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Vr Xlrnée —N*12.317 Administrates -Bélégué -Gérant O. RANDOLET (^t Pages; § toines — EDITION DU MATIN — § Centimes (4= Pages) ieadi29Avril (915 Administration, Impressions etAnnonces, TÈL. 10,41 35, Rue Fontenelle, 35 AdresseTélégraphique : RANDOLET Havre TT Havre ANNONCES AU HAVRE. A PARIS Bureau du Journal, 112,boul' de StrasDourg. t L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est < setile chargée de recevolr les Annonces poür ( le Journal. LePETITHAVREestdéslgnepourles AnnoncesJudlclalreset légales mtua ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN Téléphone : 14.80 Sscrétairo Général : TH. VALLÉE Rédaction, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.60 ABONNEMEIMTS Tnois Mois Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure,/ . ^ l'Oise et la Somme 5 "* 6 l<> Fr- MSRSEILL3ISE Snchons gré 4 notre distingné confrère Piei ie Giff'ard d'avoir eu la curiosité de re- cherclier parmi les gens et les chosesd'un passé déja lointain, des souvenirs inédits et originaux sur la vieillesse et la flu de Rouget de Lisle. Us évoquent avec une force singulière, è une heure oü vibrent plus que jamais les voix de la patrie, l'homme qui nous a dotés d'un chant sublime. On le voit passer è travers le récit que fit, è son sujet, une vieille dame de Choisy- Ie-Roi. C'était un pauvre bonhomme quinteux et mélancolique, dont la table était maigre et les relations restreintes. « Cassé.abattu, penehé.sur le cóté droit, la tête toute blanche, on lui êut donné cent ans Je ne lui ai jamais connu qu'un costume une longue redingote grise. II portait les culottes longues, comme tout le monde è présent, et. sur la tête, une dróle de toque Bref, tel que je le voyais passer, il me re- présentait un vieil Alsacien. Appuyé sur une canne, il allait doucement. Dans sa figure il y avait quelque chose de si inalheureux qu'on n'osait lui parler. Lui-même ne par- lait a personne. II avait l'air triste et aban- donné. Ses deux amis n'étaient guère plus causeurs ; pourtant ils nous le montraient en disant : « G'est Rouget de Lisle qui a fait la Marseillaise. » On répondait : « Nous Ie savons déja. » G'était tout. Dans le pays, personne n'y faisait guère attention Que d'amertume et d'injustice percent dans cette dernière phrase : « Dans le pays, personne n'y faisait guère attention. » Et comme elle était bien onbliée déjè cette nuit du 24 avril 1792 oü, l'esprit en fièvre et le coeur embrasé, Rouget, en quel- ques lieures, composa l'hymne qui devait faire accomplir tant de prodiges 1 La gloire a de ces cruautés. Elle eut le raffinement de ne pas laisser deviner è celui qu'elle avait choisi pour son élu I'harmonieuse et pure immortalité qui de¬ vait entourer sa mémoire. La vie franchise s'est è jamais inflltrée dans les strophes de la Marseillaise. Elle les imprègne de son ardeur et de sa foi, de toute la générosité de ses aspirations, de toute la fidélité de ses espérances. Dans les accents du chant illustre, elle a mis.aux heures de tristesse,l'expression de sa confiance inébranlable en des destinées meilleures, réparatrices. Aux jours de vic toire, elle a crié, par son lyrisme exalté, son enthousiasme et sa joie. « Jamais, plus qu'aujourd'hui, nous n'a- vons senti avec autant de profondeur et de trouble tout ce qu'il ya de puissant et d'évocateur dans l'hymne sacré de la Pa¬ trie. Certains ont dit que les phases tragiqnes que nous vivons auront eet effet salutaire de nous rend re un jour plus dignes, plus réfléchis, meilleurs. Souhaitons-le. Les caractères se trempent durement au bain de l'épreuve. La guerre a déjè contri- bué è faire de nous des êtres plus *ansibies 8t plus solidaires. La fraternité dauo ia dou- leur a nivelé les classes sociales. fait ger roer des floraisons d'un humanitarisme sin cère et éprouvé, qui fut aussi empressé è se porter a l'aide des misères amies qu'il s'efforea de faire grandir la haine commune è l'égard d'un odieux ennemi. II est impossible que ces effets moraux ue se proiongent au-delè de la durée des combats, et qu'une fraternité si touchante et si raisonnée s'oxyde, le danger passé, de l'égoïsme amer qui n'a créé parmi nous que trop de malentendus. Souhaitons qu'au nombre des lemons heu- reuses que les évériements nous auront don- nées, nous conservions fidèlement celle qui nous a réappris è aimer, è respecter notre Marseillaise. Nous étions en train d'oublier la pieuse déférenceqni lui est due. Semé è tout pro¬ pos, a tous les vents, tratné dans les rues, de tréteaux en guinguettes, écouté d'une oreille distraite, quand on l'écoutait, l'hym¬ ne admirable n'était trop souvent que l'air banal, déshabillé de sa pensée. D'antres temps sont venus. Nous avons dé¬ jè rendu au chant la gloire de sa vertu pre¬ mière. La Marseillaise a pris, en ces jours historiques, nne expression de grandeur que certains ne lui soupconnaient pas. II a suffi. en ces heures-lè oü les sensi- bilités rapprochées et frissonnantes se sen¬ tent plus étroitement unies, plus confon- dues, que s'élevèt le chant des armées du Rhin, pour qu'il emportêt avec lui, trés haut, la pure émotion de nos coeurs, et que dans le batlement plus accentué de nos artères, dans 1'inJicibIe frémissement de nos esprits, passèt en nous, sereine et forte, i'ème palpitante de la nation. La Marseillaise a droit è un culte de res¬ pect et de foi. Nous la voulons è l'abri des exploitations du spectacle vulgaire, des au¬ ditions inutiles. Nous voulons l'entendre avec le recueil- lement qu'elle réclame, debout, tête nue, dans une attitude de dignité, de flerté, de jeconnaissance. C'est aux accents de la Marseillaise que. tombent nos soldats en clamant dans le fracas de la milraille leur « Eu avaui, les gars 1 » G'est aux accents de la Marseillaise que nos drapeaux triomphants nous reviendront on jour, loques sublimes d'héroïsme et de gloire. Que Ia guerre nous redonne è jamais, *vec la joie de la victoire, le respect ab- lolu de l'Hymne national. Albehi-Herrrnschmiot. L'ATTiQUE DESDÉTROITS Le ii Léon-Bombetta " esttorpillé etcoulé Autres Département» Dnion Postale Ons'abor.n.eégalement,SANSFRAIS,dans tous iss Bureauxde Paste de France """ ■Twaiiept n an Six Mois O Fr. If so «O Kr. UnAn 48 Fr. 338 ;o LA GUERRE 268' JOTJTÏ2VE3BJ Le ministère de Ia marine communique Ia note suivante : « Le croisenr cnirassé Léon-Gambetta, en croisière è l'entrée dn canal d'Otrante, a été torpillé dans la nnit dn 26 an 27 avril et ; conté. » Tons les officiers périrent 4 lenr poste 136 hommes de l'éqnipage, dont li sous officiers, ont été recueillis par les navires envoyés d'urgence par les antorités ita- liennes. » La liste des snrvivants n'est pas encore parvenne au ministère. » Le Léon-Gambetta fait parite de la série des grands croisenrs cuirassés constrnlts de 1901 4 1908.et qui comprend en outre de celui ci, le Jules-Ferry, le VictorHugoel 1e Jules-Michelet. (Ie sont des batim nis de 148 metres de Ion gueur, 21 m. is de largeur et 8 m. 28 de tirant d'eau. Leur déplacement atteint 12,850 tonnes. Leura trois machines, d'une force de 29oao che vaux, leur assurent une vitesse de 23 noeuds. Ils sont dotés d'une bonne protection et les deux ponts blindés forment caisson avec Ia cein- ture. Leur armement comporte quatre canons de 19i m/m jumelés dans les tourelies d'extrémités. to canons de !6i m/m dans les tourelles et les casemates ; 22 pieces de 47 m/m et 2 pièces de 65 m/m, Quatre tubes lance-torpilles compléten', les dispositifs d'attaque. * G'est avec nne doulonrense et profonde émotion qoe l'on apprendra la perte tragi que du Léon Gambetta. Notre armée de mer, déjè atteinte par la disparitionda Bouvet, paye 4 la grande Ganse un nouveau tribot de sacrifice héroïque. Comme leurs camarades de l'armée de terra, qui depuis neuf mois luttent sans ré- pit, nos braves marios sont tombés è l'om- bre du drapeau^en accomplissant le grand Devoir, fidèles 4 la fiére devise inscrite en lettres d'or sur leur bailment : « Honneur et Patrie. » Nons saloons avec nn respect, one recon¬ naissance et une admiration émnes ces glo- rieuses victimes de la guerre. Des courages impatients d'agir vengeront ces morts. Le Pays tout entier confondra les uns et les ao- tres dans un même 'hommage de gratitude et conservera è jamais Ie souvenir de ces gé néreux dévoaements. 11coostatera également avec une satisfac¬ tion recunnaissanle ce fait signiBoatit qnc les snrvivants dn Léon-Gambetta ont été sau- vés « par les navires envoyés d'urgence par les autorités italiennes ». A.-H. LeLieude('Agression G'est prés du cap Santa-Maria di Leuca que le navire franpais a été torpillé par un sub¬ mersible autrichien. Ge cap est l'ancien promontoire de Salenti nura des Romains ; il se trouve è l'extrémité Sod-Est de l'ltalie, dans Ia Ponille, entre le golfe de Tarente et celai d'Otrante, è7 kilo- raètres de Gagliano, par 39» 47 de latitude Nord et par 16° 4 de longitude Est. Ge cap, que l'on appelie le talon de la botte, 4 iaquelle on compare ITtalie, déter mine ia separation du canal d'Otrante et de Ia mer Ionienne. On se souvient que M. Lonbet, ancien prés'dent de la Républiqne, s'embarqoa sur ce bétiment le 4 octobre 1903 4 Lisbonne pour rentrer è Marseille de retour de son voyage en Eipagne et en Portugal. II y a lieu de rappeler que le 21 décembre dernier, le cnirassé Jean-B irt a été frappé par Ia torpillé dn sous-marin aatrichien U-IS dans le détroit d'Otrante ; plus heu- reux que le Lèon-Gmbetta, Ie lean-Bart n'éprouva que des avaries relativement lé- gères et put gagner le port. Le Léon Gambetta avait 22 officiers et 714 hommes d'équipage. II portait le pavilion du contre-amiral Se- nès, commandant ia deaxième division lé- gère de la première armée navale. Ajoutons qoe la flotte franpaise jusqu'a présent a coalé dans la Méditerranée, le croiseur-éclaireur Szigetvar, le cnirassé Zrynyi et trois sous-marins autrichiens. AUX ÉPARGES On sait le brillant fait d'armes accompli par nos troupes aux Eparges. Elies ont été admirables de dévooemeet, d'endurance et de sacrifice. Nous en trouvons nn éloquent témoi- gnage dans les félicitations adressées par la voie de l'ordre è un régiment d'infanterie qni se distingua i Passant. II s'agissait d'enlever una position enne- mie distante de nos lignes de 1,800 mètres et précédée d'nn marécage dans leqnei nos soldats enfonijaient jusqu'aux genoux. En plas des difficuttés occasionnéas par la distance 4 parconrir en terrain découvert et marecagenx, les troupes franqaises élaient littéralement couvertes par le feu de l'artil- lerie, des mitrailleuses et de Pinfanterie. L'assaut douné 4 2 heures de Paprès-raidi- ne s'est terminé qu'4 la nuit et les Franpais vainqueurs ont dü coucher sur leurs posi¬ tions, dans Peau. Voici l'ordre du régiment auquel nous fai- sons allusion : ORDRE DU RÉGIMENT Le général commandantla • division d'infante¬ rie vient de faire appeler le colonel pour lui ex- primer son admiration profonde pour la bravoure avec Iaquellele • a mené le dur combat d'avaot- bier. Tfois gènéraux qui eBtouraient le général de division et qui, de leur observatoire, onl as- aisté a la marche du régiment sous la plnie de feu qui tombait de tous cötés, n'ont pu s'empêcher de serrer les mains de noire chef avec des larmes dans les yeux. Bien qu'étant de vieux soldats, ils n'avaieni jamais vu une aussi helle troupe. En transmettint ses félicitations a tous les bra ves du •, le colonel les assure de la fierté qu'il éprouve de commander de pa^eilshommes. II se découvre respectueusement devant tous ceux qui sont tombés et qui ont ècrit a la gloire du régiment une p»ge immortelle. Héruiers de ces glorieuses traditions, notre pa- friotisme sera toujours a bauteur des devoirs qui pouiTontlui ;Tcc--i-ber et noire seul mot d'ordre sera : « Pour la grande et la aetite patrie, En Avanti • COMMUNIQUÉS 0FFICIELS Paris, 28 avril, 15 heures. Au Nord dTpres notre progression s'est poursuivie particuliürement a notre gauche. Nous avons pris six mi¬ trailleuses, deux lance-bombes, beau- coup de matériel et fait plusieurs cen- taines de prisonniers dont plusieurs officiers. Les pertes de l'ennemi sont extrêmement élevées. Sur un seul point du front, a proximité du canal, nous avons compté plus de six cents cadavres allemands. Dansles Hauts-de-Meuse (front des Eparges-Saint Remy-Tranchée de Ca- lonne), nous avons continué a gagner du terrain (un kilometre environ), infligé a l'ennemi de trés fortes pertos et détruit une batterie allemande. Paris, 23 heures. La journée a été relativement cal- me en Belgique. Pas de modification dans la situation. Nous conservons le terrain regagné depuis trois jours. En Champagne, les Allemands nous ont enlevé dans la région de Beausé jour trois cents mètres de tranchées. Nous en avons repris la moitié. En Argonne, prés de Marie-Thérè- se, une tentative d'attaque a été arrê- tée immèdiatement par notre feu. Aux Eparges, l'ennemi bombarde mais n'attaque plus. II en a été de même a l'Hartmanns- willer. Les Allemands ont dirigé sur le sommet un feu intense mais n'ont pas attaqué aujourd hui. NOTE Au cour» de la journée du 27, nos avions ont lancé 32 obus sur la gare de Bollwiller et 60 obus sur la gare de Chambley ou ils ont mis le feu a un dépot de munitions. La gare d'Arna- ville et le raccordement des voies fer- rées Chambley-Thiaucourt ont été bombardés de nuit. Le 28, un de nos avions a lancé 6 projectiles sur les hangars a dirigea- bles deFriedrischshafen. L'aviatsur a vu un nuage de fumée s'élever du toit d'un hangar. 21 obus ont été lancés sur la gare, les ponts et l'usine de Leopoldshohe. Pendant le bombardement, un de nos avions est tombé dans les lignes allemandes. Au cours de Ia journée, quatre appa- reils allemands ont été poursuivis et atteints par nos aviateurs. Un est tombé en flammes dans les lignes ennemies, prés de Brimont ; deux autres sont venus s'abattre prés de nos tranchées, l'un en Champagne, l'autre dans la région de l'Ancre ; ils ont été détruits par notre artillerie. Le quatrième a atterri dans nos li¬ gnes, a Muizon (a l'ouest de Reims). Les deux aviateurs allemands, non blessés, ont été faits prisonniers. OfficialReport of the French Government April, 28. — 3 t>.m. North of Ypres our progress continues especially on our left. We have taken six maxim guns, two bomb throwers and a large amount of material ; we made several hundred prisoners amongst which some officers. The foe's losses are extremely high. On a single spot, near the canal, we counted over 600 german dead. On the Meuse heights we continue to advance (about one kilometer) inflicting severe losses on the foe and distroying a german battery. COMMUNIQUÉS BRITAIIGÜES Londres, 28 avril (officielle). Après une journée d'un dur combat en pays difficile, les troupes ont été débar- quées sur la péninsule de Gallipoli. Elles prennent solidement pied, avec l'appui efficace des navires francais. Elles ont déjè fait 300 prisonniers. Le Bureau de la Présse communique en même temps son communiqué officiel: Une dépêche du Gaire annonce que les Alliés, sous les ordres de sir John Hamilton, ont effectué, dans d'excellentes conditions, leur débarquement sur les deux rives des Dar¬ danelles. Ils ont fait de nombreux prisonniers et continuenfè avancer. Londres, 28 avril. L'état de blocus a été proclamé sur le lit¬ toral du Cameroun, le 23 avril è partir de minuit. Londres, 28 avril. Les médecins militaires déclarent qu'au cours nes récents eomoats pres a Y|ji es, «les soldats canadiens sont morts, non de bles¬ sures, mais empoisonnés par les gaz as¬ phyxiants employés par les Allemands. Laöoratioii M Le colonel Repington, Ie critique militaire do Times, dont la compétence en ces matiè- res estreconnoe coosacre.nn important arti¬ cle è Ia particip^ion des torces britanni- qaes. Nons en extrayons ce passage : « Notre premier devoir est de renforcer par tons les moyens possibles sir John French. Les ministres peuvent dire ce go'ils ▼enlent, mais I'oflensive de notre armee en France a été gênée dans sa continnité paree qa'il n'y avait pas assez de munitions, et il n'y a pas dans tonte l'armée nn homme qni ne le sache. » En ce qni nons concerne, la décision se prodnira snr le théètre actnel des opéra- tions. Plns nons aurons de troupes sur ce point, plns longne la ligne qn'elles tien dront, et plns grand le nombre des tronpes tranqaises qua nons rendrons disponibles poor one offensive 4 nn autre endroit II est absoloment f'acheux de s'imaginer qne les Franpais n'ont pas besoin de chacnn des hommes qne nous ponvons lenr envoyer, et qu'its n accneilleront pas ces renforts avec joie. » M. Lloyd George, parlaDt avec raison en termes vagnes, a dit l'autre jour qne notre force expéditionnaire comprenait mainte- nant, snr le thcètre des hostilités, 36 divi¬ sions II ne fant pis crotre qn'elles sont ton tes en France. Si le chiffre est exact, la settle dédnetion qne penvent faire cenx qni sont an conrantet qni saventcombien nons avons d'hommes snr ie front francais, est qn'nne proportion excessive est détacbée poor des opérations secondaires on des diversions. » La période des grandes et décisives opé¬ rations approche sur ie théitre principal Et voil4 qne nons avons six autres campa¬ gnes sar les bras, doat chacnne exige des hommes et des maDitions. Queiqnes repu¬ tations anront 4 sonffrir quand nons ponr- rons examiner la conduite de cette campa¬ gne par le Cabinet, mais les répntations sooffriront bien plus encore si nos armées da theatre principal se montrent inférienres 4 lenr lache, et s'il est pronvé que nous n'envoyons pas 4 sir John French les ar¬ mées disponibles. » II y a 4 peine on homme dans nos ar¬ mées de France qui ne demands chaqne jour quand vont ae montrer les armées nou velles, et personne ne peut donuer une ré- Eonse précise. L'Angleterre est littéralement ondée de tronpes au moment oü les opéra tions décisives sont imminente» sur le théa tre Occidental et si nos opérations ne réus- sissent pas, c'est Ie cabinet qui sera 4 blèmer et personne d'antre. » Notre devoir essential est de renforcer notre armée eu France de tous les obus et de tous les hommes disponibles. - Ce n'est naalheureussment peut-ètre pas 14l'opinion do la ninjurité doa ministres. » citoyens italiens qui ne font pas partie de lx première et de la seconde catégorie sont invités par les journaux 4 se faire inscrira dans le corps des cyciistes et des gardes- Cötes volontaires. Outre le conrs de préparation sanitaire ft la guerre, qni a lien l'institnt d'tygiène, la Comité préposé 4 l'organisation civile en caa de mobilisation vient d'organiser nn conra rapide d'infirmerie pour les ótudiants dei quatre premières années de médecine. etlesSlaves duSud Le Times dit tenir de source absolument süre que depuis qnelques jours l'attitnde do gouvernement autrichien vis-4-vis des Slavei du snd s'est considórablement modifiée. Elle est devenne beaucoup plus amicale. II est qoestion de relicher les leaders sla¬ ves et les membres dn Parlement qui out été emprisonnés au debut de la güerre. Cette évolution semble dde 4 une certaina agitation qui s'est manifestée dans les mi¬ lieux slaves, notamment chrz les Slovenes, 4 la suite de la publication des visées italien¬ nes sur les t6rritoires slaves. Lesrelationsgermano-snédoises On télégraphie de Gopenhague que les re¬ lations entre la Saède et TAIleaiagne sont trés tendues en raison dn traitement infligé pat' l'AUemague aux navires suédois. L'opinion publique est trés montée en Suè- de. Les journaux déclarent que les métho¬ des employéespar l'Allemagne penvent ame« ner una rupture entre las deux pays. LESPERTES PRÜSSIENNES Le million el le quarf... Les sept dernières fislss des peries Drns- siennes donnent les noms de 28,939 officiers et soldats tnés, blessés ou ma> quants, por- L'ATTITÜDE DEL'ITALIE COMMUNIQUES RUSSES Petrograd, 27 avril Duel intermittent d'artillerie prés d'Os- sovetz. Dans les Garpathes, après une prépara¬ tion d'artillerie prolongée, l'ennemi est monté le 23 a l'assaut des hauteurs au Nord-Est d'Orospatak. 11est arrivé jusqu'aux barrages de fils de fer. Notre feu I'a dispersé . dans la nuit du 26. L'ennemi a attaqué vainement è I'Est du col d'Ujok. Un combat acharné continue dans la di¬ rection de Stry. Un bataillon autrichien s'est rendu le 26 avril. — Un avion russe a bombardé les aéro- planes garés è l'aérodronue de Sanniky. Nous avons pris le 26 avril, deux avions allemands et un autrichien. — Dans le Gaucase, dans la direction d'Olty, les troupes du littoral poursuivent leur action. Dans la vallée de l'Alachkert, notre ca¬ valerie a dispersé et refoulé vers le Sud un détachement de Khurdes. Dernitre Heure Dans l'Armée navale Paris, 28 avril. M. le contre-amiral Guépratte, comman¬ dant la division de complément de l'armée navale opérant dans les Dardanelles, est ins- crit an tableau spécial de la Légion d'hon- neur pour le grade de conimandfur. M. le capitainede vaisseau Riard est promu cor.tre-amiral. MM. les capitaines de frégate Grandclé- ment et Grellier sont promus capitaines de vaisseau. Echange de Procédés Amsterdam, 28 avril. Le Lokal Anzeiger mentionne que dix-sept employés de banqne anglais, internés dans le camp de Ruhleben ont été remis en li- berté. La libération est due au fait qu'une cen- taine d'employés de banque allemande in¬ ternés en Angleterre furent non seulement liLérés mais obtinrent l'autorisation de va- q er 4 leurs occupations antérieures. La Guerre des Flandres Londres, 28 avril. Le correspondant des Daily N<wsa ia fron- tière beige télégraphie : II est certain maiutenant que les forces al¬ lemandes qui avaient réussi 4 traverser 1T- ser et 4 occoper Lizerne ont été presque en- tièrement aneanties. II n'y a pins un Allemand sar Ia rive gau¬ che du canal. Lizerne qni avait été pris le matin par les Tlemaads a été repris par lea Francais. L'activité de nos Avions Bile, 28 avril. Les aviateurs alliés ont lancé dans la matinée seize bombes snr la gare de Haltin- gen. La voie ferrée, le hall des machines de Haltingen anraient de graves dégats. Trois locomotives servient démolies. Romanshorn, 28 avril. Ou mande Friedrichshaffeu qu'un avion snrvola 4 une grande hauteur pendant trente minntes les étabiisseraents des Z-ppelins. Malgré le leu violent des shraonels et des mitrailleuses, il lanpa six bouabes, pais se retira sain et sant. On ignore l'importance des dégèts causés par les bombes. L'Affaire Desclaux devant le Conseil de Revision Paris, 28 avril. Sons Ia présidence du général Cousin, ont commence eet après-midi. en la salie des audiences du conseil de guerre da Cherche- Midi, les débats du pourvoi en revision qu'ont formé l'ancien payeur anx armées Desclaux, Mme Béchoff et le soldat Vergès, qui, le 23 mars dernier, ont été condamnés respectivement 4 sept ans de réclnsion,denx ans ét on an de prison. Quatre questions ont été soumises au con¬ seil de revision : io Le conseil de guerre qui a statué était-il compétent 1 2» Le payeur Desclaux était-il militaire T 3° Si le payenr Desclaux n'était qu'assi- milé 4 nn militaire, pouvait-on Ie condam- ner 4 la dégadation ? 4» Y a-t-il eu violation des droits de la dér tense ? Me Mornard soutient les trois ponrvois. Le conseil de guerre les a rejetés ft i'una- uiaaiU Le correspondant du Temps4 Rome lui adresse cette dépêche, 28 avril : Dans les sphères officielies on observe Ie secretie plus absolu. Mais de divers symptó- naes on paut déduire que pour ce qui con¬ cerne les empi es centraux aucun contact ne peut être trouve entre l'ltalie et l'Autri- cha. La» diplomatie allemande tente encore d'accréditer le bruit que l'Antriche aurait fait de nouveües concessions satisfaisantes, mais ce systèeue ne trouve plus ancun cré¬ dit. Le gouvernement continue 4 être ap¬ puyé par la grande majorité du Parlement et du pays. On avait répandn le bruit qu'un complot parlementaire dirigé par M. Giolitti s'apprê- tait 4 attaquer la ministère si la Charabre rouvrait le 12 rnai. M. Giolitti lni-même fait d daignensement démentir ce brnit et con- firmé qu'il est pleinement solidaire du gou- verntment en ce moment critique de la vie nationale. Jusqu'4 maintenant, on ne sait pas si la Ghambre ronvrira le 12 mai ou sera prorogée pour laisser le gouvernement pleinement libre d'agir sans aucnne discussion parle¬ mentaire. Dans les deux cas, du reste, le ministère est sür du consentement de la trés grande majoritéde de ia Gbambre et de I'absolue confiance de la couronne. La présence da roi le 3 mai aux fêtes garibaldiennes de Quartero, M. d' Annan- zio prononcera un discours inaugural, est de plus en plns commentée. Le roi sera prohablement accompagné par M. Salandra. Participeront 4 cette cérémonie patriotiqne les représentants de tons les partis, même avances. Ge sera la grande affirmation de l'italianité et de la concorde nationale. L'état d'ame des Italiens est serein mais décidé dans sa voionté de faire Ia patrie plus grande, plus forte et plas respectée. Toutes les classes sociales, tons les partis en tontes regions s'apprètent 4 faire leur de¬ voir ; même l'opposition socialiste 4 la guer¬ re va s'affaiblissant de plns en plns. L'idée des plus intransigeants de proclamer la grè- ve générale est combattne par les chefs les plns autorisês dn parti, 4 commencer par M. Torati. A la Gonlédération dn travail M. Tnrati et qnelqnes-nns <teses amis se sont prononcés chalenreosement pour la Belgiqne martyri- sée et la France attaqoée. La presse unanime tient nne attitude ab- solue de discipline. Ea somme, l'ltalie est impressionnante de sérénité, de fermeté, de préparation morale et de pleine confiance en ses chefs. Mouvements de troupes autrichiennes La Gazzetta del Popoio signale les mesures prises par le gonvernement autrichien en vue d'une attaque possible de Fltalie. II procédé 4 l'évacnation de l'élêment ci¬ vil de Pola et dps environs. II y a 4 Pola 90,000 hommes de tronpes. On signale en outre la présence de sept mor- tiers de 303. A Goriziaet environs sont concentrés 23,000 hommes. La vallée de Yipacco regorge de soldats. Préparatifs Italiens On mandede Rome 4 Ia Tribune de Ger.ive: Le Giornale, militaire uficiale annonce la mobilisation de tons les officiers de réserve dn corps vétérinaire militaire des classes 1883 et 1886, qni n'ont plns fait de service dep is le 1« juillet de l'année dernière. Ils sont rappelés soos les armes soi-di-ant pour nne soi-disant période de soixante jonrs. L,- jeunes gens de seize 4 vingt ans et les teinberg oises et 28 lisi.es navale». Les dernières listes comprennent encore les pertes de régimeots entiers snrvenues en septernbre et en octobre. - La vingt-huitième lista des pertes na«&leg allemaodes comprend Ie? noms da 863 offi¬ ciers et marins, qui étaient 4 bord du croi¬ seur GneUemu, qui Int coulé. La même liste contient les noms de cinq officiers avia- tenrs tués, de cinq mauquants et de trois qui sont probabltment prisonniers des Alliés. On mande d'Amsterdam su Horning Post : « Toutes les nouveües concordant sur ce point que les pertes des Allemands dans les récents combats ont été énormes. » L'Allemagne est venue 4 bout d'épuiser ses ressources ea hommes valides. A Wezel, on a enrégimenté d'aricie/vs hommes da landstarm. L'un d'eux, d'nn certain age déj4, corpulent, déclare qu'il a été incorporé dans nn régiment de hu-sards en même temps qu'un borgne et un manchot. » D'autre part, le Times revolt de Varsovie Ie télégramme snivant : « On estime que les Allemands, dans lenr mouvement contre la Bzonra, qui commen- ?a en janvier dernier, ont perdn 200,000 hommes. » LA OUERRE DESFLANDRES Ypreseufeu Le correspondant du MorningPost télégraphie: Ypres est en flammes. Accablée par une véritable tornade d'obos, éventrée par les monstruenx projectiles des mortiers alle¬ mands de 17 peaces, la vieille viüe a rtca une véritable grêle de bombes incendiaires. Des troupes arrivées da Belgique et. da Luxembourg se sont massées entre Menin et Ronler8. Ponr Ie moment, dn moins, il nese prodnit aucun incident, mais il y a encore un coup 4 recevoir. En attendant, au Sud, nos alliés francais' témoignent d'nn renonveau d'activité dans l'attente de Faction attendae dans le sectenr de La Bassée. Les Allemands ont engagé au moins cent mille hommes dans la bataillequi sedéronls en ce moment. Lenr artillerie est de beauconp snpérieure 4 ce qn'ils avaient auparavant snr ce front, Les canons sont dn calibre de 16 ponces et les mortiers .dn calibre de 17 ponces. On estime 4 10,000ienrs pertes actuelles. La latte 4 l'heure actuelle fait rage entre Boesinghe et Steentraete. Un lientenant allemand fait prisonnier g declare que 600 Be!ges avaient snrpris una section allemande dn corps dn génie qui lui cnlbntée dans le canal de l'Yser par le feu des fusils et nne charge 4 la baïonnette ; 60 Allemands fnrent noyés. Boesinghe est complètement détruit. Le clocher de l'église s'est écroulé. LesAllefflaods amèoeut toujoursdesReuforU Le correspondant du Daily Telegraph, telé- !graphie de Rotterdam, a la date du 27 avril : Les Allemands amènent toutes leurs tronpes disponibles dans le but dereprendrg l'offensive 4 n'importe qnel prix ; la frontiers est tonjoars fermée ; les chemins do fer sont entièrement réservés aux transports mili¬ taires. Les trains sanitaires amènent constam- ment des blessés. A Gand, samedi dernier, l'un de ces trains avait ameté six cents bles¬ sés an minimum, 4 la gare Saint-Pi >rrt. Los f)lns grièvement atteints furent conduits 4 'höpital de la viüe. Le train continua sa route avec ceux des b essés dont l'état n'exi- geait pas des soins immédiats. » Lesgazasphyxiants Dans la nnit da 26 avril, les Aüemaodi ont tenté de renouveler contre les troupes beiges la manoeuvre déloyale qui avait ilii réassir, samedi dernier, contre les Francais. Sans donte, les solda'. belgr~ s'y attendaient et des mesures avaient été prises par aux. Toujours est-il qne lofr-q les Allem -udg, confiants dans Tellet des gaz asphyxiants,

