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39"Aniée — N° 13,103 (<41:Pages; 10 — EDITION DDI4TH 10 CnOsm (4«bPages) Swiedi 13 Fêvrièr 1910 Adminisif alear-Délégué-Gérant O. RANDOLET «ministration, Impressions etAnnonces, TÉL. 10.41 35, Ru o Fontenelle, 35 AdreseeTélégraphiqus : EA1TE0LET Havra Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN ï'élupliouc : 14.SO Secrétaire Général: TH. VALLÉS Sédacllon, 35, rue Fontenelle - Tól. 7.69 ANNONCES AU HAVRE Bureau du Journal, 112, bout1 de Strasoourg. ( L'AGENCE HAVAS, 8, place de ta Bourse, est A PARIS J seuie chargée de recevoir* tea Annonces pour l le Journal. Le PETITHAVREest designó pour les Annonce»ftidtctelros et légales ORGANE RÉPUBLICAIN DEMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région ABONNEMENTS Le Havre, ta Seine-Infórieure, l'Eure, l'Oise et la Somme Autres Département» Union Postale Ons'qbonne egalement. SANSFRAIS, dans tousles Bureaux de Posts ie Franc» Trois Mois Six Mois Un Ai» T Fr. 13 Fr. 25 Fr.i s » 15 Fr. 38 » i 13 » SS 5 Fr. -215 I Séance plénière de la Conférence GbailB & iaSodété flattens Lajournée d'hier marquera une grande Jale dartsriiistoire de l'Humanüé. Réunis eu séance plénière, les membres de laConférencede la Paix ont reyu des mains du PrésidentWilson, la proposition de pacteéiaboréen ieurnorn. Gette charte encore a i'état de projet,est è la veille de devenir ('organisme nouveaudes nations liguéescontre la guerre, et résolues d'em- pêcher désormais le retour des calamités dont le mondesort è peine, épuiséet san- glant, L'oeurrequi vient de nattreesl-elle com¬ pléte et déflnitive ? Le Président de la Hépublique américaine n'a pas la pré- sornptiondel'alfirmer.Comrnetont oeuvre humaine, elle derneuresoumise è Revolu¬ tion et susceptibled'être amendéeet mieux adoptéeencoreaux circonstances diverses que peut fairesurgir le destin des hommes el des chases. Maistelle qu'elle est, etle réalise un grand rêve de fraternité, de justice et d'amour.Et l'esprit trouveinflnimentdoux, qui fut si longtemps si cruellementmeur- tri parla monstruosiiédudrame réveillant les barbaries primitives, d'opposer aux horreurs d'hier la vision d'une humanité revenue vers la grande lumière et saluant par un geste efïectifet fécond l'aurore se- reine des tempsnouveaux. M. Wilson peut regagner aujourd'hui l'Améiique en emportantune haute et lé- gitime satisfaction. Nous n'oublieronspasTapart activequ'il a prise dans la mise au jour du Code des fiations gardiennesde la paix par la fidé- ité communea l'honneur. Nous ne saurions oublier le généreux effort qu'il a eonsacréa l'idée, les sacrifi¬ ces qu'il a consentispourelle et pour son succès, en modifiant ses vues premières suivant celles deses associés.etnotammeut celles de la France. M.Wilsona beaucoupécouté, beaucoup vu, beaucouprelenu. L'ideologuetrés éle- vé qu'il est a comprisla necessitédes'adap- ïer aux réaliiés. Loin d'eii ressenlir quelque amertume, sa belleet solide loyautélui a fait accueil- lir avec une joie reconnaissante les sug¬ gestionsfondéessur des donnéesraisonna- bles et sages, uniquement inspirées par l'ardent dedr de doter le monde d'un moyenvraimentpratique de tuer la guerre. Ét ces concessionsaux véritésvécuesel è vivre ont éïé sincèrementconsentiespar un clair esprit et un grand coeur. Saluons avec enthousiasme la belle et tnémorableréalisation, Souhaitons, de toute la ferveur de nos pensees, que ce pacte solennel devienne Tiientótla base indestructiblesur laquelle la sociétéhumaine établira la rnaisonnou¬ velle qui doit réunir dans la communauté des aspirations justeset frateruelles,pour lesalut du monde civilisé et ie bonheur des générationsa venir, ceux qui y ont dès maintenant leur place, et ceux qui pour- ront y venir un jour, lorsqu'iis auront con- quis l'honneur d'y entrer. LA SÉANCE PLÉNIÈRE Paris, li février. Le- dépot sur le bureau de la Conférence du •projet de la Société des nations a donné a la róu- "aiion plénière d'hier un intérêt tout particulier. A 15 heures trente, M. Clémenceau déclare la séance ouverte et donne la parole a M. Wilson. Lo président, parlant en anglais, se félicite d'avoir l'honneur dc dóposer le projet de la Li¬ gue des nations contrcsigné par 14 nations. M Wilson expliqne que s'il y eul des differen¬ ces de point de vuo sur les modalités, il n'y eut aucune opposition au sujet du fond même de la discussion L'idée de. Ia Ligue des nations soule¬ va une sortfi de courant d'onthousiasme parmi tons les peuples. L'opinion uuiverselle sera heu- jreuse d'apprendre sa creation. Montrant le texte du projet qu'il tient a Ia main, M. Wilson dit de sa voix grave et profoude ; « Co document est la condamnation de la guerre et, bien que le projel soit general en ses ler¬ ares, il est la garantie definitive do la paix ». Le président ajoute : « Ce docuineut est pra¬ tique. II peut être compléte, amélioré, ce n'est .pas une découverte, c'est un principe, mais par son application, la force est vaintue. Les peuples peuvent maintenant vivre amicalement eomme des frères ». Puis il donne lecture du projet dont nous publions plus loin le texte intégral. Lord Robert Cecil expose les principes suivis pour sauvegarder la paix dans le monde et em- pêcher touto nation de troublcr l'arrangement international. M. Orlando exprime sa satisfaction d'avoir col- loboré a l'oeuvre qu'il considère comme le re- nouvellement du monde entier. Lo nouveau sta¬ tut international va être soumis a l'examen de i'opinion uuiverselle. Nous ofiïons done aujour¬ d'hui au monde, non seulcment une grande idéé, mais une réaüté tangible. M. Orlando term ine ainsi : « Le document de vie que M. Wilson vieut do lire fut enfaiité dans ta doulcurpar d'innombrables morts de guerre, e'est un monument de. redemption ». M. Leon Bourgeois adhere au projet qui con¬ cilie le principe de la souverainelè des Etats avec. les obligations dc limiler leurs actes au droit. Le droit et la justice doivent être désormal9 ta base des rapport3 iuternationaux. Chaque Etat entretiendra des forces qui, réuuies, sau- vegarderont les decisions de la Ligue des na¬ tions, mais les périls ne sont pas les mêmes pour tous, particulièrement pour la France, la ilelgique,ia Serhie,la Pologn®, Les nations plusfavoriséesdevrontleur prêterleur con¬ cours. D'aulre part, il taut un contrölo international des fabrications de guerre, des programmes mi- Utaires. Selon neus, dit-il, il faut qu'ua organisme permanent soit constitué. D'autre part, il faudrait augmenter les garan¬ ties, prévoir des mesures quand les Etats mem¬ bres de la Ligue devront entrer en guerre contre un Etat violant le pacte national, afin que la re¬ pression immediate suive la rebellion. M. Léoa Bourgeois eondut done par la créa- tion d'aa organisme permanent. MM. Makino,, Venizeios et Wellington, au nom de la delegation chinoise, approuvent le projet dans lequel M. Barnes, ministro du travail d'An- gleterre, se réclame de voir l'embryon d'une charte internationale. ' M. Clemencèau annonce que lo projot sera discuté, puis la séance est levéo. Le Projet de Pacte En vue de favoriser la collaboration des na¬ tions et de leur assuror entre elle» la paix et la sécurité par ^engagement de no pas recourir a la guerre, rótabiissement de relations ouvertes, justes, honorables entre les peuples, J'affinnatio» expresse que les prescriptions du droit interna¬ tional constituent la règlo do conduite effective des gouvernemeats, le maintieu de la justice et le scrupiileux respect des traités dans les rap¬ ports réciproques des peuples organises, Les puissancs signalaires dn présent pacte a dop tout cctte constitution de la Société dos na¬ tions : Article premier, L'acliott des hautes parties contractante», aux termes du présent pacte, se réa¬ lise par ie moyen do sessions de déiégués, repré¬ sentant les hautos parties contractante.», de sessions plus fréqnentes d'un eonseil exécutif et d'un secre¬ tariat international établi, d'une maniêre perma¬ nente, au siège de la Socioté, Art. 2. — Les sessions de l'Assemblée des déié¬ gués se tiendront a des intervalles determines, et de temps a autres, quand les circonstances lo réclame- ront, pour trailer des questions qui renlrent dans la sphere d'activité de la Société. L'Assemblée des déiégués se réunira au siège de la Société ou en tol autre endroit qui sera jugé eonvenable. Elle se cornposera des représentants des hautes parties contractante». Chacune des hautes parties contractantes disposers d'une voix, mais ne pourra compter plus de trois représentants. Art. 8. — Le Conseil exécutif so composera de re¬ présentants des Etats Onis d'Amérique, de l'empire britannique, de la France, do l'Itallo et du Japon, ainsi que de représdntaUs de quatre autres Etat.s membres de ia Société. La designation de ces qua¬ tre Etats sera faite par l'Assemblée des déiégués, suivant les principes et les conditions qu'elle jügera eonvenable. Jusqu'ir cette designation, les représen¬ tants de... et de... seront membres du Consoil exécutif. Le Conseil exécutif se re'unira de temps 4 autre, quand les circonstances le réciameront, et au moina une fois par ail, au lieu qui sera désigné, ou a dé- faut d'une telle designation, au siège do la Société, pour traitor toutes questions rentrant dans la sphere d'activité de la Société ou intéressant la paix du monde. Toute puissance, dont les intéréts so trouveraient direclemeut affectés par une question mise a l'ordre du jour d'une session du Conseil exécutif, sera invitee a assislor 4 cette session et la deci¬ sion prise ne liora catte puissance que si olie a cté ainsi invitée, Art. 4. — Toutes questions eonoernant la procé¬ dure a suivre par l'assomblée des déiégués ou le Conseil oxécu lil dans leurs sessions, y compris ia constitution des Commissions chargées d'enquêter sur des cas partioulicrs, seront décidées par l'as- semblée ou Ie Conseil a la majorité des Etats re- présentés 4 ia réunion. La première session de l'assomblée des déiégués et du Comité exécutif aura lieu sur la convocation Au président des Etats-ünis d'Amérique. Art. 8.— Le sécrétarlat permanent do la Société sera établi a . . . Cetfe ville sera le siège de la So¬ ciété. Le secretariat comprendra les secrétaires et lo personnel nécessaires, sous la direction et le con¬ trole d'un secrétaire general qui sera choisi par le Conseil exécutif, Le secretariat sora nommé par le secrétaire géné- ral, sauf approbation du Conseil exécutif. Le secrétaire générat assistera en cette qualité k toutes les sessions de 1'assemblee dos déiégués ou du Conseil exécutif. Les dépenses du secrötariat seront supportéos par les Etats membros de la Société dans la proportion établie pour le Bureau international de 1'Union pos¬ tale universeile, Art. ï.— Les représentants des hautes parlies contractantes ét les fonctionnaires de la feociélé jouiront, dans l'exercice de leurs fonctions, des pri¬ vileges et immurrités diplomatiques. Les lscaux «coupés par la Sodiété, ses fonction¬ naires eu los représentants assistant aux sessions, jouiront du benefice do rexterritorialité. L'admission dans la Société Art. 7. — L'admission dans la Société d'Etats qui ne sont pas signalaires du présent pacte, ni nom- raés dans le protocole ci-annexé parmi ceux qui doi¬ vent être invités k lui donner leur adhesion ne peut se faire sans l'asscnliment des deux tiers au moins des Etats representee dans l'assemblée des déiégués. Seuls pourront être adrais les pays de self govern¬ ment total, ce qui comprend les Dominions et los colonies. Aucune nation d'ailtours ne pourra être admise si olie n'est pas on mesuro de donner des garanties effectives de son intention loyale d'observor les obligations intty-nationales ot si "ello ne se confor¬ me pas aux principes quo la Société pourra établir, en ce qui conccruo ses forces et armaments mili- taires et navals. Art. 8. — Les hautos parties contractantes recon naissent ce principe quo le maintien de la paix né- cessite la réduction des armements natiouaux au minimum compatible avec l'exócution par l'aetion commune dos obligations internalionales et avec la sécurité nationale, en tenant spécialement compte de la situation géographique de chaque pays et des circonstances. Lo Consoil exécutif est chargé d' éta¬ blir lo plan do cette réduction. II devra également soumettro k l'examea de chacun des gouvernements la juste et raisonnabte fixation des armements mili- taires, correspondant a l'échelle des forces ctablio par le programmo de désarmement ; les limitas, une fois adoptees, ne devront pas être dépassées sans ('automation du Conseil exécutif. Les hautes parties contractantes, s'accordant i re- connaitre que la fabrication privée des munitions et A|n» Am M.iit/l A ff f, IfrtP r. 1.1 ' '<( ï . . l 1f< nlkll* les pernicieus effets qui en résiiKont peuvent être arrètés (on tenaut compte a eet égard des nécessités des pays qui ne sont pas en mesure do fabriquer eux momes lee munitions et articles de guerre né¬ cessaires 4 leur süretó) . Les hautes parties contractantes s'engagent, en outre, a no se rien cacher mutueltement de la con¬ dition do leurs industries susceptibtes de s'adapter k la guerre ainsi que de réchetle „de leurs arme¬ ments, et 4 faire plein et franc échange d'informa- ttons sur leurs programmes milltaires et navals. Art. 9. — üne Commission permanente seca cons¬ titute pour donner 4 la Société son avis sur Poxécu- tion des prescriptions do I'article 8, et d'une fa^on gésiéraio, sur les questions nritUaires et navates. Art. 10. — Les hautes parties contractantes s'en¬ gagent 4 respecter et 4 préserver contra teute agres¬ sion extérieure rtnlégrité territoriale ct d'indèpen- dance politique de tous les Ktats adherents 4 la So¬ ciété. En cas degression, do menace ou de danger degression, le conseil exécutif avisera aux moyens propres a assurer 1'exécution de cette obligation. Le cas de guerre Art 11. — Toute guerre on menace de guerre, qu'elle affecte immédiatement ou non I'une des hautes parties contractantes, sera consiüérée com¬ rne intéressant la Société, et les hautes parties con¬ tractantes se réservent le droit de prendre toute ac¬ tion qui leur parailra sage et efficace pour la sauvo- garde de la paix des nations. Les hautes parties contraetantes s'accordent éga¬ lement 4 declarer forruellemeut que chacune a le droit d'atlirer amicalement l'attention de l'assem¬ blée des déiégués ou du Conseil exécutif sin*queiquo circonstance que ce soit qui, dans l'ordre dos rela¬ tions internationale», menacerait de troubler la paix du monde et la bonne entente entre les nations dont cette paix depend. Art. 12. — Les hautes parties contractantes eon- vionnent qua s'il venait 4 s'éievor entre efles des différends qui n'auraient pu se régler par les procé¬ dés ordinaires da la diplomatie, elles !*>e devront en aucun cas recourir 4 la guerre, sans avoir préala- blement soumis los elements du différand 4 une enquête, confiée au Conseil exécutif, ou 4 un arbi¬ trage. . De plus, olies devront attendre trois mois après la -mwtouuandation du conseil exécutif ou la sen¬ tence dés arbitres. Elles ne dovrout jamais recourir 4 la guerre contre tout membre de la Société qui sa conformera a la sentence des arbitres ou 4 la re¬ commendation du conseil exécutif. Dans tous les cas próvus par cot article, ia sen¬ tence des arbitres sera rentlue dans un délai rai- sotmable et la recommandation du conseil exécutif interviendra dans les six mois du jour oh il aura été saisi du iitige, L'aibitrage Art. 18. — Les hautes parties contractantes een viennent que toutos les fois qu'il s'éièvera entre elles un différend susceptible, a leur commune es¬ timation, de solution arbitrale, après avoir sans succes tenté de le régler par la voie diplomatique, elles soumottront dans sa totalitó ia question a l'arbitrage. La cour d'arbitrage, 4 laquelle, 4 cette fin, l'affaire sera soumise, sera déterminee par les parties, soit qu'olles la choisissent alor^, soit qu'eiles l'aient prévue dans une convoniior. pré- existante. Les hautes parlios contractantes conviennent d'oxécuter on touto bonne foi la sentence arbitrale rendue. Fauto d'oxéeution de la sentence, Ie Consoil exécutif proposera les mesures qui peuvent le mieux en assurer l'exéculion. Art. 14. — Le Conseil exécutif arrètera Ie plan de créatioa d'une cour permanento de justice interna¬ tionale r cetto cour, dès son établissement, aura com¬ petence pour, entendre et juger touto question quo les parties s'accorderont a considérer wmme sus- ceptibles d'être arbitrée par elle aux termes du pré¬ cédent- article. Art 15. — S'il s'élevait entre les Etats membres de la Société quelque différend susceptibls d'en trai¬ ner une rupture, et qui no puisse, comme ei-dessus, être soumis a l'arbitrage, les hautes parties contrac¬ tantes conviennent do porter la question devant le Consoil exécutif ; i'une ou l'autro partie donne avi9 de 1'oxist.encedu différend au secrétaire généra! qui prend tous arrangements nécessaires en vuo d'une enquête et d'un examen complets. A eet effet, les parties conviennont de communiquer au secrétaire gónëral, aussi promptement quo possible, l'cxposé de leur cas, avec tous documents et pièces justiftca- ti vos, dont le Conseil exécutif peut immédiatement ordonner la publication. Quand les efforts du Conseil assurenl le règlement, un exposé doit être publié pour indiquer la nature du différend Gt les tormes du règlement. avec tou¬ tes explications convonables. Si lo différend n'a pu être réglé, lo Conseil doit publier un rapport, don- nant avec tous les faits nécessaires Ia recommanda¬ tion que le Consoil estime juste et propre au règle¬ ment. Si lo rapport oblient l'agrément unanime des membres du Conseil autres quo los parties, les hau¬ tes parlies contractantes conviennont qu'eiles n'en- treront pas en guerre avec toute partie qui so con¬ forme a la recommandation, et qu'en cas de retus, le Conseil proposora les mesures nécessaires pour assurer 1'exécution de sa recommandation. Si l'una- nirnité ne peut s'obtenir, la majorité aura lo devoir, et la minorité lo privilege do publier des exposés in- diquant ce quo I'une et l'autre crolefit être la réa- lité des faits et contenant les recoramandations que l'nne et l'autre considèrent coramc justes- et utiles. Lo Conseil exécutif peut, dans tohs les cas prévus au présent article, portêr lo différend 4 l'assomblée des déiégués, 4 la requête de I'une ou l'autre des parties, pourvu quo cette requêto intorvienno dans !es quatorze jours do Ia soumission du différend au Conseil. Dans tous les cas soumis 4 l'assemblée des déiégués, toutos les dispositions du présent- article ct de I'article t-J relatives 4 l'aetion et au pom oir du Conseil exécutif s'appliqueront 4 l'aetion et au pouvoir do l'assemblée des déiégués. Les sanctions Art. 16. — Au cis oh I'une des parties contrac¬ tantes romprait ou méconnaitrait les engagements pris par elle 4 i'article 12, elle sera ipso fado consi- dórée comme ayant commis un acte do guerre cou- tre tous los autres membros de la Société ; ceux-ci s'engagent 4 la soumettre immédiatement 4 Ia rup¬ ture de toutes relations commerciales ou financiè- reSj 4 Ia prohibition de tous rapports entre ses na- tionaux et ceux de l'Etat en rupture de pacte, et 4 l'interdietion de toutes communications financièros, commerciales ou persönnelles entro los nationaux de l'Etat en rupture de pacte et les nationaux de tout autre Etat, membre ou non de la Société. En co cas, il sera du devoir dn Conseil exécutif d'indiquer par quels effectifs, miiitairos ou navals. les membres de la Société devront respeclivement contribuer aux forces armées qui seront employees pour protégor les signalaires du pacte social. Les hautes parties contractantes conviennent, en outre, de se prêter i'une 4 l'autre un mutuet appui dan» l'applicalion des mesures tinancières et économi'iuex 4 prendre en verlu du présent article pour réduiro au minimum les pertes et inconvénieuts qifi ai résulteront. Hies se prêteront égalemen' .I'une 4 'at - tre un mutuet appui dans la resif'a»ce 4 teute ( mesures spéciales dirigées contre I'une d'entre elieS rout passago par lour territoire aux fovees de toutes lés hautes parties contractantes dont la cooperation protégé les signataires du pacte social. Art. 17. — En cas de différend entre un Etat membre de ta Société et un Etat non membre, ou entre Etats qui no sont pas membres, les hautes parties contractantes convienneut que l'Etat ou les Etats non mombres de la Société seront invités 4 acceptor les obligations de membres de la Société aux fins du Iitige. aux conditions estioaóes justes par lo Conseil exécutif Si elles défèrent a cette invi¬ tation, les dispositions qui précédent leur seront ap- plicables, sous réserve aes modifications jugées né¬ cessaires par la Société. Dès l'envoi de cetto invitation, le Conseil exécu¬ tif ouvre uno enquête sur les fails et arguments du différend. II conscillo telle action qui lui semblera ' la raeilleuro et la plus efficace en la circonstance. ' Si la puissance ainsi invitée refuse d'accepter les obligations de membre do la Société aux fins du differend. et procédé, contre un Etat membre de la Société, a un acte qui, éraané d'un Etat membre, constituerait une violation de I'article 12, les dispo¬ sitions de I'article 16 s'appliqueront a cette puis¬ sance. Si les deux parties ainsi invltées refusent d'accep¬ ter les obligations de membre de la Société aux Uns du différend, le Conseil exécutif peut prendre toute action et faire touto recommandation de na¬ ture 4 prévenir les hostilités et 4 assurer le règle¬ ment. Art, 18.