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Juillet 2016
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Prévention
Infarctus, AVC :
reconnaître les
signes avant-
coureurs
Focus
Apnée
du sommeil :
ces malades
qui s’ignorent !
Action sociale :
la CNM au plus près
de ses adhérents
les plus fragiles
n°43Juillet 2016
Décryptage >
Pages 4-5
En bref
Parrainage,
automédication…
La CNM au plus près de ses
adhérents les plus fragiles
A la CNM, la solidarité n’est pas un vain mot. En cas de dépenses de santé trop élevées, nous pouvons vous aider
Pages 10-11
Focus
Pages 12-13
Prévention
Apnée du sommeil : ces
malades qui s’ignorent
Dormir avec un ronfl eur peut se révéler un enfer pour vous et un danger pour lui!
Infarctus, AVC : reconnaître les
signes avant-coureurs
Savoir identifi er les premiers signaux peut sauver des vies.
Pages 6-9
Décryptage
Page 14
Nutritionet santé
Hard-discount : les bons
aliments à bas prix ?
Acheter des produits pas cher est-il synonyme de mauvaise qualité ? Pas si sûr !
Page 15
Les bons conseils
Les bons conseils les gestes
qui sauvent (suite et fi n)
Seulement 7 % connaissent les gestes qui peuvent sauver des vies. Et vous ?
Retrouvez toute l’information de
votre mutuelle sur le site Internet
www.cnmsante.fr
Page 16
CNM& Vous
Frais de santé à l’étranger, quels
remboursements ?
Pensez à vous renseigner sur les modalités de remboursement de vos dépenses de santé sur votre lieu de vacances.
Une publication de la CNM
Prévoyance Santé
Mutuelle régie par le livre II du
Code de la mutualité, inscrite au
SIRENE sous le N° 784492100
Siège social :
93A, rue Oberkampf
75553 Paris cedex 11
Directeur de la publication :
Jacques DE JAEGER
Impression :
Presses de Bretagne
16, rue des Charmilles - Z.I. Sud
Est - 35577 CESSON-SÉVIGNÉ
© CNM Prévoyance Santé
Toute reproduction d’articles, de
photos ou d’illustrations doit faire
l’objet d’une demande écrite auprès du
rédacteur en chef. La rédaction n’est
pas responsable des documents qui lui
Rédacteur en chef : André PELTIER
Comité de rédaction :
Jean ASTOR, Jean DOSNE,
Paul HUMBERT, Louis LOTRIAN,
André PELTIER, Jean THIEC
Conseillère technique :
Françoise PARISI
Conception/création/rédaction :
STRATÉGIE & CONTENUS
pour le compte d’ALISO CONSEIL
sont adressés spontanément.
La CNM Prévoyance Santé se réserve le
droit de refuser toute insertion sans avoir à
justifier sa décision. Document non contractuel.
Tirage : 45 500 exemplaires
Commission paritaire :
N° 0316M07771
Dépôt légal : 2e trimestre 2016
Déni de démocratie !
La loi dite Sapin 2, actuellement en cours d’étude par les parlementaires, intègre un amen-dement qui permettra au gouvernement, si la loi est adoptée, de modifi er le code de la mutualité par ordonnance.
Si les évolutions de la protection sociale complémentaire depuis quelques années rendent effectivement souhaitable une modernisation du cadre dans lequel nous agissons, la mé-thode utilisée par le gouvernement pour ce faire est éminemment critiquable.
Comment, alors que la démocratie est au cœur du fonc-tionnement de nos organisations, peut-on envisager laisser le soin à la technocratie de défi nir sans aucun contrôle parlementaire le droit mutualiste ?
Comment, alors que le mouvement mutualiste est riche d’une diversité importante s’arroger le droit que quelques énarques, sans aucune discussion et concer-tation préalables, aient capacité à modifi er notre ADN ?
Oui, je l’affi rme avec force, le code de la mutualité a be-soin d’être modernisé pour que nous puissions continuer à faire valoir dans un monde régi par la recherche du profi t notre action alternative de développement d’une protection sociale fondée sur la solidarité et la recherche de l’épanouissement de chacun.
Mais cela ne peut être que le fruit d’une réfl exion large, collective et consensuelle de pro-posée par nos élus mutualistes eux mêmes et contrôlée par le représentants du peuple que sont nos parlementaires.
Modifi er notre gouvernance par ordonnance est un déni de démocratie.
Ce n’est rien moins qu’une remise en cause historique de nos mécanismes de démocratie mutualiste !
Jacques De Jaeger
la méthode utilisée par le gouvernement pour ce faire est éminemment critiquable
éditorialN ° 4 3 / J U I L L E T 2 0 1 6
Jacques De JaegerPrésident de la CNM
Prévoyance Santé
03
Un nouveau dispositif
de parrainage
Depuis le mois de juin, la CNM a fait
évoluer son opération parrainage
Complémentaire Santé afi n qu’un plus
grand nombre d’entre vous puissent y
participer.
Auparavant, seuls les adhérents à une
complémentaire santé individuelle
pouvaient parrainer.
Désormais tous les adhérents de la
mutuelle peuvent parrainer qu’ils
04 En bref
Dans le prochain numéro
de L’ANCIEN D’ALGÉRIE (N°
double Juin Juillet à paraître
fi n Juin), la CNM est présente
pour promouvoir ses garanties
complémentaires santé L115
(réservées aux bénéfi ciaires
d’une pension d’invalidité au titre
du code des pensions militaires).
Cette opération intègre une
promotion spéciale réservée
aux membres de la FNACA :
toutes les personnes qui
durant l’été (fi n de promo au
30/09) demanderont un devis
ou souscrirons à une garantie
L115 bénéfi cieront d’un mois de
cotisation offert au titre de cadeau
de Bienvenue.
LA CNM S’AFFICHE
DANS L’ANCIEN
D’ALGÉRIE !
>
soient adhérents à la GFO, à la Retraite
Mutualiste du Combattant, les adhé-
rents individuels comme collectifs
(issus des entreprises clientes) en
complémentaire santé ou prévoyance.
