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35" Aimer V M (-^ Pages j pimniwii— iMMMiHirtfcn rwmmmBssa S tefimi"* — totTIOl MiBATIK Ce»ti ines Pages) Binianche 25 Avril|9J$ ijl') AdminislraKur- Dcléguê -Gérani O. RAN DOLET Administration, impressions etAnnonces, TÈL. 104? 35, Hue Foutenelle, 35 Adresse Télégraphique : SANDOLET Havre Le Petit Havre REDACTEUR EN CHEF «Ï.-J. CASPAII - JOllDAx^ Téléphaae s J S.wt» AJiJTONCES AU HAVRE Bureau do Journal, 112, b»ul' de Strasoourg. i L'AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est A PARIS ] sen Ie chargée de recevoir les Aaaouces pour f le Journal. Le PETIT HAIL/IEest designi pour tos AnnoncesJadletaires et lègalet ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fori Tirage des Journaux de la Région Secrétaire Séuéral : TH. VALLÉS Rédaclion, 35, rue Fonlenelle - Tél. 7.60 ABONNEMENTS Trois Mois Lettres deSoldsts A vrai dire, e'était na genre tombé dans Sn discrédit profond. ün n'écrivait plus, on Be savait plus écrire. La vie tlévreuse et trépidante que nous lmposaient les exigences de la lutte avait fini par tuer chez nous le style épistolaire Les chroniqueurs s'en étaient érnus. Getut longlemps un de leurs thèmes favo ris, surtout quand ils n'avaient rien de mieux a se mettre sous la plume, que déplo- rer la fin des lettres, celles qu'on aflranchit avec un timbre-poste, el qui vont porter au loin des souvenirs et des impressions, un peu dc soi enchassé dans la forme des mots La carte postale illustrée recevait du coup Je ciioc des responsabilités bien établies La carle postale avait simpliflé, supprimé Ia letlre en prenant sa place. Elle s'adaptait bien a nos précioitations journalières, au régime de l'exislence intensive qui n'a pas le temps de se soucier du bagage des phra «es. Rapide et synthétique, elle répondait pleinement aux circonstances et è l'esprit du moment. Elle créait un nouveau genre de style — de style télégraphique assez hfltif pour ffavoir pas même le souci de ren contrei* un jour sa Madame de Sévigné G'était naguère. La guerre est venue, et tout k coup la let- tre a refleuri. Jamais on n'a autant écrit qu'a l'heure aetuelle — demandez-le plutót a 1'Administration postale — jamais de part et d'autre, on n'a vu aflluer journellement vers la frontière de tons les points du pays du front vers les déparlements les plus éloi gnés, un pareil mouvement de correspon- dances. Le « Trésor et Postes » est aujour- d'tiui le timbre qui voyage le plus. Certes, le bout de carton tient encore un rang notable dans l'ensemble de ces en vois, mais la lettre a reparu et, avec elle, une forme épistolaire qui, assuré- ment, ne vise pas a la littérature, mais qui vaut mieux qu'elle par la sincérité de l'é- motion dont elle est empreinte, par la vie ardente et vécue dont elle déborde. Que! admirable volume on pourrait faire tin jour en rassembiant ces autres « chif¬ fons de papier » grifïonnés au cantonne- ment eirre deux marches, au fond de la tranchée entre deux attaques ! Quel roman d'imagination saurait avoir cette profondeur d'accent, cette description pittoresque qui se bornent a traduire ce qui a été éprouvé, ce qui s'est vu, avec une simnlicité qui n'est autre que l'émotion méme. Le « poilu s qui con fie au papier les pensées qui le remplissent, les souvenirs qui le hantcnt, ne s'inquiète pas de la belle ordonnance de ses périodes, nide la recher¬ che ingénieuse des images. II conté les choses comme 5a lui vient, sans s'attarder au polissage des mots. Choses tristes, cho¬ ses gaies, heures d'effroi et minutes heu- reuses, il écrit cela comme il parle, se batant de sourire pour refouler une larme flui point, offrant eet admirable exemple c'nne vaillance qui possède, pour son pro pre compte, assez de réconfort pour en penser une large part au bénéfioe des autres. Gar, eiles sont vraiment admirables, ces lettres du front, admirables de patience ré- signée, de réselution inébranlée, inébran labie, de belle majesté devant la mort. . . La vie est rude, la tóche immense. Des espérances auraient pu s'amollir dans la boue gluante des tranchées, sous les rafales du ciel et de I'obus. Des nervosités longue ment tendues par la gravité et l'ampleur de I'effort auraient pu se trahir entre les li- gnes. è l'heure oü le coeur s'épanche, oü la pensée se tourne un instant vers le coin de terre . . . Rien de cela. La virilité demeure forfe et saine, pénétrée plus que jamais du grand devoir 4 remplir, fiére d être 4 la peine fiour se sentir plus fiére encore d'être 4 'honneur. Et, de part et d'autre, l'ême fran- faise s'est trouvée grandie, comme régé- nérée par l'épreuve, élevée k la hauteur des circonstances. Ces lettres-lè valent le plus joli, le plus captivant, le plus troublant des beaux livres. II n'est pas une familie de France qui 11'en regut, qui n'en re?oit, et ne les conserve avec un sein précieux et tendre. Elles sont les pages d'un évangile de dé- vouement et de sacrifice les plus hum¬ bles, sans le savoir et sans s'en douter, ap- portent leur part de gloire k l'immense épo- pée. v Souvent, bien souvent, des coenrs in- quieis, des yeux mouillés se sont penchés sur ces grilïonnages, sur ces lignes flévreu- ses venues d'X-ville, qui apportent dans leurs boucles un peu de la vie de l'autre. Et plus d'une mainan s'est redressée, en¬ core toute fiissonnante, devant les mots étrangemeat remuants tombés d'une plume qui trouva simplement, d'instinct, le che- mi n des pensées les plus hautes comme celui des plus délicates sensibilités. Conservons-les toujours ces lettres. Quelles demeurent chaudes et vivantes au cceur de nos foyers, illuminées de tous les souvenirs qu'elles évoquent, rayonnantes d'espoir et de foi, n'ayant retenu parmi les trisiesses de l'heure et de l'épouvante des visions de guerre, que la conflance absolue dans unejoie prochaine, immense, réparatrice, d'autant plus douce et durable qu'elle aura été chèrement payée. L'épreuve a fait ce miracle de transfor¬ mer les esprits, de marquer d'une autre empreinte ia génération qui vient après Ia nóire. Ceux-la ramèneront du front une menta- lité nouvelle, plus gi ave et comme épurée au êreuset de la souffrance. Coux-lè, au jour voulu. apporteront eet esprit renové a l'oeuvre sociale de demain, tiaus la séi énité de la paix reconquise. LaDéclaralioit deLaIlaye etlesOksaspfijxiafiis Au snjet du comssumqné officiel d'hier après-midi, portant que prés d'Ypres les Al¬ lemands out tait usage de brmbrs asphy- xiantes, il est bon de rappeler le disoos;tif de la Declaration de La H fye — latifié par 1' Al¬ lemagne et l'Autrtche-Hongrie — iaterdisant l'emploi de projectiles qui ont pour bat de répandre das gaz asphyxiants on déléières. « Le' puissances centracUntes », dit la De¬ claration, <ts'inierdisant l'emploi de projec¬ tiles qui ont pour but unique de répandre des gaz asphyxiants ou déléières. a La présente Déclaration n'est ob'igitfdre que pour les puissances contractante» en eas de guerre entre deux ou plusieurs d'entre eiles. «Ede cessera d'être obligatoire du moment oü, dans une guerre entre des puissances coatractantes, une puissance non contrac¬ tante se joindrait a 1nn des belligérants ». Ij y a lien de remarquer que cette Decla¬ ration — encore un « chiffon de papier » — a été ratifies par I'Allemvgae, f'Aatriche- Hongrie, la Belgiqaa. la Bulgaria, la Chme, le Danemark, I'Espagne. la Prance, la Grèce, l'Italie, le Luxembourg, le M'xique, Is Uon- ténégre, la Norrège, les Pays- Bas, la Perse, le Portugal, la Roumanie, la Russie, la Ser- bie, le Siam, la S lèie, la Suisse, la Turqnie et le Japon. E ifia, elle i'a été uit"rieure- ment par laGrande-Bretagae et le Nicaragua. LesFemmes frsnipisss pretesten! ssRtre leCongres pacifists sisLaHays Divers groupements féministes oat été l'objet de soiliciiations de la part de certains prerooteurs d'un congrès international poor la paix. qui doit se teoir & la Haye le 28 avrii et les joars suivants. Les femmes frangaises ont protestó contre l'inaccaptable demande qui leur était adres- sêe et envoyé au cougrès de la Haye un ma- nifesia pour expiiquer leur attitude. Les membres de la Ligne nationale des femmes fraccaises et l'Uoion franpaisa pour le suffra¬ ge des temmes signifient leur retos, 300s la signature de Mme Jules Siegfried et de Mme de Wiit-Schlomberger, présidentes. D'autre part Mme Juliette Adam. au oom de la Croi- S'de des femmes tran^aiaes, a adressé i Mme Elliaor Feil, délégoée du Comité bri- tannique, une longue lettre e Ie dit : « Demander a cette taeure aux femmes frau- Caises de causer d'arbitrage oo de mediation, ie disco'irir sur l'armistice, c'est leur de- rnauder one abdication nationale. » LAGRÈCE ETLANEUTRALITÉ Le correspoadant du jouraal Le TempsaAthènes óerit, a la date du ii avril : La presse continuo k donner des détails plus ou moins contradictoires sur l'ensemble des deaiandes formulées psr la Grèce pour pouvoir sortir de la neutralité. Je suis en mesure de vous indiquer la substance dn point de vue actoel de la Grèca. Tous les G-ecs considèrent que Pintérêt du pays et les sympathies Rationales leur font an devoir de se joindre aux alliés dans la latte contre la Tnrquie, mais ils estirnent ne pouvoir s'engager que sous certaines condi¬ tions essentielles. La crainte d'une agression bulgare sobsiste toujours, mais snbordonner actuellement l'action de la Grèce k celle de la Bulgarie afin de parer a ce danger, ne serable pas pratique vn que la Bnlgarie n'est pas disposée a agir ponr Ie moment. II est nécessaire, par con¬ séquent, de trouver one enmbinaison autre qui serail de disposer, taut du cóté grec que du cóté des alliés, dans les operations en Turquie d'Europe, dra forces soffisantes pour réduire l'armée ottomane et faire face Ie cas échéant a one attaque bulgare. D'antre part, oa envisage aussi la possibi- lité que dnrant la guerfe aciuelie, la Bnlga¬ rie n'interviendrait pas, et profitr-rait de i'affaibiissement des armées serbo-grecques pour attaquer celles-ci après la guerre avec fa supériorité que lui dounerait une armee fraiche. II est done nécessaire que les puissances alliées garantissent l'iatégrité territoriale de la Grèce pendant et après la guerre pour una période seffisante jasqu'a la reoonstita- tion des forces mditaires des deux pays. Oatre cette condition, la Grèee demande des compensations territoriales en Asie Mineura, mais elle ne vondrait pas, en ce moment, engager nne action militaire dans cette direction, considéraat qu'i! est indis¬ pensable de maintenir ses armées en Europe aussi loagtemps qae le danger bulgare as serait pas effectivemeat écarté. De son cóté, le Messeger d'Athènes, organe du ministère des affaires étrangères, an¬ nonce que les pourparlers contiuasnt en vue de i'abandon de la neutralité de la Grèce. Ces pourparlers portent : i« Sur la determination d'un point unique oü les troupes grecques agiraieut ; 2» Sar an versement mensuel, par la Tri¬ ple-Entente, decinquante millions ponr les Irais de guerre ; 3« Sar la durée de l'alliance ; 4®Sar les compensations territoriales en Asie-Mineure ; 5® Sur la fourniture d'un matérie! de go>*rre; E' 6®nne garantie contre une agression do la Buigarie. LA GUERRE 2G4» JOTTFHVTuto COMMUNIQUÉS OFFICIELS XA, Paris. 24 avril. 1 5 heures. Les rapports complémentaires pré¬ cisent les conditions dans lesquelles les Allemands ont réussi a faire, avant- hier soir, reculer nos lig-nes au Nord d'Ypres, entre le canal de l'Yser et ia route de Poeicapelle. Une lourde fumée jaune partantdes tranchées allemandes et poussée par le vent du Nord a pro¬ duit sur nos troupes une eff»t complet d asphyxia qui a été ressenti jusque sur nos positions de deuxième ligne. La contre-attaque prononcéa hier nous a déja permis de regagner la parti© de terrain perdu. Notre situa¬ tion est complètement consolidée et notre action se poursuit dans de bon¬ nes conditions avec l'appui des trou¬ pes britanniques et beiges. L'ennemi a prononcé une attaque aux Eparges, une autre a la « Tête- de-Vache » (forêt d'Apremont). II a été repoussé. Une attaque allemande au Sud de la forêt de Parroy et une autre a jRei- chakerkopf, ont été arrêtées par nptre feu ; l'ennemi a subi des pertes sé~ riauses. ja Reconnaissance de la Serbie enversla Triple-Entente Albert-Herrenschmidt. Parlant de l'ouvertnre de deux cents qjil- lions de crédits extraordinaires dont le gou¬ vernement a demandé ('approbation k la Skoupchiina, Ie ministre des finances, M. Patchou, a rendu hommage a la France, è l'Angleterre et k la Russie sans l'appui des- quelles, a-t-il dit, ia Serbie ne poiirrait pas continuer la gnerre. Ges Etats font, en effet, des avances k la Serbie comme è la Beigi- qoe. CE JOURNAL NEPEUT ÊTRE CRIË Paris, 23 heures. Au Nord d'Ypras, les Allemands, dans la nuit de vendredi a samedi et dans la journée de samedi, ont tent.é un effort violent pour exploiter la surprise provoquée avant-hier par leurs gaz asphyxiants. Leur effort a échoué. Samedi, a l'aube, ils avaient réussi a enlever, sur la rive gauche de i'Yser, le village de Lizsrnë*; une vigoureuse attaque de nos zouaves et des carabiniers beiges nous a r >du ce viilage, qua nous avons hientó' passé. Nous avons progressé sensiblement sur notr© gauche, en liaison avec l'ar¬ mée beige ; plus lentement sur notre droite. Les troupes britanniques étaient pendant ce temps l'objet d'une vio¬ lente attaque. Elles y ont riposte par une contre-attaque immédiate dont les rêsultats ne sont pas encore con- nus. lin Champagne, au saillant Nord du fortin de Beauséjour, les Allemands ont fait exploser cinq fortes mines a proximité de nos tranchées. Malgré la violence de l'explosion, les enton- noirs qui ont un diamètre de vingt- cinq mètres, ont été aussitot occupés par nos troupes qui y ont devancé l'ennemi. Des combats trés chauds se sont li¬ vres au bois d'Ailly, oü les Allemands multiplient les efforts désespérés pour reprendre les sept cents mètres de tranchées que nous leur avons enlevés le 22 avril. Après avoir évacuer au matin une fraction de ces tran¬ chées, nous l'avons reconquise dans la journée et nous nous y sommes main- tenus. Dans la ferêt d'Apremont, a la «Tête a Vache j>,l'ennemi nous a violemment bombardés, mais n'a plus attaqué. April , 24. — 3 p.m. Complementary reports about the condi tions under which the enemy succeeded in forcing us to retire North of Ypres, bet¬ ween the Yser canal and the Poeicapelle road. A dense yellow smoke coming from thegermantrenchesand pushed bythe north wind had a complete suffocating effect on our troops and was felt as far as the posi¬ tions of our second line. Our counter-attack made us regain part of the lost ground. Our position is comple¬ tely consolidaded and the action is carried on under favorable conditions with the support of hritish and belgian troops. At Eparges the foe made on attacks, as well as at the « Tête-de- Vache » (Appre- mont forest), but was repelled. More germain attacks South of the Par¬ roy forest and at Reichackerkopf were checked by our fire ; the foe had important losses. Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure ,i - _„ l'Oise et la Somme j ^ Autres Départements I pr ü nion Postale 11 o a Ons'ahonne égaiement, SANSFNAIS, Anns tous les Bureaux de p'ostc do France KM— Mf l—l .!