Les chiffres dela performance

Revue des résultats réalisés par l’organisme depuis presque 8 ans. Lire notre dossier Pp.21-28

CNPS 2008-2015

Extraits du Discoursdu Chef de l’Etat,S.E. Paul BIYA à la nation, le 31 décembre 2012

«(…) La mise au point d’un systèmede sécurité sociale accessible auplus grand nombre se poursuit.La proportion des populationscouvertes en matière de sécuritésociale devrait passer de 10 % en2012 à 20 % en 2015. Ces taux nesont pas satisfaisants. Il conviendraitde les améliorer autant quepossible».

«(…) Pour rester dans le domainesocial, je voudrais m’adresser à nosretraités qui peinent à toucher leurspensions. Les délais qui sont parfoisconstatés peuvent atteindreplusieurs mois, voire davantage,ce qui est inacceptable. Desinstructions données pour yremédier portent déjà des effets».

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Directeur de la Publication : Noël Alain Olivier MEKULU MVONDO AKAME

Conseiller à la Rédaction : Lysette NGATCHOU

Directeur de la Rédaction : Jules Armand HODIEB

Rédaction-en-chef : Simon MEYANGA

Secrétariat de rédaction : Simon MEYANGA - Thomas TANG

Comité de rédaction : Simon MEYANGA - Thomas TANG - Laurentine EKOBENA- Marie Paulette MIMBANG - Damien OMOLOMA - Carla ANDJONGO

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SommaireEditorial : Des chiffres pour l’avenir ____________________________________________5-6Figures for the future

I-Actu

I-SocialSangmelima : Des appareils orthopédiques pour les élèves handicapés _ _ _ _ 31Solidarité : Des dons pour tous ! _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 32Santé en zone rurale : Le cadeau de la CNPS au Dja-et-Lobo _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 33

I-MagazineDépart à la retraite : Bowen s’en va, Bowen reste ! _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 37

I-SportMini-Olympiades Mohamadou Djeilani : Demandez le bilan _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 38

Les jeux côté jardin _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 39

I-CoopérationFraude sociale : Les solutions de l’Afrique centrale _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 35

I-Focus

2008-2015 : Les chiffres de la performance _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 23

Recouvrement : Des chiffres à la hausse _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 24

Prestations sociales : Plus de droits payés _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 25

Système d’informatisation : Sécurité et célérité _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 26

Gestion des immeubles : Des recettes plus sécurisées _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 30

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Conseil d’administration : Le budget 2016 adopté _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 7Douala : La Cnps à Pmexchange _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 8Obsèques : Joseph Zambo repose à Binyenyali _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 9Lutte contre le Sida : La contribution de la Cnps_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 10Cnps-Ecobank : Ensemble pour faciliter le paiement des pensions_ _ _ _ _ _ _ _ 11Assurance volontaire : 907 commissionnaires du Pmuc déjà affiliés _ _ _ _ _ _ _ 12Commission de contrôle de l’Aiss : Hortense Asim Abisone, présidente !_ _ _ _ _ 15

Editorial

mi-parcours de l’exécution du plan stratégique 2013-2017 dela CNPS, il nous a semblé important de nous auto-évaluer pourcorriger le cas échéant certaines de nos faiblesses et, ainsi,doper notre marche hardie vers la modernité dans laquellenous nous sommes engagés à inscrire la Caisse nationale deprévoyance sociale.

Pour notre propre gouverne, nous avons choisi dans cette édition de votre ma-gazine de passer en revue toutes nos performances depuis huit ans. Une dé-marche qui peut trancher certes avec une certaine réserve à laquelle lesobservateurs de notre domaine d’activités et les médias s’étaient déjà résignésde notre part. Mais, dussions-nous nous faire violence, nous avons décidé dejouer la carte de la transparence, en mettant à disposition les chiffres sur lesquelsest adossé notre bilan de la période sous revue. Devons-nous en être fiers ? Per-sonnellement, je crois légitimement que oui, en attendant que chacun se fassesa propre opinion sur la question.

Ainsi, globalement, il apparait que le recouvrement des recettes des cotisationssociales dégage une nette évolution de l’ordre de 70% ; que le nombre d’em-ployeurs actifs est passé de 30.294 à 35.062 au 30 novembre 2015, aprèsassainissement du fichier.

Quant au paiement des prestations sociales, il a été maîtrisé ; de même queles bénéficiaires dont le nombre est passé de 354 098 au 1er janvier 2008 à 476 213 au31 décembre 2014. Au 30 novembre 2015, 182 466 bénéficiaires étaient déjà passés àla caisse pour le compte de l’exercice en cours pour des paiements d’un montant total de68.810.168.635 FCFA.

Les dépenses ont été ainsi réduites dans les risques professionnels de 3,1 à 2,9 milliardsde francs CFA, alors que celles de la branche des pensions vieillesse, d’invalidité et de décès(PVID) sont passées de 44,3 à 58,8 milliards de francs CFA et le nombre de pensionnéspayés, de 74 753 au 1er janvier 2008 à 98 582 au 30 novembre 2015. De plus, le tauxde pensionnés virés dans les banques est passé de 0,27 % en 2008 à 98% au 30 novem-bre 2015.

Les ressources humaines ne sont pas en reste. Les salaires bruts annuels du personnel, horsdéparts volontaires, sont de 26,9 milliards de francs CFA au 31 décembre 2015 contre24,1 milliards de francs CFA au 1er janvier 2008, alors que les effectifs dans la périodeont été revus à la baisse, passant de 3 950 à 3 123 employés. Cette augmentation de lamasse salariale est le fait du respect scrupuleux des dispositions de la loi et des conventionscollectives qui prévoient des augmentations automatiques pour des avancements, l’an-cienneté et les revalorisations salariales…

Les revenus de la gestion du patrimoine immobilier cantonnés à 1,4 milliards de francsCFA au 1er janvier 2008 culminent aujourd’hui à 2,5 milliards de francs CFA, avec un im-meuble en moins pour cause de réhabilitation à Douala. Résultat entre autres mesures,d’une bonne sécurisation des recettes locatives.

Quoi qu’il en soit, en attendant la consolidation des chiffres de l’exercice 2015, la CNPSdispose au 30 novembre 2015, d’un portefeuille d’investissements de l’ordre de 116 mil-liards de francs CFA répartis en deux catégories : le premier groupe comprend les dépôtsà terme (DAT), les actions et obligations évalués à 79 milliards de francs CFA, et un secondgroupe qui comprend des investissements immobiliers de l’ordre de 37,2 milliards de francsCFA.

Il y a lieu de mentionner également que dans la même période, les dépenses de fonc-tionnement ont été réduites de plus de 70%...

Tout cela, nous l’avons fait au nom de la pérennité et de la modernisation de la CNPS.Nous n’aurons jamais de cesse de le dire, la Caisse nationale de prévoyance sociale doitencore continuer d’exister dans les décennies à venir, pour apporter une couverture so-ciale totale et complète à un maximum de citoyens, ainsi que nous le demande le chefde l’Etat, SE M. Paul Biya. C’est cela notre objectif, nous ne changerons pas de cap.

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Edito

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Des chiffres pour l’avenirNoël Alain Olivier MEKULU MVONDO AKAME, Directeur Général de la CNPS

Ainsi, globalement, ilapparait que le

recouvrement des recettesdes cotisations socialesdégage une nette

évolution de l’ordre de70% ; que le nombred’employeurs actifs estpassé de 30.294 à 35.062au 30 novembre 2015,après assainissement du

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alfway through the execution of the 2013-2017 strategic planof the CNPS, it seemed important to cross-examine ourselves,and if necessary, correct some of our weaknesses and makea leap forward into the modernity in which we are resolvedto record the National Social Insurance Fund.

For our own purpose, we have chosen to review our performance since eightyears in this edition of your magazine. An approach that may determine,though with some reservation, what observers of our field of activity and themedia were already used to. But instead of self reproach, we decided to playthe card of transparency, making the figures available on which our balancesheet of the period under review is backed. Should we be satisfied ? Perso-nally, I think rightfully so, until everyone makes his own opinion on the matter.

So, on the overall, it appears that the revenue collection of social contributionsdemontrates a net evolution of 70% ; the number of active employers rosefrom 30 294 to 35 062 as at 30 November 2015, after cleaning up the cardindex.

As for the payment of social benefits, it was subdued ; as well as the benefi-ciaries whose number increased from 354 098 on 1 January 2008 to 476 213 on31 December 2014. As at 30 November 2015, 182 466 beneficiaries have alreadyreceived payment for the current year for a total of 68.810.168.635 CFA F.

Expenses were reduced in occupational risks from 3.1 to 2.9 billion CFA F, whilethose of the branch of old-age, invalidity and death pensions (PVID) increased from44.3 to 58.8 billion CFA F and the number of paid pensioners, from 74 753 on 1 Ja-nuary 2008 to 98 582 on 30 november 2015. Moreover, the rate of pensionerswho collect benefits in banks increased from 0.27% in 2008 to 98% on 30 novem-ber 2015.

Human resources were not left out. Gross annual salaries, other than voluntary de-partures, rose to 26.9 billion CFA F on 31 December 2015 against 24.1 billion CFAF on 1 January 2008, while the workforce during the same period saw a downwardtrend, from 3 950 to 3 123 employees. This increase in the payroll is due to the scru-pulous compliance with the provisions of the law and collective agreements thatprovide for automatic increases for promotions, seniority and salary increases…

Revenu from property management confined to 1.4 billion CFA F on 1 January 2008has risen to 2.5 billion CFA F today, with less than one building, due to rehabilitationin Douala. Resulting, among other mesures, from proper securing of rental income.

Nevertheless, pending the consolidation of figures for 2015, the CNPS has, as at 30November 2015, a portfolio of investments of about 116 billion CFA francs dividedinto two categories: the first group includes term deposits (DAT), stocks and bondsvalued at 79 billion CFA francs, and a second group comprising real estate invest-ments which stand at 37.2 billion CFA francs.

It should also be mentioned that during the same period, operating expenses werereduced by more than 70%...

We did all this in the name of sustainability and modernisation of the CNPS. We willnever stop saying that, the National Social Insurance Fund must still continue to existin the decades to come, to make a total and complete social security coverage ofa maximum number of citizens, as demanded by the Head of State, H.E. Paul BIYA.That is our objective, we will not change course.

So, on the overall, itappears that the revenue

collection of socialcontributions demontratesa net evolution of 70% ;the number of activeemployers rose from30 294 to 35 062 as at 30 november 2015, aftercleaning up the card

index.

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Noël Alain Olivier MEKULU MVONDO AKAME, Director General of NSIF

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Le budget 2016 adoptéCONSEILD’ADMINISTRATION

ne session ordinaire duConseil d’administration de laCNPS, consacrée pour l’essen-

tiel, à l’examen et à l’adoption du projetde budget de l’exercice 2016, s’esttenue le mercredi 02 décembre 2015,dans la salle du Conseil d’administrationau 10ème étage de l’immeuble siège àYaoundé. Dans l’ordre de préséance et en l’ab-sence du président dudit Conseil, El HadjOusmane Mey empêché, les travauxétaient présidés par Jean Stéphane Biat-cha, le représentant de la présidence dela République. Dans la salle, les adminis-trateurs représentant les administrations(présidence de la République, prima-ture, Mintss, Minfi, Minjustice, Minsanté),ceux représentant les employeurs(André Siaka, Protais Ayangma…), les re-présentants des travailleurs (Flaubert Ho-noré Moussole, Abraham Baboulé…), lesreprésentants du personnel et, bien en-

tendu, le staff de la di-rection générale dela CNPS conduit parle directeur géné-ral aux écritures...,le tout, pour unquorum atteint. Treize points étaientinscrits à l’ordre dujour, dont l’adoptiondes procès-verbaux dessessions ordinaire et extraor-dinaire du conseil d’administrationdu 12 mars 2015, le compte rendu del’exécution des résolutions des sessionsordinaire et extraordinaire du conseild’administration du 12 mars 2015, laprésentation des activités de l’entrepriseau 30 septembre 2015, notamment, lerapport d’activités, l’exécution du planstratégique, la gestion de la délégationde signature en matière de missions, demoratoires et de recrutement.

Simon Meyanga

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Les administrateurs pendant la session

Les administrateurs de la CNPS, réunis le mercredi 02 décembre 2015 en session ordinaire de leur Conseil,ont entre autres points inscrits à l’ordre du jour, examiné et adopté le projet de budget de l’exercice 2016de l’organisme. Une enveloppe arrêtée en recettes et en dépenses à la somme de 147,5 milliards de Fcfa.

Les administrateurs ontégalement planché

sur le projet debudget de l’exer-cice 2016 soumisà leur examenpour adoption.Une enveloppe de

147,5 milliards deFcfa qu’ils ont passé

au peigne fin, demême que les différents

programmes, la cession de mobi-liers, la prise de participations, la cessionde participations, le bail emphytéotique,les processus organisationnels, les ques-tions du personnel, le renouvellementdes caisses d’avances et de la caisse desouveraineté, etc. Dans notre prochaine édition, nous re-viendrons dans les détails des articula-tions de ce budget, notamment sespriorités et ses objectifs.

Une enveloppe de 147,5

milliards de Fcfa qu’ils ont

passé au peigne fin, de même

que les différents programmes,

la cession de mobiliers, la prise

de participations, la cession de

participations, le bail

emphytéotique, les processus

organisationnels, les questions

du personnel

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La CNPS à PmexchangeDOUALA

L’organisme a participé à l’exposition ayant regroupé près de 200 petites et moyennes entreprises et trèspetites entreprises. Le directeur général a pris la parole mardi 8 décembre, dans le cadre de la deuxièmejournée thématique consacrée à la migration des PME et des TPE de l’informel au secteur formel.

