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38" hwH If 13.588 (-41=Pages) 10(Mimm— EMTiOH HiHATH—10CeatlMM (-4: Pages, Mi rr Anil1918 Administrateur •Rélésué -Gérant O. RANDOLET Aumir.lslratien, Impressions elAnnonces, TÉL. 10.4? 85, Rue Fontenelle, 35 A&resae Télégraphique - EANDOLET Havre Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN Secrétaire Génêral : TH, VALLÉS Rédaction, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.60 A 3*-IV O IN CE® AOHAVRE.. BureauduJournal,112, boni' doStrasbourg, { IvAGENCE IIAV"AS, 8, place de la Bourse, est j genie chargée de recevoir lea Annonces pour ( le Journal. It PETITHAVRE estdèstgnèpour tos AnnoncesJuitlctslreset (êgatos A PARIS . ORGANE RÉPUBLIGAIN DÊMQGRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de ia Région ABONIMEIWEMTS | Le Havre, la Seine-Inférieare, l'Eure, l'Oiso et la Somma Autres Département» Union Postale Trois Mois <7 Fr. 8 » 13 » Six Mois Fr. is 3S Fr. Fr. Un Ah ®s Fr., 38 ir. Ons'cthonneégalement,SANSFRAIS, dans touslos Bureauxde Posts do Francs Le Surhomme Depuis quatre ans qu'il miiltiplic les téinoignages les plus significatifs de sa ci¬ vilisation intensive, le próduit de la Kultar s'est suiïïsammeut affirmé pour fixer de lui- même les lignes du portrait. Lelvpe est complet, précis ct définïtf. II a dépassé toute attente, détruit par avance ioute surprise. L'étonnement a'a plus de raison d'ètre. I! faut désqrmais admetlre comme prin¬ cipe que la mentalité vraiment exception- uelle du Surhomme, gloire de Bocliie, ne connall ni frein, ni limite dans la super- monsiruosilé. Le cynisme quinlessen- cié forme plus que jamais la base de ses procédés. Des exemples infinis sont heureu- sement venus pour dissipcru jamais les illu¬ sions que certains pouvaient conserver en¬ core sur la moralité vérilable de ces Mes- sieurs. Avant juiüet 1914, ils apparaïssaient tout de mème un peu inquiétants aux es¬ prits cuiieux qui les allaicnt observer cliez eux ou les étudiaient cliez nous. Mais ces esprits n'étaierit qu'une minorité. Leurs propos tróublaient nolre quiétude. On s'cm- pressait d'oublier des dires fortement dosés d'un pessimisme — héias, raisonnë —pour ne voir dans la préméditation supposée de I'agression allemande qu'une simple ma¬ noeuvre d'intimidation chère au cabolinage imperial. L'ampleur ultra gigantesquc du projet tendait plutót a le rendre invraisemblable aux yeux insuffisamment altentifs. Que ne disait-on point ? L'Allemagne avail fait ce rêve : réunir dans un seul dornaine écono- mique et politique tous les territoires com- pris entre la mer du Nord et le golfe Per- sique, y compris la Ilollande, la Belgique et la Suisse, soumeltre ff l'hégjémonie alle¬ mande les républiques Sud-américaines, l'Oeéanie. l'Insulinde, la Chine, le Siam, la Perse, l'Arabie, l'Asie-Mineure, l'Afrique centrale, le Maroc. C'était un début sédui- sant. On soufflait un peu, en attendant mieux. Suivant les provisions germaniques, ce premier plan svait de grandes chances d'etre réaiisé dans les parages de 1950. Le Teuton ne s'en caehait point. Dès 1895, un ouvrage publié A Berlin par les Ligucs pangermanistes r Gross Deutschland und Milteleuropa» révélait les appétits allcmands. En 1911, le livre d'Otto Richard Tajinen- berg, <iGross Deutschland », précisait les intentions. Avons-nous accordé il ces manifestations terriblement éloquentes tout l'intérêt pas- sionnö qu'elles eussent dü juslifier ? El les nous stupéfièrent sans nous émou- voir fortement, tant leur prétention confl- nait a la folie des grandeurs. G'étaient la, pensions-jious, des propos en l'air, des pro- Jets insensés, enfantés par des macrocé- phales belliqueux coilïés du casque a pointe et gavés de bière de Mars. Le Surhomme se contenlait encore d'ètre cliez nous un simple commis-voyageur actif, obséquieux,; tout rond. II vendait sa camclote è bon compte.se tapait sur le ven¬ tre qu'il avait trés gros, nous tapait sur le nötre avec une familiarité bonasse, propice au reglement des affaires et au jeu des pe- tites commissions. .. — La Kuerre ? Y bensez-vous ?. . . Tont C.a,c'esl des histoires de gazettes. . . G'est entendu, n'est-ee pas ? Je vous inscris pour deux cents douzaines... Itèglement d'usage. Et aoöt naquit, eet aoüt de 1914 si res- plendissant, si pur que la majesté impassi¬ ble du ciel semblail se dresser avec plus de sérénité devant la monslruosité terrestre. Et de ce jour, par la préméditation longue- ment, patiemment organisée, et la volonté arrêtée d'un homme, le monde, tout a coup, entra dans le'sang... Des mois, des mois, des annéespassèrent. De la souffrance, de l'angoisse, de la mort. Et Pépouvantable saignée se poursuit, fu- rieuse et nécessaire. L'ceuvre s'accomplit pourtant, suivant les lois d'une fatale jus¬ tice. Mais elle exige encore plus d'efforts et de sacrifices. Le Surhomme a concentré ses énergies dernières. II a raidi ses mus¬ cles, il s'arcboute. II sent le sol qui cède sous ses pieds mitraillés. Une écume de rage lui monte aux lèvres avec des mots qu'il s'efforce de faire gouaiüeursou mena- yauts. L'effroi de la défaite agrandit déme- surément ses yeux de brute oü flambèrent les appétits de la conquête. Le Surhomme voit glisser entre ses griffes la proie que sa ruse inféimc avait faite. Une fois de plus, il vient de s'effondrer aux bords de Ia Marne, saignant.meurtri, hurlant, désempare ; ilse relève, il fait demi-tour, il traine pénible- ment ses membres rossés. Et derrière lui, plus que jamais, le (lot accourt. Une armée immense qu'il igno- rait, dont il voulail douter encore, surgiten dépit de ses sous-marins. Elle l'assaillé, le presse, le mord ; elle vient avec les autres renforcer les branches de la tcnaillc qui finira par lc broyer. Le Surhomme neut-il douter encore de l'implacabie jugementde Domain ?... J'ai sous les yeux une image allemande. Elle représentc le Surhomme aux jours . d'apothéose de sa force sauvage. Sa taille dc géant dépasse largement les tours d'une cathédrale frangaise. Dans sa main, il a pris une des tours Sous la seule pression des doigls, les pierres pulvérisées jaillis- sent de toutes parts. Le visage bestial, re- flète une flerté sinistre. G'est tragique, ignoble et kolossel : trés Boche. Gurieux et saisissant, symbole d'une men¬ talité et d'une race que leurs adulateurs avaient depuis longtemps empoisonnées par iaconstanteinfillrationdesplusabominables doctrines ! « Egorge des millions d'hommcs, Allc- magne, ct que jusqu'nux nues, plus liaut que les montagncs. s'entasscnt la chair fu- mante et les essements humains. » Ainsi parlait le conseiller antique Ilein- fich Yiererdt, en 1914, « Nous n'avons è nous excuser de rien... Nous sommes moralementet inteilectuelle- ment supérieurs a tous, hors de pair. » Ainsi paradait, en cetie même année, le professeur allemand Lasson. II y a quelque joie apre h rappeler ces mots horribles, a i'heure oü la volonté du Destin, enfin ramené a la cause de Ia cons¬ cience humaine. les fait rentrer de foree dans la gorge qui les vomit. Ils sont assez monstrueux pour étouffer même un Sur¬ homme. Le monde entier l'entendra Fitter. A LBERT H ERRENSCHMIDT. LE PARLEMENT Impressions deSéance (DEROT1USCORRKSPONDANT PARTICULIER) Paris, 31juiitct. A. LA GHAMBRE Lc compte-rendu de la séauced'hicr au Joanial Qfficiel110 lacntionne pas les cris do: « Vive Rotschild 1 » qui ont salué a l'extrême-gauchc ta proclamation du scruün pour Ie renouvellement du privilege de la Banque de France. G'est une lacune qui empêche de se rendre eomplo de l'ctat d'esprit de ceux qui, pendant. 21 séances, ont fait au projet une opposition aussi dangoreusc qu'inutile. Par contre, 1'Officialenregistre ce cri doM.Be- naudel : a Silence a ia Ghambre périuiée t » II est assez bizarre qu'il ait etc poussé par un de ceux qui usent ct abusent de cello Ghambre qui a renouvelé elle-même son mandat. Si M. Re- naudel estimo qu'il n'a plus le droit de siégcr et que sa place pourrait ctro ailleurs qu'au Palais- Bourbon, qu'il se retire ! Rous savons de bonne source quo ses électeurs ne le regretteront peu. lts lc laisseront volontiers réprendre sa profes¬ sion de vétérinaire. Les socialisms ont rcproché aux dépulés de la majorité d'avoir prevu le coup du scrutin a la tribune et d'ètre venus hier assez nombreux pour que le quorum soit oblenu. Its devraient so léliciter, au contraire, que leurs collègues aieiit cessé dc manifester leur opinion par des votes par procuration. N'est-co done pas dans co but qu'ils out depose cette demands de scrutin pu¬ blic a la trihune, qui n'a fait que retarder encore le rósultat définitif, car il y a peu de chances pour que le Scnat envoie le projet a la Chambre et réclame des modifications. La Chambre vote tout d'abord aujourd'hui une proposition relative a i'applieation de laloi du 27 inai 1918 sur I'évaluation des biens immohiliers est matière do succession. L'ordro du jour appeile le projet r(flatif au re- ccnsamcnt, a la revision èt a I'appel de la classe 1920. On remarque, au banc du gouvernement, M. Clemenceau ct tous les sous-secrétaires d'Elat a la guerre. M. Deguise a la parole dans la discussion gé¬ nérale. II est l'autcur d'un contre-projet qu'il de¬ fend. Le député socialiste de l'Aisne dit que le pays s'est étonné do la demande du gouverne¬ ment-. II insiste pour la liberation des vieilles classes. M. Derognat, tout en se declarant favorable au projet, voudrait qu'on renvoyat a la terre, en raison do l'arrivée incessante des troupes améri- baines, les cultivateurs des classes anciennes. M. Guichard appuie cos observations, en don- nant lecture de certains documents tendant a dé- monWer que les hommes des vieilles classes sont trop souvent mal utilisés. M. Renaudel, avec beaucoup d'acrlmonie, atta¬ que le gouvernement, prétendant qu'il a bien mal choisi son moment pour le dépot de co pro¬ jet, dont lui et ses amis ne votoront pas le pas¬ sage aux articles. L'extrême-gauche approuvo bruyammcnt M. Renaudel. En revanche M. Ahrami, sous-secré¬ taire d'Elat parle au milieu des interruptions ct fait appel aux sentiments patriotiques do tous ses collègues. La raison capitate qui fait agir-le Gouvernement, est le désir de terminer vite et glorieusement la guerre. II est nécessaire que la France, a I'heure decisive, n'ait pas a son ser¬ vice une armée épuisée. Le projet impliquo sculement la preparation ; Ie Parlement decidera plus tard de la date de l'incorporation qu'il semhle prélórablo d'effectuer en automne. M. Abrarai promet, comme consequence de I'appel de la classe 1920, le renvoi dans leurs foyers des classes 88 el 89, la miso en sursis illi- mité de la classe 1890 ct les sursis aux pères dc 6 enfants. Quant a la classe 1892, on la renverra a la terre dès quo Ton pourra, mais les circonstances actuelles ne le permcUcnt pas. (Rumeurs a l'ex¬ trême-gauche). » M. Abrarai conclut en disant : « Je vous fais cos declarations dans ma conscience de patriote, la Chambre décidera si nous inérilons sa con- liance. » M. Doizy, qui est médecin, demande que des precautions minulieuses soient, prises pour les jeunes hommes de la classe 20 au point de vuc de !a santé. M. Mourier, sous-secretaire d'Elat au service de la santé, le lui promet. Après dos observa¬ tions hostiles au projet, présentées par M. Fran¬ cois Founder, M. Paté, rapporteur, insiste, au noiu de la Commission (lc, l'armée, pour le vote ranide ct unanime du projet. Le mot « unanime » soiilève les protestations des socialiste-s qui crient : « non ! non t » M. Dalbiez demande le renvoi a la Commission de l'hygiène. II en est de rnême do M.Bctoullè qui a de grands gestes tragiques. M. Daniel Vincent appeile l'attention sur la situation qui va otre creee aux jeunes gens can- didats aux grandes écoles. M. Abrami promet que la question sera exa- miuée pour accorder des facilités. M. Bené Rcnoult, au nom de la Commission de l'armée dit qu'il s'agit actuellement du recen- scment. L'observation pourrait être faite au mo¬ ment de la demande d'incorporation qui sera présenté© sans doute dans deux mois. 11 insiste pour le vote immédiat, réclamé également par lc président du Conseil. La Cliambre décide au passage de La discus¬ sion des articles, puis repousse la proposition de renvoi de M. Jobert par 314 contre 182. Elle disjoint ensuite une proposition de M. Deguise.. L'extpême-gauoheréclame que Ia suite de la discussion ait lieu domain. M. Bené Kenoult, président de la Commission de l'armée, ayant accepté, le débat continuera domain jcudi. La Chambre passé ensuite environ deux heu- res a rógler sou ordre du jour, au milieu d'iüci- dents de toutes sortes ; c'esl réellement deplora¬ ble, et le président se plaint, a juste litre, dc la tyrannic d'une partie dc l'Assemblée qui cherche tdujours, ct par tous lcs moyens, a imposer sa volonté aux autres bien qu'élle soit en minorité. B Th IlKfcx. COMMUNIQUES 0FFICIELS FRONT FUANC-AIS 31 1uil let, 14heures. — Les Allemand, 3 ont attaqué, après un fort bombarde¬ ment, nos nouvelle s positions a 1 Est d'Oulchy-le-Chateau Nous avons re- poussé 1'assaut ennemi et maintenu intactes nos lignes. Sur la rivexlroite de 1'Ourcq, de vifs combats se sont livrés au Nord-Est de Fère-en-Tardenois. Le village de Seringes a passé de main en main et a été finalement enlevé par une con- tr: -attaque des Américains. De nombreux coups de main enne- mis, prés de Mesnil-Saint-Georges, a I'Est de Montdidier, au bois Le- prêtre, sur Ia rive droite de la Meuse, dans les Vosges n'ont obtenu aucun résultat. De notre coté, nous avons effectué une incursion dans les lignes alle- mandes au Nord Est de Perthes les- Hurlus et ramené des prisonniers. Nuif calme sur le reste du front. 23 heures. Sur l'ensemble du front de hataille la journée a été mar- quée par dès actions d'artiilerie. Entre Montdidier et I Oise, un coup de main ennemi au Nord d'Antheuü n'a obtenu aucun résultat. AVIATION. — Dans la journóo du 30, les équipages franoo hritanniques ont abattu ou mis hors de combat dix buit av/ons ennemis ét incendié un ballon captif. FRONT BRITANNIQUE 31 Juillet, après midi. — Dans la nuit, au cours de coups de main heureux et de rencontres de patrouilles aux environs de Lensman Nord de Béthune et dans le secteur au Nord de notre front, nous avons fait plusieurs pri¬ sonniers. Un raid ennemi a étê repoussé par notre ieu au Sud-Ouest de La Bassée, L'artillerie ennemie s'est montrée active des deux cotés de la Somme, particulièrement aux abords de Mar¬ ris et dans le secteur de Kemmel, Soir. — Pendant la journée, l'artille¬ rie ennemie s'est montrée active au Sud-Ouest d Albert. Elle a également manifesté quelque activité a l'Est de Robecq et en d autres secteurs. Aucun autre événement a signaler. AVIATION. — Lo 30 juillet, la visibilité a été quelque peu réduite par les brumes terrestre s. dependant, nous avons pu prondre un grand nombre oe photographies róussles etjeter plus do onze tonnes de bombes sur des voies de ga¬ rage et des dépöts de munitions ennemis. Des lencontres ont eu lieu avec un certain nombre d'appareils ennemis dont quinze furent descendus et six contraints d'atterrir tiésempa- rés Six de nos appareils manquént. Pendant la nult, nous avons jeté trente ton' nes et demis do bombes sans pertes pour nous. En dehors des appareils déjk mentionnés, un avion ennemi a été abattu par Ie tir de notre infanterie le 29 courant. les zones de Merkem et de Boesinghe. Lntte de b jmbes a Dixmude. FRONT AMERICAIN 30 Juillet, 21 heitres. — Sur la ligne de 1 Oureq, l'ennemi a cherché a s'op- poser a l'avance de nos troupes en re- nouvelant ses contre-attaques. Au cours de durs combats, nous Favons repoussé et nous avons arné- lioré nos positions. 31 Juillet, 21 heitres. — La nuit der- nière, l'ennemi a renouvelé ses con¬ tre-attaques sur la ligne de l'Ourcq. Dans la région de Seringes et de Nes- les, des détachexnents qui nous avaient attaqué ont momentanément pér.