■nII ■1MlIIII ■I r I " «<«*»» Six Mois » Fr. * X so « Fr. Ur An ! Jt 8 Fr. Hit Offieiel. — Jeudi soir, sur la gauche bri- tanniqué, dans le voisinage de Buschoote et de Langemark, au nord du saillant d'Ypres, les Allemands ont attaqué les troupes fran- gaises ; ils ont commencé par u'ri violent bombardement et ont employé un grand nombre d'engins produisant des gaz asphy¬ xiants. La quantité de gaz produite.témoi- gne qu'il y eut volonté bien arrêtée, après une longue préparation, de se servirde pro¬ cédés contraires aux stipulations de la con¬ vention de la Haye dont l'Allemagne est cosignataire. L'accusation, fausse d'ailleurs, portée contre nous, la semaine passée, par les Al¬ lemands, d'employer des gaz asphyxiants s'expiiquemaintenant : il s'agissait évidem- ment d'essayer de répondre par avance aux critiques des neutres. Les Francais ont été obligés de se retirer pendant la nuit hors de la zone des gaz ; ils se sont repliés vers le canal. Le front britannique reste intact, sauf è l'extrême gauche, oü il a fallu remanier notre ligne afin de se conformer ü la nou veile ligne frantjaise. A l'est d'Ypres, nous avons repoussé deux attaques de nuit contre nos tranchées. Le combat continue dans la région au nord d'Y¬ pres. Dans la matinée, au cours d'une recon¬ naissance exécutée avec succès, un de nos aviateurs a endommagé un aéroplane alle- mand et l'a forcéa descendre. Nos aviateurs ont égaiement obligé un autre appareil al- lemand a atterrir aux environs de Messi- nes. COMMUNIQUES RDSSES Petregrad, 23 avril (ofjlciel). Dans la direction de Lutoviska, nous avons progressé avec succès ; nous nous sommes emparés d'une partie des tranchées ennemies sur la cote 1001, au Nord-Est de Lubnia. Nous avons fait prisonniers 7 officiers et plus de 200 soldats. Nous avons pris deux mitrailleuses. Au cours de la nuit du 21 au 22 avril, l'ennemi a prononcé une offensive sur le front Lubnia-Bultoviec-Sianki ; mais par- tout cette offensive a échoué ; l'ennemi a été repoussé avec d'énormes pertes. Sur tout le reste du front, l'action de l'artillerie est rare ; dans certains secteurs, l'ennemi bombarde nos positions avec de l'artillerie lourde. En résumé, pendant la journée on ne si gnale rien d'essentiel et la situation de¬ meure sans changement. AUXDARDANELLES L'Acüsn franco-anglaiss Le Giornelei'lialie recoit do sua correspoadant au Gaire la note suivanto : Darant ces cRrniers jonrs s'est effectué un vaste et continue! mouvement de troupes concentrées en Egypte. Laissant da cóté les détails, l'on peut dire que Pon a drja com¬ mencé, après des préparatifs diligents et effi- caces tout k l'honneur de ['organisation an- gl use, nne grandiose action anglo-fraofaise coatre les Dardanelles et l'Asie Mineure, déja prévue par queiques journaux. Les troupes destinées a y participer ont déja quitté Alexandrie et Port-Saïd sur de nom- hreux convois bien eseortés. Le parfait équi- p«ment, les larges approvisionnemeuts, la quantité d8s combaitants con tinnen t les déclarations faites par quelques officers anglais, savoir : que les alliés sont décidés a forcer les Dardanelles, coüte que coüte. Les troupes anglaises, anstralienues et zélandaises ont quitté l'Egypte dans un ordre parfait et avec le plus grand enthou¬ siasme. Un fort contingent formé principalement de soldats britanniques et iadiens est resté pour la gards de l'Egypte et pour la défense du canal. Enos Enos, Ie port de la frontière bnlgaro-tar- qae dans Ia mer Egée a été bombardé par les Alliés, en vue de permettre une recon¬ naissance. C'est ce qae declarant des Bulga- res qni ont assisté k i'attaqug. Df-s fugitifs d Enos arriveot 4 Dédéagatch (4 13 mitles au Nord-uuesC d'Eaos). lis an- noncent que les Anglais ont débarqné 4 Enos et qne le commandant de ce port en aurait ordonné l'évacnation. Enos est peut être ie meillenr point puisse debarquer une expedition sur la conrte bande des cótes que possède encore la Tnrquie en mer Egée. Sa population de 2 000 habitants est de nationaliié grecque et il y a au-dessus de la vilie rm vteux chate.in génois. C'est 4 pro- prement parler le port d'Audriaople. L'ailaque partarreauNordai auSud Une dépêche privée de Beriin, re<;ue par le Central News. annonce qne la noovelle attaque contre les Dardanelles est attendue avec anxiété par les milieux militaires alle¬ mands. On s'attend a ce qne les Allies puis¬ sent amener d'Egypte au moins 150,000hom¬ mes et 4 ce qiie la Russie, en même temps, puisse conceDtier nn nombre ègal de trou¬ pes pour opérer dans le Nord. Rrste la question de «avoir si les nations b'Jkaniqnes, spécialement la Grèce, se join- dront aux Alliés. Dans la négatire, les Alle¬ mands font profession de croire qa'nne atta¬ que contre Constantinople est vonée 4 nn échec. Les milieux diplomatiqnes allemands comptent abspiument sur la nentralité de la Grèce, depuis*le départ de M. Yenizelos. LE TRAFIC BRÊSILIEN Rio-Janeiro, 24 avril (Officiel). Les recettes des douanes en mars ont ex- códé de 43 0/0 celles de janvier. Les exporuaiions du trimestre écoulé ont excédé les importations de 123 millions. EN RUSSIE Nicolas II visite la capitals de la Galicie conquise L'empereur est arrive 4 Lvoff (Lemberg) vendredi, par la gare de Brody oü le géné- ralipirae, grand-due Nicolas, son état-major et i'adjoint au gouverneur général de Galicie sont Tenos 4 sa rencontre. Après avoir écouté Ie rapport sur les opé- rations, il a déjeuné avec le grand-duc et est parti avec lui en automobile visiter la ville et les tombes communes des soldats qui ont succombé ; il a entendu ensnite le récit des combats livrés dans la région. A sa rentrée dans la viile, le tsar a été repu par le uonvernenr général de Galicie, comte Bobrinsky ; il a traversé les rues oü toute ia population et les troupes de la gar- nison, avec des drapeaox et des musiques, faisaient la haie, acclamant le monarque a«ec enthousiasme ; il a assisté easuite 4 nn Te Drum. Précedé de sa garde d'honneur que con- doisait le généralissime, il a visité T'hópital, s'est entretenu avec les blessés et a distribué des décorations ; il e|t rentré enfin au pa¬ lais du gouverneur général oü il séjournera La foule a sfflué ver» le palais ; l'emperenr estsorti snr le balcon, il a prononcé ces pa¬ roles : « Je voos remercie de votre accneil cordial ; Vive la Rossie unie, indivisible et pnissante ; Hourra ». La ville de Lemberg est richement d®co- rée aux con leurs natiouales ; des déléga- tions de villageois sont accourues des envi¬ rons. Accident de Chemin de Fer Ou mande de Petrograd qa'na train a dé- rail Ié 4 Ratchy (Russie). II transportaii, parait-il, nn ótat-maior al- lemand. Une soixantaine de paysaas ont été arrê- tés, mais l'antenr de ['attentat n'a pas été découvert. Blessés Russes brülés vifs par les Allemands D'après le corresnondaut du Temps 4 Pé- trograd, le prince Kourakine, un des délé- gués de la Croix Rouge russe, a comma- niqoé an Comité central de cette institution un rapport duquel i! appert que lors de la retraite allemande devant I'avaoce russe dans ie rayon de Grodno, les Allemands lo- gèrent qnelqnes blessé3 rnsses faits prison¬ niers dans une isba de la propriété Roge- jine. Cette i*ba comprenait deux pièces. Dans la plus spacieuse furent instailés les blessés allemands qui avaient nn personnel pour les soigner ; par contre les Russes gi- saient par terre enta;séi, affamés, sans pansements. Parmi ces ffossés il s'en trou- va-t deux sachant quelqoes mats d'allemand Ayant demandé 4 êire pansés, les raédecins leur répondireut grossièreraent qu'ils n'a vaient pas do pansements distinés aux Rus ses. Non contonis de s'en désintéresser, les Allemands enlevèrent aux blessés russe3 leurs bottes, leurs conserves et leur tabac Personne même ne leur aurait donué l'eau s'ii ne s'était trouvé nn prisonuier rasse bien portant qui prlt sur lui la röle d'infirmier. Un jour on évacua les blessés allemands Les Russes demandèrent quand ils les suf vraient, il leur fut répondu : demain. Cependant Ie lendemain, le soir, ils senti rent une odeur de brülé qui se répandait toujours de plus en plus forte : le feu était 4 i'isba. A cette situation horrible venaient s'ajon ter des conps de tusil. Qnelqnes blessés se tr inèrent 4 la fenètre dont ils défoncèrent les carreaux. Helas ! il n'y avait plus moyen d'échapper par 14 : Ie vent cbassait les Ham¬ mes 4 l'intérieur. Les blessés, 4 moitié asphyxiés, s'aidèrent cependant les uns les autres ponr gagner la porte. II s'en sauva ainsi nne trentaioe, dix restèrent dans les flammes. On a pu prcuver ainsi qu'en quittant la propriété, les Allemands avaient mis ie ten 4 i'isba ; les coups de fosil panaient des len¬ tes de» mors oü des cartouches avaient été enfoncées par rangées par l'eanemi, qui avait ainsi fait de la demeure une sorte de machine infernale. Djidda, a été, au cours de sa marche 4 tra- vers le pays, attaqué par des Arabes. Les Aliemands ont perdu un lieutenant et deux marins tués. Trois blessés sont traité» 4 l'hópital de Djidda. Aveux allemands Les Russes ont saisi sur un prisonnier, Is colonel allemand Mertens, son journal de gnerre qui décrit les atrocités commises par les Allemands en France et en Belgique In- digné de ce qu'il a vn, le coloael Mertens Sualifie les actes des officiers allemande oeuvre infernale et ignoble. Ils manquent de fer blanc Salon la Gazette de Francfort, les fabiicant» de conserves ne disposent, par suite de la saijie du fer blanc pour l'armée, que d'one part de la consommation moyenne des troi» Sernières années. Cette part est de 70 0/0 ponr les asperges, de 50 0/0 ponr les poi» et de 80 9/0 ponr les fèves. Pour les antres conserves, on ne laisse jas les fabricants employer du fer blanc ; es conserves de fruits sont atteintes par cette mesure. La Disatte de Chevaux Le correspoadant du Standard 4 Copenha- gue écrit, 4 la date du 13 avril, que ie gou¬ vernement danois ayant suspendu i'interdic- tion d'exporter les chevaux, les acheteurs viennent d'Allemagne eu fonie. L'un d'eux a déclaré : « Nous avous abso- lomrnt besoio de chevaux et sommes prèt» a acheter 400,000 4 n'iaiortrt^ (itiol prix. Nous pensous en irouver ici 12 000. C'est peu encore. En aoüt et en snpiembre, nous en avons perdn en moyenne 6 000 par jour. » EN ALLEMAGNE L'Allemagne et les Etats-Unis Le refus poli, mais ferme, des Etats-Unis de prendre en consideration ia protestation de i'AHemagne contre l'exportat on des mu¬ nitions de gnerre destinées anx alliés, pro duit nne excellente impression sur l'opi nion américaine. Inspirée de la lettre que M. Bryan adressa le 23 janvier au sénataur M. Stone, et qui de¬ meure le pivot de toute ia politique étran- gere des Eiats Unis, la réponse des départe¬ ments d'Etat place la question uniquement sur le terrain juridique. Ce nouvel incident, qui a été soulevé par l'Allemagne sur le ton le plus outrecuidant, ne sera pas oublié de sitót. II a eu pour effat, d'nn9 part, de consolider ('opinion améri¬ caine, d'autre part, de rendre pour ie mo¬ ment la presse germanique américaine plu- tót timorée, par crainle d'être accnsée do trahison envers les Etats-Unis. Cependant, les Allemands ayant compris leur échec sur c point, essaient maintenant d'influencer les Etats-Unis sur la question de la paix. II n'est pas doutenx que, dési- reux de réaliser ses aspirations homani- taires et d'attacher anx Etats-Unis actuel3 ie presiige d'une action en faveur de la paix, M. Wilson ne perpoive bientót les échos de leurs appels intéressés au pacifisme amért- cain ; mais il n'est pas donteux ncn plus que ('opinion américaine ne suivra pas les paC'fistes qui seraient disposés 4 se laisser égarer d ms cette voie. car el le estime plus que jamais qu'une paix boiteuse est impos- sib'e. Tous les esprits sérieux dans ce pays pen¬ sent que la seolc issue de la gnerre qui soit susceptible de sabsfaire les nations hbres de i'Eorope et de l'Amérique est nne issue qui assure définitivement en Europe le triomuhe de la liberté et de la paix, ce qui ne peut être obtenu que par la raise hors d8 nuire de l'autocratiqne Allemagne. Alors seulemont, pour l'opinion améri¬ caine, nne paix stable pourra être concine. Les Marins de 1' « Emden » On mande de Berlin que le corps de dé- barquement de I'jEmdenqui s'était échappé 4 bord de TAyesha et était débarqué le 27 mars dans le port arabe de Leidd, au Sud de EN ANGLETERRE Rapport du Maréchal French Le maréchal French telegraphic, le 23avril : L'attaqae allemande contre la cote GO, i 'Ouest de Zwartelen, a été renouvelfe plu¬ sieurs tois depuis notre dernier rapport. Toutes ces attaques ont échoué et ont ces»é pour le moment. Norts tenon3 entièremént la crêie de la han!?*ur4 laqneile l'ennemi at¬ tache uns grande importance. Il n'y a ja¬ mais eu un mot de vrai dansi'affirmation du communiqué officiel allemand disant que cet'e posities avait été reprise par l'ennemi. Durant ces opéralions, l'enaami a tiré de» obus de 17 pouces sur Yores. Le 21 du cauraut, l'ennemi a fait exploser deux mines en face et 4 droite de no-.rs po¬ sition, sans non* causer aueune perta. Ayanl découvert des opérations de rape que les ^yi- lemands cooduisa-ent dans les environs du Touquet, prè-i d'Armemières, nons avons devancé les efforts do l'ennemi en faisant exploser ce matin une mine dans la même région. Le 19 du courant, nn de nos aviatenrs a executé une attaque hardie et couronnée da succès contre on hangar de dirigeables prés de Gmd. II eut 4 essnyer le feu dirigé d'un ballon captif, ainsi que celui d*-s batteries installées spécialement pour combattre les avions. L'aviateur, malgré cette vive fusil¬ lade. descendit jnsqn'4 60 mètres du sol et réussit 4 lancer des bombes qui provoquè- rent une grande explosion dan3 le hangar. L'Angleterre monopolise le cuivre On mande de W shiagton au Morning Post, 4 la date du 22 avril : D'après nne importante agence financièra, l'Angleterre accapare, 4 l'henre aetuelle, les provisions de cuivre du monde entier et ii n'est plus possible d'expédier du cnivre Allemagne. Cette situation s'est prodaite grace 4 ub arrangement conclu par le gouvernement anglais avec les grandes sociétes prodoctri- ces da cuivre. L'Angleterre pread tout Jear excédent aux mines américaine». 11 "•«""I"1 ' ~ * IW»| EN AUTRICHE Le prince de Bülow et le problème austro-italien On mande de la Haye au Daily Mail, 4U date dn 23 : « Des avis de Berlin venus ici par voie di- plomatiqne apprennent qua l'Ailemagne a virtoellement renoncé 4 sa tentative de trou¬ ver nne solution au problème auslro-italioa, et que M. d^»Bülow a re$u l'ordre de notifier au gouvernement italien que ses reclama¬ tions sont considéréet comme inadmissi¬ ble* ». En général, 4 Londres, dans le» cercles di¬ plomatique», on ajoute foi 4 ia nouvelle doa< née par le Daily Mail. L'Emeute gronde a Trieste Le Daily Mail pubbe l'ioformatioa suivonfe su les émeutes de Trieste : Les vovageurs arrivés jeudi 4 Venise, vs- nant de Trieste, racontent que cette ville esl littéralement en revolution. La population est en effervescence depuis la nouvelle loi de recrutement qui appeile sons leR dra- peaux tous les homme3 entre dix hsit et cinquante ans. Cette effervescence s'est ac- erne lorsqu'on a appris qne Ie 97®régiment, composé entièremeut de soldats do Trieste et du voisinage, avait été détruit. Des milliers de femmss et d'enfants se ras- semblèrent devant le palais du gouverneur en criant : « Nous voulons du pain, » Una volée de pierres lancées par la foule brisa tootes les fenêtres du palais. Puis Ia toule se rua vers le quarlier géné¬ ral, lanpa encore des pierres et trnita les offi¬ ciers de brutes et d'assassins. Les officiers s'esquivèrent devant Ia fools mena^ante. Une partie de I'édifice du quar- tier général fut mise 4 sac. Des monvements populaires semblablej eurent lieu toute la journée. La foule Mail maitresse de Ia ville. Tous les cafés et toute» les boatiqnes étaient fermés. La fureur populaire On mande de Cormans au Corriere delta Serra : Des nonveües de Trieste affirment que 'es désordres se soat renouvelés jeudi. Uu8 fou¬ le nombrease de femmes et d'enfants ont parconru les rues avec I'intention de dévali- ser les magasins et, devant leurs menaces furieuses, la police, se reconaaissant itriDuis- sante 4 les contenir, les cotnmercauis ont dü termer Ieur3 boutiques. Des arrestations nombrenses ont été opè- rées. L'aspect de Trieste est désoié : les safes,