— Les hautes parties contractantes sont d'accord pour confier a la Société le contrdie géné- rai du commerce des armos et munitions avec I03 pays oü le contrdie do ce ti'afic est une nécessité d'interêt commun. Les Colonies Art. 19,— Les principes suivants s'appliquent aux colonies et terrltoires qui, 4 la suite de la guerre, ont cessé d'être sous la souveraineté des Etats qui les gouvernaient précédemment et qui sont habitës par des peuples non encore capables* de se diriger eu-x-mêmes dans les conditions particulièrement dif- ficiles du monde moderne. Le bien-êtro et le déve- loppement de ces peuples formant une mission sa- crée de civilisation, et il convient, en eoostituant la Société des Nations, d'jr incorporer des gages pour , i'aecomplissement de cetto mission, j La meiileure méthode do réaliser pratiquement co principe est de confier la tutellc de ces peuples aux j nations développées qui, en raisonde leurs ressour- I ces, de leur experience ou de leur position géogra- I pliique, sont le mieux 4 même d'asaumet' eette res- pona4bHité ; elles exerceraient eette tuteile en qua¬ lité do mandalaires et au nom de la Société dos na- , tions. i Le caractère du mandat. doit différer suivant Ie degró du développement du peuple, la situation géo¬ graphique du territoire, ses conditions économiques et toutes autres circonstances analogues, j Certaines communaulés, qui appartenaient autre- | fois 4 l'emrire ottoman, ont attotai un dagré de dé- I veloppemerit tel qua leur existence comme nations <independantes peut être reconnue provisairement, 4 ia condition que les conseils et l'aido d'une puissan¬ ce mandatairo guide lour administration jusqu'au moment elles seront capables do se conduire seules. Les voeux do ces comraunautés doivent être pvis en première consideration pour le choix de la puissance mandataire. La tuteile bienfaJsanfe des peuples exotiques f,e dogré de dévöloppement oü se trouvent d'au- tres peuples, spécialement ceux de l'Afrique cen¬ trale, exige que le mandateire y assume l'adminis- tration du territoire 4 des conditions qui gar«rff<- ront, avec la prohibition d'abus, tols que la traiio des osctaves, le trafic des armes et eokii de l'at- cooi, la liberie de conscience et de religion, sans autres limitations que celles que peut imposer le maintien de l'ordre public et des mceurs, ot l'inter- dielion d'établir des fortifications ou des bases miii¬ tairos ou navales et. de donner aux indigenes une instruction militaire, si ce n'est pour la police ou la defense du territoire, et qui assureront également aux autres membres ds la Société des nations dos conditions d'égalilé pour les échangos et lo com¬ merce. Enfin, il y a des torriloires, tels quo Ie Sud-Ouest Africain ot certaines iles du Pacrfique austral qui, par suite do. la faililo densité de leur population, de leur superficie restreinte, de leur éloigneraent des articles de guerre préte 4 de graves objections, char- geutisOöuscil ËxscutiL4jiïiieï u 1*mauièïsdontifat' l'Etat«uruptured§ pacte. LuüU| ejitsaccMgto- | centres de civilisation, de contiguïté géographique ! 4 l'Elat mandataire, ou d'autres circonstances, ne saui aient être mieux administrés que sous les lois de l'Etat mandataire, comme une partie intégrante de eet Etat. sous réserve des garanties prévuss plus baut dans l intérêtde la population indigene. Dans tous les cas. l'Etat mandataire devra en- Yoyei' 4 la Société dos Nations un rapport annuel concernant 'os territoires commis 4 sa charge. Si lo degró d'autoritó, de conlröle ou d'adrdinis- tration 4 oxorcer par l'Etat mandataire n'a pas fait l'objet d'une convention anlérieuro entre les hautes pariies contractantes, il sera expressément (létor- miné par le Conseil exécutif dans un acto spécial ou une charte particuliere. Les hautes parties contractantes sont d'accord pour inslituer au siège de la Société une Commis¬ sion chargée de recevoir et d'examiner les rap¬ ports annuols des puissances mandalaires et d'aider ia Société 4 i'observation des stipulations de tous las mandats. U11bureau permanent du travail Art. 20. — Les hautes partios contractantes s'ef- forceront d'établir et rnaintenir dos conditions do travail cquitables et humaines pour l'homme, la femme et l'enfant, tant sur leurs territoires que sur ceux auquels s'éteudeut leur relations de commerce et d'industrie. A eet effet, olies sont d'accord pour instltuer un bureau permanent du travail, qui furmera partie in¬ tégrante de l'orgauisation ds la Société. Art. 21. — Los hautes parties contractantes sont d'accord pour declarer que des dispositions seront prises, par l'entremise de la Société, pour garantir et maintenir ia liberie du transit et l'équitable trai- fement du commerce de tous les Etats mombres dc ia Société. Elles ontendent notamraent que des ar¬ rangements spéciaux peuvent être pris pour répon- dre aux besoins des regions dévastées pendant ia guerre 1914-1918. Art. 2*2. — Les hautes parties contractantes con¬ viennent do placer sous le contrölo de ta Société tous les bureaux internalionaux antérieurement établis par traités colleolifs, si les parties 4cos trai¬ tés y consentont. Bn outre, elies conviennent que tous ceux qui se créeront ullérieuremenl seront pla¬ ces sous le contrölo de la Société. Pas de Traités secrets Art. 23. — Les hautes parties contractantes con¬ viennent que tout traité ou engagement interna¬ tional, quo viendrait 4 concluro un Etat membro de la Société, sera iinraódiatenient enregislré par le se¬ crétaire général, qui la publiera aussilêt qua possi- hio : nul traité, nul engagement international ne sera obligatoire avaut eet enregistrement. Art. 24. — L'assemblée des déiégués aura le droit, de temps 4 autre, d'inviter les Etats membres de la Société 4 procéder 4 un nouvel examen des trai¬ tés devenus inapplicable®et des conditions interna¬ lionales dont le maintien pourrait metlre on peril la paix du monde. Art. 25. — Les hautos parties contractantes con¬ viennent respeclivement quo, par lo présent pacte, elies entendent abroger toutes obligations inter se qui sont iricompatibles avec ses termes. Elles s'en¬ gagent solenneljement, 4 no pas concluro, par la suite, de central incompatible avec les termes du pacte. Au «as oü uno puissance, slgnataire dès l'origlne, ou ultérieurement entree dans la Société, aurait, avant do devenir partie au présent pacte, assumo des obligations incompatible® avec ses termes, elle aura lo devoir de prendre immédiatement les me- | suros de nature 4 la dégager de ses obligations, i Art. 26.— Les amsndements au présent pacte en- i treront en vigueur après ratification par les Etats <dont les représentants composent le Conseil exécu- i tif et par les trois quarts des Etats de ceux dont les représentants cojnggsent t' assemblee des délé- i£Ués. LE PARLEMENT Impressions deSéance (DE NOTRBCORRESPONDANT PARTlCULIKaj Paris, 14 férrier. .A. LA CHAMBRE ön intenpeSIe Les interpellations sur la crise alimentaire ont continué 4 la Chambre, dans uno séance du matin, présidéfl par M.René llonoult, ot cependant M. Bo- ret, ministro du ravitaillement, n'a pu pronoiicer le nouveau discours qu'il brüle de placer. ! C'est d'abord M.Renard, président db la Commis¬ sion, qui a pris la parole pour faire uno declaration qui n'est pas nouvelle. La difficullé des transports j est, a t-il dit, la cause esscntielle de la crise. M Renard a développé longuemont cette véritó I que tout le monde reconnait et, comme plusieurs [ orateurs l'ont fait déj4, il a conclu par ces mots : I v — Nous avons gagné la victoiro. II ne faut pas que nous la perdions par votre faute. • M. Merlin, qui lui succède, craint que pour tous ceux qu'011peut appoier les nouveaux pauvres Ia vie ne reste longtemps cbére et düre. II veut que les Allemands nous rendent le bétail qu'ils nous ont volé et le retour a la vie normale par le retrait de 15 ou 20 milliards de circulation fiduc.iaire. Lo jeune Ernest Lafont qui, pendant la guerre, a combattu si brillamment dans ies tranchées du Pa¬ lais-Bourbon, interrompt l'orateur pour accuser gouvernement de vouloir affamei' la population, de faire du sabotage. Est-oc que le reprecbe ne devrait pas s'adressor plutót 4 ses amis '1 . M de laPorte s'occupe aussi do la. question des bestiaux. C'est, d'après lui, l'lntendance qui est cause de la crise do la viande. II réclame du mi uistre un programme nouveau. M.Josse n'est pas trop sévére. II deraande des mesures, mais n'adresse pas de reproche a M. Boret qui a fait tous ses efforts pour ameliorer la situa¬ tion. II lui conserve son appui. — C'est un devoir pour nous, ajoute-t-il, de soute- nir le ministère qui a bien mérité de la Patrie, puisqu'il nous a conduits 4 la vietoire I» On applau- dit ces paroles qui somblont annoncer un ordro du jour de confiance qui, d'aiffeurs, n'a pas été mis aux voix aujourd'hui. On a entendu encore M.Cels, sous- secrétaire d'Etat des travaux publics, qui a atiirmé qu'une certains amelioration avait lieu dans los transports : 1,590 wagons au lieu de 500 sont. main- tenant dirigés sur les regions libérées. II results d'un tableau fourni par le contróle des chemins de fer auo, pendant les six derniers mois, le noinbre des wagons a oscillé autour do 200,000. Lo nombro des locomotives utilisablos est resté voisin de 11,000. L'insuffisanco du cliarbon est acluellemont le pre¬ mier mal. M. lo sous-secrétaire d'Etat préteml qu'il n'est pas « admissible qu'il n'y ait pas line politique des che¬ mins de for, dos ports et des voios navigahles qui tisnne compte dos intéréts dc la France et.qui por- mette de lirer do la victoiro les fruits auxquels elle a droit. » M. Ceis préeonlso done le raehat général des ré- seaux framjais comme le plus sür retnède Est-i! d'accord avec Ie gouvernement tout entier I. . . M. Ringuier revient sur la reconstitution des ré- gions du Nord, puis ii repousse la liberté du com¬ merce et demande « la taxation, le réquisitionne- menl. » On voit qu'ii n'est pas de 1'avis de tout le monde. La suite du débat est renvoyée'4 raercredi aprês- midi. Aurons-nous ce jour-14 le discours quo M, Boret tient en reserve ? *** la qyestion de OHey M. Descbanel présido la séance do l'aprés-midi, au début de laquelle la Cbarabre adopte un cahier de credits supplémentaires. Puis M. de Grandmaison pose lino question au ministre de la roconstitulion industrielle sur le non-bombardement de Briey pen¬ dant Ja guerre. — Cartes, dit-il, des fautes ont été commises par noire haut commandoment (applaudissements 4 l'ex- trême-gauehe), mais des (aule's plus grandes encore ont cte commises par locommandement. ennemi, (Ap¬ plaudissements sur un grand nomhre de bancs). Le pays pardonnera les fautes commises de bonne foi. (Murmures. Protestations 4 l'extrême-gaucbe). M. do Grandmaison s'adressant aux socialistes : 0 Vous mêmea, vous en auriez commise une si Ton ne vous avait pas empêehé d'aller 4 Stockholm. » M. Renaudel so lèvc. A droite, on lui crie : <rA Berne I A B rne I » II veul parler, mais un bruit soutenu de pupitres 1on erapccho. Le président intervient: «M. de Grandmaison n'est pas monlé a la tribune pour parler de Stockholm. Je I'invite 4 ne s'occuper que dc l'objet de sa ques¬ tion.» 11.Renaudel n'insistanl pas, un calme rolatif re¬ vient, et M. do Grandmaison reprend : « II no faut pas, dit t-il, qu'on laisse croire dans le pays que si la guerre s'esl prolongéo, ot si lant do Fran¬ cais sont morts, c'est puree que des industriols n'ont pas vouiu qu'on bombardat Ie bassin da Briey. A.I'extrême-gauche : e L'enquête le dira, » M. do Grandmaison insiste pour que le gouverne¬ ment démontre qu'aucune traiiison nefut commise La Cliambre reprend la discussion de I'interpelia- tiou Aubriet, et aussitól M. Loucheur demande la parole. Un silence immédiat se produit. Lo ministre do la reconstitution industrielle ré- pond aux questions précédemment adressées et a ceilo de M. dc Grandmaison. L'orateur expiique d'abord les mesures prises con¬ tre lo ehömage et les moyens d'assurer la reprise du travail. Los établissement» de l'Etat suppléeront les établissement» privés dans la téche qu'ils no peu¬ vent entiórement accomptir sans leur faire c.pncu- rence. Rest indispensable d'einpêcber les conflits entro patrons et ouvriers et, dans ce but, le gouver¬ nement a fait appel au secrétaire do la C G T lui- mêmo, aux représentants des patrons et dos ou¬ vriers. Le ministre parle de la journée de buil heu¬ res dont il 110repousso pas le principe, mais aupa ravant il faut intensifier la production, et revenir 4 la vie normale et Tëaliser Ia baisse des matiires pre¬ mières . M. Loucheur parle des consortiums dont la sup¬ pression immediate et compléte lui semble desira¬ ble, de l'utilisatiön de la houillo blanche pour rerné- dier 4 la raretó du charbon. Puis il aborde la ques¬ tion de Briey. Les Allemands ont tiré do ce bassin 15 millions de tonnes de minerai au lieu do 83 millions qu'on en vetirait avant los hostilités. Pourquoi n'a-t-on pas bombarde les mines ? J'ai trouvé, dit M. Lou¬ cheur, dans les dossiers do ff'état-major, des ins¬ tructions disant qu'ii fallait s'abstenir de bombar¬ der par avians les local ités trop proches de la. fron- tièro suisse ou situées en Belglque ou dans Ie Luxembourg. M. Laurent Eynac, inlerrorapant le ministre de sa place, rappelio les declarations au'il fit jadis en Comité secret et d'après losqueilês nous n'avions pas d'avialion do bombardement capable d'effectuer uno action suivio contre Brioy. Tello devait être l'opinion do l'état-major qui, maintenant, a le tort de garder le silence. M. Eynac donne lecture d'un document du Grand Quartier qui rappelie qu'une escadrille 110doit pas bombarder Brioy. lExclainalions sur do nombreux bancs). M. Eynac estime qu'on aurait dü au moins tenter 1effet do ia demonstration sur les ouvriers qui travailtaient 4 l'extractioa du minerai. M Painlcvé intervient également et dit que, pen¬ dant sou séjour au ministère do la guerre, jamais il n'est intervenu en ce qnf concerne Brioy. C'est lo Grand Quartier Général qui, dans sa pleine indópen- danco, pi it les decisions. II est persuade quo les ge- néraux ont cherché 4 tirer le meilleur parti des armes qu'ils avaient 4 leur portee pour empëcher l'utilisatiön des minerais de Briey. M. Renaudel tient encore a intervenir, mais de nouveiies protestations s'élévent dps bancs de la droite, et c'est au milieu du bruit qu'il réclame une enquête. . — Si voulez una enquête, déclare M. Loucheur d'un ton net, le gouvernement l'acceptera, non seu- lement sur la question de Briey, mais sur toutes fes autres. (Vils applaudissaunentiL Néaumouts, 19 Oéhat sui;Brieyseprolonai De sa placo, M. Ernest Flandin assure que le gene¬ ral Guillaumat recut l'ordre du Grand Quartier do cesser le bombardement des mines. M. Loucheur répéte quo le Gouvernement no craint pas la lumière et qu'il aider» qu'oiio se lasso par tous les moyens en sou pouvoir. Le ministre expose maintenant la politique métaV lurgique du Gouvernoment et rend hommage au concours du Comité des Forges dont les membres, dit-il, se sont conduits en bons Francais. M. Loucheur termine en cos lermes : « Nous do-» vons poursuivre uno politique do hardiesse et da confiance. II 11edoit y avoir qu'une penséo, celle da la production ». L'orateur descend do la tribune aux applaudisss- raents répétés de a Chambre. II est félicité par da nombreux deputes lorsqu'il regagne son banc. La suite du débat est ajournée 4 vendredi. Séance mardi, matin et soir. -A.XJ SÉ3TNTA.T Le RaviteillemeiTf Lo Séuat continue la discussion dos interpellations sur le ravitaillement et la reprise économtque dans Ia région du Nord. M. Lebrun, ministre des regions libérées, oxpliqua ia conduite du gouvernement. II montre ses efforts en ce qui concerne les réfugiés. Ea ce qui concerne la reconstUution du pavs, il faut la hater autant qu'il est possible, mais le 'gou¬ vernement se heurte 4 de graridos difficuitést notmur meut celle du transport. II travaillera 4 les sui rnon- ter. 170.000 prisonniers seront envayés fiu raars et leur garde confiée 4 des prisoiuHors franfMs de re¬ tour de captivité en Allemagne. L'oeuvre accomplio est eaeore imparfaite, mais dans la période active les impatiences s'apaiseronf devant les résultats obtenus pour la resurrection 4e nos malheureuses terres meurtries. (Vifs applaudia- semetits). M. Ribol regrette qu'on n'ait pas agi plus vite eu faveur des regions libérées. L'oratpur regrette avee eloquence le temps perdu. Le temps, c'est de l'ar- gent, disent les Angiais. Pour nous, lo temps, ce n'est pas soulement de l'argent, c'est la vie mêms de la nation. M.Ribot, qui a fort bien traduit le sentiment du Sénat, est trés applaudi. M. Delahayo demande, si les Allemands conti¬ nued de ne pas exécuter les clauses des l'armistica, do se decider 4 envoycr des dizaines da milliei-s do geus des regions libérées dans les maisons des Alle¬ mands de la rive gauche du Rhin que l'on expó- diera sur l'autre nve. M. Toureu dit que les Allemands peuvent et doi¬ vent payer. Api'ès les observations de divers orateurs, le Sé¬ nat adopte 4 l'unanimitó de 220 votants, un ordré du jour affirmant la sollicitude des pouvoirs publics cu faveur des habitants des régions libérées et ap- prouvant les actos et declarations du gouverne¬ ment Le Sénat s'ajotirne 4 mardi, après avoir voté de» avances aux cooperatives ouvrières de production et un projet sur le remembrement des régions dé¬ vastées par fait de guorre. TH. HEWRY. CHEZLESVAINCUS A WEIMAR Discours insolent de Scheideniann Dans son discours a l'Assemblée do Weimar, le chancelier Schoidemaan a exposé lout, au long le programme du nouveau gouvernement. Co programme s'inspire des mêmes principes inso- lents quo les declarations d'Erzbcrger : La tache de l'avenir immédiat, dit-il, peut-êtro ré- sumée dans les points essentials suivants : Renfor- coment de l'unité de l'Etat au moyon d'un fort pou¬ voir central ; conclusion immediate de la paix ; adhesion au programme du président Wilson ; refus de loute paix de violence ; rétahlis3oment du terri¬ toire colonial allemand; rapalriement immédiat des prisonniers dc guerre allemands ; réception de l'AJ- iemagne dans la Ligue des Nations avec droits égauxj diisai'raement général et réciproque ; constitution da tribunaux généraux d'arbitrage pour éviter les guerres ; abolition de la diplomatie secrète. Lo temps do la domination mondiale est mainte¬ nant passé. Dorénavant, aucune puissance tiu mond» ne pourra se hasarder, sans être trouldée, 4 porte» atteinle au droit politique égal de tous nos compa- trioles. Le chancelier expose ensuite le program »® de paix de son gouvernement : Nous demandons le maintien du programme du Président Wilson, d'après loquel l'Aüemugne doit être la patrie de tons ceux nul veuient être Alle¬ mands, ot Allemands iibres. Une Allemagne foulöc' aux pieds serait un danger pour tous los peuples du monde ; et, eornmo au teraps dos plus grands suc¬ cès de 1'Allemagne, nos pangormanistes étaient un» menace pour lo monde, ce sont maintonant les pan-, germanistes do l'étranger qui lo sont. Une motion provooatisoe Une motion dé.posée i» l'Assemblée dc Weimar par Hintze et consorts donne au discours-pro- gramme de Scheidcmaun sa veritable significa¬ tion. Cetto motion déclare notammeut : L'Assemblée Nationale allemande est invitée 4 adopter une resolution d'après laquelle le peuple allee mand n' acceptera jamais une paix de violence et n'est pas decide a se laisser dicter la paix, La motion, d'autre part, profeste contre toule tentative en mie de porter alteinte au droit de fi¬ bre disposition de I'Alsace-Lorraine. La proposition d'arracher au peuple allemand sea colonies, d'une facon directe 011indirecte, n'est rien autre que l'exprossiou 4 peine voilée d'une pure paix de violence contenant en même temps l'ati- nonce d'une guorre économiquo après la guerro. L'Assemblee nationalo élóvp une protestation éner giquo contre lo procédé inoui do vouloir enquèter d'une fapon unilaterale sur la base d'une documenta¬ tion unilaterale sur les causes de la guerro mon¬ diale et de citer, en violation du droit des genSt devant la cour de Justice non allemande, de soi-tL- sant prevenus. Le ton de l'insolence devient chaque jour plus agressif chez nos ennemis. lis commencent 4 se rem dro compte que nous les tenons et que nous les te¬ nons bien. lis Remobilisent La Preiheit, du 8 février, public lo fae-similé d'un ordre de mobilisation qui émaue du G. Q O. du 5» corps d'armée. A l'heure l'on so de- mande s'il est exact que le haut commandeuient allemand chefchë a fonder une armóe, co docu¬ ment prend une valcur particulière. Ordre de convocation Tons les sujets allemands mobilisaties de» clas¬ ses 1886 4 1893 qui so trouvent dans l'arrondisse* ment de Guhrau sont invités 4 so présenter saus dé- lai au bureau du régiment 47, 4 Guhrau, pour etr» employés 4 la défenso de la frontièro. Selde proportknmello au grade ; supplement qixo- Hdien do 5 mark, ration do campagne ; ies moGih- sés auront 4 sc présenter avec l'unfforme <^ulis portaient au moment de leur demobilisation, una capote et uno couverture. Pour les effets qu As ap- Dorteront, il leur sera alloué 1'inderanito presente.; ils devront également avoir avec eux ieurs papiers militaires et un jour de vivres. . La non-observalion du préstxit ordvn entrainera les grandes pénalités prévues par lo code militaire. Guhrau, le 3 février 1919. Le commandant. du 5" corps d