VrXlrnée—N*12.317 Havrearchives.lehavre.fr/archives_municipales/LPH_1914-191… ·  · 2017-03-23Pieiie Giff'ardd'avoir eu lacuriosité de re-cherclier parmi les gens et les chosesd'un

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Vr Xlrnée— N*12.317Administrates-Bélégué-GérantO. RANDOLET

(^t Pages; § toines — EDITIONDUMATIN— §Centimes (4= Pages) ieadi29Avril(915

Administration,ImpressionsetAnnonces,TÈL.10,4135, Rue Fontenelle, 35

AdresseTélégraphique: RANDOLETHavre

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AU HAVRE.

A PARIS

Bureau du Journal, 112,boul' de StrasDourg.t L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est< setile chargée de recevolr les Annonces poür( le Journal.

LePETITHAVREest déslgne pour les AnnoncesJudlclalres et légalesmtua

ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUELe plus fort Tirage des Journaux de la Région

RÉDACTEUR EN CHEF

J.-J. CASPAR - JORDANTéléphone : 14.80

Sscrétairo Général : TH. VALLÉE

Rédaction, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.60

ABONNEMEIMTS TnoisMois

Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure,/ . ^l'Oise et la Somme 5 "*

6l<>Fr-

MSRSEILL3ISESnchons gré 4 notre distingné confrèrePiei ie Giff'ard d'avoir eu la curiosité de re-cherclier parmi les gens et les chosesd'unpassé déja lointain, des souvenirs inéditset originaux sur la vieillesse et la flu deRouget de Lisle.Us évoquent avec une force singulière,è une heure oü vibrent plus que jamais lesvoix de la patrie, l'homme qui nous a dotésd'un chant sublime.On le voit passer è travers le récit quefit, è son sujet, une vieille dame de Choisy-Ie-Roi.C'était un pauvre bonhomme quinteuxet mélancolique, dont la table était maigreet les relations restreintes.« Cassé.abattu, penehé.sur le cóté droit, latête toute blanche, on lui êut donné cent ansJe ne lui ai jamais connu qu'un costumeune longue redingote grise. II portait lesculottes longues, comme tout le monde èprésent, et. sur la tête, une dróle de toqueBref, tel que je le voyais passer, il me re-présentait un vieil Alsacien. Appuyé sur unecanne, il allait doucement. Dans sa figureil y avait quelque chose de si inalheureuxqu'on n'osait lui parler. Lui-même ne par-lait a personne. II avait l'air triste et aban-donné. Ses deux amis n'étaient guère pluscauseurs ; pourtant ils nous le montraienten disant : « G'est Rouget de Lisle qui afait la Marseillaise. » On répondait : « NousIe savons déja. » G'était tout. Dans le pays,personne n'y faisait guère attention . »

Que d'amertume et d'injustice percentdans cette dernière phrase :« Dans le pays, personne n'y faisait guèreattention. »

Et comme elle était bien onbliée déjècette nuit du 24 avril 1792 oü, l'esprit enfièvre et le coeur embrasé, Rouget, en quel-ques lieures, composa l'hymne qui devaitfaire accomplir tant de prodiges 1La gloire a de ces cruautés. Elle eut leraffinement de ne pas laisser deviner ècelui qu'elle avait choisi pour son éluI'harmonieuse et pure immortalité qui de¬vait entourer sa mémoire.La vie franchise s'est è jamais inflltréedans les strophes de la Marseillaise. Elleles imprègne de son ardeur et de sa foi,de toute la générosité de ses aspirations,de toute la fidélité de ses espérances.Dans les accents du chant illustre, elle amis.aux heures de tristesse,l'expression desa confiance inébranlable en des destinéesmeilleures, réparatrices. Aux jours de victoire, elle a crié, par son lyrisme exalté,son enthousiasme et sa joie. «Jamais, plus qu'aujourd'hui, nous n'a-vons senti avec autant de profondeur et detrouble tout ce qu'il y a de puissant etd'évocateur dans l'hymne sacré de la Pa¬trie.Certains ont dit que les phases tragiqnesque nous vivons auront eet effet salutairede nous rend re un jour plus dignes, plusréfléchis, meilleurs. Souhaitons-le.Les caractères se trempent durement aubain de l'épreuve. La guerre a déjè contri-bué è faire de nous des êtres plus *ansibies8t plus solidaires. La fraternité dauo ia dou-leur a nivelé les classes sociales. fait gerroer des floraisons d'un humanitarisme sincère et éprouvé, qui fut aussi empressé è seporter a l'aide des misères amies qu'ils'efforea de faire grandir la haine communeè l'égard d'un odieux ennemi.II est impossible que ces effets morauxue se proiongent au-delè de la durée descombats, et qu'une fraternité si touchante etsi raisonnée s'oxyde, le danger passé, del'égoïsme amer qui n'a créé parmi nous quetrop de malentendus.Souhaitons qu'au nombre des lemons heu-reuses que les évériements nous auront don-nées, nous conservions fidèlement celle quinous a réappris è aimer, è respecter notreMarseillaise.Nous étions en train d'oublier la pieusedéférenceqni lui est due. Semé è tout pro¬pos, a tous les vents, tratné dans les rues,de tréteaux en guinguettes, écouté d'uneoreille distraite, quand on l'écoutait, l'hym¬ne admirable n'était trop souvent que l'airbanal, déshabillé de sa pensée.D'antres temps sont venus. Nous avons dé¬jè rendu au chant la gloire de sa vertu pre¬mière. La Marseillaise a pris, en ces jourshistoriques, nne expression de grandeurque certains ne lui soupconnaient pas.II a suffi. en ces heures-lè oü les sensi-bilités rapprochées et frissonnantes se sen¬tent plus étroitement unies, plus confon-dues, que s'élevèt le chant des armées duRhin, pour qu'il emportêt avec lui, tréshaut, la pure émotion de nos coeurs, etque dans le batlement plus accentué de nosartères, dans 1'inJicibIe frémissement denos esprits, passèt en nous, sereine et forte,i'ème palpitante de la nation.La Marseillaise a droit è un culte de res¬pect et de foi. Nous la voulons è l'abri desexploitations du spectacle vulgaire, des au¬ditions inutiles.Nous voulons l'entendre avec le recueil-lement qu'elle réclame, debout, tête nue,dans une attitude de dignité, de flerté, dejeconnaissance.C'est aux accents de la Marseillaise que.tombent nos soldats en clamant dans lefracas de la milraille leur « Eu avaui,les gars 1»G'est aux accents de la Marseillaise quenos drapeaux triomphants nous reviendronton jour, loques sublimes d'héroïsme et degloire.Que Ia guerre nous redonne è jamais,*vec la joie de la victoire, le respect ab-lolu de l'Hymne national.

