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Kimia, une jeune iranienne, mixeuse de rock alternatif, participe à un protocole d’insémination artificielle. Dans la salle d’attente de l’unité de PMA de l’hôpital Cochin, elle se souvient et tout en s’adressant au lecteur, elle va nous raconter l’histoire de la famille Sadr. D’abord les ancêtres du nord de la Perse puis les parents, intellectuels iraniens opposants au régime en place d’abord celui du Shah puis de Khomeiny. Leur fuite à travers les montagnes du Kurdistan puis leur arrivée en France. Dans un style alerte et une construction habile alternant présent et passé, l’auteure parle de l’exil, de la transmission, de la différence, du déracinement…. Elle nous fait découvrir d’une façon à la fois vivante et très personnelle l’histoire de son pays et de sa famille à travers trois générations.
Roman touchant, drôle, plein d’humanisme. Une jolie découverte aux parfums d’Orient.
Corinne B.
DésorientaleNéjar Djavadi Édition Liana Lévi, 2016
Roman
Le grand jeu Céline MinardÉdition Rivages, 2016
Une jeune femme, la narratrice, s’isole dans un refuge high tech accroché à une paroi montagneuse. Elle y vit en autarcie complète, se crée un potager, une baignoire improvisée. Elle veut se confronter seule à ce milieu sauvage, celui de la haute montagne, son climat extrême, ses dangers, sa solitude en pratiquant l’alpinisme. Son retrait volontaire l’amène à se questionner sur ce qu’est l’être humain dans son rapport au monde et aux autres. Cette quête existentielle sera interrompue par la rencontre avec une ermite, un peu folle, un peu chamane, qui va l’engager dans un Grand Jeu excitant et dangereux. Ecrit dans un style parfois un peu technique sur l’alpinisme mais direct et précis, ce roman nous interroge sur la nécessité de toute relation humaine avec ses «promesses et ses menaces».Lecture étonnante et pour les passionnés de montagneCorinne B.
Roman
LaëtitiaIvan Jablonka Seuil, 2016
Roman
Historien, Ivan Jablonka s’intéresse de près aux faits divers comme révélateur de la société. Frappé par la manière dont la jeune Laëtitia a été transformée définitivement en « morte », il a décidé de lui redonner vie. Ce livre est donc l’histoire de Laëtitia, née de parents instables, maltraitée dès sa tendre enfance, confiée à la protection de l’enfance placée en foyer puis dans une famille d’accueil. Laëtitia qui force le destin et soutenue par sa sœur jumelle, Jessica, essaie de se construire en apprenant le métier de serveuse. Laëtitia qui en janvier 2011, est tuée par un jeune délinquant, plusieurs fois incarcéré, lequel démembre le corps qu’il cache en deux parties dans des étangs de la région de Pornic. Commence une longue enquête pour découvrir le meurtrier et le corps de la victime.
En alternance avec les chapitres qui reconstituent la vie de Laëtitia, lui redonnant du souffle, Ivan Jablonka livre une analyse fine de l’enquête policière et judiciaire. On assiste au travail minutieux de la section de recherche de la gendarmerie et du juge d’instruction, des hommes de l’ombre qui se consacrent entièrement à la recherche de la vérité. On voit aussi comment ce fait divers devient très vite une affaire politique. Le Président de l’époque se saisissant de la compassion née du meurtre pour attaquer les magistrats, coupable selon lui d’avoir libéré trop tôt le futur meurtrier. Enfin on assiste à la manière dont la presse locale et nationale, journaux et télévisions, transforment la fin tragique de Laëtitia en fait divers.
Un livre percutant.
Ce roman a obtenu le Prix Médicis 2016.