CnOsm (4«bPages) Swiedi13Fêvrièr LePetitHavrearchives.lehavre.fr/archives_municipales/LPH_1914-1919/journaux/... · 39"Aniée—N°13,103 (

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39"Aniée—N°13,103 (<41:Pages; 10 — EDITIONDDI4TH— 10CnOsm (4«bPages) Swiedi13Fêvrièr1910Adminisifalear-Délégué-Gérant

O. RANDOLET«ministration,ImpressionsetAnnonces,TÉL.10.41

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Séance plénière de la Conférence

GbailB&iaSodétéd«flattensLajournéed'hier marquera une grandeJale dartsriiistoire de l'Humanüé.Réunis eu séanceplénière, les membresde la Conférencede la Paix ont reyu desmains du PrésidentWilson, la propositionde pacteéiaboréen ieurnorn. Gette charteencore a i'état de projet,est è la veille dedevenir ('organisme nouveaudes nationsliguéescontre laguerre, et résolues d'em-pêcherdésormais le retour des calamitésdont le mondesort è peine, épuiséet san-glant,L'oeurrequi vient de nattreesl-elle com¬pléte et déflnitive? Le Président de laHépublique américaine n'a pas la pré-sornptionde l'alfirmer.Comrnetont oeuvrehumaine, elle derneuresoumise è Revolu¬tion et susceptibled'être amendéeet mieuxadoptéeencoreaux circonstances diversesque peut fairesurgir le destindes hommesel des chases.Maistelle qu'elle est, etle réalise ungrand rêve de fraternité, de justice etd'amour.Et l'esprit trouveinflnimentdoux,qui fut si longtempssi cruellementmeur-tri par la monstruosiiédudrame réveillantles barbaries primitives, d'opposer auxhorreurs d'hier la vision d'une humanitérevenue vers la grande lumière et saluantpar un geste efïectifet fécond l'aurore se-reine des tempsnouveaux.M. Wilson peut regagner aujourd'huil'Améiique enemportantune haute et lé-gitime satisfaction.Nousn'oublieronspasTapart activequ'ila prisedans la mise au jour du Code desfiations gardiennesde la paix par la fidé-ité communea l'honneur.Nous ne saurions oublier le généreuxeffortqu'il a eonsacréa l'idée, les sacrifi¬ces qu'il a consentispourelle et pour sonsuccès, en modifiant ses vues premièressuivant cellesdeses associés.etnotammeutcelles de la France.M.Wilsona beaucoupécouté, beaucoupvu, beaucouprelenu. L'ideologuetrés éle-vé qu'il est a comprisla necessitédes'adap-ïer aux réaliiés.Loin d'eii ressenlir quelque amertume,sa belleet solide loyautélui a fait accueil-lir avec une joie reconnaissante les sug¬gestions fondéessur des donnéesraisonna-bles et sages, uniquement inspirées parl'ardent dedr de doter le monde d'unmoyenvraimentpratiquede tuer la guerre.Ét ces concessionsaux véritésvécueselè vivreont éïé sincèrementconsentiesparun clair esprit et un grandcoeur.Saluons avec enthousiasme la belle ettnémorableréalisation,Souhaitons, de toute la ferveur de nospensees, que ce pacte solennel devienneTiientótla base indestructiblesur laquellela sociétéhumaine établira la rnaisonnou¬velle qui doit réunir dans la communautédes aspirations justeset frateruelles,pourlesalut du monde civilisé et ie bonheurdes générationsa venir, ceux qui y ont dèsmaintenant leur place,et ceuxqui pour-ront y venir un jour, lorsqu'iis auront con-quis l'honneurd'y entrer.

LA SÉANCE PLÉNIÈREParis, li février.

Le- dépot sur le bureau de la Conférence du•projet de la Société des nations a donné a la róu-"aiion plénière d'hier un intérêt tout particulier.A 15 heures trente, M. Clémenceau déclare laséance ouverte et donne la parole a M. Wilson.Lo président, parlant en anglais, se félicited'avoir l'honneur dc dóposer le projet de la Li¬gue des nations contrcsigné par 14 nations.M Wilson expliqne que s'il y eul des differen¬ces de point de vuo sur les modalités, il n'y eutaucune opposition au sujet du fond même de ladiscussion L'idée de. Ia Ligue des nations soule¬va une sortfi de courant d'onthousiasme parmitons les peuples. L'opinion uuiverselle sera heu-jreuse d'apprendre sa creation.Montrant le texte du projet qu'il tient a Ia main,M. Wilson dit de sa voix grave et profoude ;« Co document est la condamnation de la guerreet, bien que le projel soit general en ses ler¬ares, il est la garantie definitive do la paix ».Le président ajoute : « Ce docuineut est pra¬tique. II peut être compléte, amélioré, ce n'est.pas une découverte, c'est un principe, mais parson application, la force est vaintue. Les peuplespeuvent maintenant vivre amicalement eommedes frères ».Puis il donne lecture du projet dont nouspublions plus loin le texte intégral.Lord Robert Cecil expose les principes suivispour sauvegarder la paix dans le monde et em-pêcher touto nation de troublcr l'arrangementinternational.M. Orlando exprime sa satisfaction d'avoir col-loboré a l'oeuvre qu'il considère comme le re-nouvellement du monde entier. Lo nouveau sta¬tut international va être soumis a l'examen dei'opinion uuiverselle. Nous ofiïons done aujour¬d'hui au monde, non seulcment une grande idéé,mais une réaüté tangible.M. Orlando term ine ainsi : « Le document devie que M. Wilson vieut do lire fut enfaiité dansta doulcurpar d'innombrables morts de guerre,e'est un monument de. redemption ».M. Leon Bourgeois adhere au projet qui con¬cilie le principe de la souverainelè des Etatsavec. les obligations dc limiler leurs actes audroit.Le droit et la justice doivent être désormal9ta base des rapport3 iuternationaux. ChaqueEtat entretiendra des forces qui, réuuies, sau-vegarderont les decisions de la Ligue des na¬tions, mais les périls ne sont pas les mêmespour tous, particulièrement pour la France, lailelgique,ia Serhie,la Pologn®,Les nations

plusfavoriséesdevrontleur prêter leur con¬cours.D'aulre part, il taut un contrölo internationaldes fabrications de guerre, des programmes mi-Utaires.Selon neus, dit-il, il faut qu'ua organismepermanent soit constitué.D'autre part, il faudrait augmenter les garan¬ties, prévoir des mesures quand les Etats mem¬bres de la Ligue devront entrer en guerre contreun Etat violant le pacte national, afin que la re¬pression immediate suive la rebellion.M. Léoa Bourgeois eondut done par la créa-tion d'aa organisme permanent.MM. Makino,, Venizeios et Wellington, au nomde la delegation chinoise, approuvent le projetdans lequel M. Barnes, ministro du travail d'An-gleterre, se réclame de voir l'embryon d'unecharte internationale. 'M. Clemencèau annonce que lo projot seradiscuté, puis la séance est levéo.

Le Projet de PacteEn vue de favoriser la collaboration des na¬tions et de leur assuror entre elle» la paix et lasécurité par ^engagement de no pas recourir ala guerre, rótabiissement de relations ouvertes,justes, honorables entre les peuples, J'affinnatio»expresse que les prescriptions du droit interna¬tional constituent la règlo do conduite effectivedes gouvernemeats, le maintieu de la justice etle scrupiileux respect des traités dans les rap¬ports réciproques des peuples organises,Les puissancs signalaires dn présent pacteadop tout cctte constitution de la Société dos na¬tions :Article premier, — L'acliott des hautes partiescontractante», aux termes du présent pacte, se réa¬lise par ie moyen do sessions de déiégués, repré¬sentant les hautos parties contractante.», de sessionsplus fréqnentes d'un eonseil exécutif et d'un secre¬tariat international établi, d'une maniêre perma¬nente, au siège de la Socioté,Art. 2. — Les sessions de l'Assemblée des déié¬gués se tiendront a des intervalles determines, et detemps a autres, quand les circonstances lo réclame-ront, pour trailer des questions qui renlrent dansla sphere d'activité de la Société.L'Assemblée des déiégués se réunira au siège dela Société ou en tol autre endroit qui sera jugéeonvenable. Elle se cornposera des représentants deshautes parties contractante». Chacune des hautesparties contractantes disposers d'une voix, mais nepourra compter plus de trois représentants.Art. 8. — Le Conseil exécutif so composera de re¬présentants des Etats Onis d'Amérique, de l'empirebritannique, de la France, do l'Itallo et du Japon,ainsi que de représdntaUs de quatre autres Etat.smembres de ia Société. La designation de ces qua¬tre Etats sera faite par l'Assemblée des déiégués,suivant les principes et les conditions qu'elle jügeraeonvenable. Jusqu'ir cette designation, les représen¬tants de... et de... seront membres du Consoilexécutif.Le Conseil exécutif se re'unira de temps 4 autre,quand les circonstances le réciameront, et au moinaune fois par ail, au lieu qui sera désigné, ou a dé-faut d'une telle designation, au siège do la Société,pour traitor toutes questions rentrant dans la sphered'activité de la Société ou intéressant la paix dumonde.Toute puissance, dont les intéréts so trouveraientdireclemeut affectés par une question mise al'ordre du jour d'une session du Conseil exécutif,sera invitee a assislor 4 cette session et la deci¬sion prise ne liora catte puissance que si olie a ctéainsi invitée,Art. 4. — Toutes questions eonoernant la procé¬dure a suivre par l'assomblée des déiégués ou leConseil oxécu lil dans leurs sessions, y compris iaconstitution des Commissions chargées d'enquêtersur des cas partioulicrs, seront décidées par l'as-semblée ou Ie Conseil a la majorité des Etats re-présentés 4 ia réunion.La première session de l'assomblée des déiéguéset du Comité exécutif aura lieu sur la convocationAu président des Etats-ünis d'Amérique.Art. 8.— Le sécrétarlat permanent do la Sociétésera établi a . . . Cetfe ville sera le siège de la So¬ciété.Le secretariat comprendra les secrétaires et lopersonnel nécessaires, sous la direction et le con¬trole d'un secrétaire general qui sera choisi par leConseil exécutif,Le secretariat sora nommé par le secrétaire géné-ral, sauf approbation du Conseil exécutif.Le secrétaire générat assistera en cette qualité ktoutes les sessions de 1'assemblee dos déiégués oudu Conseil exécutif.Les dépenses du secrötariat seront supportéos parles Etats membros de la Société dans la proportionétablie pour le Bureau international de 1'Union pos¬tale universeile,Art. ï.— Les représentants des hautes parliescontractantes ét les fonctionnaires de la feociéléjouiront, dans l'exercice de leurs fonctions, des pri¬vileges et immurrités diplomatiques.Les lscaux «coupés par la Sodiété, ses fonction¬naires eu los représentants assistant aux sessions,jouiront du benefice do rexterritorialité.