Albehi-Herrrnschmiot.

L'ATTiQUEDESDÉTROITS

Leii Léon-Bombetta"esttorpilléetcoulé

Autres Département»Dnion PostaleOns'abor.n.eégalement,SANSFRAIS,dans tous iss Bureauxde Paste de France

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Six Mois

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LA GUERRE268' JOTJTÏ2VE3BJ

Le ministère de Ia marine communique Ia notesuivante :« Le croisenr cnirassé Léon-Gambetta, encroisière è l'entrée dn canal d'Otrante, a ététorpillé dans la nnit dn 26 an 27 avril et ;conté.» Tons les officiers périrent 4 lenr poste136 hommes de l'éqnipage, dont li sousofficiers, ont été recueillis par les naviresenvoyés d'urgence par les antorités ita-liennes.» La liste des snrvivants n'est pas encoreparvenne au ministère. »Le Léon-Gambetta fait parite de la série desgrands croisenrs cuirassés constrnlts de 1901 41908.et qui comprend en outre de celui ci, leJules-Ferry, le VictorHugo el 1e Jules-Michelet.(Ie sont des batim nis de 148 metres de Iongueur, 21 m. is de largeur et 8 m. 28 de tirantd'eau. Leur déplacement atteint 12,850 tonnes.Leura trois machines, d'une force de 29oaochevaux, leur assurent une vitesse de 23 noeuds.Ils sont dotés d'une bonne protection et lesdeux ponts blindés forment caisson avec Ia cein-ture.Leur armement comporte quatre canons de19i m/m jumelés dans les tourelies d'extrémités.to canons de !6i m/m dans les tourelles et lescasemates ; 22 pieces de 47 m/m et 2 pièces de65 m/m, Quatre tubes lance-torpilles compléten',les dispositifs d'attaque.

*G'est avec nne doulonrense et profondeémotion qoe l'on apprendra la perte tragique du LéonGambetta.Notre armée de mer, déjè atteinte par ladisparitionda Bouvet, paye 4 la grande Ganseun nouveau tribot de sacrifice héroïque.Comme leurs camarades de l'armée deterra, qui depuis neuf mois luttent sans ré-pit, nos braves marios sont tombés è l'om-bre du drapeau^en accomplissant le grandDevoir, fidèles 4 la fiére devise inscrite enlettres d'or sur leur bailment : « Honneur etPatrie. »Nons saloons avec nn respect, one recon¬naissance et une admiration émnes ces glo-rieuses victimes de la guerre. Des couragesimpatients d'agir vengeront ces morts. LePays tout entier confondra les uns et les ao-tres dans un même 'hommage de gratitudeet conservera è jamais Ie souvenir de ces généreux dévoaements.11coostatera également avec une satisfac¬tion recunnaissanle ce fait signiBoatit qncles snrvivants dn Léon-Gambettaont été sau-vés « par les navires envoyés d'urgence parles autorités italiennes ». A.-H.

LeLieude('AgressionG'est prés du cap Santa-Maria di Leuca quele navire franpais a été torpillé par un sub¬mersible autrichien.Ge cap est l'ancien promontoire de Salentinura des Romains ; il se trouve è l'extrémitéSod-Est de l'ltalie, dans Ia Ponille, entre legolfe de Tarente et celai d'Otrante, è 7 kilo-raètres de Gagliano, par 39» 47 de latitudeNord et par 16° 4 de longitude Est.Ge cap, que l'on appelie le talon de labotte, 4 iaquelle on compare ITtalie, détermine ia separation du canal d'Otrante et deIa mer Ionienne.On se souvient que M. Lonbet, ancienprés'dent de la Républiqne, s'embarqoa surce bétiment le 4 octobre 1903 4 Lisbonnepour rentrer è Marseille de retour de sonvoyage en Eipagne et en Portugal.II y a lieu de rappeler que le 21 décembredernier, le cnirassé Jean-B irt a été frappépar Ia torpillé dn sous-marin aatrichienU-IS dans le détroit d'Otrante ; plus heu-reux que le Lèon-Gmbetta, Ie lean-Bartn'éprouva que des avaries relativement lé-gères et put gagner le port.Le LéonGambetta avait 22 officiers et 714hommes d'équipage. •II portait le pavilion du contre-amiral Se-nès, commandant ia deaxième division lé-gère de la première armée navale.Ajoutons qoe la flotte franpaise jusqu'aprésent a coalé dans la Méditerranée, lecroiseur-éclaireur Szigetvar, le cnirasséZrynyi et trois sous-marins autrichiens.

AUX ÉPARGESOn sait le brillant fait d'armes accomplipar nos troupes aux Eparges. Elies ont étéadmirables de dévooemeet, d'endurance etde sacrifice.Nous en trouvons nn éloquent témoi-gnage dans les félicitations adressées par lavoie de l'ordre è un régiment d'infanterieqni se distingua i Passant.II s'agissait d'enlever una position enne-mie distante de nos lignes de 1,800 mètreset précédée d'nn marécage dans leqnei nossoldats enfonijaient jusqu'aux genoux.En plas des difficuttés occasionnéas par ladistance 4 parconrir en terrain découvert etmarecagenx, les troupes franqaises élaientlittéralement couvertes par le feu de l'artil-lerie, des mitrailleuses et de Pinfanterie.L'assaut douné 4 2 heures de Paprès-raidi-ne s'est terminé qu'4 la nuit et les Franpaisvainqueurs ont dü coucher sur leurs posi¬tions, dans Peau.Voici l'ordre du régiment auquel nous fai-sons allusion :ORDRE DU RÉGIMENT

Le général commandantla • division d'infante¬rie vient de faire appeler le colonel pour lui ex-primer son admiration profonde pour la bravoureavec Iaquellele • a mené le dur combatd'avaot-bier. Tfois gènéraux qui eBtouraient le généralde division et qui, de leur observatoire, onl as-aisté a la marche du régiment sous la plnie de feuqui tombaitde tous cötés, n'ont pu s'empêcher deserrer les mains de noire chef avec des larmesdans les yeux. Bienqu'étant de vieux soldats, ilsn'avaieni jamais vu une aussi helle troupe.En transmettint ses félicitations a tous les braves du •, le colonel les assure de la fierté qu'iléprouve de commander de pa^eilshommes.II se découvre respectueusement devant tousceux qui sont tombés et qui ont ècrit a la gloiredu régiment une p»ge immortelle.Héruiers de ces glorieuses traditions, notre pa-friotisme sera toujours a bauteur des devoirs quipouiTontlui ;Tcc--i-beret noire seul mot d'ordresera : « Pour la grande et la aetite patrie, EnAvanti •

COMMUNIQUÉS0FFICIELSParis, 28 avril, 15 heures.

Au Nord dTpres notre progressions'est poursuivie particuliürement anotre gauche. Nous avons pris six mi¬trailleuses, deux lance-bombes, beau-coup de matériel et fait plusieurs cen-taines de prisonniers dont plusieursofficiers. Les pertes de l'ennemi sontextrêmement élevées. Sur un seulpoint du front, a proximité du canal,nous avons compté plus de six centscadavres allemands.Dansles Hauts-de-Meuse (front desEparges-Saint Remy-Tranchée de Ca-lonne), nous avons continué a gagnerdu terrain (un kilometre environ),infligé a l'ennemi de trés fortes pertoset détruit une batterie allemande.

Paris, 23 heures.La journée a été relativement cal-me en Belgique. Pas de modificationdans la situation. Nous conservons leterrain regagné depuis trois jours.En Champagne, les Allemands nousont enlevé dans la région de Beauséjour trois cents mètres de tranchées.Nous en avons repris la moitié.En Argonne, prés de Marie-Thérè-se, une tentative d'attaque a été arrê-tée immèdiatement par notre feu.Aux Eparges, l'ennemi bombardemais n'attaque plus.II en a été de même a l'Hartmanns-willer. Les Allemands ont dirigé surle sommet un feu intense mais n'ontpas attaqué aujourd hui.

NOTEAu cour» de la journée du 27, nosavions ont lancé 32 obus sur la garede Bollwiller et 60 obus sur la garede Chambley ou ils ont mis le feu a undépot de munitions. La gare d'Arna-ville et le raccordement des voies fer-rées Chambley-Thiaucourt ont étébombardés de nuit.Le 28, un de nos avions a lancé 6projectiles sur les hangars a dirigea-bles deFriedrischshafen. L'aviatsur avu un nuage de fumée s'élever du toitd'un hangar.21 obus ont été lancés sur la gare,les ponts et l'usine de Leopoldshohe.Pendant le bombardement, un denos avions est tombé dans les lignesallemandes.Au cours de Ia journée, quatre appa-reils allemands ont été poursuivis etatteints par nos aviateurs.Un est tombé en flammes dans leslignes ennemies, prés de Brimont ;deux autres sont venus s'abattre présde nos tranchées, l'un en Champagne,l'autre dans la région de l'Ancre ; ilsont été détruits par notre artillerie.Le quatrième a atterri dans nos li¬gnes, a Muizon (a l'ouest de Reims).Les deux aviateurs allemands, nonblessés, ont été faits prisonniers.

OfficialReport of theFrench GovernmentApril, 28. — 3 t>.m.

North of Ypres our progress continuesespecially on our left. We have taken sixmaxim guns, two bomb throwers and alarge amount of material ; we made severalhundred prisoners amongst which someofficers. The foe's losses are extremely high.On a single spot, near the canal, we countedover 600 german dead.On the Meuse heights we continue toadvance (about one kilometer) inflictingsevere losses on the foe and distroying agerman battery.

COMMUNIQUÉSBRITAIIGÜESLondres, 28 avril (officielle).

Après une journée d'un dur combat enpays difficile, les troupes ont été débar-quées sur la péninsule de Gallipoli.Elles prennent solidement pied, avecl'appui efficace des navires francais. Ellesont déjè fait 300 prisonniers.Le Bureau de la Présse communique enmême temps son communiqué officiel: Unedépêche du Gaire annonce que les Alliés,sous les ordres de sir John Hamilton, onteffectué, dans d'excellentes conditions, leurdébarquement sur les deux rives des Dar¬danelles.Ils ont fait de nombreux prisonniers etcontinuenfè avancer.

Londres, 28 avril.L'état de blocus a été proclamé sur le lit¬toral du Cameroun, le 23 avril è partir deminuit.

Londres, 28 avril.Les médecins militaires déclarent qu'aucours nes récents eomoats pres a Y|ji es, «lessoldats canadiens sont morts, non de bles¬sures, mais empoisonnés par les gaz as¬phyxiants employés par les Allemands.

LaöoratioiiMLe colonel Repington, Ie critique militairedo Times, dont la compétence en ces matiè-res estreconnoe coosacre.nn important arti¬cle è Ia particip^ion des torces britanni-qaes. Nons en extrayons ce passage :« Notre premier devoir est de renforcerpar tons les moyens possibles sir JohnFrench. Les ministres peuvent dire ce go'ils▼enlent, mais I'oflensive de notre armee enFrance a été gênée dans sa continnité pareeqa'il n'y avait pas assez de munitions, et iln'y a pas dans tonte l'armée nn homme qnine le sache.» En ce qni nons concerne, la décision seprodnira snr le théètre actnel des opéra-tions. Plns nons aurons de troupes sur cepoint, plns longne la ligne qn'elles tiendront, et plns grand le nombre des tronpestranqaises qua nons rendrons disponiblespoor one offensive 4 nn autre endroit IIest absoloment f'acheux de s'imaginer qneles Franpais n'ont pas besoin de chacnn deshommes qne nous ponvons lenr envoyer,et qu'its n accneilleront pas ces renforts avecjoie.» M. Lloyd George, parlaDt avec raison entermes vagnes, a dit l'autre jour qne notreforce expéditionnaire comprenait mainte-nant, snr le thcètre des hostilités, 36 divi¬sions II ne fant pis crotre qn'elles sont tontes en France. Si le chiffre est exact, la settledédnetion qne penvent faire cenx qni sontan conrantet qni saventcombien nons avonsd'hommes snr ie front francais, est qn'nneproportion excessive est détacbée poor desopérations secondaires on des diversions.» La période des grandes et décisives opé¬rations approche sur ie théitre principalEt voil4 qne nons avons six autres campa¬gnes sar les bras, doat chacnne exige deshommes et des maDitions. Queiqnes repu¬tations anront 4 sonffrir quand nons ponr-rons examiner la conduite de cette campa¬gne par le Cabinet, mais les répntationssooffriront bien plus encore si nos arméesda theatre principal se montrent inférienres4 lenr lache, et s'il est pronvé que nousn'envoyons pas 4 sir John French les ar¬mées disponibles.» II y a 4 peine on homme dans nos ar¬mées de France qui ne demands chaqnejour quand vont ae montrer les armées nouvelles, et personne ne peut donuer une ré-Eonse précise. L'Angleterre est littéralementondée de tronpes au moment oü les opérations décisives sont imminente» sur le théatre Occidental et si nos opérations ne réus-sissent pas, c'est Ie cabinet qui sera 4 blèmeret personne d'antre.» Notre devoir essential est de renforcernotre armée eu France de tous les obus etde tous les hommes disponibles. - Ce n'estnaalheureussment peut-ètre pas 14l'opiniondo la ninjurité doa ministres. »

citoyens italiens qui ne font pas partie de lxpremière et de la seconde catégorie sontinvités par les journaux 4 se faire inscriradans le corps des cyciistes et des gardes-Cötes volontaires.Outre le conrs de préparation sanitaire ftla guerre, qni a lien l'institnt d'tygiène, laComité préposé 4 l'organisation civile en caade mobilisation vient d'organiser nn conrarapide d'infirmerie pour les ótudiants deiquatre premières années de médecine.

etlesSlavesduSudLe Times dit tenir de source absolumentsüre que depuis qnelques jours l'attitnde dogouvernement autrichien vis-4-vis des Slaveidu snd s'est considórablement modifiée.Elle est devenne beaucoup plus amicale.II est qoestion de relicher les leaders sla¬ves et les membres dn Parlement qui out étéemprisonnés au debut de la güerre.Cette évolution semble dde 4 une certainaagitation qui s'est manifestée dans les mi¬lieux slaves, notamment chrz les Slovenes, 4la suite de la publication des visées italien¬nes sur les t6rritoires slaves.

Lesrelationsgermano-snédoisesOn télégraphie de Gopenhague que les re¬lations entre la Saède et TAIleaiagne sonttrés tendues en raison dn traitement infligépat' l'AUemague aux navires suédois.L'opinion publique est trés montée en Suè-de. Les journaux déclarent que les métho¬des employéespar l'Allemagne penvent ame«ner una rupture entre las deux pays.

LESPERTESPRÜSSIENNESLe million el le quarf...

Les sept dernières fislss des peries Drns-siennes donnent les noms de 28,939 officierset soldats tnés, blessés ou ma>quants, por-

L'ATTITÜDEDEL'ITALIECOMMUNIQUESRUSSES

Petrograd, 27 avrilDuel intermittent d'artillerie prés d'Os-sovetz.Dans les Garpathes, après une prépara¬tion d'artillerie prolongée, l'ennemi estmonté le 23 a l'assaut des hauteurs auNord-Est d'Orospatak.11est arrivé jusqu'aux barrages de fils defer.Notre feu I'a dispersé . dans la nuitdu 26.L'ennemi a attaqué vainement è I'Est ducol d'Ujok.Un combat acharné continue dans la di¬rection de Stry.Un bataillon autrichien s'est rendu le 26avril.— Un avion russe a bombardé les aéro-planes garés è l'aérodronue de Sanniky.Nous avons pris le 26 avril, deux avionsallemands et un autrichien.— Dans le Gaucase, dans la directiond'Olty, les troupes du littoral poursuiventleur action.Dans la vallée de l'Alachkert, notre ca¬valerie a dispersé et refoulé vers le Sud undétachement de Khurdes.