Patrice L
California GirlsSimon LiberatiGrasset, 2016
Simon Liberati raconte les 36 heures qui entourent le meurtre de Sharon Tate, et de 5 de ses amis, présents dans sa maison, dans la nuit du 8 au 9 août 1969. Liberati aurait pu s’attacher à la personne de Charles Manson, le gourou dont il se demande pourquoi il exerce encore aujourd’hui une telle fascination morbide. Au lieu de cela le narrateur suit pas à pas le trio de jeunes filles, accompagnées d’un garçon, qui forment la famille de Manson et qui cette nuit-là, pour obéir aux ordres de leur mentor, vont se livrer à un déchaînement de violence inouïe. Les faits sont racontés avec une précision clinique, de manière hyper réaliste. S’appuyant sur une documentation que l’on devine extrêmement fouillée, Liberati décrit les meurtres au cours de cette folle nuit, et montre comment des jeunes filles à peine sorties de l’adolescence se livrent à leurs pulsions les plus enfouies. Il pénètre dans la psychologie des victimes, reconstituant leurs pensées ultimes, leurs sensations à l’instant des coups mortels.
Ce livre est une réflexion sur la manipulation : comment des jeunes paumés, livrés à eux-mêmes, des hippies, dans l’Amérique des années 60, se soumettent corps et âme à un gourou qui se prend pour le fils de Dieu, paranoïaque et raciste. Sexe, drogue, musique, violence sont les ingrédients dont se nourrissent les membres de la communauté, bizarrement reconstituée en famille.
Une histoire qui fait froid dans le dos. Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains.
Patrice L
Roman
A Babylone, il y a bien longtemps. Alexandre est malade, va-t-il mourir ? Bien sûr, nous connaissons la réponse : Alexandre que l’Histoire appelle le Grand, est mort en pleine gloire et en pleine jeunesse à Babylone. Alexandre atteint par la douleur, la fièvre : cela semble vu de l’intérieur ou par un très proche témoin. En même temps, et l’auteur croise vraiment les deux destins, une femme, Dryptéis, fille de Darius, l’ancien roi des rois perse, elle est du camp des vaincus face à celui des vainqueurs. Cette femme, pour échapper à une mort immédiate, va accompagner le cortège de la dépouille mortelle d’Alexandre sur son chemin de retour vers sa terre natale. Mais le chemin est bien long de Babylone à la Macédoine, alors même que les généraux d’Alexandre se disputent sa succession.
Ce court roman croise des personnages qui assument un destin très fort. On est dans une tragédie grecque, dans des terres dont les noms aujourd’hui encore résonnent tragiquement.
L’auteur nous emmène dans le rêve d’Alexandre, ce contact avec l’Orient tant recherché.
Un récit envoûtant en même temps qu’une méditation sur la conquête et sur l’abandon.
Sophie B.
Pour seul cortègeLaurent GaudéActes Sud, 2012
Roman
« C’est un plaisir de me tenir devant vous. C’est surtout un plaisir de me tenir debout. »
Georges Best
La deuxième phrase de cette dédicace décrit à merveille ce roman : 200 pages de désespoir contenu, quelques échappées de bonheur, de joie de vivre, échappées vite rattrapées par le destin, auquel il semble bien difficile au héros, Paul Katrakilis, d’échapper.Un livre à la tonalité très sombre, une famille marquée sur plusieurs générations. On pourrait être tenté de laisser tomber un tel bouquin mais l’auteur nous emmène avec talent sur ce chemin difficile. Chaque chapitre, pris séparément, est remarquable, ainsi la description de ce sport la cesta punta, ou pelote basque, pratiquée par Paul, en Floride, devenu joueur professionnel, d’un sport support de nombreux paris. D’autres encore l’amitié, celle du copain joueur, la relation avec le chien, l’amour avec « la Norvège », des questions de médecine face aux maladies sans espoir.Un livre où l’on retrouve des traits communs aux autres récits de Jean-Paul Dubois, un livre riche d’invention et d’humour, mais souvent désespérant.
Sophie B.