étré dans nos lignes. Encarclés et battus par le feu de nos mitrailleuses, tous les hommes ont été tués, blessés ou faits prisonniers." Au Sud-Ouest du bois Meunière, après un dur combat a la baïonnette, nos troupes ont reibulé l'ennemi dans les bois. Nous avons pris le bois de Grim- pettes et atteintle village deGierges. En Lorrrine et en Alsace, des coups de main ont été repoussés avec des partes pour l'ennemi. FRONT ITALIEN 31 juillet. Pendant la nuit du 27 au 28, dans leval Daone,nos alpins ont capturé la garnison dun poste en¬ nemi. Dans le val Brenta, durant la nuit du 29 au 30 juillet, après un feu de destruction trés violent, l'ennemi dé- clencha une attaque contre nos lignes sur Gornone et les pentes Sud de Sasso -Rosso. Notre infanterie, pa'r une contre-attaque énèrgique et après une vive lutte corps a corps, repoussa l'adversaire qui se replia en perdant des mitrailleuses, des lance-flammes et quelques prisonniers. Pendant Ia journée d hier, nos avïa- teurs renouvelèrent les bombarde- ments efHcaces sur les objectifs mili- taires ennemis. Dans les combats aériens, 5 avions ennemis furent abattus. Les Anglais bombardeut les villes alletuandes Communiquédu ministère de l'Air 30 Juillet.— Hier, & la nuit, nos aêroptane s ont attaqué les gares d'Offcnbourg, de Ras tadl et de Bade. Stuttgart et Sollingen ont étê également attaqués. Trois aérodromes enne¬ mis ont été bombardés et soumis au feu da nos mitrailleuses. Tous nos appareils sont ren- trés. Ce matin, nos escadrilles ont bombardé avec succes la gare d'Offenbourg ; de bons rósul- tats ont été obtenus. Au cours d'un combat, trois aéroplanes en¬ nemis ont étê abattus et un contraint d'atterrir désemparé. Un des nótres n'est pas rentró. FRONT BELGE 81 juillet. Activité moyenne das deu^ artilleries, principalement dans L'Aide tieïkgkterra a sesAüiés Un formidable effort de quatre ans Dans Ir discours qu'il a prononcé avant-hier a Londres, lord Curzon a donna des precisions sur l'effort accompli par la Grande-Bi'etagne, depuis le début de la guerre. II a dit que 7 millions d'hoinmes avaient été enrölés depuis 1914, et malgró les pertes subies, les nécessités dc la dé- fense de 1'Angleterre même. elle a en ce moment encore plus do 3 millions d'hommcs sur t«is les fronts oü elle combat. Depuis aoüt 1914. également, elle a transport© pour les Alliés plus do 24 millions de tonnes de provisions, et a I'heure actuellc 260.000 hommes travailieht dans les usines, uniquement pour les Alliés, cependant que 375.000hommes extraient, des mines, du charbon pour eux. Poiabombardé avecsuccès Communiquéde l'état-major de la marine 30 Juillet — L'aviation da la marine de la haute Adriatique, dans les premières heure s du matin, a bombardé les ouvrages militaires du mouillage de la place de Pola. L'attaque, qui a eu lieu avec des moyens im¬ portants, a duró environ deux heures, et a été sans doute trés efficaca, car plusieurs incendies ont été observés, particulièl'ement sur les points oü sont placós les stations de sous-ma¬ rins et les appareils d'aviation. Les avions envoyés en reconnaissance après l'attaque ont observé d'épaisses colonnes defu- mèe, indice de la gravité des incendies. Tous nos appareils sont rentrés & leur hase, FRONT DES BALKANS 30 juillet. — Activité de l'artillerie de part èt d'autre du Vardar. A I Est du fleuve, un coup de main bulgare a été repoussé. Faible activité de l'aviation son d'un vent violent, en rai- ComïYiuniqué iialièn 30 juillet. — Ayant terminé l'organi- sation des lignes de résistance, nos troupes avancées sur 4e Semeni et a l'Est de l'Osum-Devoli ont ralenti la pression contre les troupes enne- mies. L'activité combative a, par consé¬ quent, diminué. LsMarêdial vonEïchhorn ' tuéparuneïomfce SUR MER ÜN NAURS SSPAGNOL TORPILLg Les joumaux, commentant fe torpitlagodu na- vire espaguol Ramon Larinaea, considèrent qu'il constitue le fait lc.plus grave qui se soit produit entre l'Allemagne ct l'Espagne deprus le commencement de la guerre. Huit sujet» cspagnols ont péri. Eu outre, le pétrole que ce navire apportait constituait, avec celui qui a été incendié a bord du Serenles, la presque totalité du stock assuré par l'accord hispano-américain. (Maintenantque,laloi sur l'espionnagea été vo- tée eu Espagne,il y a lieu de,compterque la vigi¬ lance des autoritésespagnolessurveillera plus étroi- tcment que par le passe les agistments des agents «Uemgnos). On mande de Kief qu'un attentat a été commis contre le maréchal von Eichhorn, commandant en chef des foreës allemandes en Ukraine, et son aide de camp von Dressier. Le maréchal a succombé mardi soir, a dix heures, a la suite de ses blessu¬ res. L'aide de camp était mort peu de temps auparavant. f DÉTAILS SUB L'ATTENTAT On mande de Kief, 30 juillet « via » Berlin, qu'un attentat, au mo- yen d'une bombe, a été commis, a 2 heures de l'après midi, par un hom- me passant en voiture, contre le ma¬ réchal von Eichhorn et son officier d'ordonnance, le capitaine von Dress¬ ier, qui se rendaient du casino chez eux. L'attentat a eu lieu non loin de leur demeure. L'auteur de l'attentat et le cocher ont été arrêtés. LA FAMINE A BAKC'J Denize Hem L'Assassinat deVonEichhorn Amsterdam,UIjuillet. Ou mande de Kieff, via Berlin, que l'assassin de Von Eichhorn a declare au jugo d'instruction qu'il vcnait du gouvernement de lliazan, cri ltussic, en passant par Moscou. Ilarrivahier ;i KiefTsur les ordres du Comité des Communistes pour assassiucr Yon Eichhorn. II est ago de 23 ans. Bale,81juillet. L'auteur de l'assassinat d'Eichliora est un norn- mé Boris Donskio. It est délégüé du parti socia¬ liste révolutionnaire do gauche de Mescou. II a declare n'être arrivé dc Moscoua Kiew il n'y a que quelques jours avec la mission du Comité central de tuer Eichhorn. II était muni d'une bombe spherique et d'un revolver on argent. PasdePourpaHsrs da Paix Londres, 31juillet. Anx Communes, M. Balfour a démenti une ru- meur pubiiée.bier, par un grand journal de pro¬ vince suivant laquclle l'AHemagnoaurait soumis a l'Entente ccrtaincs conditions de paix. Aucun gouvernement ennemi, dit M. Ralfour, ne fit de démarches aupvès des alliés eu vuc de négociations de paix. ie Ravitailbment des Alliés Londres,31 juillet. Sclon les journaux, quatre ministres du ravi- f tailloment, a la suite de deliberations secretes, ont constilué un Gonscil interallié du ravitail- lemcnt et établi un comité qui s'oceupera des importations alimentaires. D'importantes décisions ont été prises au coui;s de ia conférence, 'ellcs scront prochaine- ment publiées. Pour Siéger eu Parlement Londres,31 juillet. Lc major gpnéral Davidson, récemment élu membre du Parlement a une election parUellc, tenail a prendro possession de son siége avanl les vacances parlcmentaires. Ne disposant que dc quelques heures, il partit en aeroplane, hier ma- tin, du grand quartier general en Franco, se reu- dit en automobile do son point d'atterrissago au Parlement, prêta sermentet assista a une partio do la séance, puis il repartit par la voio des airs et reprit son poste aux «rmees pendant que se poursuivait lfedébat cómmcncéen sa presence. Motre Ambassadeur au Japon Tokio, 31 juillet.. L'ambassadeur de France a remis au mikado ses lettres de créance. La Paix de f'Autriche et de {'Ukraine BMo,31juillet. Le NorddentscheZeituna dit qu'on ne sait rien a Berlin de l'intention qu'aurait, en principe, lc gouvernement autrichien de refuser de rectifier la paix avec l'Ukraine. Les journaux auraient attribué a Burian une promesse en ce sons au parti polonais. Kerenski est a Londres Paris, 31 juillet. Contrairement a uno information reproduile par plusieurs journaux, il n'est pas exact que Kerenski soit a New-York. II est parti bier pour Londres. » L'ANARCHIE EN UKRAINE Amsterdam,31 juillet. L' Hamburger Frendenbla.lt apprend de Kiew que l'tiorizoo politique est trés sombre en Ukrai¬ ne. Lo gouvernement tache dc prévenir les trou¬ bles en operant des arrostations en masse. Une des premières persounes arrêtées fut le premier secretaire de I'hetman, Gyzicki, monarchiste convaincu. * Bate,31juillet. Le sorvice allemand de propagando dément que I'hetman de l'Ukraine so demettrait de ses fonctions en faveur de l'archiduc Guillaume. lE^T IÏÖHÊME Amslerdam,31juillet. La Gazette de loss apprend que lc baron IIus- sarek a cousenti a la division de la Commission administrative remplagant le. Landtag de Bo¬ hème en sections respcctivemeat allemande et tchèque. L'etabïissement de l'administration des dis¬ tricts commencera en décembre 1918 pour être terminé en janvier 1919. Ces concessions ont provoquó une vive emo¬ tion parmi les dépulés tchèques qui dernandent des explications au baron Ilussarek a cc sujet. IMPRUDENCE D ENFANTS Poitiers, 31 juillet. Six enfants dc huit a onze ans qui jouaient a creuser des tranchées dans la sablière de Clias- seneuil (Vienne), ont été ensevcliS sousun ébou- lement oü quatre ont trouvé la mort. Les deux autres out.étélégèrement blessés. On rasnde de Kovno que la ville de Rakou, entièrement isolée, est au pouvoir des dólégués 4csSoïiete^.ïtoes . LESAFFAIRES AL'IASTOCTSOA" Paiis, 31 juillet. M. Jousselin a interrogé pour ta dernière fois M. Charles Humbert avant la cloture de l'enquête sur les sommes qu'il a reoues de Pierre Lenoir et ensuite do Bolo pour 1'acquisilion des actions du Journal. BI. Millies Lacïoix a adressé une Iettre ii M. Humbert en réponse■a celloque lui envoya ce deruior et dans laquclle il disail qu'il s'était fait sou accusateur. Bi. Milliesproteste conlre le röle qu'il lui prêta et, du reste, il se réserve de conimuuiquer Ia Iet¬ tre de Humbert a ia Commission des marches. Le capitaine Mangin-Bocquela interrogé lon- guement eet aprés-midi M. Turmel sur l«s faits qui lui sont reprochés. Après l'infcrrogatoire il fut autorisó a s'eatrcteuir avec sa femme, sa fillo et son 4éfeascur, " | AÏÏTOÜR DELABATAILLE LeButindenostroupes A FÈRE-EN-TARDLN OlS En dépit des affirmations du commnudement allemand et des explications assez embarrassées d'ailleurs, de l'agenco Woiff, Ia retraite « éflas- tique » au Nord dc la Marne ne comportait pas, dans l'espril de nos adversaires. i'abandon de Fère-en-Tardenois, et c'ost sous la pression vic- torieuse de nos troupes que l'ennemi fut con¬ traint de se replier sur les hauteurs au Nord- Est de la ville, oü il se crainponno désespéró- ment. Les Allcmands, écrit M. Paul Cliantard dans f.a Liberie, espéraiont nous maintenh' devant Fère-en-Tardenois, comme ils ont réussi jus- qu'ici ri le faire devant Viüe-en-Tardcnois, afin de se donner lo temps d'óvacuer les énorme» stocks dc munitions, d'armes et d'apprdvision- ncments do ioule nature qu'ils avaient accumu- lés dans les deux villes avant l'attaque du 15 juillet. C'esl pourquoi ils nous dispulèrent si fipre- ment les passages de FOurcq et n'hésitérent pa» a sacritier de nombreuses arrière-gardes pour retarder notre avance. Maïs, malgró leur resis¬ tance acharnée, ils n'ompêchèrent pas nos so!- dats de pénétrer dans Fère, hiea avant que soa évacuation fut terminée. Les détachements cyelistes do la . . .« division do cavalerie, qui, les premiers, dimanche ma- tin, a 4 heures ct dernie, entrèrent dans la petite ville, prccédant Pinfanterio et les tanks, purent conatater quo l'eanciiu était encore cn plein dó- ménagemeut. Peu après, nos patrouilles montèes surpro naient sur la route de Coulcngcs des convois eutiers chargés de munitions se hatant vers l'ar- rièro-front. Impuissant a sauver la plus grande partio dv ses approvisionuements, Pennemi so resigns « les détruire. Alors qu'on so baltait encore a l'entrèe de Fère, ct aux abords de la gare, do formidable»explosions se produisaient au Nord do la ville, et un immense ineendio s'allumait sur la route do Cayenne. L'avance rapidc de nos troupes, qui, cn moins de deux heures, so rendaient maitressês de la ville, et la progression menacanlo des Améri¬ cains vers Sc.ringes interrompirent la bcsogno dévastatrice des Allcmands,' qui, pour échapper a une extermination certaine, s'enfuircnt, serré» de prés par la cavalerie allióe. La moitió environ des slocks de munitions ras- semblés a Fère a été abandolinée ou détruite par l'ennemi. Certains dépöts out été retrouvés in¬ tacts . Indépendamment des munitions et des ap- provisionnements, nos soldats ont capturé ua trés important hutin ; mitrailleuses, laucc-llam- mes, engins detranchée, armos de toutc nature et une quantité considerable,d'uniiormes, de cas¬ ques, de masques ct autres fournitures d'équipo ment, Quant au materiel, les AHemandsl'avaicnt d6- ménagé prócipitammcnt ; nöus piimes cependant nous emparer do deux batteries do 77 et d'une do 210, qui furent aussitot retournées contra l'ennemi baltant cn retraite vers la forêt dc Nesles. ' Au Sud-Ouest de Reims Oérard Campbelltélégrapliieau DailyMail.j Avec les armées francaises, 30 juillet. — La nuit dernière et aujourd'hui, l'ennemi s'est eiïorcé. dc s'organiser sur ses posifions de repli. et dc contrc-attaquer avec quelque violence. Au sud- ouest dc Reims, los AHemandsont bombardé ac- tivement les vallées dc l'Ardre cl de la Marne, a grand ronfort d'obus toxiques. C'cst li un des points oü l'ennemi scmblc vouioir s'arrêtcr. II occupc en force Ville-en-Tardenois qu'il s'efforce dc conserver. line grande partie du materiel de guerre quo les Allcmands avaient accumulé pour cette offen¬ sive est tombé entre les mains des Frahgais, Les Anglais au Grand-Rozoy DeM.Gerard Cainpell,correspondant du Daily Mail : Armée frangaisé, 30 juillet. — Dimanche et hier les divisions anglaises out coppéré, avec l'armée du general Mangin, a l'attaque du Grand-Rozoy et de la bull© do Chalmont. Les Anglais, a qui était écbuo la plus grosse part dn Ia besogne, se conduisiFent briliamment. Dès lo début de l'affaire, ils opérèrent a i'ailo gaucho des Francais, pendant quo ceux-ci passaient l'Ourcq devant Cupry cl avangaiont ju3qu'a la Butte de Chalmont, au Nord dc la rivière, mal¬ gró la résistance offerte par de nombreuses mi¬ trailleuses. Le dcuxième jour, le röle des Anglais s'accen- tua encore, les Frangais servant cette fois do troupes de couverture sur le liane hritanniquCj et ne vcnantgn ligne qu'après nos troupes. Les AHemandsminent lesroutes De BI.Herbert Bailey, corrcspondant du Daily Mail: Armées amcricaines, 30 juillet. — La lutte a été trés apre, aujourd'hui, dans les regions do Seringes et Sergy. Les AHemandsout semó des nids de mitrailleuses sur toutes les crêtes et tous los champs de blé qui longent la rive droite do l'Ourcq. Artillerie et infanterie déploicnt une ré¬ sistance acharnée, et beaucoup do corps a corps a la baïonnette ont eu lieu, L'ennemi, qui a détruit tous les ponts do l'Ourcq, a miné les routes, mais deux charges disposées a eet effel ont raté. Les pertes alle¬ mande.» sont énorraes ; plusieurs compagnies sont réduites a trente hommes. lis sententqu'avec les Américains la victoire leur échappe De Dom Martin, corrcspondant du AW-5'er8 Herald ; Armées amérieaines, 30 juillet. — Les divi¬ sions prussiennes et bavaroises, cnvoyées sur lo front de Sergy pour y göiitenir lc clioc des trou¬ pes amérieaines, n'ont pu, ni cette nuit, ni au¬ jourd'hui, faire autrement que se replier. Ga nolera, connne un curicux detail que les gars auxquels les AHemandseurent affaire sont pres¬ que tous eux-mênicsd'origine allemande. A ia ferme de Meurcy, les Américains cernJ- rent des nids de mitrailleuses et tuèrent a coups de baïonnettes les canonniers prussiens, qui sa firent souvent assoramer sur leurs pieces. Un prisonnier du 2° régiment de Ia garde & pied déclara qu'il ne restait plus que ncuf hom¬ mes de sa compagnie. Sepl hommes du 4® régi¬ ment de .'a garde, pris par les Américains, af¬ firmeren! aussi être les seuls survivants d'une compagnie qui s'était battue a Sergy. — Maintenant, dirent d'autrcs prisonniers, nous ne sommes plus aussi sürs de la vicfoire. Les Américains sont la. Les AHemandscreusent des tranchées et éta- blissent des fils barbelés a Ia Hsière de Ia forêt (le Nesle, ce qui prouve leur intention dc tenir vignhreusemctii ».i>Nord-Estde Fèrc-ea-Tat'tlo

