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Chroniques de mes vertes années (pages 4 et 5) Mot du Président (page 6) Chronique de l’Institution - Nouvelles des Anciens (page 9) Nouvelles de l’Institution (page 10) S Jo octobre 2007 17/09/07 12:22 Page 1

Chroniques de mes vertes années (pages 4 et 5) (page 6) · AMICALE DES ANCIENS ÉLÈVES DE L’INSTITUTION SAINT JOSEPH DE CAEN C.C.P. ROUEN 80 - 48 B IMPRIMEUR : IMPRIM’TOUT RUE

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Chroniques de mes vertes années (pages 4 et 5)Mot du Président (page 6)Chronique de l’Institution - Nouvelles des Anciens (page 9)Nouvelles de l’Institution (page 10)

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EDITORIAL

SOMMAIRE N°112

CHRONIQUE DE MES VERTES ANNÉES

LE MOT DU PRÉSIDENTCONVOCATION ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

CHRONIQUE DE L’INSTITUTIONNOUVELLES DES ANCIENSRÉAGIR À LA VIOLENCE

NOUVELLES DES INSTITUTIONSMOTS CROISÉS

COMPTE RENDU DE L’AG

SCOUTS TOUJOURS PRÊTSDEPUIS 100 ANS

Directeur de publication :

Jean LAMBERTZ30, rue des Rosiers - 14000 CAEN

Abonnement : 14,00 € - Le numéro : 4 €

AMICALE DES ANCIENS ÉLÈVES DE L’INSTITUTION SAINT JOSEPH DE CAEN

C.C.P. ROUEN 80 - 48 B

IMPRIMEUR :IMPRIM’TOUT

RUE DE L’ÉGALITÉ, 61 - 7700 MOUSCRON

Conception - Création :SONORCOM

RUE DU CAREL - BP 600414061 CAEN CEDEX

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DÉPÔT LÉGAL : 1er Février 2007Inscrit à la commission paritaire sous le numéro 0212G84317 - N° ISNN : 0248 - 9244

La Trinité,par Andreï Roublev, 1360-1427

MOSAÏQUES : LA SICILE

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EDITORIAL

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B o n j o u r !Comment allez-

vous ! Un sou-hait… Une ques-

tion... La plupart de nosrencontres commencent

par ces simples mots.Recouvrent-ils seulement une

formule de politesse, débitéesans conviction ? ou sont-ils

quelque chose de plus profond, quinous engage plus loin que nous ne le

pensions ? Quoi qu’il en soit, ces quel-ques mots sans cesse répétés tiennent

une grande place dans nos rencontres et,derrière les banalités, se cache souvent le

souci que nous avons les uns des autres.L’ Evangile s’en tient, la plupart du temps, au

strict récit des événements ou à la teneur pro-fonde des discours, sans s’attarder sur les formules

de politesse. Saint Marc nous rapporte, presqueentre parenthèses, comme pour introduire autre

chose, un épisode de la vie publique de Jésus, quipourrait paraître banal et ne relever que de l’anecdote,

mais qui , pourtant, est riche d’enseignements… Il s’agitde Saint Pierre, ou plus exactement de la belle-mère de

Saint Pierre, ( ce qui nous apprend qu’il était marié ).Mathieu raconte la chose de la façon suivante :

« Juste en sortant de la synagogue, ils allèrent avecJacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or la

belle-mère de Simon était couchée; elle avait de la fièvre.Aussitôt, on parle d’elle à Jésus. Il s’approcha, il la prit par lamain et la fit se lever; aussitôt la fièvre la quitta et elle se mità les servir ».

C’est, raconté presque à la manière d’un fait divers, unechose sans importance, comme pour fixer un repère dans letemps… comme pour dire, rappelez vous : c’était le jour oùJésus a guéri la belle-mère de Pierre. Et pourtant ce simple faitdivers banal est raconté avec la même insistance par Mathieu,Marc et Luc. Effectivement, à y regarder de plus près, on s’aper-çoit qu’il est plein d’enseignements en particulier en ce quiconcerne notre façon d’aller à Dieu; pour cela, laissons nousconduire.

De quoi s’agit-il ? En suivant les différentes étapes durécit, nous trouvons les événements suivants :d’abord une personne malade, au lit avec de la fièvre …ensuite son entourage, inquiet, qui parle d’elle à Jésus …ensuite Jésus qui se dérange. Il la prend par la main – il la fait selever et puis le femme qui se rend compte qu’elle est guérieenfin, ultime étape, elle se met au service de ses visiteurs ...On a tout de suite envie de poursuivre, de passer aux choses

sérieuses. Et pourtant, si nous relisons attentivement ce faitdivers, nous y découvrons des constantes qui reviennent danstous les événements de notre vie spirituelle :A partir d’une situation donnée, Dieu intervient… Dieu n’est pasindifférent à ce qui arrive aux hommes… Il est là dans toutes lescirconstances de notre vie ...D’autres personnes de notre entourage interviennent égalementpour parler de cette situation à Dieu, non pas, bien sûr, pour lemettre au courant, mais pour participer (c’est-à-dire prendrepart), pour participer à cette situation : c’est le domaine de lasympathie, de l’intercession, ce qu’on appelle habituellement laCommunion des Saints dans laquelle chacun prend sa part, dejoie dans les bonheurs et de peine dans les malheurs… et cetteprésence est déjà une source de bonheur pour celui qui en est lebénéficiaire ; on supporte bien tout seul les joies de la vie (etpourtant quelle joie de partager!.. on a du mal à être heureux toutseul)... Quand il s’agit des peines, c’est un grand réconfort detrouver auprès de soi quelqu’un qui les partage avec discrétion;le réconfort d’une présence, sans enlever la douleur, fait qu’on lasupporte mieux, un peu comme un baume qui ne supprime pasla plaie, mais en atténue la douleur.A coup sûr, Dieu intervient, Dieu répond, non pas la plupart dutemps d’une façon miraculeuse, mais d’une façon intérieure trèssûre… à charge pour nous d’être attentifs. De toute façon, laréponse de Dieu à nos appels est toujours médicale et élevante ;dans nos joies comme dans nos peines, il y a toujours quelquechose à guérir… dans nos joies pour apprendre à les partager,dans nos peines pour éviter de nous recroqueviller sur elles…Enfin , dernière étape (et elle est un signe de Dieu), cette guéri-son ou cette prise de conscience, ou ce partage débouchent surun service, une mise à la disposition de la communauté : touterencontre véritable avec Dieu est mobilisatrice et cette mise enservice des énergies est un signe de Dieu.

C’est ainsi qu’une situation aussi banale que la grippede la belle-mère de Saint Pierre peut être en réalité révélatrice detoute une attitude intérieure face aux événements. Y réfléchirpeut nous amener à transformer de l’intérieur notre vie de rela-tion avec ceux qui nous entourent, en particulier à accommodernotre regard (au sens photographique du terme), pour le rendreplus clair et la situation plus nette. Demander à quelqu’un :«Comment allez-vous ?», suppose que l’on se soit habillé lecœur, qu’on soit ouvert à la sympathie, que l’on soit en perma-nence disposé à l’accueil et prêt au partage ... Si en même tempsnous sommes ouverts au Seigneur, nous nous trouvons sansnous en rendre compte, en état de prière, en état de grâce, unétat qui est source de bonté et de bienveillance, d’accueil et decommunion, et qui ne laisse aucune place à la rancune, à la ran-coeur ni même à l’indifférence…

Dans l’ Evangile, il n’y pas de formules de politesse… Iln’y a qu’une façon toute simple de vivre les situations les plusdiverses avec les exigences et la délicatesse du coeur…

Père Van Impe (1929-2002)

Les formules de politesse... Ou la guérison de la belle-mère de Saint-Pierre

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A l’époque de ma scolarité , beaucoup de jeunesrentraient dans la vie active dès 14 ans , après l’ob-

tention de leur « Certificat », d’autres quittaientaprès le « Brevet ». Un nombre restreint allaient

jusqu’au Bac et s’engageaient dans des études supé-rieures. L’offre scolaire n’était donc pas le même qu’au-

jourd’hui et il n’était pas toujours possible de poursuivreses études dans un établissement de qualité, proche de

son domicile. Les internats étaient donc plus répandusqu’aujourd’hui. La réputation de St Jo était telle que son

internat attirait beaucoup d’élèves des zones rurales duCalvados et des départements voisins, mais aussi de la

région parisienne. La population d’internes dépassait le tiersde l’effectif. Ils étaient évidemment plus nombreux en secon-daire qu’en primaire.

Selon leur mode de vie, on pouvait donc répartir lesélèves en trois catégories. Les internes ou pensionnaires, dontcertains, vu l’éloignement du nid familial, ne rentraient qu’àchaque fin de trimestre. Les demi-pensionnaires qui restaientdéjeuner au réfectoire et les externes, habitant à proximité, quiavaient donc le temps, entre midi et 14 heures, de rentrer chezeux savourer les petits plats que leur avait contactés leurmaman.