’intervention du DG de la CNPS aconstitué le clou de la participa-tion de l’organisme à la troisièmeédition de Pmexchange qui s’est

achevée le mercredi 9 décembre 2015 àDouala.Dans une salle de conférences de l’hôtelSawa qui a fait le plein d’œuf, Noël Alain Oli-vier Mekulu Mvondo Akame s’est exprimé de-vant un panel composé du vice-président deE-Cam, Perrial Nyodog, du conseiller du direc-teur général des Impôts, Richard Ngollé, AliceNguedjio, présidente du syndicat des com-merçants détaillants du Wouri, Didier Renaudde la Confédération générale des PME deFrance et de Fathi Ossam, membre de la dé-légation marocaine à Pmexchange.Dans une communication axée sur «la protec-tion sociale au Cameroun : contexte, défis etenjeux pour les Pme/Tpe du secteur infor-mel», le manager a commencé par expliquerce qu’est le secteur le secteur informel et cequ’il n’est pas. «Le secteur informel n’est pasl’économie souterraine. Il n’est pas du bandi-tisme économique. Il n’est pas l’économieclandestine», a-t-il souligné. Pour le DG de laCNPS, les entreprises du secteur informel «sontdes unités de production de biens et de ser-vices ayant pour objet principal, la créationdes emplois et des revenus pour les per-sonnes concernées». Par conséquent, a-t-ilajouté, elles ont un statut : l’informel reconnupar l’administration, elles payent l’impôt libé-ratoire, même si elles éprouvent des difficultésà avoir une situation administrative et comp-

table. Toujours est-il qu’au fur et à mesure queces unités se développent, elles sortent de l’in-formel pour le formel.Alors, que fait la CNPS ? D’abord un certainnombre d’observations : en matière de sécu-rité sociale, les PME et TPE sont caractériséespar une forte instabilité de cotisation : 5 moisde versement des cotisations sur 12, pour lestrès petites entreprises ; 7 mois sur 12 pour lespetites entreprises. Bien plus, ces structures ré-vèlent une forte propension à la fraude so-ciale : sous-déclaration des effectifs etminoration des salaires, dissimulation del’unité économique…Les conséquences de cette situation sont im-médiates : faible protection sociale caractéri-sée par le risque de non-perception desprestations familiales et de pension pour lestravailleurs, absence de protection contre lesaccidents de travail et les maladies profession-nelles…Cet incivisme social affecte le financement dusystème de sécurité sociale en général etcompromet les hypothèses d’équilibre àmoyen et long termes. Toutes choses qui ontobligé la CNPS à prendre des mesures correc-tives à l’effet d’atténuer la fraude et assurer laprotection sociale du secteur. C’est ainsiqu’existe la possibilité pour le travailleur des’auto-immatriculer, même en l’absence decontrat de travail, la possibilité égalementpour le travailleur, de dénoncer la fraude (sanon-immatriculation ou la sous déclaration deses salaires) à travers la plate-forme de dé-nonciation disponible sur le site

www.cnps.cm, l’obligation d’un quitus social(APS) pour tout renouvellement de patenteou pour constitution d’un dossier d’appel d’of-fres, dans le but de gagner un marché pu-blic…Rappelons que ces dispositifs d’auto immatri-culation et de dénonciation participent d’unensemble d’actions entreprises dans le cadredu programme de modernisation de la CNPS,centrées sur la qualité des services offerts àtous les usagers, aux PME et TPE notamment.Dans la panoplie de ces services, il y a la télé-déclaration des salaires en ligne, la pré-imma-triculation de l’employeur et du travailleur enligne, la consultation du compte individuel as-suré et du compte cotisant en ligne…, des ser-vices dont l’effectivité a été prouvée séancetenante, dans une démonstration au public,du chef de département des Etudes, de laCommunication et de la Traduction (DECT),Jules Armand Hodieb.D’autres services existent, tels : le paiementpar carte bancaire ou par virement qui aporté le taux de bancarisation de 3% à 98%entre 2009 et 2014, la mise en ligne de toutela législation sociale, la mise en place d’un dis-positif de traitement instantané des requêtesdénommé «Le bureau d’accueil virtuel» à tra-vers l’adresse accueil.cps.ville@cnps.cm, le bu-reau total, qui est une organisation de travailinterne pour la prise en compte immédiate etle traitement des demandes de prestation,l’immatriculation virtuelle ou la possibilité dedéposer son dossier d’immatriculation ou depension n’importe où…

Simon Meyanga, à Douala

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Un panel de qualité

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Joseph Zambo repose à Binyenyali Décédé des suites de maladie le 10 novembre 2015 à Yaoundé, l’ancien directeur général de la CNPS, JosephZambo, a été inhumé le samedi 05 décembre 2015 à Binyenyali par Ngoulemakong-Ebolowa en présencedes responsables de l’organisme.

ar son érudition, JosephZambo a positivement mar-qué son passage dans le top

management de la CNPS entre juillet1981 et avril 1983. Il a notamment misen forme le décret relevant le plafonddes cotisations sociales, mis en œuvre labranche des Risques professionnels (ac-cidents du travail et maladies profes-sionnelles) - jusque-là gérée par lesassurances privées - parmi les branchescouvertes par la CNPS et permis la créa-tion des premiers centres départemen-taux de prévoyance sociale. JosephZambo a été pour le personnel de laCNPS un père ; c’est lui qui a instauré lepaiement des frais de mission au per-sonnel et recruté des agents dans tousles coins du pays. Grâce à lui égale-ment, le crédit-véhicule, qui était l’exclu-sivité des contrôleurs de recouvrement,a été étendu à tout le personnel.Pour cela, il méritait bien un ultime hom-mage. D’où la présence de la déléga-tion de la CNPS conduite par leConseiller technique Oben JamesAgbor, avec à ses côtés, le Conseillertechnique Nicolas Nguema et le chef decentre de prévoyance sociale deYaoundé-Centre, Timothée EloundouMfegue. Oben James Agbor, le représentant dudirecteur général, a présenté les condo-léances les plus sincères de l’organismeaux membres de la famille de l’illustredisparu, tout en la rassurant du soutiendu personnel et du directeur généralNoël Alain Olivier Mekulu MvondoAkame, dans cette dure et pénibleépreuve. Et d’ajouter : «Il avait de nom-breuses qualités qui suscitaient l’admira-tion de ses pairs et de sescollaborateurs. Je pense notamment aurespect de la chose publique qu’il expri-mait par une attitude sobre dans la ges-tion de la CNPS. Je pense aussi à sarigueur accrue dans la discipline ; com-bien de fois ne l’a-t-on vu faire la rondedes bureaux du 1er jusqu’au 10e étageavec le DAG Monsieur Yaya (actuel La-mido de Banyo, Ndlr)». Une évocation

émouvante, suivie par la famille, les per-sonnalités politiques, administratives, re-ligieuses et traditionnelles, ainsi que lesamis et connaissances de JosephZambo.Ces obsèques ont connu un autre tempsfort, quand le gouverneur de la régiondu Sud, Felix Nguélé Nguélé a, au nom

du président de la République qu’il re-présentait, élevé le défunt à titre pos-thume à la dignité de Grand Officier del’Ordre de la Valeur.La cérémonie s'est achevée vers 16h00, sur un air d'Ave Maria, pour laisserplace à l'inhumation dans la stricte inti-mité familiale.

Carla Andjongo

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OBSÈQUES

Le ministre Joseph Zambo

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La contribution de la CNPSLUTTE CONTRELE SIDA

L’organisme dispose d’un programme fonctionnel au Centre Hospitalier d’Essos, qui profite à ses personnels,leurs familles et l’ensemble de la population.

l’occasion de la célébrationde la journée mondialecontre le SIDA, le mardi 1er

décembre 2015, le secrétaire exécutifdes Synergies africaines, Jean StéphaneBiatcha, avait été on ne peut plus clair :«Aujourd’hui, 34 millions de personnessont porteuses du virus dans le monde,dont 26 millions en Afrique. De plus lesnouvelles infections à VIH ont baissé de35% et les décès liés au sida de 41%.Mais la pandémie continue de courir. Etbien malheureusement, les jeunes, no-tamment les jeunes filles, demeurent lesprincipales victimes». Un constat qui démontre qu’il s’agit tou-jours d’une maladie tueuse, malgré letemps qui passe. D’où la mise en œuvrepar la CNPS d’un dispositif pour sensibili-ser, mais aussi faciliter la prise en chargede ses personnels et de leurs familles.Comme l’explique Aminatou Bengono,assistante sociale au Centre de traite-ment agrée (CTA) du programme CNPSde lutte contre le SIDA, « le directeur gé-

néral a mis tout en œuvre pour qu’unagent CNPS ne meure pas du VIH-SIDA.Il suffit d’accepter de se faire dépister etd’être pris en charge, sous anonymat».Le programme SIDA de la CNPS, dé-ployé au Centre Hospitalier d’Essos(CHE), a la particularité que tout agentCNPS ainsi que le/la conjoint (e) infecté(e) a droit à la gratuité de la charge vi-rale et du CD4. Trois semaines après sondépistage, tout malade infecté accèdedirectement au traitement. D’autresstructures sanitaires donnent l’accès autraitement aux patients, deux moisaprès le dépistage.Cette prise en charge est possible, grâceà la convention signée entre le CHE etle Centre Pasteur de Yaoundé, pour queles agents CNPS - sous anonymat - y fas-sent leurs examens et dépistages, enévitant la stigmatisation. Ces examenségalement peuvent être prescrits parn’importe quel médecin d’une autrestructure. A la seule condition de fairecontresigner au CHE leur bulletin d’exa-

men exclusivement par les coordonna-teurs du CTA/médecins du travail.Ce dispositif profite également aux po-pulations, à un coût accessible. En effet,le Centre Hospitalier d’Essos disposed’un laboratoire de biologie molécu-laire inauguré le 27 novembre 2014. Ilest logé dans un pavillon de quatresalles abritant un congélateur, un ther-mocycleur, deux postes de sécurité mi-crobiologique, des accessoiresd’extraction et un automate d’immuno-logie, qui permettent de mesurer lacharge virale des personnes infectéespar le Vih au moins une fois par an,comme le recommande l’OrganisationMondiale de la Santé (OMS), depuis2013. Car, il faut le souligner, pour êtresûr que le malade est bien traité, biensoigné, il faut mesurer la quantité devirus dans son sang.La CNPS apporte ainsi sa contribution àl’objectif global qui est : «Zéro nouvelleinfection, Zéro discrimination et Zérodécès liés au SIDA».

La Rédaction

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Un engagement constant dans la lutte contre le Sida

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Les deux organismes ont signé le mardi 17 novembre 2015, une convention de partenariat relative à l’utili-sation des cartes prépayées par les pensionnés. C’était au cours d’une brève cérémonie tenue dans la salledu conseil d’administration de la CNPS à Yaoundé.

ncore une innovation dans lecadre de la modernisationdes modes de paiement desprestations sociales servies

par la CNPS du Cameroun. Mardi, 17 no-vembre 2015, en fin de matinée, l’orga-nisme a signé une convention d’unedurée de deux ans renouvelable avecECOBANK, relative à l’utilisation decartes prépayées par ses pensionnés.C’était dans la salle du conseil d’admi-nistration de la CNPS à Yaoundé, en pré-sence des directeurs adjoints et deshauts responsables des deux structures.Et, aussi, de nombreux journalistesvenus s’abreuver à la source de cettecollaboration, qui révolutionne les instru-ments de paiement des prestations so-ciales et booste la satisfaction des clientsde la CNPS.Pour le directeur général de la CNPS,«c’est un grand soulagement ; car nouspouvons mieux fluidifier nos relationsavec les banques et accélérer l’accès denos clients à leurs droits ». Et Noël AlainOlivier Mekulu Mvondo Akame de pour-

suivre : «Cette convention est un instru-ment juridique qui protège non seule-ment la CNPS et ECOBANK, mais surtoutnos clients dont nous nous devons d’as-surer le meilleur service possible». Enconcluant son propos, le manager a in-diqué qu’« il s’agit de traduire la poli-tique de la CNPS qui vise lamodernisation des instruments de ges-tion et en l’occurrence, nos instrumentsde paiement des prestations sociales ».Ce qui a été qualifié de « décision degestion très réfléchie » par son homo-logue d’ECOBANK Cameroun, Mousta-pha Fall, qui remercie également laCNPS pour la confiance placée en cetétablissement financier qui a pignon surrue dans 35 pays en Afrique. L’adminis-trateur directeur général a égalementprécisé, s’adressant au DG de la CNPS,qu’il faut «donner à César ce qui est àCésar. Car, la modernisation du modede paiement (des pensions, ndlr) a étépossible sous votre impulsion». Et, à vrai dire, toucher les prestations so-ciales à l’aide des cartes bancaires pré-payées ECOBANK SalaryXpress, simplesd’utilisation, sécurisées et utilisables dans

tout le réseau de ECOBANK sur le terri-toire national et dans le Réseau Eco-bank en Afrique, 24h/24 et 7 jours sur7. Les bénéficiaires de la CNPS ne dé-bourseront aucun franc et recevront descartes prépayées en fonction de leurdemande, mais aussi des informationsvia SMS. Ils pourront également utiliserleurs cartes prépayées (d’une validitéde 2 ans, renouvelable gratuitement)dans les 78 distributeurs automatiquesd’ECOBANK à travers le territoire, pourtoucher leur argent en coupures de 2000, 5 000 et 10 000 F CFA. Idem dansles cas de consultation de solde, chan-gement de code secret et impressiondes mini relevés de compte comportantl’historique des cinq dernières transac-tions. Tout ça, sans dépenser le moindrekopeck ; «sans bourse déliée», pour re-prendre les termes du DG d’ECOBANKCameroun.Un partenariat gagnant-gagnant entredeux institutions qui aspirent toutes à lamodernité vient ainsi de voir le jour,pour le bonheur des clients/usagers dela CNPS et d’ECOBANK Cameroun.