Seule condition : le fi lleul doit lui adhé-
rer à une garantie complémentaire
santé ou surcomplémentaire santé
individuelle (hors garanties Hospitali-
sation Solo, CMU-C et Proxime Santé
ACS).
Les avantages pour le parrain :
• 20€ adressés en chèque cadeau
multi-enseignes pour chaque fi lleul
devenu adhérent à la mutuelle
• jusqu’à 100€ de chèques cadeaux par
an (5 parrainages maximum chaque
année par adhérent)
Les avantages pour le fi lleul :
• 15€ de remise de cotisation grâce au
parrainage
• cumulable avec la promotion « pre-
mier mois de cotisation offert » qui
est proposée à certaines périodes de
l’année.
Alors n’hésitez plus et invitez vos
proches, vos connaissances à
rejoindre la CNM Prévoyance Santé !
05
AUTOMÉDICATION ET PHARMACIE
PRESCRITE NON REMBOURSÉE
Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver dans les
différents termes utilisés, termes qui conditionnent vos
remboursements. Voici quelques explications.
Automédication : il s’agit de médicaments à prescription
facultative, inscrits au Vidal (dictionnaire de référence
des médicaments), remboursés par la Sécurité Sociale
uniquement lorsqu’ils sont prescrits. Vous pouvez aussi
les acheter sans ordonnance pour soigner des affections
sans caractère de gravité (douleur, fi èvre, rhume…).
Pour obtenir votre remboursement dans la limite de
ce que prévoit votre garantie, n’oubliez pas de nous
transmettre la facture détaillée acquittée du pharmacien
en précisant le nom et prénom du bénéfi ciaire.
Sachez toutefois qu’il est impératif que les médicaments
concernés soient inscrits dans le VIDAL. Pour vous
en assurer, il existe une application que vous pouvez
télécharger gratuitement sur votre téléphone : VIDAL
Mobile. Vous pourrez aussi vous informer sur les
éventuels effets néfastes de tel ou tel médicament.
http://www.vidalfrance.com/
Pharmacie prescrite non remboursée : il s’agit ici de
médicaments prescrits par un médecin, inscrits au
Vidal et non remboursés par la Sécurité Sociale. Pour
être remboursés, dans la limite de ce que prévoit votre
garantie, vous devez transmettre à la CNM Prévoyance
Santé, votre prescription médicale et la facture acquittée
du pharmacien.
>
Nos pensées vont à la famille de monsieur
André Leroy, ancien administrateur de la
CNM.
CNM & VOUS>
Cancers :
5 millions d’aidants
en diffi culté
Un Français sur dix aide un proche atteint
d’un cancer. Un soutien qui place beaucoup
de ces personnes en situation de diffi cultés
tant au niveau de leur qualité de vie que de
leurs fi nances.
A l’occasion de son 5ème rapport, l’Observa-
toire sociétal des cancers, met en valeur la
situation compliquée des accompagnants
d’un malade. Ils sont pour beaucoup en souf-
france psychologique et un tiers d’entre eux
va même jusqu’à accueillir un proche malade
à son domicile renonçant ainsi à une partie de
sa vie privée. Un aidant sur dix doit inter-
rompre sa vie professionnelle ou l’adapter à
ses nouvelles tâches. L’équilibre fi nancier des
aidants est aussi fortement menacé par la
maladie. 21 % ont du mal à boucler les fi ns de
mois et 12 % se sont endettés.
Dépassements d’honoraires lors
d’une hospitalisation, prothèses
dentaires ou auditives hors de prix,
autant de motifs de renoncement
aux soins. À la CNM, la solidarité
n’est pas un vain mot, alors quand
vous ne pouvez pas faire face,
nous essayons d’être présents.
Qu’est-ce que l’action sociale ? qui
peut en bénéfi cier ? et sous quelles
conditions ? Réponses…
Action sociale :
la CNM au plus près de ses
adhérents les plus fragiles
Aujourd’hui, vous êtes adhérent à la
CNM Prévoyance Santé, une mutuelle,
une vraie ! Certes, comme les autres
acteurs de la complémentaire santé,
elle rembourse vos dépenses médicales
selon votre garantie et vous propose des
prestations en matière de prévention.
Mais à la différence des assureurs, elle
mène une vraie politique d’action sociale
auprès des adhérents les plus fragiles.
Son objectif est clair : vous apporter une
aide exceptionnelle lorsque vous ren-
contrez des diffi cultés fi nancières à vous
soigner, afi n d’éviter le renoncement aux
soins.
Cette politique a été rénovée en 2013.
Chaque année, les aides et leurs mon-
tants sont révisés afi n de prendre en
compte les évolutions des diffi cultés
éventuellement rencontrées.
06 D É C R Y P TA G E>
Qui peut bénéfi cier de
l’action sociale de la
CNM ?
Tous les adhérents au titre d’une garantie
santé peuvent bénéfi cier de l’action
sociale de la mutuelle. Ce n’est pas le
cas pour les autres adhérents de la CNM
– prévoyance, GFO ou retraite mutualiste
du combattant –, car ils ne cotisent pas au
fonds social.
Il faut néanmoins pouvoir témoigner d’une
ancienneté de plus de 12 mois dans l’une
de ces garanties santé. Il existe par ailleurs
des conditions de ressources à l’échelle du
foyer, qui ne doivent pas être supérieures à
deux fois le plafond de l’aide à la complé-
mentaire santé (ACS). En clair, ce n’est
pas parce que vous êtes imposable
que vous ne pouvez pas bénéfi cier de
l’aide sociale de votre mutuelle.
Limite de revenus
pour bénéfi cier de
l’action sociale de la CNM
Enfi n, il ne faut pas que la dépense soit
antérieure à deux ans et elle doit avoir
été engagée alors que le bénéfi ciaire était
déjà adhérent à la CNM. Ce dernier ne doit
pas non plus avoir bénéfi cié d’une aide
de l’action sociale au cours de l’année
précédente. Dernière précision, les aides
sont accordées à concurrence de 90 % des
frais réellement supportés après éventuel
remboursement de la Sécurité sociale et
de la CNM Prévoyance Santé..