L'admission dans la SociétéArt. 7. — L'admission dans la Société d'Etats quine sont pas signalaires du présent pacte, ni nom-raés dans le protocole ci-annexé parmi ceux qui doi¬vent être invités k lui donner leur adhesion ne peutse faire sans l'asscnliment des deux tiers au moinsdes Etats representee dans l'assemblée des déiégués.Seuls pourront être adrais les pays de self govern¬ment total, ce qui comprend les Dominions et loscolonies.Aucune nation d'ailtours ne pourra être admisesi olie n'est pas on mesuro de donner des garantieseffectives de son intention loyale d'observor lesobligations intty-nationales ot si "ello ne se confor¬me pas aux principes quo la Société pourra établir,en ce qui conccruo ses forces et armaments mili-taires et navals.Art. 8. — Les hautos parties contractantes reconnaissent ce principe quo le maintien de la paix né-cessite la réduction des armements natiouaux auminimum compatible avec l'exócution par l'aetioncommune dos obligations internalionales et avec lasécurité nationale, en tenant spécialement comptede la situation géographique de chaque pays et descirconstances. Lo Consoil exécutif est chargé d'éta¬blir lo plan do cette réduction. II devra égalementsoumettro k l'examea de chacun des gouvernementsla juste et raisonnabte fixation des armements mili-taires, correspondant a l'échelle des forces ctabliopar le programmo de désarmement ; les limitas, unefois adoptees, ne devront pas être dépassées sans('automation du Conseil exécutif.Les hautes parties contractantes, s'accordant i re-connaitre que la fabrication privée des munitions et

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les pernicieus effets qui en résiiKont peuvent êtrearrètés (on tenaut compte a eet égard des nécessitésdes pays qui ne sont pas en mesure do fabriquereux momes lee munitions et articles de guerre né¬cessaires 4 leur süretó) .Les hautes parties contractantes s'engagent, enoutre, a no se rien cacher mutueltement de la con¬dition do leurs industries susceptibtes de s'adapterk la guerre ainsi que de réchetle „de leurs arme¬ments, et 4 faire plein et franc échange d'informa-ttons sur leurs programmes milltaires et navals.Art. 9. — üne Commission permanente seca cons¬titute pour donner 4 la Société son avis sur Poxécu-tion des prescriptions do I'article 8, et d'une fa^ongésiéraio, sur les questions nritUaires et navates.Art. 10. — Les hautes parties contractantes s'en¬gagent 4 respecter et 4 préserver contra teute agres¬sion extérieure rtnlégrité territoriale ct d'indèpen-dance politique de tous les Ktats adherents 4 la So¬ciété. En cas degression, do menace ou de dangerdegression, le conseil exécutif avisera aux moyenspropres a assurer 1'exécution de cette obligation.

Le cas de guerreArt 11. — Toute guerre on menace de guerre,qu'elle affecte immédiatement ou non I'une deshautes parties contractantes, sera consiüérée com¬rne intéressant la Société, et les hautes parties con¬tractantes se réservent le droit de prendre toute ac¬tion qui leur parailra sage et efficace pour la sauvo-garde de la paix des nations.Les hautes parties contraetantes s'accordent éga¬lement 4 declarer forruellemeut que chacune a ledroit d'atlirer amicalement l'attention de l'assem¬blée des déiégués ou du Conseil exécutif sin*queiquocirconstance que ce soit qui, dans l'ordre dos rela¬tions internationale», menacerait de troubler la paixdu monde et la bonne entente entre les nations dontcette paix depend.Art. 12. — Les hautes parties contractantes eon-vionnent qua s'il venait 4 s'éievor entre efles desdifférends qui n'auraient pu se régler par les procé¬dés ordinaires da la diplomatie, elles !*>edevront enaucun cas recourir 4 la guerre, sans avoir préala-blement soumis los elements du différand 4 uneenquête, confiée au Conseil exécutif, ou 4 un arbi¬trage. .De plus, olies devront attendre trois mois aprèsla -mwtouuandation du conseil exécutif ou la sen¬tence dés arbitres. Elles ne dovrout jamais recourir4 la guerre contre tout membre de la Société qui saconformera a la sentence des arbitres ou 4 la re¬commendation du conseil exécutif.Dans tous les cas próvus par cot article, ia sen¬tence des arbitres sera rentlue dans un délai rai-sotmable et la recommandation du conseil exécutifinterviendra dans les six mois du jour oh il auraété saisi du iitige,

L'aibitrageArt. 18. — Les hautes parties contractantes eenviennent que toutos les fois qu'il s'éièvera entreelles un différend susceptible, a leur commune es¬timation, de solution arbitrale, après avoir sanssucces tenté de le régler par la voie diplomatique,elles soumottront dans sa totalitó ia question al'arbitrage. La cour d'arbitrage, 4 laquelle, 4 cettefin, l'affaire sera soumise, sera déterminee par lesparties, soit qu'olles la choisissent alor^, soitqu'eiles l'aient prévue dans une convoniior. pré-existante.Les hautes parlios contractantes conviennentd'oxécuter on touto bonne foi la sentence arbitralerendue. Fauto d'oxéeution de la sentence, Ie Consoilexécutif proposera les mesures qui peuvent le mieuxen assurer l'exéculion.Art. 14. —Le Conseil exécutif arrètera Ie plan decréatioa d'une cour permanento de justice interna¬tionale r cetto cour, dès son établissement, aura com¬petence pour, entendre et juger touto question quoles parties s'accorderont a considérer wmme sus-ceptibles d'être arbitrée par elle aux termes du pré¬cédent- article.Art 15. — S'il s'élevait entre les Etats membresde la Société quelque différend susceptibls d'en trai¬ner une rupture, et qui no puisse, comme ei-dessus,être soumis a l'arbitrage, les hautes parties contrac¬tantes conviennent do porter la question devant leConsoil exécutif ; i'une ou l'autro partie donne avi9de 1'oxist.encedu différend au secrétaire généra! quiprend tous arrangements nécessaires en vuo d'uneenquête et d'un examen complets. A eet effet, lesparties conviennont de communiquer au secrétairegónëral, aussi promptement quo possible, l'cxposéde leur cas, avec tous documents et pièces justiftca-tivos, dont le Conseil exécutif peut immédiatementordonner la publication.Quand les efforts du Conseil assurenl le règlement,un exposé doit être publié pour indiquer la naturedu différend Gt les tormes du règlement. avec tou¬tes explications convonables. Si lo différend n'a puêtre réglé, lo Conseil doit publier un rapport, don-nant avec tous les faits nécessaires Ia recommanda¬tion que le Consoil estime juste et propre au règle¬ment. Si lo rapport oblient l'agrément unanime desmembres du Conseil autres quo los parties, les hau¬tes parlies contractantes conviennont qu'eiles n'en-treront pas en guerre avec toute partie qui so con¬forme a la recommandation, et qu'en cas de retus,le Conseil proposora les mesures nécessaires pourassurer 1'exécution de sa recommandation. Si l'una-nirnité ne peut s'obtenir, la majorité aura lo devoir,et la minorité lo privilege do publier des exposés in-diquant ce quo I'une et l'autre crolefit être la réa-lité des faits et contenant les recoramandations quel'nne et l'autre considèrent coramc justes- et utiles.Lo Conseil exécutif peut, dans tohs les cas prévusau présent article, portêr lo différend 4 l'assombléedes déiégués, 4 la requête de I'une ou l'autre desparties, pourvu quo cette requêto intorvienno dans!es quatorze jours do Ia soumission du différend auConseil. Dans tous les cas soumis 4 l'assemblée desdéiégués, toutos les dispositions du présent- articlect de I'article t-J relatives 4 l'aetion et au pom oirdu Conseil exécutif s'appliqueront 4 l'aetion et aupouvoir do l'assemblée des déiégués.

Les sanctionsArt. 16. — Au cis oh I'une des parties contrac¬tantes romprait ou méconnaitrait les engagementspris par elle 4 i'article 12, elle sera ipso fado consi-dórée comme ayant commis un acte do guerre cou-tre tous los autres membros de la Société ; ceux-cis'engagent 4 la soumettre immédiatement 4 Ia rup¬ture de toutes relations commerciales ou financiè-reSj 4 Ia prohibition de tous rapports entre ses na-tionaux et ceux de l'Etat en rupture de pacte, et 4l'interdietion de toutes communications financièros,commerciales ou persönnelles entro los nationauxde l'Etat en rupture de pacte et les nationaux detout autre Etat, membre ou non de la Société.En co cas, il sera du devoir dn Conseil exécutifd'indiquer par quels effectifs, miiitairos ou navals.les membres de la Société devront respeclivementcontribuer aux forces armées qui seront employeespour protégor les signalaires du pacte social. Leshautes parties contractantes conviennent, en outre,de se prêter i'une 4 l'autre un mutuet appui dan»l'applicalion des mesures tinancières et économi'iuex4 prendre en verlu du présent article pour réduiroau minimum les pertes et inconvénieuts qifi airésulteront. Hies se prêteront égalemen' .I'une 4 'at -tre un mutuet appui dans la resif'a»ce 4 teute (mesures spéciales dirigées contre I'une d'entre elieS

rout passago par lour territoire aux fovees de touteslés hautes parties contractantes dont la cooperationprotégé les signataires du pacte social.Art. 17. — En cas de différend entre un Etatmembre de ta Société et un Etat non membre, ouentre Etats qui no sont pas membres, les hautesparties contractantes convienneut que l'Etat ou lesEtats non mombres de la Société seront invités 4acceptor les obligations de membres de la Sociétéaux fins du Iitige. aux conditions estioaóes justespar lo Conseil exécutif Si elles défèrent a cette invi¬tation, les dispositions qui précédent leur seront ap-plicables, sous réserve aes modifications jugées né¬cessaires par la Société.Dès l'envoi de cetto invitation, le Conseil exécu¬tif ouvre uno enquête sur les fails et arguments dudifférend. II conscillo telle action qui lui semblera' la raeilleuro et la plus efficace en la circonstance.' Si la puissance ainsi invitée refuse d'accepter lesobligations de membre do la Société aux fins dudifferend. et procédé, contre un Etat membre de laSociété, a un acte qui, éraané d'un Etat membre,constituerait une violation de I'article 12, les dispo¬sitions de I'article 16 s'appliqueront a cette puis¬sance.Si les deux parties ainsi invltées refusent d'accep¬ter les obligations de membre de la Société auxUns du différend, le Conseil exécutif peut prendretoute action et faire touto recommandation de na¬ture 4 prévenir les hostilités et 4 assurer le règle¬ment.Art, 18.— Les hautes parties contractantes sontd'accord pour confier a la Société le contrdie géné-rai du commerce des armos et munitions avec I03pays oü le contrdie do ce ti'afic est une nécessitéd'interêt commun.

Les ColoniesArt. 19,— Les principes suivants s'appliquent auxcolonies et terrltoires qui, 4 la suite de la guerre,ont cessé d'être sous la souveraineté des Etats quiles gouvernaient précédemment et qui sont habitëspar des peuples non encore capables* de se dirigereu-x-mêmes dans les conditions particulièrement dif-ficiles du monde moderne. Le bien-êtro et le déve-loppement de ces peuples formant une mission sa-crée de civilisation, et il convient, en eoostituant laSociété des Nations, d'jr incorporer des gages pour, i'aecomplissement de cetto mission,j La meiileure méthode do réaliser pratiquement coprincipe est de confier la tutellc de ces peuples auxj nations développées qui, en raisonde leurs ressour-I ces, de leur experience ou de leur position géogra-I pliique, sont le mieux 4 même d'asaumet' eette res-pona4bHité ; elles exerceraient eette tuteile en qua¬lité do mandalaires et au nom de la Société dos na-, tions.i Le caractère du mandat. doit différer suivant Iedegró du développement du peuple, la situation géo¬graphique du territoire, ses conditions économiqueset toutes autres circonstances analogues,j Certaines communaulés, qui appartenaient autre-| fois 4 l'emrire ottoman, ont attotai un dagré de dé-I veloppemerit tel qua leur existence comme nations<independantes peut être reconnue provisairement, 4ia condition que les conseils et l'aido d'une puissan¬ce mandatairo guide lour administration jusqu'aumoment oü elles seront capables do se conduireseules. Les voeux do ces comraunautés doivent êtrepvis en première consideration pour le choix de lapuissance mandataire.

La tuteile bienfaJsanfe des peuplesexotiques

f,e dogré de dévöloppement oü se trouvent d'au-tres peuples, spécialement ceux de l'Afrique cen¬trale, exige que le mandateire y assume l'adminis-tration du territoire 4 des conditions qui gar«rff<-ront, avec la prohibition d'abus, tols que la traiiodes osctaves, le trafic des armes et eokii de l'at-cooi, la liberie de conscience et de religion, sansautres limitations que celles que peut imposer lemaintien de l'ordre public et des mceurs, ot l'inter-dielion d'établir des fortifications ou des bases miii¬tairos ou navales et. de donner aux indigenes uneinstruction militaire, si ce n'est pour la police oula defense du territoire, et qui assureront égalementaux autres membres ds la Société des nations dosconditions d'égalilé pour les échangos et lo com¬merce.Enfin, il y a des torriloires, tels quo Ie Sud-OuestAfricain ot certaines iles du Pacrfique austral qui,par suite do. la faililo densité de leur population, deleur superficie restreinte, de leur éloigneraent des

articles de guerre préte 4 de graves objections, char-geutisOöuscilËxscutiL4jiïiieïu 1*mauièïsdontifat' l'Etat«uruptured§ pacte.LuüU|ejitsaccMgto-

| centres de civilisation, de contiguïté géographique! 4 l'Elat mandataire, ou d'autres circonstances, nesaui aient être mieux administrés que sous les loisde l'Etat mandataire, comme une partie intégrantede eet Etat. sous réserve des garanties prévuss plusbaut dans l intérêtde la population indigene.Dans tous les cas. l'Etat mandataire devra en-Yoyei' 4 la Société dos Nations un rapport annuelconcernant 'os territoires commis 4 sa charge.Si lo degró d'autoritó, de conlröle ou d'adrdinis-tration 4 oxorcer par l'Etat mandataire n'a pas faitl'objet d'une convention anlérieuro entre les hautespariies contractantes, il sera expressément (létor-miné par le Conseil exécutif dans un acto spécial ouune charte particuliere.Les hautes parties contractantes sont d'accordpour inslituer au siège de la Société une Commis¬sion chargée de recevoir et d'examiner les rap¬ports annuols des puissances mandalaires et d'aideria Société 4 i'observation des stipulations de touslas mandats.

U11bureau permanent du travailArt. 20. — Les hautes partios contractantes s'ef-forceront d'établir et rnaintenir dos conditions dotravail cquitables et humaines pour l'homme, lafemme et l'enfant, tant sur leurs territoires que surceux auquels s'éteudeut leur relations de commerceet d'industrie.A eet effet, olies sont d'accord pour instltuer unbureau permanent du travail, qui furmera partie in¬tégrante de l'orgauisation ds la Société.Art. 21. — Los hautes parties contractantes sontd'accord pour declarer que des dispositions serontprises, par l'entremise de la Société, pour garantiret maintenir ia liberie du transit et l'équitable trai-fement du commerce de tous les Etats mombres dcia Société. Elles ontendent notamraent que des ar¬rangements spéciaux peuvent être pris pour répon-dre aux besoins des regions dévastées pendant iaguerre 1914-1918.Art. 2*2.— Les hautes parties contractantes con¬viennent do placer sous le contrölo de ta Sociététous les bureaux internalionaux antérieurementétablis par traités colleolifs, si les parties 4cos trai¬tés y consentont. Bn outre, elies conviennent quetous ceux qui se créeront ullérieuremenl seront pla¬ces sous le contrölo de la Société.

Pas de Traités secretsArt. 23. — Les hautes parties contractantes con¬viennent que tout traité ou engagement interna¬tional, quo viendrait 4 concluro un Etat membro dela Société, sera iinraódiatenient enregislré par le se¬crétaire général, qui la publiera aussilêt qua possi-hio : nul traité, nul engagement international ne seraobligatoire avaut eet enregistrement.Art. 24. — L'assemblée des déiégués aura le droit,de temps 4 autre, d'inviter les Etats membres dela Société 4 procéder 4 un nouvel examen des trai¬tés devenus inapplicable®et des conditions interna¬lionales dont le maintien pourrait metlre on peril lapaix du monde.Art. 25.— Les hautos parties contractantes con¬viennent respeclivement quo, par lo présent pacte,elies entendent abroger toutes obligations inter sequi sont iricompatibles avec ses termes. Elles s'en¬gagent solenneljement, 4 no pas concluro, par lasuite, de central incompatible avec les termes dupacte.Au «as oü uno puissance, slgnataire dès l'origlne,ou ultérieurement entree dans la Société, aurait,avant do devenir partie au présent pacte, assumodes obligations incompatible® avec ses termes, elleaura lo devoir de prendre immédiatement les me-| suros de nature 4 la dégager de ses obligations,i Art. 26.— Les amsndements au présent pacte en-i treront en vigueur après ratification par les Etats<dont les représentants composent le Conseil exécu-i tif et par les trois quarts des Etats de ceux dontles représentants cojnggsent t' assemblee des délé-i£Ués.