La successionJean-Paul Dubois Éditions de l’Olivier, 2016
Roman
C’est le neuvième volet de la série Fjällbacka. On retrouve le policier Patrick Hedström qui doit enquêter sur une affaire particulièrement difficile. Une jeune fille, qui avait disparu quatre mois auparavant, vient de se faire percuter par une voiture ; l’examen de son corps révèle des mutilations particulièrement horribles. D’autres disparitions dans la région font craindre que le bourreau n’en soit pas à son coup d’essai. En parallèle, la femme de Patrick, Erika Falk, romancière connue, enquête sur une vieille affaire criminelle. Une femme condamnée pour le meurtre de son mari...
Comme à chaque fois, Erika ne peut s’empêcher de s’immiscer dans l’enquête de son mari.
Les deux histoires, celle du présent et celle du passé, s’entremêlent et on se demande bien ce qui a amené les protagonistes à être où ils sont, à faire ce qu’ils font. L’atmosphère est lourde, et il faut bien dire que les petites séquences dans la maison des Falk avec leurs enfants amènent un peu de légèreté.
Ghislaine H.
... « Pour ma part, je considère que les questions les plus importantes sont les suivantes : l’amour maternel existe t–il ? Jusqu’où une mère peut elle aller pour protéger son enfant ? Camilla Läckberg dit d’ailleurs que son roman aurait été différent si elle l’avait écrit avant d’avoir été mère. Et je ne parle pas de la dernière phrase du roman qui m’a laissée sans voix… Bref, un bon moment de lecture. Les personnages récurrents la romancière et son mari ont gagné en profondeur depuis le premier volume de la série et on attend avec impatience le suivant. »
Le dompteur de lionsCamilla LackbergActes sud, 2016
Roman
Jonathan vient de se séparer d’avec sa femme.
Il est co-gérant d’une société d’assurance avec un ami et son ex-femme.
Son objectif est de surpasser en efficacité son associé et cela jusqu’au jour où il rencontre une bohémienne qui lui prédit sa mort prochaine. Sa vie bascule. Ses priorités sont complètement bouleversées. Il va tout abandonner pour tenter de donner un sens « vrai » au temps qu’il lui reste à vivre. Au fil de ses rencontres et grâce notamment aux conversations avec sa tante Margie, il va se forger une nouvelle philosophie de vie.
Ghislaine H.
... « L’intrigue du livre est un prétexte pour nous faire réfléchir nous aussi aux choses réellement essentielles. A travers les yeux de Jonathan, nous nous recentrons nous aussi sur les vraies richesses, comme le fait d’admirer un paysage, de passer un bon moment en famille ou avec des amis, et surtout de faire attention aux autres et de porter sur eux un regard plein d’affection. Ce sont des choses simples qu’il me semble essentiel de rappeler.»
Le jour où j’ai appris à vivreLaurent Gounelle Éditions Kero, 2014
Roman
Roman très intéressant, tiré d’un fait réel : l’histoire se passe dès 1826, en Australie, terre peuplée par les colons anglais et les bagnards, appelés « convicts » à leur libération. Nous faisons la connaissance d’une fille de convict, Betsy à 12 ans, et la quitterons 10 ans plus tard. Son histoire nous est racontée par le biais du journal intime de Jacky, qui deviendra son mari, par elle-même, et par différentes voix de la gentrie coloniale.
Nous y découvrons les difficultés de la colonisation de la Nouvelle-Zélande, dans lesquelles Betsy et sa famille seront mêlées.
Hélène S.
RescapéeFiona KidmanÉditions Sabine Wespieser, 2006
RomanRomanRoman
Road-movie d’une femme qui traverse la Russie à bord du transsibérien pour aller à la recherche d’un ancien amour. Au fur et à mesure de ce long périple, accompagnée par «Crime et châtiment» et par Jankélévitch, elle découvre le pays, se rappelant divers auteurs russes à l’occasion de scènes locales, de rencontres dans le train.
En parallèle, elle pense à sa vieille voisine d’immeuble qu’elle a laissée assise dans le grand canapé rouge, et dont elle se languit.
