriés lesnouveaux mécanismes quivont les aider dans leur enga-gement d'entreprendre. Desactions qui vont permettre auTogo d'élargir son assiette fis-cale ", a-t-il souligné.

Il faut noter que les bénéfi-ciaires une fois de retour

Photo de famille des participants à la formation

chez eux, auront la missiond'organiser des séances derestitution aux membres deleurs mutuelles qui n'ont paseu l'occasion de participeraux sessions.

Comme souhaité par cer-tains, d'autres actionscomme celle-ci, devraientse poursuivre pour permett-re aux mutualistes forma-teurs de mettre à profit lesacquis de cette formation etde s'engager résolument àdevenir des opérateurs éco-nomiques formels.

Au Togo, le secteur infor-mel occupe plus de 80% dela population active. Il est lepremier pourvoyeur d'em-plois et participe à 40% auPIB national. Il constitue unvéritable levier pour la crois-sance économique et socia-le.

Carole AGHEY

Elles étaient des milliers,ces femmes de l'Union pourla République (UNIR), partiau pouvoir, samedi dernierà canal Olympia a loué leSeigneur au cours d`uneprière œcuménique pour lapaix. Cette manifestation aregroupé les fidèles de dif-férentes confessions reli-gieuses.

Cette prière a été organi-sée par le Mouvement des

Femmes Unir (MFU) en pré-sence de plusieurs responsa-bles du parti, notamment le

Secrétaire Exécutif, M.Atcholé Aklesso, les vices-

Le mouvement des femmes UNIR a imploré Dieu pour la paix au Togo

Une vue partielle de l’assistance lors de la prière

A suivre page 6

actualite

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°460 du 08 Février 2018

Les acteurs togolaiss'apprêtent à se retrouverautour de la table de dis-cussions pour vider lacrise politique qui couvela république depuis le 19août dernier. Les émissai-res des présidents gha-néen et guinéen ont rendupublic un communiqué lejeudi passé invitant ainsiles acteurs politiquestogolais à la table de dis-cussions le 15 février pro-chain. Ce communiquésigné des deux émissai-res a été lu et approuvépar le gouvernement et lacoalition des 14 partis del'opposition.

Les éternels préalablesexigés par l'opposition ontété renvoyés sur la table dediscussions pour être traitésen priorité. Mais seulementle communiqué indique clai-rement que le cas des per-sonnes arrêtées lors desmanifestations du 19 aoûtdernier seront examinés entenant compte des procédu-res judiciaires. Ce quiouvre la voie à la tenue dece dialogue temps attendupar les Togolais. Mais seule-ment ; voilà les préparatifsdu dialogue font encoredébat.

En attendant l'arrivée desfacilitateurs, l'oppositioncrée encore une fois undébat inutile sur les partici-pants à ce dialogue. Pour leprésident de l'ANC Jean-Pierre Fabre le choix de ladélégation de l'oppositionrevient à l'opposition et nonau gouvernement. " Si lepouvoir en place veut choi-sir ses représentants, nousn'y voyons pas d'inconvé-nient. Mais si nous voulonschoisir nos représentants audialogue, le pouvoir ne doitpas s'en mêler. Donc c'estl'opposition et le pouvoir enplace sans que l'un puisseimposer à l'autre la constitu-tion de sa délégation " alaissé entendre le présidentde l'ANC Jean-Pierre Fabre.Selon lui, seule la coalitionest habilitée à choisir lespartis d'opposition qu'ellesouhaite.

En clair, c'est la coalitionqui décide, qui est un partipolitique de l'opposition et

qui ne l'est pas ce qui estdommage. Et si l'on s'ap-puyait sur des critèresobjectifs pour désigner lesparticipants à ce dialogue, leproblème ne se poseraitpas. Et pourtant les débatsporteront sur des sujets quiconcernent tous les Togolaiset non les marcheurs seule-ment.

Que peut gagner lacoalition des 14 partis del'opposition ?

Contrairement à ce quefont croire la coalition des14 à leurs marcheurs, cedialogue aura pour sujetprincipal les réformes cons-titutionnelles et institution-nelles. Si dans le communi-qué signé des facilitateurs ilest dit que les préalablesseront prioritairementinscrits à l'ordre du jour dudialogue, le vrai sujet àdébattre portera sur les

réformes. Le gouvernement avait

déjà le 05 septembre 2017envoyé à l'AssembléeNationale un projet de loiportant limitation du mandatprésidentiel et des députésà deux et le mode du scrutinà deux tours. Ce texte qui aété boycotté à l'AssembléeNationale par l'opposition etqui n'a pu ainsi recueillir lamajorité des 4/5ème, serasoumis au referendum quifait tellement peur à l'oppo-sition. Ce texte de loi consti-tuera un document de basepour le dialogue.

Aussi la Commission deréflexion mise en place parle gouvernement a-t-elleégalement remis au gouver-nement un nouveau textequi peut faire l'objet des dis-cussions. Dans ce cas, leréférendum portera nonplus sur la modification detrois articles mais sur un

nouveau texte qui prend encompte les nouvelles don-nes. Dans les deux cas defigures, la Constitution de1992 qui est aujourd'huiobsolète, ne sera jamais deretour.

Dans une interviewaccordée à Jeune Afrique,le ministre Gilbert Bawara alaissé entendre que " la fina-lité de ce dialogue, c'est decontribuer à la décrispationdu climat politique, d'offrirl'occasion aux acteurs poli-tiques d'apporter leur contri-bution et d'assurer ainsi leuradhésion aux réformesenvisagées.