LE PARLEMENTImpressions deSéance(DE NOTRBCORRESPONDANTPARTlCULIKaj

Paris, 14 férrier.

.A. LA CHAMBRE

ön intenpeSIeLes interpellations sur la crise alimentaire ontcontinué 4 la Chambre, dans uno séance du matin,présidéfl par M.René llonoult, ot cependant M.Bo-ret, ministro du ravitaillement, n'a pu pronoiicer lenouveau discours qu'il brüle de placer.! C'est d'abord M.Renard, président db la Commis¬sion, qui a pris la parole pour faire uno declarationqui n'est pas nouvelle. La difficullé des transportsj est, a t-il dit, la cause esscntielle de la crise.M Renard a développé longuemont cette véritóI que tout le monde reconnait et, comme plusieurs[ orateurs l'ont fait déj4, il a conclu par ces mots :I v— Nous avons gagné la victoiro. II ne faut pasque nous la perdions par votre faute. •M.Merlin, qui lui succède, craint que pour tousceux qu'011peut appoier les nouveaux pauvres Iavie ne reste longtemps cbére et düre. II veut queles Allemands nous rendent le bétail qu'ils nous ontvolé et le retour a la vie normale par le retrait de15 ou 20 milliards de circulation fiduc.iaire.Lo jeune Ernest Lafont qui, pendant la guerre, acombattu si brillamment dans ies tranchées du Pa¬lais-Bourbon, interrompt l'orateur pour accuser I»gouvernement de vouloir affamei' la population, defaire du sabotage. Est-oc que le reprecbe ne devraitpas s'adressor plutót 4 ses amis '1 .M de laPorte s'occupe aussi do la. question desbestiaux. C'est, d'après lui, l'lntendance qui estcause de la crise do la viande. II réclame du miuistre un programme nouveau.M.Josse n'est pas trop sévére. II deraande desmesures, mais n'adresse pas de reproche a M. Boretqui a fait tous ses efforts pour ameliorer la situa¬tion. II lui conserve son appui.— C'est un devoir pour nous, ajoute-t-il, de soute-nir le ministère qui a bien mérité de la Patrie,puisqu'il nous a conduits 4 la vietoire I» On applau-dit ces paroles qui somblont annoncer un ordro dujour de confiance qui, d'aiffeurs, n'a pas été mis auxvoix aujourd'hui. On a entendu encore M.Cels, sous-secrétaire d'Etat des travaux publics, qui a atiirméqu'une certains amelioration avait lieu dans lostransports : 1,590 wagons au lieu de 500 sont. main-tenant dirigés sur les regions libérées. II results d'untableau fourni par le contróle des chemins de ferauo, pendant les six derniers mois, le noinbre deswagons a oscillé autour do 200,000. Lo nombro deslocomotives utilisablos est resté voisin de 11,000.L'insuffisanco du cliarbon est acluellemont le pre¬mier mal.M. lo sous-secrétaire d'Etat préteml qu'il n'est pas« admissible qu'il n'y ait pas line politique des che¬mins de for, dos ports et des voios navigahles quitisnne compte dos intéréts dc la France et.qui por-mette de lirer do la victoiro les fruits auxquels ellea droit. »M. Ceis préeonlso done le raehat général des ré-seaux framjais comme le plus sür retnède Est-i!d'accord avec Ie gouvernement tout entier I. . .M.Ringuier revient sur la reconstitution des ré-gions du Nord, puis ii repousse la liberté du com¬merce et demande « la taxation, le réquisitionne-menl. »On voit qu'ii n'est pas de 1'avis de tout le monde.La suite du débat est renvoyée'4 raercredi aprês-midi. Aurons-nous ce jour-14 le discours quo M,Boret tient en reserve ?

***la qyestion de OHey

M.Descbanel présido la séance do l'aprés-midi, audébut de laquelle la Cbarabre adopte un cahier decredits supplémentaires. Puis M. de Grandmaisonpose lino question au ministre de la roconstitulionindustrielle sur le non-bombardement de Briey pen¬dant Ja guerre.— Cartes, dit-il, des fautes ont été commises parnoire haut commandoment (applaudissements 4 l'ex-trême-gauehe), mais des (aule's plus grandes encoreont cte commises par locommandement. ennemi, (Ap¬plaudissements sur un grand nomhre de bancs).Le pays pardonnera les fautes commises de bonnefoi. (Murmures. Protestations 4 l'extrême-gaucbe).M. do Grandmaison s'adressant aux socialistes :0 Vous mêmea, vous en auriez commise une si Tonne vous avait pas empêehé d'aller 4 Stockholm. »M. Renaudel so lèvc. A droite, on lui crie : <rABerne I A B rne I » II veul parler, mais un bruitsoutenu de pupitres 1on erapccho.Le président intervient: «M. de Grandmaison n'estpas monlé a la tribune pour parler de Stockholm.Je I'invite 4 ne s'occuper que dc l'objet de sa ques¬tion.»11.Renaudel n'insistanl pas, un calme rolatif re¬vient, et M. do Grandmaison reprend : « II nofaut pas, dit t-il, qu'on laisse croire dans le paysque si la guerre s'esl prolongéo, ot si lant do Fran¬cais sont morts, c'est puree que des industriols n'ontpas vouiu qu'on bombardat Ie bassin da Briey.A.I'extrême-gauche : e L'enquête le dira, »M. do Grandmaison insiste pour que le gouverne¬ment démontre qu'aucune traiiison nefut commiseLa Cliambre reprend la discussion de I'interpelia-tiou Aubriet, et aussitól M. Loucheur demande laparole. Un silence immédiat se produit.Lo ministre do la reconstitution industrielle ré-pond aux questions précédemment adressées et aceilo de M. dc Grandmaison.L'orateur expiique d'abord les mesures prises con¬tre lo ehömage et les moyens d'assurer la reprisedu travail. Los établissement» de l'Etat suppléerontles établissement» privés dans la téche qu'ils no peu¬vent entiórement accomptir sans leur faire c.pncu-rence. Rest indispensable d'einpêcber les conflitsentro patrons et ouvriers et, dans ce but, le gouver¬nement a fait appel au secrétaire do la C G T lui-mêmo, aux représentants des patrons et dos ou¬vriers. Le ministre parle de la journée de buil heu¬res dont il 110repousso pas le principe, mais auparavant il faut intensifier la production, et revenir 4la vie normale et Tëaliser Ia baisse des matiires pre¬mières .M. Loucheur parle des consortiums dont la sup¬pression immediate et compléte lui semble desira¬ble, de l'utilisatiön de la houillo blanche pour rerné-dier 4 la raretó du charbon. Puis il aborde la ques¬tion de Briey.Les Allemands ont tiré do ce bassin 15 millionsde tonnes de minerai au lieu do 83 millions qu'onen vetirait avant los hostilités. Pourquoi n'a-t-onpas bombarde les mines ? J'ai trouvé, dit M. Lou¬cheur, dans les dossiers do ff'état-major, des ins¬tructions disant qu'ii fallait s'abstenir de bombar¬der par avians les local ités trop proches de la. fron-tièro suisse ou situées en Belglque ou dans IeLuxembourg.M.Laurent Eynac, inlerrorapant le ministre de saplace, rappelio les declarations au'il fit jadis enComité secret et d'après losqueilês nous n'avionspas d'avialion do bombardement capable d'effectueruno action suivio contre Brioy. Tello devait êtrel'opinion do l'état-major qui, maintenant, a le tortde garder le silence.M. Eynac donne lecture d'un document du GrandQuartier qui rappelie qu'une escadrille 110doit pasbombarder Brioy. lExclainalions sur do nombreuxbancs).M. Eynac estime qu'on aurait dü au moins tenter1effet do ia demonstration sur les ouvriers quitravailtaient 4 l'extractioa du minerai.M Painlcvé intervient également et dit que, pen¬dant sou séjour au ministère do la guerre, jamais iln'est intervenu en ce qnf concerne Brioy. C'est loGrand Quartier Général qui, dans sa pleine indópen-danco, pi it les decisions. II est persuade quo les ge-néraux ont cherché 4 tirer le meilleur parti desarmes qu'ils avaient 4 leur portee pour empëcherl'utilisatiön des minerais de Briey.M.Renaudel tient encore a intervenir, mais denouveiies protestations s'élévent dps bancs de ladroite, et c'est au milieu du bruit qu'il réclame uneenquête. „ .— Si voulez una enquête, déclare M. Loucheurd'un ton net, le gouvernement l'acceptera, non seu-lement sur la question de Briey, mais sur toutesfes autres. (Vils applaudissaunentiL Néaumouts, 19Oéhatsui;Brieyseprolonai

De sa placo, M. Ernest Flandin assure que le gene¬ral Guillaumat recut l'ordre du Grand Quartier docesser le bombardement des mines.M. Loucheur répéte quo le Gouvernement nocraint pas la lumière et qu'il aider» qu'oiio se lassopar tous les moyens en sou pouvoir.Le ministre expose maintenant la politique métaVlurgique du Gouvernoment et rend hommage auconcours du Comité des Forges dont les membres,dit-il, se sont conduits en bons Francais.M.Loucheur termine en cos lermes : « Nous do-»vons poursuivre uno politique do hardiesse et daconfiance. II 11edoit y avoir qu'une penséo, celle dala production ».L'orateur descend do la tribune aux applaudisss-raents répétés de a Chambre. II est félicité par danombreux deputes lorsqu'il regagne son banc.La suite du débat est ajournée 4 vendredi.Séance mardi, matin et soir.

-A.XJ SÉ3TNTA.TLe RaviteillemeiTf

Lo Séuat continue la discussion dos interpellationssur le ravitaillement et la reprise économtque dansIa région du Nord.M.Lebrun, ministre des regions libérées, oxpliquaia conduite du gouvernement. II montre ses effortsen ce qui concerne les réfugiés.Ea ce qui concerne la reconstUution du pavs, ilfaut la hater autant qu'il est possible, mais le 'gou¬vernement se heurte 4 de graridos difficuitést notmurmeut celle du transport. II travaillera 4 les sui rnon-ter. 170.000 prisonniers seront envayés fiu raars etleur garde confiée 4 des prisoiuHors franfMs de re¬tour de captivité en Allemagne.L'oeuvre accomplio est eaeore imparfaite, maisdans la période active les impatiences s'apaiseronfdevant les résultats obtenus pour la resurrection 4enos malheureuses terres meurtries. (Vifs applaudia-semetits).M. Ribol regrette qu'on n'ait pas agi plus vite eufaveur des regions libérées. L'oratpur regrette aveeeloquence le temps perdu. Le temps, c'est de l'ar-gent, disent les Angiais. Pour nous, lo temps, cen'est pas soulement de l'argent, c'est la vie mêmsde la nation.M.Ribot, qui a fort bien traduit le sentiment duSénat, est trés applaudi.M. Delahayo demande, si les Allemands conti¬nued de ne pas exécuter les clauses des l'armistica,do se decider 4 envoycr des dizaines da milliei-s dogeus des regions libérées dans les maisons des Alle¬mands de la rive gauche du Rhin que l'on expó-diera sur l'autre nve.M. Toureu dit que les Allemands peuvent et doi¬vent payer.Api'ès les observations de divers orateurs, le Sé¬nat adopte 4 l'unanimitó de 220 votants, un ordrédu jour affirmant la sollicitude des pouvoirs publicscu faveur des habitants des régions libérées et ap-prouvant les actos et declarations du gouverne¬mentLe Sénat s'ajotirne 4 mardi, après avoir voté de»avances aux cooperatives ouvrières de productionet un projet sur le remembrement des régions dé¬vastées par fait de guorre.

TH. HEWRY.

CHEZLESVAINCUSA WEIMAR

Discours insolent de ScheideniannDans son discours a l'Assemblée do Weimar,le chancelier Schoidemaan a exposé lout, au longle programme du nouveau gouvernement. Coprogramme s'inspire des mêmes principes inso-lents quo les declarations d'Erzbcrger :La tache de l'avenir immédiat, dit-il, peut-êtro ré-sumée dans les points essentials suivants : Renfor-coment de l'unité de l'Etat au moyon d'un fort pou¬voir central ; conclusion immediate de la paix ;adhesion au programme du président Wilson ; refusde loute paix de violence ; rétahlis3oment du terri¬toire colonial allemand; rapalriement immédiat desprisonniers dc guerre allemands ; réception de l'AJ-iemagne dans la Ligue des Nations avec droits égauxjdiisai'raement général et réciproque ; constitution datribunaux généraux d'arbitrage pour éviter lesguerres ; abolition de la diplomatie secrète.Lo temps do la domination mondiale est mainte¬nant passé. Dorénavant, aucune puissance tiu mond»ne pourra se hasarder, sans être trouldée, 4 porte»atteinle au droit politique égal de tous nos compa-trioles.Le chancelier expose ensuite le program »®de paix de son gouvernement :Nous demandons le maintien du programme duPrésident Wilson, d'après loquel l'Aüemugne doitêtre la patrie de tons ceux nul veuient être Alle¬mands, ot Allemands iibres. Une Allemagne foulöc'aux pieds serait un danger pour tous los peuples dumonde ; et, eornmo au teraps dos plus grands suc¬cès de 1'Allemagne, nos pangormanistes étaient un»menace pour lo monde, ce sont maintonant les pan-,germanistes do l'étranger qui lo sont.

Une motion provooatisoeUne motion dé.posée i» l'Assemblée dc Weimarpar Hintze et consorts donne au discours-pro-gramme de Scheidcmaun sa veritable significa¬tion.Cetto motion déclare notammeut :L'Assemblée Nationale allemande est invitée 4adopter une resolution d'après laquelle lepeuple alleemand n'acceptera jamais une paix de violence et n'estpas decide a se laisser dicter la paix,La motion, d'autre part, profeste contre touletentative en mie de porter alteinte au droit de fi¬bre disposition de I'Alsace-Lorraine.La proposition d'arracher au peuple allemand seacolonies, d'une facon directe 011indirecte, n'est rienautre que l'exprossiou 4 peine voilée d'une purepaix de violence contenant en même temps l'ati-nonce d'une guorre économiquo après la guerro.L'Assemblee nationalo élóvp une protestation énergiquo contre lo procédé inoui do vouloir enquèterd'une fapon unilaterale sur la base d'une documenta¬tion unilaterale sur les causes de la guerro mon¬diale et de citer, en violation du droit des genStdevant la cour de Justice non allemande, de soi-tL-sant prevenus.Le ton de l'insolence devient chaque jour plusagressif chez nos ennemis. lis commencent 4 se remdro compte que nous les tenons et que nous les te¬nons bien.

lis RemobilisentLa Preiheit, du 8 février, public lo fae-similéd'un ordre de mobilisation qui émaue du G. Q O.du 5» corps d'armée. A l'heure oü l'on so de-mande s'il est exact que le haut commandeuientallemand chefchë a fonder une armóe, co docu¬ment prend une valcur particulière.

Ordre de convocationTons les sujets allemands mobilisaties de» clas¬ses 18864 1893qui so trouvent dans l'arrondisse*ment de Guhrau sont invités 4 so présenter saus dé-lai au bureau du régiment 47, 4 Guhrau, pour etr»employés 4 la défenso de la frontièro.Selde proportknmello au grade ; supplement qixo-Hdien do 5 mark, ration do campagne ; ies moGih-sés auront 4 sc présenter avec l'unfforme <^ulisportaient au moment de leur demobilisation, unacapote et uno couverture. Pour les effets qu As ap-Dorteront, il leur sera alloué 1'inderanito presente.;ils devront également avoir avec eux ieurs papiersmilitaires et un jour de vivres. .La non-observalion du préstxit ordvn entrainerales grandes pénalités prévues par lo code militaire.Guhrau, le 3 février 1919.Le commandant. du 5" corps d

Saffiedl15 Février 191fLa Frckeit faifsuivvc la publication dc ce' do¬cument des commenlairos snmBts :Kous avons dit, II y a qiioiques jours, qu'on pro-eédait a des enrólements forcés, ie gouvernementl'a aussiiót fait défconür olficieusemont, mais lepapier qu'on vient do lire démon tre quo le gouver¬nement acluel a oppris ëgalcmont de ses prédéces-gcurs i'aiT de montir. ]1 ne -s'agit pas vei d'enróle-ments individuels. il s'agit bel ct men d'une mobi¬lisation veritable : til classes sont appeldes sous lesairnes ; on vcut de nouveau la guerre.

Hsase confirmsLe sooialiste aliemand ITaase, qui fut nxmibredn gouvernement provisoire au debut do la re¬volution et qui fut ddlégué a la-conference deBerne, a conürmd, avant dc quitter la Suisse,cctte mobilisation.— Sous prdlcxtc, a-t-il déclarü, do ddfendre lafrontitre prussienne eontre les bofeboviks ot ies Po-loriais, Hindenburg organise en Ponreranio ct dansla Prussa oricntalè una armee de volontaires com-prenant tiOO.OOObommes.En rdblitd, il n'est pas de menace d'invasion parles bolcheviks on ies Poionais qui justitie la concen¬tration de forces aussi importanles Lo quArtier gd-mlral de Hindenburg ést a Kolberg, sur la cöto dela Baltique, l'une des forteresses principalis dujuukerisme, da mflitarisme ctdu prussianisme.