Comme souvent avec l’auteur, son personnage s’interroge, réfléchit sur lui-même et évolue au fil du temps.
Très belle écriture.
Hélène S.
Le canapé rougeMichèle LesbreÉdition Sabine Wespieser, 2007
Roman
La romancière islandaise Audur Ava Olafsdottir a le don de nous dépayser avec des personnages et des choses de la vie quotidienne. Une question de regard particulier, sans doute porté sur le monde depuis son île. Un regard aigu, façonné par un pays rude où la succession des jours, des nuits et des saisons n’a rien à voir avec ce que nous connaissons sous nos latitudes. Un regard poétique, aérien et en même temps drôle et profond. Le récit est centré sur le personnage d’Agustina, une fille née avec « des jambes de coton ». Elle vit dans un village avec Nina, cuisinière experte dont les recettes embaument le roman. Avec sa mère, ornithologue qui arpente le monde, elle entretient une correspondance. De son père, océanographe, parti avant sa naissance, elle ne sait rien mais elle continue de lui envoyer des messages dans des bouteilles jetées à la mer. Avec ses béquilles, Agustina parcourt son île, s’occupe de son jardin et de son carré de rhubarbe. Elle rêve surtout de gravir un jour la « Montagne » de l’île (840m) pour essayer d’appréhender le monde dans sa globalité. Ce qu’elle cherche à faire aussi avec ces « montagnes de mots » qu’elle écrit dans son cahier bleu.Un roman lumineux et aigre-doux à savourer en cette saison où les jours diminuent.« Quand elle en aurait fini d’escalader la Montagne, il y aurait d’autres montagnes à conquérir dans le vaste monde ».Colette S
Le rouge vif de la rhubarbe Audur Ava OlafsdottirZulma, 2016
Roman
On pourrait comparer la construction de ce roman à un jeu de dominos bien alignés qui, à partir d’un coup inopiné, s’entraînent mutuellement dans une chute en cascade. Au cœur de cet engrenage infernal, Sébastien Armant, soliste à l’Opéra de Paris. Il est marié, père de famille et la musique est « au-dessus de sa vie comme une étoile ». Ce bel équilibre va être bouleversé le soir de la première de Cosi fan tutte , retransmise en direct à la télévision, quand le célèbre chef d’orchestre, Louis Craon, à la stupeur générale, fait le salut nazi. Le temps semble suspendu, le public et l’orchestre se figent mais l’effroi déclenche chez Sébastien un geste spontané : il se lève et tourne le dos au chef d’orchestre. Ce geste génial va devenir un symbole de résistance, de « protestation éthique », faire de Sébastien un de ces héros ordinaires dont les médias sont friands. C’est bien là le problème ! D’abord étourdi puis flatté par cette notoriété aussi soudaine qu’involontaire, le personnage voit sa vie lui échapper, d’autant plus que des lettres anonymes aux relents nazis le prennent pour cible... Le récit est fait du point de vue interne : Sébastien raconte au jour le jour ce qui semble être une descente aux enfers. Qu’aurions-nous fait à sa place ? Un sentiment d’effroi, sur l’obéissance, sur notre société ultra médiatique, sur le rôle et la place de la musique...
Un roman original, qui pose les bonnes questions et qui se lit avec autant d’intérêt que de plaisir.
Colette S
... « Rien d’autre ne m’importait que d’échapper au sentiment d’effroi qui m’avait saisi. Mon immobilité était celle des victimes d’un accident, du souffle d’une explosion. Pour la première fois, la musique ne me servait plus à rien, n’expliquait plus rien, ne me consolait plus. Elle glissait à mes pieds comme un manteau inutile et me laissait nu. J’étouffais. Il me fallait fuir à tout prix. »
L’effroiFrançois GardeGallimard, 2016
Roman
Nous avons suivi ses aventures avec son ami Alexandre Poussin dans « la marche du ciel » 5000 km à pied à travers l’Himalaya en passant par la Chine, le Tibet et l’Inde, puis «dans les forêts de Sibérie», où il nous faisait vivre son quotidien, seul, dans une cabane en bois près du lac Baïkal. Il y resta pendant 6 mois, à 2 jours de distance à pied ou en patins à glaces, de ses amis Russes forestiers.