Thomas Tang

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Ensemble pour faciliter lepaiement des pensions

CNPS-ECOBANK

Les deux DG paraphant les documents

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’est en qualité de partenaireque la CNPS a pris part àl’événement organisé ausiège de la direction régio-

nale du Pari mutuel urbain du Came-roun pour l’Ouest. Dans la délégationde l’organisme conduite par Mme le di-recteur général adjoint, le directeur duRecouvrement, le directeur régionalpour l’Ouest et le Nord-Ouest et l’ad-joint au chef de centre de prévoyancesociale de Bafoussam. Dans la salle, dubeau monde. Du secrétaire général dela région de l’Ouest, au délégué régio-nal du Travail et de la Sécurité sociale,

en passant par le procureur généralprès la Cour d’appel de l’Ouest, le pré-fet de la Mifi, le sous-préfet et le mairede Bafoussam 1er… C’est donc tout legotha administratif de la ville qui a ré-pondu présent à cette cérémonie,concrétisation évidente s’il en est, de lamise en œuvre de la couverture so-ciale pour tous impulsée par le prési-dent de la République, Paul Biya. En termes de prises de parole, deuxdiscours ont ponctué l’événement :celui du directeur général du PMUCd’abord et celui du directeur généraladjoint de la CNPS ensuite. Côté PMUC,Paul Louis Tasso s’est dit heureux de

présenter un état des lieux national duprocessus d’immatriculation des com-missionnaires de son entreprise à laCNPS : 907 des 1244 commission-naires de cette entreprise sont désor-mais affiliés au régime d’assurancevolontaire géré par la CNPS, soit 71 %de cette catégorie de travailleurs. Etpour les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest, c’est un total de 198 commis-sionnaires sur 250 qui sont déjàimmatriculés, soit 79,20 % en valeur re-lative. Cet état des lieux qui découle, et le DGdu PMUC l’a souligné, de la cérémoniede parrainage du 28 janvier 2015 à

Simon Meyanga, à Bafoussam

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907 commissionnaires du PMUC déjà affiliés

La présentation de ce bilan fort élogieux a eu lieu le mercredi 28 octobre 2015 à Bafoussam, au cours d’unecérémonie riche en sons et couleurs, présidée par le secrétaire général de la région de l’Ouest, représentantle gouverneur empêché

L’attestation d’affiliation remise au DGA CNPS

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Douala. Le directeur général de laCNPS qui avait fait le déplacement,avait alors relevé que « le PMUC est,depuis la publication le 13 octobre2014, du décret du Premier ministrechef du gouvernement ouvrant la voieà la mise en œuvre au Cameroun del’assurance volontaire, la toute pre-mière entreprise à faire souscrire enmasse, ses partenaires extérieurs dontil est évident qu’il se soucie du bien-êtreet de l’amélioration des conditions devie ».Paul Louis Tasso a noté que «devantces chiffres appréciables, qui reflètentsuffisamment la réponse à une attentepressante de la part de nos commis-sionnaires (…), le PMUC a fait le bonchoix, celui d’emboiter le pas à Mon-sieur le directeur général de la CNPS, àl’origine de cette campagne d’informa-tion et de souscription à l’assurance vo-lontaire qui couvre la vieillesse,l’invalidité et le décès (…)».Bien entendu, la CNPS est heureuse, adit le directeur général adjoint, quecette campagne de sensibilisation etde promotion «ait rencontré l’écoutedu PMUC, entreprise citoyenne s’il enest, à jour de ses cotisations sociales àla CNPS et qui, au-delà du bien-être deses travailleurs permanents, s’est donnéle challenge de garantir à tous sescommissionnaires une protection so-ciale». Lysette Ngatchou a rappelé que«l’instauration du nouveau régimed’assurance volontaire au Camerounconstitue une révolution et marqueune avancée sociale considé-rable dans notre pays».Surtout dans uncontexte où le régimobligatoire en vi-gueur jusque-là,excluait les travail-leurs de l’écono-mie informelle etles indépendantsqui représententpourtant près de 90 %de la main d’œuvre et del’outil de production du payset 55 % du PIB. De sorte, a-t-elleajouté, qu’«à travers l’offre du régimede l’assurance volontaire, le gouverne-ment répare une injustice sociale». Le directeur général adjoint de la CNPSa donc tout naturellement félicité les di-rigeants du PMUC dont «le souci d’as-surer les vieux jours de leurs

désormais des clients à part entière denotre organisme. Vos vieux jours sontdésormais assurés et notamment votreretraite». Et Mme Ngatchou de rassurer:«Vos droits sont garantis par une insti-tution à la solidité financière établie, àl’expérience avérée et à l’expertiseéprouvée».Avant de recevoir l’attestation d’affilia-tion des 907 commissionnaires duPMUC à la CNPS, le directeur généraladjoint a invité les responsables desautres entreprises commerciales à sui-vre «le bon exemple du Top manage-ment du PMUC pour l’amélioration desconditions de vie de leurs travailleurs etl’accroissement subséquent de la pro-ductivité de leurs entreprises».

commissionnairesépouse parfaite-ment la missioninstitutionnellede la CNPS,

unique orga-nisme en charge

de la prévoyance so-ciale au Cameroun, qui

a pour objet d’assurer laprise en charge de tous les travail-

leurs camerounais quels que soientleurs catégories socioprofessionnelleset leur métier dans le régime qu’ellegère».Aux commissionnaires, elle a dit enguise de bienvenue : «Vous êtes affiliésà la CNPS, cela veut dire que vous êtes

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u«Vous êtes affiliés à la

CNPS, cela veut dire que

vous êtes désormais des

clients à part entière de

notre organisme. Vos vieux

jours sont désormais

assurés et notamment

votre retraite»

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2015, le FEICOM, par la voix de son re-présentant Francis Tsala Mani, indiqueavoir recouvré « 214 356 555 F, déjàdéposés à la paierie générale du Trésorpour le compte de la CNPS ». Par ail-leurs, les paiements concernant les 3èet 4è trimestres 2014, respectivementde 69 861 202 F et 89 605 549 F ontété effectués. Avec le recouvrement ef-fectif du nouveau montant collecté parle FEICOM, la CNPS aura perçu dans lecadre de l’apurement de cette dette,depuis le début des travaux du comitéau deuxième trimestre 2012, la sommede 1 798 242 414 F.Seulement, le reste de la dette à apurerest de 625 812 342 F, sous réserve denouvelles contraintes. De même,soixante-douze (72) communes sur360 sur le territoire national, pourtanten règle jusque-là, ont contracté denouvelles dettes au cours du 1er trimes-tre 2015. Ce qui porte à croire que cescommunes ne souhaitent pas reverserelles-mêmes leurs cotisations sociales di-rectement à la CNPS, mais plutôt par le

Prélèvement à la source, la règle ?DETTE SOCIALEDES COMMUNES

C’est, en tous cas, la tendance qui se dégage des travaux de la 13è session du comité de suivi et d’évaluationde la mise en œuvre du protocole d’accord déterminant les modalités de garantie et d’apurement des dettesdes communes vis-à-vis de la CNPS.

uite à la signature en 2011,d’un protocole d’accord rela-tif à l’apurement de la dette

des communes vis-à-vis de la CNPS, uncomité de suivi et d’évaluation avait étécréé, avec la CNPS et le Fonds spéciald'équipement et d'intervention inter-communale (FEICOM) au centre destransactions financières. C’est ainsiqu’en collectant les centimes addition-nels des communes (CAC) et autrestaxes soumises à péréquation, et en ac-cord avec leur association Communeset Villes Unies du Cameroun (CVUC), leFEICOM extrait depuis 2012, la part ré-servée aux cotisations sociales qu’il re-verse à la CNPS.Tenus dans la matinée du jeudi 4 juin2015 au siège de la CNPS, précisémentdans la salle du Conseil d’administra-tion, les travaux de la 13è session ducomité de suivi et d’évaluation ont per-mis de se rendre compte que cette mo-dalité devient de plus en plus prisée parles communes. Il faut dire qu’elle portedes fruits. Au cours du 1er trimestre

biais du FEICOM. « Non, ce n’est pas unerègle. Les communes doivent elles-mêmes reverser leurs cotisations so-ciales à la CNPS. Attendre que ce soit leFEICOM qui le fasse, alors que ce n’estpas son rôle originel, est une forme d’in-civisme ! » s’est indigné Florent Zibi On-doua, directeur du recouvrement etreprésentant du directeur général de laCNPS, à l’égard des communes concer-nées. A cet effet, Auguste AbessoloZambo, représentant du ministère del’Administration territoriale et de la Dé-centralisation prône l’indulgence de laCNPS jusqu’aux paiements du 2ème tri-mestre 2015 ; car, a-t-il dit, « certainessont de la zone septentrionale du pays,et ont eu des difficultés suite aux ré-centes activités terroristes de la secteBoko Haram ».Parmi les résolutions fortes de la session,celle qui veut que, désormais, le FEI-COM transmettra à la CNPS la copie del’ordre de virement des cotisations so-ciales des communes.

SThomas Tang

Les membres du comité en conclave

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uHortense Asim Abisone,présidente !

Le directeur des Finances et du Patrimoine de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) du Camerouna été élue le 1er juillet 2015.

a CNPS du Cameroun a com-mencé le second semestre2015 en beauté. Le 1er juillet,

son directeur des Finances et du Patri-moine, Hortense Asim Abisone, a été élueaux prestigieuses fonctions de présidentede la Commission de contrôle de l’AISS.Une bonne nouvelle qu’il faut saluer et cé-lébrer à sa juste valeur, d’autant que c'estla toute première fois dans l'histoire del’AISS, que la Commission de contrôle est di-rigée par une africaine… et une femme !Bien évidemment, l’élection à ce presti-gieux poste résonne comme une consécra-tion. Celle d’une dame à la compétenceétablie et dont le dynamisme vient ainsid’être reconnu sur le plan international. Lapolitique de la promotion de la femme àla CNPS, mise en place par le directeur gé-néral Noël Alain Olivier Mekulu MvondoAkame, porte donc des fruits.Hortense Asim Abisone a été recrutée à laCNPS le 21 août 1998 comme cadre finan-cier. Celle qui occupe le poste de directeurdes Finances et du Patrimoine depuis le 03mars 2009, a auparavant été chef de ser-vice de la Trésorerie (2000-2002) et chefde département à la division financière(2002-2009). Titulaire d’un DESS enbanque et finances internationales de l'uni-versité du Havre ; diplôme obtenu avecmention Bien, « DFP », comme on l’appelle,s’est toujours distinguée par le travail et lesens de la perfection. Elle a largementcontribué entre autres, avec ses équipes, àl’augmentation des réserves de trésoreriede l’organisme (de 13 milliards de F en2008 à 74,5 milliards de FCFA en 2014,ndlr). Madame Asim Abisone a notam-ment préparé le premier budget pro-gramme de la CNPS, initié la mise en placed’un système de gestion des stocks à fluxtendus, piloté les opérations de suivi desengagements budgétaires et celles decontrôle à priori des dépenses budgétaires.Elle a également élaboré le compte admi-nistratif et les états financiers de l’orga-nisme, les travaux de fin d’exercice avec lecommissaire aux comptes, confectionné lepremier budget de trésorerie de la CNPS en2001; mis en place le système d'unicité de

caisse en 2001; rattrapé et mis en confor-mité les comptes de l’organisme selon lesnormes CIPRES en 2002-2003; etc. Difficilecependant de clore cette liste des réalisa-tions, sans évoquer sa contribution, ô com-bien déterminante, comme chef de servicedu marché des travaux de réhabilitationde « l'immeuble Emergence » (immeubleministériel n°1, ndlr). Des faits d’armes quiont conduit celle qui est aujourd’hui la pré-sidente du comité de suivi des projets de laCNPS, dans le cadre du plan stratégique2013-2017, à son élection au poste de vé-rificateur des comptes titulaire de la com-mission de contrôle de l’AISS, qu’ellepréside désormais.Pour rappel, l'AISS regroupe 340 caisses etorganismes de sécurité sociale de plus de150 pays de la planète. La commission decontrôle est le quatrième organe statutairede l'association avec le Bureau, le Conseilet l'Assemblée générale. Elle examine lescomptes de l'association ainsi que les états

financiers et le rapport annuel, tout en vé-rifiant que toutes les opérations financièresont été conformes au règlement financier.Avec cette élection historique, l’associationconfirme sa confiance envers le Camerounqui abrite depuis 2011, le siège de son bu-reau de liaison pour l’Afrique centrale. Lepays de Paul Biya remporte-là, un autrelaurier sur la scène internationale, tandisque la CNPS ajoute une étoile à la désor-mais longue liste de distinctions internatio-nales. Un témoignage éloquent de laqualité de son management actuel et lareconnaissance des qualités profession-nelles, de l'expertise et du sérieux de l'élue.Pour la direction générale de l’organisme,Hortense Asim Abisone « honore, par cetteélection, non seulement la CNPS, mais aussile Cameroun et l’Afrique ». La nouvelle pré-sidente s’est dite « prête à œuvrer pour quela commission de contrôle de l’AISS gagneen compétitivité, performance et moder-nité ».

Thomas Tang

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COMMISSION DECONTRÔLE DE L’AISS

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Mme Asim, la fierté de la CNPS

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he Tunisian delegation, led by Dr.Boubaker Zakhama, Chief Execu-tive Officer of the International Hos-pital Centre of Carthage who

arrived in Cameroon within the framework ofthe Professional Days of the health sector, visitedEssos Hospital on Tuesday, 9 June 2015. It wasno coincidence that he choosed to start his tourin CHE, before any other health facility in thecountry. News of the complete renovation of itstechnical platform, the permanent recycling ofits practitioners, modernisation of the system ofmanagement and certain technical feats likethe closed-bellied operation have gone roundthe world. Within the structure located inYaounde, Avenue Germain, at Essos neighbou-rhood, the Tunisian team was welcomed by theDirector, Caroline Edjangue and her close colla-borators. The guided tour allowed to finger-touch the functions of pediatrics, laboratory,medical imaging, gynecology, neonatology,molecular biology,orthopedics and emergencyservices, in particular. A quick but rich tour interms of exchanges, at the end of which, Dr.Boubaker Zakhama said he was «very astoni-shed not only by the construction of the hospital,services that are well maintained, but also the

number of services delivered to patients.» Withthese good impressions in mind, he said : «TheInternational Hospital Centre of Carthage willsoon start cooperation with Essos Hospital.»The International Hospital Centre of Carthage isa high standard health facility, inaugurated on28 November 2014, and operational since 1December of the same year. It is distinguishedby its large in-take capacity (250 beds) and theoptimal distribution of its spaces of explorationand health care ; with high performance and in-novative technical platform : a central surgical

unit with 11 operating rooms and a sterilisationcentre designed according to international stan-dards. Future partnership with this type of healthfacility is what the Director of CHE was keenabout. «I am honoured by the choice of ourstructure by the Chief Executive Officer of Car-thage. With a partnership agreement, we willbe able to transfer patients to the InternationalHospital Centre of Carthage, to benefit supportfrom an efficient technical platform that meetsthe needs of many medical and surgical speciai-ties», she said, before taking leave of her visitors.