DernitreHeureDans l'Armée navale

Paris, 28 avril.M. le contre-amiral Guépratte, comman¬dant la division de complément de l'arméenavale opérant dans les Dardanelles, est ins-crit an tableau spécial de la Légion d'hon-neur pour le grade de conimandfur.M. le capitainede vaisseau Riard est promucor.tre-amiral.MM. les capitaines de frégate Grandclé-ment et Grellier sont promus capitaines devaisseau.

Echange de ProcédésAmsterdam,28 avril.

Le Lokal Anzeiger mentionne que dix-septemployés de banqne anglais, internés dansle camp de Ruhleben ont été remis en li-berté.La libération est due au fait qu'une cen-taine d'employés de banque allemande in¬ternés en Angleterre furent non seulementliLérés mais obtinrent l'autorisation de va-q er 4 leurs occupations antérieures.

La Guerre des FlandresLondres, 28avril.

Le correspondant des Daily N<ws a ia fron-tière beige télégraphie :II est certain maiutenant que les forces al¬lemandes qui avaient réussi 4 traverser 1T-ser et 4 occoper Lizerne ont été presque en-tièrement aneanties.II n'y a pins un Allemand sar Ia rive gau¬che du canal.Lizerne qni avait été pris le matin par lesTlemaads a été repris par lea Francais.

L'activité de nos AvionsBile, 28 avril.

Les aviateurs alliés ont lancé dans lamatinée seize bombes snr la gare de Haltin-gen. La voie ferrée, le hall des machines deHaltingen anraient de graves dégats. Troislocomotives servient démolies.

Romanshorn, 28 avril.Ou mande Friedrichshaffeu qu'un avionsnrvola 4 une grande hauteur pendant trenteminntes les étabiisseraents des Z-ppelins.Malgré le leu violent des shraonels et desmitrailleuses, il lanpa six bouabes, pais seretira sain et sant.On ignore l'importance des dégèts causéspar les bombes.

L'Affaire Desclaux devantle Conseil de Revision

Paris, 28 avril.Sons Ia présidence du général Cousin, ontcommence eet après-midi. en la salie desaudiences du conseil de guerre da Cherche-Midi, les débats du pourvoi en revisionqu'ont formé l'ancien payeur anx arméesDesclaux, Mme Béchoff et le soldat Vergès,qui, le 23 mars dernier, ont été condamnésrespectivement 4 sept ans de réclnsion,denxans ét on an de prison.Quatre questions ont été soumises au con¬seil de revision :io Le conseil de guerre qui a statué était-ilcompétent 12» Le payeur Desclaux était-il militaire T3° Si le payenr Desclaux n'était qu'assi-milé 4 nn militaire, pouvait-on Ie condam-ner 4 la dégadation ?4»Y a-t-il eu violation des droits de la dértense ?MeMornard soutient les trois ponrvois.Le conseil de guerre les a rejetés ft i'una-uiaaiU

Le correspondant du Temps4 Rome lui adressecette dépêche, 28 avril :Dans les sphères officielies on observe Iesecretie plus absolu. Mais de divers symptó-naes on paut déduire que pour ce qui con¬cerne les empi es centraux aucun contactne peut être trouve entre l'ltalie et l'Autri-cha.La» diplomatie allemande tente encored'accréditer le bruit que l'Antriche auraitfait de nouveües concessions satisfaisantes,mais ce systèeue ne trouve plus ancun cré¬dit. Le gouvernement continue 4 être ap¬puyé par la grande majorité du Parlementet du pays.On avait répandn le bruit qu'un complotparlementaire dirigé par M. Giolitti s'apprê-tait 4 attaquer la ministère si la Charabrerouvrait le 12 rnai. M. Giolitti lni-même faitd daignensement démentir ce brnit et con-firmé qu'il est pleinement solidaire du gou-verntment en ce moment critique de la vienationale.Jusqu'4 maintenant, on ne sait pas si laGhambre ronvrira le 12mai ou sera prorogéepour laisser le gouvernement pleinementlibre d'agir sans aucnne discussion parle¬mentaire. Dans les deux cas, du reste, leministère est sür du consentement de latrés grande majoritéde de ia Gbambre et deI'absolue confiance de la couronne.La présence da roi le 3 mai aux fêtesgaribaldiennes de Quartero, oü M. d'Annan-zio prononcera un discours inaugural, estde plus en plns commentée. Le roi seraprohablement accompagné par M. Salandra.Participeront 4 cette cérémonie patriotiqneles représentants de tons les partis, mêmeavances. Ge sera la grande affirmation del'italianité et de la concorde nationale.L'état d'ame des Italiens est serein maisdécidé dans sa voionté de faire Ia patrie plusgrande, plus forte et plas respectée.Toutes les classes sociales, tons les partisen tontes regions s'apprètent 4 faire leur de¬voir ; même l'opposition socialiste 4 la guer¬re va s'affaiblissant de plns en plns. L'idéedes plus intransigeants de proclamer la grè-ve générale est combattne par les chefs lesplns autorisês dn parti, 4 commencer parM. Torati.A la Gonlédération dn travail M. Tnrati etqnelqnes-nns <teses amis se sont prononcéschalenreosement pour la Belgiqne martyri-sée et la France attaqoée.La presse unanime tient nne attitude ab-solue de discipline. Ea somme, l'ltalie estimpressionnante de sérénité, de fermeté, depréparation morale et de pleine confiance enses chefs.

Mouvements de troupesautrichiennes

La Gazzetta del Popoio signale les mesuresprises par le gonvernement autrichien envue d'une attaque possible de Fltalie.II procédé 4 l'évacnation de l'élêment ci¬vil de Pola et dps environs.II y a 4 Pola 90,000 hommes de tronpes.On signale en outre la présence de sept mor-tiers de 303.A Goriziaet environs sont concentrés 23,000hommes.La vallée de Yipacco regorge de soldats.

Préparatifs ItaliensOn mandede Rome 4 Ia Tribune de Ger.ive:Le Giornale, militaire uficiale annonce lamobilisation de tons les officiers de réservedn corps vétérinaire militaire des classes1883 et 1886, qni n'ont plns fait de servicedep is le 1« juillet de l'année dernière. Ilssont rappelés soos les armes soi-di-ant pournne soi-disant période de soixante jonrs.L,- jeunes gens de seize 4 vingt ans et les

teinberg oises et 28 lisi.es navale».Les dernières listes comprennent encoreles pertes de régimeots entiers snrvenuesen septernbre et en octobre. -La vingt-huitième lista des pertes na«&legallemaodes comprend Ie? noms da 863 offi¬ciers et marins, qui étaient 4 bord du croi¬seur GneUemu, qui Int coulé. La même listecontient les noms de cinq officiers avia-tenrs tués, de cinq mauquants et de troisqui sont probabltment prisonniers desAlliés.

Onmande d'Amsterdam su Horning Post :« Toutes les nouveües concordant sur cepoint que les pertes des Allemands dans lesrécents combats ont été énormes.» L'Allemagne est venue 4 bout d'épuiserses ressources ea hommes valides. A Wezel,on a enrégimenté d'aricie/vs hommes dalandstarm. L'un d'eux, d'nn certain agedéj4, corpulent, déclare qu'il a été incorporédans nn régiment de hu-sards en mêmetemps qu'un borgne et un manchot. »D'autre part, le Times revolt de Varsovie Ietélégramme snivant :« On estime que les Allemands, dans lenrmouvement contre la Bzonra, qui commen-?a en janvier dernier, ont perdn 200,000hommes. »

LAOUERREDESFLANDRESYpreseufeu

Le correspondant du MorningPost télégraphie:Ypres est en flammes. Accablée par unevéritable tornade d'obos, éventrée par lesmonstruenx projectiles des mortiers alle¬mands de 17 peaces, la vieille viüe a rtcaune véritable grêle de bombes incendiaires.Des troupes arrivées da Belgique et. daLuxembourg se sont massées entre Menin etRonler8. Ponr Ie moment, dn moins, il neseprodnit aucun incident, mais il y a encoreun coup 4 recevoir.En attendant, au Sud, nos alliés francais'témoignent d'nn renonveau d'activité dansl'attente de Faction attendae dans le sectenrde La Bassée.Les Allemands ont engagé au moins centmille hommes dans la bataillequi sedéronlsen ce moment.Lenr artillerie est de beauconp snpérieure4 ce qn'ils avaient auparavant snr ce front,Les canons sont dn calibre de 16 ponces etles mortiers .dn calibre de 17 ponces.On estime 4 10,000ienrs pertes actuelles.La latte 4 l'heure actuelle fait rage entreBoesinghe et Steentraete.Un lientenant allemand fait prisonnier gdeclare que 600 Be!ges avaient snrpris unasection allemande dn corps dn génie qui luicnlbntée dans le canal de l'Yser par le feudes fusils et nne charge 4 la baïonnette ; 60Allemands fnrent noyés.Boesinghe est complètement détruit. Leclocher de l'église s'est écroulé.

LesAllefflaodsamèoeuttoujoursdesReuforU

Le correspondant du Daily Telegraph, telé-!graphie de Rotterdam, a la date du 27 avril :Les Allemands amènent toutes leurstronpes disponibles dans le but dereprendrgl'offensive 4 n'importe qnel prix ; la frontiersest tonjoars fermée ; les chemins do fer sontentièrement réservés aux transports mili¬taires.Les trains sanitaires amènent constam-ment des blessés. A Gand, samedi dernier,l'un de ces trains avait ameté six cents bles¬sés an minimum, 4 la gare Saint-Pi >rrt. Losf)lns grièvement atteints furent conduits 4'höpital de la viüe. Le train continua saroute avec ceux des b essés dont l'état n'exi-geait pas des soins immédiats. »

LesgazasphyxiantsDans la nnit da 26 avril, les Aüemaodiont tenté de renouveler contre les troupesbeiges la manoeuvre déloyale qui avait iliiréassir, samedi dernier, contre les Francais.Sans donte, les solda'. belgr~ s'y attendaientet des mesures avaient été prises par aux.Toujours est-il qne lofr-q les Allem -udg,confiants dans Tellet des gaz asphyxiants,

Page 2: VrXlrnée—N*12.317 Havrearchives.lehavre.fr/archives_municipales/LPH_1914-191… ·  · 2017-03-23Pieiie Giff'ardd'avoir eu lacuriosité de re-cherclier parmi les gens et les chosesd'un

ient avancés ca masses compacte», an Sud69 Dixraude, ils ont été regus par le feu desj»it aiileaï.j.Une charge fnrlense des vaillants soldatsJjp'fms a iwharé dr les m->!'re en fnite.Lr» partes eproavees par l'ennemi sonténornifis.

1 les P.eim rt !cs Sei#.wcsadtüapdu Profild'ïpres

t'n prêfrs be'ge qui, en costume civil,franchit ies ligmes altemandes, fat feit pri-Boonicr et réntsit a s'évader, donne, dans lajournal Het Ypersche Volk, imprimé samedidernier pendant qua les Aife-na inds bombar-{femntavec violence fes restes decs que fe-rent les ixiügnifique- Halles d'Ypres, na rédtfétaüSé et trugique ü» ca qu'il a vu et soufrFeit au cours d« ce douloureux voyage.Nous r sn ai «ross brièvement la récit enB'ea exlrayant que les faits saiilants :A Gourtrai, oü aucun combat n'a été livréjusqn'a ce jaar, tousles bailments sont en-Core infects, roeis fes Allemands out tont ré-qufeitirmnécs qui poavait leur être ntile.A Routers, envirsn 250 masons out étédètruites os ineemffees et la moitié du vil¬lage de Rumbcka ne forme plus qu'un amasdecroU-es.1 Wrst-Roosebeke, Ia destruction n'estBas m sins grande. Le beurgmestre de Reu-Iers, M. Jean Mahieu, est gardé prison nierdans une maisen dn ce village. D'ajtrès destéraoins oculaires, M. M ihie» ne serait nlasque l'orobre de lui-même. L'égtise da villa-ge est traesformée ea ambulance et regeng®de blesses allemands ainsi quo ie convent.Le nornbre des prbonniers civils fait daasles villages derrière ie front de i'Yser esténorme et les so- Seances qu8 ceux-ei ont aendurer sont indkibles.Qnand ils éemandent è manger, les soldatsfép«i»de»t : « Wir Kein Essen, dieh anchBicht. » (Nons pas k manger, toi non plus.)Les prisoamfers civils sont condamnes A ba-iayer les rues, a creeser des tombes et & en-ïs r-lir les moris. Lecimetière d; West-Roo-ieb k» e.-t p'ein de cadavres.A Poefcapeile, tootes ies fermes sont dé-Irintes. Les habitants qui étaient restés ontété aracnés k Rooiers.Les membres dn ciergé de Passchendaeleet de Moorslede, qui avaient été enfermésdans le convent des Pères, k Routers, ont étéremis en liberie,La supérieure du convent de oost-Nieaw-kerke et le secréfeire de la commune ontété em nisnés ea AJ'ernagne, paree qa'iisavaient caché et scigaé na blesaé fran¬cais.Dsns les "obs d'Ypres, tont est détr-!t.Les village; ZiUebeke, Posicapeile, Wyst-cb'-te, Moorslede et autres, dont les commu¬niqués comiaueat k faire mention, n'existentplus.

Le Petit iïav're JeuJi ^9 Avril1915marins allemands faitsguerre.Le premier

prisonniers de

Lord de l'Amirauté déclare

%u'au. une mesure spéciale n'est appiiqnésfait que les prisonniers eot combattu ébord des sous-mann<»\ rnais que ies dispo i-tious prises viseot les marins qui se sontren (los reiponsab.es de rneurtres commissur des non-combattatits, des neutres et desfemmes en pfeloe roer.Lord Kitchener a déelaré que les mauvaistraiL-mcats irvfligés aas prisonniers engiaispar les Allemands sont ineoatestabies.Les Ahemands ont violé d'one maniè»aflagrante les articles 4 et 7 de la conventionde la Il -.ye.Les prisonniers britanniques ont été déiha-billés et maltraités de drlïérentes fagoasmêrne certains ont été fusi ilés de proposdéiibéré.Lord Kitchener a ajonié qu'i! tenait k direque ces accusations ne sauraierU être por-tées contre ies höpitaux allemaaus oü lesbies'iés aaglais sont huraainemeat traités.M. Afq-nth declare que le traiteruent «Jonties prisonniers britaswiqnes sont fohj»t enAHemagne constuue é toes égards un horri¬ble. récit, une des soniUores les plus BOircs,même ea matiére de procédés de guerre em¬ployés par les AHemands.Si je premis la paFoia, dit ie Dremier minisfre,c'est poer afihmer aussi cstégoriquement. aussinvtlf-MPBl que pos«i«le, qa'a la fin d« la guerrenous n'oubtierons pas cette série horrible de cri¬mes et de cruautés calcnlés A ce moment- la.nous eensidéreroBS qc'il est, denetre devoir d'exi-ffer les réoarations nécessaires de ceux pour quitl pourra êlre pronvé qn'ils ost été les auteu'srespoftsahles de ces crimes.Cortes, nous numquerions noa seiileaient a no-tre devoir envers ces hommes vaillaats et mai-heureux, mais a l'honneur de la nati u britanHiqueet aux prescriptions de la pms élémentaire hurna-nlié, si nous eousentioes S faire remise de quoique oè solt sur l'iinéyraie reparation.Gette déc.'ariitioa a été saluée de vits ap-plaudissements.

EN ALLEMAGNELe Reichstag se réunira

en Mai et en JuilletLe Lokal-Anzeiger dit que les milieux par-lementabes albmaads estiment que la ses¬sion de raai du Reichstag ne durera pas piosde qnntre jours.On suppose encore qu'nne nouvelle ses¬sion aura iiea dans ies prvmi rs jours dejuillet, les députés étaot hostiies a I'iaéed'an ajoornement jusqu'en autoraue.

Réquisitoire bavaroiscontre les Prussiens

Dans les Suidentuchs Monatshefte, one revuebavaroise trés répaodue dans toute l'Alle-magae du Sud, le professear Vincent Luttrs -tov ki ptvbhe un article d'uue violenceex'rême contre les Prussiens. Yoici quelquesphrases typiqcies extraites de eet article:Dspuis quaranle quatre.aos. les Prussiens, cetiehorde de bandits, a'ont cessé de se préparer a laguerre taadR que les puissances Occident.,les. quine la désiraient pas, ne se préparei&Kt pas daesla mécie nu-sure. . . Les Prussiens sent les jams-saires du nord et ont lamentable de païeas iinbosde ia Jurie de la dest^uciion, de ia soif du pillageet du désir intf-nsó de répandre l'alhéisme paruriles nations. . . P .rtout, dans toutes les parties dumonde, leg Frargais et les Arglais ont gagsc deFestime et des anuiliés, land is que les Prussiensn'ont excité que la halne et l'iusmi' ié contre eux.