Malgré le fait que nous partagions une bonne partiede notre temps en classe, il régnait entre ces trois sous popu-lations une certaine distance, voire même une certaine riva-lité. Les internes vivaient ensemble 24 heures sur 24 dans desconditions quelque peu spartiates. Cette promiscuité quoti-dienne et le partage des mêmes difficultés soudaient les inter-nes entre eux. Certains exprimaient à notre endroit une cer-taine rancœur. A leurs yeux, les demi-pensionnaires et surtoutles externes étaient des privilégiés qui se faisaient chouchou-ter par leurs parents.

Un autre élément contribuait à cette discrimination.Les deux longues heures de pose au milieu de la journée per-mettaient aux internes et demi-pensionnaires d’organiser des

jeux ou des équipes sportives dont étaient forcément exclusles externes. Pour échapper à cet ostracisme, certains d’entre

eux expédiaient leur repas au lance-pierre pournous rejoindre dès la sortie du réfectoire etainsi s’ intégrer au mieux à nos divertisse-ments.

L’internat était donc un monde un peu closqui était généralement étranger aux deuxautres catégories. Personnellement, j’ai eu l’oc-casion de fréquenter l’internat à deux reprises,l’espace de quelques jours. Je n’ai donc pas eusuffisamment de temps pour en apprécier lesavantages et surtout les inconvénients. Les éta-ges supérieurs aujourd’hui transformés enclasses, étaient occupés par de grands dortoirsoù s’alignaient 3 ou 4 rangées de lits, mais cha-cun d’une table de nuit. Pour toutes commodi-tés sanitaires, nous disposions de lavabos col-lectifs, constitués de longs demi-cylindres enacier galvanisé au-dessus desquels étaient dis-posés un tuyau portant des petits robinets en

laiton. J’ai le souvenir « piquant » de la petite pissette d’eauglacée qu’ils dispensaient chichement et j’ai encore dansl’oreille le bruit métallique de l’eau frappant la tôle. Après cesablutions fraîches et sonores, nous ne pouvions être que bienréveillés.

Le petit déjeuner servi au réfectoire n’était composéque de pain et de café au lait. Pour l’améliorer, les internesdisposaient d’une boîte à provisions, généralement en bois,qui recélait quelques victuailles ramenées lors de leur retouren famille : beurre, confiture, boîtes de pâté, tablette de cho-colat… Une fois rassasiés, les internes se rendaient à l’étudepour terminer leurs « devoirs et leçons ». Chaque matin, pen-dant l’étude, une messe « facultative » était dite à la chapelle.Les cours commençaient ensuite à 8 heures.

Si j’ai très peu connu les joies de l’internat, j’ai parcontre fréquenté assidûment l’étude du soir, entre 18 et 19heures, ceci dans ma première année de primaire. Les jour-nées étaient bien longues pour les gamins que nous étions.Cette étude intéressait principalement les internes et quel-ques demi-pensionnaires, dont les parents travaillaient tard àcette époque. Nous étions bien loin de la semaine de 35 heu-res !

Faute de locaux disponibles, l’étude avait lieu dansune classe sous la houlette d’un « pion ». Pour la plupart, cessurveillants étaient des étudiants, souvent des anciens élèves,dont certains logeaient dans les chambres aménagées dansles combles. En principe à l’étude il régnait un silence respec-tueux, à peine perturbé par quelques chuchotements... Il étaitdonc difficile en cas de difficultés, d’obtenir l’aide d’un cama-rade. Pas question non plus de solliciter le pion, généralementplongé lui-même dans ses cours. L’étude était donc surveilléemais pas dirigée. L’ordre et la discipline étaient bien sûr varia-bles selon le charisme du surveillant et nous avons quelque-fois abusé de la faiblesse du plus tendre. Pendant mes pre-mières années, j’ai eu le privilège d’être surveillé par M.Leconte, qui avait été prof à l’époque où mon père était élève

L’internat et le réfectoire ...Chronique de mes “vertes années”

Saint Joseph - 1954-1966

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. Immanquablement, ce vénérable vieillardtout en rondeurs s’endormait pendantl’étude. Aussi en avons-nous profité pourlui faire quelques niches. Un élève, plusâgé que moi, avait une règle creuse et s’enservait comme sarbacane. Il bombardaitM. Leconte de boulettes de papier mâchéce qui ne parvenait pas à perturber sonsommeil. Pour sa dernière tentative, il atrempé la boulette dans l’encrier et elle aeffleuré le crâne dégarni de la cible. M.Leconte n’a émis qu’un vague grognementtout en se frottant la tête, étalant l’encresur son front. L’hilarité générale n’a pasréussi à le sortir de sa torpeur, à peine a-t-il soulevé les paupières.

En douze ans j’ai connu beaucoupde surveillants différents, des tolérants ,des sévères et malheureusement quel-ques sadiques. Certains ne faisaient quedes passages éclairs de quelques mois,pour d’autres la « carrière » pouvait durerplusieurs années. Quelques uns sontdevenus professeurs : Marc Baudrillard,Dominique Rocher, Joël Trivière, DanielHallot... Quelques anecdotes ont émaillé laprésence de certains. L’un d’entre eux por-tait un gilet en peau de chat, ce qui n’avaitpas manqué de nous choquer et d’entraî-ner des quolibets peu sympathiques à sonendroit. Un autre avait osé jeter par lafenêtre d’un dortoir un petit chat qui avaiteu la malencontreuse idée de se glisserjusque là. Malgré sa chute de trois étages,la pauvre bête a réussi à amortir sa chute,mais son nez pissait le sang. Nous l’avonssecouru tant bien que mal, mais je ne saispas s’il a survécu. Choqués par une tellecruauté, nous avons été dénoncer ce scan-dale aux autorités qui ne nous ont pas faitpart de la suite donnée. Malgré tout, l’indi-vidu n’a pas fait long feu dans nos murs.

Un autre pion a marqué mamémoire, que nous appelions «Libellule»,sans doute à cause de sa silhouette fili-

forme et de son allure dégingandée. Il sedéplaçait à bord d’une Vespa 400, mini voi-ture italienne. Le voir péniblement déplierson double mètre pour sortir de ce véhi-cule était pour nous du plus haut comique.Comme il était particulièrement tatillon surle règlement, les élèves des grandes clas-ses lui ont un jour joué un tour pendable :ils ont hissé sa « caisse » sur le perron dela chapelle. Nous avons évidemment tousdéfilé devant l’objet pour nous gausser deLibellule. Pour la plupart, ces pions ont tra-versé notre existence de collégien sansfaire de vagues, se contentant de faire rex-pecter la discipline sans zèle et sans ani-mosité.

Contrairement à aujourd’hui, leréfectoire était coupé en trois parties, cor-respondant aux trois divisions. Le préfetde discipline, généralement assisté dedeux pions, prenait ses repas à une tabledisposée sur une estrade d’où il pouvaitdominer la situation. Le reste de l’équipeéducative utilisait un petit réfectoire atte-nant aux cuisines.

Des rangées de tables mises boutà bout et munies de bancs de bois occu-pait le reste de l’espace. Côté cour, cettedisposition laissait libre un couloir pour lacirculation des chariots de service qui pas-saient d’un compartiment à l’autre par desportes battantes. Le long du mur, entre lesfenêtres, se trouvaient des placards cade-nassés où lesi n t e r n e se n t r e p o -saient leursp r o v i s i o n spersonnelles.Les tablesétaient revê-tues d’uneplaque type

fibrociment, parfaitement lisse, maintenueaux bords par des cornières en aluminium.Cette particularité donnait lieu à quelquesfacéties. Les pichets d’eau ou de cidreétaient déposés par les serveurs au bordde la première table. Il fallait donc, commepour les plats, les transmettre aux cama-rades des tables suivantes. Il était donctentant, après avoir discrètement écartéles assiettes, de faire glisser vigoureuse-ment le pichet destiné à la table voisine .Arrivé en bout de table il butait sur la cor-nière et son contenu se renversait«malencontreusement» sur nos voisins .

On nous distribuait effectivementdu cidre à table. Bien que peu alcoolisé, ceprincipe pourrait sembler étrangeaujourd’hui. Ce cidre était stocké dans degrands tonneaux dissimulés dans lescaves proches des cuisines. En automne, ilavait une belle couleur orangée et s’avé-rait très agréable à boire mais, passé l’hi-ver, il prenait un reflet verdâtre et unesaveur particulièrement aigrelette qui nenous incitait certes pas à en abuser. ( à suivre …)

Philippe Rateau

(Vos remarques, suggestions et corrections sont les bienvenues.Ph. Rateau - 66 Av.J.F. Leemans - 1160Bruxelles. Belgique Tél.: 00 32 2 673 01 80 )

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Le mot du Président...

Bien Chers Amis,

C’est toujours avec plaisir, mais unpeu stressé que je me trouveaujourd’hui devant ma page blan-che, comme des écoliers, des étu-diants à la veille de la rentrée, unpeu angoissés de découvrir unenouvelle école, une nouvelle classe,un nouveau parcours.