VM Stefimi*—totTIOlMiBATIKCe»tiines Pages ...archives.lehavre.fr/archives_municipales/LPH_1914-1919/journaux/... · i'Italie 1»,iargint des pierres dans lestenê-tres nesédtfics

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35" Aimer V M (-^ Pages jpimniwii—iMMMiHirtfcnrwmmmBssa S tefimi"*— totTIOlMiBATIK Ce»tiines Pages) Binianche25 Avril|9J$

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ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUELe plus fori Tirage des Journaux de la Région

Secrétaire Séuéral : TH. VALLÉS

Rédaclion, 35, rue Fonlenelle - Tél. 7.60

ABONNEMENTS Trois Mois

LettresdeSoldstsA vrai dire, e'était na genre tombé dansSn discrédit profond. ün n'écrivait plus, onBe savait plus écrire.La vie tlévreuse et trépidante que nouslmposaient les exigences de la lutte avaitfini par tuer chez nous le style épistolaireLes chroniqueurs s'en étaient érnus.Getut longlemps un de leurs thèmes favoris, surtout quand ils n'avaient rien demieux a se mettre sous la plume, que déplo-rer la fin des lettres, celles qu'on aflranchitavec un timbre-poste, el qui vont porter auloin des souvenirs et des impressions, unpeu dc soi enchassé dans la forme des motsLa carte postale illustrée recevait du coupJe ciioc des responsabilités bien établiesLa carle postale avait simpliflé, supprimé Ialetlre en prenant sa place. Elle s'adaptaitbien a nos précioitations journalières, aurégime de l'exislence intensive qui n'a pasle temps de se soucier du bagage des phra«es.Rapide et synthétique, elle répondaitpleinement aux circonstances et è l'espritdu moment. Elle créait un nouveau genrede style — de style télégraphique — assezhfltif pour ffavoir pas même le souci de rencontrei* un jour sa Madame de SévignéG'était naguère.La guerre est venue, et tout k coup la let-tre a refleuri. Jamais on n'a autant écritqu'a l'heure aetuelle — demandez-le plutóta 1'Administration postale — jamais de partet d'autre, on n'a vu aflluer journellementvers la frontière de tons les points du paysdu front vers les déparlements les plus éloignés, un pareil mouvement de correspon-dances. Le « Trésor et Postes » est aujour-d'tiui le timbre qui voyage le plus.Certes, le bout de carton tient encore unrang notable dans l'ensemble de ces envois, mais la lettre a reparu et, avecelle, une forme épistolaire qui, assuré-ment, ne vise pas a la littérature, mais quivaut mieux qu'elle par la sincérité de l'é-motion dont elle est empreinte, par lavie ardente et vécue dont elle déborde.Que! admirable volume on pourrait fairetin jour en rassembiant ces autres « chif¬fons de papier » grifïonnés au cantonne-ment eirre deux marches, au fond de latranchée entre deux attaques !Quel roman d'imagination saurait avoircette profondeur d'accent, cette descriptionpittoresque qui se bornent a traduire cequi a été éprouvé, ce qui s'est vu, avec unesimnlicité qui n'est autre que l'émotionméme.Le « poilu s qui con fie au papier lespensées qui le remplissent, les souvenirsqui le hantcnt, ne s'inquiète pas de la belleordonnance de ses périodes, nide la recher¬che ingénieuse des images. II conté leschoses comme 5a lui vient, sans s'attarderau polissage des mots. Choses tristes, cho¬ses gaies, heures d'effroi et minutes heu-reuses, il écrit cela comme il parle, sebatant de sourire pour refouler une larmeflui point, offrant eet admirable exemplec'nne vaillance qui possède, pour son propre compte, assez de réconfort pour en dépenser une large part au bénéfioe des autres.Gar, eiles sont vraiment admirables, ceslettres du front, admirables de patience ré-signée, de réselution inébranlée, inébranlabie, de belle majesté devant la mort. . .La vie est rude, la tóche immense. Desespérances auraient pu s'amollir dans laboue gluante des tranchées, sous les rafalesdu ciel et de I'obus. Des nervosités longuement tendues par la gravité et l'ampleur deI'effort auraient pu se trahir entre les li-gnes. è l'heure oü le coeur s'épanche, oü lapensée se tourne un instant vers le coin deterre . . .Rien de cela. La virilité demeure forfe etsaine, pénétrée plus que jamais du granddevoir 4 remplir, fiére d être 4 la peinefiour se sentir plus fiére encore d'être 4'honneur. Et, de part et d'autre, l'ême fran-faise s'est trouvée grandie, comme régé-nérée par l'épreuve, élevée k la hauteur descirconstances.Ces lettres-lè valent le plus joli, le pluscaptivant, le plus troublant des beauxlivres. II n'est pas une familie de Francequi 11'en regut, qui n'en re?oit, et ne lesconserve avec un sein précieux et tendre.Elles sont les pages d'un évangile de dé-vouement et de sacrifice oü les plus hum¬bles, sans le savoir et sans s'en douter, ap-portent leur part de gloire k l'immense épo-pée. vSouvent, bien souvent, des coenrs in-quieis, des yeux mouillés se sont penchéssur ces grilïonnages, sur ces lignes flévreu-ses venues d'X-ville, qui apportent dansleurs boucles un peu de la vie de l'autre.Et plus d'une mainan s'est redressée, en¬core toute fiissonnante, devant les motsétrangemeat remuants tombés d'une plumequi trouva simplement, d'instinct, le che-mi n des pensées les plus hautes commecelui des plus délicates sensibilités.Conservons-les toujours ces lettres.Quelles demeurent chaudes et vivantes aucceur de nos foyers, illuminées de tous lessouvenirs qu'elles évoquent, rayonnantesd'espoir et de foi, n'ayant retenu parmiles trisiesses de l'heure et de l'épouvantedes visions de guerre, que la conflanceabsolue dans unejoie prochaine, immense,réparatrice, d'autant plus douce et durablequ'elle aura été chèrement payée.L'épreuve a fait ce miracle de transfor¬mer les esprits, de marquer d'une autreempreinte ia génération qui vient aprèsIa nóire.Ceux-la ramèneront du front une menta-lité nouvelle, plus gi ave et comme épuréeau êreuset de la souffrance.Coux-lè, au jour voulu. apporteront eetesprit renové a l'oeuvre sociale de demain,tiaus la séi énité de la paix reconquise.

LaDéclaralioitdeLaIlayeetlesOksaspfijxiafiis

Au snjet du comssumqné officiel d'hieraprès-midi, portant que prés d'Ypres les Al¬lemands out tait usage de brmbrs asphy-xiantes, il est bon de rappeler le disoos;tif dela Declaration de La H fye — latifié par 1'Al¬lemagne et l'Autrtche-Hongrie — iaterdisantl'emploi de projectiles qui ont pour bat derépandre das gaz asphyxiants on déléières.« Le' puissances centracUntes », dit la De¬claration, <ts'inierdisant l'emploi de projec¬tiles qui ont pour but unique de répandredes gaz asphyxiants ou déléières.a La présente Déclaration n'est ob'igitfdreque pour les puissances contractante» en easde guerre entre deux ou plusieurs d'entreeiles.«Ede cessera d'être obligatoire du momentoü, dans une guerre entre des puissancescoatractantes, une puissance non contrac¬tante se joindrait a 1nn des belligérants ».Ij y a lien de remarquer que cette Decla¬ration — encore un « chiffon de papier » —a été ratifies par I'Allemvgae, f'Aatriche-Hongrie, la Belgiqaa. la Bulgaria, la Chme,le Danemark, I'Espagne. la Prance, la Grèce,l'Italie, le Luxembourg, le M'xique, Is Uon-ténégre, la Norrège, les Pays- Bas, la Perse,le Portugal, la Roumanie, la Russie, la Ser-bie, le Siam, la S lèie, la Suisse, la Turqnieet le Japon. E ifia, elle i'a été uit"rieure-ment par laGrande-Bretagae et le Nicaragua.

LesFemmesfrsnipissspretesten!ssRtreleCongrespacifistssisLaHays

Divers groupements féministes oat étél'objet de soiliciiations de la part de certainsprerooteurs d'un congrès international poorla paix. qui doit se teoir & la Haye le 28avrii et les joars suivants.Les femmes frangaises ont protestó contrel'inaccaptable demande qui leur était adres-sêe et envoyé au cougrès de la Haye un ma-nifesia pour expiiquer leur attitude. Lesmembres de la Ligne nationale des femmesfraccaises et l'Uoion franpaisa pour le suffra¬ge des temmes signifient leur retos, 300s lasignature de Mme Jules Siegfried et de Mmede Wiit-Schlomberger, présidentes. D'autrepart Mme Juliette Adam. au oom de la Croi-S'de des femmes tran^aiaes, a adressé iMme Elliaor Feil, délégoée du Comité bri-tannique, une longue lettre oü e Ie dit :« Demander a cette taeure aux femmes frau-Caises de causer d'arbitrage oo de mediation,ie disco'irir sur l'armistice, c'est leur de-rnauder one abdication nationale. »

LAGRÈCEETLANEUTRALITÉLe correspoadant du jouraal Le TempsaAthènesóerit, a la date du ii avril :La presse continuo k donner des détailsplus ou moins contradictoires sur l'ensembledes deaiandes formulées psr la Grèce pourpouvoir sortir de la neutralité. Je suis enmesure de vous indiquer la substance dnpoint de vue actoel de la Grèca.Tous les G-ecs considèrent que Pintérêt dupays et les sympathies Rationales leur fontan devoir de se joindre aux alliés dans lalatte contre la Tnrquie, mais ils estirnent nepouvoir s'engager que sous certaines condi¬tions essentielles.La crainte d'une agression bulgare sobsistetoujours, mais snbordonner actuellementl'action de la Grèce k celle de la Bulgarie afinde parer a ce danger, ne serable pas pratiquevn que la Bnlgarie n'est pas disposée a agirponr Ie moment. II est nécessaire, par con¬séquent, de trouver one enmbinaison autrequi serail de disposer, taut du cóté grec quedu cóté des alliés, dans les operations enTurquie d'Europe, dra forces soffisantespour réduire l'armée ottomane et faire faceIe cas échéant a one attaque bulgare.D'antre part, oa envisage aussi la possibi-lité que dnrant la guerfe aciuelie, la Bnlga¬rie n'interviendrait pas, et profitr-rait dei'affaibiissement des armées serbo-grecquespour attaquer celles-ci après la guerre avecfa supériorité que lui dounerait une armeefraiche.II est done nécessaire que les puissancesalliées garantissent l'iatégrité territoriale dela Grèce pendant et après la guerre pouruna période seffisante jasqu'a la reoonstita-tion des forces mditaires des deux pays.Oatre cette condition, la Grèee demandedes compensations territoriales en AsieMineura, mais elle ne vondrait pas, en cemoment, engager nne action militaire danscette direction, considéraat qu'i! est indis¬pensable de maintenir ses armées en Europeaussi loagtemps qae le danger bulgare asserait pas effectivemeat écarté.De son cóté, le Messeger d'Athènes, organedu ministère des affaires étrangères, an¬nonce que les pourparlers contiuasnt envue de i'abandon de la neutralité de laGrèce.Ces pourparlers portent :i« Sur la determination d'un point uniqueoü les troupes grecques agiraieut ;2» Sar an versement mensuel, par la Tri¬ple-Entente, decinquante millions ponr lesIrais de guerre ;3«Sar la durée de l'alliance ;4®Sar les compensations territoriales enAsie-Mineure ;5® Sur la fourniture d'un matérie! dego>*rre;E' 6®nne garantie contre une agression dola Buigarie.

LA GUERRE2G4» JOTTFHVTuto

COMMUNIQUÉSOFFICIELSXA, —

Paris. 24 avril. 1 5 heures.Les rapports complémentaires pré¬cisent les conditions dans lesquellesles Allemands ont réussi a faire, avant-hier soir, reculer nos lig-nes au Nordd'Ypres, entre le canal de l'Yser et iaroute de Poeicapelle. Une lourde fuméejaune partantdes tranchées allemandeset poussée par le vent du Nord a pro¬duit sur nos troupes une eff»t completd asphyxia qui a été ressenti jusquesur nos positions de deuxième ligne.La contre-attaque prononcéa hiernous a déja permis de regagner laparti© de terrain perdu. Notre situa¬tion est complètement consolidée etnotre action se poursuit dans de bon¬nes conditions avec l'appui des trou¬pes britanniques et beiges.L'ennemi a prononcé une attaqueaux Eparges, une autre a la « Tête-de-Vache » (forêt d'Apremont). II aété repoussé.Une attaque allemande au Sud de laforêt de Parroy et une autre a jRei-chakerkopf, ont été arrêtées par nptrefeu ; l'ennemi a subi des pertes sé~riauses. ■

jaReconnaissancedela Serbieenversla Triple-Entente

Albert-Herrenschmidt.

Parlant de l'ouvertnre de deux cents qjil-lions de crédits extraordinaires dont le gou¬vernement a demandé ('approbation k laSkoupchiina, Ie ministre des finances, M.Patchou, a rendu hommage a la France, èl'Angleterre et k la Russie sans l'appui des-quelles, a-t-il dit, ia Serbie ne poiirrait pascontinuer la gnerre. Ges Etats font, en effet,des avances k la Serbie comme è la Beigi-qoe.

CEJOURNALNEPEUTÊTRECRIË

Paris, 23 heures.Au Nord d'Ypras, les Allemands,dans la nuit de vendredi a samedi etdans la journée de samedi, ont tent.éun effort violent pour exploiter lasurprise provoquée avant-hier parleurs gaz asphyxiants. Leur effort aéchoué. Samedi, a l'aube, ils avaientréussi a enlever, sur la rive gauchede i'Yser, le village de Lizsrnë*; unevigoureuse attaque de nos zouaves etdes carabiniers beiges nous a r >duce viilage, qua nous avons hientó' dépassé.Nous avons progressé sensiblementsur notr© gauche, en liaison avec l'ar¬mée beige ; plus lentement sur notredroite.Les troupes britanniques étaientpendant ce temps l'objet d'une vio¬lente attaque. Elles y ont riposte parune contre-attaque immédiate dontles rêsultats ne sont pas encore con-nus.lin Champagne, au saillant Nord dufortin de Beauséjour, les Allemandsont fait exploser cinq fortes mines aproximité de nos tranchées. Malgréla violence de l'explosion, les enton-noirs qui ont un diamètre de vingt-cinq mètres, ont été aussitot occupéspar nos troupes qui y ont devancél'ennemi.Des combats trés chauds se sont li¬vres au bois d'Ailly, oü les Allemandsmultiplient les efforts désespérés pourreprendre les sept cents mètres detranchées que nous leur avons enlevésle 22 avril. Après avoir dü évacuerau matin une fraction de ces tran¬chées, nous l'avons reconquise dans lajournée et nous nous y sommes main-tenus.Dans la ferêt d'Apremont, a la «Têtea Vache j>,l'ennemi nous a violemmentbombardés, mais n'a plus attaqué.

April , 24. — 3 p.m.Complementary reports about the conditions under which the enemy succeeded inforcing us to retire North of Ypres, bet¬ween the Yser canal and the Poeicapelleroad. A dense yellow smoke coming fromthegermantrenchesand pushed bythe northwind had a complete suffocating effect onour troops and was felt as far as the posi¬tions of our second line.Our counter-attack made us regain partof the lost ground. Our position is comple¬tely consolidaded and the action is carriedon under favorable conditions with thesupport of hritish and belgian troops.At Eparges the foe made on attacks, aswell as at the « Tête-de- Vache » (Appre-mont forest), but was repelled.More germain attacks South of the Par¬roy forest and at Reichackerkopf werechecked by our fire ; the foe had importantlosses.

Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure ,i - _ „l'Oise et la Somme j ^Autres Départements I prü nion Postale 11 o aOn s'ahonne égaiement, SANSFNAIS, Anns tous les Bureaux de p'ostc do FranceKM— Mf l—l .!■nII ■1MlI III ■I r I " «<«*»»

Six Mois

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Offieiel. — Jeudi soir, sur la gauche bri-tanniqué, dans le voisinage de Buschoote etde Langemark, au nord du saillant d'Ypres,les Allemands ont attaqué les troupes fran-gaises ; ils ont commencé par u'ri violentbombardement et ont employé un grandnombre d'engins produisant des gaz asphy¬xiants. La quantité de gaz produite.témoi-gne qu'il y eut volonté bien arrêtée, aprèsune longue préparation, de se servirde pro¬cédés contraires aux stipulations de la con¬vention de la Haye dont l'Allemagne estcosignataire.L'accusation, fausse d'ailleurs, portéecontre nous, la semaine passée, par les Al¬lemands, d'employer des gaz asphyxiantss'expiiquemaintenant : il s'agissait évidem-ment d'essayer de répondre par avance auxcritiques des neutres.Les Francais ont été obligés de se retirerpendant la nuit hors de la zone des gaz ; ilsse sont repliés vers le canal.Le front britannique reste intact, sauf èl'extrême gauche, oü il a fallu remaniernotre ligne afin de se conformer ü la nouveile ligne frantjaise.A l'est d'Ypres, nous avons repoussé deuxattaques de nuit contre nos tranchées. Lecombat continue dans la région au nord d'Y¬pres.Dans la matinée, au cours d'une recon¬naissance exécutée avec succès, un de nosaviateurs a endommagé un aéroplane alle-mand et l'a forcéa descendre. Nos aviateursont égaiement obligé un autre appareil al-lemand a atterrir aux environs de Messi-nes.

COMMUNIQUESRDSSESPetregrad, 23 avril (ofjlciel).

Dans la direction de Lutoviska, nousavons progressé avec succès ; nous noussommes emparés d'une partie des tranchéesennemies sur la cote 1001, au Nord-Est deLubnia.Nous avons fait prisonniers 7 officiers etplus de 200 soldats. Nous avons pris deuxmitrailleuses.Au cours de la nuit du 21 au 22 avril,l'ennemi a prononcé une offensive sur lefront Lubnia-Bultoviec-Sianki ; mais par-tout cette offensive a échoué ; l'ennemi aété repoussé avec d'énormes pertes.Sur tout le reste du front, l'action del'artillerie est rare ; dans certains secteurs,l'ennemi bombarde nos positions avec del'artillerie lourde.En résumé, pendant la journée on ne signale rien d'essentiel et la situation de¬meure sans changement.

AUXDARDANELLESL'Acüsnfranco-anglaiss

Le Giornelei'lialie recoit do sua correspoadantau Gairela note suivanto :Darant ces cRrniers jonrs s'est effectué unvaste et continue! mouvement de troupesconcentrées en Egypte. Laissant da cóté lesdétails, l'on peut dire que Pon a drja com¬mencé, après des préparatifs diligents et effi-caces tout k l'honneur de ['organisation an-gl use, nne grandiose action anglo-fraofaisecoatre les Dardanelles et l'Asie Mineure,déja prévue par queiques journaux. Lestroupes destinées a y participer ont déjaquitté Alexandrie et Port-Saïd sur de nom-hreux convois bien eseortés. Le parfait équi-p«ment, les larges approvisionnemeuts, laquantité d8s combaitants con tinnen t lesdéclarations faites par quelques officersanglais, savoir : que les alliés sont décidés aforcer les Dardanelles, coüte que coüte.Les troupes anglaises, anstralienues etzélandaises ont quitté l'Egypte dans unordre parfait et avec le plus grand enthou¬siasme.Un fort contingent formé principalementde soldats britanniques et iadiens est restépour la gards de l'Egypte et pour la défensedu canal.

EnosEnos, Ie port de la frontière bnlgaro-tar-qae dans Ia mer Egée a été bombardé parles Alliés, en vue de permettre une recon¬naissance. C'est ce qae declarant des Bulga-res qni ont assisté k i'attaqug.Df-s fugitifs d Enos arriveot 4 Dédéagatch(4 13 mitles au Nord-uuesC d'Eaos). lis an-

noncent que les Anglais ont débarqné 4Enos et qne le commandant de ce port enaurait ordonné l'évacnation.Enos est peut être ie meillenr point oüpuisse debarquer une expedition sur laconrte bande des cótes que possède encorela Tnrquie en mer Egée.Sa population de 2 000 habitants est denationaliié grecque et il y a au-dessus de lavilie rm vteux chate.in génois. C'est 4 pro-prement parler le port d'Audriaople.

L'ailaquepartarreauNordaiauSudUne dépêche privée de Beriin, re<;ue parle Central News. annonce qne la noovelleattaque contre les Dardanelles est attendueavec anxiété par les milieux militaires alle¬mands. On s'attend a ce qne les Allies puis¬sent amener d'Egypte au moins 150,000hom¬mes et 4 ce qiie la Russie, en même temps,puisse conceDtier nn nombre ègal de trou¬pes pour opérer dans le Nord.Rrste la question de «avoir si les nationsb'Jkaniqnes, spécialement la Grèce, se join-dront aux Alliés. Dans la négatire, les Alle¬mands font profession de croire qa'nne atta¬que contre Constantinople est vonée 4 nnéchec. Les milieux diplomatiqnes allemandscomptent abspiument sur la nentralité de laGrèce, depuis*le départ de M. Yenizelos.

LE TRAFIC BRÊSILIEN

Rio-Janeiro, 24 avril (Officiel).Les recettes des douanes en mars ont ex-códé de 43 0/0 celles de janvier.Les exporuaiions du trimestre écoulé ontexcédé les importations de 123millions.

EN RUSSIENicolas II visite la capitals de la

Galicie conquiseL'empereur est arrive 4 Lvoff (Lemberg)vendredi, par la gare de Brody oü le géné-ralipirae, grand-due Nicolas, son état-majoret i'adjoint au gouverneur général de Galiciesont Tenos 4 sa rencontre.Après avoir écouté Ie rapport sur les opé-rations, il a déjeuné avec le grand-duc et estparti avec lui en automobile visiter la villeet les tombes communes des soldats qui ontsuccombé ; il a entendu ensnite le récit descombats livrés dans la région.A sa rentrée dans la viile, le tsar a étérepu par le uonvernenr général de Galicie,comte Bobrinsky ; il a traversé les rues oütoute ia population et les troupes de la gar-nison, avec des drapeaox et des musiques,faisaient la haie, acclamant le monarquea«ec enthousiasme ; il a assisté easuite 4 nnTe Drum.Précedé de sa garde d'honneur que con-doisait le généralissime, il a visité T'hópital,s'est entretenu avec les blessés et a distribuédes décorations ; il e|t rentré enfin au pa¬lais du gouverneur général oü il séjourneraLa foule a sfflué ver» le palais ; l'emperenrestsorti snr le balcon, il a prononcé ces pa¬roles : « Je voos remercie de votre accneilcordial ; Vive la Rossie unie, indivisible etpnissante ; Hourra ».La ville de Lemberg est richement d®co-rée aux con leurs natiouales ; des déléga-tions de villageois sont accourues des envi¬rons.

Accident de Chemin de FerOu mande de Petrograd qa'na train a dé-rail Ié 4 Ratchy (Russie).II transportaii, parait-il, nn ótat-maior al-lemand.Une soixantaine de paysaas ont été arrê-tés, mais l'antenr de ['attentat n'a pas étédécouvert.Blessés Russes brülés vifs

par les AllemandsD'après le corresnondaut du Temps 4 Pé-trograd, le prince Kourakine, un des délé-gués de la Croix Rouge russe, a comma-niqoé an Comité central de cette institutionun rapport duquel i! appert que lors de laretraite allemande devant I'avaoce russedans ie rayon de Grodno, les Allemands lo-gèrent qnelqnes blessé3 rnsses faits prison¬niers dans une isba de la propriété Roge-jine. Cette i*ba comprenait deux pièces.Dans la plus spacieuse furent instailés lesblessés allemands qui avaient nn personnelpour les soigner ; par contre les Russes gi-saient par terre enta;séi, affamés, sanspansements. Parmi ces ffossés il s'en trou-va-t deux sachant quelqoes mats d'allemandAyant demandé 4 êire pansés, les raédecinsleur répondireut grossièreraent qu'ils n'avaient pas do pansements distinés aux Russes. Non contonis de s'en désintéresser, lesAllemands enlevèrent aux blessés russe3leurs bottes, leurs conserves et leur tabacPersonne même ne leur aurait donué d«l'eau s'ii ne s'était trouvé nn prisonuierrasse bien portant qui prlt sur lui la röled'infirmier.Un jour on évacua les blessés allemandsLes Russes demandèrent quand ils les sufvraient, il leur fut répondu : demain.Cependant Ie lendemain, le soir, ils sentirent une odeur de brülé qui se répandaittoujours de plus en plus forte : le feu était 4i'isba.A cette situation horrible venaient s'ajonter des conps de tusil. Qnelqnes blessés setr inèrent 4 la fenètre dont ils défoncèrentles carreaux. Helas ! il n'y avait plus moyend'échapper par 14 : Ie vent cbassait les Ham¬mes 4 l'intérieur.Les blessés, 4 moitié asphyxiés, s'aidèrentcependant les uns les autres ponr gagner laporte. II s'en sauva ainsi nne trentaioe, dixrestèrent dans les flammes.On a pu prcuver ainsi qu'en quittant lapropriété, les Allemands avaient mis ie ten4 i'isba ; les coups de fosil panaient des len¬tes de» mors oü des cartouches avaient étéenfoncées par rangées par l'eanemi, quiavait ainsi fait de la demeure une sorte demachine infernale.

Djidda, a été, au cours de sa marche 4 tra-vers le pays, attaqué par des Arabes.Les Aliemands ont perdu un lieutenant etdeux marins tués.Trois blessés sont traité» 4 l'hópital deDjidda.

Aveux allemandsLes Russes ont saisi sur un prisonnier, Iscolonel allemand Mertens, son journal degnerre qui décrit les atrocités commises parles Allemands en France et en Belgique In-digné de ce qu'il a vn, le coloael MertensSualifie les actes des officiers allemandeoeuvre infernale et ignoble.

Ils manquent de fer blancSalon la Gazette de Francfort, les fabiicant»de conserves ne disposent, par suite de lasaijie du fer blanc pour l'armée, que d'onepart de la consommation moyenne des troi»Sernières années.Cette part est de 70 0/0 ponr les asperges,de 50 0/0 ponr les poi» et de 80 9/0 ponr lesfèves.Pour les antres conserves, on ne laissejas les fabricants employer du fer blanc ;es conserves de fruits sont atteintes parcette mesure.

La Disatte de ChevauxLe correspoadant du Standard 4 Copenha-gue écrit, 4 la date du 13 avril, que ie gou¬vernement danois ayant suspendu i'interdic-tion d'exporter les chevaux, les acheteursviennent d'Allemagne eu fonie.L'un d'eux a déclaré : « Nous avous abso-lomrnt besoio de chevaux et sommes prèt»a acheter 400,0004 n'iaiortrt^ (itiol prix.Nous pensous en irouver ici 12 000. C'est peuencore. En aoüt et en snpiembre, nous enavons perdn en moyenne 6 000 par jour. »

ENALLEMAGNEL'Allemagne et les Etats-UnisLe refus poli, mais ferme, des Etats-Unisde prendre en consideration ia protestationde i'AHemagne contre l'exportat on des mu¬nitions de gnerre destinées anx alliés, produit nne excellente impression sur l'opinion américaine.Inspirée de la lettre que M. Bryan adressale 23 janvier au sénataur M. Stone, et qui de¬meure le pivot de toute ia politique étran-gere des Eiats Unis, la réponse des départe¬ments d'Etat place la question uniquementsur le terrain juridique.Ce nouvel incident, qui a été soulevé parl'Allemagne sur le ton le plus outrecuidant,ne sera pas oublié de sitót. II a eu pour effat,d'nn9 part, de consolider ('opinion améri¬caine, d'autre part, de rendre pour ie mo¬ment la presse germanique américaine plu-tót timorée, par crainle d'être accnsée dotrahison envers les Etats-Unis.Cependant, les Allemands ayant comprisleur échec sur c point, essaient maintenantd'influencer les Etats-Unis sur la questionde la paix. II n'est pas doutenx que, dési-reux de réaliser ses aspirations homani-taires et d'attacher anx Etats-Unis actuel3 iepresiige d'une action en faveur de la paix,M.Wilson ne perpoive bientót les échos deleurs appels intéressés au pacifisme amért-cain ; mais il n'est pas donteux ncn plusque ('opinion américaine ne suivra pas lespaC'fistes qui seraient disposés 4 se laisserégarer d ms cette voie. car el le estime plusque jamais qu'une paix boiteuse est impos-sib'e.Tous les esprits sérieux dans ce pays pen¬sent que la seolc issue de la gnerre qui soitsusceptible de sabsfaire les nations hbres dei'Eorope et de l'Amérique est nne issue quiassure définitivement en Europe le triomuhede la liberté et de la paix, ce qui ne peutêtre obtenu que par la raise hors d8 nuirede l'autocratiqne Allemagne.Alors seulemont, pour l'opinion améri¬caine, nne paix stable pourra être concine.Les Marins de 1' « Emden »On mande de Berlin que le corps de dé-barquement de I'jEmdenqui s'était échappé 4bord de TAyesha et était débarqué le 27mars dans le port arabe de Leidd, au Sud de

EN ANGLETERRERapport du Maréchal FrenchLe maréchal French telegraphic, le 23avril :L'attaqae allemande contre la cote GO, i'Ouest de Zwartelen, a été renouvelfe plu¬sieurs tois depuis notre dernier rapport.Toutes ces attaques ont échoué et ont ces»épour le moment. Norts tenon3 entièreméntla crêie de la han!?*ur4 laqneile l'ennemi at¬tache uns grande importance. Il n'y a ja¬mais eu un mot de vrai dansi'affirmation ducommuniqué officiel allemand disant quecet'e posities avait été reprise par l'ennemi.Durant ces opéralions, l'enaami a tiré de»obus de 17 pouces sur Yores.Le 21 du cauraut, l'ennemi a fait exploserdeux mines en face et 4 droite de no-.rs po¬sition, sans non* causer aueune perta. Ayanldécouvert des opérations de rape que les ^yi-lemands cooduisa-ent dans les environs duTouquet, prè-i d'Armemières, nons avonsdevancé les efforts do l'ennemi en faisantexploser ce matin une mine dans la mêmerégion.Le 19 du courant, nn de nos aviatenrs aexecuté une attaque hardie et couronnée dasuccès contre on hangar de dirigeables présde Gmd. II eut 4 essnyer le feu dirigé d'unballon captif, ainsi que celui d*-s batteriesinstallées spécialement pour combattre lesavions. L'aviateur, malgré cette vive fusil¬lade. descendit jnsqn'4 60 mètres du sol etréussit 4 lancer des bombes qui provoquè-rent une grande explosion dan3 le hangar.L'Angleterre monopolise le cuivreOn mande de W shiagton au MorningPost, 4 la date du 22 avril :D'après nne importante agence financièra,l'Angleterre accapare, 4 l'henre aetuelle, lesprovisions de cuivre du monde entier et iin'est plus possible d'expédier du cnivre e«Allemagne.Cette situation s'est prodaite grace 4 ubarrangement conclu par le gouvernementanglais avec les grandes sociétes prodoctri-ces da cuivre. L'Angleterre pread tout Jearexcédent aux mines américaine».