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38" hwH —If 13.588 (-41=Pages) 10 (Mimm— EMTiOHHi HATH— 10CeatlMM (-4: Pages, Mi rr Anil1918Administrateur•Rélésué-GérantO. RANDOLETAumir.lslratien,ImpressionselAnnonces,TÉL.10.4?

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Le SurhommeDepuis quatre ans qu'il miiltiplic lestéinoignages les plus significatifs de sa ci¬vilisation intensive, le próduit de la Kultars'est suiïïsammeut affirmé pour fixer de lui-même les lignes du portrait.Lelvpe est complet, précis ct définïtf. IIa dépassé toute attente, détruit par avanceioute surprise. L'étonnement a'a plus deraison d'ètre.I! faut désqrmais admetlre comme prin¬cipe que la mentalité vraiment exception-uelle du Surhomme, gloire de Bocliie, neconnall ni frein, ni limite dans la super-monsiruosilé. Le cynisme quinlessen-cié forme plus que jamais la base de sesprocédés. Des exemples infinis sont heureu-sement venus pour dissipcru jamais les illu¬sions que certains pouvaient conserver en¬core sur la moralité vérilable de ces Mes-sieurs.Avant juiüet 1914, ils apparaïssaienttout de mème un peu inquiétants aux es¬prits cuiieux qui les allaicnt observer cliezeux ou les étudiaient cliez nous. Mais cesesprits n'étaierit qu'une minorité. Leurspropos tróublaient nolre quiétude. On s'cm-pressait d'oublier des dires fortement dosésd'un pessimisme — héias, raisonnë —pourne voir dans la préméditation supposée deI'agression allemande qu'une simple ma¬noeuvre d'intimidation chère au cabolinageimperial.L'ampleur ultra gigantesquc du projettendait plutót a le rendre invraisemblableaux yeux insuffisamment altentifs. Que nedisait-on point ? L'Allemagne avail fait cerêve : réunir dans un seul dornaine écono-mique et politique tous les territoires com-pris entre la mer du Nord et le golfe Per-sique, y compris la Ilollande, la Belgiqueet la Suisse, soumeltre ff l'hégjémonie alle¬mande les républiques Sud-américaines,l'Oeéanie. l'Insulinde, la Chine, le Siam, laPerse, l'Arabie, l'Asie-Mineure, l'Afriquecentrale, le Maroc. C'était un début sédui-sant. On soufflait un peu, en attendantmieux.Suivant les provisions germaniques, cepremier plan svait de grandes chancesd'etre réaiisé dans les parages de 1950. LeTeuton ne s'en caehait point.Dès 1895, un ouvrage publié A Berlinpar les Ligucs pangermanistes r GrossDeutschland und Milteleuropa» révélait lesappétits allcmands.En 1911, le livre d'Otto Richard Tajinen-berg, <iGross Deutschland », précisait lesintentions.Avons-nous accordé il ces manifestationsterriblement éloquentes tout l'intérêt pas-sionnö qu'elles eussent dü juslifier ?El les nous stupéfièrent sans nous émou-voir fortement, tant leur prétention confl-nait a la folie des grandeurs. G'étaient la,pensions-jious, des propos en l'air, des pro-Jets insensés, enfantés par des macrocé-phales belliqueux coilïés du casque apointe et gavés de bière de Mars.Le Surhomme se contenlait encore d'ètrecliez nous un simple commis-voyageuractif, obséquieux,; tout rond. II vendait sacamclote è bon compte.se tapait sur le ven¬tre qu'il avait trés gros, nous tapait sur lenötre avec une familiarité bonasse, propiceau reglement des affaires et au jeu des pe-tites commissions. . .— La Kuerre ? Y bensez-vous ?. . . TontC.a,c'esl des histoires de gazettes. . . G'estentendu, n'est-ee pas ? Je vous inscris pourdeux cents douzaines... Itèglement d'usage.Et aoöt naquit, eet aoüt de 1914 si res-plendissant, si pur que la majesté impassi¬ble du ciel semblail se dresser avec plus desérénité devant la monslruosité terrestre.Et de ce jour, par la préméditation longue-ment, patiemment organisée, et la volontéarrêtée d'un homme, le monde, tout a coup,entra dans le'sang...Des mois, des mois, des annéespassèrent.De la souffrance, de l'angoisse, de la mort.Et Pépouvantable saignée se poursuit, fu-rieuse et nécessaire. L'ceuvre s'accomplitpourtant, suivant les lois d'une fatale jus¬tice. Mais elle exige encore plus d'effortset de sacrifices. Le Surhomme a concentréses énergies dernières. II a raidi ses mus¬cles, il s'arcboute. II sent le sol qui cèdesous ses pieds mitraillés. Une écume derage lui monte aux lèvres avec des motsqu'il s'efforce de faire gouaiüeursou mena-yauts. L'effroi de la défaite agrandit déme-surément ses yeux de brute oü flambèrentles appétits de la conquête. Le Surhommevoit glisser entre ses griffes la proie que saruse inféimc avait faite. Une fois de plus, ilvient de s'effondrer aux bords de Ia Marne,saignant.meurtri, hurlant, désempare ; ilserelève, il fait demi-tour, il traine pénible-ment ses membres rossés.Et derrière lui, plus que jamais, le (lotaccourt. Une armée immense qu'il igno-rait, dont il voulail douter encore, surgitendépit de ses sous-marins. Elle l'assaillé, lepresse, le mord ; elle vient avec les autresrenforcer les branches de la tcnaillc quifinira par lc broyer. Le Surhomme neut-ildouter encore de l'implacabie jugementdeDomain ?...J'ai sous les yeux une image allemande.Elle représentc le Surhomme aux jours. d'apothéose de sa force sauvage. Sa tailledc géant dépasse largement les tours d'unecathédrale frangaise. Dans sa main, il apris une des tours Sous la seule pressiondes doigls, les pierres pulvérisées jaillis-sent de toutes parts. Le visage bestial, re-flète une flerté sinistre. G'est tragique,ignoble et kolossel : trés Boche.Gurieux et saisissant, symbole d'une men¬talité et d'une race que leurs adulateursavaient depuis longtemps empoisonnées pariaconstanteinfillrationdesplusabominablesdoctrines !« Egorge des millions d'hommcs, Allc-magne, ct que jusqu'nux nues, plus liautque les montagncs. s'entasscnt la chair fu-mante et les essements humains. »Ainsi parlait le conseiller antique Ilein-fich Yiererdt, en 1914,

« Nous n'avons è nous excuser de rien...Nous sommes moralementet inteilectuelle-ment supérieurs a tous, hors de pair. »Ainsi paradait, en cetie même année, leprofesseur allemand Lasson.II y a quelque joie apre h rappeler cesmots horribles, a i'heure oü la volonté duDestin, enfin ramené a la cause de Ia cons¬cience humaine. les fait rentrer de foreedans la gorge qui les vomit. Ils sont assezmonstrueux pour étouffer même un Sur¬homme. Le monde entier l'entendra Fitter.

ALBERTHERRENSCHMIDT.

LE PARLEMENTImpressions deSéance(DE ROT1USCORRKSPONDANTPARTICULIER)

Paris, 31juiitct.

A. LA GHAMBRE

Lc compte-rendu de la séauced'hicr au JoanialQfficiel110lacntionne pas les cris do: « ViveRotschild 1» qui ont salué a l'extrême-gauchc taproclamation du scruün pour Ie renouvellementdu privilege de la Banque de France.G'est une lacune qui empêche de se rendreeomplo de l'ctat d'esprit de ceux qui, pendant.21 séances, ont fait au projet une oppositionaussi dangoreusc qu'inutile.Par contre, 1'Officialenregistre ce cri do M.Be-naudel : a Silence a ia Ghambre périuiée t » IIest assez bizarre qu'il ait etc poussé par un deceux qui usent ct abusent de cello Ghambre quia renouvelé elle-même son mandat. Si M. Re-naudel estimo qu'il n'a plus le droit de siégcr etque sa place pourrait ctro ailleurs qu'au Palais-Bourbon, qu'il se retire ! Rous savons de bonnesource quo ses électeurs ne le regretteront peu.lts lc laisseront volontiers réprendre sa profes¬sion de vétérinaire.Les socialisms ont rcproché aux dépulés de lamajorité d'avoir prevu le coup du scrutin a latribune et d'ètre venus hier assez nombreuxpour que le quorum soit oblenu. Its devraient soléliciter, au contraire, que leurs collègues aieiitcessé dc manifester leur opinion par des votespar procuration. N'est-codone pas dans co butqu'ils out depose cette demands de scrutin pu¬blic a la trihune, qui n'a fait que retarder encorele rósultat définitif, car il y a peu de chancespour que le Scnat envoie le projet a la Chambreet réclame des modifications.La Chambre vote tout d'abord aujourd'hui uneproposition relative a i'applieation de laloi du 27inai 1918 sur I'évaluation des biens immohiliersestmatière do succession.L'ordro du jour appeile le projet r (flatif au re-ccnsamcnt, a la revision èt a I'appel de la classe1920.On remarque, au banc du gouvernement, M.Clemenceau ct tous les sous-secrétaires d'Elat ala guerre.M. Deguise a la parole dans la discussion gé¬nérale. II est l'autcur d'un contre-projet qu'il de¬fend. Le député socialiste de l'Aisne dit que lepays s'est étonné do la demande du gouverne¬ment-. II insiste pour la liberation des vieillesclasses.M. Derognat, tout en se declarant favorableau projet, voudrait qu'on renvoyat a la terre, enraison do l'arrivée incessante des troupes améri-baines, les cultivateurs des classes anciennes.M. Guichard appuie cos observations, en don-nant lecture de certains documents tendant a dé-monWerque les hommes des vieilles classes sonttrop souvent mal utilisés.M. Renaudel, avec beaucoup d'acrlmonie, atta¬que le gouvernement, prétendant qu'il a bienmal choisi son moment pour le dépot de co pro¬jet, dont lui et ses amis ne votoront pas le pas¬sage aux articles.L'extrême-gauche approuvo bruyammcnt M.Renaudel. En revanche M. Ahrami, sous-secré¬taire d'Elat parle au milieu des interruptions ctfait appel aux sentiments patriotiques do tousses collègues. La raison capitate qui fait agir-leGouvernement, est le désir de terminer vite etglorieusement la guerre. II est nécessaire que laFrance, a I'heure decisive, n'ait pas a son ser¬vice une armée épuisée.Le projet impliquo sculement la preparation ;Ie Parlement decidera plus tard de la date del'incorporation qu'il semhle prélórablo d'effectueren automne.M. Abrarai promet, comme consequence deI'appel de la classe 1920, le renvoi dans leursfoyers des classes 88 el 89, la miso en sursis illi-mité de la classe 1890ct les sursis aux pères dc6 enfants.Quant a la classe 1892, on la renverra a laterre dès quo Ton pourra, mais les circonstancesactuelles ne le permcUcnt pas. (Rumeurs a l'ex¬trême-gauche). »M. Abrarai conclut en disant : « Je vous faiscos declarations dans ma conscience de patriote,la Chambre décidera si nous inérilons sa con-liance. »M. Doizy, qui est médecin, demande que desprecautions minulieuses soient, prises pour lesjeunes hommes de la classe 20 au point de vucde !a santé.M.Mourier, sous-secretaire d'Elat au servicede la santé, le lui promet. Après dos observa¬tions hostiles au projet, présentées par M. Fran¬cois Founder, M. Paté, rapporteur, insiste, aunoiu de la Commission (lc, l'armée, pour le voteranide ct unanime du projet. Le mot « unanime »soiilève les protestations des socialiste-s quicrient : « non ! non t »M. Dalbiez demande le renvoi a la Commissionde l'hygiène. II en est de rnême do M.Bctoullèqui a de grands gestes tragiques.M. Daniel Vincent appeile l'attention sur lasituation qui va otre creee aux jeunes gens can-didats aux grandes écoles.M. Abrami promet que la question sera exa-miuée pour accorder des facilités.M. Bené Rcnoult, au nom de la Commissionde l'armée dit qu'il s'agit actuellement du recen-scment. L'observation pourrait être faite au mo¬ment de la demande d'incorporation qui seraprésenté©sans doute dans deux mois. 11 insistepour le vote immédiat, réclamé également par lcprésident du Conseil.La Cliambre décide au passage de La discus¬sion des articles, puis repousse la proposition derenvoi de M. Jobert par 314 contre 182. Elledisjoint ensuite une proposition de M. Deguise..L'extpême-gauoheréclame que Ia suite de ladiscussion ait lieu domain. M. Bené Kenoult,président de la Commission de l'armée, ayantaccepté, le débat continuera domain jcudi.La Chambre passé ensuite environ deux heu-res a rógler sou ordre du jour, au milieu d'iüci-dents de toutes sortes ; c'esl réellement deplora¬ble, et le président se plaint, a juste litre, dc latyrannic d'une partie dc l'Assemblée qui cherchetdujours, ct par tous lcs moyens, a imposer savolonté aux autres bien qu'élle soit en minorité.

B Th IlKfcx.

COMMUNIQUES0FFICIELSFRONT FUANC-AIS

31 1uil let, 14heures. — Les Allemand, 3ont attaqué, après un fort bombarde¬ment, nos nouvelle s positions a 1Estd'Oulchy-le-Chateau Nous avons re-poussé 1'assaut ennemi et maintenuintactes nos lignes.Sur la rivexlroite de 1'Ourcq, de vifscombats se sont livrés au Nord-Estde Fère-en-Tardenois. Le village deSeringes a passé de main en main eta été finalement enlevé par une con-tr: -attaque des Américains.De nombreux coups de main enne-mis, prés de Mesnil-Saint-Georges, aI'Est de Montdidier, au bois Le-prêtre, sur Ia rive droite de la Meuse,dans les Vosges n'ont obtenu aucunrésultat.De notre coté, nous avons effectuéune incursion dans les lignes alle-mandes au Nord Est de Perthes les-Hurlus et ramené des prisonniers.Nuif calme sur le reste du front.

23 heures. — Sur l'ensemble dufront de hataille la journée a été mar-quée par dès actions d'artiilerie.Entre Montdidier et I Oise, un coupde main ennemi au Nord d'Antheuün'a obtenu aucun résultat.AVIATION. — Dans la journóo du 30, leséquipages franoo hritanniques ont abattu oumis hors de combat dix buit av/ons ennemis étincendié un ballon captif.

FRONT BRITANNIQUE31 Juillet, après midi. — Dans la nuit,au cours de coups de main heureuxet de rencontres de patrouilles auxenvirons de Lensman Nord de Béthuneet dans le secteur au Nord de notrefront, nous avons fait plusieurs pri¬sonniers.Un raid ennemi a étê repoussé parnotre ieu au Sud-Ouest de La Bassée,L'artillerie ennemie s'est montréeactive des deux cotés de la Somme,particulièrement aux abords de Mar¬ris et dans le secteur de Kemmel,

Soir. — Pendant la journée, l'artille¬rie ennemie s'est montrée active auSud-Ouest d Albert. Elle a égalementmanifesté quelque activité a l'Est deRobecq et en d autres secteurs.Aucun autre événement a signaler.AVIATION. — Lo 30 juillet, la visibilité a étéquelque peu réduite par les brumes terrestre s.dependant, nous avons pu prondre un grandnombre oe photographies róussles etjeter plusdo onze tonnes de bombes sur des voies de ga¬rage et des dépöts de munitions ennemis.Des lencontres ont eu lieu avec un certainnombre d'appareils ennemis dont quinze furentdescendus et six contraints d'atterrir tiésempa-rés Six de nos appareils manquént.Pendant la nult, nous avons jeté trente ton'nes et demis do bombes sans pertes pour nous.En dehors des appareils déjk mentionnés, unavion ennemi a été abattu par Ie tir de notreinfanterie le 29 courant.

les zones de Merkem et de Boesinghe.Lntte de b jmbes a Dixmude.

FRONT AMERICAIN30 Juillet, 21 heitres. — Sur la lignede 1Oureq, l'ennemi a cherché a s'op-poser a l'avance de nos troupes en re-nouvelant ses contre-attaques.Au cours de durs combats, nousFavons repoussé et nous avons arné-lioré nos positions.

31 Juillet, 21 heitres. — La nuit der-nière, l'ennemi a renouvelé ses con¬tre-attaques sur la ligne de l'Ourcq.Dans la région de Seringes et de Nes-les, des détachexnents qui nous avaientattaqué ont momentanément pér.étrédans nos lignes. Encarclés et battuspar le feu de nos mitrailleuses, tousles hommes ont été tués, blessés oufaits prisonniers."Au Sud-Ouest du bois Meunière,après un dur combat a la baïonnette,nos troupes ont reibulé l'ennemi dansles bois.Nous avons pris le bois de Grim-pettes et atteintle village deGierges.En Lorrrine et en Alsace, des coupsde main ont été repoussés avec despartes pour l'ennemi.

FRONT ITALIEN31 juillet. Pendant la nuit du 27au 28, dans leval Daone,nos alpins ontcapturé la garnison dun poste en¬nemi.Dans le val Brenta, durant la nuitdu 29 au 30 juillet, après un feu dedestruction trés violent, l'ennemi dé-clencha une attaque contre nos lignessur Gornone et les pentes Sud deSasso -Rosso. Notre infanterie, pa'rune contre-attaque énèrgique et aprèsune vive lutte corps a corps, repoussal'adversaire qui se replia en perdantdes mitrailleuses, des lance-flammeset quelques prisonniers.Pendant Ia journée d hier, nos avïa-teurs renouvelèrent les bombarde-ments efHcaces sur les objectifs mili-taires ennemis.Dans les combats aériens, 5 avionsennemis furent abattus.

Les Anglais bombardeutles villes alletuandes

Communiquédu ministère de l'Air30 Juillet.— Hier, & la nuit, nos aêroptanesont attaqué les gares d'Offcnbourg, de Rastadl et de Bade. Stuttgart et Sollingen ont étêégalement attaqués. Trois aérodromes enne¬mis ont été bombardés et soumis au feu danos mitrailleuses. Tous nos appareils sont ren-trés.Cematin, nos escadrilles ont bombardé avecsucces la gare d'Offenbourg ; de bons rósul-tats ont été obtenus.Au cours d'un combat, trois aéroplanes en¬nemis ont étê abattus et un contraint d'atterrirdésemparé. Un des nótres n'est pas rentró.

FRONT BELGE81 juillet. — Activité moyenne dasdeu^ artilleries, principalement dans

L'Aidetieïkgkterraa sesAüiésUn formidable effort de quatre ansDans Ir discours qu'il a prononcé avant-hier aLondres, lord Curzon a donna des precisions surl'effort accompli par la Grande-Bi'etagne, depuisle début de la guerre. II a dit que 7 millionsd'hoinmes avaient été enrölés depuis 1914, etmalgró les pertes subies, les nécessités dc la dé-fense de 1'Angleterre même. elle a en cemomentencore plus do 3 millions d'hommcs sur t«isles fronts oü elle combat.Depuis aoüt 1914. également, elle a transport©pour les Alliés plus do 24 millions de tonnes deprovisions, et a I'heure actuellc 260.000 hommestravailieht dans les usines, uniquement pour lesAlliés, cependant que 375.000hommes extraient,des mines, du charbon pour eux.

PoiabombardéavecsuccèsCommuniquéde l'état-major de la marine30 Juillet — L'aviation da la marine de lahaute Adriatique, dans les premières heure sdu matin, a bombardé les ouvrages militairesdu mouillage de la place de Pola.L'attaque, qui a eu lieu avec des moyens im¬portants, a duró environ deux heures, et a étésans doute trés efficaca, car plusieurs incendiesont été observés, particulièl'ement sur lespoints oü sont placós les stations de sous-ma¬rins et les appareils d'aviation.Les avions envoyés en reconnaissance aprèsl'attaque ont observé d'épaisses colonnes defu-mèe, indice de la gravité des incendies.Tous nos appareils sont rentrés & leur hase,

FRONT DES BALKANS

30 juillet. — Activité de l'artilleriede part èt d'autre du Vardar.A I Est du fleuve, un coup de mainbulgare a été repoussé.Faible activité de l'aviationson d'un vent violent,

en rai-

ComïYiuniqué iialièn30 juillet. — Ayant terminé l'organi-sation des lignes de résistance, nostroupes avancées sur 4e Semeni et al'Est de l'Osum-Devoli ont ralenti lapression contre les troupes enne-mies.L'activité combative a, par consé¬quent, diminué.

LsMarêdialvonEïchhorn'tuéparuneïomfce

SUR MERÜNNAURSSSPAGNOLTORPILLg

Les joumaux, commentant fe torpitlagodu na-vire espaguol Ramon Larinaea, considèrentqu'il constitue le fait lc.plus grave qui se soitproduit entre l'Allemagne ct l'Espagne deprus lecommencement de la guerre.Huit sujet» cspagnols ont péri. Eu outre, lepétrole que ce navire apportait constituait, aveccelui qui a été incendié a bord du Serenles, lapresque totalité du stock assuré par l'accordhispano-américain.(Maintenantque,la loi sur l'espionnagea été vo-tée eu Espagne,il y a lieu de,compterque la vigi¬lance des autoritésespagnolessurveillera plus étroi-tcment que par le passe les agistments des agents«Uemgnos).

On mande de Kief qu'un attentat aété commis contre le maréchal vonEichhorn, commandant en chef desforeës allemandes en Ukraine, et sonaide de camp von Dressier.Le maréchal a succombé mardi soir,a dix heures, a la suite de ses blessu¬res. L'aide de camp était mort peu detemps auparavant. f

DÉTAILS SUB L'ATTENTATOn mande de Kief, 30 juillet« via » Berlin, qu'un attentat, au mo-yen d'une bombe, a été commis, a2 heures de l'après midi, par un hom-me passant en voiture, contre le ma¬réchal von Eichhorn et son officierd'ordonnance, le capitaine von Dress¬ier, qui se rendaient du casino chezeux.L'attentat a eu lieu non loin de leurdemeure. L'auteur de l'attentat et lecocher ont été arrêtés.

LA FAMINE A BAKC'J

DenizeHemL'AssassinatdeVonEichhorn

Amsterdam,UIjuillet.Ou mande de Kieff, via Berlin, que l'assassinde Von Eichhorn a declare au jugo d'instructionqu'il vcnait du gouvernement de lliazan, criltussic, en passant par Moscou. Ilarrivahier ;iKiefTsur les ordres du Comité des Communistespour assassiucr Yon Eichhorn. II est ago de23 ans.