Quoiqu’il en soit je souhaiteà tous beaucoup de courage etplein de bonnes résolutions.J’espère que ces vacances furentpour vous excellentes à découvrirou redécouvrir telle ou telle régionavec ses monuments, son histoire,voire explorer tel pays proche oulointain, partageant ce temps pré-cieux avec tous ceux que l’on aime,cherchant à oublier les soucis et tra-cas des onze autres mois de l’an-née. Après avoir fait le point dansnos vies, repartons plein d’enthou-siasme et n’oublions pas les bonnesrésolutions prises.

Pendant cette période, l’ac-tualité n’a pas hélas fait relâche.Encore et toujours la guerre, lesattentats. Combien de victimes civi-les innocentes ont péri en Irak, enAfghanistan où la politique améri-caine n’obtient rien par la force desarmes et où des militaires y laissentleur vie. Ne va-t-on pas vers un nou-veau Viêt-Nam ?

Au Darfour on meurt dansl’indifférence quasi générale, mortsdu fait de la guerre entre les forcesgouvernementales (plus ou moinssoutenues par les chinois car lepays est riche en pétrole) et lesrebelles, morts aussi de faim et desoif (depuis 2003, on compte400.000 morts et 3 millions de réfu-giés dans des camps au Soudan etdans les pays limitrophes). La nou-velle résolution de l’ ONU va-t-elleenfin permettre le retour au silencedes armes ? on peut l’espérer avecla constitution d’une force associantl’Union Africaine et l’ONU.Espérons !!!

A ces morts du fait des guer-res et des famines, il faut ajoutercelles liées aux cataclysmes natu-rels: inondations catastrophiquesen Angleterre mais surtout aux

Indes, en Bengladesh,cyclones à la Martinique,au Honduras, incendiesen Grèce.

A l’horizon se pro-filent les problèmes del’économie mondiale.Nous ne pouvons plusrester dans notre petitcocon français et notreéconomie dépend des marchésmondiau. Les optimistes font remar-quer que l’économie mondiale pro-gresse de 4 à 5 % par an, grâce à lamondialisation du développementéconomique engagé en Occidentdepuis des décennies et qui gagnedésormais l’Asie : en Chine depuisvingt ans et maintenant en Inde,ces deux pays réunissant à euxseuls, plus du tiers de la populationmondiale.L’Europe, l’Amérique et le Japoncourent moins vite que ces paysmais ils ont encore beaucoupd’avance sur ceux-ci : la Chine vientseulement de rattraper l’ Allemagnequi produit autant qu’elle, avec unepopulation quinze fois moinsimportante. Un chinois est encorebien loin du niveau de vie d’un alle-mand.

En Occident, ce sont lesAméricains qui sont à la peine.Dans ce pays, le «boom» immobiliera été excessif, entraînant un retour-nement qui fragilise le systèmefinancier, lequel a trop prêté à desemprunteurs insuffisamment solva-bles. C’est la source de la récentechute des cours en Bourses du faitqu-elles sont interconnectées entretous les continents. En effet , lesmarchés financiers sont de plus enplus complexes, chaque acteuressayant de reporter ses risques surd’autres , de minimiser ses pertes etde maximiser ses gains. Or lesemprunteurs les plus fragiles sesont trouvés pris en étau entre destaux d’intérêt qui montaient et unevaleur de leur maison qui s’effon-drait. Contraints de brader leurlogement ils n’ont pu rembourserles crédit. Les banques qui enavaient en portefeuille de Tokyo àSidney en passant par Londres etFrancfort se sont trouvées avec des

actifs dont personne ne voulait etcertains établissements américainsont été contraints au dépôt de bilan

Par ailleurs, la vraie ques-tion posée par cette croissancemondiale est sa compatibilité avecles ressources de notre planète etavec l’état de santé de l’espècehumaine qui épuise la nature etempoisonne l’espace. Il faudra doncrendre notre système plus économeet moins polluant chez nous et d’enconvaincre les pays émergents.

Et en France ? Nous som-mes un peu étourdis par l’activitéincessante de notre nouveauPrésident de la République qui veutaller vite, trop vite ? Elle répond àune volonté : être présent partout,réagir au dixième de seconde, nerien laisser passer ; c’est sa concep-tion du rôle de chef de l’ Etat dansla société de 2007. On ne peut luireprocher la libération des infirmiè-res emprisonnées en Libye depuisdes années et avec Benita Ferrero-Waldner, commissaire européennechargée des Relations extérieuresréjouissons-nous : «La seule chosequi compte, c’est que ces infirmiè-res et ce médecin soient sauvés etlibres dans leur pays et remercionstous ceux , à commencer par leursavocats, qui ont œuvré pour y par-venir» a-t-elle déclaré ... On ne peutlui reprocher de vouloir maintenirhors d’état de nuire les pédophilesrécidivistes. Dans l’affaire Airbus ilfallait aussi aller vite pour défendrela position française et mettre surde bonnes voies la construction decet avion A380 avec l’irrationnalitéd’une fédération de quatreconstructeurs opérant sur dix septsites sans constituer une entrepriseintégrée.

Au pas de course, leParlement, réuni en session extraor-

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dinaire, s’est prononcé sur le «paquet fiscal», laréforme des universités, la loi sur la récidive et le ser-vice minimum. Le Président a frappé vite pour éviterl’enlisement qui avait frappé ses prédécesseurs.D’autres chantiers comme les retraites, la sécuritésociale doivent être aussi rapidement étudiés, discu-tés et tranchés. Les Français demandaient cela maisune interrogation demeure : ce pragmatisme à touscrins dessine-t-il une politique cohérente dans sonensemble et à moyen terme ? Il est encore trop tôtpour y répondre. Mais un gros risque a été pris enmultipliant les dépenses alors que le pays est déjàlourdement endetté; la croissance sera-t-elle au ren-dez-vous ?

La rentrée s’est faite et l’éducation pose ausside nombreuses questions. Des rapports montrent lesmédiocres résultats de notre système pour lesenfants du primaire (plus de 10% ne savent pas lireà la fin du CM2) comme pour les autres (le patron dela Sorbonne, Jean-Robert Pitte, dans un livre «Stop àl’arnaque du bac», dénonce la qualité de cet exa-men). Une meilleure organisation pourrait contri-buer à sortir de l’impasse. Mais, pour cela, chacundoit cesser de regarder midi à sa porte; et comparerles apprentissages des élèves français à ceux des élè-ves européens, canadiens, américains….. Il est grandtemps de se remettre en question pour s’adapter aumonde.

L’été a vu la disparition du Cardinal Lustiger,homme d’action, intelligent, exigeant et ouvert MgrLalanne, actuellement évêque de Coutances etAvranches après avoir été longtemps secrétairegénéral de l’épiscopat français qui l’a longtempscôtoyé a dit : « C’était un homme de contraste, trèsfraternel mais très exigeant avec une grande rigueurintellectuelle. C’était surtout un homme de Dieu,habité par la foi et l’espérance, très attentif à la cul-ture contemporaine. Il avait un énorme souci de latransmission de la foi aux jeunes. C’était incontesta-blement une grande figure, mais avec un tempéra-ment et un caractère qui n’étaient pas toujours faci-les ».

Mais ne soyons pas morose car lorsque l’ontraverse la France, on se rend compte des formida-bles transformations réalisées dans tous les domai-nes et il faut savoir regarder l’avenir avec confiancecar comme l’écrit Bernanos : « On ne subit pasl’avenir, on le fait. »

Avant de terminer ce petit mot je voudraisvous rappeler notre Prochaine Assemblée Généraledu 21 octobre 2007. Venez nombreux avec vos compagnes, entraînez voscamarades de promotion. Nous avons le privilège derecevoir la nouvelle directrice de l’école-lycée PapaGueye Fall de Dakar , école que nous parrainonsdepuis plusieurs années avec toutes les composantesde l’ Institution Saint Joseph .

Avec toutes mes amitiés et à très bientôt.

CONVOCATION ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Convocation à l’Assemblée Générale Annuellede l’Association Amicale des Anciens Elèves

de l’Institution Saint Joseph

Les Anciens Elèves de saint Joseph de Caen sontinvités à participer à l’assemblée annuelle statu-taire de leur Association qui aura lieu dans les

locaux de l’Institution, 30, rue des Rosiers

DIMANCHE 21 OCTOBRE 2007

- 9 heures 30 : Rendez-vous dans la cour- 10 heures :

Assemblée Générale en présence de MadameAminata GUEYEDIOP, directrice de l’Ecole PapaGueye Fall de Dakar - Accueil par le Président JeanLambertz - Rapport moral par le Secrétaire RenéMoutier - Rapport financier par le TrésorierJ.M.Leconte - Remise des Prix de l’Amicale -Intervention de M Joël Trivière, directeur et ancienélève - Questions diverses

- 11 heures 30 : messe dans la chapelle- 12h45 : Apéritif- 13 heures : déjeuner Menu

Monsieur/Madame .................................................Prénom …………………….......................................Adresse …………………..............................................................................................................................................................................................................Année d’entrée à St JO ………………….Année de sortie à St JO ………………….

S’inscrit à la journée du dimanche 21 octobre2007 : ❒ oui ❒ non

Participera au repas: ❒ oui ❒ non

Nombre d’inscrits : ……........