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Towards a new partnershipESSOS HOSPITAL (CHE)

The visit of a team of Tunisian physicians at CHE on Tuesday 9 June 2015, augurs a future partnership between the CNPSHospital Facility and the International Hospital Centre of Carthage in Tunisia.

Marie Paulette Mimbang

D/CHE, with the visitors, after the guided tour

’est une vraie surprise du chef,que le directeur général NoëlAlain Olivier Mekulu MvondoAkame a réservée, à la veille de

l’Assomption, aux personnels du CPS deMessa-si, en arrivant sans se faire annoncer ! Le manager entendait ainsi, en dehors detous les flonflons et autres artifices qui au-raient pu édulcorer les clichés… naturels

d’une telle descente sur le terrain, toucher dudoigt la réalité du fonctionnement de cettenouvelle structure, dont il a autorisé l’ouver-ture un mois auparavant.Dans la suite du DG, le directeur des Financeset du Patrimoine, le directeur des Ressourceshumaines et le chef de département desEtudes, de la Communication et de la Traduc-tion. Gladys Mofor, le chef de centre, pas en-

core totalement remise de l’effet de surprise,a présenté le restaurant, pièce par pièce,sous le regard étonné des personnels, surprisen plein repas. Réactions Joseph Wanang, lechef de bureau des PVID et Abiba Saguia,décompteur des prestations. Aucune inquié-tude donc sur la qualité des plats servis. Lesrègles d’hygiène et de salubrité sont respec-tées ; un dossier médical en bonne et dueforme est d’ailleurs exigé aux restauratrices.Tout est surveillé et encadré.Le menu est varié et à la hauteur de toutesles bourses. Les personnels n’ont que l’em-barras du choix, entre le plat de «Sanga» à500 francs CFA, de sauce d’arachide à 600francs CFA, de poisson à 750 francs CFA et deviande de porc ou de brousse à 1 000 francsCFA… Il y a là, de quoi intéresser tous les pa-lais ; de quoi réveiller toutes les papilles gus-tatives. Le DG et sa délégation n’y ont pasrésisté, qui ont gouté aux délices du «Sanga»,aux côtés des personnels.L’ouverture de ce restaurant participe del’amélioration du cadre et des conditions devie et de travail des personnels. D’où le«feed-back positif » parvenu au chef de cen-tre, à qui les personnels ont proposé d’adres-ser une lettre au directeur général pour luidire «MERCI» !

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Le DG à Messa-siMANAGEMENT DE PROXIMITÉ

Noël Alain Olivier Mekulu a visité, le vendredi 14 août en mi-journée, les installations du restaurant ouvert unmois plus tôt au centre de prévoyance sociale de Messa-si à Yaoundé.

Simon Meyanga

Un tour au restaurant du CPS

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«Le footballeur a droit à laprotection sociale»

C’est l’essentiel du message de Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame à la cérémonie de remise des prixdu « joueur du mois Synafoc », une initiative du Syndicat national des footballeurs camerounais.

Simon Meyanga

LE DG ÀDOUALA

Le paiement en nature des pensions est effectif dansles 33 centres de prévoyance sociale de l’organisme

sur le territoire national, depuis le 12 juin 2015.

rien d’autre qu’à « apporter la protec-tion sociale aux footballeurs camerou-nais, qui sont des travailleurs au mêmetitre que les autres ». Un statut qui im-plique davantage de considérationpour le footballeur et surtout, lui ouvrela voie au bénéfice d’une couverture so-ciale. Notamment, en matière derisques professionnels, et Dieu sait s’il yen a en football ; en matière égale-ment de prestations familiales et depension vieillesse, d’invalidité et dedécès. « A condition et à condition seu-lement que le footballeur soit affilié à laCNPS (responsabilité qui relève des diri-geants de clubs) et que les responsablesde clubs reversent tous les mois leurs co-tisations sociales » a-t-il rappelé. Un message par lequel la CNPS entendconvaincre les syndicats et l’ensembledes acteurs du football de rejoindre lerégime de protection sociale en vi-gueur.

e jeudi 02 juillet 2015 àDouala, le directeur généralde la Caisse nationale de pré-

voyance sociale est venu célébrer laperformance sportive.Choisi par les organisateurs, pour remet-tre le prix du « Joueur du mois de maien ligue 1 » à Alphonse Kuate de Fovuclub de Baham, Noël Alain Olivier Me-kulu Mvondo Akame, a passé un mes-sage à la fois d’espoir et d’avenir. Enprésence du représentant du gouver-neur du Littoral, du général Pierre Se-mengue, président de la Liguenationale de football professionnelle,de l’ambassadeur itinérant Albert RogerMilla, président d’honneur du Synafoc,des joueurs et de nombreux dirigeantsde clubs de football, le DG a dit ce quela CNPS fait pour les footballeurs came-rounais. Il a relevé que la signature en

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2011, de la convention Minsep-CNPS-Fécafoot-AFC (devenu Synafoc) ne vise

Le footballeur doit être affilié à la CNPS

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ctu La CCT crée un secrétariat

social à MbalmayoLa convention entre la Confédération camerounaise du travail (CCT) et la CNPS, a été signée le 18 septembre 2015 au termed’une campagne de sensibilisation à l’assurance volontaire dans le département du Nyong et So’o.

rincipal point de la cérémonieprésidée le 18 septembre2015 à Mbalmayo par le di-

recteur adjoint du Recouvrement, re-présentant le directeur général de laCNPS, la signature de la convention departenariat CNPS/CCT. Laquelle met enplace, sous le label des deux orga-nismes, un secrétariat social rattaché auCps de Mvog-mbi. Dotant ainsi le dépar-tement du Nyong et So’o d’une cin-quième structure du genre, aprèsOssende, Fouda, MC2 et Renaprov S.A.C’est le résultat d’une campagne desensibilisation de proximité de trois jours(16-18 septembre 2015) dans le dé-partement du Nyong et So’o. Cam-pagne organisée à l’initiative de laConfédération camerounaise du travail(CCT), avec l’accompagnement tech-nique de la CNPS et l’encadrement desautorités administratives.Environ 1 000 personnes issues des lo-calités de Nkolmetet, Mengueme, Ngo-medzap et Mbalmayo ont reçu desexplications sur le bien-fondé, les procé-

dures et les avantages de l’assurancevolontaire. Des moyens de communica-tion de masse ont été mis à contribu-tion, à travers deux émissionsinteractives en langues française etewondo à Radio Femme de Mbal-mayo. Une centaine de convaincus ontfait acte de candidature à l’immatricu-lation.Le représentant du directeur général afélicité et remercié les équipes pour letravail effectué. Jean Pierre Begoudes’est dit heureux que la CCT soit « la pre-mière confédération syndicale à répon-dre à l’appel lancé le mercredi 22octobre 2014 par le directeur généralde la CNPS ». Noël Alain Olivier MekuluMvondo Akame, lançant la campagnede sensibilisation à l’assurance volon-taire, avait alors invité les syndicats àservir de relais auprès de leurs adhé-rents, pour leur apporter la bonne nou-velle.L’assurance volontaire est le plus récentdes services de la CNPS, qui permet auxtravailleurs jadis exclus du système de

couverture sociale camerounais d’yavoir accès. Les travailleurs de l’infor-mel, des professions libérales et les an-ciens assurés sociaux désireux decompéter leurs mois d’assurance ontainsi l’opportunité de bénéficier, à leurretraite, des pensions de vieillesse, d’in-validité et de décès.A titre de rappel, un secrétariat socialest une structure de proximité qui ac-compagne la CNPS dans son objectifd’élargissement de la couverture so-ciale au Cameroun, en jouant le rôle decentre d’accueil, d’encadrement etd’accompagnement des personnes éli-gibles à l’assurance volontaire. Chaquesecrétariat social nécessite l’agrémentde la CNPS. Sa rémunération se fait surla base de 10% de cotisation socialemensuelle de l’assuré volontaire, sansêtre inférieur à 500 F ni excéder 2 100F par assuré volontaire dépisté et im-matriculé, comme le stipule la délibéra-tion n°10/2014/CNPS/PCA du 28novembre 2014.

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Carla Andjongo

Objectif : élargissement de la couverture sociale

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es personnels de la CNPS bé-néficient d’une nouvelle pos-sibilité d’acquisition

d’équipements de maison. Oui, ac-quérir désormais un frigo, un congéla-teur, un salon, un téléviseur, etc., vadésormais être aisé pour eux, grâce àla nouvelle convention de vente à cré-dit d’équipements signée entre laCNPS et la Société Camerounaised’Equipement.La nouvelle convention, expliquéedès le 1er septembre 2015, profite àtoutes les catégories socioprofession-nelles. Elle participe de la volonté dutop management de l’organismed’améliorer de manière permanenteet substantielle, les conditions de vie etle cadre de travail de ses agents. Car,l’expérience l’a démontré : des per-sonnels bien traités, ont un rendementmeilleur au sein de l’entreprise.

C’est également une expression ma-jeure de la crédibilité de la gestion dela CNPS, pierre angulaire de la soliditéfinancière actuelle. Le fin mot, c’estque la CNPS inspire confiance. Demême que les assurés sociaux n’ontaucune crainte, aucune inquiétudequant à la sécurité de leurs cotisationssociales, les partenaires de la CNPSpeuvent dormir tranquille. Ils peuventfaire affaire en toute confiance avecla Caisse nationale de prévoyance so-ciale.Les facilités que la direction généralede la CNPS accorde ainsi aux person-nels à travers la SCE ouvrent la voie àbien d’autres, probablement à cellesrelatives à l’accès à la propriété fon-cière et même, pourquoi pas, au lo-gement décent, notamment à traversun organisme tel que le Crédit Foncierdu Cameroun, dont la CNPS est mem-

bre du Conseil d’administration ! Nor-mal dans ces conditions, que les unset les autres se frottent les mains de…plaisir.On le voit bien, la CNPS du Camerounn’a rien d’un enfer tel que certainsavaient tenté de le faire croire. On yrêve d’un bel avenir, avec une flopéed’avantages et une liste déjà bienlongue de facilités accordées à un per-sonnel compétent. Ils vont de l’aug-mentation de la masse salariale (24,1milliards en 2008 contre 30,2 milliardsen 2014) au payement de primes di-verses, en passant par la couverturesanté des personnels et de leurs fa-milles avec, en ce qui concerne l’éva-cuation sanitaire de certains agents,50% supportés par la CNPS ; etc.Pour la direction générale, la moder-nisation de l’organisme passe aussipar le bien-être des personnels.

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MANAGEMENT

La direction générale de l’organisme vient de signer une convention avec la Société Camerounaised’Equipement (SCE).La Rédaction

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Des facilités d’équipementpour les personnels !

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usrâce à un système interne de veille fi-nancière et la mise en place d’une ges-tion efficiente, les réserves de trésoreriede la CNPS sont passées de 13 milliards

de F en début 2008 à 79 milliards de F. Globalement,la CNPS dispose au 30 novembre 2015, d’un porte-feuille d’investissements de l’ordre de 116 milliards defrancs CFA répartis en deux catégories : le premiergroupe comprend les dépôts à terme (DAT), les ac-tions et obligations évalués à 79 milliards de francsCFA, et un second groupe qui comprend des investis-sements immobiliers de l’ordre de 37,2 milliards defrancs CFA.Ces chiffres sont révélateurs des progrès réalisés parla Caisse nationale de prévoyance sociale depuis septans. Les diverses avancées opérées donnent égale-

ment la pertinence d’une gestion efficace et efficiente; laquelle a permis de réaliser des économies substan-tielles et d’opter ainsi pour de grands investissementsimmobiliers intelligents, pour mieux sécuriser les ré-serves et préparer l’avenir. Focus sur les éléments conducteurs de ces résultats,dans les domaines du recouvrement, du paiementdes prestations sociales, de l’optimisation du systèmed’information et de la gestion des établissements hos-pitaliers, ainsi que la modernisation de la gestion desressources humaines et du patrimoine immobilier.

Dossier réalisé par Simon Meyanga, Thomas Tang, Marie Paulette Mimbang,

Laurentine Ekobena et Damien Omoloma

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Les chiffres dela performanceLes chiffres dela performance

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ocus Des chiffres à la hausseRECOUVREMENT

Malgré la dette de l’Etat (160,5 milliards), celle des entreprises et des établissements publics (40 milliards) etcelle des entreprises privées (20 milliards), la CNPS a atteint un taux de recouvrement des cotisations socialessupérieur à 70%.