Bale,81juillet.L'auteur de l'assassinat d'Eichliora est un norn-mé Boris Donskio. It est délégüé du parti socia¬liste révolutionnaire do gauche de Mescou. II adeclare n'être arrivé dc Moscoua Kiew il n'y aque quelques jours avec la mission du Comitécentral de tuer Eichhorn. II était muni d'unebombe spherique et d'un revolver on argent.

PasdePourpaHsrsdaPaixLondres,31juillet.

AnxCommunes, M. Balfour a démenti une ru-meur pubiiée.bier, par un grand journal de pro¬vince suivant laquclle l'AHemagnoaurait soumisa l'Entente ccrtaincs conditions de paix.Aucun gouvernement ennemi, dit M. Ralfour,ne fit de démarches aupvès des alliés eu vuc denégociations de paix.

ie Ravitailbmentdes AlliésLondres,31 juillet.

Sclon les journaux, quatre ministres du ravi-f tailloment, a la suite de deliberations secretes,ont constilué un Gonscil interallié du ravitail-lemcnt et établi un comité qui s'oceupera desimportations alimentaires.D'importantes décisions ont été prises aucoui;sde ia conférence, 'ellcs scront prochaine-ment publiées.

Pour Siéger eu ParlementLondres,31 juillet.

Lc major gpnéral Davidson, récemment élumembre du Parlement a une election parUellc,tenail a prendro possession de son siége avanl lesvacances parlcmentaires. Ne disposant que dcquelques heures, il partit en aeroplane, hier ma-tin, du grand quartier general en Franco, se reu-dit en automobile do son point d'atterrissago auParlement, prêta sermentet assista a une partiodo la séance, puis il repartit par la voio des airset reprit son poste aux «rmees pendant que sepoursuivait lfedébat cómmcncé en sa presence.

Motre Ambassadeur au JaponTokio, 31 juillet..

L'ambassadeur de France a remis au mikadoses lettres de créance.

La Paix de f'Autricheet de {'UkraineBMo,31juillet.

Le NorddentscheZeituna dit qu'on ne sait riena Berlin de l'intention qu'aurait, en principe, lcgouvernement autrichien de refuser de rectifierla paix avec l'Ukraine. •Les journaux auraient attribué a Burian unepromesse en ce sons au parti polonais.

Kerenski est a LondresParis, 31 juillet.

Contrairement a uno information reproduilepar plusieurs journaux, il n'est pas exact queKerenski soit a New-York. II est parti bier pourLondres. »

L'ANARCHIE EN UKRAINEAmsterdam,31 juillet.

L'Hamburger Frendenbla.lt apprend de Kiewque l'tiorizoo politique est trés sombre en Ukrai¬ne. Lo gouvernement tache dc prévenir les trou¬bles en operant des arrostations en masse. Unedes premières persounes arrêtées fut le premiersecretaire de I'hetman, Gyzicki, monarchisteconvaincu. *

Bate,31juillet.Le sorvice allemand de propagando démentque I'hetman de l'Ukraine so demettrait de sesfonctions en faveur de l'archiduc Guillaume.

lE^T IÏÖHÊMEAmslerdam,31juillet.

La Gazettede loss apprend que lc baron IIus-sarek a cousenti a la division de la Commissionadministrative remplagant le. Landtag de Bo¬hème en sections respcctivemeat allemande ettchèque.L'etabïissement de l'administration des dis¬tricts commencera en décembre 1918 pour êtreterminé en janvier 1919.Ces concessions ont provoquó une vive emo¬tion parmi les dépulés tchèques qui dernandentdes explications au baron Ilussarek a cc sujet.

IMPRUDENCE D ENFANTSPoitiers, 31juillet.

Six enfants dc huit a onze ans qui jouaient acreuser des tranchées dans la sablière de Clias-seneuil (Vienne), ont été ensevcliS sousun ébou-lement oü quatre ont trouvé la mort. Les deuxautres out.étélégèrement blessés.

On rasnde de Kovno que la ville de Rakou,entièrement isolée, est au pouvoir des dólégués4csSoïiete^.ïtoes .

LESAFFAIRESAL'IASTOCTSOA"Paiis, 31 juillet.

M. Jousselin a interrogé pour ta dernière foisM. Charles Humbert avant la cloture de l'enquêtesur les sommes qu'il a reoues de Pierre Lenoiret ensuite do Bolo pour 1'acquisilion des actionsdu Journal.BI.MilliesLacïoix a adressé une Iettre ii M.Humbert en réponse■a cello que lui envoya cederuior et dans laquclle il disail qu'il s'était faitsou accusateur.Bi.Milliesproteste conlre le röle qu'il lui prêtaet, du reste, il se réserve de conimuuiquer Ia Iet¬tre de Humbert a ia Commission des marches.Le capitaine Mangin-Bocquela interrogé lon-guement eet aprés-midi M. Turmel sur l«s faitsqui lui sont reprochés. Après l'infcrrogatoire ilfut autorisó a s'eatrcteuir avec sa femme, sa filloet son 4éfeascur, " |

AÏÏTOÜRDELABATAILLELeButindenostroupesA FÈRE-EN-TARDLN OlS

En dépit des affirmations du commnudementallemand et des explications assez embarrasséesd'ailleurs, de l'agenco Woiff, Ia retraite « éflas-tique » au Nord dc la Marne ne comportait pas,dans l'espril de nos adversaires. i'abandon deFère-en-Tardenois, et c'ost sous la pression vic-torieuse de nos troupes que l'ennemi fut con¬traint de se replier sur les hauteurs au Nord-Est de la ville, oü il se crainponno désespéró-ment.Les Allcmands, écrit M. Paul Cliantard dansf.a Liberie, espéraiont nous maintenh' devantFère-en-Tardenois, comme ils ont réussi jus-qu'ici ri le faire devant Viüe-en-Tardcnois, afinde se donner lo temps d'óvacuer les énorme»stocks dc munitions, d'armes et d'apprdvision-ncments do ioule nature qu'ils avaient accumu-lés dans les deux villes avant l'attaque du 15juillet.C'esl pourquoi ils nous dispulèrent si fipre-ment les passages de FOurcq et n'hésitérent pa»a sacritier de nombreuses arrière-gardes pourretarder notre avance. Maïs, malgró leur resis¬tance acharnée, ils n'ompêchèrent pas nos so!-dats de pénétrer dans Fère, hiea avant que soaévacuation fut terminée.Les détachements cyelistes do la . . .« divisiondo cavalerie, qui, les premiers, dimanche ma-tin, a 4 heures ct dernie, entrèrent dans la petiteville, prccédant Pinfanterio et les tanks, purentconatater quo l'eanciiu était encore cn plein dó-ménagemeut.Peu après, nos patrouilles montèes surpronaient sur la route de Coulcngcs des convoiseutiers chargés de munitions se hatant vers l'ar-rièro-front.Impuissant a sauver la plus grande partio dvses approvisionuements, Pennemi so resigns «les détruire. Alors qu'on so baltait encore al'entrèe de Fère, ct aux abords de la gare, doformidable»explosions se produisaient au Norddo la ville, et un immense ineendio s'allumaitsur la route do Cayenne.L'avance rapidc de nos troupes, qui, cn moinsde deux heures, so rendaient maitressês de laville, et la progression menacanlo des Améri¬cains vers Sc.ringes interrompirent la bcsognodévastatrice des Allcmands,' qui, pour échappera une extermination certaine, s'enfuircnt, serré»de prés par la cavalerie allióe.La moitió environ des slocks de munitions ras-semblés a Fère a été abandolinée ou détruite parl'ennemi. Certains dépöts out été retrouvés in¬tacts . Indépendamment des munitions et des ap-provisionnements, nos soldats ont capturé uatrés important hutin ; mitrailleuses, laucc-llam-mes, engins detranchée, armos de toutc natureet une quantité considerable,d'uniiormes, de cas¬ques, de masques ct autres fournitures d'équipoment,Quant au materiel, les AHemandsl'avaicnt d6-ménagé prócipitammcnt ; nöus piimes cependantnous emparer do deux batteries do 77 et d'unedo 210, qui furent aussitot retournées contral'ennemi baltant cn retraite vers la forêt dcNesles. 'Au Sud-Ouest de Reims

Oérard Campbelltélégrapliieau DailyMail .jAvec les armées francaises, 30 juillet. — Lanuit dernière et aujourd'hui, l'ennemi s'est eiïorcé.dc s'organiser sur ses posifions de repli. et dccontrc-attaquer avec quelque violence. Au sud-ouest dc Reims, los AHemandsont bombardé ac-tivement les vallées dc l'Ardre cl de la Marne, agrand ronfort d'obus toxiques. C'cst li un despoints oü l'ennemi scmblc vouioir s'arrêtcr. IIoccupc en force Ville-en-Tardenois qu'il s'efforcedc conserver.line grande partie du materiel de guerre quoles Allcmandsavaient accumulé pour cette offen¬sive est tombé entre les mains des Frahgais,

Les Anglais au Grand-RozoyDeM.Gerard Cainpell, correspondant du DailyMail :Armée frangaisé, 30 juillet. — Dimanche ethier les divisions anglaises out coppéré, avecl'armée du general Mangin, a l'attaque duGrand-Rozoyet de la bull© do Chalmont. LesAnglais, a qui était écbuo la plus grosse part dnIa besogne, se conduisiFentbriliamment. Dès lodébut de l'affaire, ils opérèrent a i'ailo gauchodes Francais, pendant quo ceux-ci passaientl'Ourcq devant Cupry cl avangaiont ju3qu'a laButte de Chalmont, au Nord dc la rivière, mal¬gró la résistance offerte par de nombreuses mi¬trailleuses.Le dcuxième jour, le röle des Anglais s'accen-tua encore, les Frangais servant cette fois dotroupes de couverture sur le liane hritanniquCjet ne vcnantgn ligne qu'après nos troupes.Les AHemandsminent les routesDe BI.Herbert Bailey, corrcspondant du DailyMail:Armées amcricaines, 30 juillet. — La lutte aété trés apre, aujourd'hui, dans les regions doSeringes et Sergy. Les AHemandsout semó desnids de mitrailleuses sur toutes les crêtes et touslos champs de blé qui longent la rive droite dol'Ourcq. Artillerie et infanterie déploicnt une ré¬sistance acharnée, et beaucoup do corps a corpsa la baïonnette ont eu lieu,L'ennemi, qui a détruit tous les ponts dol'Ourcq, a miné les routes, mais deux chargesdisposées a eet effel ont raté. Les pertes alle¬mande.» sont énorraes ; plusieurs compagniessont réduites a trente hommes.lis sententqu'avec les Américainsla victoire leur échappe

De Dom Martin, corrcspondant du AW-5'er8Herald ;Armées amérieaines, 30 juillet. — Les divi¬sions prussiennes et bavaroises, cnvoyées sur lofront de Sergy pour y göiitenir lc clioc des trou¬pes amérieaines, n'ont pu, ni cette nuit, ni au¬jourd'hui, faire autrement que se replier. Ganolera, connne un curicux detail que les garsauxquels les AHemandseurent affaire sont pres¬que tous eux-mênicsd'origine allemande.A ia ferme de Meurcy, les Américains cernJ-rent des nids de mitrailleuses et tuèrent a coupsde baïonnettes les canonniers prussiens, qui safirent souvent assoramer sur leurs pieces.Un prisonnier du 2° régiment de Ia garde &pied déclara qu'il ne restait plus que ncuf hom¬mes de sa compagnie. Sepl hommes du 4® régi¬ment de .'a garde, pris par les Américains, af¬firmeren! aussi être les seuls survivants d'unecompagnie qui s'était battue a Sergy.—Maintenant, dirent d'autrcs prisonniers,nous ne sommes plus aussi sürs de la vicfoire.Les Américains sont la.Les AHemandscreusent des tranchées et éta-blissent des fils barbelés a Ia Hsière de Ia forêt(le Nesle, ce qui prouve leur intention dc tenirvignhreusemctii ».i>Nord-Est de Fèrc-ea-Tat'tlo

Page 2: If LePetitHavre - archives.lehavre.frarchives.lehavre.fr/archives_municipales/LPH_1914-1919/journaux/... · premier plan svait de grandes chances d'etre réaiisé dans les parages

Le Petit Havre Jeudi 1**Aoat 1918

LesEvónementsdeRussiaL'Angieterre et Ie gouvernementsibèrienOn mande de Vladivostok, 27 juillet, au DailyHail, que Ie gouvernement britanniqne, répcm-«iantau gouvernement provisoire sibèrien, a dé-■eiaré que ses buts sont ó'assurer la restaui'ationpolitique et écoftOHibswede la Russie et de «bis¬ser les forces entiennes sans intervenir dans lesaffaires mlcricures du la Russie.

Proclamation du gênéral HorvatTin télégramme de Vladivostok annonce que logeneral Horvat a lancé, lc 27 juillet, uiio procla¬mation a tons les fonctionnaires de Fadministra-tion de la justice, du département des finances,etc. do la province maritime, leur enjoignant dereprendi'e leurs fonctions et de e'en réfercr, s'ilest nécessaire, au ministère Horvat.Desélcclions munieipalcs ontlicuacluellcmcnt.les bolchevistes sont partisans du rélablissementdu Soviet ; les soeialistes modérés sont en faveurdu gouvernement provisoire ; les cadets soutien-nenl le général Horvat.Les Tciiéco-Slovaquesont occupé Scliamakov-ka et capture plusicurs mitrailleuses, des grena¬des a main, des obus et 200,000cartouches.

L'armée mercenaire du SovietA la suiie de l'échec du projet de créationd'une arinée révolutionnaire rouge au moyend'engageuients volontaires, les eommissaires dupeupio, sur la proposition de Léniue, ont décidéde faire appel « aux bonnes volontés des ou-vriers de tous les pays ». On a pu recruter uneilizainc de milliers de volontaires, individus dosac et de eorde. dont prés de la moitié sont desChinóis. lis reqoivent de 1.000 a 1.600 francspar mois et d'avance, et en cas d'accident, legouvernement doit verser une forte indemnité aJeurs families.Plusieurs milliers de ces volontaires sont pas¬sés la semaine dernière a Moscou. ïls sont diri-gés vers Föural, ou ils vont eombatiro les Tché-co-Slovaques.On jattend a ce que les nombreuxChinois qui font partie deeette arinée merconai-ife désertcut pour regagrier leur pays ou pour sejoindre a leurs propres troupes centre les bol¬chevistes de Siberië.

Un Traité entre SouiePnem°ntsrussesLa Kiefska'iaHysl journal de Kief qui est fré-fuemment eité par Ia presse allemande) annonceque Ia publication du traité conclu entre les gou¬vernement? du Don et (PAstrakanvient d'avoirKeua Uostof.Les deux gouvernements se recon-naissent mutui unent Fautonomie compléte deleur territoire et ils se porteront aide et assis-" (ance pour toute annexion de terrains limitro-phes reconnus nécessaires au point de vue stra-tégique et économique. La lutte commune contrele bolchevisme est proclamée sur leurs territoi-res ainsi qu:au Nord du Gaucase. Le but le plusimportant est la formation d'une confédérationde la Russie méridionale dont le noyau serait lesgouvernements du Düh et d'Astrakaa.

Le Général vonHarbouGouverneurmilitaire de la LithuanieOn annonce de Berlin la nomination du géné¬ral von Harbou, inspecteur des services de l'ar-rière, aux fonctions de gouverneur militaire dela Lithuanie.

Les trois grands-ducs disparusLc KwhmcheVolksZeiltuigdu 2D juillet ap-prend de Pelrograd que, d'après les bruits quicircnlent a Ekaterinenbourg et qui deviennentde plus en plus précis, trois grands-dues out dis-paru plusieurs jeurs après l'cxécution du t.sar.Ces trois grands-ducs, dont lo journal ne donned'sftlleurs pas los norns, ont été retenus une se¬maine en prison sous Finculpation d'avoir prispart a des intrigues contrc-révolutionnaires. lisavaient été mis en liberie ïe 18 juillet et, depuiseette date, on ignore ce qu'ils sont devenus. Aumoment do leur levée d'ecroa, ils avaient raguFordro dj se rendre dans unc loealité dètcrmi-née et de se présenter ehaque jour a la police,mais ils n'ont pas paru encore a cette löcalitó.On raconte qu'a leur sortie de prison, ils au-raient été aecueillis par une salve, tiréo par plu¬sieurs gardes-rouges, mais leurs cadavres n outpas été trouvés. Dans les milieux bolcheviks dePelrograd on n'alteche ancune créance a cesbruits.

Nouveauxsuccesichéco-siovaquèsSelon une dépêche de Vladivostok, les troupeslekéco-slovaques ont occupé Sehmakovka, dansle gouvernement de 1'Amour, au nord de Nico-Jaïelï. Ils se sont emparés de plusieurs mitrail¬leuses, d'apparoils pour émeltre des gaz ei docartouches.

EN UKRAINELes changemenis politiquesLes journaux polonais de Cracovic annoncent,le 28 juillet, que le général Skorópadski auraitrésigné ses fonctions d'hetman en faveur del'archiduc Guillaume d'Autriche. Nous enregis-trons, a nouveau, cette information sous toutcsréserves.Onmande de Kief, le-27 juillet, qu'un décretde l'hetman relève le président du ConseiL M.Lysogub, do ses fonctions de ministro de Finté-ricur, tout en le maintenant a la présidence duGonsoil. Le secrétaire général actucl. M. Kistia-kowski, est nommé ministro de Finterieur.On mailde enfin de Bale, également le 27 juil¬let, que le procés politique intenté sur l'ordredu gouvernement allemand a Kief contre lespersorinalités ukraniennes, qai préparant uusoulèvement contre les autorités allemandes,avaient fait enlover le financier ukrainicn Do-bry, agent des envahisseurs, s'est terminé parla condamriation de l'ancien ministro de l'inté-sieur Goimpovicha deux ans de prison, de l'an-eicn ministro do la guerre ukrainicn Schukoiskia la mêrne peine.Trois autres coinculpés ent été condamnéscha-eun a un an de prison. Les déhats montrèrent no-tamment que Al.Gorupovitch avait conclu avecles généraux polonais un accord aux termes du-quel trois corps d'arméc poïonais devaient servirde noyau au soulèvement projeté dans la luttecontre les troupes allemandes cn Ukraine.

Helfferish a MoscouOn mande de Berlin que lc docteur Hellïorich,le nouvel ambassadeur allemand, est arrivé aMoscou, le 28 juillet, et a pris possession de sonposte.

Le désordre en PologneOn mande de Berlin, a la Gazelle da Heser,que les autorités austro-hongroisesde Lublin ontétt-obligees de suivre Fexcmple dss Allcmands aVarsovie, cn adoptant des mesures sévèrcs pouret ivpro-sion du banditisme..

I a Constitution monarchiqueen FinfondeLc Lauddag (Dièle) de Finiande se réunira len aout pour le vote décisil sur la question deï inniitution de ia monarchie.

les colons allemandeet /es bolchevistesLo service allemand de propagamic fait con-naitroquc le gouvernement bolcheviste a nom¬ine un commissaire spéetal peur s'occuper descolons allemandectablis dans le bassin de laVolga, autour de Sarrasson.