07
À quelles occasions
pouvez-vous bénéfi cier
de l’action sociale ?
Si l’objectif premier de l’aide sociale est de
vous permettre de faire face à un reste à
charge important sur une dépense de santé,
elle comporte également un volet préven-
tion, et peut dans ce cadre apporter des
aides à la pratique d’une activité physique et
sportive.
L’aide à l’accès aux soins reste le
domaine dans lequel la CNM Prévoyance
Santé intervient le plus. L’action sociale
peut ainsi intervenir sur les dépassements
d’honoraires pratiqués par les profession-
nels de santé en milieu hospitalier, sur
certains soins dentaires onéreux – prothèses
dentaires, implants, traitement de parodon-
tologie, greffe osseuse –, sur les prothèses
auditives, les traitements de la DMLA ou sur
l’acquisition de grands appareillages, comme
les fauteuils roulants. Le montant de l’aide
accordée peut aller de 1 500 à 3 000 euros
dossiers ont fait l’objet d’une aide en 2014
128
1 personne 23 370 €
2 personnes 35 050 €
3 personnes 42 060 €
4 personnes 49 070 €
5 personnes et + 58 410 €
Nombre de personnes composant le foyer
Ressources(France métropolitaine)
c’est le montant moyen de l’aide versée
431 €
d’aides verséesen 2014
55153 €
en fonction des revenus et du nombre de
personnes couvertes.
La pratique du sport santé, en accord
avec sa volonté de favoriser la pratique
d’une activité sportive comme outil de
prévention, la CNM Prévoyance Santé
vous aide à payer votre cotisation sportive
si vous avez déjà épuisé cette prestation
dans le cadre de votre garantie santé ;
elle peut aussi participer fi nancièrement
à un test d’effort, à un bilan d’aptitude
et de non contre-indication à la pratique
sportive, aux évaluations et suivis de réé-
ducation… mais aussi à l’achat d’équipe-
ments sportifs (vélo, raquette) et d’activité
physique à domicile (vélo d’appartement).
L’aide accordée se monte à 200 euros
maximum.
Nouveauté 2016, la CNM Prévoyance
Santé a créé une nouvelle prestation
d’aide au paiement des obsèques pour
ses adhérents à faible revenu. Il s’agit d’un
paiement de 300 € forfaitaire, quel que
soit le revenu (jusqu’à deux ACS).
Trois publics particuliers
Consciente des diffi cultés particulières
que peuvent rencontrer certaines caté-
gories d’adhérents, la CNM Prévoyance
Santé a mis en place des aides spécifi ques
pour les familles monoparentales, les
orphelins (jusqu’à 28 ans) et les personnes
en perte d’autonomie.
Pour les familles monoparentales, la CNM
intervient fi nancièrement sur les frais d’ac-
compagnement hospitalier d’un enfant
malade ou suivant une cure thermale,
sur les frais de garde en cas de problème
de santé du parent ou de l’enfant, sur le
soutien scolaire, les séjours et les activités
périscolaires. L’aide accordée se monte à
200 euros maximum.
Concernant les orphelins, la mutuelle
intervient sur le soutien scolaire, les
consultations psychologiques, l’aide aux
études et le fi nancement de la complé-
mentaire santé CNM. L’aide accordée se
monte à 200 euros maximum.
Enfi n, la CNM Prévoyance Santé intervient
au niveau du maintien à domicile des per-
sonnes en perte d’autonomie, mais aussi
sur certains frais inhérents au placement
en EHPAD. Il peut s’agir d’aide à l’adapta-
tion de l’habitat ou à l’achat de matériel
médical, à la téléassistance, au fi nance-
ment d’une aide à domicile, mais aussi
d’une aide au déménagement lors d’un
placement défi nitif en EHPAD – en maison
de retraite médicalisée. Le montant de
l’aide varie selon la dépense concernée :
• aide à l’amélioration de l’habitat et
achat de matériel médical : 1 500 euros
(dégressif en fonction des revenus) ;
• aide à une tierce personne ou aide à
domicile : 500 euros ;
• autres dépenses : 200 euros maximum.
Comment constituer
son dossier ?
Tout d’abord, sachez qu’il est possible de
constituer un dossier avant d’engager la
dépense, en joignant le devis. Cela permet
de savoir avant d’exécuter les travaux si
l’on pourra bénéfi cier d’une aide. Celle-ci
ne sera en revanche débloquée qu’après
réception et vérifi cation de la facture
acquittée.
08 Décryptage
de délai environ pour une réponse
1 MOIS
Le fonctionnement du fonds social est assuré par les services de la
mutuelle, dans le respect des orientations données par la commission
d’administrateurs responsable de son pilotage politique. Chaque
semestre, la responsable opérationnelle fait un rapport à la commission
d’administrateurs et lui propose sur cette base d’éventuelles évolutions. Une
fois par an, la présidente de la commission présente son rapport au conseil
d’administration et à l’assemblée générale.
ACTION SOCIALE, QUI DÉCIDE ?>
La solidarité est une des valeurs
fondatrices de la CNM et l’action
sociale la manière la plus directe de
la mettre en pratique. Cependant,
je me rends compte aujourd’hui que
peu d’adhérents savent qu’ils peuvent
être aidés par leur mutuelle en cas
de diffi cultés plutôt que de renoncer à
leurs soins.
Il ne faut pas hésiter à nous contacter.