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EN AUTRICHELe prince de Bülow et le problème

austro-italienOn mande de la Haye au Daily Mail, 4 Udate dn 23 :« Des avis de Berlin venus ici par voie di-plomatiqne apprennent qua l'Ailemagne avirtoellement renoncé 4 sa tentative de trou¬ver nne solution au problème auslro-italioa,et que M. d^»Bülow a re$u l'ordre de notifierau gouvernement italien que ses reclama¬tions sont considéréet comme inadmissi¬ble* ».En général, 4 Londres, dans le» cercles di¬plomatique», on ajoute foi 4 ia nouvelle doa<née par le Daily Mail.L'Emeute gronde a Trieste

Le DailyMail pubbe l'ioformatioa suivonfe sules émeutes de Trieste :Les vovageurs arrivés jeudi 4 Venise, vs-nant de Trieste, racontent que cette ville esllittéralement en revolution. La populationest en effervescence depuis la nouvelle loide recrutement qui appeile sons leR dra-peaux tous les homme3 entre dix hsit etcinquante ans. Cette effervescence s'est ac-erne lorsqu'on a appris qne Ie 97®régiment,composé entièremeut de soldats do Triesteet du voisinage, avait été détruit.Des milliers de femmss et d'enfants se ras-semblèrent devant le palais du gouverneuren criant : « Nous voulons du pain, » Unavolée de pierres lancées par la foule brisatootes les fenêtres du palais.Puis Ia toule se rua vers le quarlier géné¬ral, lanpa encore des pierres et trnita les offi¬ciers de brutes et d'assassins.Les officiers s'esquivèrent devant Ia foolsmena^ante. Une partie de I'édifice du quar-tier général fut mise 4 sac.Des monvements populaires semblablejeurent lieu toute la journée. La foule Mailmaitresse de Ia ville. Tous les cafés et toute»les boatiqnes étaient fermés.

La fureur populaireOn mande de Cormans au Corriere deltaSerra :Des nonveües de Trieste affirment que 'esdésordres se soat renouvelés jeudi. Uu8 fou¬le nombrease de femmes et d'enfants ontparconru les rues avec I'intention de dévali-ser les magasins et, devant leurs menacesfurieuses, la police, se reconaaissant itriDuis-sante 4 les contenir, les cotnmercauis ontdü termer Ieur3 boutiques.Des arrestations nombrenses ont été opè-rées.L'aspect de Trieste est désoié : les safes,

tSSa»nmSBÊÊBtmLe Petit Havre — Dimanehe25 Avril1015

tsmammmboutiques sent tons fermés. D»s band"» delemmes et d'enfant® cominnput 4 paroourirles roei, criant : « A bas la guerra, et Vivei'I talie 1 », iargint des pierres dans les tenê-tres nes édtfics pub hes.La situation est critique, on craint desIron bles graves.PGHrc "*'bl« He molbenr, jendi matin, onbaieiH ii1 Trieste, chargé iie 800 tonnes devivres, dentin's aox autorités taiiitaires deCaitarn, a sombré au moment oü il ailaitpartir <t a co"lé 4 rkc. Léqnipage a été sau-ré ; m-iis io vapeur et sa curgaison tout fwr-itis.Une personne veiant de Poia assure queles autorité- net détrau 249 quintan* devian-les conevlées *t 11.000 s*cs de f inne, quiivaient été reconuus lmmaugeabies.

SUR MERLes Allemands prétendent avoir coulédes sous-marins angiais

La dépêche suivanle est putuièe par les jour-isux oeutres :

Berlin, 82 avril(Oficirl). —Dernièreraent, des sons marinsbr ta>ini(;tus out éié apergus a ptnsienrs re¬prises dans ta bate allemande d'Hel gilaad,B^ns la user do Nurd, at ont été maintes foisittiqués par des unites allemandes.Un sous-matin ennetni a été coulé ie 17ivril.La destruction d'autres sons-marins estprobable, mais elle e'est pa» constatée avecune certitude absoiue.

Behnke.Le Timetdit qtte is pertc (Mn sons-marie an¬glais n'a pas éle coafirnue par I'amiraute et queCer.o serail pas I» première fois que des nouvelles de ia sone ®utété coairnuvées. fl remarqueque ie numéro du sous atarid n'a pas été donné.tandis que loiijours, sauf en ane seuie occasion.I'amiraute hrilannique ne déclare jamais avoircoulé de sous marins quand elle c'est pas en état('en donner ie numéro.

La réciamation amérlcainepour la perte du « William-P.-Frye »Les journaux de New-York pub ient lelexie de la demaude de doretaiages et inté¬réts préseritée par le gouvernement desE'uts-ünis au gouvernement allemand entéparation de la perte du vais®eau américainWillinrn P.-Frye, coulé le 28 janvier par leeroiseur auxili.ure EitH-Friedrich.L'indernniié réciatnée, s'elève a un totalde 223,059 dollars (soit environ 1,140,000francs).Los armateurs ont fait fignrer dacs leurBote : 1®la valeur dn navire ; 2®la valeur dela cargaison ; 3®les débours laits par les ar-naatenrs dn Frye én vue de présenter leurrequêie ; 4®les pertes en vêtements et an-Ires objvfs de valour subies par Ie capitaice.du fait du naufrage du Frye ; 5®!e dommigeÉproitve par la Compagnie du fait de la pri¬vation dos services que ie bateau devait luirendre en ce moment.En outre les armateurs demandent queBeite somme leur soit payée avec des inté¬réts courant depuis le 28 janvier.

Un Chalutier torpiiléLe chaiotier britanniqne St-Latcrencea étélorpillé dans la mer du Nord.D-u%marins ont été tnés et sept antresmanqueut.Lereste de l'éqnipage a été recneilli.

fiavires incendiésLe vapeur danois Heimerhorch est arrivé ét£t Tvne.II a rencontré dans ia mer du Nord deuxbarques norvégiennes enflammées et aban-êoüïiées, prés de couler.

La Navigation en BaltlqueLa Datly Telegraph pnbiie nne dépêche deCtipeohague aonongant que la navigationentre Stockholm et ia Finland» a été re¬prise, ma gré I'escadre allemande croisantdans ia Battique.

Un Vapeur suédois torpiiléLe steamer suédois Ruth a été torpiilé dansla.unit da taercre-Ü.L» capitaine Anderson a déclaré que mer¬er®di soir, vers 9 heitres, il apergut unsons-rrarin al iemand derrière son navire. Leleus marin lira deux coups de canon, puis8'éloigr.a a une distance de quatre cents mè-tres env;ro»t. De 14ü lanqa up-e torpilie quittauqua son but. Le capitaine do Ruth Stmetre aiors mi canot a ia mer et se dirigeavers le sons-marin avrc l'intentioa de moo-Jrer au commandant ies papiers du bord ;mais, au meinest oü ii s'approchait, leloua mar ii lanpa un« nouvelle torpiilé quittieignit le Ruth.L-s mtteioisqui éiaient restés 4 bordn'en-ïent que kt temps de r.'embarquer daus lecanct avant que ie Huik couièt.Le sous marin fis-parot aussitót. Tootl'équip.ige du iïklh élan suédois, an seal ma-tin était iiaiandais.•- — — —— —

TURQUIELes Préparatifs tures & SmyrneH résoite des informations publiees parlesjournaux grccs que les aéroplanes au-gisis et franpais snrvolent trés frequemmentStnyrne et les environs. Les dégits eansésp;sr les bombeg qu'uu aviateor francais a der-tiièrement lancéas ont été trés sé'ienx. Deuxbom bes sont tombées sur ie fort Kastro, étl'rtitrée du port, tuant et blessant plusieursloidatts ; nne a atteint ia gare et une autre a

touché nu navire allemand ancré dans leport. Ce navire a coulé.Les observations rffeciuées par les aéro¬planes altiés ont permis de re rendre compteque Parmee torque se compose d'eoviroa35 000 honames, partsgés 4 pen prés par moi-tie entre !es tranchées ereusécs dernière¬raent entre Noarlaet Smyrn» et les hantetirsqui siirraonieitt la vitte de Snayrne.A part ies forts dks des « Deux Frères » etde « Ra trail », qui ont eté remis en état, nnnonv=a>Jf«>ria été conslruit au-dessns de laferme d;>Saint Geotg^s. II serait muni d'unetrenUi»e de gros Canons, amenés de Cocs-tanliRople.

La Turquie souhaiterait la paixSiiloHune depêche de Bucarest 4 i'Agenestóiégraphique de P.urogr td, dont les infar-mations sont soignsuseraeat conti ó-ées, iegrand vizir aurait *onda les ambaasadoursd Italië et des E ats-Uuis pour savosr si cesdeux puissances accepteraient de setrvirdhntermédiaires 4 la Ptrte pour engageravec la Tnp'e-Eotente des pourparlers envue d'une p-nx séparée.La Perse envahie par les TurcsL'offeosive des Turcs 4 Eirtnaochah con¬tinue. Des ëetach- roents persons ont été ras-sembléspar !e gouverneur de Keimtnchahet envoyés dans le pwss-.ge rr.ontagneoxd'Ekereu. lis se sont reti'ós devant les Turcsqui ont «coupé le passage et ont progresséjusqu'a Mahideeht 4 trente versies de Ker-raanchah.Le gouvernement persan a d'abord de-mawde au chef de la brigade des cos qnesd ordouner au detecb meet qui s'est repliéde Krrmaoehah vers Hatnadan ds retourner4 Kermancbahor, puis tl a ordonné au gftu-verneur de Kermauchsh de se retirer, -afind'éviter une effusion de sang inutile parsuite de i'impassibilité d'une réststancs sé-rieuse.Le cabinet de Têhéran coniicus ies pour¬parlers avec l'ambassadenr da Turquie, ex-priraant l'espeir de votr rappeler ies troupesturques.Les jotirnaox regreitent l'occnpaticn dnterritoire persan par les Tares, sortout aprésles nou velles <te ia dév&statkm des envirorwde Sarchiran.en dépit des assurances d'ami-tié et de solidarité entre les deux Etats mu-sulmans qui avaient été données par iesTurcs.La population non musulmane

est odisusement pressuréeLa conduite des autorités 4 Conetantinopleest inf uppoiD.bl" et toute la population ena ass-z. Le mécoateniement y est grand.Les habitants sont conlinueHement soumis4 de nouveaux iropóts de giierra. Les auto¬rités miiitaires procèdent è des requisitionsarbsiraires et on réquisittonne tout, teut,tont. Si au moins les pauvres réquisitionnésétaient payés. Maisces malhenreux ne reyoi-vent en échange de lenr marchandise qa'unsimple reen, et c'est tout.On s'empare de tout. En effet, la semaiacdernière on a réqaisitionné des costumescivils des graods m^gasms Mayer, Stein etTiring. Pmuquoi ï On ne le salt pas.Natureiiétnent, ces actes arbiltaires trap-pent exclusivétnent les non musuimans, lesisraéliter, surtout 'et Grecs. Ces derrierssont l'objet de vexations continuellus et sontsons ie moindre prétexte exptüsês 4 i'inté-riear.

LAGUERREAÊRIENNELes Aviateurs aiiiésen FiandreOa mande d'Eec oo, an sujet des récentsraids des aviateurs aliiés en Fiaod'6, que tesAHemands ont eu sam' di trois fois 4 etn-oloyer leurs cmons contre les aéroplanes.Six bombes ont été laacées par les avtateorsaliiés sur i'arsenal militaire de Bruges, présdes chaniiers du po®t, sur ia place da mar-ché et prés de la gare. D'autres b imbes ontété (ancées entre Zoobrugge et Lissewghe,oü éiaient stationnés pkssieurs aéroplanes.Lis aviateurs all és ont dépioyé encoreiundi soir una grande activité.

Avoriemar.t d'un raid ds ZeppeünsLa enrrespondant da DailyChronicleléiégraphiode ia cöle Nord-Estde i'Angieterre :Des Z ppelins ont été aperpus vendredi, 4cinq mil ies de distance, se disigeant surBiyth Ils.volaienta one trés grande hauteur.Les autorités miiitaires out immédiate-oent averti la population de Newcastle.Les deraières nouvelle® disartt que les di-rigeables ont rebroussé cliemin et qu'tissont repartis dans la direction d'oü iisétaient ven us.

Oonfre-snanlfestaiionunivarsifalreE3ST SUISSE

Dix-tianf profe3seors de i'univsrsitë deNeochatei expo-ent dans un manifeste courtet vibrant, pourquui iis ont refusé de signerl'appei de ieurs trois cents cotiègaes desumversités snisses.lis drclarent qn'ils ont voolu éviler toutedemarche qui puiss-s ètre interprétée en fa¬veur d'une réconciiiation dans l'équiveqned'une psix aehrtée au prix de i'acceptatioades injustices commi§e3 et d'une abdicadondes principes qui ont été feuiés aux pieds :« Les dix neuf prof®ssetirs soussignés uesauraient se rés®judre 4 suspendre tout juge-ment, 4 répriroer toute sympathie et 4 eon-tenir ieurs légitimes indignations eu atten¬dant le jour oü ia vérité historiqae se déga-gera des événeraents. »

l euiileton du PETIT HAVRE 78

PAH

Henri G-KHeahflC-A-XU

DEUXIÈME PARTIE

—Ainsi.è demainIesachats,eonelut-rl,et après-detnainmatin ie depart, a neufheures.— C'estentenda, répliquaMoneal,dontle regardexprimait une sorte d'admirationrespectueusepour l'ingéniositémalfaisantede son fils.Puis i! prit congé,laissant eelui-ciAsesréflexions.Le surlendemainde ee jour, an cabrioletie louage,alielé d'un cheval vigoureux,S'arrêtaitau débouchéd'un petit bois situéA quatre eents mètres 4 peinede la pro-Briété qu'habitait maintenant la veuvedePaul Duchamp.Deuxhommesvêtus en paysansaisés eaiescendirent. Tousdeux avaient le visageen partie masqué par de fortes barbesblondes, et Ieurs vêtementsétaient recou-verts de longuesblousesbleues.Us attachèrent solidement la Ionge daeheval au tronc d'un jeune arbre, et s'a-vauccrcntdöübérémentvers la demeurede

UnolyBrsorredela"Marseillaise"C'ètail hier, 24 avril, l'anniversaira de laMarseillaise.L'histoire de i'hymoe magniflqne est tropeoPBue your qu'il soit neeessaire de la rap¬peler. ©ti eonr.ah le banquet (Us vf.lor' ii-ifi!, chez Dietrich, maire de Strabotng, le24 avtil. O t salt comment Rennet de Litre,<iéi4Mtiraé cornme peèle et musieien, fatp:ré tb®dontier nu chaut a ces jeunes so!dats. Oo sail la fiövre du jeane composiieur,se rctiront 4 raiuait, et rapportaat le matinson eeavre de la nuit, qui était un chef-d'eenvre.Puis ce hit, on !e sait encore, l'enthou-sutsme d Dietrich, qui fit orchestrer la mé¬lodie, la ptiiiHcation et la dédio-ee an maré-chal de Luekner, la parade dn 29 avril oü lamosique de la garde stra boutgemee j»>oapoor la p eniièra fois le Chmtt de guerre dsI'armce dtt lihin, et tons les événements quisuivirent et qui donnèrent a ca Chant deguerre et sa forme et son no at définitifs.Amonr sscré de la ps'rie,Conduis.soutiens nos bras vengeursiLiberté, libectécherie,Comb.il8rvee tes défeoscurs 1Sous nos d apwtrix,que la v'wtolreAccoure 8 les irtStesaccents !Que tes cancmis cxpirsrtsVoientton triompbe et noire gloire !Ce couplet eet l'un des plus beaux deuotr#by race national. Comme il résonne en noscce irs en ces heures de vail lanee et d'espoir !Sait-on que Ies All manda préienJirent nousprendre aussi cela t Les musicographes outiait justice de leer impudente pretention.La Marseillaise, poème et ehact est bien daeapiïaiue Rongot ds Lisle. L'ardeur de nossoidats 4 la cban'er sous Ie feu même de1'ennemi l'émoiion qui nous env, hit tousquand retentissent ses accents, tout dit quec'est bien J4 une ties plus belles voix de iaFrance.

11 I .i.iWiiihi i»i

Mort du SculpteurPaul de Saiiit-MarceauxLe grand scuiplenr Paul deSaint-Marceauxmembre de i'D'Siitnt, grand-officier de la Lé-gion d'Honneur, est mort vendredi 4 Paris,4 I'age de 70 ans. Né 4 Reims, Paul de Saint-Mirccaux était destioépar sa familie 4 la ear-nèrf du commerce, raa s ses études classi-ques terminées iJ viut a Paris cü tl regut iesIcfons du statuaire JouflVoy..Son pre mier oa vrage exposé au Salon, nnestatue de marbre, Ia Jeunesse de Dante, ae-tueüemeot au musée du Luxembourg, futtrés remarquée.Depuis, son talent ne fit quas'flfffmer et si sa production fut grande eilene fut j mais inférieure aux promesses deses debuts.A citer de ini, la statue en brosse de YAbbêMimy, fusillé a Reims par les Prussiens ei1870, une statue A'Arlequin, qui fat nn desplus brillantg succès de l'exoositioa de 1882.des bustes de Rman, de Metssonnier d'Aiphon-se Daudet, ies toni beaux dn Président Fél xFnure (de-nt la maquette est au musce duHavre), d'Alexandre Bumas fits, le monument6'Alexandre Dumas fils, place Maieaherbes,etc., etc.