En définitive, la réalisa-tion des réformes devrarespecter les règles et lesprocédures prévues par laConstitution ". Il va sans direque les revendicationspopulistes de la coalitionnotamment le retour à laconstitution de 1992 et le

départ du Chef de l'Etatn'auront aucune place dansces discussions qui s'ouvri-ront le 15 février.

La réclamation portantsur le départ d'un présidentde la république régulière-ment élu lors d'un scrutinouvert libre et transparentn'est autre chose qu'uncoup d'Etat. Le mandat duprésident en cours de validi-té ne souffre d'aucun pro-blème qui puisse susciterd'un débat lors du dialogue.S'il est vrai que certains lea-ders de l'opposition en l'oc-currence Jean-Pierre Fabreet Tikpi Salifou Atchadamont rêvé accéder à la magis-trature suprême à traversune insurrection, cetteoption a été un cuisantéchec.

Le dialogue s'avère doncune porte de sortie pour lacoalition qui, toutefois, auradu mal à expliquer à cesmarcheurs pourquoi le dia-logue n'aboutit-elle pas audépart du président et auretour à la Constitution de92.

En tout cas, pour certainsobservateurs les marcheursétant de vraies girouettes,ils ne manqueront pas deles suivre les yeux fermés.

Dominique Aliziou

Fabre Jean-Pierre Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson Salifou Tikpi Atchadam

L'opposition n'obtiendra ni le départ de FaureGnassingbé ni le retour à la Constitution de 92

Les Togolais iront au dialogue le 15 février :

Le Président FaureGnassingbé a lancé mardi06 février dernier deux pro-jets sociaux à Yaka dans lapréfecture de Doufelgou.Ces deux projets (autono-misation des femmes etemplois des jeunes) lancésgrâce à l'appui financier dela Banque Mondiale, visent,selon le Chef de l'Etat, " àrenforcer la résilience despopulations ". Comme on levoit, malgré la fronde orga-nisée contre la stabilitépolitique du pays par sesopposants, le Chef de l'Etatest toujours engagé dans lalutte contre la pauvreté sur-tout en milieu rural. Entémoigne la mise en œuvrede ces deux projets à hau-teur de 26,6 milliards de

nos francs...

A Yaka (à quelques 450Km au nord de la capitale), leChef de l'Etat a procédé, lemardi 06 février dernier, aulancement de deux projetsimportants dans la lutte cont-re la pauvreté en milieu rural.Ces deux projets sont consa-crés à l'emploi des jeunes et

à l'autonomisation des fem-mes.

Il s'agit du projetd'Opportunité d'emplois desjeunes vulnérables (OEJV) etdu projet dénommé Filetssociaux et services de base(FSSB). Le premier projet(OEJV) devra permettre augouvernement d'offrir desopportunités économiques

aux jeunes dont l'âge estcompris entre 15 et 35 ans.Le second, le FSSB, ambi-tionne, pour sa part, d'aider leTogo à poursuivre ses effortsen favorisant l'accès despopulations vulnérables auxservices socio-économiquesde base et à la protectionsociale. Spécifiquement, ils'agira d'assurer aux ména-ges et aux communautésdéfavorisées un meilleuraccès aux infrastructuressocio-économiques de baseet aux filets sociaux, ce quiintègre également le renfor-cement de capacités desgroupements de femmes et lagestion des projets.

Financés conjointementpar la Banque mondiale et

Le projet de cantine scolaire, si cher au Président Faure Gnassingbé

Le Président Faure Gnassingbé lance deuxprojets sociaux à Yaka dans le Doufelgou

Politique sociale du Chef de l'Etat / Lutte contre la pauvreté en milieu rural :

Mais les réformes auront bel et bien lieu

Suite à la page 7

nation

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°460 du 08 Février 2018

FAIT DIVERSTROP TARD

les deux leaders se seraientséparés en se regardant enchiens de faïence.

La tension était suffisam-ment tendue et les discus-sions houleuses au point quel'absence du Secrétairegénéral du CAR à la marchedu samedi dernier avait étéperçue comme un boycotten règle et un début d'exécu-tion de la menace proféréepar ce dernier. Pour l'heureau CAR, une excuse diplo-matique est vite trouvéepour expliquer l'absence dubouillant député.

Selon les militants du partides déshérités, Jean Kissi

se serait rendu chez l'Evêqued'Aného sur invitation de cedernier. Le député Jean Kissin'ayant pas le don d'ubiquité,personne ne saurait luidemander de se retrouver aumême moment à Aného et àla marche de protestation.

Ce qui est sûr, c'est queles paramètres qui se fontjour, ne manqueront pas denous édifier davantage sur ladivision au sein de cettecoalition qui risque de voleren éclats un de ces quatrematins, si rien n'est fait pourrevenir à de meilleures senti-ments.

Ricardo

Jean Kissi et Jean-Pierre Fabre à couteaux tiréssur le maintien des manifestations stériles

Au sein de la coalitiondes 14 partis de l'opposi-tion, les leaders des partisne parlent plus le mêmelangage au sujet des mani-festations publiques.