Il n’y a pas de honte à demander de
l’aide : la CNM est aussi là pour ça,
et votre délégué ou administrateur
QUELQUES MOTS DE MADAME FLORENCE COQUART,
PRÉSIDENTE DE LA COMMISSION ACTION SOCIALE
09
EXEMPLES DE MONTANTS ATTRIBUÉS EN FONCTION
DU PLAFOND DE RESSOURCES (DÉPENSES DE SANTÉ)
>
ACS 11 682 € 17 523 € 21 027 € 24 532 € 29 205 €Aide CNM 1 000 € 1 250 € 1 500 € 1 750 € 2 000 €
ACS + 25 % 14 610 € 21 910 € 26 290 € 30 670 € 36 510 €Aide CNM 750 € 938 € 1 125 € 1 313 € 1 500 €
ACS + 50 % 17 530 € 26 290 € 31 550 € 36 800 € 43 810 €Aide CNM 500 € 625 € 750 € 875 € 1 000 €
ACS + 75 % 20 450 € 30 200 € 36 800 € 42 940 € 51 110 €Aide CNM 250 € 313 € 375 € 438 € 500 €
ACS + 100 % 23 370 € 35 050 € 42 060 € 49 070 € 58 410 €Aide CNM - € - € - € - € - €
1 pers. 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. et +
a pour charge de vous accompagner
dans vos démarches. Les demandes
sont étudiées en toute discrétion par
les services de la CNM, qui donne
généralement une réponse à l’adhérent
sous un délai rapide d’un mois. Le
dossier est simple à remplir, il y a peu
de démarches à effectuer et sachez
que ce n’est pas parce que vous êtes
imposable que vous ne pouvez pas
bénéfi cier de l’action sociale de la
CNM. C’est un acte fort de la part de la
CNM au service de ses adhérents les
plus fragiles.
Le dossier est très simple à remplir. Il suffi t
de compléter la demande d’aide excep-
tionnelle à la commission action sociale,
téléchargeable depuis votre espace
personnel ou disponible sur simple
demande par courrier, d’accompagner
cette demande d’un courrier manuscrit en
expliquant les raisons et de transmettre
les justifi catifs ad hoc : avis d’imposition
ou de non imposition, devis, factures ac-
quittées, décompte de remboursements
de la Sécurité sociale… Dès réception, un
responsable de la CNM prendra contact
avec vous pour l’examen de votre dossier
afi n de vous aider.
La CNM, fi dèle à ses valeurs d’entraide
et de solidarité, est donc présente à vos
côtés dans les moments diffi ciles. C’est en
agissant ainsi que nous continuons à faire
vivre la belle idée de la mutualité.
>
Boules Quies, oreiller sur la tête… dormir avec un ronfl eur peut
se révéler un enfer ! On en vient parfois à souhaiter qu’il arrête de
respirer pour pouvoir s’endormir ! Honte à nous, car cette pause
respiratoire est souvent signe d’une apnée du sommeil ! Voyage
au pays de Morphée…
Apnée du sommeil :
ces malades qui s’ignorent !
Le ronfl ement est un bruit d’intensité
variable, qui résulte de la vibration des tis-
sus du pharynx, du palais mou et la luette
au passage de l’air. Ce phénomène touche
nombre de Français, mais seulement 5
à 7 % souffrent d’apnée du sommeil.
L’apnée du sommeil,
qu’est ce que c’est ?
On parle d’apnée du sommeil lorsqu’il y
a interruption de la respiration pendant
10 secondes environ, avec des efforts au
niveau des muscles respiratoires. C’est
l’apnée obstructive. Pour déterminer
la sévérité de la maladie, on compile
la moyenne des arrêts respiratoires à
l’heure. Il est normal d’observer jusqu’à
5 arrêts respiratoires à l’heure. On parle
d’apnée légère entre 5 à 15 arrêts de plus
de 10 secondes par heure, modérée entre
15 et 30 et sévère au-delà.
L’apnée peut se décomposer en 3 phases.
• La phase de suffocation : elle est
déclenchée lors de l’obstruction des
voies aériennes supérieures, comme
pour le ronfl ement.
• La phase d’alerte : c’est la phase
critique pendant laquelle le système car-
diovasculaire va être sollicité. Privé d’oxy-
gène, le premier réfl exe du cerveau est de
demander au cœur un affl ux sanguin. Or
celui-ci ne peut répondre à la demande. Le
cerveau déclenche alors un micro-réveil.
• La phase de réveil : c’est une phase
très courte dont l’apnéique n’a pas
conscience, mais qui réactive le tonus
musculaire, ce qui permet de libérer les
voies respiratoires supérieures et de lais-
ser l’air passer. Cela engendre un second
stress cardiovasculaire.
Quand consulter ?
Les personnes souffrant d’apnée du
sommeil ne le savent pour la plupart pas.
C’est souvent le conjoint qui le remarque
en premier. Il est conseillé de consulter
un médecin si :
• vos ronfl ements sont sonores
et répétés ;
• vous vous réveillez souvent la nuit en
ayant l’impression de mal respirer, vous
allez aux toilettes plusieurs fois par nuit ;
• vous vous sentez fatigué le matin et
vous somnolez fréquemment dans
la journée (le test de somnolence
d’Epworth permet de mesurer le degré
de somnolence durant la journée :
centre-sommeil.fr).
En cas de doute, vous serez alors dirigé
vers un centre spécialisé dans l’étude du
sommeil à même de réaliser un examen
polysomnographique, à savoir une
10 Focus
La prise en charge de l’appareil
« anti apnée » est subordonnée
à son utilisation. Un système
de télésurveillance permet de
transmettre les données de suivi
(nombre d’heures d’utilisation,
pression moyenne, apnées
résiduelles…) au prestataire
qui fournit la machine. Celui-ci
transmet les données recueillies à
la Sécurité sociale et au médecin
traitant du patient. La prise en
charge de l’appareil n’est validée
qu’à partir de trois heures
d’utilisation effective par jour. Et si à
deux ou trois reprises, l’observance
est trop faible, le patient se verra
contraint de restituer l’appareil ou
d’en supporter la charge !