Une Division Philippinebn mande do Manille que le gouvernementpmhppin a olïerl au président Wilson une divi¬sion pour combattre cn France ; il a égalementprouiis un sous-marin et un eontre-torpilleurU' présidentWiisoaa accectóces olïresavecreeonnaissaBce.

Sur ie FrontBeigeLe RoiAlbert décoreet glorifie

Iesous-lieutenantCoppenss l'AsdesAs»beigesUne impressionnante eérémonie s'est déroulêernariii au frout bcigè. Sur dnc plaine d'aviation,devant les appareils des différentes escadrillesdisposés en ordre de bataille, pilotes et observa-teurs ont pris place sur deux rangs. Un batailload'infanterie est la, avec la musique du régiment.Aux abords de la plaine, la loule des mécanoset des aides forme des groupes pittoresques.Soudain une sonnerie de clairons éclale, suiviede la llraban{imne.G'est lc roi Albert qui arrive,accompagné du prince Léopold. II vient remettreau sous-Beutenant Willy Goppens, le héros detant d'cxploits, l'inconiparable chasseur de «dra-chen », la rosette d'officicr de l'ordre de la Cou-ronne et la croix de chevalier de l'ordre de Léo¬pold.Après avoir passé 'les troupes en revue, le roise dirige vers Goppens, qui se tient a quelquespas enavant de ses camarades, puis d'une voixforte et claire, prononce cette brèvo haranguedont on ncperd pas un mot :Noussommesréunis pour rendre un sineèrehom¬mage a voire habtteté,a votre audace, a votre es¬prit de secrifice.La haut. dans lo ciel, vous avezmontré ee que peuvent lesBeiges.Au cours de eetto longueguerre, l'aviationbeigearendu d'importantsservicesé notre armee. Oelle-eisait qu'elle poutcomptersur rios excellentspilotesct observateurs,que les périls et les dilficultésn'ar-rètent jamais.Nousbonoronsaujourd'hui un héros, le sous-lieu-nant WillyCoppens,qui fut fantassin au début dela guerre, puis servant aux autos-canons,a trouvéa l'aviation le cheminde la gloire.Depuislo 25avril de cette année, il a rempprlëvingt et une victoires. L'armée, la nation entièresont lléres de lut. Au nomdola Belgique, je lui re¬mets cos déeoratious en témoignage de gratitudepour ses incomparablesexploits.Le roi épingla ensuite les deux croix sur lapoitrine du jeune héros, le félicita en termesemus, laisant remarqver que c'était la premièrefois qu'il remettait deux décorations a la fois.Goppens fut chaloureusemeut félicité ensuttopar le prince Léopold, par le lieutenant-généralGillain, chef d'état-major général, par ses chefset ses camarades.Voicique des avions survolent Ia plaine ; lespassagers agitent leurs mouchoirs ; l'un d'euxlance un parachute auquel est suspenduc unegerhe de tleurs, hommage d'une escadrille auhéros de la journée,Quand lc roi ct le prince Léopold se furent re-tirés, Coppens se vit entouré par la foule de sesi humbles collaborateurs, mécanos et hommes depeine qui lui dirent a leur tour, leur admirationet leur dévouement.Comtne on lui demandait quolles furent lesplus fortes impressions de sa carrière d'aviateur,i Coppens répondit, étreint par l'émotion : « Celleque ie viens de ressentir aujourd'hui et celleque j éprouvais -lorsque survolant Bruxelles auras des toils, ie reconnus,mon pèrc a une fenctrede la maison. »

EnBelgiqueoccupéeNecrologie

On annonce le décès, surv'enu a Bruxelles, !e20 juillet dcjnier. de M. lo notaire Scheyven,président de la Chambre des notaires de Bruxel¬les, chevalier de l'Ordre de Léopold, comman¬deur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le Grand.Le défunt, agée de 49 ans, laisse une veuve,Mme Scheyven, née Lucienne de Laveleye, etdouze enfants, dont les deux ainés, MM.Henriet Hubert Scheyven, volontaires de guerre, sontau front maréchaux des logis, respectivement,d'artillerie et de cavalerie.Samort met également en deuil notamment :M. Georges de Laveleye, président du Consoild'adtninistration de la Bauque de Bruxelles, sonbeau-père ; ;-Al.ct MmeHenri Laporte ; Af. Edouard Vander Smissen, professeur a l'Université de Liège eta 1'jEcolede Guerre, Mme Edouard Van derSmissen ; M. Victor Scheyven, v.d.g., secrétai¬re-rapporteur du Tribunal des sursis do Paris,avocat prés la Cour d'appel de Bruxelles, MmeVictor Scheyven ; le commandant et MmeJulesFontaine ; Af.Albert-Edouard Janssen, secrétairede la Bauque Nationale de Belgique, professeura FUnrvcrsitéde Louvain, Mme Albert-EdouardJanssen ;M. et MmeGeorges Systermans de Laveleye ;MmeHubert do Laveleye ; Alme Paul de Lave¬leye ; ALAlauricedo Laveleye, ses frère, soeurs,beaux-frères et belles-soeurs.En raisou des circonstances, Ia familie n'en-verra pas de lettres de fairc-part.

ENALLEMAGNESïï.von ICühlnrtsnnrefuse

une candidatureOumande dc Berlin:Le siège de député au Reichstag potir la 1™circonscription de Berlin étant vacant par suitede la mort du docteur Kaempf, ancien présidentdc FAssembiée.Ja candidature a été offerte a M.von Kühlmann.L'ancien secretaire d'Etat aux affaires étran-gères a décliué cette offre, objeetant quo l'usageimpose aux hommes d'Etat lies par le secret pro-fessionmd une renonciation a la vie parlemen¬taire.II est question d'ofïrir cette" candidature a M.Dernbnrg, ancien secretaire d'Etat aux colonies,Les diffieuüés de vie en AllemagneI^a pénurie de charbon est .actuellcment sigrave a Munich, que les autorités publient unnouvel appel a la population pour lui demanderdc réduirc, dans one forte proportion, sa con-sommaüon de gaz. Si des livraisons plus impor-tantes de charbon ne' peuvent pas êtrc ohteimcsde Fofflceimperial, l'usine a gaz de Alunicbseraforcée de suspendro sou service.On mande de Weimar qu'en préscnce de l'hos-tilité montrée par de nombreux pavsans, a livrerlos quantités de blé qui leur ont été flxées, ledepartement saxon de l'agriculture prend uncgrave decision qui est appeléc a produire uuogrande emotionparmi la population rurale.Le département vient d'arrêter que lespaysans convaiucus de n'avoir pas livré tout leble qu'ils devaient, n'auraient plus le droit des'approvisionner eux-mêmes ; leur récoltc inté-grale sera saisie ct ils reccvront la mrmo repar¬tition do pain que ie reste dc Ia population.

Uns semaine sans via nde è BerlinOn annonce de Berlin que le 19 a'oöt commen-cera la première semaine sans viande. Potir Iremplacer la ration de viands, on mettra a ia !disposition de la population une quantité de Ipommes de tone qui dsrpasserasepï livres parpersonne.

Les Rapports Gormafio-Turcs

Le cercles olficielsamérieains sont enclins aregarder avec suspicion Ia tension annoncée ré-cemmont dans les rapports germano-tures. Ilsadmettent qu'unc opposition croissante se mani¬feste en Turquie contre l'Allemagne, mais ilsinsistent sur les influences quecelle-ci possèdeala cour du sultan el qui sont encore assez fortespour lui penneUre d'exercer un certain controle, jOn fait remarquer que déja, en maintes occa- 'sions, FAllemagne, désireuse de détourncr '1attention dn public de la situation militaire, ou-vril des discussions diplomatiques. Opendantd autres diplomates croieut veritable le désae- icord gei'mano-tui'«.

QuestionsEconomiqnes

LiRepartitiondesMaiiérespremières

Pnr sa durée, la guerre a donrtéa l'armeéconomiqueune puissance insouptjonnée.L'Ententea lieureusement su en compren-dre la porlée et Ia manier. A la suite detdtoïinements,elie a réussi a en rclirer desavantagesappréciables. Passant mème al'offensive,nous avonspudominerI'adver-saire, tout en nous lieurlanl a la contre-.attaque traltresse des sous-marins et enpayantfort cher la défaillance russe. Et,malgré ses solides assises induslrieiiesetcominerciales,Pennetniest deflnitivementébranlé.Commechacun le sait, Pinventaire desmatièrespremières dont disposel'Ententea été enfindressé et nous paraissonsdéci-dés a répariir judicieusement, selon nospropresbesoins,les stockset lesprochainesproductions.G'est dire qu'en premièreur-genceseront.servis lespaysalliéslesmoinsbienpourvus.L'Entente,en faisantce gestede défense,ne l'a pas fait sans discerne-ment,et elle a eu soin de ne pasoublier lesindigences neutres. De mème, eile a sumesurerd'un coupd'oeilprévoyantles con¬cessionsauxquelieselle pourraitêtre ame-née pour assurer l'équilibre de certainsdeses marchés.II lui est d'ailleurs loisible de manierson arme tout a sonaise tant elle est sürede sa puissauce.Cel!e-citient moins a laforcedes projets de défense éiaborés encomrnunqu'è Ia naturemèmedes matièrespremières en sa possession.Ge sont lesplus esseDtielles aux affaires, celles quialimententl'industrie moderne et ne peu¬ventse remplaceravantageusementpar les« ersatz»ou les produitsdesyuihèse.Pour les eéréales,froment.seigle, orge,avoineet maïs, nous, les Alliés d'aujour-d'bui, noussommesles plus fortsproduc-teurs. Et lesAllemandsajouieraient-ils aleurs totaux ceuxde laRussieet de quel¬ques neutres que leurs chiffres seraientencoreinférieurs de quelque 30 millionsde tonnesaux nölres.Pour le sucre de canne et le riz. notresupérioritédécoulede notre positioncolo-niale : elle se chiffre par des dizaines demillionsde tonnes. Le thé, le café et lecacaosontdes produitsexotiquespour !es-quelsnoussommesabsolumentmaitresdumarché.Seuls les neutres, et encore nni-quementen ce qui concernele café,échap-•penta notrecontróle; mais leürindépeu-dancea eet égardest relative.L'Allemagne,elie, n'a guère les coudées franches quepour le marchédu sucre de betterave.Lecontroledes textiles est entièrementen notrepouvoir.Nous avons.paran, plusd'un millionde tonnes de laine a répaitirsur les marchés iuternationaux alors queles Puissancescentralesfont piteuse mineavec leur production totale n'atteignantmèmepas 100,000tonnes. Elles restent dece fait tributairesdenosmarchés.Quantaucoton,l'entente amaintenant un sorte demonopoleavec les cultures d'Amérique,d'Egypleet de l'Hindoustan,les settles surlesqueiles l'industrie peut réguiièrementcompter.Pour le jute et la fllasse noussommesencoreles meilleursproducteurs.Noussommeségalement maitresde réglerl'écoulementde la soie, du lin et du chan-vre.II est encoreun autre produitdevanuin¬dispensableaux progrèsde la traction au¬tomobile,c'est Ie caoutchouc pour lequelnousavonsun monopolede fait. Avecnos129,000tonnesannuellesil nousest possi¬ble de paralyser toute concurrence.LesAllemands ont bicn essayé d'oblenir ducaoutchoucsynlhétique,mais lesquantitéssorties de leuis usines sont inöniiésimalesel ils en ont dö recourir ff Ia coutr.bande,toujoursonéreuse et assez facile ff répri-mer.DansIe domainsde la métallurgie, lesAlliés disposenl d'une force eonsidérables'ilssavent s'en faire un levier toujoursopportunémentmanié.Pour le fer, s'il estvrai que noslOi millionsde tonnesdistan-cent peu lesCOmillions de tonnesde l'Al¬lemagne,des neu(reset des Efats cotmnela Russieet ia Roumanie, il ne faut pasoublierque l'industrie du fer est forcémentiióe ffd'autres vis-ff-visdesquelles, cettefois, noussommesles approvisionneursdumonde.Cuivre,zinc, plomb, nickel, étain,manganèse,antimoine,fer chromé et pla-tine brut sont des matières groupées parmdlions de tonnes entre nos mains alorsque les ressources de l'adversaire sontpresqueinsignifiantes.L'aluminium,d'unefabricationrécenleet si intéressanle, estun produit dont nous sommes largenvmtpourvusavecnos510,(KR)tonnesannuellescontre les 10,000 tonnes allemandes; laguerre ainêtnepermisdemonterenFrancedes sociéiésIe traitant en grand— commelesTrëflleriesduHavre—et pouVantdésor-mais nouscoriserverle fruit d'une indus¬trie bien ffanpaisepour laquellenoussom¬mesassezbienoutillés.Pour les graines oléagineuses notre si¬tuationest égalementbonne.Quantanx cornbuslibles,charbon et pé-troie, sans tenir sousnotre coupe la productiohmondiale,nouspouvons jouer unróle prépondérant dans la répartition etsur les cours.Lanavigationau long-coursincapablede regarnir ses soules sans noscombusiibles, ne peut échapper ff notreconiróle.Dans l'ensemhle, Ia carte éeonomiqueest pournousun atout. Ceèteseile ne nousrend pasmaitresde l'ennemimais, commel'écrivait un de nos eonfières : « L'Alle¬magnede l'anrès-guerrene continuera pasd'cmploycrdasOlsde papierla oü il fau-drait desHlsde coton; elle nedemanderaplusles produitsnaturels qui lui fontdé-faut ff des manipulations(jhimiquesd'unprix de revieutexorbitant.Touscesmoyensde fortunesérvent la résistancenationale.Ils ne peuventservir la viecommercialeoumêrnela vie normaled'une communauté.»G'estdoneaveceonfianeeque nouspou¬vonsregarderl'avenirsi, avec opportunitéet judieieusemmtt,l'Ententesaitprésider a :la répartitionde3matièrespremières.

U.NïlAVttAlS.

mLoealeMort au Champ d'ffonneurLa médaille militaire a été conférée au canon¬nier Etiiile Tufel, du 6" régiment d'artillerie apied, qui est tombé gldrieusement au champd'honneur le 13 févriér 1918 :Canonnierd'un couragea toute épreuve, s'est faiticmarqucr successlvementeommoarlilleur dc tran-ehée of eommetélcphonislodans une hattericde tir,A été tres grièvement blesséen aceomplissant soadevoir au cours d'un violent bombardement.La présente nomination coinporte I'attributionde la croix de guerrc avec palme.M. Tufel était domicilié a Alontiviiliers, ciezsa nière, 7, rue des Lombards.

Cltatieus A l'ordre dn JourDe l'Armée

Le soldat Gaston Bigot, du 7' régiment d'infan-lerie, a été cité en ces termes ff l'ordre du jourde l'armée : "Agentde liaison de premier ordre. Le Sfi avril1918,a fail preuve d'une énergieet d'uncourageau-öessus de tout étogeen se trainant a découvertdansune zone battue par les mitraaillouses et, malgréune blessuretrés grave, a remis l'ordre dont il étaitporteür. N'adéclaré êtrc blessé et demandéa èti'epansé qu'après avoir accomplisa mission.M. Bigot, domicilié route du Cap, a SainteAaresse, faisait partie du personnel techniquedes Téfileries et Laminoirs du Ilavro.

Du Corpsd'armée:M. le sous-lieutenant H. Berhault, du 7®régi¬ment de chasseurs, pilote-aviateur, a été cité al'ordre du corps d'armée dans les termes sui-vants :Ollicier-pilote,d'un couragect #un dévouementa toute épreuve.S'est spécialisé dans les missionsphotographiques.Le . juin, ayaut perdu les avionsde protection,a continué seul sa mission prenanttrente-deuxefichés,se battant contre deux avienseunemiset ramenant son appai'eilcriblé de ballesetd'éelatsd'obus.Déjadeux fois cité kl'ordre.Le sous-lieutenant H. Berhault habitait notreville au début des bostilités,Le soldat Afarcel Thos, 2e C. Af.du 418®d'in-janterie, a été cité a l'ordre du corps d'armée :Trés bon tireur qui, par la précision de son ör,son eadurance et sa bravoure a infligé des pertesserieuses a l'ennemi.Af.Thos est domicilié chez ses parents, rue deSaint-Roraaiu, 14, et était employé chez MM.Desmarais frères.

De la Division :Le soldat AfarcelFoIIain. du 403®d'infanterïo,a été cité dans ces ternes a l'ordre de la Divi¬sion :Soldatbrave et eouragcux.S'est distinguédans lapériode du au J91S,repoussantplu¬sieurs attaques cunemies, contre-atiaquautJ'emiemia la baïonnetteet empéebantson aceès.M. Follain, domicilié au Havre, rue de laGaffe, était avant. la mobilisation, employé auxPonts et Chaussécs.Le.sous-lieutenant Lucien Buret, du 208®d'in-fanterie qui a déja été cité a Fordre de la divi¬sion, vient d'etre l'objet de la nouvelle citationsuivante :Excellentofficier,énergiqueet courageux,a bril-iamment conduit sa sectionpendantles combats duau 1918,au cours desquelsil a mantréUnebravoure inlassable.L'aspirant Jacques Gosselin, du 289e régimentd'artillerie lourde, a été cité en ces tormes a Por¬de la division iJeune aspirant, a fait preuve d'un beau courageen ramenant sur son dos son sous-officierblessémortellement.Le 20avril, au cours d'un violentmarmitage, a maintenu lo calmeparmi seshommes,triant les blesséset reconnaissantles morts.Au cours des deuxdernièvesattaques,a collaboréa leur réussite en se portant courageusemeut a desobservatoiresavancés.L'aspirant Gosselin, jeune soldat de la classe1917, ancien élève du Lycée du Havre, a étépromu sous-lieutenant.Sa familie habite Gonneville-la-Mallet.Alexandre Crevon, sergent a la 7»C° du 72®régiment d'infanterie, a été cité a Fordre de ladivision :Excellentsous-officier,A eommandé une sectiona l'attaquedu avec un entrain et un allantremarquables.Véritableentraineur d'hommes.Al.Alexandre Crevon est le représentant ennotre ville de la machine a écrire « Yost », etest domicilié rue de l'Atlas, n° 2f

reprises des missionspérilleuses.aifectanten toutcseirconstanceaun röeimépris du dangerM Jcbanneuf, domicilié au Havre, rue desFosses, 13, était, avant la mobilisation, naviga-teura bord d'un naviro des Chargeurs Réunia.

Du Régiment:Le soldat Maurice Verdot, du 264®régimentd'infanterie, a été cité a Fordre du régimentGrenadiercourageux,jouant avec lc danger, ai deux reprises a réussi a repousser a la grenade,i l'ennemiqui tentait d'aborder nos tranehées.