DANS LES BALKANSSulfide de Rechid boy

On mando do Constantinople que Rechid bcy, an¬cien vali dc DiarbeMr, qui était accusé de eompii-cité dans les maSsaci'es des Arméniens, ct qui socachait, s'cst suicidé- au moment oü on allait Tar-rêter.

FO€H .A TISÈ¥IiS

Lo maréehal Foeb a quitté hier PariSj en compa¬gnie du général Weygaua, pour so rendre a Treves.Dans la matinée, il ayait eu une entrevue avoeM. Clemenceau et le maréehal Pétain. Ils ent exa¬mine ensemblo la mise au paint des conditions nou-velles d'annistiee qui seront ultéi'ieurement noli-fiées a TAllcmagiie.

LestrotsjourssaasporcsontsuppriaiésLc Jov.ri-et1Officie!a piiblié bier matin un dëorctnbrögoaut : d'uue part. les dispositions wiglementantks commerce et le transport a r intérieur des pom-mes dc terro et des legumes secs ; d'autre part, ledëcret du I" octcibre dernier régtementant la ventect la consommatiou de !a viando de porc, l'abattagedes pores, la fabrication des conserves et salaisonset le transport de 'la viande do porc.Et ceci ciitraine ia suppression des trois joursgans viando de póre.

Derm &

© v.mere =amHeure

Départ dis Président WilsonP ais. — Le president Wiison a quitté Paris hier«oir, par train special, pour.se rendre a Brest, oil Hs'cnibarquera cc matin potir les Etats-Unis. M. Wil¬son reviendra en Franco lo mois prochainLe train oü prirent place M. et MmeWilson aqui l!i';Paris a 9 It. 20. Le chef d'Etat est aecompa-gné jusqu'a Brest par MM.Georges Leygues, minis¬tro de la marine ; Andró Tardieu; haut commissairoaffaires franco américaines ; I'ambassadeur doce a Washington et Mme Jusserand; le généralat. Avec le president sont partis également lerat Harts, Tamiral Grayson, MM,Baker, sccrè-d'Etat a la guerre; Hoover, miiristre du ravi-•rapRt, et miss Denham, « secrétaire social » deWiisLe président do la Eép'jblique et MmePoincaré,que M.et Mme Wiison étaient allés saluer a l'Elv-s e,se trouvaient a la gare, entourés des mombrésdu gouvernement et de nombreux membres des de¬legations a la Conférence,

LE CONSEIlHdES DIXParis. — Le Conseil des Dix s'est réuni a l'issuedi- la séance plénlère. La Conférence a entenuu M.Wittslon Cburcliili, venti de Londros en aéropdane,tl qui demanda qu'on iliscutat la question russe.Le Comité des Dix a déeidé d'examinei' le pro-Ui me russe aujourd'hui.Les conditions de l'armisticc provisoire, que lomaréehal Foei) va présenter a Treves aux délégués®iIemands, component, coocernant la question polo¬naise, une ligne do demarcation au dela do laquelleles troupes allcmandcs ne devront pas avancer.Cctte ligfte suit sensiblement la frontiéro do Pos-iwuié.Un comité spécial a élé nommé en vue ffexami-ner les conditions de i'armtstice déiinitif qui seraatcordé a i'Aiicmagne,

EliJorlirt.— Les gréves et les troubles continuent aBerlin, les employés des grands rnagasins, au nom-brt dc vingt mille, se sont mis en grève, demandanttics augmentations de salaire.L'attilude des spartakistes continue d'etre mena-tatitc.Dans toute l'AUeniagne ies gréves d'ouvriers ontpour centre partie des gréves de docteurs et desbommes des professions tibérables.Weimar.—Le député Schulz, dc Ia Prusse oriën¬tale, est élu vice-president de 1'Assemblee Natio-naie.Eertin. - A l'occasion de Varrestalion de Radek,on a découvert un plan complet d'une nouvelle in¬surrection armee devant éclaterleSO mars dans lou-tes les grandes villes aliemandes. Les chefs du mou¬vement sont coimus.Radek sera jugc par un tribunal pénal aliemand,eomme tout autre eriminel ayant pei'pétrd un crimeet aurait été arrêté sur le territeire aliemand.Weimar. —M.Fehrenbach est élu president dol'Assemblée nationale par 2»5voix contrc 32 bulle¬tins bla.ncs et 7 nuls.U. Fehrenbach a aceepté 1'électioE.

L'Argentinerefusedesaluerla RépnbliquoaHesiaude

Buenos-Aires-,— Apt'és d'énergiquos discours con-tre la République d'AHomagne, la Chambre des de¬putes a repousse le projel teudant a envovcr unedépêche a i'Asscmblce Constituante, poiu' saluer laRépublique allemande.

AU PORTUGAL.La Républiqueproolaméea PortoIHadrd. — On mande do Lisbonne, 13 février,52 heures : Un radio parvenu au ministère de iaguerre annonce qu'une contre-révolution a éelaté aPorto. La République a été proclamée.Lisbonne. — Les répubiicains ont entouré Lov-mego, mettant les monarchisles en déroule.Lisbonne. — La cavalerie républicaine est entréeh Lamego. poussant ensuite vers Regoa. Les répu¬biicains ont occupé aussi Hergarimova.

En Espagnetiïadrld. — La Commission extraparlementairechargée d'ctudier des questions intéressant l'Espagnepour le cas de son entrée dans la Sóciéiédes nationsa remis son rapport au gouvernement. Elie a prispour base les 14 points do M. Wilson et les déci-sious prises sui' ces points par la Conférence de lapaix de Paris.

En quelques MotsParts. — L'Administration militaire ne proeèderapas, en 1919, a la requisition des laines. Couséquem-meiil, le commerce et le transport des laines de-vlennent libres.Paris. — Le général Moinfer, gouverneur mIH"taire de Paris, est mort subitement. II dinait ehezM. Cruppi, ancien ministre, quand il s'atfaissa em-porté par une embolic. II etail 3go de 64 ans. Lefénéral Meinier avail commands';en cbai au Mareet s'éteitt»ifdiideSV»te.3tbïuai,luiJ

EN ROUMANIEBruits de Révolution

Sclon une dépsiche de Copenhagué, une révolutiónaurait éclalé en Roumanie.La familie royale, qui aurait tenté de se réfu-gier a Jassy, aurait été attaquée par des ouvriersqui gardaient toutes los routes et aurait élé obligéo00 imtnilrnni* ó Riinnnnnf ®ie retourncr a Bucarost.Le palais royal auraitbk«sé. été bombarde et le roi

Aiieune indication n'a éh^recue a eet égard dans" ~ PSns.les milieux olficiels do

ïisajp®s=4a3Jissag de l'a iéf; après le Bulletin de Correspondence, on eslimequ'il y a aetuellement en'mer, pournotro port, undcmi-million de sacs de café.Cela va permettré de remédier a ia faibicsse denotrc stock et donner satisfaction anx grandsbesolns qui so manifestent.

F,a Bafgge dc® SesapécaUne heureuse nouvelle .Jeudi dernier, au marehé de Montivilliers,beurre a été coté, au 1/2 kil., <ifr. 50 au lieu7 fr. 23, soit eh baisse de 1 fr. 75, et les ccufsóouzaine), 6 francs au lieu de 7 francs.

Socicté Kavrafaed'Ënergie Blctfriqne

Lo Conseil d'Administi-ation de la Société Ila-vraise d'Eneiffe Eiectrique, a déeidé d'augmenterlo capital social de 6 millions do francs par remis¬sion de 24,000 actions do 250 francs avec 50 francsde prime.La souscription aura lieu du 15 février au 15mars 1919.

Le BAIVlETy, démobilisé, re-prendra ses visites el consultations a partir duLu.ndi 17 Févmeh. 95, Bd Franfois-I" (tel. -13.90).

Aide(!gHavreaoxRegionsdévastées10' Liste de souscription

Le Secours Lousiannais a ia France (Comité de !aNouvelle-Orléans, 100.000francs ; M. Gosselin, no-taire, 2.000 ; M.et Mme André Lerch, 2.000; MM.Ch. Marettc, 1.250 ; Ie Proviseur du Lyeée (collecteentre fonctiomiaires et cléves), 600 ; Syndicat desPropriétaires, 500 ; M.et Mme He: ■' Lecoq, MmeLouis Reinhart, chacun 200 : MM, Dc^.^uille, con-seiller général, 100 ; Bergmann,' 50.Souscriptions remises par M.Laurent, au nom dupersonnel et des Ecoies communales du Havre et deia banlieue :Ecoies de garcons ; Fteurus, 50 ; Emile-Zola,31 50 ; A.-Courbet, 20 ; Jean-Macé, 20 ;F. -Bellanger,50 ; Clovis, 23 ; Phalsbourg, 40 ; Gustave-Flaubort,11 50 j Observatoire, 20 ; Dumé-d'Applemont, 23 ;Etoupières, 23 ; Augustin-Normand, 65 ; Piedfort,20 ; Massillon 30 33 ; Bléville, 10 ; Sanvie : Jules-Ferry, 20 ; Gravillo : Accacias, 25. Total : 488 35.Ecoies de filles : E.-Renouf, 100 ; Gobelins, 25 ;Douane, 15 ; Alma, 30 ; Zurich, 51 85 ; Massillon,66 ; Beaumarehais, 25 ; Dauphino, «5 ; Raspail, 60 ;La Mailleraye, 80 ; Demidolf, 137 SO; G,-Brindeau,25 ; Normandie, 23 15 ; Lemaitre, 20 ; Sanvic :Paul-Bert, 45. Jean-Macé, 20 ; Sainte-Adresse, 38 50 ;Gobelins maternelle, 5 ; Bievillo : maternelle, 4.Total : 837 80.Ecoies de Graville : Neiges, garfons, 10 ; filles,22 ; Maternelle, rue Massillon, 12. Total : 44.

Lisles précédentes.. .Total. .Fr. 108 270 15

603 440 30

Total. .Fr. 711.710 45

Ue4 C'asBi's «ïe PusMleltéLes Américains, pratiques en tout, ont créédans toutes les villes d'Amériquf, des ócoles otdes cours de publicité. Nos écoles commercialosfranqaises font de memo, depuis plusieurs an-nécs. II est prouvé que les grandes marques quifont de grosses 'publicités, sont. non seulementexcellentes, mais qu'elles sont économiques pourle consoinmateur. La vente directe au publicassure un grand rendement sans intermédiairesonéreux. Tous les produits qui lont de la publi¬cité sont bons et pas chers, vous le savez tous,puisque vous achetez et appréciez les parfumsde Salomo.

Travaillant, mercredi soir, vers neuf heures, auxTréfi levies, ie' jeune Geqrges Gibory, agé de 10 ans,alde-Iamineur, demeurant, 130, rue Massillon, setrouva pris dans un iil passant au larninoir et cütles deux jambes seetiomiées.Des camarades se portérent aussilót a son se¬cours ; ils s'empressèrent de le faire transporter al'Hópital Pasteur.Hélas I maïgró tous les soins, le malheureusjeune bomme succombait dans Ia nuit.

-.■■■■■■- n»I>r»ai!(! Constructeur-Electricien-Mécanicien breveté, a l'avantage d'in-former ses Clients qu'il vient d'etre démobiliséct se tiendra d leur disposition commo par lepassé pour Fexecution de tous travaux concer-nant l'électricité. 34, rue Thiers, Le Havre.

MENUS FAITS

— Lo jeune André Thuillier, manoeuvre aux Cor-deries Ernest Vasse, rue do la Vallée, a Graville,domicilié aa fort do Frileuse, entraihé par uu cor¬dage en action, fut contusionné au thorax li esten traitement a 1Hospice Général. On craint descomplications internes.La police du 3' arrondissement a arrêté Ahmedben üariassi, 2a ans, jouruaiier, rencontré vers5 h. 3/4, jeudi soir, rue Paul-Marioh.Cct Arabe avait volé uno somme de 60 francs dansia poche d un camarade. Larbi ben Mohamed, jour-nalier, 52, rue Dumont-d'Urville, alors qu'iis setrouvaient ensemble dans cctto rue.Lo voleur est a la disposition du parquet.— A Tangle des rues du Général-Hoclie et do Jem-mapes, vers 2 h. 1/4 du matin, des préposés dedouane arrêtèrent Gaston Nobot, 48 ans, jouruaiier,pour vol de 40 kilos do lard sale.— Un tram de la ligne Hótel-de-Ville-Petitc-Eurepassant, vers quatre heures de l'après-midi, quai dola Gironde, entra en collision avec un camion mili¬taire francais.Le chauffeur de ce camion, qui se dirigeait eommeie car vers le pont 5, voulut traverser la voie.Par suite du choc, le tablier avant du tram fut dé-térioré et un enfant de quatre ans, Herv.é Colfian,domicilié a Graville Saint/ Honorine, 4, rue Amédée-Cazavan, qui était avec sa mère sur la ptate-lorme,fut blessé a i'arcado sourèilicre droite,Cet enfant rec-ut des soins a la ptiarmacic Rebour.— Les inspecteurs de la sflreté Lardé et Delouxont arrêté ct mis a la disposition de M.Tauditeurmilitaire beige le soldat Charles Campine, 40 ans,cordonnier, 13, place des Halles-Centrales, déserteurdepuis le II juin 1917 du detachement d#s ouvriersd'artilierio de Graville.— Des procés-verbaux ont été dressés par le ser¬vice de ia süreté contre Mme Lefobvre, marchandede iromages, 43, rue de la Hallo, et Mme Duleil,mar¬chande de beurre et iromages, 224, rue de Norman¬die, pour vente de iromages au-dessus des prix dela taxe.—Vers quatre heures et demie de Vaprès-midi,un commencement d'incendie s'est déclaré chéiM. Auguste Samson, maris, au 3' étage, 22, rueDauphine.Pendant Tabsence do la mére, f'aïné des enfants,Agéde 9 ans, mit le feu aux ridoaux du lit en allu-mant un morceau de papier.Des voisins purenl rapidement éteindre cct in-ccndie en jctarit quelques seaux d'eau.Les dégats sont óvalués a 200 francs environ.—M. Eugène Aubin.agent de recherches, a arrêtéles soldats Charles Ridel, 40 ans, du 1" d'artillerie,et Joseph Jouette, 22 ans, du 8' d'infanterie, en per¬mission, 9, rue d'Ingouville, qui emportaient 33paires de chausscttos de laine, valan( 4 francs Tune,soustraites a hord du Steamer anglais bieptv.rmi,. uuai Lamandé.

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OeSÉQUES DE féSILIT AIRESLos obsèques du soldat Alexandre uervveg,du 127' regiment d'infanterie (rapatrié d'Aliemagh'o),domicilié a Saint-Cyr (Scino-et-Oise), route Natio¬nale, 51 bis, auront lieu aujourd'hui samedi, 15 fé¬vrier, ü 3 h. 45 du soir, a THöpltal Pasteur, rue deTourneville, 47.

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T}iÊflTRES_fi_CONCERTSGrand- Thé&tre

Ttignlo.tlo, Hamlet, La Vie de BohèmeAujourd'hui samedi, è 8 ii. 30, RUjoletto, avee lebaryton Note, de TOpóra ; Mile Lina Dilson, de.laMonnaie et lo ténor Razavct.Dimanchc 16, en matinée, A 2 h. 15 : Hamlet,avcc le baryton Albcrs, de l'Opéra-Comique et MlloLina Dilson.En soirée, a 8 b. 30 : La Vie de Bohème, avecMileLina Diison, de la Monnaie, et le ténor Razavct.

Palais de la BourseConcert dc la « Renaissance »La fanfare la Renaissance donnera dimanche pro¬chain, a 3 heures, a la Bourso, un grand Concert auprofit de TGEuvrode la Croix Rouge Francaise.Au programme, les noms de M.Floquet, du théS-tro Sarah Bernhardt ; M.Renesens, disenr ; M.Char¬les, comiquo grimo-; les Floréal, duettistes comi-quesj.et MmeArnaud, xylophoniste.Le piano d'accompagnemeht sera tonu par MileSteffan.Ce programme, aussi intéressant que varié, atti-rera a la Bourse un public nombreux qui sora enmème temps heuroux de participer a Tceuvre siutile qui est celte de la Croix Rouge Frangaise.Ouverture des portes è 2 h 1/2 précises.Entrée, 50 cent.; chaises, 50 cent.Par une délicate attention des organfsateurs, iesmilitaires des nations alliées entreront gratuitemënt.

Folies-BergèreCe soir, a 8 h. 1/2. immense succes .-Revue. (Scènes nouvetles).Location de 11 heures a 12 heures, et de 1 ha 5 heures.

Va

1/2

Thëêire- Cirq ue OmniaCinéma Omnia-Patlié

Aujourd'hui, a 2h. 1/2, matinée ; a 8 h. 1/2 soirée :Burgos, voyage instrUcttf et intéressant ; PathéJournal au jour le jour ; La Flamnic Symbo-liquè, grand drame en 4 parties. Chanson lilmée :Manke Alsacienne, chantéc par M.Sai'dou. — At¬traction : MissMaud at Franohi, dans leur numéroextraordinaire : La spirale de la mort, LaMaison de la !3aïne, 7' épisode : En Détresse,Au Far West,comédie, interprétée par la délicieusepetite artiste Baby Marie Osborne. — La salie, estehauffée. Location ouverto pour les representationsdc dimanche.