ENAUlRICHMÖNGRiEpar-

"O*

Un MjstériettxseraitProblems navalréèolu

présideut du Collégea feit »me importante

beige

LESIfWAJBALjEMANÖISUn Réquisitoire terriblo

L'évêq- e de Nrraur, Mgr Heylen, vientJ'adr^s'-r une protestation éuergique et pré-Cise aux gouverneurs allemands de Bruxel-les et de Namnr contre les affi. m itions alie-Biandes relatives aux incidents d >s fraucs-tireurs et é l'intervention du ciergéflaas les faits de la guerre.L'é*ê?iue de Nimnr proteste ea particu¬lier centre ('assertion que des civile belg93aureient tiré, tandis que les soldats alle-»>• n L~.se seraieat conduits digaement et neie snraleot reades coupabies d'aacuneCrnanté.II éouTOèro ces cruaotés avec précisiou,fefete commeat des hommet furent assas ■eiaés en presence de ieurs femmes et deleers en Lints, comment les Allemands eu-vahirert les maisons et massacrèrent desjms innoc nïs, etc. De nombreases prenvesfcon velles et de nombreox faits de violationllei droits d? la guerre sont cités.Puis Mgr Heyien refute l'accusation que legoi'vernvmeBt beige, ou bien aurait excité aIa guerre des francs-tireurs, ou bien auraitrec'.nnu jcette guerre de francs-tireurs si gra¬ve qu'eile exigeait la publication de procla-Baa'ions.P is un seul des faits aftirmés quant lagrerre de prétendus francs-tireurs n'estprouvé, dit ie prélat, et il est encore bientnoins vrai que les Beiges se soieut habiilésen ecclésiastiques poui agir ea francs-tireursAu contraire, des esp ons allemands ont par-coum la Bélgique revêtus du costume eccté-Siastiqne ; ils volèrent vingt-quatre soutanesde pères biancs è l'abbaye des premontrés deLeffe et, vètus de ces soutanes, ils circulèreotea auto, servirent des officiers k table, etleors exploits alièrent si loin que Mgr Heylen fut ol> igé d'écrire au général aliemandgouverneur de la province Je Namur :« Je proteste solennelleraent contre cettemanière de taire et je défends aux prémon-trés de porter l'habit, ofln qa'on puisse direavec raison : « Gelui qui a tiré est un soldatailemand et non pas nn moine beige. »

Du New-Y.irk Hn-ald :Le doeteur Bei! by,technique de Glasgow,declaration relative a ua probième naval im¬portant qui serait réaoiu :« Les r ssourcas dont disposen t certainsservices administratifs, a-t-il dit, oust été mi-ses a la disposition d'un cjistiagué et savantinventeur, qui travaillait a la solution d'unprobième naval.» Aujaurd'hui, l'Amirauté a autorisé qu'ilsoit procédé Adas essais sar raer. »— . ,1 .... —

LAGUERREAÉItlË^EBombes sur Nancy

Maid: un avion alle mand, volant a nnetrés grande hauteur, a réussi è parvenir jus-qu'au-d'SBUs du centre de Nangy Trois borabes soat tombées prés da Palais de justice,rue de la Constitution et rue du Fauboorg-S dnt-G?crges. Gelio-ci n'a causé que des de-gats matériefe. Mais ies deux aatres ont faitpi sieu rs victi mes. On compte quant è présenttrots tués et six blessés grièvement.D'autres personnes onf été atteintes pluson moius sérieusement. Oa en ignore lenombre et l'identité.. Les aviateurs allemands,poursuivis par les nötres.et vigourensementcaconaés, ont rapideraeat tlisparu.

Avion ailié sur !o WurfembargOa téiégraphie da SiuUgart q :e le minis¬tro de la gnerre a aaaoncé hier matin qu'unaéreplaue aypirtsnant ans aliiro avait aarvolé Oberndorf, jerant qoatre bombes quitombèrent dans nne fabrique d'armes, necausant, aflirme-il, qua des d?géts insigni-üants et qui ae gêneront pas le travail dans('établissement atteint.Bien que poursuivi par le lea de plnsienrsmitrailleuses, l'a^iatenr apu s'échappsr dans'la direction de 1Ouest.(Ohercdorf, sur le Neckar, est siiué flans la ré-gion Sud du Wurtemberg.)

esOn mande de Petrograd au Times :Le tranafert des troupes allemande* dans

joursles

~*®»

LESPRISONNIERSCommeat Frisoaciers

deS3le

sent acurrïB nosea Alkinagaa •

M. Eugster, conseiller national suisse, offi-Cieht-ment délégué par ia Groix-Rouge pour.visiter les camps de prisonniers en Aüema-gne, publie Ie compte rendu de 1'inspectiOBv laquelle il a procédé, dn 22 février au 11irairs.Son rapport, assez rassurant au pointvue de l'instaliatioa et de l'hygiène, quiScraient sensibiement améliorées depuisdebut de la guerre, est, au contraire, pessi¬mists en ce qui concerne la nonrriture._ L'admiaistration militaire allemande con-linue k dépenser 60 centimes par ho mme etpar jour, mais, en raisoa-du renehérisse-Bettt général des vi--res, cette somma estdiveuue maniresteinent insuflisante. C'estainsi que la ration de pain est ré-iluite de SOP è 300 grammes. C'estsur l'insuffisaoce de la uourriture et spécia-lement sur eelle du pain qu'ont porté la plu¬part des piaiutes rf cueilhes de la bouchedespri onniers et da médecins frangais.M. Eugster suggère co rome coac'"":0uI'idee que la France, l'Angleterre et la Russiepourraient peut être assurer le ravitailkment en pain de^ camps do prisoauiers sousle controle de la Groix-Rouge ou dc - ;is-saires des Etats aeutres.

Csmmsntiesprisonniera traités^ ;^riesAllemauds

Uo rédnetenr da Morning Post a inter viewélrux sous-tifficiers beiges, qui après avoirSté faits prisonuiers è la chute d'Anvers, selont évadés.lis lont un tableau navrant des mauvaistraiiemeots auxquels sont assujettis les pri-soim.ers: coups de crosse, exposition pen¬dant des heures, attachés k un pien : nourri-lure msnflisante et iofecte ; ils virent tnernn civil Irangais k coups de crosse pareeqn'ii ayait mendié du potage. Les Allemandsdéciarèreet ensuite offlcielleraent que cettemort était due è la rupture d'nn anévrisme.Un soldat frangais regut un coup de balon-Eet.e pour avoir qnêter de la nourriture, ondut i envoy-r a i'hópital ; mais se sont auxA g.ais que sont raservées les pires bruta-litcs.

A Ia chsmhre des Communes, plusieursque-1 ons o eté posé s-r les uresséua w_A de» sous-

EN BELGIQUELes Bruxellois ne sont

pas t assez souples »Les Bruxellois avaiest adressé aux autorités allemandes une petition couverte daplusieurs centaines de miile signaturesdemandant la mise en iibertó deM. AdolpheMax, bonrgmesire de la capitale, to ujoursdétenu en AHemagne.Le gouverneur gé --éra! ailemand ea Bei-gique, ie baron voó Bis^ing, vient de répon-dre è M. Lemonnler, premier échevin <leBruxelles, que le mome st n'est pas venade répondre fs.vo^bl ment è la reaaêio despétitionnaires, les Bruxellois n'etant pas« assez souples » et ne faisant rien pourfaeiiiter la t&che de Fan tor dé allemande èBruxeL8s. » La général von Bissiog ajoute« Les nembreuses lettres que M Mix estautorisé è envoyer k ses amis témoignsntéloquemment qu i! n'a rien perdu de soacaractère orgueil eux et qu'il n'est pas dis¬posé è nous aid-'F. »D'ailleurs, le même von Bissing — que iesBruxellois appelient irrévérencieusemeat« Mann-ken Piss...i>!g — a pobüé dans larevue bavaroise Suddmtsche mm ostvfte, unarticle sar les "sentiments de la popmaiionbeige a i'égard das Allemands :Nous étions des ennemis avant 1'envahïssementde la Belgique, écrit il, p ree que ie gouvei-ne-mi-nt b'-Ige, depuis fles aonées. a (otéré que parla pres se. la littérature quotidieaDe, firnsge, Ieth Are et les cafés chantants, l'AKemand soithoorn, eaiomaié et plaeé au-dessous de i'Anglaiset du Fraag ós.Tout cela porta ses frui-s empoisonnés dés lespremiers jours de la guerre et, peBdan! des ruois,exeita la juste colère fles soldats allemands, leseoL-lnant a fléfendre ieur vie avec une violencesauvage.Ce serait utte grossière erreur de croire que Iepeuple helge, les classes mover, nes notamment,pourront ou voudront se rattscher prochaiaeuientau Douvei état de choaes Partout encore dans lepays on voit des maisons fertaóes et des tran-chées que l'on ne comb e pas ; a chaque pas, levoyageur rencontre les traces fles fureurs decetie guerre affreuss. . . On ne doit pas non plusconsidérer les Flamaads eomme sympalhiquesaux Allemands. Ces populations ont un aatique etvigoureux sentiment de t'iodépendance, dont touteadministration devra tenir compte.

les Carpathes pread, dit os>, tousdes proportions plus graisdes.O-i croit, dans les milieux bien informés,que ies troupes traiisférées corapreaneotqoelques-uas des corps bavarois du frontmeridional. Le gros des nouveilas CDacen-trations comporte soit des forces de Pclo-gne, soit das formadoas du landsturm entruinées récemment dans l'intérieur dei'Aiiemagao.l.e cvttiqvso tnï?Haii-e 411 KavOie VMniia Si-goale que i'on annonce de plus en plusl'appanuoa de ranforts allemands s»r dif-fé ents points da front rasse, particu lièremeut dans les rét,ions de Gracovie et deStry.O-s rapports soat corroborés par l'acti-vité déploy,'e par les Allemands dans cettedernière directioa et pur Ia plus grandeconfi mee montrée par les Autrichiens d nsla i gion de Gracovie. Ges faits ne peuventêtre attribaés qu'a l'arrivée de nouveauxreaforts,

ETST ITALIËUil cx-diplomate ailemand accusé de

vol et d'espiormageLe procureur royal vient de décerner nnmandat d'arrestatiqa contre un ancien di¬plomate de ('ambassade allemande è Gons-tentinople, nommé Max Ilolzschneider, deFrancfort, sou3 ('inculpation de vol. Ge per-sannage se tronvait sur la Riviera itaüennedepuis plusieurs mois ; il ss vc.ntait d'avoirde nombreuses relations avec de haates per-s mnalités politiques étrangères. Depuisquelque temps, capendant, il élait soup-gonné d'être l'auteur de plusieurs vols ae-c -mpli3 avec une rare audace dans de grandshotels.Récemment, un sujet russe, Pierre Gakan,fut dépouillé de trois billets de mille francs.Le com te Philibert Fiescot, secrétaire de ialegation d'Ualieè Gopenhagoe, fat égalem-mtvolé d'une certatoe som me. Cotnme on «ne-nagait Holzschneidèr de le dénoncer t\ la po¬lice, i! pnt la fnite.L'enquête ou verte révéia que le diplomatevoienr êtait égalament nn espioa fameux re-ch rché k Rome pour d'autres méhtits. DeS m Reroo, eet espion envoyalt souvent oesagents è sa solde sur le littoral frangais, quilei remettaii'ttt de loags rapports. Sa dispa-rition de San-Remo remonte k quelquesjours seulement.

service armé uti

L'UtilisatioadesMobilisablesLa Commission de l'armée a continuét'examen de la pFopesition de loi de MDa biez sur l'atitisation des forces inobiiisa bl es.Ella a adopté les articles suivantsArt. 3. — Les hommes daIisés :t* Dans les emplois sêflentaires des services de1armée, soit A l'iotérieur, solt dans ls zone dessïmées ;-" Dans les services automobiles de l'inté¬rieur ;3' Dans les asines, fabriques, aleliers ou autresétablissenaents de l'armée ou travailiant pourl'armée;SeroRt rempiacés :1»Psr des hormnes contracbint un engagementvolontaire conformCmeDh aux dispositions del'srt. S ;ï' Par des hommes du service suxiliairc et, „d«faut. par des réservlsies territoriaux ou par deslerriiortaux, ea commeegsnt par les classes lesplws aneieBnes.An. 7. — Les Ills fl'étraBgers demeurês Frangsispar suite d'option daas les conditions prêvues parla loi, seront portés sur les tableaux de recrute-ment de la eiasse 1917.Art 8. - Les eomirgents eréoles des Antiliesde la buyaiH* et de la Róudion des classes 1£89a 19!8 se ont immédiaternent appelés pour êtreutilises au mieux des intéréts de la défense nationaln.

La Situation économiqueLes nouvelles suivantes, non censurées,viecnent de Vienne aux journaux suissesDepuis le i®' avril, les troupes qui se trou-vent a l'intérieur du pays ne regoivent plusqu une derai-portioa d pain et de viandaLes Viennois économisent s.ur toutes iesdépartses pour avoir du pain jusqu'au moisde mai. Le matin k 7 henres, ies bonlangersn'ont déji plus Je pain.On a le plus grand besoin de farine, no¬tamment dans ies vibes.II est actnellement interdit de visiter larésidenee de Schoenbrunn. Le chateau est sé-vèrement garde, car le peuple e8t assezrnonté et il réclame la paix k grands cris.L'empsreur Frangois-Joseph serait disposéè faire la paix, mais les Allemands no veu-lent pas.Dans les cereles militaires.oa déclare qn'ancas oü riialie déelarerait la guerre, on con-dura immédiaternent la paix avec la Russ;e,afin de pouvoir diriger toutes les forces ducötê de l'Itaüe.Oa dit partout que la paix ne tardera plusk se faire, car les maladies et la disette y fer-ceront les princes.Les banqaes ne délivrent plus d'argentmounayé.

Sar Le Front russeLaCoaoênt?atioades TroapasAlhmaadss

ss Oarpathes

La Gommission a renvoyé a sa sous-com-mission ies srticles 4 et 6 pour qu'eile luiprésente d'urgenco nn t-xte (b-finitif.Le noovel article 4 maintiendra ies hom¬mes dn service anxiiiaire, mais les astreia-ara a une visite nbdicale trés sériense quisera passée dans des conditions semblablesè celles dans lesqnelleg sont passés les exa¬mens de réforme au corps.L'ariicle 6 prend toutes lea mes a res né¬cessaires pour ne gêeer en rien, dans l'ap-plication do Partiele 3, ni la marche des ser¬vices, ni la 1ibricatioa da matérisl, des manitions et des explosifs.

Mort au ChampM. Allred-Gaston Avenel,

d'honneur24 ans, iivrenr

en co lés. rne des Fourneanx, a Fécamp, sol¬dat d'mfanttrie, blessé le 20 soüt en Lor¬raine annexée, est d"cédé le 22 aoüt dans unhöpital ailemand, è Brulingen.

Frometions MiiitairesSant promus.au grade desous-lieulenantMM Carliez et Thoral, sergents au 129« rég,d 'infanterie.M. Evrard, adjudant et M.Moride, sergent-major an 36» rég. d'infanterie.

SSarine MarehastdePar dëcision du sous-secrétaire d'Elat dc!a marine marchaode, du 27 avril 191S, sontappelés è coatinuer lenrs services :A Paris ; Les commis de 3e classe Berthouen servies a Paimpoi et Gorrin, en servieean Havre.Au Havre : Le commis principal de 2®clas¬se Daacet, en service temporaire a Boulo¬gne.Le commts da 3®classe Barest, en serviceteupuraire k Dunkerque.A Marennes : Le commis de 3e classe Goa-lard, en service au Havre.Ces mouvements s'effsctueront immédialernent.

Tes SympatMes FraBCO-BrésilieniiesNous avoi'S signa té récemment quelquesdeus ea espèc« s feits par des maisons brési-liennas de Santos k la Croix Rouge frangaise.La sympathie pour la cause des AHiéss'cst manifestéé Je nouveau sous nne formequi sera trés appréelée par les Sociétés de iaGroix-Rouge.Ge!!es-ci viennent d'être infermées que iesteamer Amiml-Mogon, arrivé ces jours-ci auHavre, était porteuc de 571 sacs de café,d'une valeur d'environ 3-5,000 trancs, qu.'leur sont destinés.Nous ne croyons coramettre ancuae indis-crétion en donnant la liste des donateur-,exportateurs et négociants de Santos, etd' jouter en passant que la Compagnie desGhargeurs-Rcnnis a renoncé gracieusementa pércevoir !« frêt sar ces cafés qui s'élevalta environ 5,000 francs.Les donateurs sont :Comuanhia Prado Chavrz, 54 sacs ; Brazi¬lian Warrant C°' Limited, 50 sacs ; Hard,Rand et C°, 50 sacs ; Naumaan, Gepp et G°,50 sacs ; R. Awes, Toledo et C«, 50 sacs ; So-ciété Fiaancière et Cornmerciaie Franco-Bré-'-lienne, 50 saes ; WhsfekT Brothers etG», 50 sacs ; E. Johnston et C°, 40 sacs ; Levyei Co, 40 sacs ; Ntoac et Go, 30 sacs ; Leme,Fesxeiru et C°. 25 sacs; Lara, Campos, Toiedo es G°, 20 sacs ; Malta et C°, 20 aaes ;Cerquinho, R-.naldi et Co, 10 sacx ; F>eitas.Lima, Nogueira et G°, 10 sags ; Leon Israelet Bros, 10 sacs ; Antonio Caadido Gomes, 5sacs ; J.-D. M-.rtins, 5 sacs ; B. de Almeida etG°, 2 saes.La pcrsonnalitfi francaise qui a pris l'initiaiive de cette souscription en nature dési-rant girder 1'anonytaat, nous devons nousincliner.Q t'il oous soit permis tontefois de la com-prendre dans Ies chalenrenx remerciemeatsque noas exprimons aux dorfhtenrs brésiliens et a la Compagnie des Chargeurs-Réunis pour leur pensee si délicate el si gëné-reuse.

affi-

Réunion d'un grand Conseil de guerreLes généraux commandants de corps d 'ar¬mée out rt ga l'ordre de se troaver aujour-d'hni k Athèaes, pour assister k nn grandConseil de guerre.

Importants achats aux Etats-UnisOn téiégraphie de Washington au MorningPost :Le gouvernement grec vient d'acheter

en Ameriqua 100,000 tonnes de cbarbcn,des munitions et des provisions pour Lóni-taux. »

li'ExilKvrfaliasa tlr-a C.-fclé»La Syndicat du commercs d«s Cafés aché en B jürse la nole suivante :La douane autorisé ('exportation commesnit : 10,226 qtx, par tr imestre, pour laSuisse ( 9 Syndicat dn Havre doit dortnerunepart a Marseille et Bord -aux) ; 2.387 qtx, partrinsestre, pour la Snéde ; 1.549 qtx, par tri-mestre, pour la Norvège ; 1,753 qtx, par tri-nn-sfre, po .r le Daaeiasrk.Po tr la Hoilande, la question est encoreréservée.

EN HOLLANDELe Congres International

FéministeL'inanguration du Gongrès feministe in¬ternational a en lieu mardi. Quatre délé-guées britanniqnes seulement étaient pré¬sente». Les Allemandes sont également pennombreuses. I! n'y a aucune déléguée deFrance. Nons avons pablié ces jours ci l'é-loqumt manifeste par Lequel Ie groupementfrangais explique sa juste absiention.Une note communiqaée k la presse ditqu| « il n'est pas dans I'intention de celles3 ui ont ea l'idée de réunir ce Gongrès deeinander la paix actnellement, ni de diseu-ter les termes d'une paix qui mettrait finaux hostilites — tache qui est évidemtnentau-dessus de leur torce — ai de réciamerune paix < k tont prix. >»Après Ia guerre se' eruent, oa pourra par¬lordepaixparatauante.