AUCOURSD'UNEMUTINERÏEdes soldats bochestuent leur commartdant

On apprend de souree ccrtalne qu'une rnuti-nerie grave aurait éclaté a Mohileff,au 47®régi-meut de laudwehr.Les soldats auraient refuse de partir sur lefront occidental et auraieut tué le coiiiinimdantdurégimentet plusieurs«Ificiera,

De la Brigade

ALAndré Quesne, sapeur-télégraphiste au 8®génie a été cité en ces termes ff l'ordre de iabrigade :Etant affectéau central téféphpniquede l'infante-rie divisionnaïre, a toujours été volontaire pourréparer les lignes téléphoniques,malgré de violentsbombardements.Af.André Quesne était, avant la guerre, em¬ployé chez M. Guérin, assurour, rue Aladame-Lafayettc, 13. II est domicilié chez ses parents,rue de la Cavée-Verte, 199, a Sanvic.Lo soldat Albert Boullenger, du 24®régimentd'infanterie territoriale, a été cité a Fordre de iabrigade dans ces termes :Du18au 23avril 1918,de jour et do nuit, a as¬sure la liaisontéiéphoniquoavec l'avant, sous lesplus violentsbombardements.Notre concitoycn Af.Boullenger est négocianten cafés et thés, 17, rue de Paris.Le chasseur Henri Ricouard, du 6Ge bataillondc chasseurs a pied, a été cité a Fordre dela bri¬gade :Trèsjbrave, trés courageux; le 16mars 1918,fai¬sant partie d'un détachomeut chargé d'cxécuter uncoupde main, a été blessédés lc débui do faction 5a fait preuve de bellesqualités d'énergie en conti¬nuant a accomplirsamission avec ses camarades.Ce brave soldat est Ie fils de Mme veuve Al-plionse lticouard, culüvatrice aux Monts-Trot-tins.Le caporal Adrion Argentin, du 76®régimentd'infanterie, a été l'objet des deux citations sui-vanlos :1°A Fordre de la lyigadeA fait preuve le au cours d'uno violenteattaque ennemie d'un sang-lroid.remarquable ctd'une rare énergie, donnant a ses hommesaux mo¬ments critiques un bel exempledc bravoure.2° A Ijprdrc du régiment :S'est offert spontanémentpour reconnaftre dansun bcytu remplacementexact d'un barrage ennemisolidemeiittonu, et est rentré rapportant des rensei-gnementstrés précleux sur l'orgaiiisatlon du bar¬rage.AI. Argentin était employé avant la guerreaux établissements Bertrand, et domicilié chezses parents, 12, rue Hilaire-Colombel.Le 2' canonnier servant Ernest Malandain, du178*régiment d'artillerie) a été cité a Fordre dela brigade en ces termes :Vieuxbombardiercourageuxet dévoué. S'est dis-tmguépartkulièrement au cours de l'opération du2 juillet.Incorporé au 38' régiment d'artillerie, il a étéde nouveau cité a l'ordre de la brigade en cestermesCourageuxjusqu'a la téraériié.Aassuré ie servicede sa piècemalgré la violencedu bombardement.M. Ernest Malandain, domicilié rue Lelèvrc-ville, 17, au Havre, a rei;u, en outre, la copied une citation de sou régiment a l'ordre de l'ar¬mée.

M. Maurice Verdot, habite cliez sa mère,Madameveuve Verdot, 10, rue Fléchier.Lc so.dat Hené llaubert, du 297®régimentd'infanterie, classe 1918, a étó cité a Fordre durégiment :Soldattrés brave, laisant partie d'une patrouilleoffensive,a pénétre dans les réseaux ennemis,a lasuite de son chef, s'est élancésur le polit poste bo-che, contribuantainsi a la capture d'un sous-officierennemi.Af.RénéHaubert est domiciliéchez sea parents,rue Pleuvry, 9.Lc maréchal des logis Albert Guillemette, duf09®régiment «Fartillerie lourde, a été cité, dans; ces termes, a Fordre du régiment :! Artilicier remarquable de dévouement, S'est ac-quitté avec zèlode-ses fonctions.En particulier, lei 28mal 1918,a fait évaeuer ses munitions sous unbombardementviolent. S'était déja signalécn avril1918.M. Albert Guillemette, qui appartient a la clas¬se 1911, est domicilié au Havre, 51, rue Hélène,chez ses parents.II était, avant la mobilisation, tonnelier a l'usi¬ne Desmarais frères. Son père. Al.Gaston Guil¬lemette, est contrcmaitre tonnelier dans la mèmemaison.Le 2®canonnier servant Alfred Allory, du283*.régiment d'artillerie lourde, a étó cité al'ordre du régiment :Jeune téléphouiste plein de courage et d'eutrain.A fait preuve dobeaucoupde zéJeet de dévouementen réparant les lignestéléphoniquessouslofeu,prin-cipalementpendant la périodedu au 1918.Al.Allory est domicilié chez sa mèro, 43, citéDesmarais, et était employé chez MM.Desmaraisfrères,Le caporal Léon Lebatard, du 236' régimentd'infanterie, a été cité a Fordre du régiment :Caporaltéléphouisted'un grand courage et d'undévouementa toute épreuve ; a mantré une grandeactivité ct un beau sang-froid en assurant, jusqu'ala dernièreminute, une liaisonimportante avec leP C du régiment, au corns de la périododuauM. Léon Lebatard est Ie fils de Al.et MineLe¬batard, domiciliés au Havre, rue Henri-IV, 19,qui ont deux autres tils, dont un est prisonnier,,et un gendre aux armées.Le canonnier Ernest Lecordicr, du 141e d'ar¬tillerie lourde a été cité, dans ces termes, a For¬dre du régiment :Téléplionistetrés dévoué et trés brave au lau,N'hésitepas a réparer les lignescoupéessous le feude l'ennemi.S'est particuflerement fait remarquerdans la nuit du 31mai et du 1" juin, en réparantles lignessous un bombardementtrés violent.M. Lecordicr est domicilié, 27, rue Fulton.Lc soldat Kléber Gardonnet, <fu 33' d'infan¬terie, a été cité a Fordre du régiment :Soldatvenant de la cavalerie ayar.t demandé apasservolontairementdans l'inlanterie.A, en toutescirconstances,fail preuve des plus belles qualitésmiiitaires. Lc 12juin a, avec un sang-froid admira¬ble et un mépris absoludu dauger, accompli sousles bombardementet les fcuxde mitrailleuses, unemission périlieusedont il avait été chargé.Af.Cardönuct est domicilié au Havre, 18, rueFraiigois-Mazeliuc.11était employé a la Compa¬gnie des Extraits Tinctoriaux et Tannants.Lo soldat Léon Fregère, du 91® régimentd'infanterie, a été cité a l'ordre du régiment :Bonsoidat,brave et courageux, blessé deux foisau cours de la campagne.Belleconduiteau feu.Lc soidat Lcon Fregère a obtenu la croix <fcguerrc. Sa familie résidc a Fontaine-la-Mallct.Lo soldat Louis Houllier, de Ia 4e compagniedu 109®régiment d'infanterie, a été cité a Fordredu régiment :Bonsoldatayant toujours eu uno belle conduiteau feu. A été bicssé deux fois dans l'accompiisse-ment de sondevoir.M. Houllier est cultivateur, hamcau desMonts-Trotlins, a Fontaine-la-Alallet.M. Le Sergent, aspirant au . .® d'infanterie aétó cité cn ces tormes a l'ordre du régiment :Chargéde tenir un point trés délicatdu secteur,a su malgré la perte et la grandofatigue subies,mamtenir lc moral de sa troupe eu tui communi-quant son sang-froidet soncalme.(3'citation).M. Le Sergent, avant la mobilisation é'.aitinstituteur a Benarville.M. Carolus Guignery, du ..' régiment a êtécité a l'ordre du jour dans los termes suivants :Excellent téléphouiste, dévoué et courageux, amontré un mépris absoludu danger efi reprenantde nomhreuseslignes téléphoniques,malgré la vio¬lence des bombardements notamment dans lesI combatsdo juin 1918.I M. Carolus Guignery était, employé, avant laI guerre, comme conimis de dehors au transit co-tonniei', boulevard de Strasbourg. II est lo filsnotre regretté. coneitoyen AI. E. Guignery, an¬cien controleur adjoint de la comptabilitó al'IIotel de Ville.

Avis aux Titulairs» de CitationsLesmiiitaires ou leurs parents, desiveuxde faireparaitre des citationsdans nosjournaux, oord ins-tainmentpriés de faire une copiedo ces citations etde la déposcrau bureau de ia redaction, 35, ruoFontenelie,au i" étage.

Katsveïlps EuffitalrrNService do santé'. — Sont nommés au gradede médeciu aide-major de 2e classe de l'arméeterritoriale a litre temperaire : 3° region, lesmódecins auxiliaires Dufour, Bazin, Bezière,Henrion, Jamin, Jouvin, Lalapie, 'Perrée, Sci-bel, Sonneville, Thibanlt, do la 3® section d'in-firmiers miiitaires.Artillerie. — Est placé dans la position d'ofli-cier do complément honoraire, avec le grade delieutenant-colonel de réserve, M. Cbeaet, rési-dantau Havre.Infanterie.—Ai.M.Delimouzin,Deveux du 329®,sont promus capitaines dc réserve a litre défi-nilifTerritoriale : Au grade de, capitaine, lc capi-taine a T. T. Tisserand du 36®.

Hue Ae5!•€»*««• AiWegDans sa dernière séance, la Commission dé¬partementale de Ia Seine-lnférieupe a voté ai'unanimité l'adresse suivante :•<Convaincuede traduire les sentimentsde la po¬pulationdu départementlout entier, la Commissionadressaaux heroïques armées Irancalseset alliéesl'expressionprofondémentémue do*sa reconnais¬sanceet de son admiration pour les magnifiquessuccesqui viennest d'ètre remporlés sur lo froutde Champag.jeet sur la Manie.••1511csalueavec enthousiasmeles glorieuxdébutsdes armées américaines.» Et priant M.le présidentdu Consoil,miiiistre deJaguerre, de transrpettre colts adresse,elle lui re-nouvellei assurance de sa eoniiancedaiïs le gouver¬nement et de sa foi indefectibledans la victoire. »

PrisAiinlers de gjn-i'reLc soldat Eugènc Liot, du régiment d'in¬fanterie, domicilié au Havre, 6, passage DesMoulins, est prisonuier depuis le 27 mai.Lo soldat Georges Silvestre, du . .* chasseursa pied, demeuraiit au Havre, rue d'Estiraauville,27, a fait savoir qu'il a été fait prisonnier lè29 mai.Le soldat AfarcelLemarcband, du régi- ,ment d'infanterie. domicilié au Havre, SO, rue,

AgeatdebaisoaIreadévoué.Arempbadiveraes, Labedoyère,estprisonuier. i

Lo soldat Victor Jehanneuf, dn 319®régimentd'infanterie, a été cité a Fordre dc la brigadedans les termes suivants ;

I.a Mé<|Ieiu«ntati«ii de la WeheLo Ministro de la Marine a pris i'arrèlé sui-Y&Bl1Articlepremier.—Tout uavire francals, qui auracontrevenu aux reglementsédictéspar les autoritésmarrtimes ou aux ordres donnésparcesautorités,en^Tui^cerne les zöneset paragesou la pêcheestinteidite, les routes è suivre pour se rendre sur lesJieux: de pechoet toutes autres mesures necessitiespar 1état de guerrc sera renvoyédans un port daFrance ou lt sera retenu jusquè ce quo les formali-tés PJ'évuespar les articles 2 ct suivants du décretdu 13févner -1917,modiliéet complétepat' le décretdu 20avril 4018aieni été accomplics., * L.^3délinquantsqui auront demandé ise libércr de amendeencouruepar 1applicationdu?n UïJl? F Mvrter-.'017;.modiliéet complété pavlo décret du 20avril i9lè, devront consigner a laLaissedu Percepteurune soumieai'bitréepar Fau-lorité quahfiée,en confonnilé du tarif annexe a

IS ALT """t0Uce*•«« «CennunnieatMne téléplieniqsaesLe contre-amiral Didelot, gouverneur du Ha¬vre, nous prie de porter a la counaissance desintéressés que M. le président du Conseit, minis-tro de Ja guerre, a bien voulu raltachcr an grou-pe télóphonique havFais, qui comprenait loscommunes du Havre, dc Gravillo et de Montivil-hcrs, celles dc Sainte-Adresse, Sanvic, Blèviilect Harfleur.Les communications téléphoniques interurbai-nes entre ces différentes communes restej'ejitdone hbres a partir du l®raofft.

Une AlerteL'alerte a été donnée Ja nuit dernière versininuit et ce n'est qu'a 1 h. 33 que la ü-anquillitéest revenue.

A trois heures la lumière était rélablio,

Beassx-Arï«M. Fournean expose aux vitrines de Alaurvrue dc la Bourse, une série d'aquarelles ou s'ac-cuse un talent qui dépasse les horiorables moyen¬nes de l amaturisme.Paysages, marines, coins pittoresques du vieuxHavre, M. Fourneau a fixó ces aspects "et sitesd un pmceau preste, avec un coloris qui se si¬gnalé surtout par deux qualités ; la fraicbeur etla lummosite.L'aquarelle se prête a merveille aux notationsrapides. Sa souplesse d'exócutioa, ses ressour-ces variées, sa légèreté et ses transparences,servies par des mains adroites et un sens avisé,ft)urnissent maliére ff des études qui peuventconserver l'accent sensible de cette spontanéitédans la traduction fidéle de l'effet.La plupart des feuilles exposéessont.ff ce litredigne d mterêt. On ne peut que féliciter le distin¬gue lonetionnaire de donner ff ses loisirs un em-ploi si heureusement consacré aux choses(M'art.

A.-il.

ÏSisms FEnaeEgnemeiitAI.Trevet, professeur chargé de cours d'alle-mandau lycée d'Evreux, est nommé au HavreM.Devm, professeur d'anglais au lycée dobaiut-Omer, est chargé des fonctions do profes¬seur d'anglais au lycée du Havre, en rem¬placement de M. d'Hangest, appeló ff 11113autre résidcnce.Mile Doret, économedu lycée do jeunes fillesdu Mans, est nominee au Havre, eu remplace¬ment de MileBlondel, admise ff la retraite.

Distribution des PrixBESÉCOLESPRiMAIRESSÜPÉRIhUiiES

Ecole de GarqonsHier matin, a 10 beurds, dans le grand salonde 1ilótel de Ville, a eu lieu la distribution desprix aux élèves de l'Ecole primaire supérieurede garqons, que dirige AI.I. Thériot. Aux cötésdu president de la cérémonie, M. Risson, inspec¬teur primaire, 011remarquait : MM.Morgand,mairö du Havre ; Lesout, secrétaire général dijla Sous-Préfecture, représentant M.Benoist ; Iageneral de Ruette, commandant supérieur terri¬torial beige ; les officiers représentant le gouver¬neur du Havre et le commandant de la Basoaméricaine ; Acher, conseiller général ; Maillart,adjoint par intérim ; Quoisl, vice-président de1'Amicaledes Anciens Elèves, ct les professeursEn une remarquable alloculion, Al. Rissonmonlra les précieux enseignements fournis parl'état de guerre, graco a ia fréquentation quoti-diennc de nos chers alliés ; il dit qu'on a Ie de¬voir do profiter de toutcs les lemons, mème docelles de nos ennemis, afin de preparer un meit-leur avenir pour notre pays.Trenant ensuite la parole, Al.Thériot donnalecture des pages émouvantes du «Livre d'or »de son établissement ; il fit ainsi connaitre ienom des anciens élèves morts au champ d'hon¬neur. cités ffl'ordre du jour (il y on a une s'oixan-taine), décorés de la Légion d'honneur ou de laMédaillemilitaire.Après ce glorieux palmares, on cn lit un au¬tre, modeste, étrange.r aux luttes épiques, maisprouvant les excellents résuliats de Fannée sco-Iaires. Nous ne pouvons en donner que l'extrailsuivant :

Résultats des examensBounts d'r.nnviyncmentprimaire supérieur.— Ontété admis défiuilivemc.ut: MM.E. Bourtlet, «.Broulic, II. Lemailre,R.Leterrier et R. Pralou.Bourses de séjovr en Angleterre, 19J7-I91S.— L'MR. Agr.cs,M.Dagieret R. Viel.Brevet élémentaire.—UW, 2' session: MM.L.Cormerais,A. Paris otR. Tuffier.1918,1" session: MM.G. Allorv, J. Bauvalie,M.Chnstopho,A. Dehirsse,E. Guérin, A. Menuier, J.Pillet, R. Prudhon,A. Robinet P. Rogard.Brevet d enseignemeiUprimaire supérieur.— 1' En-seignementgénéral : MM.J. Bauvalie,R. Chain, FChonu,M.ChristopherR. Dauger, R. Dumesnil,EJoly, P. Louvet, H. Luce, P. Marical, J. Pillet, APomsot,P Rogard,M.Vezon.2*Sectioncommereialo: MM.R. Baudoux,R.Cio-chemoro,A. Graux.E. Lépine,M.Lorcau,R. Lcsa¬go, A. Meunier,L. Schwab L. Touüec.3' Sectionindustrietfe: MM.G. Bcrassin,J.!Foirr-nier, E. Guérin,M.J,c Petit, R. Lorgnet. G.Martin,R. Merey,15.Permanne,A. Rubin,M.Tuffier.C jours d'aamission aiix écolcsd'arls et métiersen HITS.—Admissildesaux épreuvesoraics : MM.M.Parment, J. PiJiet,R. Prudhon.Entre temps, on a eu k; plaisir d'entendrachanter, sous la direction habile dc Al.WilliamBrasseur, le professeur ct musician bien connn,les hymncs sorbe, beige, roumain etitalien, ioll-ment traduits ; les hynmes brilanniqur el aniéTi.cain en anglais et enfin notre magniöquc Jfai--1eillaise,

Ecole de FillesL'après-midi, ffdeux hemes un quart, les élè¬ves de l'école dirigée par Mile Gébin reccvaientdes recompenses dans le mème salon de FHóleldc Ville. C'était M. Alandeix, mombre de laChambre de commerce, qui présidait cette distri¬bution des prix, entouré de la directrice, do MM.Maillart, adjoint par intérim au maire du Havre ;Risson, inspecteur primaire ; Buchard, présidentde la Sociétó havrai.se d'études diverses, et des ■professeurs.Dans un discours de eirconstance, Af.Mandefxfit un superbe élogede,la femme franqaise qüi sedóvouc ffl'atelier, au bureau, dans les hópiiaux,et montrc Ia plus grande abnégation dans la dou-leur et dans le deuil. II indiqua les résultats daFannée seolairc par le travail ct aussi par la bon¬té efficace tcmoignée ff nos chers prisonniers,aux petits orphclins et aux pauvres réfugiés.Après avoir donné les meilleurs conseils auxélèves de l'Ecole primaire 'supérieure, les enga-geant surtout a devclepper leur instruction gé¬nérale, Al.Maudcixsalua la beauté de la Francovictorieuse.Enfin, au nom de la directrice, il remercia lespersonnalités présente?.Pendant la cérémonie, grace a la maitrise daleur professeur de cbant, MmePigeon, do char-mantcs élèves in.'„. pré.térent avec goüt et expres¬sionla touchaatccompositionPour_tt.uu:

Page 3: If LePetitHavre - archives.lehavre.frarchives.lehavre.fr/archives_municipales/LPH_1914-1919/journaux/... · premier plan svait de grandes chances d'etre réaiisé dans les parages

IJS Petit Havre — Jeudi 1CTAoótJL91Ssë&es;

3$totis plearons, (To pcèlo eS musiekn MauriceBouelior, ct L'Hymne » la vèrité, du même, avecmusique de Mendelssohn. .Voici lcs passages principalis du palmariadont il a été donne lecture ;Prix d'honneur : Lucienne I/anon (3), VvonBeJames, Ciotilde Leeherlicr, Geneyfcve Longuel;Résultats obtenus aux examens

Brevet élémentaire. (Session d'oetobra 1913).Jtaymonde Chevalier, Madeleine Garon, Jeanne Felix,Marcello Garcia, France Gcndiot, Hose Ilavard, He-lcne Lenormand, Madeleine Paeaad, Denise Petit.ih'evcl d'enseiSnemtnt primaire supérieur. (Sessiond'octobre 1SI7). — Rose Havard, Mario Lelemcr,Louise Denis.