Dans cet ouvrage « Sur les chemins noirs », nous retrouvons un homme blessé moralement (il vient de perdre sa mère) et physiquement (suite à un acident). Deux mois de coma, plusieurs interventions chirurgicales qui laisse « le visage défiguré et des clous plein la colonne vertébrale ».
Après son séjour à l’hôpital, les chirurgiens conseillent un centre de rééducation. Mais Sylvain Tesson préfère une longue marche et décide alors de traverser la France en diagonale à pied en empruntant seulement « les chemins noirs ». Des sentiers cachés, bordés de haies et de ronces, qui relient les villages abandonnés loin des routes.
En effet, il existe une France protégée du vacarme, une campagne du silence, des petits chemins que plus personne n’emprunte. ils apparaissent sous sa plume comme habités par une vie ardente et fascinante, auxquels il s’identifie.
Sa route est jalonnée de quelques belles rencontres...
Pour écrire l’ordinaire, il se recentre sur lui-même et oublie l’exotisme, le pittoresque de ses précédents voyages. L’occasion, pour lui, d’une reconquête intérieure très émouvante.
Rolande L.
RomanSur les chemins noirsSylvain TessonGallimard, 2016
« Tout le monde se rappelle ce jour d’août 1952 où le Juif est arrivé sur la réserve… et où l’une des filles découvrit le corps de Prudence dans la chambre au-dessus du Wigwam Bar. Et voilà….»
Dix années auparavant, en août 1942, Frankie Washburn rentre quelques jours à la résidence d’été de ses parents, Les Pins, située dans une réserve indienne du Minnesota, avant de partir à la guerre comme pilote. De l’autre côté de la rive, le camp de prisonniers allemands est en ébullition, un des prisonniers s’est évadé, et tous, Frankie, ses amis indiens Billy et Félix le gardien, vont poursuivre l’allemand… Mais un tragique accident survient et bouleverse à jamais leur vie et la vie de deux jeunes indiennes.
Remarquablement bien construit, dans une nature somptueuse, les destins de ces personnages seront liés à jamais. Malgré quelques longueurs, un livre qui nous embarque jusqu’à la fin où l’auteur dévoile ce qui s’est passé cet été-là. Roman de l’intime, secrets et chagrins enfouis, deuil, amour, seront emportés par la guerre et le temps qui passe…. « Et la vie nous emportera ».
Josette L.
Et la vie nous emporteraDavid TreuerAlbin Michel, 2016
Roman
C’est un roman basé sur les sentiments. Mathias, libraire à Paris décide de quitter la capitale pour s’installer à Londres et se rapprocher de sa fille. Il va retrouver son meilleur ami architecte, Antoine, lui aussi père célibataire d’un petit garçon. Ils sont heureux de pouvoir partager à nouveau de bons moments mais leur solitude affective est pénible et c’est ainsi qu’un jour ils décident de rompre avec la monotonie de leur vie personnelle, ils emménagent ensemble, au grand bonheur de leurs enfants. Ils mettent en place des règles de vie et en aucun cas, dans cette nouvelle famille recomposée, une femme doit s’installer. Les deux amis vont connaître des péripéties drôles, d’autres plus touchantes, plus tristes et leur solitude sentimentale va rapidement peser lourdement dans leur vie. Comment gérer le travail, les enfants, les amis, les amours, tout en gardant un équilibre familial? Est-il possible, de continuer cette vie sans transiger sur les règles que les deux amis se sont imposés ?
Sylvie M.