Contrairement au chef defile de l'opposition, Jean-Pierre Fabre et ses lieute-nants qui ne jurent plus quepar le maintien des marchesde protestation, d'autrescomme Jean Kissi du CARoptent pour une approchebeaucoup plus réaliste de lastratégie de lutte, visiblementfatigués qu'ils sont, de navi-guer indéfiniment à vue. Le1er février dernier, cette crisequi couvait pendant des moisa éclaté au grand jour. C'étaitau sortir de la conférence desprésidents de partis portantsur le bilan des deux jours demanifestation et les perspec-tives d'avenir de la lutte.

Il nous souvient qu'endépit du communiqué desémissaires des médiateursappelant à la suspension desmanifestations publiquesavant et au cours du dialoguepolitique prévu pour démarrerle 15 février prochain, lacoalition, sous l'égide deJean-Pierre Fabre, a lesamedi dernier fait descend-re massivement ses militantsdans les rues pour exigerune fois encore la satisfactionde sa plate forme de revendi-cations portant entre autressur la libération des détenus,

le retour à la constitution de1992 et le vote de la diaspo-ra. A la fin de la manifesta-tion, Jean-Pierre Fabre a lais-sé entendre que la marchede protestation étant consa-crée par la constitution, rienne saurait l'en empêcher. Il apoursuivi que sa participationau dialogue qui s'ouvre le 15février prochain sera condi-tionnée à la satisfaction pré-alable des revendications dela coalition.

D'après nos informations,à la fin de la conférence desprésidents ce 1er février2018, Jean Kissi du CARaurait apostrophé le chef defile de l'opposition aux fins desavoir pourquoi ce derniermaintien toujours les préala-bles et subordonne la partici-pation de la coalition au dialo-gue à leurs satisfactions. LeSecrétaire national du CARse serait écrié : " Ces mar-ches nous mèneront où exac-tement ? Il vaudrait mieuxmettre fin aux marches ! ". Leprésident de l'ANC, trèsremonté, lui aurait demandé

pourquoi il réagissait de lasorte. " Le peuple n'est pasencore fatigué de marcher ettoi tu voudrais qu'on sursoieaux manifestations ? Ce n'estpas possible, on maintient lesmarches ", lui aurait -il répli-qué.

Loin de s'avouer vaincu,Jean Kissi lui aurait rétorquésur le même registre : " Tuveux qu'on maintienne lesmanifestations alors que lesélections pointent déjà leurnez ? Que devons-nousdevant cet état de chose ? "D'après nos informations,ainsi, les deux responsablesde partis politiques s'offrirenten spectacle, attirant la curio-sité de leurs collègues enconciliabules. Dans la foulée,Jean-Pierre Fabre auraitenfoncé le clou en lâchant : "Nous allons empêcher lesélections ! " Imperturbable,Jean Kissi l'aurait mis au défide montrer les moyens dont ildispose pour ce faire. " Lejour où tu me les présenteras,je te suivrai encore dans lesrues. Et sur ces entrefaites,

05 février 2005 - 05février 2018 : déjà 13 ansque le Père de la Nation, leGénéral GnassingbéEyadèma, est passé de vie àtrépas. Pour marquer cetévénement douloureux, plu-sieurs cérémonies commé-moratives se sont dérou-lées un partout au Togo, enFrance, en Belgique et enItalie.

Au Togo, la famille et lesproches du défunt se sont reti-rés à Kara, puis à Pya (à plus420 km au nord de la capita-le), le 05 février dernier, pourassister aux cérémonies com-mémoratives de ce 13èmeanniversaire du décès duPère de la Nation.

D'abord, une grande céré-monie commémorative a eu

lieu au Palais des congrès deKara, où le Chef de l'Etatentouré du Président del'Assemblée nationale, DamaDramani, des membres dugouvernement, des représen-tants du Corps diplomatique,de la famille du défunt et d'unefoule immense, a témoigné sareconnaissance à Dieu et lui aconfié l'âme de l'illustre dispa-

ru. Ensuite à Pya, le Président

Faure Gnassingbé qui avait àses côtés des proches, estallé déposer des gerbes defleurs au caveau familial oùrepose le Père de la Nation,avant de s'y recueillir.

Tout comme à Kara, Paris,Bruxelles et Milan ont observé

Elle s'appelait Béatrice et elle n'avait que 27 ans. Sa mort cli-nique est prononcée le 02 février 2018 suite à ses blessuresdans l'accident de la circulation survenu la veille entre Gléi etDatcha. Elle laisse derrière elle trois enfants dont le dernier n'aque trois mois et un mari par la faute de qui, elle quitte le mondedes vivants.

A l'origine de ce drame, un divorce illégal et incompréhensible.Tout est parti du retour de marché de la femme. En effet, Valentin,mari légal et légitime de la désormais feue Béatrice avait envoyé sonépouse au grand marché de Hédjranawé à Lomé, pour acheter desingrédients pour le festin qu'il souhaitait offrir à Eric, leur fils aîné àl'occasion de son 8ème anniversaire.

La femme serait partie de la maison à pieds pour le marché (situéà près de 4 km) aux environs de 10 heures. Selon les témoins qui ontassisté à la dispute au retour de la femme à la maison, Valentin auraitvigoureusement réagi, reprochant à son épouse d'avoir traîné lespieds et de lui avoir fait ainsi rater un rendez-vous très important. Iln'a pas donné plus de précision sur le type de rendez-vous, mais toutporte à croire qu'il s'agissait bien d'une rencontre amoureuse.

De toutes les manières, l'homme ne voulait comprendre aucuneexplication de sa femme et décida tout simplement de la répudier endépit de leur mariage civil et religieux.