Année scolaire 1917-1918Elh-es reenet am- examens des Bourses. (Sessiondo mai 1918). — Andréo Gilles. Marcclle Jamet,ücaimc (lorrie, Marietlc Jógcu, Gabrielle Moigu.Brevet d'enseignement primaire supérieur. (Sessionde iuillet 1918).— Henrietta Alexandre, Rende Au--- — " 5 Alice

eelle Cbrmon, Franco Ciiny, Rende Devisme, Mar-cello Dulour, Suzanne Burner, Gabrielle Fautrat,Yvonne Folliot, Odotto Gailtard, Edith Gollain,Marie Grcvcrie, Simone Grimaud, Germaine Gue-irard, Suzanne Guébourg, Marie-Louise Guillen,Maria Guillou, Renéo HaugueJ, Marcello Honend,Marie Heurté, Allee Houssaye, Yvonne James, Kliso

c. i SimoneMarieMar¬

guerite ' Lemoine, Marie-ïhérése Lenoir, ClaireLcpaon, Alice Lequcrré, Adrienno Leroux, Made¬leine Lc Savetier, Lueionne Leseigneui', AliceLetiiuilior, Jeanne Maillard, Juliette Martcil, SuzanneMoehring, Denise Mottelay, Louise Gllivier, Gor-maino Pieantin, Georgette Préterre, GeorgcttoRenard,- Madeleine Revert, Genevieve Schmidt,Germaine Sellc, Jeanno BtoCeMin, Georgette Thd-bault, Suzanne Turlure, Juliette Vautior, EvelynYci*beeque.Valentine Verbccque.Brevet Elementaire (Julllct 1918). — 1" Sdrie :Rende Auvray, Lydie Belpomme, Lucie Cantais,Laure Didier,' Germaine Guérard, Héléne Grand-guillot, Marcello Hdriehd, Yvonne James, JeanneLapart, Lueionne Lanon,' Eveline Bernard, MarieLepoittevin. Elise Jamet, Rondo Sueur, Anne-MarioLe Brun, Genevieve Letallenr, Marcello Gormon,Madeloine Le Savetier, Ciotilde Lechertier, MadeleineLecointe, Rcnde Lecompte, Marguerite Lemoine, Ge-neviéve Longuet., Jeanne Maillard, Suzanne Moeli-ring, Jeanne Morvau, Rose Poulain, Georgette Pré-ferre, Genevieve Schmidt, Jeanne Durand, HdlèneLe Pont, Maria Guillou, Charlotte Bemardhi, Simo¬ne de Saint-Denis.2° Sdrie : Alice Bellonclo, Georgette Brctour, Loui¬se Canuel, Camille Colldatte, Franco Guny, Emilien-ne Delorme, Rende Devisme. Marceile Dufour,Yvonne Folliot, Simonne Grimaud, Rondo Hauguel,Marguerite Jdgu, Henrietto Junghtuth, Lucienne La-riviere, Simonne Lancon, Jeanne Lemleux, Lucien-nc Leseigneur, Juliette Martel!, eanno MorzelleDenise Mottelay, Louise Gllivier, Madeleine Pou-vreile, Germaine Pieantin, Jeanne SteSeltlin, Su¬zanne Turlure, Valentine. Verbccque.Elives ayant subi avce svcccs Ie concours d'admis¬sion a VEcoleNormak.— Année 1918 : Lucienne La¬non, n° 3, Eveline Bernard, n" 8, Marie Lepoite-vin, n" 0, Elise Jamet, n' 9, Rende Sueur, u" 10,Anne-Mario LsBrun, Gcneviève Letaltcrur, MarcelloCormon, Madeleine Lo Savetier, Maria Guillou,Cliarlotie Bernardin.1" Suppldmentaire : Yvonne James, sur 238 aspi-r&ntes et 33 revues.

Communications <fela Maitie

'ïichets dc SucreII est rappeld a MM. les cpicters que les ticketsilos cartes do sucre ddlivrdes par la Hairio du Havrepour lea prisonniers do guerre, meat pas hesoiud'être timbrés pour ètre valaJiles.

Ire Syndieat «Isa tlmisuerecde i'jEjpieeï-ie ds» SSawe

La question du savon est ï'ésolue par Ielion sens des ménagères havraises, clles s-adres-sent a leurs lournisscurs locaux sachant parexperience, que le bon martM exccssii est Fen-Hemi de l'économie.Les savons de marques connues qui pos-sèdent les qualités requiscs pour an Km usage ala conservation du iinge,. motif appreciable parpar le temps actuel, seront toujours employéslos ménagères qui sont squeieuses des intérétsde la familie.Gontinuez a exployer les savons A based'huile, do cuisson compléte^ en les achetantchez vos fournisseurs habitue], s de la localité, carles postaux amèneat souvent des disillusions.

Vtie dacigereuse vofslneL'agent Letalteur, dn 2' arrondissement, ari'êtaavenue Vauban, mardi soir, vers six heures unquart, une veuve Villard, id ans, demicitié® 47, ruedu Generai-Faidherbe.Cette lemme, lieu facile, est ineulpée «Favoirirappéet hlcssé un de ses veisins, le patron pècheur PiexroLaconic, ügé deööans.La heliiqucuso persoimo est a la disposition duparquet.

Giiute mertelleDans la soiree de mardi, vers huit heures, M. Jeanltazo, agé de 83 ans, mécanicien, qui se trouvait ason domicile, situé i»ientresoï, 3t, boulevard deGravHlo, monta sur la fenêtrc pour poser sou store.Ayant, perdu Péquiiibre, il tomba dans l'esca-lier de la cave, d une hauteur de 4 metres, etse fractura !o crane.Le malheureux succombait quelques minu¬tes aprés iaecident. Son décés (ut constaló parle docteur Loir.l.a police de permanence a procédé aux constata-tions d'usage.

SuicideHier, vers sept heures du soir, le nommë FrancoisPolei, 88 ans. aomicilië ree ((Gran, a été trouvé, parsa femme, pendu a uöe poutrc de son grenier., Tous les soins pour lo ramen er a la vie furent inu-fites.M. le doctenr Bcrtel, prévenu, ne put que cqnsta-ter le déccs.M. Potel était atteinl depuis plusieurs annécs desurdité et ceta l'affectait heaueoup.M.Balaillö, chef de la.süreté, chargé du service depermanence, s'est transporté avcc sou secrétaire audooiicilo du dëfunt et a ouvert immédiatement uneenquête.

Feuilleton du PETIT HAVRE 46

LiMAMDQLIN1STEGrandiltursandrisuiatipe

PAR

E3 ierre 13 J&.

Une femme prësidait la boutique en plein♦iii'lS.Ni Bsrlhélemy, ni !e graveur ne i'auraitJemarquée sans les parofes hilarantesqu elle se mil Acrier, et l'oeil sur le trot¬toir d:en face f— Qu'est-ce que je vois,bonté divine !...Men v'la d'une !. . . Faut jamais désespérerde rien dans la vie 1... Noai d'uue balie,faut que je véritie de prés. G'est t'y pos¬sible que mes yeux se trompent a ce point.öisant cela, la rnarchartde de déjeuners atrois sous éioigna du pied un espèce de ta¬bouret haut perché, puis, dépla^ant saeourle et gréee personne eile laissa le quaiet traversa le cours,Sa figure dénotait une telle satisfactionque Barlhéiemy et son compagnon, intri-gués, la regardaient.D'un pas alerte, malgré nn embonpointaceentué et avec 1'air gouailleur des fem-jni-s d '! peuple, la marehaiide s'approchaéiUKjjeiiüe fcitiJHequi, etuuiitouilce dc

OBSÈQUES DE W8LITASRESLes obscques du soldat amérieain ClarenceAndebson, du 26*régiment d'intanteric, domici-Jié a Grand Forks Word Dakota (Amériqnc), au-aont lieu le jeudi t" aoüt, a une heure et demiedu soir, a FHospice Général, rue Gustave-Flaurbert, 5ö bis.

G.CAILLSRD,pifiïïBfiliH-BEBTlSfB,17,ra Marit-Ttéria

DONS ET SQUSCRIPTIONS

Select-PalaceAujourd'hui, matinee a 3 heures et soirée a8 h. 1/2 : Dernières représentations do Tour-mente d'Am«ur (grande scène dramatiqueen 3 parties) ; Sous la griffe du lion (drame), etc.;jDernières Actualités de la Guerre et ActualitêsLocales : La Revue du 14 Juiilel au Havre ; Avecl'ami Didasse (chanson filmée), chantée par M.Seville. Attraction : MM extraordi¬naire iil-de-feri'iste. Location ouverte.

flEuvre Fraaiiaise de Protecliondei» Orphclins de la Gncrre

Permanence tous les jeuilis, do 10 h, a midi et do2 h. b 8 h., Hötel dc Ville. entree par le Syndicatd'lnitiativo, rez-de-chaussce, üü tous les renseigne-menls concernant l'admission des enfants seronttournis aux personnes qui en leront Ia demande.Permanence du 25 juitet :M. Woollett, professeur de piano, 8 francs ; JoPersonnel technique et les ouvriers des ChargeursRéunis, 200 ; MM. les pilotos du Havre, pour lomois de mai, 250. — Total, 453 francs.Mme Capelle. 2 chemises fillettes, 3 pantalons,I tricot lamo, 1 corsot, 1 paire ganls ; Mme Grand-guillot, 0 blouses garconnets ; Mile Edith Woollett,i lot jouets.Le moindre don en argent ou en nature, vftcmentsd'enfant.s, lingerie, litenc, même usages, ustensilesde ménage ou do cuisine, donrées alimentaires,jouets, sera reen avec- la plus vivo reconnaissance,puisqu'il permettra do soulager des iufortunes.

TjiÉATRESjS^C05CEHTSGran (I-Th éa treTournée Barret. — Kibi

Trois petits actes d'André Picard. Ils n'ont pasla prétention dc lairo eeuvrc d'analy3e psycho-logique ni d'apportcr dos documents définitifsa Fenquète du moral Irangais sous Ia guerfé.Mais ils sont fails de fantaisie spirituelle, avecdes détails d'un© originalité amusante et parloisassez piquantc,Lo rólo do Kiki aurait été composé, faeonné etmis au point pour Mile Spindly que nous n'enserious pas surpris. L'artiste a trouvé la, enelïet, un de ces pcrsonnagss ou s'adaptent a mer-veille la joyeuse exuberance de ses moyens elee brio presque impulsif qui donne une savourétrangeinent personuolle a ses iuterprótations.Une troupe trés satisfaisante enleve ces troisactes dans le mouvement quo réclame leur gen¬re. ETle renl'erme des sujets intéressants: MM.Raimu, F. Prévost, Armand Morins, Gardanne,Mile Yahne Lambray, qui se partagent les prin-cipaux róles.Mais cette troupe a surtout 1'avantage d'unecohésion parfaite ; elle déroule en le soutenantd'un talent aimablo l'echoveau parfois un peumince de eette eomédie.

— IWIIIIBW L'AFFAfRFSESDI»»»NTSGrand Drame d'aventaresen 3 partiesL'AvietiPüisavalelirifannipg

2" série+ , , Le Secret du Sous-Marin

14,ruaEd.-Lsrue ^«daUne Audaeieuse Evasion

IIMWYlllIW IDIffilMII Intermêde vocalparMn,A.Jal)ergMatinee a 3 Is. Soirée a 64 lx. 2(3

Conférenceset CoursUflsse SïapSélïtfie Beïge

Samedi dernier, M. Pingénieur Arthur tPHavé,a complété devaut un auditoire nombreux ettrés intéressé, la conlérence qü'il avail donnécle Gavril dernier aux membres de la Ligue, con¬férence ayant pour objet : La Construction na-vale en cimenl armé.II a notomment produit et expliqué les plansdétóillés et complets du navire dont il availmonti'ó précédent ment les premières études.II a été impossible d'entrer dans tous les dé¬tails techniques qui sont lorcément d'un domainetrop spécial et plutót aride. Gependant M. d'liavéest parvenu (science combion difficile) a diretout co qu'il fallait pour que son auditoire s'initierapidement et complètenmnt a la constitution decette chose complexe et entiorement uouvellc ;un navire de mer en ciment armé.Une discussion trés serrée, menée par lesmembros de la Ligue qui s'occupent depuisnombro d'aunées d'art naval et d'exploitationmaritime, suivit Ia conférence et contribua adonner un vil iniérét a le réunion.M. le président Y36UXrernerciant le conféren¬cier, termina par ces paroles : « Que notro chèrePatre trouvo beaucoup de novatours cominc M.d'Havé parmi nos armateurs et parmi nos ingé¬nieurs na vals et l'avenir de notre marine seraassurers ** *Samedi 3 aoüt, au cours dc la réunion qui au¬ra lieu è 20 h. 15, au siège de la Société, CaféGuillaume Teil, aura lieu un débat sur La Ma¬rine de guerre et la Marine Mareho.nde.

La ComédfeFranaaise ara Have© [Samedi 3 aoüt, Ia Comédio Franoaise donneraau Grand-Théatre une representation de galacomposfe de Brilannicus, tragédie en 5 actes,de Racine, avec M. de Max et Mile MadeleineRoch, sociëtaires dc la Comédie-Frant-aise.Le spectacle sera terminé par Le Malade Ima¬ginaire, de Molière, avec toute la troupe de laUomédie Franoaise.

SFarastDimanche, 4 aoüt, soirée de gala : Faust, avecMile Jeanne Bourdon, de l'Opéra ; M. Girod, duTheatre Royal do la Mounaie ; MM. Huberty etCouzinou, de FOpéra.Pour ces deux représentations de gala, Ia loca-tion-ouvrira le jeudi 1" aoüt a 10 hcuresli

Folies-Bergèredlia»i"Ses> Roïtei't, Impresario

Cc soir, darnière representation du grandsucces Ba Fwlïe 1%'rast. — Location de liheures a midi et de 1 h. 1/2 a 5 heures.

Ag» F®yer Msïl«aSa*eF's-alesianA Beige x>

Le diraanche 4 aoüt aura lieu, au « Foyer Mi¬litaire Protestant Beige », 6, rue Cassard, leHavre, une Soirée d'Annivsrsaire en souvenir deFinauguration de ce Foyer, au mois (Faout 1917.Le programme eomporte, comme a l'ordiuaire,des allocutions, une partie musicale ct des sur¬prises.Les soldats et les families protestants heigessont cordialement invités a cette soirée qui com-mencera a 5 heures précises.

Thêêtre-Cirque OmniaCisxéiraa Cï>3E>isSs»-a*Mtixó

Aujourd'hui, matinée a 3 heures ; soiiée a8 h. 1/2 ; Le Chardonnerel (instruct!!) ; Ferdinandte Noceur , célèbre eomédie avce Prince dans lerölc de Ferdinand ; Dernières Actualités de laGuerreet du Patbé- Journal. La Rente du 14 Juilletau Havre ; Alagsjsie eï'sssïsstïi', 2e épiso¬de : Madame de Ferneuse, Chanson filméo : Le Garsbrefon ; Attraction : Bfcst, célèbres aci'o-bates de force ; C'oewr «ï'ÊSfz'oïiae, 7C épiso¬de : Aule rouge ; /.««, reporter mprovisi,comique par Lui. Bureau de location ouvert bou¬levard do Strasbourg.

garoof (F COIIKRSEBMatinée « 3 lieneeiafiolrée » H licnre*

jö ut. uuuon.cn DE LYOM0Ï LE BARON SHYSTÈRE éjisila)

fourrures, paraissait aitendre, impatiente,une voiture queleonque.La vendeuse lui sauta au cou avant mêmeque ceile-ci Feut aperdue.— Hé ! bonjour la camarade !. . . Qa aFair de joliment aller, la belle, depuis quenous nous sommes vues ?. . . T'as pas per-du ton temps, mnzettc !. . . G'est plas d'unefois par jour que tu dois êlre reluquée,veinarde ILa marehande toisait l'infernellée en ins-peclant la toilette d'un air goguenard. Gel-le-ci avait reeulé devant l'embrassade,comme on recule devant un serpent.Un geste dc répugnance avait mis enlreles deux femmes une légere distance. Lavendeusa ne parut pas surprise.— Té !. . . tu ne me reeonnais done pas !T'as pas ia mémoirc du coeur, petiote !.. .T'te rappelle done pas Concha, qui t'a ser-vi de nière ?wf'as pourlant eottché sur lamême paillasse quemoi... 'Fte rappellepas notre taudis de la Tour dj4.uvergiie, oütu mangeais de bon appétit des tranches dejambon salé ?. . . remplacé aujourd'hui pardu z'homard, sans nul doule.L« promeneuse inatinale souhaitait quela terre s'entrouvrit sous ses pieds. D'unair eiïaré elle regardait autour d'eile, nesachant comment se débarrasser de cettcfemme. Les passants regardaient, intri-gués.Quels dessous allaient se révéler ?La jeune femme üt quelques pas.— Ben, dis done, t'as ehaud. toi, sous cefourniment de peaux de bêtes qui te montejusqu'au nez. . . Tu devrais bien ouvrir touboursicot pour soulager ceux qui t'ontdoané ia pature dans ie- temps I. , . Fait

CommunicationsgivsrsesVaeclnatton aaUvarloliqwe. —Une séancegratuite de vaccination et revacemation aura lieuaujourd'hui jeudi, 1" aoüt, a 2 heures pécises, auBureau R'Hygiène, i»t'Hótet de Ville.

<§ulletindes gportsEntfi»atncmeiit plsysïcsK®

Section d'Entrainement physique. — Aujourd'hui,jeudi 1" aoüt, tir a Tourncvilte a partir de 13 keuros.Inscriplions arrêiées a It h. SO.Ce soir, h 20 h. 30, réunion a l'IIótel do Ville pourune conférence sur la topographic, par le sergentCouchaux.No pas oublier carnet do notes et crayon. Prièred'étre exact.

-Edabreurs Unionistes. — Réunion jeudi soir an lo¬cal pour les chefs et les éclaircurs agés de plus de14 ans.