Je Joins un chèque de : 30 € x…………….=………….. €(10 € pour les jeunes)

Prière de joindre le chèque au bulletind’inscription à l’adresse ci-dessus.

Bulletin d’inscription au repas des Anciens Elèvesdu DIMANCHE 21 OCTOBRE 2007

Partie à détacher ou photocopier et à retourner

AVANT LE 15 OCTOBRE :Amicale des Anciens Elèves - Institution Saint-Joseph

30 rue des Rosiers - 14000 CAEN

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Avec un certain retard dont le rédacteur

est seul responsable voici la suite de la

relation de notre dernière AG

Après le mot d’introduction duPrésident Jean Lambertz , la parole fut don-née à René MOUTIER, notre secrétaire, qui aprésenté l’activité du Comité de l’Amicaled’octobre 2005 à octobre 2006. Il rappelal’assemblée générale du 23 octobre 2005 etles 120 ans de l’installation de l’Institution au30 de la rue des Rosiers où les prix de l’ami-cale furent remis à Marion Soulan et LouisUrvois et où René Dorwling-Carter, ancienéducateur avait insisté sur le rôle des Frèresdes Ecoles Chrétiennes dans la création etl’épanouissement de Saint Jo avec les para-boles de la cathédrale où ont œuvré ses arti-sans et ses ouvriers et celle du chêne puis-sant prenant ses racines chez les Frères etayant maintenant un feuillage de plus enplus dense, riche d’avenir, la messe étantcélébrée par le Père Brillaud, ancien direc-teur de notre maison. 2006 vit la transforma-tion de l’aspect de notre bulletin grâce autravail acharné des membres du bureau.Votre bureau participa aussi à des réunionset manifestations de l’Institution SaintJoseph comme le marché de Noël, les por-tes ouvertes, la kermesse, manifestations oùfurent présentées nos activités au sein dujumelage avec l’école Papa Gueye Fall deDakar, en particulier le voyage en mars 2006avec un premier contact avec la nouvelledirection de l’établissement, surtout son ges-tionnaire, Cheik Gadio. En août 2006, aumilieu de nombreux participants, parents,

professeurs, représentants des associations,dont l’ Amicale des Anciens Elèves étaientfêtés les 30 ans de présence à la tête del’Institution de M. Joël Trivière, ancien élève.

C’est avec la nouvelle assemblée du22 octobre 2006 que se terminait cette pré-sentation, chaleureusement applaudie par lepublic. La parole fut ensuite donnée à Jean-Marie LECONTE, notre trésorier qui présentale rapport financier :« Voici le moment de vous parler chiffres ,recettes , dépenses , gestion … Nous avonsencaissé 283 chèques, 3 virements et quel-ques versements pour un total de 9.173,58€L’ensemble de ces recettes se répartit de lamanière suivante :

- Cotisations : 1573,00 €- Abonnements : 4195,00 €- Dons : 1909,58 €- Repas Anciens : 1496,00 €

Au regard de ces produits nousavons engagés 11.150,23€ de dépenses quise décomposent de la façon suivante :

- Journée des Anciens : 2020,76 €- Bulletin : 8055,58 €- Affranchissements : 425,03 €- Frais de banque : 53,74 €- Assurance : 351,00€- Divers : 244,12 €

Au vu de ces chiffres, vous avez vite fait lecalcul d’un déficit d’exploitation de1976,65€, atténué par 172,03€ de produitsfinanciers pour donner au final un résultatdéficitaire de 1804,62 €.

Pas terrible me direz-vous , mais jevoudrais essayer d’humaniser ces résultatstout en vous les certifiant conformes et véri-tables. L’ensemble du bureau de cette ami-cale se donne à fond pour vous produire unbulletin que beaucoup qualifient de superbe.Nous sommes tenus de maintenir des expo-sés d’intérêt général pour bénéficier du tarifréduit des expéditions dans le cadre d’unegestion paritaire. Nous avons souhaité ren-

dre ce bulletin plus attractif en lui donnant dela couleur, tout en maintenant son coût iden-tique, voir inférieur, aux précédentes publica-tions. Nous pouvons combler ce déficit , maisil faut, une fois encore, se poser des ques-tions .

Considérons cette année comme unmagnifique renouveau de notre bulletin etvoyons avec nos abonnements et nos parte-naires si nous pouvons rétablir un équilibreet pérenniser nos publications. Nous ne bais-sons pas les bras mais toutes les marquesd’encouragement et de soutien à notre asso-ciation sont les bienvenus .

Je vous remercie de m’avoir écoutéet reste à votre disposition pour répondre

aux questions que vous voudrez bien meposer ». Applaudissements.

Les rapports moraux et financiersfurent adoptés à l’unanimité des présents.Après la remise des prix de l’Amicale rappor-tés antérieurement eurent lieu les électionsavec hélas !!! beaucoup trop peu de candi-dats si bien que 3 postes restent inoccupés.Après les réponses aux questions diverses laséance fut levée et l’assistance se dirigeavers la chapelle pour participer à la messedite par le Père Potterie, admirablementaccompagnée par la Chorale la Licorne deBlainville. Ce fut autour d’un excellent repasqu’une soixantaine de convives dans labonne humeur repassèrent leurs annéespleines de souvenirs et se promirent de reve-nir en 2007.

Compte rendu de l’Assemblée Générale du 22 octobre 2006

René MOUTIER

Jean-MarieLECONTE

S Jo octobre 2007 17/09/07 12:22 Page 8

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Chronique de l’Institution et des Anciens ElèvesOn souhaite la bienvenue à :

- Hippolyte LETURGIE né le 11 juin 2007 , 2ème enfant dePierre et Charlotte, ancienne professeur de français àl’Institution.- Marin MILLET-LIAIS-SALMON, né le 10 juillet 2007 , 3ème

enfant de Sylvain Millet , ancien élève et membre de l’APEL de Saint Jo et de son épouse, ancienne professeurd’espagnol à l’Institution.Longue et heureuse vie à ces petits poussins.

On présente nos très vives félicitations pour leur union à :

- Benoit GRUAU, élève à saint Joseph sorti en 1985, avecMademoiselle Delphine Blin le 14 juillet 2007 à l’abba-tiale Saint Etienne de Caen.- Pierre DURIEZ, ancien élève de l’Institution sorti en1987, avec Mademoiselle Hortense Brun le 28 juillet2007 en l’église de Saint Christophe-des-Bardes(Gironde). Pierre est le fils de Michel Duriez, ancienélève de 1955 à 1958 et le frère de Anne et Dominique,anciens élèves.- Aude PIQUOT, ancienne élève de Saint Joseph sortie en1993, avec Monsieur Grégory Lefèvre le 8 septembre

2007 en l’abbatiale Saint Etienne de Caen. Aude est lasœur de Alexis, lui aussi ancien élève.- Anne-Laure BOIS, ancienne élève de Saint Jo de 1985à 1997, avec Monsieur Frédéric Renaudeau le 8 sep-tembre 2007 à l’abbatiale Saint Etienne de Caen. Anne-Laure a été lauréate du prix de l’ Amicale des Anciensélèves et la sœur d’Emilie, ancienne élève .Nos sincères félicitations aux heureux époux

On déplore le décès parmi les anciens élèves oudans leurs familles de :

- André SINEUX, décédé le 7 juillet 2007 à Caen à l’âgede 74 ans; il fut pendant de très nombreuses années unprofesseur d’allemand remarquable. Il fut aussi préfetde discipline, responsable de niveau. Avec passion, ilanimait le club des randonneurs. Il fut le père de Claire,François, Thomas et Marie, anciens élèves entre 1970 et1986 et l’oncle de Patrice SINEUX, élève à Saint Josephde 1958 à 1964.- Jean-Marie PLOTON, décédé le 27 juillet 2007 à Airanà l’âge de 62 ans. Il était le Papa de Mickaël, Grégory,Christelle et Fanny, élèves à Saint Joseph entre 1985 et1998. Il était aussi l’époux de Paulette Ploton, institu-trice à l’Institution.

- Alain JAMESdécédé le 27 juil-let 2007 à Eprondans sa 60e

année. Il fut élèveà Saint Joseph de1953 à 1967.- Madane GinetteDALIBERT décé-dée le 30 juilletaoût 2007 à Caen;elle était laMaman de YvesDalibert élève à Saint Joseph de 1967 à 1975 et deArmelle (92/96).- Fabien MAZROU décédé le 12 août 2007 à Caen, âgéde 25 ans, ancien élève à Saint Joseph dans les années1990 et fils de François Mazrou élève à l’Institution de1968 à 1972, décédé en août 1994 . - Bernard SAULNIER, décédé le 16 août 2007 dans sa85e année à Amfreville, ancien élève de l’Institution de1934 à 1938, très fidèle à l’Amicale dont il ne manquaitque rarement les manifestations.Que le Seigneur dans sa miséricorde les accueilledans son Paradis .

La météo peu favorable a sans doute étéla cause de votre quasi-silence pendantces vacances...