Les Canadiens s'enrêlent en masseLes pertea importantes subiss par lestroupes canadiennes au Nord tl'Ypres ont eulenr répercassion a Oitawa.Le nombr-e des demandes d'enrólamentest grandissant et de beauconp supérieur kcelui des mois d'aoüt et de septembre.

Félicitations royalesLe roi d'Angleterre a adressé au due deGonnaoght, gouverneur du Canada, le mes¬sage soivaut :Je vous féi'- 'a trés chal—"ensement pour laspleodide vailiance avec laquelle a combat'u ladivision canadienne pendant les deux derniersjours, ru Nord d Ypres. Sir John French dit que saco- fliiite au f u fut d'un hout a l'aulre, msgnifi-que. Le Dominion en sera justemeat fier.

fiSOSUAi

Coneeil de StrvldenL'iti léraire du Conseil de revision peur Iaformation de la classe 1917 et la visite médi-cale des hemmes ajoutnés des classes 1913,1914 et 1915, et des réformês no 2 temporat -reraeat entre Ie 1" j.mr d" la mobilisationet le 31 déeembre 1914, est fixé eomme suitpour ce qui csncerne l'arrocdissement duHavre.Etrangers an département, préfectcre,lendi 31 mai, k 14 heures.Fècar p, tnairie, samedi 5 juin, k 10 heu¬res, Réformés etajanrnés, è 14 h. 30.Montivilliers, jeudi 10 juin, a 14 ü. 30.Criqt»etot-l*Esueval, vendredi 11 juin, è10 h. 30.Goderville, vendredi 11 join, è 15 heuree.Lülebonne, sam*:di 12 join, a 10 heures.Havre, 1" canton, lundi 14 juin, k 14 beu-ras.Havre, 2®canton, mardi 15 juin, è 9 hen¬res.Havre, 3* canton, mercredi 16 juin, k8 h. 30.Havre, 4e canton, jeudi 17 juin, üt 10 h. 30.Réformés et ajournés k 14 h. 30.Havre, 5« canton, vendredi 18 juin, è8 h. 30.Havre, 6® canton, samedi 19 min, è10 h. 30 R'-formés et ajo «rnés a 14 h. 30.Saint-Rutnaiö,mardi ipuin»a U u. 'dit.

Bolbec, mercredi 23 juin, è 14 h. 30.Cloture d»s listes, prefecture, samedi 24juillet, k 14 heures.Des convocations individaelles devant leGraMeii de revision seront adressées auxiniéressés ; elies leur serout notifiees par lessoms de MM. ies maires.

Kie Ccnrrier de l'ArmfeLe Courrier de 1'Armée, dont le gouverne¬ment beige, a beo voulu nous eot fier l'im-prrssscn, vient de pnbüer sen 101®numéro.Cy jonrnal, qci est tri-hebdoroaeaire.estdes-tmé aux reld&fs beiges ; ii est dü k une heu-reuse iritiathe éo rmnistre ce la guerre.Son premier nu mere fut tmprimé a Anvers;il date de l«r septembre 1914 ; ie Couirier ier Armée e?t né dans ie vac.rme du canon. Ape ne paru, ii coRcu-it ies fa veurs oes vail-iaws a qui ii s'i-drt-ssajt. II a partagé les for¬tunes, parfois chrageantes, des armes ; pourelles comme pour tui, il ineamait la patrieontraeée.L 5 eCiObre, après l'évacuation d'Anvers,il fut, denx-ème étage, pubhé k Ostende, huitjonrs plas tard, le 13 octobre, il s'instaiiait kSamtK-A4ros.se.Le Courrier de i'Armée, zéla'eur des espé-ranges patrfeies, pon ramt sa tac.he ; son söien'est point trrmiBé encere ; mais, — etc'tstie »oeu que nous lui adressons, — il touchean terme de sa carrière : bieniöt, en effet,comme nons et avec nous, il sonnera l'haila-li de ia victoire.

C® wi¬de la

rappellede juin

lilise «S'JEwsxil-atJeia #WBorce et «te floduetrleUteivve -Inférieure.

Prix de haute moralitéLa Saciété libra d'éaaaiatioa*qu'eile décemera dans sa séaaca1915 ;1®Prix Dumanoir. — Deux prix da 400 tr.cliacun en faveur d'nn ouvrier ou d'une ou-vriêre et d'un domestique ou d'uae domesti-que recoanus les p'us móritants du déuarte-raeot.2» Prix Alfred Piment. — Un prix da 500francs è ua ouvrier ou a une ouvriè'e d'in-dustrte qni se sora distingué par sa bonneconduite et ses longs services.Observation mportant». — Toutes les deraaodes antérienres devroat être rappeiéespar nne lettre ou par Renvoi de documentsnouveaux.Toutes les pièces et documents relatifs auconcours de prix devront être envoyés a M.le président ou k M. te secrétaire de corres-pondance. 40 bis, rue Saint-Lö, Rouen, avantle 10 mai 1915, torme derigtieur.Voir le programme des prix k l'höte! desSociétés savantes.40 bis, rne Saint-Lö, Rouen

Les Envois a»x prisennieréde gntrre

Les journaux suisses publient la note sui¬vante, qui intéressera be: ?.p da nos lec-teurs :Quelques jonrnaux ont pnblié des notesJ'oü il semble ressortir que l'AHemagne in¬terdit i'envoi aux prisonniers de gnerre deceriaines denrées, notamment ies conservesen boites metalliques, le chocolat, Ie tabic.Le Bureau de secours aux prisonniers deguerre, k Berne, ayant pris è ce sujet desiii formations offieieUes, pant aiflrmerce quisuit :Par nne décision du li avril dernier, Ren¬voi de conserves en boBes a été forraelle-ment permis Quant an tabac et au chocolatsi les prisonuiers ne sont plus admis en gé¬néral a en acheter dans les esntines, riena'émpêche qn'ils en ngoiveut 4e leors famil¬ies. Les öenrées altraeutaire3 de toute sonesunt admisHs I! fant êviter seulement les<®hQfij»8.pcooaptessiCBit p6risa«»>ie5t les spiri-tueux, l«s vases cassants, k : outils et ins¬truments susceptible3 d'être employés com¬me arme.

Arrlvée «5« Ï5ien«éaUu nouveau convoi de blessés est arrivéhier, è nne heure. La plupart de ces nouvel¬les victimes de la guerre ont été conduite» èI'hópital 8Hnt Joseph et è I'hópital Jeinn:-■l'Arc ; les autres, les plus blessés, ont étéHa i-sport ós a l'Hospiee Général.

MióüMdêtLa Maison Henri Nestlê, 16, Rue duParc-Royal, k Paris, dont la Farina: Lactée est bien connue des mamans,| vient de créer h I'intention de nos sqI-; dats sur le front, un boltage spécial dasou si réputé Lait Condensé Suisse.

lalt fouceKlrémmsu®, laiüére"eu'sSSbS fijfc,. savs; »-

Sous la forma de trois petitesboltqp de fer-blanc, hermétiquement: closes, contenues dans un cartonnagaj spécial, la "Ration du Soldat" per-^met d'expédier aux soldats du laitde qualilê supérieure, avec toutesi les garanties da pureté, de consar-| vation et de facilité d'emploi.Prixdu cartonreaferaiant troisrations: 85cent.

et cooiroe on loi avait donné tin vermituaean cas oü il anrait eu des vers, j'ai engagéma femme a aller ch arch er un doeteur.L'<rfa«t pppesait quand je suis parti.« Daas le coerant de l'après-midi. i'état ds1enfant empif ant, ma femme a été chnz I®pharroaeien, p«is cbez le doeteur Hamouet.Lwiu-ct éta."»! ab.-wm, n'a pu venir que vers18 heures- 1/2. Or, mon petit enfant avaiêread» ie dei-nier soupir quelqnes instantsplus tot.« Mon petit avait mangé quelques crevettesa 1fjsu de sa mère ; il les prenait sitót quela ma-raan avait l'oe:! tonrné vers ses antr^sen feats.« Ni h.i femme, ni rooi, ni nos aotres en-faats n'avons été incoromedés par les ers-ve'tes que nous avoos- mangaes lundi «oir.« Ma femme les avait achetées vivantes g(les avait feit euire aussitó-'.« HM petit Emite a va -t dejè eu de petite®indigestions, pro»oquécs par sa fagon d'ava*Ier ; is é- alt nerveus, il avalait souvent santB arbar. »M. Ba 14hu a oavert uu&a>iquête et ie doeteur Loir a été requis aux constatations médieo-legales.

teaDéftustation cle SVSLClAf JTKS twuvelletLUNCHS FIVE O'CLOCK/, rue Jutss-Lscasn». 2 rue de Mexico.

Uwe Pr«xéiiè(eUne feiajtiae Maiandaio, aée Louise Nsu-yille, agée de 41 »ns, demeurant 64, rneMalherbe, vient d'êi.re arrêtée sous l'iocnlpa-tion d'excitation de mineures k la débaucheet outrages publics k la pud»nr.Get*®-femme, depuis fe démir-t de san marla la g«erre, se livrait è la prostitutien. Eacompagnie d'aures tem mes et de jeu nesfiües, el te rapoiait des soldats anglais qu'ellaamvnait eh«z elle.CVst sur la plainte déposée par la mèr®d une jeune li :le agée de 16 ans, qn'une eu-quêté fut euverte par M. Antoine, commis-saire de police de la ernqcième seetion, ellea résutlfsis de c tte enqnêto amenêreat i'at-reeiatio» de la proxénèfe.

Vis! ('«tonLa ven ve Daires ne, nee Marie Censor, agésde tren te-huit ans, demeurant 43, rue detReiopsrts, a été arrêiée pour vol de plu-si'-ujts kilos de cot.-n a même des balies dé-posées sur le quai de ki Marae.Cette femme a été déférie au parquet.

Peehard et IntermitLpuis Bun-el, kgé de viugt-ciuq ans, jonr-naher, demeurant è Honflenr, avait été ar-rête poor ivresse sur le uuai de Southamp¬ton. Conduit au poste, Bonel a été reconnucomma interdit de séjour.Dans ces conditions, ii a été mis k ia dis¬position dn proenrenr de la Répnblique.

IV!.MOTET fIST!$T8,51,r.(i!i8me17.r.I-TlffSi?

"BÊJlTRESj^CONGESTSlie tieneevt de <iwaaefie

Nons avons constalé le suceès artistiqced» concert donné dimancbe dernier, auSquare Saint-Roch, par ia Société Chorale deSanvic et la rnusique du 24® régiment d'in¬fanterie territoriale.II nous est particuhèrement agréabie d'en-regBtrer aujourd'hui le brilfent ré suitatfiaanei°r de cette manifestation mosicsle.Défeleatiqn feite de quelqnes frais inhé¬rents k toutes organisations de ce genre ilre&te disputable une semme de 1,701 fr. 56qui a ét» répartie par parts égaies entre lesComités tocaux da Ia Société Frangaise desecours anx B ess's mi itaires, de t'Associa-tion des Dames Frangaises et l'Union de?Few mes de France.Uu tel résnltat henore grandement cenxqui, ayant eu l'inibative de cette fête, en onfassuré nne si briilante realisation.En feUcitant cenx qui out assumé l'exécn-tion a" 1intéressant programme, il con vientégalement de reraercier tons ceux qui, parleur générense obole, out tenu è cootribuerau soalagement des miiitaires blessés.

(fOmmwicatim@iv*msVacciualton Antivariolique — Une séancegratuite d. vaccination anlivaiioiique, aura lieuaujourd'hui jcudi, a 2 h. 4/2, au Bureau d'Hygiéne,a l'Hötel de Viile.

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bulletindes rSociétéstSociété Mataetle de PrSvoyaace des Em-ploj'és de Commerce, au stege jociel. 8, ru®!»H*flV — Timh/een •« SgS

Seliwiné-SwabailaLe commandant Jullien a invité Schwind,dit Swoboda, inculpe d'espionnage et d'in-cendie volontaire è bord dn piqnebot La-Touraine, a choisir na défenseur. Le prisoa-nier a prié de i'assister M«Alexandre Zévaès,qui a accepié.

Entre AutotnehifesU =eautomobile militaire anglaisbü® 1104,conduite par le chauffeur Epe Tygaflor,A. O. C., k ''usine Deutsch, pa', sa it mirdiraaaa dans la rue Jean-J.cques Roifsseau.Arrivée k i'angle de la rue Demidoll, elleprit en écharpe nn camion automobile mi¬litaire frangais, conduit par le soldat AugusteDeiahaye.Par suite de la violence d« choc, le ca¬mion automobile Int projeté dans la devaa-trire du débit tenu par M. Vingertsmanet,18. rua Demidoff, occasioanant amsi des sgats assez inapoi tants a Ia porte et è la de-vaature de eet établissement.Une enquête est ouverte.

Est-ce un Empoisonnement ?Hier matin, k 9 heures et demie, M. HenriFrigolet, age de 52 ans, onvrier peiatre, de-meürart 132, rue d'Etretat s'est présenté ancor .'-missariat de la qoatrième section, oü il afait k M. Baldini la déclaration suivante :« Hier, je quittai mon domicile a 6 h . 3/4 dumatm pour me rendre k mon travail ; mafemme et mes entants étaient encere an lit,ils paraissaieat tous en bonn8 santé. Qaardje suis rentré le midi poer déjeuner, j'aitrouvé ma femme tonte desolée et men en¬fant, Emile-Gustave-Henri, êgé de 2 ans et 3mois, conché, bien malade. Ma femme m'afeit savoir qu'après iflon départ, l'enfantavait été pris.de vomissements et qn'il avaitrejeté les cr^vettes qu'il avait mangées lavciile, o'est-i-dire lundi soir, telle qu'il lesavsit ftv"! t.« j'aipeaséqu'iiayaitennae iod'eestion,

MM.les Memhi-es de la Soeiété soat informésque Fhihuutalion deMonsieur Paul LEVESQDE

NegotiantMembre honoraire de la Saciéfé

aura lieu vendredi 30 courant, k 9 heures 1/2du matinOn se réunira au domicile mörluaire, 6, rueJeanne-d'Arc.

Cours Techniques CommerciauxCours du Jeudi

Langeb Franchise (Prof. M. Pigué, Directeurd'Eeole Gommuaalet. — Da 8 h. 1/4 4 9 h. l-/i.Anglajs Usual, (prof. M. Ë Hohine, Professeurau Lycée, mobilisé. Intérhnaire. vt. Monguillon,professeur a l'Ecole Primaire supérieure). — i'°année, seetion A. de 8 h. 1/4 a 9 b. 4/4.ËsPAftNoi, (Prof. M. Vassia. Vice-Consul d'Italie).— i" aunée, de 8 h. 1/4 a 9 U. 4/4.Abitumétiqur Comm«»ciale (Prof. M. Laurent,Directeur d'Eeole Communalet. — De 8 h. 4/4a 9 h. 1/4.Gomftabilité Commercial» (Prof. M. Levillain,expert comptabic auprès du Tribunal de Commercedu Havre). — !'• année, de 8b. 1/4 a 9 b. 1/4.

§ülletindes SportsAssociation■Jourace du diaanche ï

FuotbnU. Bavre Athletic Club.mal <913.: A t beures 4 Sanvic, H. A. C. mixte con¬tre équipe beigeSont convoqués ; Dicquemare, Avril, Lhermitte,Biiut l on, Stump. Decöopman, Jouen, Paumrlle,S empowrki, Verstraete, Lang, Buret, Parrafn, Lie-ber.A h beures 30, 4 Sanvic, Veterinary Hospital n- 3,contre équipe é désigner.A Rouen, H A. C (3) et H. A. C. (4) contrtFoot-Bail Club Rouennaja (3 et 4).Départ par le train de 6 beures 08.Tous les joueurs sonl priés de se much d'ujlaissez- passer.

Préparatioa militairedes Jeunes Gens de la classe i9t7

La 18»séance de la période 1914/13. aura Ii°tdimancbe i Mai au polygone du Hoe, tir 4 tongutdistance.Réunion des tireurs place Jutes-Ferry, 4 7 beores du matin, départ en colonne de marche i7 baures 5.La séance commencera a 8 h . 39, les tireurs devront êt-e présenis a l'appel qui sera fait au patde tin a 8 h. 39 pour leur classement numónqut4 cbacune des cibjes.Arrêt du tir a 11 hc-ures oréciscs.Commissaires : MM. Lr-j-ird, Freret, Tribout, P»desta, Homo§^.Faconnql,

Page 3: VrXlrnée—N*12.317 Havrearchives.lehavre.fr/archives_municipales/LPH_1914-191… ·  · 2017-03-23Pieiie Giff'ardd'avoir eu lacuriosité de re-cherclier parmi les gens et les chosesd'un

liO"Petit Slavye — Jeudi 29 Avril 1915"gyaaJifSgaBiMBM

cheux d'beeufs.» et les chiens de berger ontété iustitoes. II y a naturetleinent des limitespoor le faire, inais en admettant rnème quemen client ait tordu la queue de son bceuf,il n'a pas dépassé la limite de cb qui se pra¬tique tons les jours a ta campagne. GhacnnS'it. ea eflat, que e'est Ie seol rooyen k em¬ployer pour décider une béte entêtée kobfsir.Le Tribunal estimant que les manvais trai-temeuts ne soot pas établis, car, en som me,le boucber qui a débité le boeuf n'a relevéaucuire trace de blessure, abandonne ce'teprévention, mais retenant, par centre, lesinjn es ad'esséss a l'agent, il coudamne M.SeiUier a 25 francs d'amende.