Deux aulres témoins déclarenl qu'un pneuéciata au moment oü lo taxi atteignait lc trottoiret que le véhicule allait trés vitc. M. Arnoult,chef d'atclier aux Forges et Chantiers de la Mé-diterranéc, ïournit les memos renseignements,enindirpjant que lo chauffour ne se servit pas doson avertisscur ct que l'auto était a peino allu-mée.M"Joly, parlant au nom du ministère püblic,fait l'éloge du déiunf, justement estimé, depuisson retour de^Salonique, ét réclame une sévèrecondamnaiion conlre Ic chauffeur responsablc.Ledefenseur, M' Jennequin, veut élablir qu'iln'y a pas eu dc faute cousciciito et que, parsuite, ia eulpabilité est trés réduite. 'II supposeque M. Liron a pu commettre une imprudenceen traversant la chaussée ; il reconnait que lotaxi allait a une Vitesse do 18 kilometres, mais,même en admettant que le taxi monta sur le trot¬toir aprés l'ccliMement d'un pneu, il demande autribunal, en raison de la contradiction dc cer¬tains témoignages ct aussi dos bons renseigne-ments figurant au dossier, de 60 montrer indul¬gent en vers un jeune homme qui a une excel¬lente attitude ct qui va partir pour la caserne.L'affaire est inise en délibéré jusqu'au 30 aoüt

«B«sass* noe Monfi'e

Etant vonu lo 27 juillet pour s'embaucher Ala Société des Houilles ct Agglomérés, Jean Lu-Chetti, 30 ans, marin, en prolita pour prendre lamontre du chauffeur, August® Brunei, domicilie,H, ruedu Doctcur-Piasecki. II est condamné a3 mois et 1 jour dc prison.

. lies Joxas'S susifts */ï»es»S®On s'occupe encore des jours saus viande eniufligeant des amendes de 28 et HOIrancs a desrestauratrices qui ont contrevenu a l'arrêtó mi-nistériel.

Baai Sa!«aStéUne herbngère de Saint-Maurice-d'Etelafl,ayant vendu dw lait falsifié, paiera 209' francsd'amende et subira Ia double peine de l'inser-tion et do l'afficbage du jngement.Défenscur ; Me Jean de Grandmaison.

*St *

Sur requisitions de M. le suDstitut Joly, a Tis¬sue de Taudience, M. lo président David declareclose l'année judiciaire 1917-1918.

Tribunalde SimplePsliceAudience du 26 juillet 1919

Préêid«4e« de M. Vagakay, juge d® paixAu cours de cotte audience, les condemnationssuivantes ont ëlé prononcées :ltixes et tapages. 12 ; automobiles : excès do Vi¬tesse, etcT 12 ; debitanls : ven te d'alcool aux heu¬res interdites, 1 ; mflitafres aux heures interdites,1 ; café apres l'heüre, 1 ; défaut de laissez-passcrpour le port, 3 ; tiró des artifices sur la voie publi-que, 33 . marchands des quatre saisons : stationne-ment sans nécessitè, 20 ; défaut d'étiquetago desdenrées, 4 ; tramways : voyageurs montés sur temarchcpicd, 27 ; ehiens non muselés, 4 ; grappil-lagcs, 18 ; fumeurs sur los quais, 10 ; jeu u'argentsur la voie publique, 9 ; mauvals traitoments, 1 ;étraugers : permis de séjour périmés, 4 ; bain dansun bassin, 2 ; lumière non vollée, 1 ; tendelet nonréglementaire, 1 ; vente aux ahords des camps, 1.—Total 141.Les coudamnatlons varient entre 1 et 8 Irancsd'amende et de 1 a 3 jours de prison.

EAALAfiElME

AtlsScSJsraiePatronage La'ique Havrdis.— Jeudi soir, a 8 h. 1/2,réunion générale chez M.L. Hameury, 13, ruo Ro-bert-ie-Diabte. Présence indispensable.Ordredu jour : engagements pour la réunion spor¬tive du 18 aoüt et ehainpiojir.ats du pationage.

TRIBLJN AUXTribunalCerreoiionssldn HavreAudience du 31 Jmllet 1918

Prósidenca do M. David, uee-présideoi

Ilossifeïilc par ïsrajirsMïeisceNous avons relató un terrible accident dont futvictime, Ie 4 juillet dernier, M. Charles Liron,agé de af) ans, chef du mouvement de la Compa¬gnie des tramways, domicilie, 49, rue de Nor-mandie.Cet employé tout dévouó et partieulièremcntutile, vu les circonstances acluelles,rentrait chezïui, vers lib. 1/2 du soir, quand, a la hauteur jdo la ruo Michelet, il lut rehversé par un taxi- Iauto qui gagnait rapidement Iiarfteurpar la rue 1de Normandie, ayant pour chauffeur le jeuneRené Glèsault, 19 ans, deuicuraut. 99, rue Thié-baut.On se porta au secours 'de la victime ; maistous les soins furent vains. liorriblement hlcssé.noiamment a la tète, M. Liroa succomba peupeu après l'accident.Le jeune chauffeur comparait devant le tribu¬nal et les témoins de l'accident mortel font partde leur impression.Certains, convoquós a la demande de l'inculpé,ne donneat point de precisions. Deux jeuhesgons, les frèros Bruinare, virent l'auto montersur le trottoir et trouvèrent ensuite la victimeétendue, la téte sur Ia chaussée et les pieds aumur. Leur tëmoignage est eoufnmê par une pas¬sante, Mllo Lemonnicr.

froid pour ie pauv' monde, duchesse dequatrc sous.L'insuliée n'avsit qu'ü ftiir. G'est eequ'elle fit. Les- quoiibets redoubièrent et lavoix devint plus eiiarde.— Eb ! dis done i parliras-ta sans medemamier des nauvelles d'Antonio. G'estpourtant lui qui Fa ramassée dans ia rue aminuit !. . . Et la mandoline !. . . qttoi donequ'eüe est devenue, sorcière ? . . Tu neportars pas des robes de soic, alors!. . Quidone les paie ?. . . Le travail ?. . . Hum !L'est-il geRtil.au mains?... Eli! ia!...Marie Lenoir !... Tu peux faire ta poire,n'einpêehe pas que moi qui- trime, je suisp't-être ben Fhoniiéie ! Regardez-ia done,ia milorde, qu'ou ne sait pas d'ou casort!...Ge disant, la vendeuse se mit ü la pour-suile de la jeune femme, qui liatait de plusen plus le pas.— Sans coeur !.. . Y t'a jamais pesé lepain... Ie pain que t'as «taugé chez nous !...Voleusel... Laisse faire, je t'ai rencontréuue fois, y a de motif pour que je te rencon¬tre pas deusse !. . . Ta sais, Henrico, y estplus. .. L'estdans i'autre monde.. .Tu pour-rais plus y faire les yeux doux. .. "Mais,e'est pas un brave gars"comme i^t qu'il fautmaintenant. e'est des meussiours! Desmes¬sieurs ? Tu te fiches d'eux comme de nous,je te connais, yaurienne IEssoufilée. les chéveux au vent, la ven¬deuse s'arrèta au milieu du pont.Blanche de rage concentrée et affectantun grand calme, avanpait hétivement enmordant ses ièvres. Avoir rencontré cettefemme après de tongues auuées et éue

ÉTATCIVILDU HAVRENAISSANCES

Dn 31 juillet. — Yvonne CHONAVEL,rue llélênc,96 ; Marcclle COTTRET, cours do la République,143 ; Roger HARDIER, rue du Doctcnr-Maire, 18 ;Genevieve VOISIN, avenue Nicolas II, 2 ; AlbertL'ANTHOËN,rue d'Edroville, 39.

DÉCÈSDu31 jiülltf. — Pascal AMBROSINI, 7 aiis, rueBonvoisin, 5-; Albert LECACHEUR, 4 ans, rue J.-BellaiTOato,1 ; Victor DGFAY, 79 ans, sans profes¬sion, rue Franqois-Arago, 35 ; Henri HERPE,4 mois 1/2, ruo Victor-Hugo, 103 ; Joseph ESTUR,24 jours, Hospico Général ; KMhcr LEGRIX,4 mois 1/2, rue Jules-Masurier, 3 ; Etienne PAN-S10T, 85 ans, journalier, boulevard Amfral-Mou-chez, 70 ; René DEHÈDE, 28 ans, journalier, rue duChlllou, 9 ; Clarence ANDERSON, 23 ans, soldatamérieain, Hospiee Général ; Simonne LATOURTE,7 ans, ruo Massiöon, 50 ; Mario DUCHEMIN,vsuveLACHÈVRE, 70 ans, sans profession, a Bléviile.

CHRBIiQÜBÏÈSIQKALBSanvio

Etatsioll — Naissanees. — Du 15 juillet : PierreVincent, rue Sadi-Carnot, 19. — Du 17 : RaymondoSérou, rue Gambetla, 88.— Du 18 : Wiifried VanRollegnom, rue Amiral-Courbet, 13 ; SimonneLepiHer, rue dc la République, 10.Publications de mariage. — Du 19 juillet : FrancoisVan Ovelen, ajusteur ii Anvers, et Rosalie Adriaen-sen, couturiére, rue Garibaldi, 31.Déeès.— Du 15 jujllet : Joseph Wermester, 63 ans,voiiicr. rue Thiers, 50. — Du 19 : Bruni, enfantprésenté sans vie, ruo Erncst-Renan.

üdontiviiliersfee te supérieure profession elle de NonticUUers-—. Extrait du palmares: Cours préparatoire : 20 élé'ves recus au cerlificat d'étuues sur 22presentés.Ecole professionnelle : 16 élèves rocus an brevetd'enseignement supérieur sur 16 présentés.10 éloves re<;as au brevet d'iiistituteurs sur 23 ad-mis dans !e centre du Havre.Le diroctcui* sera absent jusqulau 20 septenabre.Ecriro : Baviére, impasse de La Bourd'onnais, Lorient.

Yvetota

Visits üe iïï. Ie t/iinistre ds t'intérl ur de Se gique.— Dimanciio, M.Berrycr, minisUe de Tiatérieur deBclgiijus, aecompagné do MmeCarton de Wiart etd'un groupo de p:(riemontaiH«S binges, est venu aYvetot visiter la Colonie des Enlants Beiges.M.Kuenzé, sous-pvéfet, et M. fiochevx, matrey sosont joints a la délëgaüon, qui s'est rendue au eou-vent des Dames Blauches oü est.installc la colonie.Les enfants ont exécuté différents exereices etchanté plusieurs shansoimettes.

LEFETETB89BEfeTcwmileLes persmnes qui tenreront recevoirLe Petit Havre, a domicile , chaque jmir,sont priées d'j ttairesser au Dépót central,Librairie DURET, 8, quai Joinvilte,d 'ft ourille.

reeonnue par elle uialgré sa irausforma-tion.Un serrement de coeur l'oppressa. Ellequi n'avait riet»era int jusqu'&lors.frembla.Smi imagination de plébéienne eu' un pres-senlirnent de mauvais augure. Devant laGhainhre des dénutés, elle se retourna. Au-cun des yeux iwaqués sur el le cinq minu¬tes avaut ne la suivait. Ses uctfs subirentune détente. Une chaleur tiède succéda aTespëce de raideur que ia crainte availoccasionnée l Après lout, était elle eonnuedans ('immense viiloou les myslères pnllu-lent !Go rasscmbleineut?.,. Desbadaudsl...On en rencontre partout. Des badau is ?-Nous aliens voir. Dmv le groupe se Irou-vaient Barlhéiemy et son compagnon deroule.Indifférent, le premier avail d'abordécouté la tirade de la marehande, mais>tout.è coup, il s'était reveille en reconnais-sant dans Finjuriée oelie dont il portait iapliotographic.Un voile avait passé devant ses yeux, etpour surmoiiter son émotion, il avait ddrassembler son courage.II verrait comment l'assaut finirait.Rien ne iai éehappa.— Vous la connaissez done ? demandale graveur qui suivait i'ahurissement d'a¬bord, puis inattention que Barlhéiemy por¬tait aux débats.— Parbieu ?. . . Et, ee qo'ii y a de plusfort, e'est que je ne me trompe past. . . Yaqu'è Paris qu'on peut faire des découvertespareilles J. . . Laissez moi queslionner eette jbrave femme. Ge ne sera pas long. Nousarrivojis chez hoos ; ia place A traverser, j

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Sur demande, uno |>ersonneinitiécau deuil portc 4chcisir a domicileTELEPHONE 93

Vous étes prié de bien vouloir assisteï auxconvol, service et inhumation deMonsieurPierre-Marcel DELESQÜESoldat an S3' régiment d'artillerie

décédé ü MaDueville-laGoupil, des suites de ma-ladie contractée au front, a l'ago de 19ans, musrdes sacrements de l'Egiise.Qui aui'out lieu lo vendredi 2 aoüL a neulheures et demie du iiiatin,i"ii lTglise Nou'e-lïamc-de-Bonseeours do Gravillc-Sainte-ilonorine.On se réuoira i»l'Egiise.

Priei Dieu pour le tepos de set»iim«!Dc la part de :11.Louis DELESQUE,entrepositaire, ilir' LouisOÈLLSQUE(ses père et mère) ,éf. André DELESQUE,aux armées, décoré de lacroix dc guerro ;Iti. Robert DELESQUE,aux armées, décoré dela croix do guerre ;M. Emile DELESQUE, aux armées ;SP'" Louise, Lucienne et Georgette DELESQUE(Ses frères et soeurs) ;

M et M- AU3RY, née DELESQUE,et leursFiiles ;iil. et X°<BRÊARDet leurs Enfants,(ses oncles,. tantes, eousiris et cousines ;

De la Familie DÜSOSCet des Amis.II ne sera pas envuyé de lettresd'invitatlon, le présent avis en tenantlieu.Graville-Sainte-Honorine, route Nationale, 39,

1.2 (3898

HI.Putt! LEROY,rnobiiisé aux armées d'Orient;,?ƒ»«Fuut LErüY ; ses tleoeux, Nlèces, la Familieet les Amis,Ont ia doulcur do vous faire part du décés deiVJademsiseüe Dolphins IViOUQUETdécédé® le 29 juillet 1918, a l'age de 68 ans,munie des. Sacrcmcnts de FEglise.Et vous prient do bien vouloir assister a sescouvoi, service et inhumation, qui auront üeule vendredi 2 aoüt, a huit heures du matin,en Féglise Sainte-Marie, sa paroisse.On se véunira au domicile mortuaire, 5, coursde la République.PriezDieupourIe reposde-senAme!

II nè sera pas envoyé de lettres d'in-vitation, le présent avis en tenant lieu.

■wesevnwisaecagfcJiT?18Süz)

Vous ètes priés de vouloir bien assisteï' auservice religieux qui aura lieu Ievendredi 2 aoüt,a neuf lieures du matin, en l'église Saint-Vincent-de-Paul, pour le repos de Tüme dolüORsieup Henri HHALECECapitair.e Pilote AviattweDe la part :

De sa Veuoe, de son Fits, des FamiliesLE8LAHCet MAlIA.

t (38842/

M. et /»«■Edouard MICHEL; Charlotte et<Narceite MICHEL,la Familie et les AmisRteruercient les personnes qui ont bien vouittassister au service de

IVIonsieur Edouard KHGHEL(3880Z)

M"~-cause Clwrlss LEVY-WEILLER; IV et M-Benjamin LEVY-, EE.et M" Niche! LEVY; MM6 ston at André LEVYet toute In Famille,Remcrcient les personnes qui ont bien voufuassister a i'inhumaliop doMonsieur Gharfss LEVY-WESLLER

M. Alpheuse LAMB-RTet tou'e la Familie,Rcmercient les personnes qui out bten vouiuassister aux convoi, service et inhumation doMadame Alphonse LAMBERTNée Louise JULIEN

_ InsUliUr-iee Honoraire

Les Families LES3MIE. BOHOEBY,LEGENORE,ROGERet les Amis,Rcmercient les personnes qui ont bien voaluassister aux convoi, service ct inhumation deMademoiselleMarguerite LECQMTE

l'avetiue Gabriel a premire et nous y som¬mes . . .Le jeune hnmme aurait préféré continner•sa foute, mais Binhélemy lui avait témoigné tant rie bieiiveiliauee qu'il acquiesQa.I£ serviteur de Raoul Digoin s'approchade laguérite, ou émnustillée par soil alga-rade, ia niarhande s'était remise au poste.— Dites moi. Madame, c'cst-il bien vraique vous eonnaissez cette personne qui filei'oreitlc basse?... .— Vrai comine nons sommes 14 lousdeux, ou trois, si Monsieur est avec vous.— Y a-t-il longtemps ?II y a longtemps que je i'ai perdue devue. . . Est-ee qu'unc personne comme moipeut garden des relations avec une beiIed une comme </a? dit-elie d'un Ion raiileur.Pwurtant, sans moi, sans mon homme plu-tét. ciie serait crevée de faim sur ié pavé...vous avez vu la reconnaissance 1...— Elle a vécu chez vous ?— Qui, plusieurs mois. G'est Antonioqui vuiis cooterait Qa de ill en aiguille.Gette fiile-la me fait peur. Quand je ie di¬sais a mon homme, il me rioil au nez, maisavec elle. j'avais toujours une arrière pen-sée. . .Nous l'avons nourrie, oui Monsieur;Antonio lui a appris ü jouer de la mando¬line, qu'elle jouait rudement bieu, soit diten passant. . .puis, un beaji jour, elle nousa iücbés ; elle s'est dite malade; la mala-die. e'est qu'elle en avait assez de la vie debohème que nous menions. . .Qa ri'a pas seulement daigné donnerune seule fois de ses nouvelies, preuveque. Pensez done, les geas eomme uousportent ©mbrage a des geus comme elle ICommeje lui ai dit, m vieilie, u'empèclic

M" ceuoe Paul FET7Z0NS-.M. et &*• LionFETUONS; M. el Charles LALANNEet touteta FatalUe,Rcmercient les personnes qui out bien vou'uassister aux convoi, service et inhumation doMonsieur Paul FETIZONS

M.Georges SéL/OT, son époux, et ses En¬fants ; et tous les Membres de ia Familie,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister aux eonvoi, service et inhumation de

Madame Georges SALIOTNée Marie QUERTIER

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point que hous avons mange dans la mêmegamelle !. . .Eüe paralt joliment vous iotéresser, monhistoire, que vous n'en perdez pas uu mot.— Oui, elle m'intéresse.— Qi se voit.B irthélemy réfléchissait. Ge qu'il venaitd'eutendre pouvait éclairer l'affaire d'unnouveau jour ; c'était lü, eependant, uneoccasion qu'il ne fallait pas laisser per ire.— Répéteriez-vousce que vous veiicz deme raconter devant une autre personne ?— Devant tout atv régiment, si e'est né¬cessaire... Quand on ne dit que la vérité,Monsieur, on n'a rien a craindre. Je la (Miebien, elle, de me contredire. . . Vous avezvu comme elle a fi'é rapidement iUne craiate envahissait Ie dévoué servi¬teur.Pour prévenir son maitre.il fallait qnit-ter la maiehamle. Ne ebaogerait-elie pasd'avis pendant ce temps ? La retrouverait-ilaprès une absence, même eourle ?— Vous avez l'air d'en doujer,, dit-elie,en présentant une tasse de lait a un cliënt.— Non, Madame,je ne doute pas de vosparoles, e'est que j'hésile a vous faire uneproposition.— Parlez, ii n'y a qu'en causaat que l'onse comprend.Tnnidement. Barlhéiemy iui dit :— Voudriez-vous me suivre jusque chezmon maitre ?Elle doima un rapide coup d'oeil a samarchandise.— G'est ga qui m"einbète, ftt-elle.

(A

Page 4: If LePetitHavre - archives.lehavre.frarchives.lehavre.fr/archives_municipales/LPH_1914-1919/journaux/... · premier plan svait de grandes chances d'etre réaiisé dans les parages

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