- Alfonse DEBOEVER nous adresse une carte du Canadaoù il est chez son fils, sur les rives du Pacifique d’où ilnous adresse un grand bonjour et espère bien nousrevoir nombreux à notre journée des Anciens le diman-che 21 octobre prochain.- Philippe RATEAU (54/66) nous écrit : « Il y a quelquesmois, je regardais un jeu historique sur FR3 «Le grandtournoi de l’Histoire». Vers la fin de l’émission, quellen’a pas été ma surprise d’entendre que les prix attri-bués aux gagnants allaient être remis par M. Alain FRA-DIN, vice-président du CIC. J’ai immédiatement pensé àun ancien camarade de St JO (1958/1965) avec quij’avais usé mes fonds de culotte pendant mes trois pre-

mières années de secondaire. Effectivement il s’agissait bien de «Sardine» dit aussi«Gacé» (son lieu d’origine). Malgré plus de quaranteans, sa physionomie était inchangée, ou presque. Je mesuis aussitôt mis à la recherche de ses coordonnées surInternet et nous avons pu échanger quelques souvenirset surtout quelques photos de classes qui nous man-quaient. Je lui ai transmis également mes «mémoires»ce qui lui a fait très plaisir. Son parcours est quelquepeu atypique puisque après avoir fait Centrale à Lille encompagnie de Dominique GILLES dit «Saint Sylvain, il seretrouve dans le directoire d’un grand groupe bancaire.Ces quelques nouvelles feront sans doute plaisir à ceuxqui l’ont connu. A l’occasion, je pourrais communiquerses coordonnées aux intéressés.» J’aimerai recevoirbeaucoup de lettres de cet intérêt.- Notre doyen Pierre AUVRAY (08/19) vient de fêter ses104 ans. Architecte de notre chapelle, il a suivi les tra-ces de son père et de son grand-père. Diplômé de

l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris en 1930, unede ses premières réalisations à Caen fut la constructionde notre chapelle. Resté dans la capitale bas-nor-mande, il fut un des grands architectes de la recons-truction de Caen. Ne lui doit-on pas la construction dela Caisse d’allocations familiales, la Chambre desmétiers, la quincaillerie Legallais et Bouchard, la clini-que de la Miséricorde (dont sa sœur encore vivante aété la Supérieure), du centre Baclesse avec son amiHenry Bernard. Il a œuvré jusqu’à l’âge de 80 ans et afait don récemment de sa collection d’ouvrages d’archi-tecture à la bibliothèque de Caen.- Jean-Marie LECONTE notre dynamique trésorierexerce avec talent des fonctions de maire-adjoint deBretteville sur Odon et en particulier pour les relationsavec le 18e Régiment de Transmissions qui est stationném’a-t-il bien précisé sur Bretteville sur Odon et noncomme le disent les mauvaises langues sur Carpiquet.

Les nouvelles des Anciens ...

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Réagir à la violence

Le père Jean-Marie Petitclerc, éducateur spécialisé, dans un livreassez récent ,Si on parlait de la violence, parle des problèmes oùnotre société est de plus en plus confrontée. Ecoutons-le.

Tous, aujourd’hui, nous sommes stupéfaits, voire angoisséspar la montée des comportements marqués par la violence que nousobservons chez les jeunes, et qu’amplifient les phénomènes demédiatisation.

La violence chez l’enfant et l’adolescent naît souventlorsqu’il a l’impression de ne pas être écouté , que la communicationne fonctionne pas dans la famille, dans le groupe.

Lutter contre la violence, c’est d’abord apprendre à s’écou-ter mutuellement, à permettre à l’autre de dire ce qu’il ressent.L’important, c’est de favoriser l’expression. Chaque fois que l’on per-met à un enfant de mettre des mots, des sons, des couleurs, desnotes de musique sur ce qu’il ressent, on fait reculer la violence. Lamajorité des enfants en effet qui recourent à l’acte violent souffrentd’une mauvaise image d’eux-mêmes. Lutter contre la violence, c’estse donner les moyens de travailler chez le jeune à la restauration del’image de soi.

Souvent mode d’expression d’un mal-être, la violence estaussi à considérer sous l’angle de la provocation. Deux attitudes sontà proscrire face à la provocation violente, qu’elle soit d’ordre verbalou physique.- Répondre dans le même registre. Car, dans ce cas, on laisse l’initia-tive au provocateur, et rien ne peut arrêter l’escalade.- S’abstenir de toute réaction, car on risque alors aussi de pousserl’autre à amplifier sa provocation.

La meilleure ligne de conduite consiste à répondre sur un autre regis-tre. Et le maniement de l’humour constitue certainement la meilleurearme pour déjouer la provocation. Par contre, face à la tentationpour le jeune d’utiliser la violence comme mode d’action, une seuleréaction s’impose : lui interdire cette voie. Rien ne doit pouvoir s’ob-tenir sous l’effet du chantage à la violence. Le seul moyen de luttercontre le racket, c’est de sortir de la loi du silence. Les jeunes ontgrand besoin de rencontrer aujourd’hui des adultes qui soient fer-mes. Mais fermeté ne signifie pas fermeture. Il doit s’agir d’une fer-meté « ouverte au dialogue ». Réagir, ce n’est pas nécessairementréprimer. Il ne s’agit pas de « faire payer » les auteurs de violencequi, le plus souvent sont aussi les premières victimes du climat actuel.Réagir, c’est sanctionner en rappelant les limites et en obligeant àréparer. Il faut aujourd’hui réhabiliter la sanction d’un point de vueéducatif. Je préfère ce terme de sanction à celui de punition. En effeton sanctionne un acte; par contre, on punit une personne. La puni-tion est souvent humiliante, alors que la sanction est responsabili-sante.

Trop souvent en France on a voulu penser un registre d’as-sistance éducative en dehors de toute éventualité de sanction, et ona eu tendance à penser le registre de la sanction uniquement sur lemode répressif. Les conséquences de ce mode de pensée sont désas-treuses. Au lieu de s’enfermer dans le couple infernal prévention/répression, concevons la sanction dans une optique préventive.

Cessons de nous plaindre sur les comportements des jeuneset remobilisons-nous tous, parents, enseignants, éducateurs, surnotre tâche éducative, à la manière de Don Bosco, qui, dans uncontexte lui aussi marqué par la violence, travailla à redonner uneplace à chaque jeune dans la société de son temps.

Bernard SAULNIER

S Jo octobre 2007 17/09/07 12:27 Page 9

Nouvelles de l’Institution ...Avant de fermer les portes de l’année scolaire 2006-2007 relatons lesderniers jours . Les CM2 sont allés visiter le Mémorial , plusieurs plagesdu débarquement afin de se souvenir des souffrances d’un certain nom-bre de leurs parents et grands parents , mais aussi du sacrifice de sol-dats alliés venus nous libérer de la botte nazie ..

Saluons ici la réussite de 94% de nos collègiens de 3e au brevet des col-lèges. Toutes nos félicitations à eux et à leurs enseignants.

Un peu dans cet esprit , 2 élèves de l’école Papa Gueye Fall deDakar avec laquelle Saint Joseph est jumelé, lauréats de cette école etpetits enfants de Tirailleurs Sénégalais qui eux aussi ont participé à lalibération de notre territoire sont venus passer deux semaines àl’Institution et dans des familles d’élèves avant d’aller 3 semaines enHaute Savoie dans des familles d’Anciens Combattants.

Dans la continuité de l’année scolaire, l’Institution a organiséen début des vacances d’été une semaine d’activités sportives et de loi-sirs que 70 élèves encadrés par 5 adultes ont beaucoup apprécié.

Selon la tradition, depuis 30 ans, une soirée de clôture de l’an-née scolaire où se trouvaient réunis enseignants, personnels et bénévo-les des différentes associations a permis de fêter le départ en retraite decinq enseignants après une longue carrière dans l’établissement. Ils’agissait de Marie-Geneviève Stéphani, professeur de mathématiquesdepuis 22 ans, Monique Launey en maternelle, Paulette Ploton en cours-moyen 1ère année depuis 35 ans, Thérèse Gauchard en cours élémentaire2ème année depuis 25 ans et Marie-Christine Boirel en cours élémentaire1ère année depuis 17 ans. Notre directeur Joël Trivière tenait à insister surle rôle important de ces enseignantes :

« Cette manifestation, amicale est une manière de mettre envaleur les personnes qui nous quittent , de les honorer , de mettre enrelief leurs talents , leur dévouement à la réussite des élèves qui leursont confiés ».

Nos 5 enseignantes qui quittent Saint Joseph après de longs etbons services ont été décorées de la médaille de vermeil du mérite dio-césain par Serge Launey, directeur diocésain.

On a profité de ces vacances pour réaliser des travaux , en par-ticulier à la chapelle où après avoir reçu une nouvelle toiture , elle a subiun lifting redonnant une 2ème jeunesse à cet édifice original, conçu et

réalisé par notre jeune Ancien de 104 ans aujourd’hui, Pierre Auvray, en1934.

Dès le 31 août c’était le branle bas de combat à l’InstitutionSaint Joseph pour la rentrée. Qui ne se souvient pas des angoisses denotre première rentrée scolaire !!!