Malgré les supplications de ses parents et ceux de son épouseinvités pour la circonstance, il a conduit la femme à la gare routièred'Agbalépédogan où il l'a confiée à un chauffeur pour Kara, sa villenatale. C'était le dernier voyage de Béatrice. Le véhicule à bordduquel elle voyageait a fini sa course au fond du pont entre Gléi etDatcha, causant trois morts dont elle-même. Son enfant de troismois, lui, est sorti indemne de l'accident.

Quand il apprit la triste nouvelle, Valentin se précipita auprès desparents de son épouse pour leur présenter ses excuses et solliciterleur autorisation pour organiser les obsèques. Mais face à la réactiondes parents, il détala sans demander son reste.

Aux dernières nouvelles, les parents de Béatrice auraient déjàdéposé une plainte à la justice contre celui qu'ils appellent le " farfe-lu " afin que ce dernier soit châtié conformément à la rigueur de la loi.

Puisse Dieu accepter dans son royaume céleste l'âme de Béatriceet lui accorder un repos éternel.

B. TALOM

Crise d'orientation stratégique au grand jour à la coalition :

La famille, le peuple togolais et les prochesse sont souvenus du Père de la Nation

Faure Gnassingbé se recueillant dans le caveau familial

Jean Kissi Jean-Pierre Fabre

13ème anniversaire du décès du Général Gnassingbé Eyadèma :

A suivre page 6

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°460 du 08 Février 2018 economie

La production commu-ne, une nouvelle formuleuniverselle de répartitiondes revenus, initiée par laplateforme de l'Entreprisesociale de marché commun(ESMC), a été lancée hier àLomé. Ce mécanisme per-mettra à la population togo-laise d'acheter et de vendredes biens, des services etdes produits.

Cette plateforme qui adéjà enregistrée 722 000 per-sonnes depuis décembre, estnon seulement ouverte pourles souscriptions aux diffé-rents programmes financiersqu'offre l'entreprise maisaussi aux conseils en matièred'investissement. Avec celancement, les comptes sur laplateforme ESMC sont désor-mais opérationnels, avec l'at-tribution de bons de consom-mation de 30.000 FCFA men-suels à chacune des person-nes.

Le but poursuivi s'inscritdans le cadre de la réalisa-tion des 17 ODD (Objectif deDéveloppement Durable),dont le premier objectif

(ODD1) veut que la pauvretésoit éradiquée sous toutesses formes et partout dans lemonde.

Au cours de son interven-tion, le gérant de l'ESMC, M.Sama Essohamlon, a remer-cié Dieu pour les 17 ODD. "Le temple nouveau qui doitnaître de la réponse quel'Eternel a donnée du hautdes tribunes à l'ONU, c'estque nous disposions de lasouveraineté face à tous lesbesoins parce que l'argent nemanque pas et ne manquerajamais. Ce ne sont que despapiers que nous imprimons.Nous avons les clés de tou-tes les ressources en main.On ne dira plus jamais qu'il

n'y a pas du travail. Le travail,c'est l'énergie que nousavons dans nos corps ", a-t-ildéclaré.

Il a remercié les autoritéstogolaises pour avoir travaillépour que le Togo soit désignécomme l'un des 21 pays pilo-tes de la mise en œuvre des17 ODD.

Pour lui, aujourd'hui lesODD sont devenus comme laBible et le Coran que tous lesavatars ont envoyés sur laterre pour sauver leshumains. " Il ne faut pas croi-re que les Togolais n'ont pasde potentialités, au contraire,les Togolais ont des capaci-tés incroyables qui méritentd'être exploités. "Il ne faut

jamais dire qu'il n'y a pas detravail, c'est faux ", a-t-il ajou-té.

Selon lui, cette plateformeva permettre de mobiliser lesressources matérielles desorte que l'artisanat et l'agri-culture prennent l'envol del'industrie.

" L'église, la synagogue etla mosquée sont désormaisdans le travail ", a-t-il martelé.

La production commune apour objectif d'intégrerchaque être humain et sonactivité à un marché communqui fasse en sorte que larichesse atteigne tout lemonde. Concrètement, arelevé M. Foudou Boukpessi,pionnier chargé des affairesauprès de l'ESMC, il s'agit de

la mise en place de la centra-le commune de vente com-mune, de production commu-ne et de transformation com-mune qui matérialisent physi-quement la production com-mune.

" Chaque individu qui vientsur la plateforme à traversson compte marchand, estrattaché directement aucompte commun représentépar ces 4 centrales et partici-pe directement aux 4 activitésqui traduisent la productioncommune ", a-t-il ajouté.

Notons que l'ESMC estnée à l'issue de la dissolutionde la structure REDEMARREpar l'Etat togolais due à desincompréhensions.

Carole AGHEY

Sama Essohamlon

Finie la pauvreté avec le lancement officiel de la production commune de L'ESMC

Une vue partielle de l’assistance

Dans un poche avenir, lesopérateurs économiques etla population togolaiseseront exemptés du paie-ment de certaines taxes, à lafaveur d'une loi sur le codegénéral des impôts. C'est cequ'a décidé le gouvernementtogolais le 1er février 2018en conseil des ministres enadoptant un projet de loidans ce sens.