Selecl-PalaceLes personnes aimant les émotions fortes, lesaventures extraordinajres, iront voir les deux gran¬des scènes américaines figurant cette semaine auprogramme du Select-Palace.La première a pour litre : Dêvouementd'Hélène'.ia seconde, Le Rapt de Miss Combal. Toutes deuxsont presentérs d'uue iafon fort ingénieuse et dansdes tableaux ou la couleur locale est fidèlomentreprésentée. Grace a un truqu, ,e habile, on voitdaus ces deux films, les bandits doués d'uue vélocitéextraordinaire poursuivis par ia police. Après unefouie de péripéties sans nombre, ils sont fiualemcntarrêtés et le denouement, comme dans toutes bonnesscènes dramatiques, est des plus heureux.Signalons encore, cóté documentaire, Pêche auxéerepisscs ; une comédie comique, Bouboule se baten duel, scène incnarrable de iou-riro ; puis les ac-tualltés, les monuments provisoires ëlevée en Bél-gique en l'honneur du Roi-sok!at, a la gloiro desAméricains," a Ia memoiro de MissCavcll et des hé¬ros beiges morts pour la Patrie.Mentionnons aussi unë chanson filmée trés ap-plaudie ; line attraction, La troupe Cassoult/, extra-ordinaires acrobates a ia bascule, executant desexerciccs merveilleux ; ainsi qu'uno comédie comi¬que, Les Ancélres d'IIenry, fantaisie des plus amu-santes.Excellent programme, qui attirera cette semaineencore uno fonle de spectateurs au Select.

Aujourd'hui, soirée 1 8 t, 1/2: Le Rapt eleSI «ss Combal, comédie dramaliqne. Le coursmajeur au Col du Meltarel, voyage intéressant. Chan¬son filmée: En passant PAttantiquo, chantée par m.SARütOï, La Pêche aux Ecrevisses, instrüctif. LesAneétns d'Henri, comédie comique. Attraction : jLn Troupe . assuiy extraordinaires acrobates a ia \bascule. Le Dêvouement d'Hélène, comédie !dramat.ique. Eclair-Journal, les dernières actua-iités de la semaine. Bouboule se bat en duel,comé-dio comique.La .salie est ehauffée. — Location comme d'usage.

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H. CRESTE (Judes)T i M - WS1W H (2raeépisode)JACK PIGKFORD dansLA PUISSANCEDEL'ABGZNTEn matinée : bessie barriscalsdans : PEINTUBEd'Aiiït.

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La Spirale de la MortGrand dramc sensationnel, en 5 parties,

avec la troupe Alberti, les célèbres acrobates italiensL4FÏLLEDU FUGHiF !Comédie, interprétée par la jolie Mary MILES jAxujoaaa-tf "Ijmï ï Soirée ó Si ti. a/S

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a— 158602)■——«———-Communications<§ivz£$&sLa Consultation des IVourrissons auSoin. — La distribution des pr!x aura lieu le joudi20 février 1919, a 9 h. 1/2, au Palais de la Bourse,sous la présidcnce de M.Dumesuii, agent de chango,membre actif.

(fïnvre Tïavraiso des Colonies Scolai-res de "Vacances. (Lolerie d" 1918), — II estrappelë au public que ia date "i' rotrait des lots dela loterie, dont le tirage a eu lieu le 24 novembredernier, expire ie 24 février courant.Passé ce délai les lots non réclamés seront acquisè TGEuvre.

§ulletindes (SoeiétésMnfnclle Commcrcialc Tïavrafsffl. —Perception des colisations, demain dimanche, doUl heure» Amidi. Hótei da."SRBa.^nQ.JS

Association Amicale des Mutilés dc IaGuerre du Havre et de l'Arrondisse-ment. — Nous recherchons emplois pour commisdo dehors, représentaut en droguerie-épicerie, em¬ployé de bureau.

Société Franklin dc Sccours Mntucls.— Porception des cotisalions, ledimanche 16février,de 10 heures a li heures 1/2 du matin, CercleFranklin, dans le baraquement établi dans lo jardin,cóté gauche du Cerclo.

§ülletin des (SportsB'ooiltali Association

Aujourd'hui samedi, grand match de football a2 h. 30, sur fe stade do la Cavée-Verte, entro denxéquipes anglaises séiectionnóes. Entrée gratuite.

Los Matches du dimanche 1 6 févrierASESC. — Dimanche, a 13 heures, sur ie terraindu HRC, a Bléville, TAssociation sportive de Técolesupérieure do commerce, rcncontrera le team de laBase anglaise,Union Sportive des Trifileries. — 1'2' équipe, au terrain des Tréfileries.8' équipe contro USM(6), au stade9 heures.II. A. C. — H. A. C. contre équipe anglaisedu M.F. O., a 3 heures, sur le stade de la Cavée-Verte. Rencontro sensanonnelle qui promet un Jolispeetaclo sportlf.Au debut de la séance, 4' équipe contre P.L.H. (2/,a 1 h. 30.Autre match : 2' équipe contro P. S. S. M (1), aMontivitliors, a 3 heures. Rondez-vous a 1 h. 30, Al'Hötel de Ville.

. Patronage Laïque IJavrais. — PLH 1, contrel'Unlon Sportive Mayvillaise 2, sur lo terrain duIIAC, derrière Tégiise af h. 15PLH 2 contre HAG4, sur le terrain de la CavéeVerte a 1 h. 15.

Société Sportive des Tréfileries. —J^/équipe 2 mat¬chera au PSSiMde Montivilliers, a 2 heures. Rendez¬vous a midi ii ia porte de Rouen.

' équipe contrc

dc Mayviile, a

Vigilants Havrais. — Challenge Hautpois. — Equi¬pe PM contre le PLG a 10 h. 15, au terrain du IIAC,ASanvic (derrière 1'église). Reudez-vous au terraina 9 h, 3/4.

Cï'oss-Coïiisti'yHavrc-Rugby-Club. — Demain dimanche, entraLnement au boïs des Hallattes.Rendez-vous des crossman au vestiaire Loison 49 b. du matin, le départ sera donné a 9 h. 30.

ïirAssociation des Anciens Eléves et Amis de l'Ecelerue Emile-Zola — Les membres sont informés quela distribution des prix aux lauréats des cours detir aura lieu le jeudi 20 février prochain, a 8 h. 1/4précises, dans los salons de THótel de Ville, sous laprésidence do M.Risson, inspecteur primaire. Cettedistribution sera suivie d'un concert.Ils sont priés de voufoir bieri retirer leurs cartes&partir dc demain dimanche, au siège, écolo, EmileZola, de 9 h. 1/2 a 11 h. 1/2 oü ils pourront faireretenir leurs places a Tavanco. Les membres vou-lant prèter leur concours comme commissaires sontpriés de se faire inscrire dimanche.

ETAT CIVIL Dü HAVRENAISSANCES

Du 14 février. — Gilbert PELTIER, rue Voltaire,7 ; Maurice BACHELEY,rue de la Forme-Bouteiller,15 ; René COEPEL, rue Lapérouso, 15 ; Jean-Bap-tiste MAROS,rue d'Edreville, 34 ; Emile HAREL,Cité Thiébault, 5 ; Maurice HOMONT,rue du Doc-teur-Maire, 12.

CH0EXBE PEiSULES309I10BÈLESde30aBOOfr.CHEZGALIBERT,PEötel de-Vills' DÉCÈS

Du 14 février. — Léon GOUTEUX.46 ans, ma-fon, passage des Moulins, 2 bis ; Eulodie DAYES,épouse MAUGÉ,46 ans, sans professiofi, rue Dumé-d'Aplemont, 25 ; Gaston DUMESNIL,54 ans, jour-nalier, cours do la République, 116 ; Maurice HEU-ZÉ, 4 móis, rue d'Après-Mannevillette, 40 ; HenriSAVOSKI,27 jours, boulevard Amiral-Mouchez, 45 ;Pierre GOËT, 62 ans, sans profession, rue Foubert, /15 ; Marcèile QUESNEL,27 jours, rue Victor-Hugo,127 ; Abderraraan KEBGUCHI, 18 ans, journalier, ;rue de TEcu, 7 ; Germaino ROBIN,veuve MATGE,25 ans, journalière, a Sanvic ; Joseph HÉROULT,17 ans, soutier, a bord du steamer La-Pérouse ;René CAUV1N,1 an, rue Augustin-Normand, 23 ;Clémentine FOSSEY, 08 ans,xouturièré, rue „duLy¬eée, 46 ; Léon GADENNE,1 mois, a Sanvic ; EmileBAHBAY, 46 ans, soldat francais, a Yport ; AnneLOBRE, veuve CHEVALIER",71 ans, sans profession,rue Frédéric-Bellanger, 74.

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Sur demande, udg personne initiée au deuil poite aetioisir a domicile

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Mortspourla FranceVous êtes priés d'assister au service commé-rooral.if qui sera céiébré, (lans le Temple de larue du Lycée, le dimanche 16 février 1919, a dixheures et demie, en l'honneur des

OFFICIERS ET SOLDATSdesArméesdeTerre et deMer

3IEMBÜES DE L ÉGL1SE RÉFOBMÉE BH HAVRELe Soleil ne te versera plussa lumière pendant In jour, etla l.une pendant la, nuü , maisl'Eternel sera peur toi uneLumière èternolle, et ton Dioasera ta gioire.ISAIELX/19.

Sois fidóie jusqn'i la mort, etje le donnerai la Couronnede vie. Aroc.vi.vrsE 11/10.

De la part :Des Families en deuil, et du Conseil presby'éral: IMM. /es P" DOST, GRAfUER, LAFOH,LEUÈVRE ; IMM. AVEIL, J. DECONItUlK, M.OU PASQUIEB, \GOSSELIN,HAUSEB, G.LAFAURIE, R. LAFAURIE,LANGER, LEPlAY, MATTHEY, MICHEL, L.\DTEüERER. (6361)

Mortpour la FranceM- Ardrê FARCIS ;MM. Claude et Francis FARCIS ;M. et At"' Albert FARCIS leurs Enfants etPetits-Enfants ;M. et 1?" André COESMEet leurs Fils ;La Familie tt les Amis,Ont la douleur de vous faire part dela mort doMonsieur André FARCISMaréehal des Logis au 13' Ilussardt

Pilote AviateurDècori de la Croix de guerre

décédé dans*Sa 30' année, dos suites de raaladiecontracté au front, a l'Hópital Militairede Tours.L'inhumation aura lieu au eimetière Sainte-Marie, le dimanche 16 courant, a quinze heures.Réunion a la Chapelle du Cimetière.Rriez Dicu pour le repos de son ame 1Lo Havre, 6, rue d'Epernon. I

rs^riion

Vous ètes prié de hien voufoir assister auxconvoi, service et infiumation deMonsieur Gabriel LUCAS

décédé lo 14 février 1919, dans sa 66' année,muni des sacrements de TEglise.Qui auront lieu le Jundi 17 courant, a troisheures et demie, en 1'église de l'Abbayo deGravilie-Satnlo-Honorine, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, routeNationale, 191.

Priez Dieu pour le Repos de son Ame 1

De la part deM"' VeuoeGabriel LUCAS ;M. et Ai"" Gaston LUCAS :M. Louis et ,»"• Gab lelie ROUEL :M. et Mm' Pier,re BONS;AP" Angète LUCAS;Des Families LUCAS, HOVEL, BONS, C0USSIN,DUBOIS, LECOI/HT, EflEMBLE et les Amis.

II ne sera pas envoyé de lettres d'in-vitation, le présent avis en tenant lieu.

Sociétéde SecoursMutnelsdes Employéset Ouvriersdes Üociu-Eiilrepóls do Havre

Mortau Champd'ïïonneurMessieurs les Sociétaires sont priés d'assisterau service funèbre céiébré a la mémoire de

Auguste VAUDRYMembre Actif

Qui aura lieu le dimancho 16 courant, Aneufheures du matin, en Féglise Saint-Francois.

Le président,(6352) A. VIGUERARD.

M.et M" Alfred BISON; M. et M" HeartGIBON;Simonne et Jacqueline G/BON; AIM.Jean,

Pierre, André et Miehe, GWON-,M. Henri GIBON-,M'" Jeanne GIBON;Les Families LEAWINE,ANGOTet MASS0T, etles AmP,Ont la douleur de vous faire part de la pertecruelle qu'iis viennent d'éprouver en la per¬sonne deMadame Veuve LEMOINE

Née FERRÉleur mère, grand'mère, tante, grande'tante etamie, décédée le 13 février 1919, a 11 heuresdu soir, dans sa 78"année, munie des Sacre¬ments de TEglise.Et vous prient do bien vouloir assister Asesconvoi, service et inhumation, qui auront tienle lundi 17 courant, a hult heures du matin, en1'église Saint-Michei, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 23, ruede Phalsbourg.

Priez ftieopow le reoos de son me.II ne sera pas envoyé de lettres d'invi-tation, le present avis en tenant lieu.

"(6369)

La Commission administratioe et te Personneldes Hospioes du Naore ont Thotmeur de fairepart de la perte douloureuse qu'iis viennentd'éprouver en la personne deMadmoiselleCéestinePIQUQTSurveilldnte Générale de l'Hópital Pasteurdéeédée dans I'exercice de ses fonctions, le 12de ce mois, et dont los convoi, service ctinhumation auront lieu samedi 15 du mois cou¬rant, Adix heures du matin.On se réunira a l'Hópital Pasteur.Le présent avis tiendra lieu de lettred'invitation.

M.M'AlM'MM.M"M"M.M'

Paul GROIJLT :' Jeanne GROULT ;' Julienne G OüLT :' Georgette GhOULT ;' Paillette DhOULT ;et Oésiré LAMBERT et leurs enfants ;

'ai',» I l tSRÏRT •Madeleine LAAlBERT• VeuoeFranqoise VINCENT ;et AT"' Alfred LEROYet leurs Enfants ;' Veuoe Joseph ROUX-,Les Families GhOULT, VINCENT, DELACOURet los Amis.Ont. la douleur de vous faire part de la pertecruelle qu'iis viennent d'éprouver en la personnedeMadame Paul GROULTNée Hélène LAMBERT

leur épouse, mère, soeur, belle-sceur, tante, nièce,cousine et amie, décédée ,1e 12 février 1919,a 1 heure du matin, dans sa 50" année, muniedes Sacrements.de TEglise.Et vous prient de bien vouloir assister a sesconvoi, service et inhumation, qui auront lieuk) samedi-15 février, a neuf i. ures trente dumatin, en TEglise S.aint-Nicolas, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, ruedu Gécéral-Chanzy, 11.Priez Dieu peur le repos de son Ame !

Le présent avis tiemdra lieu de lettred'invitation.

14 15 (6281)

M. et QUESNELet leurs Enfants ; ta Famil/eet les Amis vous prient d'assister aux convoi,service et inhumation doMarcclle-Lucy QUESNEL

décédée le 13 février 1919, dans sa t" année, quiauront lieu le dimanche 16 février, Aneulheu.es jdu matin.On se réunira rue Victor-Hugo, 127.

? (6335Z)

M. et Af" Maurice HEUZÉ, ses père et mère ;M VeuoeHEUZÊ, sa grand'mère ;i»"" VeuoeOUBOC, sa grand'mère ;Les Families DEMAREST, OUBOC, MANSOIS,COTTADD, 1HAFOURNELet ies Amis,Ont la douleur de vous faire part de la pertecruelle qu'iis viennent d'éprouver en la per¬sonne deMaurice-Emile HEUZÉ

décédé le 13 février 1919, A1 heure 1/2 du soir,dans son 4' mois.Et vous prient de bien vouloir assister a sesconvoi, service et inhumation qui auront lieu ledimanche 16 courant, a trois heures trento dusoir, en Tégiise Sainte-Anue, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 40, rued'Après-Mannevillette.

UN ANGEAU C1EL1II ne sera pas envoye de lettres d'in¬vitation, le présent avis en tenant lieu.

M. Léon MAUGÊ,gardien de la paix •M. Norbert MAUGÉ;M. et Af*' Arthur DAYESet leurs Enfants s«' ü! U 0ArES et leurs Enfants ;M.et M-' DUBOIS et tears Enfants {én Mamers):Les Families MAUGÊ, DAYES, DUBOIS et lesAllilS,leur époux, fils, frères, hcfles-sceurs, ne-veux, niècos, cousins et amis,Ont la douleur de vous faire part de la pertecruelle qu ris vionneut d'éprouver en la oor-sonno deMadame Alphonsine MAUGÉ

Nee DAYESdéeédëo le 13 février, Amidi 1/2, dans sa 48*an¬née, munie des Sacrements de TEglise.Et vous prient de bien vouloir assistor A sesconvoi, service et inhumation, qui auront lieuje lundi 17 février, A une heure et quart, enI Eglise Sainte-Marie.On se réunira au domicile mortuaire, 25, rueDumé-d'Aplemont.Le présent avis tiendra lieu de faire-Part. (6280a)

Vous ètes prié do bien vouloir assister auxconvoi, service et inhumation deMadame Veuve Auguste GABUZZY

née Emélie CAUVILLEdécédée le 13 février 1919, a l'age de 61 ans,munie des sacrements de l'Église.Qui auront lieu le lundi 17 courant, a huilheures du matin, en TEglise do Sanvh*. saparoisse.On se réunira A TEglise.De la part de :

M"" Lou/se et Alice GABUZZY, ses filles ;M. André GONDOUiN,son gendre, ses Infantset Petits-Enfants ;Des Families CAUVILLE,CAUBRliRE, GABUZZY,des Parents et Amis.

CinuLiire Samte-L'inhumation aura lieuMarie du Havre,

14 -15 (62771

M"° Charles LELIÈVHE, son épouse; M. CharlesLELIÈVRE, son fits; töa' oeuoe Charles LEL/FVRE,sa mère ; M. et «"■ Paul LELIÈVRE, M. et M""Léopold SOMMEREAU, Ai. Maurice HAREL, sesfrère, bcaux-frères et béüBS-sosurs: IBM. Jeanet Pierre LELIÈVRE, ses ncveux ; M"" oeuoeHAREL, sa tante ; MM. JOUCLA et C', leur Per¬sonnel et les Amis,Out ta douleur de vous faire part de Ia pertecruelle qu'iis viennent d'éprouver en la per¬sonne de

Monsieur1 ChaHes LELIÈVREEmployé de la Maison Jomla et C'

décédé Ie 11 février 1919, A 5 heures du soir,dans sa 55' année.Et vous prient de bien vouloir assister a sesconvoi et inhumation, qui auront lieu le diman¬che 16 courant, a neuf heures et demie du ma-tin.On se réunira au domicile, mortuaire, 22, ruedes Trembles, quartier de Frileuse, Graville.L'inhumation aura lieu au Cimetière Samte-Marie du Havre.Suivant la voloniè du déftmt, les (leurs natu¬relles seront seules acceptéesII ne eera pas envoyé de lettres d'in¬vitation, le present avis en tenant lieu.