... « J’ai aimé cette lecture légère, basée sur une grande amitié pleine de bons sentiments.Les enfants de ces deux hommes ont aussi, une grande part dans cette jolie histoire et les femmes également. Je recommande cette lecture ».
Mes amis, mes amoursMarc LevyRobert Laffont, 2006
Roman
Un suspense d’enfer, une intrigue parfaitement menée, le tout enveloppé dans une atmosphère familiale oppressante, histoire machiavélique et psychologique qui se déroule sur les côtes australiennes et aussi à New York. Tout commence autour d’un couple Laura Ayars, ancien top model devenue femme d’affaires mariée à un célèbre basketteur David Baskin. Tout est merveilleux pour ce superbe couple en voyage de noces en Australie.
Mais, brutalement, tout va changer avec la disparition en mer du mari.
Laura est face à un vide total, sans aucune explication. Elle est effondrée face à ce suicide incompréhensible… David était un excellent nageur, que lui est-il arrivé ? Laura n’accepte pas cette disparition, elle sollicite le meilleur ami de son mari, un avocat new-yorkais, pour l’aider à comprendre ce mystère.
Au fil de l’enquête, Laura va être confrontée à des histoires du passé enfouies dans la famille de son mari mais aussi dans la sienne qui vont refaire surface de façon explosive.
Sylvie M.
... « J’ai beaucoup aimé cette lecture jusqu’à la dernière page, l’auteur a su mener une intrigue passionnante qui nous emporte dans un univers assez glauque. Pour les amoureux de polars, je conseille vivement ce livre. »
Sans un AdieuHarlan Coben Éditions de Noyelles, 2010
Roman
Ce roman parle d’un thérapeute qui vit à Manhattan, Ethan est riche, célèbre, mais terriblement seul. Issu d’un milieu modeste qu’il détestait, il décide un jour à vingt-trois ans de tout quitter, fiancée et ami, il tourne la page sur son passé pour connaître la célébrité et le luxe. Mais à trente huit ans au sommet de sa carrière, il se pose des questions, il doute du bien fondé de sa thérapie. Un jour, il reçoit un faire-part de mariage de la femme qu’il a aimée follement mais qu’il a quittée. Un autre jour, une jeune fille de quatorze ans, Jessie, surgit dans sa salle d’attente et va commettre un acte d’une extrême violence. Il va découvrir que cette jeune adolescente est sa fille. Que lui arrive t-il ? Il a le sentiment que sa vie lui échappe, il veut comprendre. C’est un passionné de poker, il rencontre des personnages peu recommandables qui vont l’entraîner dans un gouffre rempli de noirceur. Alors, que tout s’écroule autour d’Ethan, une deuxième chance lui est offerte, il dispose de vingt-quatre heures. Saura t-il profiter de ces heures pour réparer tout le mal qu’il a pu faire ?
Sylvie M
... « J’ai aimé ce roman, les chapitres sont très courts cela donne l’impression que cet homme fait une course contre le temps. Il veut réparer ses erreurs lourdes de conséquences et reconquérir la femme qu’il a égoïstement abandonnée des années auparavant mais en aura-t-il le temps ? Va t-il pouvoir gérer sa destinée ? Beaucoup de suspense et le final de ce roman est totalement inattendu. »
RomanJe reviens te chercherGuillaume MussoXo éditions, 2008
Il n’a pas d’identité, pas de nom. Il ne parle pas. Il a quatorze ans. Il apparaît dans le roman, en 1898, dans une région sauvage du sud-est de la France. Il porte le cadavre de sa mère jusqu’à la mer... Selon les instructions. Ensuite il entame une errance qui le conduit dans un hameau perdu, où il fait connaissance avec l’humain, des gens rustres. Devant les fuir il se lie à un lutteur de foire haut en couleurs, l’ogre des Carpates, philosophe à ses heures. Il partage sa roulotte et concourt à ses prestations. A sa mort, il se lance sur les chemins avec la roulotte ; il est percuté par une automobiliste.Emma et son père Gustave le prennent en affection, avec eux il découvre la vie facile. La vie parisienne, et surtout l’Amour.