Ce projet de loi portantCode Général des Impôts pré-voit en effet une refonte globa-le du code des impôts qui,selon le gouvernement, estdevenue nécessaire, auregard de certaines contingen-ces. La présente réforme s'ap-puie sur des principes direc-teurs qui sont :

- La rationalisation de lastructure du système fiscal enfusionnant ou en supprimantcertains impôts et taxes phy-siques dont les règles dedétermination des revenuscatégoriels ont été simplifiées,de l'impôt sur les sociétés autaux d'imposition réduit à 27%dans l'optique d'une réductionprogressive vers le taux plan-cher de 25 % de la directive del'UEMOA ;

- Une fiscalité indirecte

bâtie autour de la TVA et desdroits d'accises dont la neutra-lité est renforcée par l'institu-tion d'un mécanisme de rem-boursement du crédit de TVAconforme aux bonnes pra-tiques ;

- Une fiscalité synthétiqueplus ouverte au profit des peti-tes et moyennes entreprisesindividuelles et qui incite à laformalisation par la taxationbasée sur le chiffre d'affairesavec des taux respectifs de 8%pour les prestataires de servi-ce, et de 2% pour les commer-çants ;

- Des droits d'enregistre-ment et de timbre dont l'effortde simplification et de moder-nisation a conduit à rendre lelangage employé moins her-métique et à supprimer lesdispositifs devenus désuets.

Le gouvernement aexpliqué cette démarche par lefait que le Code Général desImpôts en vigueur est issu dela loi N° 83-22 du 30 décemb-re 1983 portant Code Généraldes Impôts et a fait l'objet denombreuses modifications quiont été introduites au titre deslois de finances successives.En outre, dans ce dispositif, lesrègles d'assiettes et de procé-dures étaient imbriquées. Ce

qui constitue une complexité,tant du point de vue de lastructure fiscale, que du conte-nu des dispositions.

Le Conseil a fait remar-quer que les contextes, natio-nal et international, sont mar-qués par l'émergence de nou-velles problématiques enmatière de fiscalité (améliora-tion du climat des affaires, pro-blématique de la lutte contre lafraude fiscale et l'évasion fis-cale), et par l'adoption de nou-velles règles de droit en matiè-re commerciale et comptable(l'OHADA), et en matière civile(le nouveau code des person-nes et de la famille).

Le gouvernement a souli-gné que tous ces éléments deréférence et les évolutionsnotées ci-dessus, non pris encompte, ont fini par mettre à

mal la cohérence de l'ensem-ble du dispositif tant d'un pointde vue formel que du fond,d'où la nécessité de cetterefonte globale envisagée.

Il est prévu en outre quel'accompagnement des PME-PMI se fera à travers la consé-cration de mesures d'allége-ment fiscal pour les contribua-bles relevant des centres degestion agréés (CGA), maisaussi d'autres structurespubliques d'encadrement dusecteur informel comme laDélégation à l'Organisation duSecteur Informel (DOSI) ; etl'institution d'un régime fiscalincitatif pour les PME-PMI quine sont pas éligibles au codedes investissements en raisondes conditions liées au niveaud'investissement à réaliser.

La réforme prend égale-

ment en compte l'élargisse-ment de l'assiette pour assurerun financement conséquent,tant du budget de l'Etat quedes collectivités.

On peut noter également lasuppression des taxes suivan-tes : la taxe sur les salaires, lataxe sur les véhicules desociété, la taxe complémentai-re à l'impôt sur le revenu, lataxe complémentaire sur salai-re, la surtaxe foncière sur lespropriétés insuffisammentbâties, la taxe spéciale sur lafabrication et le commerce desboissons, l'impôt sur le revenudes transporteurs routiers, etune nouvelle modalité d'impo-sition est intégrée dans unenouvelle formule de la taxeprofessionnelle unique.

Cette vision du gouverne-ment entrera en vigueur le 1erjanvier 2019, après le vote parl'Assemblée Nationale desprojets de Code Général desImpôts et du Livre des procé-dures fiscales. Ce qui permet-tra de réformer en profondeurle système fiscal en fournis-sant à l'OTR les moyens juri-diques pour une action effi-ciente et une meilleure com-préhension de la part descitoyens.

Pierre AGBANDA

Le gouvernement adopte un projet de loi sur le CodeGénéral des impôts pour soulager la population

En conseil des ministres du 1er février 2018 :

Le Président Faure Gnassingbé

Société CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°460 du 08 Février 2018

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Les détails concernant lesprofils des candidats et lesconditions de participation àce concours ont été dévoilésau cours d'une conférence depresse animée par les quatrediplomates. Selon eux, ceconcours vise à récompenserle meilleur travail journalis-tique et encourager les autresacteurs de la presse togolaiseà atteindre le standard inter-

national en matière de collec-te, de traitement et de diffu-sion de l'information.

" Nous sommes conscientsdu travail que la presse togo-laise abat, du simple compterendu à la republication desdéjà publiées ailleurs. C'estpourquoi, nous voulons pro-mouvoir et encourager la pra-tique du journalisme indépen-dant et professionnel sur le

territoire togolais basé sur lesrecherches approfondies, lerespect des lois, code, règlesde déontologie et d'éthique àtravers ce concours ", a laisséentendre l'ambassadeur amé-ricain, David Guilmour.

La production journalis-tique soumise au concours

La première édition du concours " Les lauriers du journalisme d'impact " lancée

doit contribuer à jeter la lumiè-re de manière pédagogiquesur une ou plusieurs problé-matiques. Pour ce faire cinqthèmes ont été retenus par lesorganisateurs à savoir : déve-loppement et réduction de lapauvreté, bonne gouvernan-ce, santé et éducation, protec-

tion de l'environnement,démocratie et Etat de droit.