’est un secret de polichinelle, lescotisations sociales des travail-leurs, sont la principale source de

financement de la Caisse nationale de pré-voyance sociale (CNPS) du Cameroun. Dansle cadre de l’assurance obligatoire, il revientaux employeurs, qui immatriculent et télédé-clarent leurs salariés, de collecter et de rever-ser l’intégralité de leurs cotisations socialesauprès de la CNPS. La CNPS est donc tenue,de par la loi, de recouvrer ces cotisations so-ciales si elle veut faire faire face à ses enga-gements.Partis de 72 362 000 FCFA en 2008, les chif-fres du recouvrement des cotisations socialessont passés à 79 310 000 FCFA en 2009, 89050 000 FCFA en 2010, 91 791 000 FCFAen 2011, 95 951 000 FCFA en 2012, 101422 000 FCFA en 2013 puis 109 892 000FCFA en 2014 et un peu plus de 106 milliardsde FCFA au 30 novembre 2015. Une évolu-tion constante qui découle de la conjonctiond’initiatives managériales remarquables : en-caissement des cotisations sociales via le sys-tème bancaire, décentralisation del’immatriculation des employeurs, intensifica-tion de la formation des agents du corps durecouvrement et amélioration de leur statutet de leur rémunération. Il convient égale-ment d’évoquer la mise en place d’une poli-tique de précontentieux rigoureuse, lerenforcement et l’intensification des procé-dures de recouvrement, l’automatisation desactivités de contrôle, la mise en place d’unsystème de télédéclaration (avec 51% desemployeurs actifs télédéclarant de manière

régulière, ndlr), mais aussi

l’assainissement des fichiers, l’intégration descatégories socioprofessionnelles partielle-ment ou non encore couvertes, le croisementdes fichiers avec l’administration fiscale, l’in-tensification des contrôles employeurs, etc.Au cours de la même période, le nombred’employeurs actifs est passé de 30 294 à35 062 après assainissement du fichier. Ladette des employeurs se situe à 70,4 mil-liards de FCFA, en augmentation de 12% par

rapport au 1er janvier 2008 (62,8milliards de F). Le remboursementde la dette de l’Etat, dans le cadredes conventions qui le lient avec l’or-ganisme, ont aussi été une source decollecte de fonds. Les recettes sontpassées de 48 milliards de F au 1er

janvier 2008 à 2,9 milliards francs au 31 dé-cembre 2014, soit une baisse de 94% sur lapériode, sans aucune influence négative surle fonctionnement de l’organisme. Toutechose qui n’exonère pas l’Etat de son obliga-tion de respecter sa signature et de rembour-ser sa dette vis-à-vis de la CNPS. En effet, lesolde au 31 décembre 2014 de la dette del’Etat dans les livres de la CNPS est de 160,5milliards de FCFA, auxquels il convient de ra-jouter les 14,4 milliards, dus par la Société derecouvrement des créances du Cameroun(SRC), que l’Etat entend prendre à soncompte. En outre, la CNPS reste toujours dansl’attente de l’intégration d’une dette de plus40 milliards due par les entreprises et établis-sements publics.

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2008 _ _ _ 2009 _ _ 2010 _ _ _ 2011 _ _ 2012_ _ _ 2013 _ _ 2014 _ ∆/2008

72 362 _ 79 310 _ 89 050 _ _ 91 791 _ 95 951 _ 101 422 109 892 _ +70%

Evolution de l’encaissement des cotisations sociales depuis 2008

Le chiffre 106 milliardsde FCFA et plus, recouvrés en termes decotisations sociales au 30 novembre 2015

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Paiements assurésDes milliers d’assurés sociaux sont passés à la caisse ; avec, en plus, une maîtrise du nombre de bénéficiaireset des dépenses techniques liées à la gestion de la branche.

ant que la CNPS existe, ellepaiera toujours les prestationssociales aux travailleurs ou à

leurs ayants droits » disait, confiant, le di-recteur général de la CNPS, Noël Alain Oli-vier Mekulu Mvondo Akame au coursd’une de ses sorties médiatiques. Le ma-nager le savait, il avait mis en place desoutils de gestion appropriés pour garantirle paiement sur le très long terme, desprestations sociales. Cela, à travers unepolitique habile d’investissement et deplacements. Sur la période 2008-2014, le nombre debénéficiaires est passé de 354 098 à 476213 au 31 décembre 2014. Au 30 no-vembre 2015, 182 466 bénéficiairesavaient déjà été payés à concurrence de68.810.168.635 FCFA. L’on note égale-ment une maîtrise globale des dépensestechniques et des bénéficiaires concernés.Ainsi, les dépenses de la branche desprestations familiales sont passées de 7,4milliards de FCFA à 7,08 milliards de FCFA.La maîtrise des charges de cette brancheest le résultat de l’opération de vérificationde l’authenticité des pièces d’état-civil(OVAPECS) lancée en 2010, et pour la-quelle la CNPS a reçu un certificat de mé-rite, décerné par l’Associationinternationale de sécurité sociale (AISS) en2011. En ce qui concerne les risques pro-fessionnels, les dépenses sont passées de3,1 milliards de FCFA à 2,9 milliards deFCFA, alors que le nombre de bénéfi-ciaires est passé de 3 940 au 1er janvier2008 à 7 605 au 30 novembre 2015. Lamaîtrise des dépenses dans cette brancheest principalement le résultat de la révi-sion médicale des rentes, effectuée dés-ormais annuellement, et de la mise enplace de partenariats à moindre coût,pour la prise en charge des accidentés dutravail. Les dépenses de la branche despensions de vieillesse, d’invalidité et dedécès (PVID) quant à elles, sont passéesde 44,3 milliards de FCFA à 58,8 mil-liards de FCFA au 30 novembre 2015.Le nombre de pensionnés payés estpassé de 74 753 à 98 582 dans lamême période. Le paiement des rappels est désor-mais systématique à tous les nou-veaux bénéficiaires. De même, desmesures d’assouplissement ont per-

mis de payer au cours de 03 dernières an-nées, plus de 3 milliards de francs à 1 750personnels des communes et autres assu-rés sociaux dont les employeurs restent re-devables d’arriérés de cotisations sociales,sous certaines conditions. L’ensemble desrappels en mémoire validés ont été éga-lement apurés, soit plus de 18 milliardsfrancs.Par ailleurs, depuis 2009, les pensionnéstitulaires d’un compte bancaire perçoiventleur pension mensuellement et non plustrimestriellement. De même, grâce auxmesures d’incitation adoptées, le taux debancarisation des pensionnés est passéde 0,27% au 1er janvier 2008 à 98% au

30 novem-

bre 2015 (dont 9% par porte-monnaieélectronique). L’initiative, présentée auconcours des bonnes pratiques de l’AISS,a permis à la CNPS de recevoir un certificatde mérite en décembre 2014.En général, la branche des PVID repré-sente 86% des dépenses des prestationssociales, contre 10% pour les PF et 4%pour les RP.La branche des PVID comprend, en termed’effectifs, 54% des bénéficiaires, 42%pour les PF et 4% pour les RP. Les efforts faits pour la rentabilisation desactivités de support, qui ont contribué àhauteur de 48% au résultat de l’entrepriseen 2014 (contre 6% en 2007, ndlr), parexemple, sont à saluer. En attendant

l’aboutissement annoncé du pro-cessus de révision de la législationsociale en vigueur, destiné à adap-ter les paramètres de gestion tech-nique à la réalité, tel querecommandé par l’étude actua-rielle réalisée à cet égard.

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PRESTATIONSSOCIALES

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Evolution du paiement des prestations sociales depuis 2007

Année 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 ∆/2007

PF 7 480 8 470 7 429 7 296 6 935 6 507 6 523 5 791 -23%

RP 3 120 4 019 2 619 3 234 2 765 2 502 2 446 2 587 -17%

PVID 44 303 48 250 47 858 52 099 54 547 53 395 57 999 62 156 +40%

Total 54 905 60 740 57 899 62 630 64 248 62 404 66 968 70 534 +28%

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Payements assurés

Le chiffre 68.810.168.635de FCFA de prestations sociales payées au 30 novembre, pour l’exercice en cours.

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18 www.cnps.cm24 www.cnps.cm

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Security and speedINFORMATION SYSTEM

The new information system has allowed the development of reliable and beneficial trade applications forclients of the Institution.

or every social security insti-tution to become modern, itis necessary to optimise the

information system. That of CNPS wasestablished, overwhelmingly by inter-nal human resources, with orientationto users and better guarantees of se-curity, reliability, traceability, speed andavailability of data. This new informa-tion system which is up to modernity al-lowed the automation of theprocessing of most activities. Since2009, several applications have beenput into operation, including «SapelliOM » for the automated managementof mission orders, «Sapelli Energizer»,for the processing and settlement ofbenefits, registration of employers andthe insured, management of contribu-tors accounts and employers, collec-tion of contributions, monitoring ofmoratorium and management of pre-litigation. Moreover, «Sapelli-loyers» isused for the management of rentsfrom rental property ; «Sapelli-compta»for processing real-time accounting,«Sapelli-mail» for internal mail, indu-cing huge reduction in the consump-tion of paper and ink.«Sapelli-émargement» for managingof attendance and punctuality of per-sonnel, «Sapelli-paiement» which is thespecific pension payment module(being integrated in «Sapelli-Energi-zer), online declaration of employedpersonnel (DIPE), by which employerscan make their monthly declarationsof employed personnel and remune-ration through the Internet, online pre-registration gives the possibility toregister online before submission of thephysical file and online consultation ofindividual accounts with the possibilityof monitoring the payment of socialcontributions by his employer (or your-self) and updating your personal ac-count. It should also be noted thatsince 2010, 33 social insurance centresof the Institution are interconnected tothe Head Office. For instant informa-tion to its clients on its procedures, CNPShas an active website (www.cnps.cm),

email : cnps.cameroun@cnps.cm, Twit-ter pages: @CnpsCameroun and face-book : www.facebook.com/CNPS. Inthe same vein, the weekly meetings ofthe Head Office, «Conférence dulundi» or CDL, are done in videoconfe-rence with the Regional Directorates.An initiative also rewarded by the ISSAin 2011. The information technologyrevolution has also boosted the mana-

gement of hospitals, thanks to the in-tegrated hospital management sys-tem (SIGHO) implemented since 2011.Similarly, the Electronic Document Ma-nagement (GED-LAD) has been ope-rating in Douala and the Head Office,which should, by the end of 2017, leadto complete dematerialisation in pro-fessional activities, as well as archivesand mail in particular.

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Maîtrise des effectifs et formationIl n’y a de richesse que d’hommes. Le Top management de la CNPS l’a compris, qui a placé au centre de sespréoccupations administratives, la maîtrise des effectifs et le renforcement des capacités des personnels.

ans les organismes de sécurité so-ciale qui tutoient la modernité, lagestion des ressources humaines

est une priorité. Surtout dans un contexte oùl’exigence du respect des normes internatio-nales, notamment en matière de maîtrise descharges de fonctionnement et de personnels’imposent. Et la CNPS du Cameroun ne veut plus conti-nuer à payer de lourdes amendes à la Confé-rence internationale de prévoyance sociale(CIPRES), du fait du dépassement des normesinternationales acceptables en la matière.C’est pourquoi la direction générale a choiside privilégier l’arrimage en douce, tout en te-nant compte des lois et conventions déjà encours. A cet effet, l’organisme a dû aller puiserdans une batterie de réformes et d’innova-tions initiées par son directeur général, pouramortir tant soit peu les charges, sans toucheraux acquis du personnel. Les opérations devérification de l’authenticité des diplômes etde départs volontaires, ont permis à la CNPSde se séparer de près de 500 agents et,ainsi, de réaliser des économies substan-tielles. Du 1er janvier 2008 au 31 décem-bre 2015, les effectifs à la CNPS sontpassés de 3 950 à un effectif moyen de3 123 personnel ; soit une baisse globalede 18% !Bien plus, l’option du MPO «Manage-

ment par objectif» prise par la direction géné-rale, a induit une série d’innovations à effetsdirects et avantageux, tant sur le personnelque sur l’organisme. Le domaine de la forma-tion, particulièrement, a pris de l’envergurepour occuper les avant-postes dans la straté-gie managériale. Il fallait s’approprier la tech-nologie et pouvoir se hisser aux standardsinternationaux, à travers un système d’infor-mation entièrement rénové. L’utilisation demultiples applications informatiques dans letraitement de données est de mise; avec uneseule finalité : «l’amélioration constante de laqualité du service». Il fallait donc former et re-cycler le personnel en charge de porter cettevision managériale prospective adossée surdes planifications quinquennales. Le plan stra-tégique et l’outil de pilotage, le Ratio compo-site, excluent la navigation à vue et inscriventrésolument la CNPS dans la modernité. Le taux d’encadrement des personnels estpassé de 17% en 2007 à 21,47% au 31 dé-cembre 2015, soit 1 646 agents de maîtrise,

644 cadres, 346 employés et

364 employés de bureau. Précision impor-tante : le relèvement significatif du nombrede cadres, voire de responsables de concep-tion, traduit l’option prise, de systématiser l’in-novation en vue de hâter le processus demodernisation de l’organisme. C’est ainsi que,dans une optique de renforcement des capa-cités du personnel, les dépenses annuellesliées à la formation ont augmenté de 40%,passant de 121 millions de francs au 1er jan-vier 2008 à 169 millions de francs au 31 dé-cembre 2014 ; soit des dépenses cumuléesde 2,8 milliards francs entre 2008 et 2014 !Durant cette période, des formations spéciali-sées et générales été organisées pour la miseà niveau de toutes les classes socioprofession-nelles des personnels (bureautique, manage-ment, budget, comptabilité, prestations,recouvrement, management, actuariat, sécu-rité informatique, etc.).Par ailleurs, pour en-courager le travail en équipe et la sainecollaboration, la direction générale a organisédeux éditions d’olympiades sportives en 2011et 2014 à Yaoundé. De même, des mini-olym-piades ont été organisées en mai et novem-

bre 2015 à Yaoundé et à Buea, dans le butde préparer les sportifs de la CNPS au grandrendez-vous de Bamenda en 2016. Et pourgarantir la santé des personnels au travail,des Comités d’hygiène et de sécurité au tra-vail sont fonctionnels.