SÉCURITÉ
SOCIALE ET PPC
Elles entraînent :
• somnolence et troubles du com-
portement : l’absence de phase de
sommeil profond et paradoxal (sommeil
réparateur) entraîne une accumulation
de fatigue, de la somnolence, des diffi -
cultés de concentration, du stress et de
l’irritabilité ;
• « fausse dépression » : le manque
de sommeil réparateur fi nit par altérer
le caractère. La dépression diagnosti-
quée ainsi à tort ne fait qu’aggraver les
choses en raison du traitement à base
d’antidépresseurs, qui augmentent le
relâchement des muscles ;
• augmentation des risques cardio-
vasculaires : l’oxygénation du sang
étant insuffi sante, le cœur accélère et la
tension connaît des variations brutales ;
• ostéoporose : lorsque l’apnée prive
périodiquement le corps d’oxygène,
elle fragilise les os ;
• troubles métaboliques et diabète.
Quels traitements ?
Traitement de référence de l’apnée du
sommeil, la prise en charge par pres-
sion positive continue (PPC) implique
la prescription d’un appareil constitué
d’un masque et d’un boîtier, qui ont
pour rôle d’insuffl er de l’air dans les
voies aériennes supérieures du patient,
afi n d’éviter l’affaissement du larynx. Il
s’agit cependant d’un traitement lourd,
assez mal toléré par les patients qui
souvent abandonnent. On peut aussi
leur proposer une orthèse mandibulaire,
qui va propulser la mâchoire vers l’avant
afi n de dégager la gorge, mais elle peut
provoquer des douleurs à la mâchoire.
Reste le recours à la chirurgie, avec le
rabotage du voile du palais… ou l’espoir
généré par un nouveau traitement.
11
étude des phases de votre sommeil et
la mesure de différents paramètres, afi n
de déterminer si vous souffrez ou non
d’apnée et si oui à quel degré.
Quelles conséquences
au niveau de la santé ?
Si une brève interruption du cycle du
sommeil ne pose guère problème, des
ruptures répétées plusieurs fois par nuit
ont des conséquences majeures sur la
santé.
de la population souffre d’apnée du sommeil
5 À 7 %
seulement sontdiagnostiqués
15 %
personnes portent un masque pour empêcher les apnées du sommeil
400 000
>
Il s’agit de la stimulation du nerf hypo-
glosse, qui commande le muscle dila-
tateur des voies aériennes supérieures
– la langue. Mais si les résultats à court
terme sont encourageants, un obstacle
de taille subsiste : le coût de l’opération,
qui n’est pas pris en charge par la Sécu-
rité sociale.
Pour conclure, seules une bonne
hygiène de vie et l’absence de surpoids
peuvent fi nalement vous empêcher de
devenir champion d’apnée au fond de
votre lit !
Qu’il s’agisse d’un infarctus du myocarde ou d’un accident
vasculaire cérébral (AVC), la rapidité de la prise en charge
médicale est primordiale. Savoir reconnaître les premiers signaux
d’alerte peut permettre de sauver des vies.
Infarctus, AVC : reconnaître
les signes avant-coureurs
Infarctus, AVC, ces deux pathologies
touchent plusieurs centaines de milliers
de personnes chaque année. Dans les
deux cas, il s’agit d’une artère obstruée,
qu’il faut très rapidement déboucher
pour éviter le décès ou de lourdes
séquelles. La prise en charge médicale
doit survenir le plus tôt possible : dans
les deux heures pour un infarctus du
myocarde et dans les quatre heures
pour un AVC.
Quels sont les signes
de l’AVC ?
L’AVC, c’est un comme un orage qui
éclate dans un ciel serein. Tout à coup, de
façon très brutale, une région du cerveau
ne fonctionne plus correctement. Dans
80 % des cas, c’est un vaisseau ou une
artère du cerveau qui se bouche. Et dans
20 % des cas, c’est un vaisseau qui saigne.
On parle alors d’hémorragie cérébrale.
Mais quelle que soit son origine, l’AVC
nécessite une prise en charge en urgence.
En une heure, ce sont 120 millions de
neurones qui sont perdus !
Selon la zone du cerveau touchée, les
signes peuvent être différents. Ils peuvent
prendre la forme :
• d’une hémiplégie, avec le bras ou la
jambe paralysés, voire toute une moitié
du corps ;
• d’une perte brutale et unilatérale de la
vue ;
• de troubles du langage et de la compré-
hension ;
• de troubles de l’équilibre.
Dès que vous observez chez vous ou
chez une personne de votre entourage
l’apparition de ces symptômes, appelez
immédiatement le 15 ou le 18.
Même si ces troubles disparaissent et ne
semblent laisser aucune séquelle, il faut
consulter d’urgence son médecin traitant.
Quels sont les signes
de l’infarctus ?
L’infarctus du myocarde, plus communé-
ment appelé crise cardiaque, est le résul-
tat d’un mauvais approvisionnement du
12 Prévention
muscle cardiaque, qui ne parvient plus à
se contracter correctement, ce qui peut
provoquer une insuffi sance cardiaque,
puis un arrêt du cœur.
Pour l’infarctus du myocarde, le principal
signe d’alerte est une douleur thoracique
« en barre », qui donne l’impression
qu’un étau se resserre sur la poitrine.
Il s’agit d’une douleur très forte, qui ne
passe pas et peut irradier dans le bras
gauche, la mâchoire, le poignet, voire
dans le dos. Elle peut s’accompagner de
nausées, de sueurs, d’essouffl ement.
Attention cependant, 20 % des infarctus
sont silencieux, avec des symptômes
atypiques comme un mal de ventre, à
V comme Visage paralysé
I comme Inertie d’un membre
T comme Trouble de la parole
E comme En urgence appelez le 15 !
AVC : VITE !
PETIT MOYEN
MNÉMOTECHNIQUE
POUR RESTER VIGILANT.
>
des Français connaît les signes d’alerte
1/3
personnes font un AVC en France
130 000
cause de mortalitéet 2e cause de démence après Alzheimer
3ÈME
personnestouchées par an
100 000
des Français meurt d’un infarctus du myocarde
10 %
décès paran suite à un AVC
33 000
13
l’estomac, des douleurs dans le dos, les
épaules ou le cou.