CHKUSSOSTOURI! y a trots mois, Francais Nicolas, figé de.37.au», journalier, deuaenrant roe dn Pertt-Groissaat, avail essayé de flanqudJ" one tri-potée a Anoilcare Imprratore, coiffeur, de-meorarst rye Ernest-Lefebv?e 8. pares que cedernier loi avaii. fait porter des eoreer Amii-care s'éiait detendu et avait bie^sé Nicolasd'un coup de rasoir. La condamnation eu-courue par Amilcare n'avait pas suffi a Nico¬las poor apaiser sa enlère.I! aitait, de temps en temps, faire des séré-nades devant la boutique du Figaro, et unsoir que ce dernier montra son nez, sa colèi ene connnt plus de bomes.« Sors done, voleur de ferames », luici ia t-il.La femme de Nicolas qui accompagnaitran mari pour « venger son outrage », cequi est un comble, pénétra dans la boutiqueet alia jeter nne poignée de tabac a priserè la figr re de l'iropératrice. . . pardon, deMme Iniperatore.Ce fut le signal d'un branie-bas concertéd'avance et les vitres de la boutique com-mencèrent è voler en éc'ats. Nicolas taisaitdos siennes dans la rne. Se voyant attaqué,Imper atme ouvritsa porte et lanpa un vieuxfusil dans la direction de l'assaillant. Ce tusildevint une aruae terrible dans tes mains deNicolas. Ii s'en servit comme d'uae massueet descendit, l'un ap'ès 1'autre, tons les car-reaax de la boutique.Convaincu de has de cloture, Nicolas quine s'est pas présenté, est coudamné par dé-faut A huit jours de prison. Chacan sontour.

PLUSa-EAUJALLEMANDESVous êtes prlé de bien vouloir sssister auxconvol, service et inhumation deMonsieur Paul LEVESQUE

Négociantdécédé le 27 avril 1915. a l'iige de 80 ans,muni des Sacrementsde I'Eglise,Qui auront lieu le vendredi 30 courant, a9 b. 1/2 du matin, en l'église Notre-Dame, saparoisse.On se réunira au domicile mortuaire, 6, rueJeanned'ArePRUZ DIED POURLE REPOSDESONAMEIDe la purl de :

M®° Paul LEVESQUE,son Epouse ;Ï f. Frangois LEVESQUE.son Pére ;M"* oeuoe 0UB0C. sa B-'llc-Mère ;61 Augusta OUBOCet so Elite ;M et *»• Boston OUBOC:IK et IK"' RABREeU et leers Enfants ;Hi et IK"" Charles RIVIÈRE et leur Ells ;IK. it IK—JEAN et leu s Enfants ;M et IK"" JONCHERAY;M Anttré LACAiLLE ;IK- Aiwés LEViSQUE,* en Religion Smur MA-RIE-EUPHRASIL.Ses B aux-Frères, Belles-Soeurs, Neveux,Nieces ei Tante ;

IK.Louis H0RRÊAR0,son fondé de ponvoirs ;Du Personnel de la IKaisoa. de la Familie etdes Amis.On ist prié de n'envoyer que des fleurt nalu-re'les.II ne sera pas envoyé de Lettres d'invi-tation, le présent avis en tenant lieu.

Vous êica priè de blee vouloir assister auxconvoi. service et inhumation deMademoiselle Louise LEMOINEdécédée le 28 avril 1915.a l'ége de 69 ens, mu-nie des sacrements do I'Eglise.Qui auront lieu le vetidredi 30 courant, atrois heures el domie, en l'église Saint-Vincent-de-Paul, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, rued'Etretat, 47.

Ml»Bi»pit lareps4esagAmiDe la part :

Oes Families BOURDEL, LEKOINE, RÉIKY,MANOURY ANSOT BAUER.II ne sera pas envoyé de lettres «Fin,vita-tion le présent avis en tenant lieu

HATtlRELiePUHGA Tiff. PrcpriétéERAHQAISt

A'ujinrd'iiiilJeiidi29,VendreUl30AvrilelSamrdilerM

SLIMENTHTI ©N Societi anonyms Capital 660,000 fronts.Sièga social •

81, boulevard de Strasbourg, Le Havre

MM.tes Aetionnaires sunt eonvoaués en As¬sembler générale ordinaire pour le ymidredi 2tba 1915, a IS heures tréi précises, au siógesocial.

ORORE DD JOliR :Rapport du CoDseil d'aduiiBistrstion.Rapjort du Commissaire de surveillance sur !®biian et les eow pies prèsentós par !e Conseti«PsdmiBistratioa.Approbation des comptes et de 1»gcation d«1914.Plxatioa du divid^nde.Noiniast on '.fun 0 mnsissiire des eompfeapeor I'rxcrrtee 1918ot d'un adjoint.Noiiiioatioa d'un nsembre du Conseil d'adtoinif-Iraiitm en reinplaeenieet d'un membre demissioa-naire.Autorisslion a d»n»er aux Adminisirateurs cob-formement a la loi du 24 juillet 1807 pour iratterles affaires avec la SociékVLes Titres devroni ê ro déposés q atre jours asmo'os «vaal Is réurieo. an Crédit Havrais. 7»,boulevard de Str>shou-g, au Hevre, oü les cartesüadrviission seront aébvrées.En cas d'erapéeheaaeBt. MM. les Aetionnairesp?urront se fsire représenter p»r un autre mein-bre de l'A*semblée, auquel iis aaraieni a r. mettrle pouvoir imprima mis a leur dispositionCredit Havraia.Pour le Gonsei! d'AdtBinislratien :R |92ü3) J. De BRÉMANB,président. .

K A GUILLEBLRT, debnaut #»• VeueeAVRIL :IK et H—Jules AVRIL et leurs Entams : IK Geor¬ges AVRIL et sa Fille ; les Families GUILLEBERT,AVRIL, PICARB ; les pnren's at les Amis,Ont ia douteuf de vous faire part de la pertecruelte qu'iis vienaeat d'éprouver ea la per-sonne deMadame A. GU1LLE8ERTnée Anna AVRIL

décèdéé ie 28 avril 19.5, a 2 boures du matin,dans sa 47*année, munie des sacremenis dei'Eglise.Et vous prient de bien vouloir assister i sesconvoi, service et inbumatioa, qui auront lieu!e vendrrdi 36 conrani, ii b. l/i du soir, enl'église Noire Dame, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 9, rueEdouard-Larue.

FriesDiesgeerleBei»le8»Aae.Due messe sera dite en I'Eqiise Netre-lFnmcpow le renos de fame de U dèfnte, le tnmedi1" moi, a 9 heu es du matin.line sera pas envoyé de lettres d'iavi-tation, le présent avis eo tenant lieu

TRIBUNAUX

IK Martial OURAND; M. Marcel OURANO;e- VeuoeOURANO■ M" Veuee CHAMBONei saFille ; M et IK- Paul OURANOet leur Fitte #"•Marie OURANO: M. Victor LEC0NTE; M. AlfredGERMAIN et ses Enfants ; M Robert BUNtL :M"" Madeleine et Louise BUNEL : les FamiliesOURANO LECONTE. PINABEL, SOREL, BUNEL ;le Personnel de la Maison et les Amis,Ontla douleur de vous faire part de la pertccrueile qu'iis viennent d'éprouver en la per¬sonae deMadame Martial PURAT10Née Henrietta- Anna LECONTEleur op-use, mere, belie-filie, belle-soeur,tante, niece, cousine et araie. dècédée au Ha¬vre, ie marrti 27 avril 1315, d six heures dusoir, duos sa 32sannée.Et vous prient d'assister 4 ses convoi etinhumation, qui auront lieu aujourd'hui jeudi,2" courant, 6 trois beures et demie du soirLe convoi se réunira au domicile morluaire,6, rue Edouard-Larue.Le présent avis tiendra lieu da lettred'invitation.

mi CIVIL DU HAVRENtlSStNCES

Du28 avril.— Lionel RRASSE,rue de l'Eglise,&2; nenriette DEVRESSE,rue Lesueur, 18 ; Si-mone GAULT1ER,rue Beauvergor, 30 ; GabrielleFAYOLLE, rue GuiUaume-le-GonquéraBt, 9 ;Emma LISSILLOUR,quai de Southampton, 51 ;Francois» LE ROUX.place de l'Hdtel-de-ViUe,20;Roger HULAUD,rue du Cnamp-de-Foire,69 ; Ma¬rie-Louise BAILLEUL,rue Dupleix.

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M. C. MER!Of. ancien commandant des sa-peurs-p mpiers du itavre ; M. Gesion MERUIT,M—Gaston MERIOTet leurs enfants . M. MaroelMERIOT M. Marcel TRGUVAYet M- MarcelTROI'VAY,née 0ER/OT, et leurs enfants,0»t la douieur de v»us faire part de la perlecruello qu'iis viennent d'éprouver en la per-soaoe deMonsieur Edmond MERIQT

leur flis, Lère, beau fiére, et oncle, décédé le2i avril 1915 en son domicile, route de Pont-Audemer, a Honfleur, dans sa 58' année.L'inbumstion a eu lien le ?6 avril 1915.

L.6 oius Grand CtaotxAvjril-MaiTiSSANDIERCoBsefldeGuerrepersaasent

de la 3' region de corps d'armée, séanta Roueu

Audience du 27 Avril 19t5Présidence de M. le lieuteaaat-coiooel Bo-lotte, chef de la 3®légion de gendarmerie.Joseph-Emmanuel X. . . , soldat territorialau 24® rég ment d'infanterie, inculpé de : !i®outrages en vers un supérieur; 2o refusd'obéissance sur un territoire en état deguerre et de siège ; 3®de rébellion envers laforce armée, a été rooonnu coapableet con-damné &cinq ans de travaux publics.Florentie-Jean Grenier, soldat léservisteau 5®régiment d'infanterie, inculpé de voiesde fait, a été reconnu coupable et condamné&quatreans de prison.Ernest Anguste-Paul Julian, soldat réser-viste au 74e régiment d'infanterie, inculpéd'outreges et voies de fait envers un supé¬rieur, a été reconnu coupable et condamné Acinq ans de travaux publics.Henri-Paul-Louis Polet, soidat réservisle kia 3®seciion d'infiimiers mi ütah'es, inculpéd'outrages envers un supérieur, a été re¬connu coupable et condamné A trois ans deprison.Alfrcl -Joseph Boolard soldat réserviste an119®régiment d'infanterie, inculpé d'ivros emanifeste publique et d'oy trages par paroleseavers un supérieur, a été reconnu coupsbieet condamné a deux mois et deux ans deprison.Henri-Robert Riorrft, soldat réserviste an5®régiment d'infanterie, inculpé d'ouueg-spar paroies et menaces euyers des supérieurspendant le servies, a été reconnu coupable ttcondamné 4 cinq ans de travaux publics.Defenseur : MeCaiilouei, avocat k Rouen.Commissaire du gouvernement : M- lecapitame Ponceiet.

3, Bd de StraaDOure tél.9BVOITUBES <ieD.40 kBicyclettes " Tourist»" icnientiertment eau ivéet a i«u

Vendredi.. 30Samedl

Avril-Mai HtVKl >0ECESDit 28 avril. — Marie GOUPIL épouse DES-SAUX,52ans, sans profession, rue Jacqups-Louer,40 ; Ernestine AVRIL, épouse GUILLEBERT,47ans, sans profession. *rue Edouard-Larue, 9 ;Albertine LECONTE,épouse DURAND,32 ans,saos profession, rue Edou^rd-Larue,6 ; AugustineRENiÉ,épou*e HAMELIN,63 ans, sans profes¬sion, rue Michelet. 97 ; Ambrosius VELGHE,73ans. chef de corporation, a Anvers ; HenriH0UAR0,53 ans, employé aux Docks, rue deNormandie, 290 ; Léontine ROPARS,veuve LEGOIG,32 ans, sans profession, quai de Pile, 16 ;Eugenie BARBEY,épouse LECOUILLARD.47 ans,sans profession, rue des Galions, 4; MsrcdleLEROY,7 mois. a MontiviLiers; Louise LEM0I-NE,79ans, sans profession, rue d'Etretat, 47 ;Viclorine TOUTAIN,veuve t ERSAN.79 ans, sansprofession, rue Victor Hugo, 74 ; Reisée LE¬GRAND,1an, rue Saini-Iulien, 3 ; Jeanne LE BO-ZEG,4 mois i/2 , rue Gasimir-Delavigne.17; Eu¬gene CAR0N,82 ans, houcher, a Gravilie ; Arth >rBÉNARD,63 ans, journalier, rue du Commer¬ce, 22.TRANSCRIPTIONS0E DECÈS

BELLET, sergent 4 Ia C. H. R., doraicilié rueFob ten oy, 17 ; Donatien LESGAUDRON,26 ans,Chauffeur, domicilie, au Havre : Victor CARION,37 ans, soldat 3» section de commis et ouvricrs,domicilie rue Lccat, 61 ; Achilie LEJEllNE, 40 aas.chef mécanicien, rue Lavoisier. 1 ; Robert MOT-TRAN, 35 ans, soidat 24' infanterie, domiciiié rueBazin, 22 ; Emile MICHEL,21 ans, soidat 67' in¬fanterie, domiciiié rue sassillon, 115.

Jendl|92X0Z)

Vendredl.. 30M®'oeute ROTLI née TALBOT,son épouse.les families TALBOT,0I0N/S, P0RET. PAPELIERel les amis remercient les personnes qui ontbieu vouiu assister aux convoi, service etinhumation deMonsieur Charles H0YEZCaissier de la Maison Pierre <h<garay

AssociationdesGardesMobilesdu 2e Betaillonda!aSeioe-lnférieure

Les Membres d- l'Association des GardesMobilesdu 2»' Bataillonde la Seine-Inférieure,sont priés d'assister aux obsèqms du camarade

Arthur ROUSSELMédaille de 1870-1871

fui auront lieu le jeudi 29 avril 1915, a neufeures du matin.On se réunira a l'égiise Saint-Joseph.

Le Président, g. chalot.Le Secrèl'iire-adjoint : salat-martin.Prière de se munir de I'Insigne et de la mé¬daille. ',m zi

Samedl

AvrilMai

Jeudi 29 7 30 j j 7 15 —.Vendredl.. 36 8— 1 7 30 ——.--araedl... 1 8 45 18 ——hour TRODVILLS, les beores prévédbes d'unrisque ('), indlquent les départs pour eu de la JPromflB 34fi .Ën cas de manvals temps lea departs peuvant 8traaupprimé».

M— esuce Louis AUBER,nés FRIB0ULET,sonépouse ses entants la familie et les amis r<-mercieni les personnes qui ont bien vonlusssisier aux convoi, service et ipbnm«lion deMonsieur Aiphonse-Louis AUSER

Employéde Commerce

Le st. fr. Saint-Philippe,ven. de Geite, estarï-a Alger le 23 avril.Le st fr. Sephora-Worms,ven. du Havre, estarr. a Bordeauxle 23svril.Le s'. fr. Martinique, vefl. de Casablanca, estarr. a Bordeauxle 23 avrii.Lesi Ir Esoagne, ven. de Saint-Nazaire, esfarr. '»Bordeauxle 23avril.Le st. fr. Saint-Vincent,ven. de Rouen, est arr._aGrsn le 22avril.Le st. fr S"e-Adresse,ven. du Uavre, est arr. kBarry.Ie 26avrilLe nav. fr. Gènèral-Foy,vea. de Mexillones,eslpassé a Beachy-Headle ï6 avrilLest. fr. Am.rti.l~Jaurèyuiberry, ven. de Bor«desux.Nfcstarr. a Newport le 25avril.

M.EugèneCBQU/N,la famli/o et los aruis remerciem les personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et Inhumation deMadams Eugénie-FélicitéCQ&UIltf

Née FESSARD

M. Charles LECOUILLARD: 61 Leon LECOUILLARO : M- veuae Léon LECOUILLARD; oeuoeCasimir BARBEY : M Joseph BARBEY ; MM etM" ' Albert. Frangois. Ernest et Angèl ? LECOUILLARO ei leurs Enfants : M et 61—ENGERRA.Netleurs Enfants : M. et IK— Y0/SNAT, née BARBEY.et les autres membres de la familie.Ont la douleur de vous faire part de laperte crueile qu'iis viennent d'éprouver en 1bpersonne deMadame Eugénie LECOUILLARD

Née BARBEYleur épouse, mère, filie et belle-fiile, smur,beHe-soeur.tante et parente, décédée le 27nvrii 1915,daus sa 47»année. munie des sa-crements da i'Egtise,Et vous prient de bien vouloir assister a sesconvoi, service et inhumation, qui aaront lieuie vendredi 30 avril, a sept heures et demiedu matin, en l'église Notre Dame.On se réuafra au domicile mortuaire, ruedes Galions,4. 1 (9247)

11Imprimeri»du Journal i-MSMA VfSXj | 3®. SVS ?CKT»WMJ.*. SS

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iDXHo(s) et 8Ax«K-BKiroN(a). — Le st. ang.Idaho, qui svait eu son avant endommagé pen¬dant un ebordnge, en 'teine, avec le st. ang.Soxun-Brilun,est privé le 23 courant a Cardit,oü d estent'é en eale-sèche. Le Saxen-Br<ton,qui avait reidché au Hgvre,a été réparó puis •rc-prisla mer.Sanvlc

Sociétéde secours muiuels — Les membres dela Sricielé soni priés de vouloir bien s'acquitterdu paiement de ieurs eotisatiors au domicile deM.Röussillon, rue Aimable-Leblond,68.Apparlementsmeubléspour réfugiés. — Des per¬sonnes se sout fait inscrire eu vue de mettre deschambres meubïées, soit gratuitement soit moyen-nant rétribution, a la disposition des réfugiés,mais.olies n'oni jamais fait counaitre a la mairiesi les appartetnents offerts élaient occupés. II enest résuité que des réfuués se sont présentésinuiilemenl chez plusieurs logeurs, perdant leurtemps et no trouv-mt rioo.Les anciennes declarations sont done consmé-rées commenulles ei il ne sera iodiqué désormaisque los adresses des personnes qui auront ren >u-veié leurs ofires a la Mairie.