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RESSOURCESHUMAINES

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Le DG, avec le personnel du CPS de Buéa Mile 17

Le chiffre 26,9 milliardsde FCFA de salaires bruts annuelspayés à 3 123 personnels en 2015

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Des avantages à la pelleGESTION DUPERSONNEL

Les conditions de vie et de travail des personnels de la CNPS sont en constante amélioration. Les agents bé-néficient de ce que les employés des autres entreprises assimilent à un «traitement princier».

es chiffres sont de nature àfaire pâlir de jalousie, les tra-vailleurs des autres entre-prises. Les salaires bruts

annuels du personnel au 31 décembre2015 sont de 26,9 milliards de FCFA(hors départs volontaires), contre 24,1milliards de francs au 1er janvier 2008.Pour des effectifs passés de 3 950 enjanvier 2008 à 3 123 au 31 décembre2015, on se serait attendu à ce que lemontant des charges salariales baisseavec le nombre d’agents. La vérité estque les chiffres de 2015 viennent mettreen exergue l’augmentation réelle de lamasse salariale, due aux augmentationsautomatiques prévues par la loi et lesconventions collectives : avancements,ancienneté, revalorisations…Pour le Top management de la CNPS, onest en droit d’attendre un rendementmeilleur d’un personnel bien traité. C’estla raison pour laquelle les avantages ac-cordés au personnel ont été revus à lahausse. C’est le cas des primes pour tra-vaux spéciaux, qui constituent une moti-vation suffisante de promotion del’excellence. En fait, il s’agit de récom-penser tout agent qui se distingue dansl’exercice de son travail. Ces avantagessont, à n’en point douter, l’expressiond’une volonté managériale d’assurer leniveau de performance de chaque per-sonnel, dans le cadre de la modernisa-tion de la CNPS. Le système actuel des avancements au-tomatiques des personnels, tous les deuxans, mis en place dès janvier 2014 opti-mise la GRH, du fait de sa rapidité dansle traitement des données et son objec-tivité, qui évite toute injustice et les éter-nelles attentes de rappels observées parle passé. Pour l’exercice 2014 par exem-ple, 1 546 agents programmés ontavancé et 1 551 autres sont en coursd’avancement. Le même principes’applique dans l’octroi des primespour les différentes médailles gla-nées par les personnels. En 2014,300 personnels ont reçu leurs mé-dailles de travail (argent, vermeil et

or confondus) avec la rémunération cor-respondante. En l’espace de cinq ans,l’on peut décompter au total, pas moinsde 2 700 personnels primés, pour unevaleur monétaire de l’ordre de 146. 127.770 FCFA ! En matière d’assurance maladie, une po-lice d’assurance « groupe et individuelleaccident » a été signée. Elle sera annuel-lement renouvelée par un assureur. C’estainsi que, par exemple en 2010/2011,une prime en FCFA de 1.250.000.000 aété payée à AXA, une autre de1.110.000.000 FCFA toujours avec AXAau cours de l’exercice 2012/2013. Une3è prime, cette fois avec Zénithe Insu-rance, d’une valeur de 875.509.921FCFA. La dernière prime, en cours d’exé-cution avec AXA et couvrant 19 moisd’activité, prévoit une enveloppe de1.579.488.230 FCFA. Des sommes im-

portantes, qui permettent la couver-

ture santé des personnels et de leurs fa-milles. Par ailleurs, pour l’évacuation sa-nitaire de certains agents, 50% sontsupportés par la CNPS. En fait, toutes les catégories socioprofes-sionnelles profitent d’avantages certains.Les directeurs et assimilés ont des facilita-tions pour l’acquisition de véhicules defonction, qui deviennent par la suite per-sonnels, après avoir contribué de moitié.Les directeurs adjoints bénéficient égale-ment d’une prime d’ameublement. Uneprime d’astreinte est octroyée aux per-sonnels en service dans les secrétariatsdu PCA, DG, ainsi que les secrétariats desdirecteurs régionaux et des chefs de cen-tres. De même, l’agent dont le conjointest logé par la CNPS perçoit 50% d’in-demnité de logement et peut bénéficierd’une prime de première installationdans les mêmes conditions. Le personnelintervenant dans le recouvrement descotisations sociales perçoit une prime

spéciale. Des primes de panier,la ration pour garde, perma-nence et astreinte à domicile sontoctroyées au personnel des cen-tres hospitaliers de l’organisme. Etla liste n’est pas exhaustive.

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Le DG avec les récipiendaires de la CNPS

Le chiffre 1.579.488.230FCFA pour la couverture santé des personnels et leurs familles.

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Relooking totalRound-up sur la politique managériale en la matière et les résultats des établissements de soins.

a gestion de l’action sanitaireet sociale a été optimisée, cequi a permis la réduction du

déficit de 64% de cette branche entre2007 et 2014. Outre le relèvement desprix pour les aligner au niveau de ceuxpratiqués sur le marché, la CNPS a entre-pris d’externaliser la gestion des écoles etdes PMI. Au 31 décembre 2014, il nereste en gestion directe que 03 écoles(27 en 2007) et 01 PMI (07 en 2007). De ce renouvellement de la gestion, res-sort une nette amélioration des recettes,qui passent de 2 à 4 milliards de F sur lapériode, soit une évolution de presque100%. Dans le même temps, les dé-penses de fonctionnement hors salairessont réduites de 85%, pour combattre lelourd déficit structurel enregistré depuisplusieurs années dans cette rubrique. Ilconvient de noter que, du fait de l’évolu-tion de la grille salariale du secteur desbanques, à laquelle faisait partie la CNPS,le poids des salaires dans les dépensesde fonctionnement a été exponentiel etneutralise lourdement les efforts de ges-tion dans ce domaine (augmentation de14% de la masse salariale alors que leseffectifs sont restés stables, ndlr). Le déficitde cette branche a été amélioré de151%, passant de –4,1 milliards de F en2007 à -2,1 milliards au 31 décembre2014.Parallèlement, au cours des quatre der-nières années, des investissements deprès 4 milliards de F ont été réalisés aucentre hospitalier d’Essos et dans les cen-tres médicaux sociaux de Garoua et Ma-roua, pour mettre à niveau leurs plateauxtechniques devenus obsolètes et inopé-rants à un moment. Il a ainsi fallu releverles plateaux techniques aux standards in-ternationaux, réhabiliter les chambresd’hospitalisation, installer des plates-

formes de collaboration avec divers par-tenaires, revaloriser les tarifs de certainsactes et sécuriser les recettes via le sys-tème d’information. Bien évidemment, pendant que les hôpi-taux de la CNPS subissaient un coup de

relifting sérieux, les praticiens ont été ré-gulièrement envoyés en recyclage pours’adapter aux réalités de la médecinemoderne, permettant une meilleure utili-sation de l’équipement de pointe mis àleur disposition.

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ACTION SOCIO-SANITAIRE

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2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 ∆/2007

2 076 2 251 2 560 3 290 3 447 3 843 2 963 4 090 +97%

6 185 5 605 5 906 6013 4 960 3 804 4 408 4 331 -30%

3 425 3 014 3 206 3 376 3 482 3 646 3 560 3 909 +14%

Années

Recettes

Dépenses

(Salaires)

Evolution de la situation des établissements de soins

Le scanner du CHE

Un matériel de pointe pour des soins de qualité

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Des recettes plus sécuriséesGESTION DESIMMEUBLES

De 1,4 milliard de francs CFA au 1er janvier 2008, les recettes issues de la gestion du patrimoine immobiliersont passées à 2,5 milliards au 30 novembre 2015.

t dire que les performancesdans la gestion des immeublesdu portefeuille de la CNPS ont

pu être réalisées avec un immeuble enmoins à Douala, pour cause de réhabili-tation totale ! C’est dire si les mesuresprises ont porté des fruits. En effet, la di-rection générale a, dans ce secteur, misun point d’honneur à assainir le fichier deslocataires, à aligner les loyers au taux dumarché et, surtout, à sécuriser les recetteslocatives. Conséquence, les résultats horsamortissements de ce secteur sont passésde 786 millions de F à 1,9 milliard de F.Le taux d’occupation quant à lui, s’est sta-bilisé depuis deux années à 95%. Au cours de la même période, la CNPS aajouté dans son patrimoine l’immeubleex-CAMAIR à Paris (3,6 milliards), le com-plexe Dragages à Yaoundé d’une super-ficie de 5ha (3,5 milliards de francs),l’immeuble AEK au centre administratif deKribi de 3 200 m² (200 millions defrancs), un complexe immobilier au Pla-teau Atemengue du Lac à Yaoundé (9505 m² à 2 milliards de F). L’organismea également procédé à la reconstitutiondes titres fonciers et à la sécurisationphysique des terrains, au déguerpisse-ment des occupants illégaux de ses ter-rains et au parachèvement des travauxde l’immeuble dit ministériel n°1 (14,7milliards de francs) et ceux de la maison

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1. La maîtrise des charges d’exploitation, par l’améliorationdes systèmes de contrôle de l’opportunité de la dépense,l’application d’une mercuriale interne des prix, de suivides consommations, de contrôle de la bonne exécutiondes clauses des contrats et de la politique du juste prix, apermis de réduire de 70% les charges de fonctionne-ment hors salaires. Les charges salariales représentent85% des charges d’exploitation au 31 décembre 2014(63% en 2007).

2. Amélioration des conditions de vie des travailleurs et lamodernisation des outils de travail (mobilier de bureau,ordinateurs, etc.) : 4 milliards de francs C FA investis en2008-2014.

3. La toute première étude actuarielle du système géré parla CNPS a été réalisée en 2010 en collaboration avec leBureau international du travail (BIT). Elle a permis d’étu-dier la viabilité financière du régime et ses principalesconclusions, la rédaction des projets de textes modifiantceux en vigueur. Les travaux préparatoires de la secondeétude actuarielle ont été lancés et devraient s’acheveren 2015.

4. La mise en place d’une comptabilité analytique a permisde déterminer les résultats et indices de gestion par struc-ture et activité. L’analyse de ces résultats couplée à l’ap-plication des normes IPSAS devrait permettre de parvenirà une véritable optimisation des coûts opérationnels del’organisme.

Résultats dans d’autres domaines

d uretraité de Sangmelima ; l’acquisitiondes immeubles d’exploitation à Bafia et

Nanga-Eboko, la négociation de deuxcontrats de partenariat public-privépour la construction de l’immeuble Bsiège de dix étages et la réhabilitationtotale de l’immeuble Avenue De Gaulle

à Douala.

Un des immeubles CNPS à Bonanjo, Douala

Le chiffre 2,5 milliardsde FCFA de recettes issues de la gestion du patrimoine immobilier au 30 novembre 2015

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Des appareils orthopédiques pourélèves handicapés

Le don de la direction générale de la CNPS a été offert à 11 élèves handicapés moteur des lycées classiquesde Sangmelima et d’Avebe le 16 juin 2015.

u nom du directeur général dela CNPS empêché, Marie AkonoAtangane, chargée de mission,

a solennellement remis à 11 élèves han-dicapés des lycées de la ville, un donconstitué d’appareils orthopédiques (pro-thèses et orthèses). C’était à «La maisondes retraités», en présence du sous-préfetde l'arrondissement de Sangmelima, lesdélégués départementaux des Affaires so-ciales et des Enseignements secondaires,ainsi que les proviseurs des lycées clas-siques de Sangmelima et d'Avebe. La cérémonie était l’aboutissement d’unprocessus de sélection des élèves handica-pés des lycées de la ville, un peu plusd’une dizaine, présentant des problèmesde motricité. Pour alléger leurs souffrances,le DG de la CNPS a volontairement prisl’engagement de leur offrir des appareilsorthopédiques, dans le but de leur per-mettre de retrouver une autonomie cer-taine et, ainsi, poursuivre sereinementleurs études.Parlant au nom des populations, ledeuxième adjoint au maire de la ville, Cos-mas Monti Akoulou, a dit «merci» au direc-

teur général pour le don ; «merci» égale-ment pour les multiples réformes mises enœuvre à la CNPS, sous l'impulsion de NoëlAlain Olivier Mekulu Mvondo Akame. Il ena profité pour rappeler que «la communede Sangmelima est en règle vis-à-vis de laCNPS, parce qu’elle reverse à date et tousles mois, les cotisations sociales de ses em-ployés». Marie Akono Atangane a rappelécombien «l’organisme a aussi à cœurd'apporter son soutien aux populations lesplus défavorisées du Cameroun». Une mis-sion, a-t-elle dit, «que la CNPS mène avecdétermination, parce qu’après tout, il s’agitd’apporter un peu de bien-être et de sé-curité aux populations qui en ont besoin».Et de rappeler les fondements même dela vision managériale de la CNPS, en ma-tière d'assistance sociale, une action«orientée en priorité vers les populationsles plus vulnérables».Par ailleurs, le DG a également permis àces élèves fragiles de préparer d’ores etdéjà leur avenir, en s’affiliant au régimed’assurance volontaire auprès de la CNPS.Pour cela, il payé d’avance pour chacundes bénéficiaires, immédiatement imma-triculé, un mois de cotisation sociale. La re-présentante du directeur général l’a

rappelé, «le coût de l’action sociale im-porte peu pour la direction générale de laCNPS. Ce qui compte (…), c’est l’espoir qu’ilapporte, à travers ses soutiens multiformesaux populations».

Simon Meyanga, envoyé spécial

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SANGMELIMA

Un soutien multiforme aux populations démunies et fragiles

Des dons pour tous !

Au cours du 3ème trimestre 2015, le directeur général de la CNPS a une fois encore marqué son accord, pourplusieurs actions de bienfaisance au profit des orphelins, des handicapés et des personnes en captivité.

L’entreprise citoyenne a contri-bué à l’éducation des enfantsen détresse, à travers des dons

en fournitures scolaires pour le compte del’année scolaire 2015-2016. Chacun destrois cents enfants de soldats décédés enmission sécuritaire a ainsi reçu un paquetminimum le 4 septembre, au secteur mili-taire n°1 du Quartier général à Yaoundé.Il s’agit pour la CNPS «de tendre la main àchaque enfant dont le parent est tombéau front, et d’honorer la mémoire des vail-

lants soldats morts pour la patrie», a dit leConseiller technique Oben James Agbor.Les 7 et 9 septembre, seize des quarante-deux pensionnaires scolarisés du Centred’appui de l’enfance en détresse (CAED)et une dizaine de l’Orphelinat des Sœurset des Filles de Marie de Mbalmayo ont àleur tour reçu livres, cahiers, bics, crayonset boites à outils, pour plus d’un million deF. Le Conseiller technique, Nicolas Nguemaa rappelé que «personne ne doit êtrelaissé sur le côté, surtout pas les enfants qui

représentent l’avenir de notre nation». Eneffet, les enfants d’aujourd’hui sont les tra-vailleurs, les employeurs et les retraités dedemain. Le 15 juillet 2015, des denrées alimen-taires et produits de première nécessitéont été remis aux pensionnaires de la pri-son centrale de Kondengui. Le don, d’unevaleur de 1 million de Francs CFA, a été ré-ceptionné dans la chapelle du célèbre pé-nitencier de Yaoundé par son Aumônier,le Révérend Edgard Pascal NoumamoTchuinguem. Il était constitué de 20 sacsde riz, 5 cartons de sucre, 4 sacs de sel, 3sacs de tapioca, 5 cartons de savonsrouges, 5 cartons de savon de lessive, 50litres d’huile de palmiste, 50 bibles et 50livres de cantiques.Les handicapés moteurs n’ont pas été ou-bliés. C’est ainsi que Geweladai Yadagaï,un jeune compatriote de 28 ans ayantperdu l’usage de ses jambes à l’âge de 4ans suite à une poliomyélite, a bénéficiéd’un tricycle flambant neuf. Le don de laCNPS, d’une valeur de 150.000 F, lui a étéremis le mardi 11 août 2015 au siège del’organisme à Yaoundé par le directeurdes Prestations, Yaulande Ondo. Le 10septembre 2015 à Ebolowa, Samuel ZillyMevoungou a reçu quant à lui, du maté-riel informatique. Cet assuré volontaire, im-matriculé au Cps d’Ebolowa, avait sollicitélors de sa souscription au nouveau servicede la CNPS, une aide pour «assurer lepayement régulier de ses cotisations so-ciales, assurer sa survie et enfin tourner ledos à la mendicité». En réponse, il a reçu,un ordinateur HP complet, un photoco-pieur complet, un onduleur, un surge pa-rasurtenseur et un logiciel Norton. Trèsbientôt, il ouvrira un secrétariat public.La politique volontariste du Chef de l’Etat,S.E. Paul Biya, à lutter contre la précarité etl’exclusion sociale, est mise en œuvre parles actes concrets de la CNPS. L’organismea axé son action sociale sur l’accompa-gnement des personnes nécessiteuses engénéral, et spécifiquement des orphelinset des personnes handicapées. Un accom-pagnement qui peut se résumer en cettemaxime : «Il ne suffit pas de donner dupoisson à celui qui en veut, mais plutôt luiapprendre à pêcher».