Notons que les lauréats dece concours bénéficierontd'un accompagnement enéquipement de leur rédaction.En outre, des rencontres d'é-changes hors du Togo avecd'autres journalistes euro-péens et américains sont pré-vues. Les candidats ont unepériode d'un mois à compterdu 10 février 2018 pour sou-mettre leurs candidatures surle www.lji-togo.com, principaleplateforme de participation etd'information du concours pré-sentée lors de la conférencede presse.

Espoir

La présente parution aborde leChapitre II du code de la SantéTogolais qui nous parle de laSanté en milieu scolaire et univer-sitaire.

Chapitre II - Santé en milieuscolaire et universitaire

Article 110 : Les services desanté scolaire et universitaire sontchargés d'assurer aux élèves, auxétudiants et à leurs encadreurs lemeilleur état de santé possible àtravers des activités aussi bienpromotionnelles, préventives,curatives que réadaptatives.

Ils couvrent tous les établisse-ments scolaires et universitaires,publics, privés, confessionnels,

professionnels depuis le jardind'enfants jusqu'à l'université.

Article 111 : Les conditionsd'organisation et de suivi de lasanté scolaire et universitaire sontprécisées par arrêté conjoint desministres chargés de la Santé etde l'Education.

Article 112 : Les mesuresd'hygiène et de sécurité auxquel-les doivent répondre l'édificationdes établissements d'enseigne-ment et leur équipement sontdéterminées par un arrêté conjointdes ministres chargés de la Santé,de l'Education et de l'Habitat.

A suivre…

SantéA la découverte du Codede la Santé du Togo (suite)

Quatre représentations diplomatiques au Togo à savoirles Ambassades des Etats-Unis, de la France, del'Allemagne et de la délégation de l'Union Européenne ontprocédé mardi dernier au lancement du prix " Les lauriers dujournalisme d'impact au Togo ". Etaient présents à cettecérémonie de lancement les Ambassadeurs des Etats-Unis,M. David Gilmour, de France, M. Marc Vizy, et del'Allemagne, M. Christoph Sander ainsi que le ministre de laCommunication, M. Guy Madjé Lorenzo.

La table d’honneur au lancement du concours

Vulgarisation du Marché Unique du Transport Aérien : Vers l'atteinte de l'agenda 2063 de l'Union Africaine Le ministère des

Infrastructures etTransports a présenté auxmédias, le jeudi 1er février2018 à Lomé, le MarchéUnique du Transport Aérien(MUTA). Une occasion pourle locataire des lieux, leministre Nisao Gnonfam, defaire le point sur le 30èmesommet des chefs d'État del'Union Africaine qui s'estdéroulé du 22 au 29 janvier2018 à Addis-Abeba enÉthiopie.

Au cours de ce sommet, lechef de l'État togolais, FaureGnassingbé, a été désigné parses pairs pour conduire le pro-cessus du Marché Unique duTransport Aérien. Le présidenttogolais, selon le ministre, aurala lourde tâche de convaincreles pays qui hésitent encore àadhérer à ce marché.

Le Colonel LATTA GNAMA,

Directeur Général de l'AgenceNationale de l'Aviation Civile(ANAC), présent à cette ren-contre, a expliqué que l'initiati-ve du Marché Unique duTransport Aérien (MUTA) a étédécidée à Yamoussoukro enCôte d'Ivoire en 1999 et entéri-née un an plus tard à Lomé. Ace jour, seulement 23 pays sur55 ont adhéré au processus. Ilétait de ce fait nécessaire demener des discussions auprèsdes pays pour les conduire à la

mise en œuvre du programme.Le ministre des

Infrastructures et Transports afait savoir que la libéralisationdu transport aérien en Afriquepermettra aux compagnies dese mettre ensemble pour plusd'efficacité. La mise en œuvredu MUTA constitue un pas enavant dans l'atteinte de l'agen-da 2063 de l'Union Africaine : "une Afrique, un peuple ", a sou-ligné Nisao Gnonfam.

Pierre A.

Ninsao Gnonfam (g) et le COl Gnama Latta (dt)

le même rituel. A l'appel ded'UNIR-Europe, parents, amiset sympathisants ont participéaux cérémonies commémora-tives de ce 13ème anniversai-re de la disparition du GénéralEyadèma.

A Milan en Italie et à Parisen France, les messes derequiem ont été célébrées le03 février alors que laBelgique observait le mêmerituel le lendemain 04 février àla Basilique de Koelberg deBruxelles, en présence dupoint focal UNIR, M’BahBonfo-Bassabi.

Notons qu'à Paris, lamesse a été célébrée par le

Père Louis Semé à l'Eglise dela Madeleine. Elle a connu laparticipation des officiels togo-lais, notamment desAmbassadeurs du Togo enFrance, Calixte Madjoulba, et

à l'UNESCO, Sambiani Laré,ainsi que du président deUNIR-France, Dr NicolasBabina.

JPB

présidents IbrahimaMémounatou et Atigbé Ihou.

Inspirée du livre deJérémie, chapitre 29 verset 7,cette prière œcuméniquevisait à implorer la grâce divi-ne sur notre pays ainsi que lalumière de Dieu sur les pre-mières autorités afin que cel-les-ci soient guidées parl'esprit divin.