HarfleuPUn Concert eu profit des prisonniers de Guerre. —Sous une initiative qu'on ne saurail trup louer,un coin-ert aura iieu dimanche prochain, 2 utai,a 2 heures précises, dans la Saliedes FAes. Outrequ'il est organise pour venir en aide a nos pri-senciers de guerre, ee concert qui comporie unprogramme plein de promesses, ne manqhera pasde rénnir une bnilaDte cbambreo.Unous revient,en efff-t,qu'un grand nombre de places sont oéjiretenués.p.,rmi les artistes qui se fpront entendre a cettemutinéo, nous citerons ies noais de MileBeriheBaudry, chaunteuse; M. Maicelin, de J'Opéra-

I NSTITUJMÉOiCALM<°°oeuoe Artus BÊNARD. son épouse ; M etM— Artus BÊNAR0 et leurs Enfants ; M et tom'Eugene 0EMEILLEZ, née BÊNARD: IK ROUSSEAU, aetueilenfént au front, et Madame, néeBENARDet Uur Fine; M. Edmond LEGALE, acme -lemeot au front, et Madame, née BÊNARD; M—oeuoeLEDAlN, née BÊNARD; Mn" Eugénie BÊNAR0',les Families BÉNAR0 CLAIREB0U0T, 0EMEIL-LEZ, ROUSSEAU,LEGALL, les Parents et Amis,Ont la douleur de vous faire part de la pertecrueile qu'iis viennent d'éprouver en la per¬sonne deMonsieur Adus-Ernest BÉNARDieur époux. pére. frére, beau-pêre.grand-père,décédé le 27 avril !915,a 12 heures 25, ranssa 64"année. muni des Sacrementsde l'égliseEt vous prient de bien vouloir assister *ses convoi, service et inhumation qui aurontlieu le vendredi 30 courant, a dix heureset demie du matin, en la chapelle de l'HépilalPasteur.On se réunira 4 l'HöpitalPasteur.

PmsBiestsaarü RsaasSesesAis.II na sera pas envoyé de lettres d'invitation le présent avis en tenant IJeu

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I4SSEMERLavar3a Soieil.Coae.da Sotell.!,av. -isi* Laas.'Soa.da la tone.Vousêtes prié de bien vouloir assister aux

convoi, service et inhumation deMademoiselle Georgette P'NEAUdócédéeie 27avril i9i5,è Lagede It ans,Quiauront lieu le jeudi 29 courant, a deuxheures du soir, en l'église de Graville, sa ps-oisse.On se réunira au domicile mortuaire,440,boulevard de Graville

PriO!Biii(BBistijmSssaAmslDela psrt de :

M et M— G orges PINEAU et leurs Enfants :M Ferdinand PINEAU, son grand-père ; les Pamilles MARCEL. POLET, PINEAU, MALERUE.LOtWEA el les Amis.II ne sera pas envoyé de lettres d'invitatiois. 1- présent avis en tenant lieu.Mwwmn I"IMim-irmm.,mmm = "~yï5èz|

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27 chal Ir. Kasuga, Fram, Beval,Idie, Enfant ieFrance Roues

vait a une légère pente, un petit bouquetde bois assez touffu.II se dirigea vers eet abri qui devaït Iegarautir a la fois des rayons brölants du so¬ieil de midi et de la vue d'eiinemris possi¬bles, puis il s'éiendit a l'ombre, la tête etle dos appuyés a un tronc d'arbre mort.Après avoir satisfait aux besoins de son es-tomac affarné, il demeura la,songeur, aomi-rant sans réserve le site grandiose.La quiétude, l'espoir, rentraient pea Apeu dans son Sme angoissée.II se sentait sur Ie chemin de la complèttdélivrance, de la liberté 1Jusqu'alors, aucune alarme sérieuse n'a-vait troublé sa fuite, et la certitude d'at-teindre bientót des lieux civilisés I'animaitd'un courage invincible.II allait se lever et repartir, en suivant Iarive du lac, lorsqu'une expression d'inquié-tude soudaiae contracta ses traits.Ses yeux dilalés se flxèrent sur sa droite,avec une persistance, une acuité qui sem-blaient vouloir rapprocher des objets nott-veaux, vus de trés loin encore.Bientót, un tressaillement l'agtta, unepA-leur soudaine couvrit ses joues tfSlées. seslèvres tremblèrent d'ane émotion nerveus^»indicible.— Des Indiens 1murmura-t-il.Aussitót, il quitta la place qu'il occnnaït,en ayant soin de se tenir baissé ; il contour-na le tronc mort et s'en fut se placer derrière, se tenant et plat ventre, la tête seule-ment un (5eu relevée, pour observer.A cinq cents mètres a peine, il apercevaldistinctement k présent un groupe de sixegvalïers.Aieui'aspect,4 leurs allures,il devia"

Ppni pci n rpfpnip !Puis, se redressant tout h fait, il s'efforcade noter dans sa mémoire la topographietrés exacte du site, de i'agon a pouvoir lerelrouver plus tard.11ne pouvait songer.en elïet, k se préoc-cuper plus longtemps, k l'heure présente,si grosse de dangers, de la merveilleusedéeouverte qu'il venait de faire.Avant tout, il devait assurer sa liberté,s'efforoer d'arriver en des lieux civilisés.II reprit done sa marelie vers le miroite-ment aperyu quelques instants auparavant,et bientót se rendit compte de ce qui intri-guait si fort sou esprit.C'était un lac trés large. II semblait s é-tendre sur une longueur immense, car, ómesure qu'il s'en rapprochait.il voyait l'eaumiroiter au loin, a perte de vue.— Serait-ce le lae Rupaneo ? dit-il enfaisant appel a ses souvenirs géographiques.Peut-être trouverai-je la un moyen cer¬tain d'échapper a mes ennemis '?Tout en monologuant, ii s'avancait versles fives du lac.II les atteignit bientót.Alors, fatigué, en même temps qn'hypno-tisé par la vile de l'immense nappe liqutae,il s'assitet demeura un long instant. eomineen contemplation, deyant le paysage mer-veilleux qui s'offrait a sa vue.Gependant l'heure était venue de prendredu repos et de réparer ses forces..II examina^attentivement les alentours,désireux de aécouvrir un. endroit un peucouvert, oü il put se reposer en toute sécu-rité- XAdeuxcentsaxètressursa droite,sele-

II rendait aussisa marche plus lente et.plus pénible, car les rayons brülants dusoieil le frappaienten plein.Constammentil s'arrêtait pour explorerlonguementJe terrain, sur les cótés et enarrière de lui.Rienne s'y montrait. C'était le désertchilien, la solitudeabsolue, la Pampa!Touta coup,a deux kilometresen avantde lui, verssa droite, un miroitementsin¬gulier attira son regard, le fascioa pourainsi dire,Etait-cede 1'eauou l'effetd'un mirage ?Atout hasard.Paul Ducbampse dirigeavers cette clarté bizarre.Soudainil trébucha conlre une grossepierre. II s'arrêta brusquement, les yeuxagrandisparune surpriseextréme.Puis il demeuraun instant immobile,leregardfixévers la terre, et d'un mouvementsubit, il s'accroupit.11prit son couteaude chasseet commen-Qaa gratler le so! a sespieds,afinde dé-terrer une sorte de gros caillou a refletsbrillants.II l'examinalonguement,avecune atten¬tion minutieuse.De i'or, murinura-t-ilenfin,stupéfait.Oui, e'est del'or ; il est impossiblede s'ytromper1Pensif, il se releva, fit quelques pasencercleautour de la placequ'il occupaitd'a-bord, etremarqua d'autres pointsbrillantsdans le sol, entre les laeines des hautesherbes. .—Impossibledc douter, fit-il k mi-voix.II y a lè un filon.une minepout-être.. .e'est-a-dire des nyilioas. . . roe fortunel coasidérable<

Alors,ce serait le salut assuré, le bon-hettr reconquts.Mais,pourne point compromettrele suc¬ces de sa fuite, il coaviendrait sans doute,qu'il raarchatsouventla nuit et qudl seca-clifltdurant le jour, malgré les difficultésqu'il éprouverait a s'orienter, dans depareilles conditions.Ceoendant,il ne pouvait,pour cettepre-mièrejournóe, employer cette mesure deprudence. .11faliait avant tout qu'il élablit, entrelui et les Pueielies,la plus grandedistancepossible.Anrès s'être repose durant une grandebeufe environ, il se leva et se remit enroute. II avait assuré sa direction,tant bienquemal, ê l'aidé du soieil.Gependant,la soif' commenpaitk Ie te-nailler, ses regards fiévreux exploraient,durant sa marchetous les entours dessitestraversés, son oreille tendue cherchait asurprendre les moihdresbruits.ii ailait leujours, lq front ruisselant,

Page 4: VrXlrnée—N*12.317 Havrearchives.lehavre.fr/archives_municipales/LPH_1914-191… ·  · 2017-03-23Pieiie Giff'ardd'avoir eu lacuriosité de re-cherclier parmi les gens et les chosesd'un

AVISDIVERSCession de Fonds

S' AvisJNr acte s. s. p.. en date au Havro, du 14 avrilIsis. M. et M"" Quenehervé, dem- urant actuHlPmunt, 93, rue du Lyce<, ont cCdé a M. et AEyon, le Fonds d'Epicerie-Comestibles qu'ils

exploitaieDt au Have, I. rue de ToorviHe, Aunprix et a des conditions fixés audit acte.La prise de possession a eu lieu le 15 avrilcourant.Election de domicile est faite au Havre, 35, rueloinvilie, au Cabinet de M. H. LABBEY, oü lesOppositions seront refues, s'il y a lieu, dans lesflix Jours du présent avis. 21.29 |8920)

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sans peine des guerriers Puelches en expé-dition. \—LeSerpent-Noir et ses mosotones, peutêtre ? inurmura-t-il anxieux.Ont-ils done retrouvé mes t.Aces?. . .Vais-je retomber entre leurs mains?...En achevant, tl toucha, d'un geste ins-tinctif. le manche de son couteau de chasseet s'assuraque la lourde branche qu'il avaitcoupée se trouvait a portée de sa main.— Avec cette forte canne, adroitementmaniée, reprit-il, je puis assommer unbomme. Qu'ils y viennent done, les misé-rables ?Son regard inquiet ne perdait plus unleul mouvement des Indiens.Ceux-ci s'avangaient toujours dans sa di¬rection, au pas aiiongé de leurs chevauxaerveux.Soudain, ils s'arrêtèrent, et, plagant leursBiainsen écran au dessus de leurs yeux, ilsexplorèrent longuement les rives du lac, delous cólés.Ensuite, ils mirent pied è terre et s'assi-roiU au bord de l'immense nappe d'eau,laissant leurs chevaux paltre en liberté.Plus d'une heure se passa ainsi. sans quePaul Duchamp osdl faire un seul mouve¬ment qui eut infailliblernent trahi sa pré-sence.Gependant, désireux de savoir trés exac-tetnent a qui il avait affaire, il se décidabientót a essayer de se rapprocher des In-diens, sans pourtant éveiller lèur attention.II se mit a ramper sous bois sur les mainset les genonx, et parcourut de Ia sorte unevinglaine de mètres.Une exclamation de surprise lui échappatout a coup, eu dépit de toute prudence, j

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II s'arrêta commehypnotisé.Devant lui se trouvait un cours d'eautrés étroit, qui descendait directement versle lac.Sur ce cours d'eau, profond de quarantecentimètres lout au plus, et large d'un mè-tre, se trouvait amarrée une petite pirogue,faite d'un tronc d'arbre grossièrementcreusé.Paul Duchamp, saisi soudain d'étrangespensées, demeura un instant immobile, leregard flxésur cette embarcation primitive,entièrement absorbé par l'élaboration d'unnouveau plan de fuite.— Oü troüver des rames ? murmura-t-ilenfin, comme s'il répondait aux questionsdifficiles a résoudre que se posait son espritsurexcité.Accroupi sur le bord du ruisseau, ie frontenfoui dans ses deux mains crispées, il de¬meura longtemps immobile.Enfin, il releva la tête, comme s'il eütpris un parti décisif, et retourna en ram¬pant vers son point de départ, tout en fouil-lant d'un regard aigu le bois antonr de lui.Parfois, il s'arrêtait un instant devantun gros arbusle et semblait le mesurer del'ceil.Bientót, a l'aide de la petite scie qu'ilavait conservée sur lui, il se mit è couperau pied deux fortes branches, longues d'unmètre cinquante environ.Lorsqu'il eut terminé, il transporta cesbranches derrière le fifoncmort qui lui ser-vait primitivement d'abri.Et, assis è terre, è peu prés invisible detoutes parts, il se mit ó entailler les extré-mités en forme de palettes, lougues de qua-xante centimètres,

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HavreImprimerie du journal Le Havre83. rue Fonteaelle

Administrateur-Délegué-Gérant : O. RAóVDOLET

Puis il traga aax extrémités opposéesdeux fortes entailles circulaires, creusesde trois centimètres environ, comme poury adapter des anneaux quelconques.II mit prés de trois heures a terminerces différents travaux, tout en observantconstamment ies attitudes des Indièns.Geux-ci.jusqu'a!ors,n'avaient pas bougé.— Qu'attendent-ils ? murmura le fu-gitif.M'ont-ils découvert ? Espèrent-ils que jevais me monteer, me livrer a eux ?. . .Ou bien ne m'ont-ils pas apergu encore,et sont-ils convaincus que ma .fuite, doitaboutir foreément aux rives de ce lac, ducólé oü ils se trouvent eux-mêmes?. . .Mais peut-être se reposent-ils tout sim-plement, avant de reprendre le chemin deleurs montagnes ?. . .Gette dernière supposition fortifia l'es-poir de Paul Duchamp.11résolut en tout cas d'attendre l'obscu-rité pour mettre a exécution le plan nou¬veau qu'il avait arrêté.Le soleil baissait déjè sur l'horizon ;enfin le jour tomba tout è fait, les ténèbresenvahirent peu a peu la terre ; seule, latranquillité de la surface du lac miroitaitengore aux dernières lueurs du erépus-cule.Paul Duchamp, rassuré par l'obseuritégrandissante, se leva sans bruit et marchavers le ruisseau.II l'atteignit, retrouva la pirogue aban-donnée, y plaga son sac a provisions, sacanne, puis les deux avirons rudimentairesqu'il avait confectionnés.Ensuite, a l'aide de son couteau dechasse, il se mit 4 percer ie V de sou em¬

barcation, a cinq centimètres au-dessousdu bord, d'ailleurs trés mince.Lorsqu'il eut fait deux trous a peu présréguliers et placésen face l'un de I'autre, ilcoupa autour de lui de ionguds lianesvertes, assez fortes.II passa leurs extrémités dans les ouver¬tures précédemment faites et réussit en lesliant solidement è établir deux anneauxsuffisamment résistants.Par mesure de précautions, pourtant, iljeta dans ie fond de la pirogue une dizainede longues tiges destinées au remplace¬ment des premières, lorsqu'elles seraientusées par le frottement.Enfin, tous ces préparatifs terminés, ildescendit dans le lit du ruisseau et com-menga de pousser doueement ia piroguevers le lac.ILn'en était plus qu'è une cinquantainede mètres. lorsqu'il s'arrêta tout a coup, re-mouta d'un bond sur la berge et se jeta aplat ventre dans les haules herbes.11demeura la, immobile, anxieux, rete-nant son souffle.II entendit distinctement résonner le solsous les pas de plusieurs chevaux en mar¬cbe. Au moment précis oü il venait de s'im-mebiliser, le bruit cessa soudain.Les Indiens s'étaient arrêtés.— Le muruche ne peutêtre pourtant loind'ici, dit l'un d'entre eux.— II n'a pu s'enfuir sur le lac, appuyaun autre, car il n'y a pas de pirogue.— Mesfrères ont raison, fit gravement lechef de l'expédition.II faut done chercher prés de nous.Deux d'entre vous vont se glisser dansles bois euvironuauts et les fouiller. j

S'ils découvrent le muruche, qu'ils ne letuent point.Je veux le prendre vivant !Mes autres frères et moi nous continue-rons a explorer Ia rive. Allez.Bien que les Indiens eussent parlé trésbas, le murinure de leurs voix apporté par labrise du lac, parvenait cependant jusqu'aufugitif.Mais il nc pouvait malheureusement sai-sir Ie sens de leurs paroles étouffées bienque les voix lui parussent assez proches delui.Un frisson d'effroi le saisit lorsqu'il vitdeux Indiens descendre de cheval et se din¬ger vers son taillis.Les autres cavaliers se remirent en mar-che le long de la rive, et, lorsqu'ils passè-rent juste en face de Paul Duchamp, celui-ei crut reconnaitre le Serpent-Noir a sahaute stature et è la plume de vaulour quiornait sa chevelure.Ainsi, c'était bien son terrible ennemi ?...Le chef araucan, si rusé, l'avait done dé-couvert?Sans doute, son attention avait été éveil-lée par le bruit que Paul avait fait en pous-sant sa pirogue.Comme le fugitif s'angoissait è cettedernière pensée, le coeur battant d'uneémotion inexprimable, il crut apercevoir,tout prés de lui, un corps sombre rampantdans les broussailles.II s'approcha peu a peu, tout en furetantdans l'herbe.L'instant était affreusement critique, ildevait être décisif.Si Paul Duchamp venait è être décou-vert, il fallait qu'il suppnmat sou euuemi

d'un seul coup, sans lui laisser le temps depousser un cri.L'Indien était è présent au bord du ruis¬seau.II remonta prudemment de quelques pas,le long de la berge, et tout è coup s'arrêlacomme hypnotisé devant la pirogue.Paul Duchamp, tapi derrière lui, suivaittous ses meuvements d'un regard dilatépar une anxiété terrible.A tout hasard et pour être prêt a défen-dre sa liberté et sa vie menacées, il se te-nait ramassé sur les jarrets, son couteau dechasse solidement assujetti dans la maindroite, prêt a bondir sur l'ennemi.L'Indien, après s'être baissé pour voirde ptus prés ce que contenait la pirogue,se releva lentement, tout en tirant de sabotte son large couteau. Lui aussi redoutaitune attaque.Puis il évolua d'une allure de fauve, d'unmouvement presque imperceptible, avecune prudence extréme.Son regard farouche, aiguisé par l'at-tente d'un événement, luisait extraordinai- .rementdans l'ombre.II tournait encore le dosaPaul Duchamp,comme s'il ne l'avait pas vu.Soudain, d'un mouvement prompt, il luifit face. s'avanga d'un pas et leva son brasarmé pour l'effrayer. Son geste demeurainachevé.

(A suivre).

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