ïïn Violonds 100,000francsLa vente organisée au bénéfice dé la Croix-Rouge a eté i'oesasion d'un nouveau record.Un Stradivarius, offert par lord N wiaads,avant été adjugé au prix de 62 300 francs 4lady Weruher.ceile-ci, générensement 1'üBiita ta G'Oix-Ronge pour qn'ii tut mis ett venteune seconde fois. Le vioion tronva nn nou¬vel acquéreur au prix de 33,000 fracs,ayant rapporté ainsi un total da 97,509francs.

GRAVE AFFAIREdaOétournenisnisdsViandes

dësiinéesa (aTroupeA l'abattoir da Cherbourg, d'importantesquanliiés de viandes desimées a la troupedteparaissaient chaque jour depti3 io- g-temps. Le vire-amiral Pivet, préfet maritime,gouverneur de Cherbourg, avait otdoiné oneenquête dont tut chargé M. Caire, commis-saire spécial attaché 4 i'état-major.Ce-.ts enquête vient d'aboutir 4 da nom-breuses iacuipations. Sant actuelfrmeut ar-rê es : le lieutenant d'administration Hus-son, qui était avant la guerre principal cierode no aire a Bernay, les adjudants Traverset Coquelin, ie sergent Simon, Ies caporauxGriinet et Bretel, le brigadier Néel, les soi¬dats Gthais, br.ucher et eosweilier inunicipal4 P iruné, Rabin, marchaid de bestiaux aDinan, Avrillé, Briaad et Briey. bouchers enBretague, Rouaut, Chapelie, Morand et Pei-gné. Doncher 4 Cherbourg, appartenant tons4 la 10®section da eommis et ouvriers miii¬taires et affre'és 4 1'abatteir.Ga'lais ei Rabin out pa, grAce aax com¬pile tés ou complaisances de lear entourage,expédier pendant plusienrs mois, en touteséctirité, des qnantités importantes de vian-de, prélevée naturel lenient sur ies pièces dechoix ; iis approvisionnaient ainsi leursmaisons de commerce on des boucheries deia région bretonne. Ces merchandises par-taieut sous le convert du nom de Peigné.Le montant des détournemetits, non en¬core déternainé exactement, est trés élevé.Mardi matin, les incuipés out été tr tnfé-rés 4 Rennes, siège da Conseii do guerre dai0« corps.

CérémoniesmiiitairesHier après-reidi, dans iaceurde la easesaeKiétier, M. I'araira! gouverneur Chsrlrer, a«-sisté de ton aide tie ©amp, M. le deutvuautde vaisseaa de -Peahmtaoy®, a reuiis solaa-BfillemiHt, devant les troupes de ia garuison,la médaille militaire 4 deux braves.Les heros de «rt'e cérémonie étaient Iesergsat Colombe, du 44®régiment d'infante-rie, actaeiiemeot eu traitement 4 l'hdphalMassillon, et le soldst Boyard. dn 74® tégi-utenï d'iafanterie, nutre coucitoyen, quihabile 5 ree B lo tar-i-Larite.Ces deux braves ont eu, sur ie front, uneconduite exeroplaire. Ds portent la marquegiorifHise de Ieurs exploits car, gravementatteints, iis du rent subir, i'an et l'autre,i'amoutation d'une jambe.M. l'Amirai Gouverneur a tenu 4 leuradresser de cttaleureux éloges en épinglantsur ieur poitti«e ia méiiaiile si bien meritéa.et en rappelant leur belle conduite.La musique du 24e territorial, dirigée parsoocb='f M. Le Flem, a exécuté en l'boaneurde- d iis héros, un hymne guerrieret la Mar¬seillaise.Cette eérémonie ccïncidait avec !e départdn Havre d'un détachement de s^dats noo-vellemsnt fornaè, lequel assistaitf en armes,a la remise des déeorations. Ils ne pouvaientavoir pius hel exempie.Dans Pattènte do d®part des tronpiers, uuefostle impatiente stationnaitsur le boulevardde Strasbourg, devant la caserne Kléber etaux abords de ia gare.Aussi, lorsqoe ceux qoi partaient apparu-rent, préeédés par ia musique du 24eterrito¬rial qui jonait on entrainant pas redoublé,des viv-tts s'élevèrent dans ia foule 4 l'adrea-se de ces déteosenrs de la Patrie.Sur tout ieur parcours, parents et amis,qui éiaient vends ieur adressee un confiantadieu, se pressaient en rangs serrés, et sil'on apercevait sur ies visages quelques lar-mes glisser au passage de l'être Cher, on re-ievait aussi ce seutiment de dignité dansi'accepiation dn devoir nécessaire, pour Iasauvf garde de noire sol et la grandeur de laFrance.

VILLE DU HAVRE

ADMINISTRATIONMUNICIPALEM. BASSET, eoosciiler municipal, reeevrales landi, mercredi et vendredi, de 6 h. i/2a 7 heures du soir.M. MA1LLART, conseiller municipal, re¬eevra tous ies jours de la semaine, sauf ledimanche, de 6 a 7 heures du soir.

Taste offtciell© du PainUn arrêtë de M. le raaire de la Ytüe duHavre fixe, 4 dater du 26 avril, et jnsqu'4nouvel arrêté, le prix maximum du painbianc a1 fr. 40 ies trois kilogrammesLa taxe olfieielle étab'ie par le présentarrêté «e «'applique pas aux pains de luxeet de far.taisie, cis pams étaat vendus 4 iapièce. EUe est appiicab e, au contraire, 4iouies les quantités de psin d'cn poids qnel-conque, même inférieur 4 ua kiio.

CUatioas 4 TO.-dre du JfaurSont eités 4 I'ordre de I'armée :M. Raubf=r. lieutenant de réserve 4 Ia ©om-pas le 3/43 bis du génie.329®d'tnfanterie :M4I. Loiseau et Taeorsoa,lieutenants de réserve.MM.Jacquet, Gauthier, Hangranet et LaMarchand, maréchaux des lo„is ; Etiot,maltre poiateur au 11=d'artiileria.Dicios, soldat au 224®d'intanter e.De Bsauaay, chef de batailloa au 23ü®d'in-fantarie.Aotoin, sous-lientanant, commandant la21®compagnie du 319®.Clément, adjudant au §38»d'iafanterie.Schmidt, adjndant au 319»d'infanterie.Lem-itre, sergantau 329®d'infanterie.Jeauneiie, caporai au 326®d'infanterie.Delaporte, soldat aa 18* terrdorial <|'ia-fenteris. «

Xeuvdies ssiiïS(«SireaIalanterie (Mutations). — M. E'issait, iien-tenant 4 i'Eenle Saint-Hyppo yte d J-Fort, estréiet gré au 5» ; M. Beaujeau, lieutenant 4fEcoie Monirenil, estrétniégeé au 39».(Réserve) — M. Fraction, capitaine au 99»,passé au 228».Les nofntnaüons de MM. La Baame-Piuvi-nei, sergent-major ; Lano es et Boulaoger,adjodants au 329», et de Moiènes, aspirantau 5«, aa grade de sous-iieutenant, soat raü-fiées.

ÏS®s I®s»sgs>j8nf«raUn feit de pius qui dénaontre que les fa"mil les des soldals ne doivent yamais déses-pérer :Mercredi deraier, Mme Gautier, 87, rue daPrêche, a S-nvie, n.ii était rans nouveties deson mari de puis Ie 8 septembre, a aporisque celui ci avait été feit prisonnier a Bri-mont et était interné au camp de prison-niers de Gefengeuen Lager de ^uediinburg,province de Sachsen).Ces rens-ignements lui ont Sté ftmrnis parla Croix Rouge de Senève.

Envois aux Fvitanufrrs

MmeDuchamp, sans échanger une seuleparole.Arrivésdevant la grille, ils s'arrètèrentet jetèrent 4 ['intérieur de la propriété delongsregards inquisiteurs.L'un d'eux, celui qui paraissait le plusjeune, eut tout a coupun souriremauvaisen apercevantle filsdeGenevieveassis surle sabledevant{'habitation.L'enfanfrquin'avait pasencoredeuxans,s'effonjaitde ramasserquelquesmenusgra-viers 4 l'aide d'une petite peile ea bois,avecces gesles adorablementgaucbes destout petits.Detemps4 autre, ii poussait une excla¬mationdejoie, lorsqu'ilavait réussi, et tan-dis qu'un éclair de bonheurs'allumaitdansses claires prunelles bleties,sa bouchemi-gnonnesouriait a une personaeinvisible.— Joli rejeton 1 murmura l'homme,ense retournont verssoncompagnon.— Oui, il est blanc, roseet dodu; c'esttout 4 fait gentri,ees petitsètres 141C'est dommagede leur faire de la peine.— Allons,ailons,pasde sentiment; aoussommesen aflaires.Attention,maintenant,je SonneiEn disant ceia, le plus jeune des deuxpersonnagesfittinter doucementla sonaettede la grille.Anssitöt,une jeune femmeparut au boutde l'alléede tilleals qui conduisaitde lamaison4 l'entréede la propriété.Elle s'avan<jad'uneallureassezvive,gra-eieuse et soupledans sa robede deuil quimoulaitses formesparfaites.—Elle est vraimentbienjolie! murmurale pius ügédesdeux hommes.Dm,et puisqu'eiicvieat oavrir elle-

même, c'est que la domestique est ab¬sente.Dansce eas, I'affaireest bonne!Touten pariant ainsi, le singulier per-sonnage considérait avec des yeux ar-dents la belle Genevièvede Montlouis,dont le regard profond exprimaitun éton-nementplusvisible4mesurequ'elle appro-chait.— Que désirezvous, Messieurs? de-manda-t-elled'uHe voix harmonieusementtimbrée, et commeeinpreinted'une expres¬sionde gravité triste.— C'estbien4 MmeDuchampque nousavonsi'avantagede parlerï répliqua celuiqui avait regardé la jeune femmeavecdesyeux si avides.11affectaiten pariant un accent normandprononcé.— OuiMonsieur,e'est moi.— Ah! bon, aiorsje nous sommespointtrompés,mev'14content1Ma bonne dame, nous aurions 4 vousfaire une petitecommission.C'estde la part de mait' Bayaux,le fer-mier du Vauchet,vot' cousin.Ou nousavait dit de nousadresser 4 vofdomestique.— Elie n'est pas iei pourIc moment.Maisvouiez-vousprendreIa peined'ea-trer, Messieurs!— Benvolontiers; vaut benmieuxavoiraffaireau bonDieuqu'4 ses saintst— Sansdoute,Monsieur.Tout en formuiant son invitation, laveuve de Paul Duchampouvrait la grilletoute grande, livrantpassageaux deux in-connus.Ceux-ci péaétièi'eat daas la propriété,

sansse bAter,et suivirentFalléedestilleulssur les traces de Genevièvequi marchaitvers lamaison.. .—Y'i4 tout de mêmeun beaujardin !remarquaTund'eux, en regardant atten-tivementautour de lui, ««mmepour «'as¬surer qu'il n'yavaitauaune personneétran-gère.— Et v'14 aassi na bel enfant ! ajoo-ta l'autre ea passaat devant le petitJeaa.Celui-ci s'était arrêté de joaer et re-gardait les deux personnages avec desyeuxétonnés, oü il y avait une sorte decrainteV3gue.La veuvede Paul gravit lea degrés duperron,ouvrit ane porte et fit entrer sesvisiteursdansHnsalon assezvaste.Les deux hommes retirèrent polimentIeurs ebapeaux,avecdes gestesgauehesetcommeintimidés.—Aqui ai-je lltonneur de pader ? de-manda-t-elle.—Mabonnedame, je sommesdes fer-miersdeMaromme,desamis 4Bayaux.— Asseyee-vous,fit doucement Gene-viève.—Oh! e'est p't'être point ia peine, mabonnedame,répartit le plusjeune.J'ons (Tabordquéqnechose4 vousremet-brede la partde vo't eousin.Aprèsga,je vousraconteronsce qu'll adit pourvous.En achevant, il fouiila daas ia poehede la jaquette que recouvrait sa longueblousebleue, puis en lira un objetminus¬cule, envelopped'un fort papiergris.— C'estde la marchandise fragile, dé-clara-t-il, tout en dépliaut Ie paquet avec

L'Union de la Croix Rouge Havratse nousadrtsse la note suivaate :« Contraire ment 4 cequi a été pubüé danscertehts joomaux, no >s pottvoas sffirtner,reuse' wiiif n s pris a bonis soa ree, quet'on peut co»t)D'«*r a eavoyer des eon»arv««4 nos priiooiiiert ao Alfrtn goi.» L'Haion de ta Croix-R togi Feattcaise sepermit de rappeler 4 ses cenci oyeas qit'eHerrce»ra, avec r<comaHsanoe, les dons eanature, les vivres et les sommes tyui lui per-Rieuront d'aeoroitre Tiniporiance de ges en¬vois et de rèpo »dre, ainsi, aax nooabreuxappels qui lui soit fails, tjirectemïat.p.ir k«sprisoauiws tlont e sort est. dans la plopartdesearaps, «éritabletoen'. digne de pit ié, elauxqiieis des envois colieotifs et individuelssont joorneliement fails. »Nous pouvons eiouter que la nossvelleiancée pa?' nos eoorrères se basalt, non surune interdiction iomtjlée sar le geuvarnement alhmand, mais uniquement sur cefait que i'AHesaagne, se iroivant taai p©ur-vue en fer-ölaoc, et éprouvant de ce faitcertains ennuis pour prépare r ses conser¬ves, it étsit appartt que noire iutei êt était dene pas lui procurer ie métal qui lui estnecessaire.La quantité de fer-bianc qui pourra êtreenvoyée par nos eompatriotes ne saurait ee-peadaHt avoir une importance si g'andesurla siluation êeonomique de rAllemagneqn'elle puisse jostifier de nouvelles priva¬tions pour nos soidats prisonniers en Alle-utagne.

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Au moment oü toutes les penséestendent vers l'amélioration de lavie de nos soidats sur le front, laMaison Nestlè, de Vevey (Suisse),réputée pour sa Farine Laotée etson Lait Condensé, vient de eréerun nouveau boitage eomposé der taü concentre25®rv».,Laiaitiere"

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Iasci iptliMi de 1st Cïasse 4® t SCloture du Tableau de Recsnsement

Le tableau de reesasement de la elasse 1917devant être sffiché aujourd'hni dim*ucht25 courant, les jeuues geos nés en Hs97, quin'ont pas encore réeiamé ou fait réciamerieor inscrip ion, sont invités 4 rempiir d'nr-gence eette formalité.Les inscrits maritimes (provispires ou dé-finitifr) de même qoe les engagés volontaires(au service oa réfdrmés) doi®ent igurer surle tab?eau de recensemeut, et, conséquem-ment, sont soumis 4 la formalité d'iuserip-tion.Le Bureau Militaire annexe (saiie G, 2»éta¬ge, eotree par le jardin de l'Orangerie) res¬tera ouvert de 9 heures du matin è 9 heuresdu soir, sans interruption, pour reeevcir lesinscriptions.Les réfugiés (inscrils ou non inserits enterritoire invesii) résidant au Havre, de rnème que ceux résidant dans les communes deGravii e, Sanvtc, Biéviüe et Sainte-Adres^e,doivent réciamer leur inscription a la Mairiedu Havre.Lite declarations seront recnes sar produc¬tion de pièces d'état civil dont seals ies jeu¬nes gens nés au Havre ou réfugiés sont dis¬penses.