Si quelqu’un de votre entourage pré-
sente ces symptômes, appelez immédia-
tement le 15. En attendant les secours,
si la personne est en arrêt respiratoire,
vous devrez pratiquer un massage car-
diaque (CNM info n° 43, p. 15). Après 5
minutes d’arrêt du cœur, les lésions sont
irréversibles.
POUR EN
SAVOIR PLUS
www.fedecardio.org
site de la Fédération
française de cardiologie.
www.inserm.fr
pour des fi ches
détaillées sur l’accident
vasculaire cérébral et
l’infarctus du myocarde.
>
Régulièrement, les produits
alimentaires « pas chers » sont
montrés du doigt, accusés de
favoriser la « malbouffe », le
surpoids. Soyons honnêtes,
si c’était peut-être le cas au
départ, les choses ont bien
changé en 10 ans !
Hard-discount : les bons aliments à bas prix ?
Des magasins presque vides, peu accueil-
lants, c’était l’image que l’on pouvait alors
avoir des hard-discounters. Aujourd’hui,
peu de chose les distingue a priori des
autres grandes surfaces, à part les prix.
Pourquoi des prix bas ?
La pratique de prix bas s’explique par
le fait que les coûts de fonctionnement
des hard-discounters sont moins élevés
que dans les autres enseignes. L’agen-
cement des magasins est simplifi é, afi n
de rentabiliser l’espace et les rayons, le
nombre de références est limité, les coûts
de ressources humaines sont « tirés » au
maximum (petites équipes, bas sa-
laires…). Les produits sont conditionnés
par des industriels, parfois même par une
grande marque nationale, selon le cahier
des charges du hard-discounter, dont les
exigences sont comparables à celles des
marques nationales, mais ne demandent
pas d’investissement en recherche, mar-
keting ou entretien de l’outil industriel.
Y a-t-il une différence
de qualité avec les
grandes marques ?
En ce qui concerne les produits peu
transformés (légumes en conserve, jus
de fruits…), les apports nutritionnels
sont globalement similaires. Pour les
plats préparés (raviolis, pizzas…), les
marques nationales affi chent générale-
ment (quand elles ne mettent pas de la
viande de cheval à la place du bœuf !)
de meilleures compositions, avec plus
de viande ou des matières grasses de
meilleure qualité. Mais ces écarts sont
faibles et la différence de prix souvent
disproportionnée.
Et les 1ers prix ?
Au sein d’une même catégorie de pro-
duits, les 1ers prix sont généralement les
moins bons. Les ingrédients coûteux sont
utilisés avec parcimonie et on y retrouve
plus d’ingrédients de mauvaise qualité –
acides gras trans, additifs en quantité, sirop
de glucose-fructose, exhausteurs de goût
– accusés de favoriser le surpoids et les
triglycérides.
Quels aliments
faut-il préférer ?
On peut sans aucun souci y acheter ses
produits d’épicerie « bruts » (pâtes, riz,
légumes secs), les conserves natures, les
surgelés non cuisinés et bien sûr les pro-
duits bio et Label rouge. Parmi les autres
catégories de produits, se trouve du bon
comme du moins bon. Il suffi t de comparer
les étiquettes, comme dans les supermar-
chés classiques.
Cela étant dit, l’offre des hard-discounters
ressemble de plus en plus à celles des
supermarchés classiques, avec des réfé-
rences plus nombreuses, des magasins plus
chaleureux et le recours à la publicité. Nul
doute alors que leurs prix suivront la même
tendance !
14 Nutrition et santé
Les conseils ci-dessous sont
valables quel que soit le circuit de
distribution que vous choisissez :
• Évitez les aliments dont la liste
des ingrédients commence par
de l’eau, contient le fameux sirop
de glucose-fructose, des huiles
végétales sans autre précision, des
huiles de palme et/ou des graisses
partiellement hydrogénées.
• Vérifi ez l’ordre des ingrédients,
car c’est le refl et de leur quantité
et donc de la qualité du produit.
À QUOI FAIRE
ATTENTION SUR
LES ÉTIQUETTES ?
>
15
Les gestes qui sauvent…
Quelle que soit l’urgence, il importe
d’apprécier correctement la situation
et de réaliser les gestes des premiers
secours de manière appropriée. C’est
le cas notamment en cas de perte de
connaissance. Voici quoi faire.
La position latérale
de sécurité
Après s’être assuré à l’oreille que le
sujet respire (souffl e, bruit...) et en
absence de saignement visible, le placer
en position latérale de sécurité. Rap-
procher les membres de la victime dans
l’axe du corps. Un bras est alors placé
à angle droit, coude plié vers le haut,
l’autre bras est ramené vers le visage de
la victime, avec le dos de la main contre
l’oreille. Tout en maintenant cette main,
le sauveteur saisit la jambe opposée de
la victime et relève le genou, en gardant
le pied au sol. En un seul mouvement,
le sauveteur tire ensuite vivement cette
jambe vers lui; le genou venant assurer
le calage au sol. La jambe, déjà pliée
est ajustée de sorte que la cuisse soit
à angle droit par rapport au corps.
La bouche est ouverte en pinçant le
menton entre le pouce et l’index.
Le bouche à bouche
En absence de respiration et après
avoir vérifi é l’absence de corps étran-
ger, on procède au bouche- bouche-
à-bouche (insuffl ation). La tête de la
victime est basculée en arrière. Le
menton est soulevé, doigts en «cro-
chet» sur l’os dur du menton, tandis
que l’autre main est posée sur le front.
On ouvre la bouche avec ce crochet.
Le nez est pincé avec la main, aupara-
vant posé sur le front.
Après avoir pris une inspiration (sans
excès), on insuffl e, bouche largement
ouverte, pendant environ 2 secondes.
On se redresse et on recommence une
seconde fois. En absence de réaction,
associer au bouche-à-bouche un mas-
sage cardiaque ex massage cardiaque
externe . La victime est posée à terre
Les bons conseils
• Mettez le DAE en marche
et suivez les instructions de
l’appareil.