Ce sont 1000 collégiens et 555 élèves des écoles maternelle et primairequi ont franchi les portes du 30 de la rue des Rosiers. Le directeur JoëlTrivière à cette occasion disait :

« Une rentrée qui débute par un grand projet en lien avec l’apprentis-sage du chinois, une des spécificités de notre établissement. Tous lesélèves iront visiter l’exposition « Les trésors de la Chine impériale àla Foire 90 élèves de quatrième et troisième étudieront cette année lechinois avec la nouvelle assistante de chinois Li Wenxix ».

L’école primaire accueille cette année quatre nouvelles enseignantes quisuccèdent aux institutrices parties à la retraite. Marie-Ange Marreteuxinsiste sur le projet de l’étude de l’anglais : « Le projet d’anglais estspécifique de notre école. A l’école maternelle, les petits ont un quartd’heure par jour de bain de langue en anglais, les moyennes et gran-des sections six heures d’initiation avec Heleen Greer. Il se poursuitavec les trois heures d’anglais en cours préparatoire et la mise enplace de trois heures en cours élémentaire 1ère année avec CarolineAlleaume. »

Allons , la nouvelle année est bien partie. Bonne chance à tous .

Calendrier scolaire pour 2007-2008

Congé de Toussaint : vendredi soir 26 octobre au jeudi 8 novembre Congé de Noël : vendredi soir 21 décembre au lundi matin 7 janvier Congé d’hiver : vendredi soir 15 février au lundi matin 3 marsCongé de printemps : vendredi soir 11 avril au lundi 28 avrilCongé d’été : mardi soir 1er juillet

M

S Jo octobre 2007 17/09/07 12:27 Page 10

Le 1er août, au fur et àmesure que le soleil s’est levé surla planète, 25 millions de scouts etguides, jeunes et anciens, ont étéinvités à renouveler leur «pro-messe», celle de suivre la loiscoute. En France ils ont été prèsde deux millions à revivre alors lessouvenirs de leur jeunesse : lesnuits sous la tente, les grandsjeux, les «explos» dans la nature,les chants, les veillées, la cuisineau feu de bois…

Sur l’île de Brownsea, enAngleterre, 40.000 jeunes de 150pays, rassemblés en jamboree, ontfêté cet anniversaire sur les lieuxmêmes où, cent ans plus tôt, leurfondateur, Lord Baden-Powell,ouvrait le premier camp « scout ».

Une pédagogie fondée surle jeu, l’observation de la nature,oser faire confiance aux jeunes,leur donner de vraies responsabili-tés, les aider à développer leurspotentialités, tout ceci visant à laconstruction d’adultes responsa-bles. Il contribue puissamment aurenforcement du lien social dansles sociétés où il existe.

C’est dans cet esprit quedes scouts de la région caennaisese sont réunis autour de RenéDorwling-Carter qui les a accueillis

par ces mots :« Merci à tous et toutes, scouts deFrance et scouts d’ Europe. Merci àvos parents qui nous ont permis etnous permettent de vivre un scou-tisme de qualité. Merci à vous,amis du scoutisme, qui êtes dessoutiens efficaces. En union avecles millions de Scouts tous lespays, de toutes les races, de toutesles religions, nous sommes réunis,les uns après un long chemine-ment familial et professionnel, lesautres adolescents en pleine for-mation préparatoire à un avenirque nous leur souhaitons heureux,réunis pour renouveler notrePromesse. Une Promesse n’estjamais un aboutissement, une fin,mais toujours un départ, uneremise en question, un nouvelessor. Chacun d’entre nous se rap-pelle du Haut Lieu où, adolescententhousiaste, nous nous sommesengagés à prendre comme règle devie les principes et la loi scoute.Nous nous souvenons égalementde nos réponses aux questions trèsprécises que les chefs d’alors nousont adressées : «Que désirez-vous? Devenir scout de France ouscouts d’Europe. Combien detemps s’il plait à Dieu ? Toujours! Que jamais l’on ne vous entendedire, adulte maintenant : oh !oui, moi aussi, j’ai été scout !!!Non, nous sommes scouts jusqu’ànotre dernier souffle.

Nous avons tous connudans notre vie des moments degrand bonheur où la fidélité ànotre promesse nous paraissaitexaltante et facile , mais nousavons également tous connu destempêtes dramatiques et des oura-gans qui nous ont fait douter,moments où nous avons dû cher-cher dans la cendre et les décom-bres cette petite flamme inextin-guible qui fait de nous des hom-mes toujours debout !!!

Vous, jeunes scoutsd’Europe de la 7e Caen, recevez leflambeau moral et spirituel quenous avons reçu de notre grandBaden Powell et que nous voustransmettons, trésor inestimable,en ce 100e anniversaire de la nais-sance de notre cher scoutisme.

Si nous avons choisi commeHaut Lieu pour le renouvellementde notre Promesse le cœur mêmede notre bonne et belle ville de

Caen, capitale de la Basse-Normandi, c’est parce que pourbeaucoup d’entre nous Caen a étéle terreau qui nous a nourri intel-lectuellement, moralement, physi-quement et spirituellement, struc-ture de l’éducation dont nous som-mes fiers.

Remettons-nous en face dece qui a fait , fait et fera toujoursle fondement de notre engage-ment, le ciment de notre amitié, laflamme de nos cœurs et de nosâmes, et le souffle de notre espritd’aventure, c’est-à-dire les 3 princi-pes et les 10 articles de notre loiscoute.

Et maintenant, en unionavec les millions de scouts dumonde entier, renouvelons notrePromesse :

“ Sur mon honneur, avec lagrâce de Dieu, je m’engage à ser-vir de mon mieux Dieu, l’Eglise etla Patrie, à aider mon prochain entoutes circonstances et à observerla Loi scoute.”

Merci à René Dorwling-Carterde nous avoir permis de reproduireson allocution prononcée le 1er août2007 sur l’Esplanade de la mairie deCaen au milieu de nombreux scoutsjeunes (prêts à partir pour un campdans le Jura) et moins jeunes.

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Mots Croisés

Scouts toujours prêtsdepuis 100 ans

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Voici, je pense la dernière étape proposée dans notredécouverte des mosaïques. Nous sommes de nouveau enSicile, mais cette fois ce ne sont ni les Grecs, ni lesRomains qui nous y convient mais les Normands. Quel étonnement ! On connaissait l’épopée des Normandsen Angleterre avec Guillaume le Conquérant, duc deNormandie. Rappelez vous ! 1066, la bataille d’ Hastings etau Noël suivant le sacre à Londres de Guillaume comme roid’Angleterre.

Beaucoup moins organisés, d’autres Normandsse sont dirigés vers le Sud et c’est ceux-ci que nous allonsaccompagner pour découvrir la conquête beaucoup pluslente et difficile en Italie et en Sicile.

Mais qu’est ce qui poussaient ainsi les Normands ence début de 11e siècle à partir ? Les motivations sont biendifférentes de l’un à l’autre. Certains sont des exilés pourcrimes politiques, complots ou simple opposition portantatteinte à l’autorité du duc, d’autres pour marquer une cer-taine forme de piété partent en pèlerinage; les destinéessont lointaines : Rome, Jérusalem mais aussi le MonteCassino où Saint Benoît, le père du monachisme occiden-tal, fonda un monastère en 529, et toujours en Italie, leMonte Gargano où se trouvait la grotte de Saint Michel etoù l’évêque d’ Avranches Aubert, vers 960 envoya deuxmoines pour y chercher des reliques de Saint Michel ; d’au-tres enfin font partie de familles nombreuses et la terre nepeut les nourrir tous et poussés par la recherche de lagloire et de la fortune vont servir de mercenaires auprès deceux qui paient bien.

Ainsi au début du XIe siècle, 40 pèlerins cavaliers nor-mands revenant de Jérusalem, de passage à Salerne, réus-sirent par leur fougue à faire fuir une petite armée d’Arabesvenus de Sicile pour rançonner la ville. C’est à ce momentque des princes de Lombardie, de Salerne, de Spolète, maî-tres de l’Italie méridionale, en pleine anarchie et en conflitpermanent avec l’autorité byzantine partout présente ausud de la botte, se mirent à engager des mercenaires dontils avaient besoin pour asseoir leurs prétentions; lesNormands constituèrent la majorité de ceux-ci. Très vite, selouant à l’un puis à l’autre, servant tour à tour Byzantins etLombards, ces Normands aux qualités éminentes de sol-dats et peu embarrassés de scrupules, profitèrent du chaoset devinrent maîtres de la ville d’Aversa, près de Naples.

Cette possession devait être le point de départ de la prodigieuse extension de la puissance normande en Italie. Ils occupèrent des places fortesen Campanie, puis en Apulie. Profitant de zizanies entre les princes lombards, ils obtinrent pour eux-mêmes un territoire propre dans la région deMelfi, à condition de poursuivre la lutte contre les Byzantins. Ainsi, après une première possession normande reconnue officiellement en 1029, leterritoire d’Aversa, par le duc de Naples, un 2e territoire normand était reconnu par le prince de Salerne Guaimar V en 1042. Guillaume « Bras defer », le fils aîné de Tancrède de Hauteville (petit hobereau du Cotentin près de Coutances, vassal du duc de Normandie Richard II, eut de sa pre-mière épouse 5 garçons et de la deuxième 7 garçons et 3 filles) accompagné de ses frères Dreu et Onfroy, élu comme chef par les mercenairesNormands, fut investi duc d’Apulie et de Calabre, en fait de territoires à conquérir. Sous la direction de ce Normand, ils étendirent progressivement

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SICILE : les mosaïques de la période normande

S Jo octobre 2007 17/09/07 12:28 Page 12

leurs possessions. Assassiné en 1047, son frèreDreu lui succéda et fut reconnu officiellementpar l’Empereur germanique Henri III, venu àRome pour se faire couronner par le Pape, dutitre de duc d’Apulie et de Calabre.