Puis il se trouve engagé dans la Guerre 14-18, et là c’est le mal absolu... la suite lui fera boucler, au-delà de la mer un tour de la terre.
Clotilde T.
... « Ce garçon est attachant, et le livre passionnant. Dans une écriture fleurie, l’éveil à la conscience neuve et neutre de ce garçon ingénu confronté à la découverte de l’Homme et de la Vie tels qu’ils sont, foisonnants, passionnés... Un ouvrage singulier et attachant. »
Le garçonMarcus MalteZulma, 2016
Roman
Une nuit épique de 1925 dans le Paris des années folles en compagnie de Blaise Cendrars le poète, de retour du Brésil et d’Eric Satie, compositeur encore méconnu et crève-misère. Ils se lancent à la poursuite d’une femme aimée qui leur échappe : Suzanne Valladon et à la recherche de Jean Cocteau qui aurait intercepté l’argument d’un opéra.
On les croise dans des endroits courus de Paris, avec de nombreuses «stars» de l’époque. L’auteur leur prête des histoires savoureuses, du «chien qui fume» à la Closerie des Lilas en passant par le Père Lachaise... Leur fil conducteur étant l’Allumeur de réverbères... On va de bonheur en surprise !
Tout cela est délicieux, la fin est émouvante, poignante. Poétique, onirique, pathétique... bref, succulent.
Clotilde T.
RomanLes pêcheurs d’étoilesJean-Paul DelfinoLepassage, 2016
Un petit garçon peureux, Luc, se plaint très souvent auprès de ses parents des visites nocturnes de l’Uomo Nero, équivalent italien du croque mitaine. Ses parents n’y prêtent pas attention, attribuant la faute à la grand-mère qui lui chante chaque soir des berceuses effrayantes peuplées de créatures mystérieuses. Pourtant, un matin, le petit garçon a disparu… La police s’en mêle aussitôt, surtout que quelques années auparavant, sa grande sœur, Claire, avait elle aussi disparu.
Le petit garçon est, quant à lui, aspiré dans le royaume des ombres peuplé de monstres folkloriques du monde entier. Mais pour vaincre les ombres, il faut trouver la lumière…
Bande-dessinée sur le parcours initiatique d’un petit garçon qui va devoir vaincre ses peurs pour retrouver la lumière.
Vanessa G.
... « J’aime particulièrement le jeu des couleurs et les créatures qui semblent sorties tout droit des films de Tim Burton (Edward aux mains d’argent, Sleepy Hollow, Les Noces funèbres…). »
Le coeur de l’ombre M. d’Amico, L.Ioro et R.Ricci Dargaud, 2016
BD
Imaginez-vous vous réveiller un matin avec la disparition de 99% de l’humanité, sans explications. Dans cette série livresque, nous sui-vrons plusieurs personnages (de l’ado heureux d’échapper à ses pa-rents au père éploré en passant par un tueur en série) qui cherchent une réponse à leurs questions. Mais QUELQUE CHOSE les attend....
Attention série addictive !
Jean-Michel A.
Yesterday’s gone (saison 1) Sean Platt et David Wright Fleuve éditions, 2016
Roman
Rien de révolutionnaire dans ce guide qui n’en est pas vraiment un. Mais, il fait plutôt le constat d’étapes et de situations par lesquelles TOUS les parents passent. Mais, on rigole en lisant les témoignages d’autres parents et on note, au passage, quelques trucs et astuces à (ten-ter de) reproduire avec nos enfants. On apprend également quelques choses au détour des statistiques sur la parentalité. Bref, on passe un moment agréable en lisant ce « guide » ludique et coloré qui nous rap-pelle surtout que « parent » c’est un métier à plein temps… et à vie !
Vanessa G.
Le guide des super parentsJulia Girodroux et Benjamin PerrierMango, 2016
Documentaire
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