• Dénudez la poitrine de
la victime et placez les
électrodes selon les
instructions fi gurant sur
l’emballage ou sur les
électrodes elles-mêmes.
• Assurez-vous que personne
ne touche la victime lorsque
le DAE analyse le rythme
cardiaque de la victime ou
quand vous allez envoyer le
choc électrique.
• Appuyez sur le bouton si
cela vous est demandé. Un
défi brillateur entièrement
automatique administrera le
choc sans votre intervention.
COMMENT
UTILISER UN
DÉFIBRILLATEUR
>
Voici la suite des gestes
qui sauvent.
plat dos sur le sol dur (jamais sur un
lit). Le sauveteur s’agenouille au niveau
de l’épaule, cale son genou contre le
corps du sujet et recherche la zone
d’appui. Il place ensuite le talon d’une
main, doigts relevé, sur la zone d’appui
et l’autre main à plat sur la première.
Avant-bras bien tendus, coudes non
fl échis, il pousse alors vers le bas, et
relâche sans décoller la main de la
zone d’appui. Il réalise ainsi 15 com-
pressions en comptant, 1 et 2 et 3 et 4
et...15, suivies par deux insuffl ations.
Et ainsi de suite si nécessaire... Si une
reprise de la respiration est constatée,
on place la victime en position latérale
de sécurité.
Avant de partir en vacances, il peut s’avérer utile de connaître
les modalités de remboursement des frais médicaux selon
votre destination. Faut-il avancer les frais ? Peut-on se faire
rembourser ? Quelles sont les démarches ?
Le remboursement de vos frais de santé
sera différent selon que vous partez en
Europe ou hors Europe.
Si vous partez en
vacances en Europe…
Les soins médicaux imprévus sont pris
en charge par l’Assurance maladie si
vous avez en votre possession la carte
européenne d’Assurance maladie (CEAM).
Vous pouvez la demander directement
sur Internet via le site ameli.fr ou auprès
de votre caisse primaire d’assurance
maladie. Elle vous sera délivrée nor-
malement dans un délai de 15 jours,
gratuitement, sans que vous ayez besoin
de constituer un dossier. Elle est valable
deux ans. Attention toutefois, chaque
membre de la famille doit avoir la sienne,
y compris les enfants de moins de 16 ans.
Cette carte est aussi valable en Islande,
en Norvège, au Liechtenstein et en Suisse.
Vous serez alors remboursé sur la base
des tarifs français ou des tarifs du pays de
soin (membres de l’espace économique
européen) selon celui qui vous est le plus
favorable.
Les soins programmés à l’avance, s’il
s’agit d’actes lourds (hospitalisation…),
doivent faire l’objet d’une autorisation
préalable.
Si vous partez en
vacances dans un
pays hors Union
européenne…
La règle ici, c’est que l’Assurance mala-
die ne prend en charge que les soins
urgents et que vous devez faire l’avance
de frais. Ce n’est qu’à votre retour en
France, une fois que vous aurez envoyé
toutes les factures à l’Assurance maladie
et que celle-ci aura jugé qu’il s’agissait
bien d’une urgence, que vous pourrez
être remboursé. Attention, le rembour-
sement se fait sur la base des tarifs en
vigueur en France. Cela peut vous laisser
un très gros reste à charge, car dans certains
pays – comme les États-Unis ou la Thaïlande
– les coûts des soins médicaux peuvent être
exorbitants. Dans ce cas, prendre une assu-
rance voyage et d’assistance spécifi que – qui
prend en charge le rapatriement, les frais
médicaux ou encore le billet d’avion pour un
proche si vous êtes hospitalisé – est indis-
pensable. Certaines cartes de crédit incluent
de telles assurances, mais soyez vigilants,
car hormis quelques cartes haut de gamme,
les plafonds ne sont pas très élevés.
Les adhérents santé CNM peuvent égale-
ment bénéfi cier via FILASSIST d’un rembour-
sement en cas d’accident ou de maladie
subite à l’étranger en complément du
remboursement de la sécurité sociale et de
la mutuelle à concurrence de 7625 € (limité
à 155 € pour les frais dentaires) avec une
franchise de 30 € par dossier.
Filassist peut également accorder une
avance de frais médicaux en cas d’hospitali-
sation. L’adhérent doit faire la demande par
téléphone auprès de FILASSIST joignable
24h/24h. N’oubliez donc pas de vous munir
de votre notice FILASSIST avant votre départ
16 La CNM & Vous
Frais de santé à l’étranger, quels remboursements ?
Surtout, pensez bien à conserver les
originaux des factures acquittées,
les prescriptions médicales et les
justifi catifs de paiement. Adressez
les originaux de ces pièces à
votre caisse d’assurance maladie,
accompagnés du formulaire «
Soins reçus à l’étranger » (cerfa n°
12267*03) disponible sur ameli.fr.
C’est ensuite le Centre national des
soins reçus à l’étranger (CNSE) qui
se charge d’instruire la demande et
effectue le remboursement éventuel
selon la législation française.
COMMENT CONSTITUER
VOTRE DOSSIER DE DEMANDE
DE REMBOURSEMENT ?
>
Vous êtes adhérent à la CNM et
êtes convaincu de l’importance
des actions de prévention en
matière de santé ?
Vous adhérez à (ou connaissez
simplement) une association
ayant un projet d’intérêt général
œuvrant pour la prévention santé
éditorialS U P P L É M E N T A U N ° 4 3 / J u i l le t 2 0 1 6
Comme vous le savez, depuis toujours, la CNM s’engage auprès de ses adhérents afi n de leur offrir des prestations au plus près de leurs besoins, mais aussi pour les accompagner dans les moments diffi ciles.
Forts de ces valeurs fondatrices d’entraide et de solidarité, nous souhaitons aller encore plus loin aujourd’hui en soutenant fi nancièrement des associations œuvrant dans la prévention en matière de santé.
Peut-être êtes-vous ou avez-vous dans votre entourage des bénévoles d’associations menant des projets dans ce domaine ?