Thomas Tang

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SOLIDARITÉ

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Le CT Oben James Agbor auquartier général à Yaoundé

Le CT Nicolas Nguéma dansun orphelinat à Mbalmayo

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Le cadeau de la CNPS au Dja-et-Lobo

Demandée par les populations de ce département, une campagne de santé gratuite a été organisée par l’or-ganisme, à Avebe et Foulassi, pendant le weekend du 29 au 30 août 2015.

ace à la montée en puissancedes maladies qui endeuillentchaque jour, de nombreuses

familles camerounaises vivant en zone ru-rale, une aide médicale des âmes debonne volonté est nécessaire. C’est, entous cas, l’impression qui se dégage de la4ème campagne de santé organisée, du29 au 30 août 2015, par la Caisse natio-nale de prévoyance sociale (CNPS) dansle département du Dja-et-Lobo.Pour cette activité socio-sanitaire, la CNPSa déboursé la somme de 6 000 000 F,pour les soins et l’achat du matériel. Ou-verte aux populations démunies, 940personnes ont été consultées - 153 en-fants, 324 hommes et 463 femmes - auGroupe scolaire de Foulassi et au Centrede santé adventiste d’Avebe. En ophtal-mologie, 146 paires de lunettes et 154collyres ont été distribués. En stomatolo-gie, des extractions, détartrages et cure-tages dentaires ont été effectués sur 125patients. Au laboratoire d’analyses médi-

cales, des tests de Vih, d’Hépatite B et C,de Chlamydiae et de Paludisme ont étéréalisés avec, pour la première fois, un testde la Prostate en faveur des personnesâgées de 50 ans et plus. Par ailleurs, 53opérations chirurgicales ont été effectuéesau profit de 18 hommes, 12 femmes et23 enfants, généralement pour des casde hernie, de myomectomie et d’hysté-rectomie. « Dix d’entre elles, coûtent envi-ron 500 000 F l’une, dans un hôpital », arelevé le Dr Georges Bwelle, coordonna-teur des praticiens invités par l’Associationdes compétences pour une vie meilleure(Ascovime), à qui le directeur général dela CNPS, Noël Alain Olivier MekuluMvondo Akame, a de nouveau confié lamission.Autre particularité de cette campagne,une « piqure spéciale CNPS », un anti-in-flammatoire analgésique qui annihile lesdouleurs causées par les travaux champê-tres, administrée aux patients. « Je mesens mieux », a déclaré, au deuxièmejour, dame Monemvondo, venue témoi-gner. Quant à Fimba, bénéficiaire de col-

lyres et d’une paire de lunettes, son sou-hait est « que le bon Dieu bénisse la CNPSet son directeur général Monsieur Me-kulu». Enfin, le centre de santé adventisted’Avebe qui s’en sort également avec unnouvel hangar offert par la CNPS, a ex-primé sa joie et sa reconnaissance, par lebiais de son gestionnaire : « Ce hangar vadésormais mieux protéger nos patientsdes intempéries », a assuré Louis Bo-boam.Le satisfecit des bénéficiaires est général.Cette campagne leur a fait du bien. Desconseils leurs ont également été prodi-gués par les praticiens, pour une meilleurehygiène de vie. Pour le directeur généralde la CNPS : « Apaiser plusieurs souf-frances, c’est ce qui importe le plus. Car, sichaque Camerounais est en bonne santé,il peut travailler, subvenir aux besoins dessiens, bénéficier d’une couverture sociale,tout en contribuant à l’émergence du Ca-meroun à l’horizon 2035, impulsée par leprésident de la République, S.E. PaulBiya».

Thomas Tang

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SANTÉ EN ZONERURALE

Des soins gratuits pour les populations

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Les solutions de l’Afrique centrale En conclave du 19 au 20 août 2015 à Yaoundé, les responsables des organismes de sécurité sociale d’Afriquecentrale ont élaboré un plan commun de lutte contre la fraude sociale qui menace leur stabilité financière etprive les populations de leurs droits sociaux.

e choix du thème : «L’inci-dence de la fraude socialedans les organismes de sécu-

rité sociale en Afrique centrale », pour cetroisième séminaire technique du bureaude l’AISS pour l’Afrique centrale, était déjàune indication suffisante. Les responsablesdes institutions de sécurité sociale de lasous-région sont préoccupés au plus hautpoint, par la fraude sociale qui menace lasurvie de leurs organismes. D’où la pré-sence à Yaoundé, aux côtés de leurs col-lègues du Cameroun, des délégationsvenues du Gabon, du Tchad, de la Répu-blique Centrafricaine, de la Républiquedémocratique du Congo et de la Répu-blique islamique des Comores.En sa qualité de président du comité di-recteur du BLAISAC, le DG de la CNPS NoëlAlain Olivier Mekulu Mvondo Akame a re-mercié le président de la République,Chef de l’Etat, S.E. Paul Biya, pour « sa sol-licitude constante, son engagement per-manent et son investissement personneldans la promotion de la sécurité socialedans notre pays et dans notre sous-ré-gion». Au regard des risques importantsque la fraude fait courir aux systèmes desécurité sociale de la sous-région, le ma-nager a invité ses pairs à se mettre ensem-ble pour y remédier. Une vision partagéepar le gouvernement du Cameroun, vi-sion déclinée par le ministre du Travail et

de la Sécurité sociale, Grégoire Owona àl’ouverture des travaux : « Sérieux, concen-tration, abnégation et engagement doi-vent guider les échanges, pour quechacun, au terme de ces travaux, se sentefier d’avoir apporté une contribution dé-terminante à la lutte contre la fraude dansnos systèmes de sécurité sociale ». Les échanges d’expériences quant à eux,ont commencé après le mot introductif del’Officier de Liaison du BLAISAC. Hector Fé-licien Tonye, a demandé à ceux dont lesexposés étaient attendus, « d’insister surles capacités actuelles de leurs organismesà faire face à la fraude en termes d’ac-tions préventives et correctives ».Au total, six expériences ont été présen-tées, qui ont permis de constater la simila-rité des problèmes : modification de l’âgeou de la date de décès, sous-déclarationdes effectifs des salariés et non reverse-ment de cotisations sociales collectées,production de faux documents pour l’ob-tention de droits, substitution de bénéfi-ciaire… Le déficit causé par la fraude estestimé à plus de 36 milliards et demi deFCFA au cours de l’année 2014, enregistrédans trois pays : le Cameroun, le Gabonet la RDC ! Enorme !Pour lutter contre le fléau, les participantsont retenu les instruments qu’ils jugent ef-ficaces : la généralisation de l’informatisa-tion des systèmes pour garantir la fiabilité

et la traçabilité des données, l’améliora-tion de la communication par l’informa-tion des partenaires sociaux et desbénéficiaires, l’alimentation automatiquedu compte individuel de l’assuré pour unmeilleur suivi des carrières, le renforce-ment des partenariats avec les administra-tions (impôts, mairies, etc.), le contrôle derégularisation annuelle des déclarationsde salaires, ainsi que le renforcement descontrôles a priori et a posteriori des pres-tations à travers le contrôle physique an-nuel des bénéficiaires. La facilitation desdénonciations par la diffusion des contactsutiles, l’instauration d’une consultation ducompte individuel par les assurés eux-mêmes - contrepoids du système déclara-tif -, tout comme la mise en place d’unebase de données nationale unique parpays pour faciliter le croisement des fi-chiers, le recours aux sanctions civiles etpénales, la régulation des délais de traite-ment des dossiers afin d’éviter les reten-tions abusives et la gestion minutieuse desprocurations. Des solutions déjà appli-quées, pour la plupart, par la CNPS du Ca-meroun…

Simon Meyanga

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Le MINTSS à l’ouverture des travaux

Le DG CNPS, pendant son discours de bienvenue

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Parole aux responsables des organismesFRAUDESOCIALE

Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame,Directeur Général de la CNPS du Cameroun Désiré Lassegue,Directeur Général de la Caisse Nationale deSécurité Sociale (CNSS) du Gabon

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«Beaucoup de recommandations très utiles pour la suite»

«C’est un combat perpétuelpour toutes les Caisses»«C’est une occasion importante dans tousles organismes de plan social d’Afrique cen-trale de se retrouver à Yaoundé, dans cebeau cadre du MontFébé, pour parler d’unsujet qui est d’une im-portance capitale et quifait en sorte que, où lesorganismes de sécuritésociale meurent ou vi-vent. C’est la fraude so-ciale. La fraude surtoutes les prestations ser-vies par nos caisses estun fléau et c’est un com-bat perpétuel pourtoutes les caisses d’ail-leurs, aussi bien cellesd’Afrique centrale que celles du monde.Nous sommes heureux d’être là pour discu-ter, pour échanger nos expériences, trouverdes solutions qui nous permettent de com-battre ce fléau qui se chiffre comme le disaitle Dg de la CNPS, mon collègue, en milliardsde francs CFA. Il y’a une fraude financièrequi pèse lourdement sur les prestations denos Caisses».

«La qualité des débats et forcément en termesde conclusions, des recommandations qui ontété émises et adoptées sont extrêmement per-tinentes et je ne doute pas un seul instant que,appliquées, elles vont nous apporter degrandes améliorations dans le fonctionnementde nos Caisses et surtout pour juguler le phéno-mène et fléau de fraude sociale.Il y a une flopée de recommandations. Il y ena une bonne quinzaine, aussi bien tenant auxsystèmes d’information à mettre en place dansle croisement par exemple des fichiers. Voussavez que beaucoup de gens ont diversesidentités selon les intérêts qu’ils veulent tirer del’un ou l’autre fichier. Vous avez des résolutionstenant à la qualité ou à l’authenticité des piècesd’état civil. Vous savez que dans tous nos paysmalheureusement, beaucoup de personnes,pour bénéficier des prestations sociales, vont

jusqu’à la contrefaçon ou la falsification des pièces d’état civil, certificats de scolaritédes enfants, actes de naissance, nous avons beaucoup de recommandations qui vontnous être très utiles pour la suite».

David Batoba Meto,Directeur Général Adjoint de l’Institut national de sécurité sociale (INSS) RDC

«Nous avons partagé notre expérience»«L’INSS a voulu apporter tant soit peu, sa contribution,quant à son expérience en matière de lutte et la pré-vention de la fraude en matière de sécurité sociale,aussi bien en amont, donc les cotisations, qu’en aval,c’est-à-dire, les prestations sociales. Au-delà de notre apport à travers les échanges qui onteu lieu, nous avons appris, nous avons retenus debonnes pratiques issues des actions par d’autres Caisses,bonnes pratiques qui ont trait essentiellement au ren-forcement des contrôles internes, aux missions et decontre vérification, des actions qui ont trait à l’usage detechniques de l’information et de la télécommunication.Pour fiabiliser et aussi obtenir la traçabilité des informa-tions concernant des employeurs et des travailleurs mais

aussi, de bonnes pratiques dans le partenariat avec certains services publics notam-ment, l’administration fiscale.»

Fatoumia Kamaliddine Mouigni,Directeur Général Adjoint de la Caisse de Retraites des Comores

«Nous voulons profiter des belles pratiques des autres Caisses» «C’est un sujet qui est très important, préoccupant auniveau des organismes parce que ça nous permetd’abord d’instaurer une confiance avec nos assurés etde donner les droits et les prestations à ceux qui sontvraiment concernés. Au Comores, on avait déjà es-sayé de faire des contrôles. Ce qui nous avait permisde dégager un montant très important qui faisait àpeu près 25% du budget ! Cela nous a permis d’ins-taurer une pension minimale grâce aux gains réaliséspar la lutte contre cette fraude. Donc, c’est un sujet quiest très important et dont nous devons discuter au ni-veau de nos organismes sœurs, pour tirer un petit peules conclusions et les bonnes pratiques comme on ledit dans notre système, profiter des belles pratiques des autres Caisses pour pouvoiraméliorer aussi notre démarche au niveau de notre institution».

Nadia Sara épouse Nkwanda, Représentante du Ministère du Travail et dela Sécurité Sociale du Cameroun

«Trouver une stratégie commune de lutte contre la fraude sociale»« Nous pensons que c’est un séminaire dontl’importance n’est plus à démontrer, parcequ’il permettra non seu-lement d’assainir la sécu-rité sociale, les prestationssociales existantes maiségalement, ce séminairepermettra d’étendre lacouverture sociale à unplus grand nombre etnous espérons qu’il per-mettra d’affiner les straté-gies de lutte contre lafraude sociale en entre-prise dans les organismesde sécurité sociale. Leséchanges entre les orga-nismes des pays d’Afrique centrale permet-tront non seulement de trouver unestratégie commune de lutte contre lafraude sociale, mais également, d’avoir unevisibilité à long terme sur la sensibilisation etla diffusion des informations relatives à lalutte contre la fraude sociale».