Dreu étant mort en 1051, son frèreOnfroy lui succède et envahit progressivementles Etats féodaux voisins mais il devient prochedes Etats pontificaux. Cette expansion desNormands n’était pas vue d’un bon œil par leursvoisins, en particulier le Pape Léon IX et avecdes Lombards, des Grecs et des troupes fourniespar l’Empereur germanique il forma une fortearmée qui fut défaite à Civitate le 7 juin 1053 etle Pape fait prisonnier par Robert Guiscard (lerenard, le rusé), 1e enfant du deuxième lit deTancrède de Hauteville et donc demi-frère deOnfroy qui était venu rejoindre ses frères quel-que temps auparavant. Les négociations avec lePape furent difficiles d’autant que l’empereurgermanique ne peut le secourir et encore moinsles Byzantins puisque survient la rupture défini-tive, le schisme, entre la Papauté et lesOrthodoxes en 1054; ce n’est qu’après 2 ans quel’accord est réalisé: les Normands seront les «protecteurs du Saint Siège » et le Pape recon-naît les frontières acquises par les Normands.

Onfroy impose à son jeune frèreRobert de conquérir son fief dans les territoiresencore soumis aux Byzantins.

Léon IX meurt bientôt et en 1058 sonsuccesseur Nicolas II rencontre Robert Guiscardqui venait de succéder à son frère mort lui aussi.La papauté en péril, plutôt que de continuer àtraiter les Normands en ennemis, en fit ses sou-tiens contre l’empire germanique, la Byzanceschismatique et les états musulmans, enéchange d’une reconnaissance officielle et dutitre conféré à Robert de duc d’ Apulie et deCalabre et de duc futur de Sicile. Ainsi Nicolas IIlui donnait implicitement mandat de reconquérirsur les Musulmans cette île capitale pour la poli-tique de l’Occident et de la Papauté.

Mais Robert a des soucis : certainsvassaux se révoltent et par ailleurs il voudraitéliminer toute présence byzantine en Italie, voirepeut-être porter la guerre à Byzance même. Aumême moment débarque en Italie le benjamindes douze frères Hauteville, Roger, qui de tousconnaîtra le destin le plus extraordinaire.Rapidement Roger est délégué à la conquête de

la Sicile. Qui aurait pu croire que le moment avaitsonné de chasser les musulmans qui depuisbientôt deux siècles régissaient la Sicile? Etaurait-on pu croire encore que de cette troupede soudards incultes naîtrait bientôt une sociétéqui ferait exemple dans tout le monde méditer-ranéen, et qui fut la plus heureuse de toute l’his-toire de la Sicile depuis l’ Antiquité jusqu’à nosjours?

En 106, les troupes de Roger passentle détroit et s’emparent de Messine, porte d’en-trée de la Sicile et, bénéficiant de la complicitédes chrétiens, ils prennent d’assaut la placeforte de Troïna au centre du pays mais du fait dela faiblesse des effectifs ils ne peuvent que cam-per sur ces positions, se maintenant grâce auxrenseignements, aux dissensions entre leschefs, réalisant pour le ravitaillement des raidssurprises. Heureusement en 1071, RobertGuiscard en ayant fini dans son duché d’Apulieet de Calabre avec les derniers Byzantins rejetésà la mer, peut lever une forte armée, réunir uneflotte puissante qu’il met à la disposition de sonfrère. Celui-ci fait le siège maritime et terrestrede Palerme qui capitule le 8 janvier 1072. Ilétend progressivement ses conquêtes mais cen’est qu’en 1091 que le dernier refuge musul-man, Noto, tombe entre ses mains et dans lesmois suivants une flottille s’empare par surprisede l’île de Malte, nid de pirates. Au terme de l’ar-mistice conclu avec les Musulmans, les adeptesde l’Islam bénéficient d’un statut de toléranceexceptionnel pour l’époque : ils gardaient le droitde pratiquer leur culte, de régler leurs litigesinternes selon leurs lois et par leurs tribunaux,de pérenniser leurs coutumes. Ces bénéficesseront d’ailleurs étendus aux juifs et aux ortho-doxes.

Poursuivant les Byzantins, Robertmourut en 1085 au siège de Céphalonie, lais-sant le duché d’ Apulie (encore appelé Pouille)et de Calabre à son fils Robert Borsa contrelequel se liguent tous ses vassaux. L’oncleRoger, comte de Sicile, vient au secours de sonneveu mais cette tutelle était intéressée; petit àpetit le protecteur s’empare des positions et desdroits de l’héritier dans l’Ile aussi bien qu’enCalabre, rapprochant ses frontières de Rome etde l’ Empire germanique et marquant ainsi sonentrée dans la cour des grands.

Mais restait un problème important : ildevait reconnaître lasuzeraineté de laPapauté dont l’avalavait permis lesconquêtes en Italieet en Sicile. Pourexercer réellementle pouvoir dans l’îleoù les Chrétiensavaient repris l’as-cendant sur lesmusulmans, ilimportait de tenir enmains les évêques,donc de disposer de

leur nomination, privilège que se réservait leSaint Siège. Mais à la suite de l’impossibilité desiéger à Rome occupé par l’antipape Clément IIImis en place par l’empereur germanique HenriIV, le pontife légitime Urbain II se place sous laprotection du comte Roger qui en retour obtientde lui le statut de légat apostolique en Sicile ,pouvoir extraordinaire, exorbitant qui lui donnaitle pouvoir total sur l’église catholique de l’Ile.Mais Urbain II s’affirme, chasse Clément III deRome et dans une bulle de 1098 dénonce lesconcessions faites en période d’insécurité.

Roger I meurt en 1101 et lui succèdeson fils Simon qui disparaît en 1105. Le cadetRoger II trop jeune, sa mère Adélaïde assure larégence jusqu’en 1112. Roger II prend les rênesà 17 ans. C’est un jeune prince dans la traditiondes Hauteville, grand et blond, audacieux, entre-prenant, à l’ambition insatiable, lucide et pon-déré. Sous son gouvernement installé à Palermela Sicile va connaître une ère exceptionnelle degrandeur et de prospérité dans tous les domai-nes.

En 1111, Roger Bursa duc d’Apulie etde Calabre meurt. Son successeur est son filsGuillaume encore mineur, situation qui comme àchaque nouvelle investiture entraîne la révoltede nombreux barons normands et des combatsentre eux pour s’agrandir aux dépens de leursvoisins. En 1127 Guillaume meurt sans laisserd’héritier mâle. Roger II grand comte de Sicile sepose en prétendant malgré l’hostilité du PapeHonorius dont la politique consiste à empêcherque toutes les possessions normandes en Italiesoient réunies sous une seule autorité. Le Papecrée une coalition contre Roger et l’excommu-nie. Après plusieurs campagnes Roger oblige lePape à négocier et en 1128, Honorius II lève l’ex-communication et accorde à Roger l’investituredu duché d’ Apulie, de Calabre et de la Sicile.

A Noël 1130 le Pape Anaclet II, créa-ture des Normands vient couronner à PalermeRoger II roi de Sicile, de Calabre et d’ Apulie, duprincipat de Capoue avec l’hommage de Naples.Mais une nouvelle coalition se forme avec l’aidede l’argent fourni par les Byzantins qui se refu-sent à voir la Méditerranée devenir un lac nor-mand. Ainsi se forme une coalition d’intérêtshostile à la présence normande en Italie; elleattise les ambitions ou les griefs des turbulentsbarons normands toujours soucieux de ne paslaisser le duc prendre trop d’autorité.Roger II va donc être confronté à des séries derebellions ou de soulèvements.

L’Empereur germanique Lothaire IIIentreprend plusieurs campagnes en Italie en1132, 1136 mais il abandonne en 1137 aprèsdes échecs et mésententes avec les Lombards.Après bien des escarmouches, en 1239 unebataille décisive a lieu près du Mont Cassin oùl’armée papale est écrasée et le Pape capturé.Aussi Innocent II accorde t-il à Roger II l’investi-ture du royaume de Sicile, du duché d’ Apulie etde la principauté de Capoue et lève l’excommu-nication.

Roger II grâce à l’action navale sous

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les ordres de son premier ministre, orthodoxe,Georges d’ Antioche sillonne les mers byzantines,grâce à l’action de ses services secrets et de sadiplomatie discrète provoque une rébellion contrel’empire germanique.