Si c’est le cas, alors n’hésitez plus et demandez un dossier de candidature afi n de permettre à cette association de bénéfi cier d’une dotation fi nancière signifi cative et de réaliser ainsi un projet important pour la communauté.
Nous comptons sur vous.
Paul HumbertPrésident de la commission Vie mutualiste.
Pour aider cette
association et faire
connaître son action,
invitez-la à participer
aux 1ers trophées CNM
Prévention Santé !
n°43Juillet 2016
TROPHÉES
CNMPRÉVENTION SANTÉ
Nou
s vo
us
aido
ns à donner vie à vos projets
Depuis plus de 45 ans, la CNM Prévoyance
Santé s’engage auprès de ses adhérents afi n de
leur proposer une protection santé allant bien
au-delà du simple remboursement de leurs frais
médicaux.
Solidarité et prévention sont au cœur de
chacune de nos actions.
C’est pourquoi la CNM souhaite aujourd’hui
concrétiser son engagement en aidant
fi nancièrement plusieurs associations ayant les
mêmes objectifs au travers des trophées CNM
Prévention Santé.
Trophées CNM Prévention SantéDe quoi s’agit-il ?
>
Les trophées CNM Prévention Santé sont
ouverts aux associations
• à but non lucratif ;
• non confessionnelles et apolitiques ;
• implantées au niveau local ;
• créées depuis au moins deux ans.
Les associations candidates doivent être
parrainées par un adhérent ou un délégué de
la CNM, qu’il soit ou non bénévole de l’asso-
ciation concernée.
Sont exclus de ces trophées les réseaux
nationaux type Restos du Cœur, Emmaüs,
Croix Rouge… La volonté de la CNM est
d’aider des associations qui malgré la valeur
humaine de leur projet ont des diffi cultés à
trouver des fi nancements.
Qui peut participer ?
Les projets doivent impérativement favoriser
la prévention en matière de santé. Cela peut
s’exprimer au travers d’actions sportives,
physiques ou intellectuelles, d’actions
d’information… concerner la nutrition, la lutte
contre les addictions… Le public concerné
est un public de proximité, qu’il soit jeune ou
moins jeune, en famille ou isolé, actif, retraité
ou chômeur… Seuls impératifs : le projet doit se
dérouler sur le territoire national et toucher un
public suffi samment vaste, la CNM Prévoyance
Santé ne peut accorder de dotation à une
association ne s’occupant que d’une personne
par exemple.
Quels projetspeuvent être présentés ?
>
Pour l’année 2016, cinq projets se partageront
une enveloppe globale de 20 000 euros. Ces
dotations seront remises au début de l’année
2017 par le président de la CNM Prévoyance
Santé : Jacques De Jaeger. La dotation obtenue
ne pourra pas représenter plus de 50 % du
fi nancement total du projet gagnant.
Quelles sont les dotations ?>
08 Supplément
Télécharger le dossier de candidature
sur cnmsante.fr,
rubrique Trophées CNM Prévention Santé ou demander votre dossier auprès de la CNM :Par téléphone : 01 53 36 92 62Par courrier : CNM Prévoyance Santé – Trophées CNM Prévention Santé – 93 A, Oberkampf – 75553 PARIS CEDEX 11Par mail : [email protected].
Faire compléter le dossier
par l’association porteuse
du projet, sans omettre les piècesjustifi catives.
Renvoyer le dossier de candidature
avant le 30 novembre 2016, par voie
postale ou électronique, aux adresses
indiquées ci-dessus.
Commentparticiper ?
1
2
3
>
COMMENT SE PASSE
LA SÉLECTION DES PROJETS ?
1E ÉTAPE La recevabilité des dossiers est étudiée par les
services opérationnels de la CNM (contrôle des
justifi catifs, de l’objet du projet, de la réalité de
l’association, de sa viabilité…).
2E ÉTAPE
Le jury présélectionne environ 10 projets sur la base
de critères précis ayant chacun un poids particulier
dans la note fi nale.
• L’impact du projet, son utilité sociale,
sa valeur ajoutée> Note de 1 à 10 - Poids du critère : 15 %
• L’inscription du projet dans les valeurs mutualistes> Note de 1 à 10 - Poids du critère : 15 %
• Les compétences et expériences
de la structure et des intervenants> Note de 1 à 10 - Poids du critère : 15 %
• La défi nition des modalités
et des délais de mise en œuvre> Note de 1 à 10 - Poids du critère : 15 %
• L’évolution proposée (avenir du projet en N+1, N+2)> Note de 1 à 10 - Poids du critère : 10%
• La qualité et la cohérence de présentation du projet> Note de 1 à 10 - Poids du critère : 10 %
• Les partenaires déjà associés au projet> Note de 1 à 10 - Poids du critère : 10 %
• L’impact de la participation de la CNM au projet> Note de 1 à 10 - Poids du critère : 10 %
3E ÉTAPE Une synthèse des 10 dossiers présélectionnés est
réalisée et diffusée aux membres du jury, afi n que
chacun puisse établir son classement.
Les cinq projets retenus sont ceux qui auront
obtenu la note moyenne la plus élevée. En cas de
candidats ex æquo, la voix du président de la CNM est
prépondérante.
>
>
>
Contacts
> Éléonore LAVIGNON
Coordinatrice Vie mutualiste [email protected] 85 40 17 84
> Florence AFFRET
Responsable secrétariat général fl [email protected] 53 36 92 62
LES DATES
À RETENIR
JUIN 2016retrait des dossiers
de candidature
30 NOVEMBRE 2016 clôture des candidatures
DÉCEMBRE 2016 sélection par le jury CNM
Prévoyance Santé
JANVIER 2017 communication des
résultats et remise des
dotations aux lauréats
>
>
>
>
Pour plus de renseignements, n’hésitez
pas à vous rendre sur le site de la CNM
Prévoyance Santé, cnmsante.fr, rubrique
Trophées CNM Prévention Santé.
TROPHÉES
CNMPRÉVENTION
SANTÉ
Nou
s vo
us
aido
ns à donner vie à vos projets
>