RÉKORMÉISLoi du 6 avril i9l5

L'inscription des réformés (du 2 acfit au3i décembre 1914), sera close irrévocaële-ment aujourd'bui Bimmcke 25 Avril. Lesdeclarations seroDt revues de nenf heuresdu raatin 4 neuf heures du soir, sans inter-rapiion.Les intéressés devront se présenter 4 laMairia (salie Öuest. 3* étage, entrée par lejardin de l'Oraugme), portenrs de leur livretmilitaire, oa, 4 défaut, d'un certificat de ré-forme. "

Armée beigeRecruitment ie la Cavalerie et de l'AriilkrieL'Inspection générale de I'armée beigenoos communique eette nose :Afinde provoquer Ie plus ttraed sombre d'ea-ïdiemeuts volontaires et d'assnrer en né?aetemps Ie recrutement de la cavsleiie et de l'ar-til erie. il y a lieu de recevoir les «•ngaqemeolsen quaUlé do vlootaire pour la durée de laFuerre de ious les sujris beiges non vlsés para?rêtè-!oiet qui solilciient leur admission dansl'une de ces deux armes.Lesintéressés dev ont :4®Eire «gés de moins de 30 ans, s'ils n'ont ja¬mais servi et moins de 45 ans slis ont asté-rieurt ment fait parlie de Tarmée oa de la gardeeivique ;

de grandesprécautions,et en lan^ant4 soacompagnonun regardexpressif.Geneviève,curieuse,avanga la têle, trésintriguée de savoirce qu'onlui envoyait.Touta coup, elle sentit s'abattre sur sanuque unemainrobustequi la courbaeorn-me un roseau.Aumêmeinstant, l'hommequi dévelop-pait l'objet mystérieux, laissa tomber lepapiergris, déboucharapidementun flaconet lui appliqua,de force, l'orifice sur lesnarines.Elle vouluterier, essayerde se débattre,de reculer.Yainsefforts,les mains vigoureuses desdeuxhommesia maintenaient invincible-ment.Bientótune torpeur étranges'empara deses sens, lui enleva toutes ses forces; sespaupièresse fermèrentendépitdesderniersressautsde sa volonté; son corps se reu-versamollementen arrière.— Qaj est ! fit le plus jeune des deux«ompagnöns; pose-laun moment sur ie ta¬pis pendautque je rebouehe mon ehloro-forme.Aprèsga, nous la porteronssur sonlit etaous passeronsau gosseIEtiandis que soncomplicedéposaitdou¬cementle corpsmaintenant inerte de Ge¬nevièvedeMontlouissur l'épaissemoquette,l'hommerepiagasoigneusementle bouchond'émerisur la petite fiole,et remit celle-cidaus sapoche.— Aprésent,enlevonscette belle créa-ture, reprit il, et montons-Iaau premierétage.Koustfouvgrousfucilcaieutsa cliambre.

ï® Eire recoanu ^by>iqiieaieot »|>lcs4 servirdans I'arme daos Uqualie ils dèsirent éire tncor-porés. Leur potds ue pourra excAler 65 kilospour Is cavalerie et 75 kilos pour l'ariilierie iecampagiw ; pour l'ariilierie lourde, sucune limit®de pceas n'est imposée ;3®Gonsentir par érril aS'rrir au corpsdes Irans-ports dsns ie ens eu I'adopUon <le cette mesureserail uitèrie reim-nt recorxtue nécessaire pasl'autorité militaire compétente.

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Schwliid-Snolisda aveue qu'il esêKarkf

Schwind, dit Swobi)?fa, incoipé d'e?pion-nage et d'iieenote volontaire 4 bord de La-Tnurame, ne pourra pius nier sa nation alité.II est bien bwh» et consent enfin 4 le recon¬noitre, tout ets se refusant toniefois 4 foorniïmaineatanéraeot pins de détails.Nous avons dit préeédem ment que, déj4,l'enqnête avait cru puuvoir i'identifier avecnn personnage ayant vécu autrefois a Shan¬ghai' oü il avait même é é coadarané pourescroqueries. Les nouvelles recherches quivienneat d'ètie takes ont apporté sur ccooint une certitude compiè?e et definitive.Bevant les précisions qui iui ont été spoor-tées par l'officier rapporteur, Srhw nd Swo-boda u'a pu nier. C'rs' bien lui !e sujet alle-mand que le tribunal consulaire abetnandde Shanghai condarnua, voici quelques an-nées. 4 deux aas de prison pour escroque¬ries 0«i ie transférs ensuite en ADemignepour y porger sa peine Schwind Swsibada«e pourra désormifc se réciamer de l'am-bassade amérioaine. Et vo'ci, «'Ace a la pers-picacité du commandant Juliien, rapporteurprés le premier conseii de guerre, ün pre¬mier p dut établi.

Nfiuvean Cabturt BenteireF. GÏOVAMQL!

153.f)U£deNORSANOUfrn f .eeIssfflsgisinsSaMldExtractions et soins de bouche. —Dentierset reparations. — Execution rapide.Tous les jours, de 9 heures 4 6 heures.

Arei(e«tUn Matelot se fracture le crane en iomèmt d'un

échaf'iudageUn accident mortel s'est prodaithier après-midi 4 bord do steamer Halte, amarrè auquai Renaud.Hn mate ot de ce navire. Frangofa Coioner,agé de 35 ans, avait regu mission de reprin-dre nne manche 4 air surplomhaut le pont.H avait, pour cela, installé une sorte de ehe-valet avec des cordes et une pianche qni luiservaU de siège.L'infortnné dut faire un faux mouvemeBton fat pris d'un étourdiss*ment, ce qui n'apu ètre établi ; tonjours est- il qn'il viot s'a¬battre sur le pont. Par malheur, sa tê'eporta sur nn angle d'un treuil et il se brisale erfine, Lorsqne ses camarades «In bord lerelevèrent, li était expirant.Informé ds eet accident, M. Jeoot, com-mis®aire de police, s'est rendu a bord dnMuite pour procéder 4 l'enqnête d'usage.li a ordonné le trassport da corps 4 Iamorgue.

ÏMSIMSM'pcuF* ia tosietie)des B&tnes

Ii'IvrrMi- niauvftiiscEtant en état é'ivressc, ven iredi soir, versdix heures, une marchande de poissoa, Au¬gustine Hare!, femme Vrau, agée de 41 ans,demeurant rue de la Criqae, sVn prit 4 Iadevaitnre du restaurant tenu par M. Ort,rue Frédéric-Sauvagp, 54, et brisa plusieursviires voiODtairemcnt.Après avoir passé la unit au violoa, procésverb d lui a été dressé samedi matin et li¬berté rendue.

TolLes nommés Roger Debrsuiüe, agé da 16ans, maaeeavre, dim ui rant rue Guilmmo-Le Testu, 21, et Louis Pecquet, 4gé de 16 aus,joornalfrr. demeurant rue Beauverger, 11,ont été arrêtês, vendredi, vers tro;s heuresaptès-mid', sur ie pont de l'Eure, sous l'in-eulpation de voi de 18 caiegnus au préjndicede la Compagnie Générale Transatlautique,sous ia tente C.Procés-verbal leur a été dressée et libertéprovisoire accordée.

.Bulletindss (SödétésAbcIcus Elèves de l'Ecole rue de l'Oh-smatoire. — Le Cunseil d'ailmioistraliOBseréanira aujeurd'hui dimancbe a l'Ecule, a dixheures.Tousles membres de 1'Amicale sout iastamment priés d'assister i cette reunion.

— En a-t-elle pourbien lougtemps? in-terrogeal'autre.— Pour douze ou quinze heures, aumoins.— Aiors,nousavons le temps de nousretourner.— öb I largement, sans cependant fla-ner ici, 4 causede la domestiquequi peutrevenir.Tiens, prends-lasous les bras, je passe-rai devant.Sur cette injonction,les deuxhommessebaissèrenten mêmetemps.L'un d'euxsaisit le corps de Genevièvesous les aisselles, l'autre lui prit les che-villes, puis iis sortirent du salon, se diri-geantvers l'escalier,situé au fonddu cou¬loir d'entrée.Ils gravirent les degrés, lentement,nonsans efforts,et parvinrent enfin,essoufflés,sur le palierdu premierétage.Plusieurs portesétaient ouvertes.D'un coup d'oeil rapide, celui qui setrouvait en avant explora les différentespièces.Dansl'une tfelles, il apergut un grandlit de noyer frisé, et, tout prés, un petitlit de fer entouréde jolis rideaux de soierose.—Voicilesanctuaire! déelara-t-ilgouail-leur.Déposonsl'admirable princessesur sondodoet laissoas-la dormir autaut qu'ellevoudrq.

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Conférenceset §oursS»elélé^'S«sï#laSin'ccS'E»!fMïfgs5emeï»tK«iarttiifi«tue pop E'A»£jee»t

Conférence de M. Gervais Courtellemenb

ivec illustrations de 120 niagnifiques pre¬lections aaiochromes (vues en coaleors)

Nous avoas annoncé que M. fisrvais Cour-leii* meat doit taira uujourd'btii an Graod-ïhöatre, une important» conférence sur LesChamps de batuüle de la Marne. Le succès d.sBette réunioa est maintenant assure et laBoei té d'Initiative d'Eoseignemerit 8cientifi-que par S'Aspect, ne di-pose plus, pour cettematinee que de qneiques places aux troisiè-jces et aux qoatnèraes.1) vaat eet euipressement M.Servais Gour-leüementa bien veoin eonseniir h donnertsne secoude ar d tioa de sa conférence lemardi 27 avril, k 8 hearer do seir.A ce propos, oous croyous agréabie dedonner a uos lecteurs ie cöoipte rendu sni-vasit que nous extrayons d'an de nos eou-Lères parisiens.« Cost avec nn admirable talent d'expo-lition et une puissance d'évocatioa éaioa-vsnta que M. Gsrvais Coortellemeat a re-don ré saoiedi soir, devant ene saile dasplus bHMantes, et redonne encore diman-êhe en matinéc, au Thé&tre d> i'Apollo, saIrès beüe eofiiérenee sur Les Ghamps de ba-iaide de la. Marne.» Commentant [es ineomparab'es photos«n couleurs qu'ii a prises lui-mème dans cepays qui est ie sien, au lendeoióin de l'inra-sion ; i'! prenant viliage par village et p'ainepar plaine, — sur le terrain, si i'on pentSire, — i'bistoire des lattes gigasitesqueslivrées autour de Meanx, de Montmirail etdes marais de Samt-Sand, tombeau de lagarde prussieEiie. II. Ctervais Courteüementnous a p»r{a« de suivre pas k pas et jour parJour les prodigieuses niaiieeuvres dn S au 10»3ptembre, »u cours desqueües notre buutcommandenient et nss soidats béreïsu^sontpo rompre sur uu front de pius de 400 kiiu-Hiètres ia eeinture d'armée allemande quijllait étreiadre Paris, et en rcjeteren arrièrefes iroscpons bri-és poor toujoars.» La netteté des explications et de i'exposésiratégiqne, le pittoresque et ie relief desaspects par lui présentés de cette valide dala Marne. témoin do choc Ie pius formidablede Phistoire; enfin, le so..ftl • patriotique quijniraiiit d'un bout êi l'autre ces visiöHaeffroyables et vraimeut vécues, ont valu kÜ. Gecvais eouriellsraeat la plus beau et lepi os fl ttteur des suecès. »Nota . — Vo r, pour le prix des places, lesaffiches et au bureau de location, ieqoei res¬tera ruiven, poor Ie pubic co mme pour lesmembres de ia Société, diroaache, dc 10beo res a midi, et les jours suivanis, do 10beurs 5 k 8 Ueures.

UttSvereJté r«|sulaSr8

V Italië et la Guerre

Tel fst Ir lit'e d'une eonféresce que M. Berg-Sisnn, i-fctessfiar au Lyeée du Havre, a feiteSier soir, same'ii, è fKnivei site Populaire de nstrorille.Le conférencier a d'sbord rappels rslfilude doPI allo di'puis». ie débat de la gnerre, dêciara-tion de neutraiilé franehe et lo ale qui noas areniu les plus grands services en nets peruiet-law de disposer de l'srmée des Alpes et detransporter sans difficulte dos troupes de fAfriquedu Noi'd, puis les tvmpsthies iecées p er laFrance et l'Anginterre spptraissant dès le débutde Is guerre, s'aJBraaant aprés la victoire de iaSiarne, cepenAapt que les destructiens de Lob-vain el de Keiras faisaienl passer an frisson d*hor-ieur et d'indigna.iion dans les Smes sensibles etsx ti i s denos voisins d'ousre mootsL'id e de l'lutervention caissait alors, deman¬dant que rttaüe se rarge a eóte des slliós pourdéiiv rr ceax des Haliens que 1'Autficha oppri-me encore et schever l'unifé nationale. Oetteidéé était soutenue surtout part plus grandjournalilaiiep, lo Cowrie re della St ia- de Milan, ; ar le partiCaiior. -sliste ei par les parlis de gauche, &sux cidésireux d'&fflrmer leur soiidarité avec la Francerép'iblieaine. G'est daus les rangs de c<-s dernierspartis que se recrutsit la légioo garibaldienae qui»!lai! couib-tiro vaiilamroent dans les bois del'AK. oane tl vtfser si larbemeat son sang pour laF; a*.ce.L'idée de i'interventinn êiait eombattne par lescalbcl qufs, uaitissns de l'Aiitriche, et par les so-Ci. lisles d.< la siricte ohservarce marxistc, atta-ehés a sa«v. gaider les ptincipes del'internationa-lisme.Enire ces detix parlis, Ia masse du pays reslaiteraorpheet p cifiqut-, psr crainte des horreurs deia gui rre ( t psr (isprfi eoBSPrvateur. La gouvereCemciit, qui savalt l'arm o trés peu piéte et l'opi-nion encore mal prtpatóe, reslait atiachó a laneuiraiité.L'hiver tout en'ler se passa en préparalifs defoute sorie : müitaires, èconoraiques, financiers.Quant s ropinion publique, d--s evénemeuts corn¬ice l'iötervention turque men. qant les intérétsHal t ns en Orient lui feisaient de plus en plusCcmprendre que la guerre serait, un jour eu l'au¬tre. irévi'sbie. En vain le prince de Billow dö-ploysit » Home les irésors de son habüetó et desa t ès réelle intelï gonce ; en vain M. Giolitti,doet riDfluenee est grande en Itslie, se ratliait aia cau e neulraliste et prétendait qu'oo pourrait«blenir teaucoup par de simples négociations. Legouvernement ne se refusait p8S a ecouter lespropositions que I'Aulriehe lui faisalt par l'inler-ttéiiisire du prince de Biiiow, mais les offres au-trtchi'-nes res'si- nt irès en d( pa de ce que l'opl-SiofiUalienne,öepluscopluséciaireeet cocs-

ciente, réclamait comme ua minimum indispensa¬ble pour resier ti'-utre.Aiyourd'hul la graDde majoriié des Kaüenscomprend que la guerre est une née-ssitè, unefetalilé bisierique, que le moment est ver.u oüITtalie pourra résliser ses ambiiions et qu'elle nedoit pas le feisser passer.Les Italiens eomp-ennent aujourd'hui que l'Au-triche ne leur aceordera jamais tout ee qu'ils de-mandent.aolamment Trieste.etque.mèm'- si eltelefeisaii, ce serait en échamre de ('obligation «userait l'italie de soutenir nu Coagrés de la paixles revendicaiions des Empires centraux et de sedéconsidérer ainsi aux yeux de la Triple Ea¬ten te.D'silleurs lltalie n'a pes en vain dépensé deuxmilliards pour meltre soa arméc en l'état d'aflroc-ter ia lulte. L'armée itslienne. très hostile a i'An-triche, tres courageuse, trés patrioie, ne se eon-solerait pss de rester eterneilemr-nt 1'ariae supied. D'autre part, si le gouvernement ne fcusaitpas la guerre, des mou cement s révolutlonnaireséelateraiunt certaineroent et Tcrmée montreraitpeu d'enthsusia.-.me pour les réurimerEnfin et eik tout les babens se reudent c-omptcque, s'ils ne font pas la gue re, la situation d«l'italie en Europe sera très difficile. Les empires»ermaniques r.e lui pardonaent déyo pas de s'êtresépaiée d'eux ; la Triple Eutecie H»i en voudraitde ne pas s'ètre unie a elle. Sr, l'palie s pariieu-lièrement besoin d'êire bien vue dans le monde,car e'est un pays d'émigration et H e't néet^ssaire que ses fils soient bien sccueülis s i'ètran-ger. Etie intervir-ndra done as ez a ten-ps potirretirer de son action sen s- element un bénèficematériel mals sussl un bénéfice mora!.Nous devons nous gard«r «Tailleurs d'étre tropimpalieets, Ne donnons pas de eonseils aux Ita¬liens. éviions a leur égard «v-riaLtes bouisdes etcertains mots trop spiriinels qui fersienl a notr*cause Ie plus grand tort : les Italiens sont trèssuseeptibles et ila ssvert mieux que nous eequ'ils ont a faire. No s devons avoir confiaacoen leur intelligence, en leur courage et en leurpatrioiisme el 6ue sürs qu'ils saurost bien choi-sir. cl, une fois la decision prise, faire a la gran¬deur de ITialie les sacrifices nécessaires ,

S¥5.filOTET BSSTIgTE,52.F.êlIa8êsrsïH.f.I-Tièfia-a@r—

§ulletmdesSportsFoatliall ftoghy

Association Sportive du Lycee Louis-le-Gf and,de Paris, contre U-tim Sportive du Lycée

du HavreC'est eet sprès-midi, sur le vaste terrain de Sin-vie que les Scolaires Uavrais se mesureront pourla première fois depuis einq ans a ene équipescoiaire pa isienne de rugby. Nous a vors déjaparlé de Téquipo psrisiecne qui, séiectiOBBéedans les Lycées Henri-IV, Gundoreet, Jinson,H-'Clw et Lauis-le-Grand s'annonce trés retouta-b!e. SSle comprend d'excellent s individu Wités.Que fera l'équipe havraise en face de ee te for-mniable sébeiion * La légèrete sera ie princis>aldéfaut du team et le manque ö'habtude des m-t-cb>A serrés se fera également aentir. eepcnds&tles bgses arr è es très sÉtres en defense doivento&poser one bonne résistaucea leurs adversaires.Si uuo vieioke des Parisiens doit être prévue,naus ne doutons pas que fe jeime équipe dusytapathjque B»ii! haehe ne ssuve Thonncur.Les d- ux teams stront siasi eomposös :Paris : sericre : Isatin : trois-quarts : fiuespia.Otétélécbano, GhasUaa, a<« Essarts ; demis : s1' juverture : Ellin ; » la mé ée : Chsrpy ; avaals :B>uer (cap ), Bolvin. abort, Bluuchon, Demiaq,Belarbre, fioisin, M Ion.Havre : arrière : d'Ozouviüe; trois-quarts : Ber¬nard. eiboo, Gorlay. P. Lenobb ; demis : s ('ou¬verture : B«ii!ebaehe (cup.); a la roêtée : Cou-üa ;avsnts : Ritbo, Cturasron. P. Thompson, H. Le-biapc, B. R ussel. Lhermiile. E. Leblanc Piaeboa.réserves : Bieqaemare, Heboid, Chocholte, Lang,Shad. Parrein.