14 15

Sanvic, 138, rue Gambetta.

M. Emile GL0 O, ia Familie et hi Amis,Remercient les personnes qui ont bion vouiuassister aux convoi et inhumation deMadame Emile GLORONée Franqoise LEélÉE

™"(6fi4tz')

M. et M-GUÊRIN, leurs Enf nts, la FamtUo etles Amis,Remercient les personnes qui ont bien vouiuassister aux convoi, service et inhumation deMademoiselle Virginie GUÉRIN

r. et M"- Eugène POUSS/ER et toute la Fa¬mine,Remercient les personnes qui ont bien vouiuassister aux colivoi. service et inhumation deMonsieur Eugène POUSSIEREnlrepeneur de Couverture

M. Ie Capitaine Ch. JACQUEMIN, Madame etleurs filles ; les Families JêCQUEMIN, HÉBERT,DUPLAT, FÉVRIER, HAUCHECORNE,RAP/LLY :M. R. BLAVIER ; M. et M" G. MILON,Remercient les personnes qui out bien vouiuassister aux convoi, service et inhumation doKonsieurThéodore-FéiixJACQUEMIN

La Familie et les Ant's remercient les personnesqui ont hien vouiu assister aux convoi et inhu¬mation deMadameVeuve Eugène BAILHACHENee Elisabeth ENGEHAUSEN

M. Marius ARN'UB, ta Familie et les Amis.Remercient les personnes qui ont bien vouiuassister au service religieux céiébré a la mé¬moire de

Georges ARNAUDet

Marcel ARNAUD

-*®israrassK2E5«»*waJ«3i

M"'Christophe GUIADER; h Familie ; Ie Diree-teér et le Personnel de la Compagnie Normande,Remercient les personnes qui ont bien vouiuassister aux convoi, service et inhumation deMonsieur Christophe GUIADER

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CompngoeHavraisedeMagasinsPublicsETDEMAGASIN3GENÉEAU2ÏMM.les Actionnaires de la Compagnie Havraisede Magasius Publics et de Mugasins Généraux sontconvoqoésa l'Assemblée générale ordinaire qui auralieu le Jeudi 27 Févriëi' 1919, a trois heures dol'après-midi, dans une dos salles du Crédit Havrais,79, boulevard de Strasbourg.Le hut de TAssembtée est :1*D'entendre lo rapport du Conseil d'adminishei-tion sur les romplos de I'exercice 1918et sur ia situa¬tion de la Compagnie ;2"D'entendre le rapport des Commissaires chargésde Texamen des comptes ;3' De discutcr, appreuver on rejeter lesdtls comp¬tes arrètés au 31 décemiire 1918 ;4' De fixer le dividende et d en autoriser la distri¬bution ;5*De nomraor trois membres du Conseil d adffli-nistraiion eu remplacement de trois membres sor-tants rééiigibleï;6*Eidin, de nommer deux Commisssire» pourTexamen des comoU<»de Texorcice 1919.Aux tormes do Tarlicle 31 d°s staluis, l'A^som.jléose comnoso de tous ies propriétaires de dix actionsau moi'ns.Les posse'seurs d actions au pnrirur delvwu. pourpouvoir assister a l'Asseniélée, dép>vser leurs linesdans la eaisse soc.iaie, cinq jour» avant Ja date .ixcopour la réunion.Hs ont ncanmoins la faculte de dépo«r ce? uirelau Credit Havrais Msrviee des Hires), a. 15

he Petit Havre — Samedi15 Févrierf9i(FLa Sagesse de Aime ClémentLa Sagesse au ceroeau symétrique,La Sagesse d'un geste tent désigne,

Les chemins bien tracés et les routes Insignes.Aiusi paric le poète et ainsi font inconsciemment,avec la prescience du gros bon sens, beaucoup degens bien terre ii terrc.Rien n'est bicn nouveau sous le soleil el lo mieux.est de suivre, cn profitant de Fexemplo des autres,les chtmins bien tracés et les routes insignes.Ainsi, pourquoi Mme Clément se serait-etie mismartel en tèle le jour oü clle a conslaté qtfelie ncse portait plus bien et qu'ello étaltjïevenue ané-mique ? MmeClément 110s'cst pas mis martel entête. Elle a réfléchi ct s'est dit : « Depuis que je saislire et dépuis qu'on m'a laïssé un journal entro Jesmains, il m'a été donné de lire les attestations degens guéris do leur anémie par les Pilules Pink. Jesais, d'autre part, par ouï diro. qu'elles ont été trésfavorables a telle et telle personne». Le eheniin étattdone bion tracé, la sagesse voutait qu'on losuivc.MmeClément l'a suivi ct les Pilules Pink l'ont guérie.D'Angoulême, ou clle habile, Chemin de la Croix'.uiiesse. MmeClément nous a écrit : « Je jouissais

d'une bonne santé, maisjo ne sals pour quel lescauses cola s'est gaté.Peua pau j'étais devenue fai-ble, trés pSIe, jemangeaispeu ét sans appétit Jen'étais jamais en train.Je ne ressentais pas degrandes souffrances, maisj'éiais toujours ennuyéepar de petits malaises. Akvrai dfre, 11me semblait'que je n'avais plus desang ct que la vie se re-Urm dc moi petit a petit.J'ai essayé de la surati-inentation, mais mon es-

tomac ne s'y prêtait pas. Alors, les connaissant derépulation, j'ai pris vos Pilules Pink. De suite, monorganisme s'cst trouvé stirnulé, je me suis sentierevivre et je n'ai pas tardé A roU-ouver ma bonnesanté d'auti'efóis. »Voila 1Si vous ne volts sentez pas aussi bien quevous pourriez j'être, si vous constatez un ralcntis-seme.it, mie torpeur de vos ionctlons, ne vous alar-mez pas. Suivez les cheminsbien tracés, prenez lesPilules 'Pink. il n'y a pas mieux puisqne vous avczla fncilité de pouvoir vous bien porter, pourquoiresloriez-vous a vous porter a moitié bien et plutótmal que bion VVous le savez, co sont les gens quinc sont-qu'a moitié bien qui sont les clients a mi¬crobes et nous sommes en temps d'épidémie.Les Pilules Pink sont souveraines oontre l'ané-mie, la faiblesse générale, les maux d'estomae, mi¬graines, névralgios, neurasthénie.Les Pilules Pink sont en vente dans toutes lespharmacies et au dépót : Pharmacie P. Barret, 23,rue Ballu, Paris: 8 Ir. 80 la boite, 17 fr. 50 les6 boites, franco, plus 0 Ir. 40 de taxe par boite.

M«"CLÉMENT

SoiiielÉieCossignatiGQetieTransitLes Actionnaires de la Société sont convoqués al'Assemltlée générale ordinaire qui aura lieu au siègesocial, 84, rue Fontcneile, le Samedi 8 Marsprochain, a trois hcures après-midi.(6150) Les Administrateurs.

ÊVÉIVEDIQ1VTS »32 MESS.

fhance — Londres, 9 /cc.: Le grand voilier mixteFrance (de Rouen), vient d'êtrc porté surla liste des reassurances du Lloyd's a dix guinéespour cent. Ce navire a quitté Dakar lo 2 janvierdernier pour Bordeaux oü il eut du normalementarriver du 15 au 20 janvier. Son retard fait crain-dre qu'i! n'ait rencontré une mine dérivanle etqu'il ne se soit perdu corps et biens. Depuis soudepart de Dakar, il n'a été rencontré par aucunnavire, ni signalé par aueun sémaphore.MAttEi, UBOWN(S).— Londres, ié fév. : Le St.Alabel-Brown (de Vancouver), qui était parti deRio-Janeiro p. lo Havre, avec café, y est rentré enrelache 1cö janvier, remorqué. 11 a d'assez sé-eieuses avaries dans sa machine.

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AVISAUXRÊCLAMATEURSMM les Réclamatenrs dos marchandiseschargées sur le steamer flokes, arrivé au Havrele 13 iévrier ot placé au poste 2 du quai dc Gironde,sont prévenus que, dés le débarquemeut, leurs mar-cbandises séjourneront sur le quai, a leurs fraisrisques et perils. (6293)

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AVIS DIVERS"Pour tous renseignements concernantles Annonces, s'adresser au bureau, 112,boulev. de Strasbourg. —Télép. 19-49.

CessiondeFondsdcCommerceDeuxièine Avis

Suivant acte sous signatures privées en datedes 28 janvier et 4 février 1919, M. I.ucien-H'enri PAIN, tenant débit de liquides au Havre,rue de l'Eglise,n' 45, t M"*Julictle-VietorineMÉSANGLE, son épouse, de lui dflment assistéeet autorisée, avec lequel ello demeure, ont vendu kune personne dénommée audit acte lo ionds de com¬merce de Débit de Liquides qu'ils exploitent auHavre, rue de l'Eglise, n° 45, moyennant un prixpayable aux c-^dilions insérées au dit acte.La présente insertion est faite en renouveliementde celle parue le 2 février 1919.Election de domicile au Cabinet «le MM ïïous-selin et. Noquet, leceveurs de rentes rue de laBoui'se, n' 22, oü les oppositions seront repuess'il y a lieu. (5588)

III7TTI7C Kn reponso a l'avis paru le 14 cou-IPrJ I BLil rant, Mme HACKE, néeGermcine-Marie BAUDOT, prévient qu'ello n'a aucunedette persoimelle. (6324z)

H17TTJ7Q Geórftes LÏ1WARE,ill J 1 i ÜÜTdemeürant 38,rue Amand-Agasse, débi-tant a Graville, prévient Ie public qu'il népaiera pasles dettes contractccs par sa femme. (6348z)

PS?PM-1 mercredi 12. un Sac argent.I ïilslllJ place de l'Hótel-de-Ville, vers 6 heures,contenant carnet, passeport et environ 90 francs.Prière de rapporter Y.M.C.A., 75, boulevard deStrasbourg. — Rècompe se. (6313z)

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911©contenant fortë somine ne luia;1. ot

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25

'E' qiiRlques instants après, eiles'en alia,tiéiiquiile et consolee.Les jours suivants, Hubert ne pronon$apas un rootqui püt réveilier les craintes deia jeune mère. Seulement, il évitait sot-gneusenientd'aborder le sujet épineux.Par contre, il demanda a plusieiirs repri¬ses oü eti était la préparation au Conserva¬toire, il insista sur la nécessité du travail,sur le besoin d'une situation stable, si bieaqu Ailelie agaeée fluit par répondre :— Oui, oui, je travaille, je passerait'examen d'entrée, mais è quoi cela roe ser-vira-t il, si je suis foreée ensuite tfiutcr-rampt»iengtempa mes études.?

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— Bid)! bah ! groiiiuiela-t-ii, il ue fautpas songer a cela.Et son regard devint dnr. comme au mo¬ment de la première confidence.Arlette était aveugle. Elle ne eompritpas encore cetle fois qu'Huberl, loin de s'at-tacher a elle par cette perspective de qaler-niié, s'en éioignait au contraire de plus enplus pour cette raison et qu'il cherchait unpréiexle pour rompre, pour esquiver cèlteresponsabilité gênante.En rentrant chez elle, MilePailhèstrouvaManuel Dervaux qui faisait a sa mère unevisite correctemerU.cérémonieuse oü d'hon-nêtes banalités faisaieDt tous les frais dela conversation,Arlette, qui éprouvait toujours un indéfl-nissable malaise a se trouver en face deManuel, fut encore plus gêuée que de cou-tume Elle finit cependant par se dominer,paria de « parrain », qu'on voyait moiusdepuis quelques jours, et demanda :— Comment va son Agence ? Nous n'o-sons pas l'interroger, mais, vous, Monsieur,qu'il prend souvent ccuiiue eeufideuj, vouséev«2 savoir,

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La question parut einbaras>er Dervaux.— Heu ! Heu ! Je crois, dit-il, que ga neva pas tiès bien. II est vrai qu'ils sont en¬core dans la periode desMtonnements : ilss'oiganisent. . . J'avoué touiefois que j'au-rais préféré voirM.Birazel s'occuper d'aütrechose'. Puis, pour tout dire, son associé nem'inspire pas une grande confiance. GèM.de Rolleville, precepteur iuca(»able, êireléger, paresseux et sournois, est neut-êtretrés bien a sa (dace dans une officine d'a-gent d'affaires, mais son voisinage ne medit rien qui vail le pour notre ami.Arlette distraite ne releva pas ('insinua¬tion. Une autre preoccupation I'absorbait ;elle eüt vonlu dire : « Eh bien, dfpuisvotre retour, avez-vousreoris vos relationsavec M.Hubert de Luzenae ? »Mais au même instant. Manuel la regardad'une fa^on étrange, comme s'il eul devinésa pensee ; elle ruugit et n'osa pas ouvrirla bonche.Après un court silence, Dervaux reprit :— Alors, vms avez toajoars rictentfon] ft ntre» an Gonsetvaiture eaite aiutee.i Madamöisaiia,

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— M.csoui, Monsieur, je travail Ic flansce but, je suis pieiue d'artieur et. . . d'illu-sions.— Je vous quitte, je ne voudrais pasvous empècher d'eiudier. . .La jeune fille ne répondit pas. Elle son-geait a une combinaison qui l'avait séduitequelques jours auparavant et qui consisiaita rendre Hubert ialoux ea se laisaut cour-tiser par Manuel^Ge projet lui revenait a I'esprit sons l'in-fluence du charme qu'exercjait sur elle lavoix douce du jeune homme. Elle senlaitd'ailleurs qu'une sympathie vraie exisiaitentre eux. elle s'avouait que son ême a elleavait confiance dans cette Sme loyale.— Au revoir, Mademoiselle!Cet appel la réveiila.Elle tendit la main,leurs doigts s'effleurèrent.I! s'inclina, la regarda encore longue-ment et partit.En voyant Manuel s'éloigner, I'air tristeet abattu, Arlette lut saisie a son tour d'uneangoisse soudaine, d'un amer ddcoerage-ment, et pour jtieurer a son aise, elle lutlA'wtwm daaadBLtiiwalHM»

Lorsque vint I'tieure du diner, elle pré- ,texta d'une vioiente migraine pour ne passe inetlre a table ; elle s'était, d'ailleurs,jetée sur son lit tout habillée et somnolaitpar instants.Vers neuf henres moins !e qnart, la bon¬ne, en entrant dans la pièce. l éveilla.— Quelle heme est-il? imerrogea lajeune fille a moitié eudormie. Mamau est-elie couehée ?— Non, Mademoiselle. Madame est dansson fauteuil et m'a dil de veuir la désha-biller a neuf heures et demie seulement.— Bon... Qu'est-ce que vous me vou-lez?— C'est nne lettre, Mademoiselle. 11y adessus : urgent.— Ah! tiès bien. Donnez.La domestique ailuma une bongiesur lacheminée et retourna a sa cuisine.Arlette avait saisi vivement la lettre etavait pèii en recomiaissaut l'écriture d'flu-bert.Debout, aceoudde snr la tatflette de laebetninée, elle tisait niaintenani., a la lueur■vaeittanieómk ktUM,a szs«&h&i<idJ

h ici.iiite indiquait i etnotioii qui l'étrei-guait :« Ma chérie,

« Contrairement a mon habitude de vousadresser mes lettres posie restante, je vousécris cette fois chez vous. car quelque pé-nib e qti'il me soit de vous parler commeje vais Ie faire, je veux que vous m'enlen-diez au plus tót.a J'aui ai, me semble-t-il, un poids demoius sur le coeur.« Vous avez pu constaier mon émotion lejour oü vous me files I'aveu de voire gros-sesse, émotion d'autant plus douloureuseque ce même jour — triste coincidence —je me proposais de vous entretenir sérieu-sement de l'avenir et de vous montrer 1'im-posMbilité et le danger qu'il y avait ponrnous deux, surtout pour vous, a contimierdes relai'ot.s destinées a fluir fatalemeuttót ou lard . „ .

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Denxiènie InsertionAux termes d'un acte ref.u parSP Ilasselmann, notaire au Havre,le 21 janvier 1419, contenanïconstitution do la Sociélé en nomcollectif « Gra tiury, Grieu elBouoet », dont le siège est aitHavre, rue Emile-Renouf, n* 53,M. Louis-Gabriel Grandury, entre¬preneur de travaux publics de-meurant A Paris, ruo Philibert-Delorme, n" 12, et M. Paul-Gous-'tantin Grieu, entrepreneur de tra¬vaux publics, demeurant au Havre,ruo du Perrey, n° 101, onl faitconjoiatemont apport ii ladile So¬ciété du fonds d'entreproDeur detravaux publics précédemmentexploité au Havre, ruo lynilc-Ke-nouf, n' 55, avec bureaux a Paris,rue du Holder, n° 5, et a Rennes,rue de l'Embarcadére, n° 3, ledit,fonds exploité d'abord par l'an-cienne Société <cAmbaud,Granduryet Grieu aetensuite par I'anciennaSociété « Grandury s G isu ». Cetapport comprend seuloment lapartie dudit fonds concernant lostravaux publics proprcmeut dit»,altondu que las travaux do nig-fonuerie ct autres s'y rattachant,saui ceux a oxécuter au Havrapour la Chambre de commerce decotte ville, ont été reserves è laSociété « Legros , BadueI et C' ».Ladite partio de fonds apportéecomprend : la clientèle et i'aeha-landage attachés a cette partio, Is,matériel servant a son exploita¬tion, les travaux en cours et di-verses créances et valours.L'entrée en jouissance a élö fiiéoau 1" janvier 1919.Les oppositions, s'il y a lieu,dovront être faitos daris les dixjours de la présente Insection etseront recues au siège social oOiélection de domicile a eté faite.Pour deuxième insertion :(6279) Signé : HASSELMANtL

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