Cette journée de prière aété également l'occasion pourles militantes et sympathisan-tes de UNIR d'encourager lechef de l'état et président deleur parti pour ses multiplesefforts et initiatives à l'endroitdes Togolais en général et desfemmes en particulier. " LeMouvement des Femmes Unir(MFU) appelle toutes lesTogolaises et tous lesTogolais, à travers cette prièreœcuménique, à l'amour frater-nel, à la cohésion sociale et àl'unité nationale. Nous cla-mons haut et fort que le Togo

est une grande famille, unenation bénie, une et indivisible", a déclaré dans son mot debienvenue, la déléguée natio-nale du Mouvement desFemmes Unir, la militanteRaymonde Lawson-de Souza.Elle a appelé les populations à" soutenir le Chef de l'Etat,Faure EssozimnaGnassingbé, dans ses effortsinlassables pour le bien-êtrede tous les citoyens".

Le Mouvement desFemmes UNIR a saisi l'occa-sion pour confier tous lesacteurs politiques du paysentre les mains de Dieu afinqu'il les inspire, guide leurspensées vers des projets depaix et de construction natio-nale tant souhaités par le peu-ple togolais dans son entière-té.

Vivement que la sérénité etla paix reviennent dans notrepays !

Espoir

Le mouvement des femmes UNIR aimploré Dieu pour la paix au TogoLa famille, le peuple togolais et les proches

se sont souvenus du Père de la Nation

13ème anniversaire du décès du Général Gnassingbé Eyadèma :

M’ba Bonfoh-Bassabi et le Père Marc Leroy au sortir de la messe

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°460 du 08 Février 2018

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actualitéBURKINA FASO :

disait l'ex-ministre de laCulture, Tahirou BARRY,jouait au cowboy. Il faut rap-peler que Simon COMPAO-RE, aujourd'hui Secrétaired'Etat, est le président parintérim du MPP, parti au pou-voir après le décès du feuSalifou DIALLO en août2017.

Rock KABORE aurait-ilvoulu décharger son prési-dent de parti de certainescharges pour lui permettre depréparer minutieusement leséchéances de 2020 ? Leposte de secrétaire d'Etatdonne à l'ex-ministre de laSécurité, Simon COMPAO-RE, l'opportunité d'avoir lamain mise et le pouvoir déci-sionnel sur tout, y compriscelui de la défense et de lasécurité qu'il na pas pu géreravec sa casquette de prési-dent du parti.

Les analyses peuventnous permettre de dire quece remaniement à la lumièrede la configuration de l'équi-pe gouvernementale THIEBAIII, est un remaniement poli-tique orienté vers les élec-tions de 20120. Le MPP acompris que le terrain abesoin de personnes de ter-rain et de leaders commeSimon COMPAORE.L'ancien CDR a l'expériencedu terrain et de la mobilisa-tion.

La préséance du gouver-nement THIEBA III illustre lapriorité donnée par lePrésident KABORE à laquestion sécuritaire et diplo-matique. Clin d'œil à l'endroitde la jeunesse avec l'entréede Madame Hélène MarieLaurence ILBOUDO / MAR-CHAL et de Bachir IsmaëlOUEDRAOGO dans le gou-vernement. Un appel à la jeu-nesse burkinabè au travail etau leadership pour des méri-tes. Mais au même moment,d'autres parlent de la récom-pense des " grandes gueules" qui sont à ce jour des jeu-nes leaders qui assurent ets'assument, bref un exempleau sein du parti au pouvoir.

Des leaders ayant leverbe facile et une hauteurdans les discours politiquespouvant convaincre, persua-der et forcer l'adhésion de la

jeunesse. Le constat est clair,Rock Marc Christian KABO-RE se détache progressive-ment des vieux de sa famillepolitique originelle, le MPP.

En effet, tout semble direque le Président du Faso,Rock KABORE, joue avec lefeu à moins qu'il ne soit plusmagicien car si l'on a unebonne mémoire, c'est en par-tie cette option qui a contri-bué à la chute de l'ex-Président du Faso, BlaiseCOMPAORE. Voulant renou-veler son écurie, BlaiseCOMPAORE a mis sur lebanc de touche ses ancienscamarades dont Rock KABO-RE et un grand nombre deleaders. C'est ce quid'ailleurs a créé une vaguede mécontentements avec ungrand nombre de départs desleaders pas des moindres duCDP en janvier 2014, renfor-çant ainsi l'opposition poli-tique qui a abouti à la chutedu régime de Blaise COM-PAORE en octobre de lamême année.

Le peuple Burkinabé tou-jours patient semble être diri-gé par un gouvernement detransition après celui de la "transmission " en 2015.Comme le disent les politis-tes, toutes les actions socia-les sont politiques et toutesles actions politiques sontsociales ; difficile de cernerles actions des politiciens etpolitiques. Il est clair à ce jourau Burkina Faso que tous lesremaniements après l'insur-rection de 2014 sont restéstoujours politiques et toutesles actions gouvernementa-les sont également poli-tiques.

Tout est flou et personnene sait de quoi demain serafait avec un plan d'ajustementqui, selon certaines indiscré-tions, a besoin d'un plan d'ur-gence de sauvetage. Pluspersonne ne fait confiance àla parole des politiques carles fausses promesses inon-dent le réalisme. Une sages-se au ''Pays des hommesintègres'' dit que " dans unmarché de paroles, la véritéest la parole la moins prisée".