Le 26 février 1154 laissant un royaumepacifié et prospère, celui qui vient de faire trem-bler Byzance, Roger II, premier roi de Sicile meurtà Palerme. Ce roi fut un modèle rarement égaléde politique réfléchie et nuancée. Sous son règne,la Sicile normande prit ce caractère unique enOccident de tolérance et de convivialité. Il limitales pouvoirs des barons normands en les empê-chant de se constituer de trop grands fiefs ou dese livrer à des guerres privées. Parlant le grec etl’arabe, il chercha toujours à conserver les acquisdes occupants antérieurs. Il promulgua une loi duroyaume qui empruntait ses éléments aux droitsbyzantin, musulman ou féodal, offrant une largetolérance aux différentes confessions.

Grâce à son conseiller, Georgesd’Antioche et à ses marins, il contrôlait le com-merce sur la Méditerranée, entraînant une grandeprospérité pour l’Ile. Cette richesse et l’indépen-dance du royaume permirent la création d’un art

somptueux et original intégrant les réussitesartistiques des autres civilisations, poussées ausublime, admirées encore aujourd’hui à laChapelle Palatine, l’église de la Martorana, cellede saint Jean des Ermites, le palais de la Zisa, lacathédrale de Céfalù.

Roger II constitua autour de lui unecour où affluèrent les lettrés tant grecs qu’ara-bes. S’il goûtait la poésie et la théologie, il aimaitsurtout l’histoire, la géographie et l’astronomie ; ilétait très versé en mathématiques. Tout ceci estconnu grâce à al Idrisi, un des plus illustressavants du monde arabe qui s’installa plus de 15ans auprès du roi pour rédiger une description dumonde, illustrée de cartes et d’un planisphère.

Ses successeurs vont-ils pouvoir main-tenir ce haut degré de connaissances, vont-ilspouvoir résister aux troubles combats qui se pré-paraient contre eux ?

Guillaume 1er succède à son père. Elevéà l’orientale, il était courageux mais nonchalant etdélègue une grande partie de ses pouvoirs à desministres compétents. Profitant de ce change-ment de roi, les ennemis traditionnels, l’empereurgermanique, le Pape Adrien IV, le basileus Manuel

Commène commencentà s’agiter... Le nouvelempereur germanique,Frédéric Barberousse Itente d’envahir l’Apuliemais il doit vite rentreren Allemagne. Un com-plot à Palerme en 1160manque de renverser leroi, mais la réaction estterrible. Il meurt en1166 ayant maintenul’héritage de son presti-gieux père.

L’héritier n’a que 13 anset une régence difficilecommence. FrédéricBarberousse tente envain de soulever lesbarons normands. En1171, Guillaume II prendles rênes et établit lapaix avec les principauxadversaires par le traitéde Venise de 1176.

En 1177, ilépouse Jeannefille de Henri IIduc deNormandie et roid ’ A n g l e t e r r e ,sœur de RichardCœur de Lionr e s s e r r a n tencore les liensqui n’ont jamaiscessé d’existerentre les deux

royaumes normands et par ailleurs le fils deFrédéric Barberousse, Henri, épouse Constance,la fille posthume du premier roi de Sicile Roger II.

Le règne de Guillaume II coïncide avecune longue période de paix intérieure, de prospé-rité économique et d’épanouissement artistique.De cette période datent entre autres l’abbaye deMonreale, la cathédrale de Palerme et le palais dela Cuba. Ces merveilles témoignent toujours del’harmonieuse synthèse des arts byzantin, arabeet normand que les Hauteville ont su promouvoir.Malheureusement il meurt en 1189 sans laisserde descendance. L’héritière normale du royaumeest Constance qui est devenue l’épouse de HenriVI de Hohenstaufen, fils et héritier de l’empereurgermanique. Les barons normands refusent sonaccession au trône et parmi les candidats à lacouronne c’est Tancrède qui est choisi bien qu’ilne soit qu’un fils naturel de Roger II.

Tancrède va lutter efficacement contreles prétentions de Henri VI d’ Allemagne mais ilmeurt en 1194. Guillaume III est un tout jeuneenfant et sa mère, Sybille, exerce la régence maisil n’y a plus de conseiller d’envergure ... Henri VIatteint à l’été 1194 les frontières du royaume nor-mand et il n’y a personne à Palerme pour assurerla défense du royaume de Sicile. Le 25 décembre1194 Henri VI se fait couronner roi de Sicile àPalerme. Méthodiquement il organise le pillagedes richesses, tue tout ce qui est normand, àcommencer par Sybille et son fils Guillaume IIImalgré toutes les promesses faites. Il meurt en1197.

On ne retrouvera un peu de sang nor-mand sur le trône de Palerme que lorsqu’y mon-tera en 1208 Frédéric II, fils de Henri VI deHohenstaufen et de Constance, descendantedirecte des Hauteville. Mais la Sicile allait rompredéfinitivement ses amarres avec la Normandie

Les mosaïques...

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Eglise de la Martorana :couronnement de Roger II par le Christ

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en 1266 lorsque par décision du Pape Clément IV, tropheureux de désolidariser Germains et Normands qui pre-naient ses Etats en tenaille, la couronne se verrait offerteà Charles d’ Anjou, frère de Saint Louis . Les nouveauxmaîtres angevins ne seront que 16 ans à la tête de laSicile, éliminés par le massacre antifrançais dit des«Vêpres siciliennes» en 1282. La maison d’Aragon pren-dra le relais et l’Espagne se maintiendra jusqu’en 1860aux commandes de l’Etat fondé par Guiscard et Roger.

Ainsi donc, après deux siècles de dominationdes Arabes, 120 ans de gloire, de tolérance et d’architec-ture splendide sous le règne des rois normands vont sui-vre. Rapidement ces rudes guerriers venus du Nord setransforment en grands princes civilisateurs, aussi tolé-rants que cosmopolites. Roger II sur les murs de laMartorana porte le costume des empereurs byzantinsauquel il ajoute le lourd manteau des émirs. Dans lepalais des Normands de Palerme le roi vit comme uncalife de Bagdad. La garde est musulmane, les conseillersaussi et c’est un arabe, al Idrisi, qui écrit le livre du roiRoger. Très vite le roi Roger exprime sa foi conquérantepar l’érection d’un grand nombre d’églises et quand desclercs normands, des architectes et des maçons arabeset des décorateurs byzantins travaillent de concert celadonne le style arabonormand que nous allons maintenantdécouvrir ensemble.

CEFALU

Située sur la côte septentrionale à mi-dis-tance entre Messine et Palerme la ville est dominéepar le Duomo ou cathédrale fondée par Roger II le jourde la Pentecôte 1131 en témoignage de reconnais-sance pour la colonisation de la Sicile musulmane et peut-être selon lalégende en remerciement d’avoir échappé au naufrage au cours d’uneviolente tempête au large de cette bourgade mais aussi comme affirma-tion politique et diplomatique de l’autorité normande.

La cathédrale dont Roger II veut faire le panthéon de sa familleest construite dans un style rappelant les églises normandes. La façadeest prise entre 2 clochers qui l’encadrent latéralement, l’espace interca-laire étant occupé par un portique à 3 arcades. Son plan est basilical encroix latine avec 3 nefs.

A l’héritage nordique qui a prévalu à l’édification de la cathé-drale s’ajoute l’influence de l’islam que l’on retrouve dans certainsdétails et celui des artistes byzantins pour la décoration en mosaïquesdes murs du chœur.

Sur la conque absidiale resplendit, sublime de beauté, levisage du Christ, immense. Un visage grave, effilé, essentiel, encadré delongs cheveux qui descendent en ondulant jusqu’aux épaules. Un regardtotal, absolu qui pénètre la conscience de chacun et contemple l’universdans son immensité. Le buste est contrasté. La main droite tendue, auxdoigts effilés se dispose pour bénir en un geste de miséricorde. La maingauche qui tient solidement le livre ouvert imprime au manteau unemultiplicité de mouvements qui se perdent en des plis complexes. Ledessin très souligné, très précis, est modéré par une richesse chroma-

tique exceptionnelle. C’est l’image du Christ Pentocrator, le Christ tout-puissant.

Sur le livre ouvert on lit, écrit en grec et en latin, le célèbreverset évangélique : « Je suis la lumière du monde. Qui me suit nemarchera pas dans les ténèbres, mais aura les lumières de la vie ».

Le double vêtement du Christ signifie la double naturehumaine et divine réunie dans une seule personne. La tunique rouge,densément hachurée de fins traits d’or, est un vêtement de gloire, celuide la divinité. Sur cette tunique, un ample manteau bleu foncé symbo-lise l’humanité que le Christ a revêtu totalement.

Au dessous du Christ est représentée la Vierge orante entou-rée de 4 archanges. Dans la partie située au dessous, les apôtres Pierreet Paul avec de chaque côté les évangélistes et dans la 3e partie sontreprésentés les autres apôtres.

Sur les parois latérales du chœur sont disposés la suite des patriarches, des prophètes et des saints à différents niveaux avec unerichesse dans les coloris, une souplesse dans les drapés.Malheureusement, Roger II meurt avant la fin des travaux et ces derniersont de ce fait souffert de nombreuses modifications.

Poursuivons notre visite des réalisations de Roger II et allons àPALERME.

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