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Le VoleurUn vieux vivait dans un quartier de brigands. Une nuit, le vieux dormaitavec un fusil à côté du lit. Un voyou entra dans la maison et s'assuraque le vieux est bien endormi. Il commença alors à faire sortir les af-faires du salon.A la fin, il passe jeter un dernier coup d'œil au vieux et se rend compteque le vieux n'est plus dans son lit ainsi que le fusil à sa place initial. Ilse met donc à hurler : - Voleur, voleur, c'est moi le voleur, venez m'at-traper vite, sinon le vieux mauvais là va me tuer ici.

Le dernier et l'avant dernier de la classeLe dernier et l'avant dernier de la classe se disputent après le classe-ment du maître. Le dernier prétend être plus intelligent. Pour le prou-ver, il pose cette question à l'avant dernier : "Combien font 2+2 ?Celui-ci répond : "22".Le dernier lui dit : "Ah bon, je pensais que tu ne connaissais pas" !!!!!!

M. Abdoulaye Aboubakar, en service àla DAG, Service de la Documentation etdes Archives, et Madame ont la joie devous annoncer le 3ème anniversairede leur fille Haouaou Abdoulaye Bah(Dali-Daneedjo), le 23 mars 2015.

AnniversaireMariage

Jean Bijingsi Tchanchou, Chef Service de l'Administration Générale et des Ressources Humaines du Cps de Mimboman, avec Aka Bronhilda Mamboe.

M. Mohamadou Djeilanidécédé le 26 juillet 2015, des suitesd’un accident de la circulation.

Par Créscence Mewoulou Mbarga et Njana Ebeny Marie, stagiaires

NécrologieBlagues

Aux familles, amis et connaissances des collèguesqui nous ont quitté au cours de l’année 2015,

la rédaction de I-CNPS présente ses sincères condoléances

Bowen s’en va, Bowen reste !DÉPART À LARETRAITE

Le conseiller technique a eu droit, le lundi 17 août 2015 à Yaoundé, à une cérémonie d’au revoir empreinted’émotion au cours de laquelle, un hommage appuyé a été rendu à sa carrière exemplaire.

a Caisse nationale de pré-voyance sociale, reconnais-sante de votre précieusecontribution à son dévelop-

pement durant votre longue carrièrede 32 années en son sein, vous attribuela présente attestation». C’est le mes-sage désormais inscrit en lettres d’or surl’attestation de reconnaissance remisepar le Directeur général de la CNPS auconseiller technique Georges EricBowen. C’était le lundi 17 août 2015 àYaoundé, dans une salle du Conseild’administration comble. Une reconnaissance de la haute hiérar-chie de la CNPS, en présence du gratinadministratif des services centraux etdes centres de la ville de Yaoundé.Noël Alain Olivier Mekulu MvondoAkame a tenu à saluer comme il sedoit, «un haut cadre dévoué et compé-tent» qui s’en va. Le DG a à peine dissi-mulé son…remord pendant ces aurevoir : «S’il y a des au revoir pénibles,celui-ci en est un», a dit le patron de laCNPS qui a poursuivi sur la dimension àla fois professionnelle et intellectuelledu haut cadre : «Il faut rendre hom-mage à ceux qui ont travaillé. Monsieur

Bowen a marqué et fait l’histoire de laCNPS, par son extrême conscience desenjeux de l’organisme. En tant queconseiller technique, il a fourni une pres-tation jamais égalée, en terme d’intelli-gence». Et de conclure : «Il part, libre detoute contrainte de conscience vis-à-visde la CNPS. Son nom figurera bien enlettres d’or dans le livre de l’organisme.Puisse-t-il continuer à nous apporter sonexpertise à un autre titre. Car, quand onest compétent, on doit partir, mais ondoit rester». Un discours qui n’a pas laissé le principalintéressé insensible. C’est donc d’un tonempreint d’émotion que Georges EricBowen a remercié le Directeur général,ses collègues et ses collaborateurs pourla confiance. «Je suis très agréablementsurpris de ce qui m’arrive. J’ai eu unecarrière riche et dense, grâce à la disci-pline professionnelle et l’envie d’ap-prendre le métier», a-t-il dit. Letechnicien expérimenté a égalementtenu à saluer les avancées dans la voiede la modernisation de l’organisme im-pulsée par le Directeur général. «Cestransformations sont salutaires pourl’avenir de la CNPS». A l’adresse du DG,

il déclaré sans ambages : «Je retiens devous, cette volonté tenace de faireavancer les dossiers».En direction du personnel, Georges EricBowen a relevé qu’ «aujourd’hui plusqu’hier, les conditions de travail se sontnettement améliorées» mais, il ne com-prend pas que c’est ce moment quechoisissent certains personnels pourfaire triompher la désinvolture et le di-lettantisme. Le CT n’a pas mis les gantspour dénoncer les comportements enporte-à-faux avec les objectifs fixés parla direction générale et les moyens misà disposition pour faire le bon travail.Ces comportements ont pour noms :«déficit de la culture du résultat et de laperformance, déficit de l’amour du ser-vice public gratuit». Des plaies qu’il aprié le DG à combattre sans la moindreréserve. A la jeunesse, le jeune retraité conseille«la passion du travail bien fait et respectde la discipline qui va avec».Des cadeaux lui ont été remis par la Di-rection générale, les directeurs et leschefs de centres, avant le cocktail prévupour la circonstance.

Damien Omoloma

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La reconnaissance de la CNPSà un grand travailleur

L’évènement organisé les 20 et 21 novembre 2015 à Buéa a été riche en convivialité et spectacle.

uvertes vendredi 20 no-vembre au soir, par le tour-noi de tennis de table auCps de Buea Mile 17, les

mini-olympiades "Mohamadou Djei-lani" se sont achevées samedi 21 soirau stade municipal de Molyko, par lavictoire en finale de football de la sé-lection de la DG/DRCSE, sur le scorede 2 buts à zéro, face à la formationde la DRLSO.Dans les autres disciplines, laDG/DRCSE a dominé la DRLSO en vol-ley-ball 3 sets à 0 (25-9 au 1er set, 25-16 au 2è et 26-16 au 3è), toutcomme en Basket-ball (53-40). Le vé-téran Paul Patikiéré de la DRANENs'est imposé en marche olympiquechez les messieurs, tandis qu'Agnès Ta-koudjou de la DG/DRCSE a dominé lacompétition chez les dames. En athlé-tisme, Nathalie Atangana de laDRONO s'est imposée en 16s3dixièmes en 100m dames, son co-équipier Berinyuy Roger a dominé le100m messieurs en 13s, puis le 400mmessieurs. En 200m Dames, NathalieAtangana - qui sort pourtant d'unematernité - s'est à nouveau imposéeen 34 secondes devant StéphanieOlama de la DG/DRCSE (35 se-condes). En 200m messieurs, JeanDavid Mvondo de la DG/DRCSE estarrivé en tête avec 26 secondes 1dixième. Le 400m dames a été rem-porté haut la main par FrançoiseEdang de la DG/DRCSE en 1min 23sec 4 dizièmes. En 800m messieurs,Omengue Ewodo de la DG/DRCSEest sorti premier après 2 minutes 34secondes 5 dizièmes.Nous rappelons que vendredi, Yan-nick Amougou de la DG/DRCSE aremporté comme d'habitude le tour-noi de tennis de table, après avoirjoué un match d'exhibition avec leDG.Bref, ce fut une fois de plus une bellefête sportive présidée par le directeurgénéral en personne et qui a démon-tré la grande forme de la DG/DRCSE.Parmi les invités, on a pu noter la pré-sence de Sarah Etongue, la reine del'ascension du Mont Cameroun et bien

d'autres. On a vu 158 athlètes et descentaines de personnels de la CNPSmontrer leur fierté d'être des person-nels de l'organisme, au service des po-pulations. Autres faits marquants: une minute desilence a été observée avant chaquefinale, pour rendre un hommage mé-rité au sportif et travailleur qu'était Mo-hamadou Djeilani, à qui le tournoi

était entièrement dédié. En présencede sa famille, qui a dit son mot de re-merciements pendant la soirée ré-créative du samedi soir.L'occasion faisant le larron, des certifi-cats d'exemplarité ont été remis à desentreprises respectueuses de la légis-lation de sécurité sociale en vigueurau Cameroun.

Thomas Tang, à Buea

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Demandez le bilanMINI-OLYMPIADESMOHAMADOU DJEILANI

Hommage à Mohamadou Djeilani

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DG/DRCSE basket-ball

Les jeux côté jardinMINI-OLYMPIADESBUEA 2015

Les lampions se sont éteints sur les mini-olympiades Mohamadou Djeilani Buea 2015. Retour sur quelquesclichés saillants d’un rassemblement sportif qui a permis au personnel de la CNPS de célébrer l’esprit d’équipe.

n n’a pas fait que célébrer lesperformances sportives des per-sonnels de la CNPS au cours desMini-olympiades Mohamadou

Djeilani Buea 2015. Les jeux qui se sont ache-vés samedi soir, dans une ambiance festiveau centre de prévoyance sociale de BueaMile 17, ont certes, permis aux sportifs de laCNPS de célébrer dans la convivialité, les re-trouvailles et l’esprit d’équipe ; mais aussi, les

jeux de Buea auront été, toutes proportionsgardées, particuliers.D’abord, il y aura eu le nom de baptême :«Mini-olympiades Mohamadou Djeilani Buea2015». Une décision du directeur général dela CNPS, en hommage justement à Mohama-dou Djeilani, personnel CNPS, un passionnéde sport disparu dans un accident de la cir-culation au mois de juillet dernier, alors qu’ilrevenait de Yaoundé où il avait assisté aux

rencontres qualificatives des mini-olympiadesde Buea.Une décision appréciée par la famille qui l’afait savoir dans son mot de remerciement audirecteur général de la CNPS. «(…) en bapti-sant ce grand événement du nom de monépoux, vous avez établi son existence dansnos cœurs. Vous avez montré combien vousvous attachiez à tous vos collaborateurs, com-bien le passage de M. Djeilani à la CNPS vousa marqué. Nous en sommes fiers, réconfortéset fortifiés (…)», a dit Mme Djeilani, représen-tée pour la circonstance par sa fille.Passés ces moments d’émotion, la CNPS aégalement saisi l’occasion des jeux de Bueapour féliciter, encourager et surtout, primerune quinzaine d’employeurs dont l’exempla-rité a été saluée, en reconnaissance de leurfidélité pour le respect des délais et procé-dures liés à la télédéclaration et au paye-ment intégral des cotisations auprès de laCNPS. Le PMUC, partenaire des mini-olympiades deBuea, a particulièrement été ovationné pouravoir, non seulement fait montre de sa fidé-lité pour le respect des délais et procéduresliés à la télédéclaration, au payement inté-gral des cotisations auprès de la CNPS, maisaussi, pour avoir, en quelques mois, fait im-matriculer au régime de l’assurance volon-taire géré par la CNPS, 907 de sescommissionnaires.La soirée récréative qui a clôturé l’événe-ment a constitué un autre moment fort, avecla remise par un collectif de chefs tradition-nels de la South-West Chiefs Association,branche du Fako, d’une distinction dont lacharge du symbole a été saluée par tout lepersonnel présent. Cette distinction fait du di-recteur général de la CNPS, un «Nah Liomo»,traduction : «Maître des maîtres».Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame a,naturellement, remercié les chefs tradition-nels pour cette distinction, il a remercié lesmembres de la chorale de l’université deBuea qui, grâce à un répertoire varié, ontagrémenté la soirée par de belles mélodies.Le DG a enfin félicité ses collaborateurs pourla qualité de l’organisation, et les athlètes,ceux de la délégation de la DG/DRCSE no-tamment, vainqueurs des jeux, pour les per-formances. Il a rappelé que lesmini-olympiades Mahamadou Djeilani Buea2015 sont un «tremplin» en vue de la prépa-ration des olympiades de 2016 à Bamenda. Dans son mot de clôture, le DG a souhaitéque l’esprit qui a régné tout au long des jeuxde Buea, se repende sur les prochains jeuxde Bamenda et, au-delà, sur toute la CNPS.

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Le DG adoubé par les chefs traditionnels du Sud-Ouest

Un diplôme d’exemplarité pour le PMUC

La DG/DRCSE football club

Simon Meyanga, à Buea

L’employeur enregistre ses informations dans l’espace Télé

applications, lien Pré-immatriculation employeur, avant de

déposer son dossier physique dans le centre de prévoyance

sociale de son choix, dans un délai de 30 jours.

Télé-immatriculation de l’employeur

Modernisation, simplification des procédures et qualité de service à la CNPS

nouveaux services offerts aux Employeurs et

Travailleurs camerounais, où qu’ils se trouvent dans le monde5

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Le travailleur enregistre ses informations dans l’espace Télé

applications, lien Pré-immatriculation assuré, avant de dé-

poser son dossier physique dans le centre de prévoyance so-

ciale de son choix, dans un délai de 30 jours.

Télé-immatriculation du travailleur

C’est l’opération par laquelle les entreprises procèdent à la

déclaration des salaires de leurs personnels en ligne, sur le

site internet de la CNPS, dans l’espace Télé applications.

Télé déclaration des cotisations sociales

sur www.cnps.cm

sur www.cnps.cm

Télé-immatriculation en ligne

Consultation des comptes en ligne

L’employeur a, à travers un code d’accès sécurisé et personnalisé,

la possibilité de contrôler l’historique du paiement de ses cotisa-

tions sociales et de connaître en temps réel, sa situation débitrice

vis-à-vis de la CNPS, dans l’espace Consultation en ligne, lien

Consulter déclarations.

Consultation des comptes cotisants employeurs

Dans le même espace, le travailleur peut, grâce à un code

d’accès sécurisé et personnalisé, tout savoir sur ses périodes

d’activité, la régularité des salaires déclarés par ses em-

ployeurs successifs, ainsi que les montants des cotisations so-

ciales effectivement reversées à la CNPS, pour son compte.

Consultation des comptes individuels assurés

C’est simple, c’est accessible à tous, en un clic ! Email : cnps.cameroun@cnps.cm ; BP 441 Yaoundé-Cameroun

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