Correspondant deOuagadougou, Pierre

KORBE

Gouvernement THIEBA III

Paul Kaba THIEBA ;Premier Ministre pour unetroisième fois en deux ans :Confiance de Rock ou unobligation de circonstance?

Paul Kaba THIEBA,Premier Ministre du gouver-nement de Rock KABOREaffectueusement appelé "Tonton PNDES " à pour unetroisième fois consécutive enmains la carte blanche pourconduire le programme prési-dentiel de la majorité.

Le Président Rock KABO-RE a-t-il écouté son Premierministre qui, pour répondreaux hommes de medias etaux inquiétudes du peupleburkinabé en ce qui concernele renouvellement de sonéquipe, disait sans langue debois de manière ironiqueque " on ne peut pas casser lethermomètre pour faire bais-ser la fièvre ".

Paul Kaba THIEBA disaitimplicitement que ce n'estpas les ressources humainesqui sont le problème de lasituation sociopolitique etsécuritaire du Burkina maisc'est une question technique.

Pour certains analystes poli-tiques, ce serait une erreurgrave de vouloir changer lePremier ministre en cemoment ou tout semble êtrepeu à peu maitrisé.

Le gouvernement THIE-BA III, une équipe pour gar-der le régime de propulsionde la machine en espérantatteindre les objectifs

L'intérêt que le peuple bur-kinabè manifeste en cesmoments sur les actions dugouvernement en ce quiconcerne les impacts sur savie est très exigeant. Le prési-dent Rock KABORE averti etconscient a su faire un rema-niement qui reflète sa volontépolitique. C'est un gouverne-ment qui n'aura pas droit à unpréavis dans les résultats,pas de période d'essai car ilva falloir garder le régime dumoteur gouvernementalTHIEBA II et le lancer à lagrande vitesse.

Il fallait une équipe qui doitfaire aboutir le Plan Nationalde DéveloppementEconomique et Social

(PNDES) qui, à ce jour, restele pilier centrale du program-me présidentiel proposé parle MPP, parti au pouvoir.

Remaniement duGouvernement, un rema-niement politique ou d'ur-gence ?

Le remaniement du 31 jan-vier 2018 au ''Pays des hom-mes intègres'' reste pour plu-sieurs acteurs politiques etanalystes un remaniementpurement politique. De 31, lenombre des membres dugouvernement est passé à33. Sept ministres sortants del'ancienne équipe THIEBA IIcontre 9 entrants. Roch MarcKABORE aurait-il pris sesresponsabilités ?

Le cas Simon COMPAO-RE est celui qui divise l'opi-nion. Si pour les uns, SimonCOMPAORE reste la person-ne idéale à la tête du ministè-re de la Sécurité, pour d'aut-res, il fallait s'attendre à sondébarquement, vu l'ambiancequi régnait entre les agentsdes forces de l'ordre et leurministre de tutelle qui, comme

l'Etat togolais à hauteur de 44millions de Dollars (26,5milliards de F CFA), ces deuxprojets permettront à l'Etattogolais d'accentuer sa luttecontre la pauvreté des cou-ches vulnérable et faciliterleur accès aux servicessociaux de base. La gestionde ces deux projets estconfiée à l'Agence nationaled'Appui au Développement àla Base (ANADEB). Leurbonne exécution va permett-re à plus de 38.000 élèvesd'avoir accès aux cantinesscolaires, à 40.000 ménagesde bénéficier d'un program-me de transferts monétaires,et à près de 14.000 jeunes(femmes et hommes pauvreset vulnérables) de participer àdes activités communautai-res, de bénéficier de forma-tions et d'accompagnementspour le lancement et l'exploi-tation de leurs activités géné-ratrices de revenus.

" J'ai écouté avec intérêtles témoignages émouvants

des femmes bénéficiant detransferts monétaires, desécoliers, leurs parents etenseignants sur l'impactencourageant des cantinesscolaires ", a expliqué le pré-sident Faure Gnassingbé surson compte Twitter, avantd'ajouter : " J'ai été heureuxde procéder au lancement dedeux projets sociaux destinésà renforcer la résilience despopulations ".

La Représentante résiden-te de la Banque Mondiale auTogo, Mme Joëlle Dehasse, asaisi cette occasion pour seféliciter de la coopération

entre son institution et le Togoet réitérer son engagement àaccompagner le gouverne-ment togolais " dans sesefforts de lutte contre la pau-vreté et de développement àla base " dans le pays. "Toutes ces réalisations ontété possibles grâce à l'enga-gement des autorités natio-nales au plus haut niveaupour faciliter les choses etfaire avancer les choses envue d'apporter des réponsesrapides aux besoins urgentsdes populations. ", a-t-elleajouté.

JPB

Le 31 janvier 2018, Rock Marc Christian KABORE se décide et met en place son troisièmegouvernement : l'équipe THIEBA III ; un gouvernement d'ajustement de la politique gouverne-mentale ou de changement du programme de gouvernance. Des interrogations sur la visionde ce gouvernement fusent au sein de l'opinion burkinabè. Rock KABORE fait-il enfin un clind'œil à la jeunesse avec les nominations de jeunes ?

Christian Marc Kaboré

Le Président Faure Gnassingbé lance deuxprojets sociaux à Yaka dans le Doufelgou

Politique sociale du Chef de l'Etat / Lutte contre la pauvreté en milieu rural :

Le Président Faure Gnassingbé au chevet des jeunes scolarisés

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