Faafbsll Aasociatlon

COUPE DE LA GUERREHavre Athlelie Club ( t )

contre Havre-Sports (1)A S hsures 30. «prés te match de ragby Paris-Le Havre, les deux excellentes éqaipes localesd'a-sociatiou se reneontreront en ua match quis'annonce très interessant. Au Havre Sports e'estla me'.lieu>e equipo que l'oa puisse meltre ac-tuelteKieut sur pied qui jouera de son có-'é. LeHAG présentera le team qui doit rencontrer laGèaérale -d doat op sera le dernier entrftlcementsvant eetie iroporfsnte pariie. Les deux équipesseroat ainsi coaiposées :H.-S. — Bat : B Louis ; arrières : rottier (cap.),Baiileul ; demis : Romain, belamare, Haubert ;avants : Lachèvre, Godt'rin, leanoel, Sudot, Oiii-vier.H. A. e.— But : Frémont ; arrières : Carré, cap.;Hermann : demia : Gibon, Lemaire, Steinhauscr ;evaots : 1'. Leaoble, Arnaud, Corlay, Lang, liail-lehache.ltappelons qu'a l'heure astueile sucune équipen'a pu ravir au HAC la coup ) qu'ii met en jeupuisquo le B'iincy Sports a Wé buüu par S buts 8ü et ie Stade Frans-als pir 5 a 3.

Havre-Sports.— H-S (ïj eonire 128' 'elsssn I91S),S 3 heures, a Blévibe : Gosseiin, Ifeyeux, Sui-mard. Patrick, Marty. WoidT, Anquetil ieap.i.Hsnin,Frontin, Annonier, Maróód. Brown.H-S (3) contra équipe Latham, a 4 h. i/i, èBlévilie (au lieu de 3 heures eomme ancoacéhior).

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Clesse 1317. — ConformWnent 8 la loi, les ta¬bleaux de recensemeiil de la cissse 1317 ssrontaffiibés aujourd'hui 8 la Mairie.

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Du 24 avril. — Simoane GÜILLGU, rue öauphine, 31; Noöi CHAPELLE, rue de Normandie,1KB; Jean COSSÉ, rue d'Ingouvilte. 14; Qpette LAMISSE, ruo du Canon, 14; ftarie-Louise LAöfiENT.rue Frédérie Bellanger, SI: Pierre LE80T, roePiul-M trioo, 28 ; Julia liiEltBRV, rue Kalian, 7 ;Claude R'SPAL. rue Augu-tin-Normand, 118 ; Lu-ei nne STÉPHAN, rue Bazan, 12 ; Charlotte SEPCHARO, rite Reine-Biriho, 6.

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A r'niprimerie da Journal LE HAVRE ||S5, BOE FONTENSLLE

LETTRES DE MARIAGEBillets (to Nalssance

OECESDu 24 avril. — MarcW BOLLEtlY, 1 sn I/i, ruede ia Crique, 3? ;_Loeis DR0UARD, 8 ans, rue.duGènéraMioctie, 84 ; Philippe BARMEft. 71 ans,rentier, rue V ctor-Hugo, 8 ; Luc'en HA8EL, 1 so,Hospice Général ; Jeanne SALAUN, veuve ESSELINES 5t ana, sans profeas'on, rue Turanne, 21 ;Virg nie COTEt.LE, épouse PATRtN, 4! ans. gaasprofession, rue de la Gaffe, 22 ; Simonne VIAS,i5 jours, Caserne des Douanes; M**Aogèie 60ÜRCilli, 57 ans, journalière, Hospice.

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LETTRES deDÉCÊS $* tr»a«s 1» o«es ^

Mort au Champ d'HonneurSociétédeSeeesrsMitiaelsdeSuiate-Adrcsse

%|>'L ux qui gcra e lébré, en l'église de Ssinte-Adrcsse, le mardi 28 avril, 8 huit heures 8amatin, 8 ia mémoire de

fêonsleur André LAT0URTEilenibre participant

Tombé glorieBsement 8 i'ennemi, lo 1" avrilcourant.

Le Président ; e. erEnuttv. I^55PMBCzaggaaaCTBMSgKaKBsaBBgai»»»s^ai'ii*iiiiiiiMiwgzaas-eij

fSiiiSl

SP" Veeos FETIN, Réa BARBIER, ei ses Enfimts;M. et 8-" Felix AU 'fflAY. eie 8ARBIEH. et karsEnfant . Si et $«> BhlFfAUU, nie BARBIER ethurs Enfant s, ses g. Hdr- s, fl les et peli s-eed-nis; &*' Ysaoe RETR0Ü et ses Enfsnts ;#"• Vauoe BRACtNEAU. ses seeurs ; Si" V-uoe0ÊS-RT at ses Enfants «a facte Les FamiliesBARBIER, DÊSERT. BURY. RETRBU, RETIN. LEROYtR et Bfi/FFAULT, out la domeur de vousfaire part de Is perte ernelle qu'ils v.onnecl(l'óprouYAr en la personae de

Monsieur Philippe BARBIERamisn béb i tan t. Médaille de 1S70

fiéccdê Ie 21 avril 1915, a 2 heures 30 du matin,dins sa T2« année, rnani des sacremests doi'Egiise.Et vous prient de bien vouloir asslster 8ses convoi, service et inhumation, qui &(frontiieu le iundi 28 courant, a sepl heures trois-quarts du matin, en I'Egiise Sa.nt-Joseph, sapiroisse.Onseréunlraaudomicilemorlusirc,rueduPerrey,138.

PrhxEnjmtItSipssü staAaiIII ne sera pas envoyé fie lettres d'invita-tioa. lo présent avis en tenant lien

M. et #»< Eutféne NAZE ;M Btorgss NAZE ;M»<Blanche NAZE :M.n. Raai at Fi ix NAZE 1g "• i'cmta SECASB ;8. Andre CHARN0T ;m- CrmH e BHARNBT :M. et ,»=■Ssorges FROOD et hors Enfants ;M. et 4?»' FERTISNE et hars Enfants ;8. Fam NAZE et ses Enfants ;8 et 8" Alexandre NAZE et tears Enfants ;Ont ta do «leur de vous like pail de la pertec 'utile qu'ils vienuent d'éprouver en la per- :sonne de

MonsieurLucfes-MauBlcaNA2Sleur fits, frère, petit-fits, consia et ami, déeédéIe sfimedi 2i a«rii (915, dsns sa 17* annte,mani des Saerements de i'EgMse.Et vous ^ient de bien vouiak ass»«ter 8 sesconvoi, strviee et inhumaUon, qui aurontlieu la Iundi 26 courant, a 7 h. 3/4, en l'églisede Ste-Adresse. ,<On se réoci-a au domicile mortuaire, 4, ruede I'Egiise a Sainte Adresse.

Vous ê(es priè d'assistc-r aux convci, servicect Inhumation de

Madame Eugène HECKiflANNNee Marie LE BRAS

puissament dèeédée dans sa 26" ennéa,Qui auront li- u le Lundi 26 courant, at h«urel/2, en I'Egiise St-Franpois, sa paroisse.On se réu-nira su domicile mortuaire, 23, raedu Gér.ófltl-Fsidhórb».Be la part de :

8. Engine BECKY,ANN et soa Fils ;8. et 8 *• LE BN'S ses pé-e et mère ;8" ceuon Flsrre HECK8 ANN ;Les FamiHet LE BRAS. LELIÊVRE BECKYANN,KIEFFER. BIS, FAN0NNEL, CHOU ANT, F0L8ANNIt no sera pas env. ye de lettres d'in-vitation. Ie présent avis en tenant lieu

2 (99u*z>

Remerefr mentis8" S. RIFF ;8 B. KOCHet 8" B KOCH :8a' RIFF, alrectr/eo de t Hasp's» Desaint-Jean :»"• Alice KOCH,Remercient tcs personnes qui ont bien vett-iu agister aux convoi et iuhumation defyionsieuc Georgas RIFF

Las Families CHARLES 0/T DUBREUIL. LEVITHE. OONOEINE, DELAWARE, SAi.DRIER et lesAmis rumurcient les persoenes qui e«l birsvoulu assister aux convoi, service et inhu-fticton de

Monsieur Albert DONDEINEJourr.alier

8 et M*">dales BEUZEBOSC et teute la Fa¬milie. remercient les pet'sonaes qui o.ut biesvöüIu assister aux convoi, service el inhu-maiion doMademoiseli®Marie BEUZEBOSC

Retn«*relsateat88. et 8m" Louis F/SSET tf sas enfants ; lesfamilies FJSSET, CORSET, CARPEHTiER et lesamis remercleat tes persoaaes qui ont bienv .uia assister service roligieux qui a ètó dita ia méawtre de leur fits

Mareei-Aibert FISSETSmpi»yi d'Oatrei

Sc-ldit au 24' Régimm i d'Inf'tnUrie

8. L. CIcTSCH et ses enfants et la tamiUe reworeient les personnts qui ent bien vonlaassister aux convoi, service et inhumation do

Madams L. D ETSCHNés Biaachs-Maria-Aagustino ROULOI3»4ö2S«2SSaat3Ek7«;T4i

et Franfois R0UTEL, la f'. mille et lessmis rem» reient les prfsonnes qui ont biesvouiit assister shx eonvoi, servies et ijiha-utótion de

l-lodsmdreüs Jeaase-MarisSOUTEL

SospagvsieIsrmaadsDE NAVIGATION A VAPEUR

entreLE E4VRE, H0HFLEUR, TR8UVILLE ET CAEH

Avril ASVtK j HaMLV.»>

Dinoaaaba 25 7 33 iö — — — 9 8 45 17 38

Lundl 26 8 — (7 — — — 4 9 45 IS 13Hardl 27 8 - 17 88 j (0 13 18 45

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Dtmaneb». 25 *8 — 16 20 *10 - 18 20

Lundl. ... 26 7 45 B _ ; 9 43 18 39 - -

Mardl .... 27 8 - 17aa — ■ 19 18 45

Avril Havana

Dimansbv 27 14 45Lundi .... S« 6 3»Har dl M 6 43

15 -6 387 -

- -

Pour TROUV1LLB, Isa bssies préaédèas d'nn csté-rtsona ('), te>fiquent tes départs poor oa de tn Jetée-PromeBade.

NOU VELLES MARÏTIMES

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Le asv. Sr Suï!?«üp, veaCherbourg, le 17 avril.Le tt. fr. Barsac, ven. duCardiff, te 21 avril.Lest. fr. St Jtiequrs, ven.arr. 8 Newport; ie XI avril.Le st. fr. nih de-Bordeaum, ven. du Havre, etc.,est arr. a Majuaga, le 19 a* ril.Lo st. fr. Ci.dis.ru- Yqu m. ven. deBordeaax, estarr. a Bunkerque, le 22 avril-

da Havre, est arr. 8

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de Bt-N&zaire, est

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Par le Canal de TancarvUle23 that. fr. Paquebot 16, Uibelle, Arlêsbo, Cale-donie ' Rouen—stoopfr.Lwien-t(-M»deltmt ,la ilailiertye

LeSeivicedesOtorosdeFerNona publions d'après Iös renseigne-ments qui nous sont fonrnis, les horairesdes trains intéressant particaliérementnos con ci toy en s, et mis en service a daterdu II avril.

LeIhVIU?,MömVtlLffiRS,ROLUSTIUKSTATIONS ©12V 1.2.5 4 2.3 i.2.^ 1.1.3 4 2.3

Le Havre _ 7 35 43 35 K 30 48 5 24) 3dGravtH^-Ste-Hoiioriiis 7 42 (3 i4 35 48 42 2» 35RarSeur —— 7 *8 tt 4# 18 19 20 41Rw»rft«ts * 53 4-3 53 4 44 18 24 2t) 46De-mi-Lien c —— 7 &7 13 57 46 '.8 48 27 20 303H<vïU?viffEers 8 2 44 2 46 ;31 48 30 28 38_ _ 8 9 44 9 46 57 24 5—— 8 45 44 47 (7 5 21 48

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Le HavreBróanté-B"*MirvileBwlijec-vüleGruchet- (e-VaUtss?.,f'e*qii»tLillebonne

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YF.NTESPUBLIOUESa-GOMSIISSÏIRES-PRISFURSDUHAVRE- "Ven te mobilière après Déoè*Le Mcrcredf 29 Avril 391», 3 deux heures del'aprèi midi au Havre. 6t<-l des Vecftts, «2 84,rue Vic'or-Hi go, il sem procédé a Wi vente publi¬que du roobitier dèp--u*daBt de kt stteeessienVssss et consisiast Bet»Hi»ent cb : serviee detable, vsi»€6lie, verier ie, chaises, fameHiis, ta-blf-s. buiTet. glacés, garniture de ebcmiaóe marcrc,n.-.ehepot, table de toilette msrt>re, rideaux. —Urge : (traps, chemises, t-des d'oreiller, Bappes,serviettes, fcle Effrts. Cbarabre a coucher eanoyer, malelas, Ut fer, iiterie. Mootra et bl-j ax or.

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Iricotez,FammesÉ FrancsDeut-on dire aujourd'hui, iuères. femmes,filies, sceurg, fisncées de nos héroïques soldata. Envoyez-ieur bien vite tont ce qn'il fautportF sa garanlir du froid si terrible la nuitdans les tranetiées face h l'enoemi. Musmalgré i'admirable effort quo toutes vousraites ponr ailéger ies sooffrances de not hé¬ros, combien d'entre eux attraperont dansCfg troides nuits d'hirer : bronchites ou ca¬tarrhs?, grippes ou plenrésies et parfois hé-ias, !e germs de la phtisie. Anssi uons nesacrions trop conseiller aux fumillas qui soi-gr.ent les soidats convalescents de leur f aireprendre 1» remède par excel ir-nce des sffc-c-t'ons d»s broaches et de la poitriae, le Goudron-Guyot.L'usage dn Goudron-Gnyot, pris &tous lesrepas, 4 ia dose d'ane cnilleréa a café parverre d'eau, snffit, en effet, poor faire dispa-raitre en peu de temps le rhume le plus ooi-niatreet la brocehtte la plus invétérée. Ou-trrive même parfois 4 en ra ver et a Kuérir laphtisie bien drclarée, car Ie goudron arrêtela décomposition des tubercnles du poumon,*n tuant les mauvais microbes, causes decette décompositiOH.Exigez sur l' étiquette, la signature en troiscouleurs : violet, vn t, rovge, et en biais, ai««ique l'adr e-se : NSaisoa FRGRE, 19,«■««eJse«b, Is«ï*3»s.Prix da Goudron Gnyot : 2 francs le flacon.Le trait, ement revient 4 i@ centimesfs«r |«<«r — et guérit. En vente dans touteslas Pharmacies.P.-S. — Les personnes qni ne peuvent sefaire au gofft de l'ean de goudron, pourrontremplacer son usage par celui d*s GapsulPsGoyot an gmsdron de Norvèse de j»Süj ma-ritls»e pop, en prenant deux on troisc ns'"es a chaque repas. Prix du flacon2 fr. SO.

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