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COGEO NEWS 22/06/2012 Les News en Santé et Sécurité au Travail

Cogeo news 22 juin 2012

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COGEO NEWS du 22 juin 2012 Spécial RIO + 20, une exclusivité SLIDESHARE

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COGEO NEWS

22/06/2012 Les News en Santé et Sécurité au Travail

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Cogeo News L E S N E W S D E L A S A N T E E T S E C U R I T E A U T R A V A I L

édito SPECIAL RIO + 20 – Sauvez la Planète

SOMMAIRE 1 .Panorama 4. Paroles d’expert

2. Partenaires 5 .Dossier

3. Enjeux 6 . Autofocus

COGEO NEWS est une publication de www.cogeo-consultants.com

11 rue Albert Neveu 92140 Clamart

Directeur de Publication : Philippe Porta

RCS : 530 147 941 00013

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1 .Panorama

RIO + 20 : Sauvons la Planète ! Le risque Environnemental : Un risque majeur pour l’Humanité

La jeunesse se mobilise et participe

aux démonstrations avec les activistes

« Verts »

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François Hollande et Benoît Hamon

à la Conférence des Nations Unies sur

le Développement Durable

Le discours de François Hollande

Le Président de la République et plusieurs ministres, dont Benoît

Hamon étaient au Brésil en ce début de semaine pour la Conférence

des Nations Unies sur le développement durable : RIO +20

Monsieur le Président,

Monsieur le Secrétaire général,

Madame la Présidente,

Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement,

Mesdames, Messieurs,

Je remercie d’abord la présidente du Brésil, Dilma ROUSSEF, pour

l’accueil qu’elle nous réserve ici pour cette conférence. Je salue l’action

qu’elle mène pour le Brésil, qui est une référence aujourd’hui aussi bien au

nord qu’au sud en matière de développement.

Mais je tenais personnellement à venir ici pour cette conférence, au nom

de la France. D’abord par ce que c’est un enjeu décisif pour la planète et

que la France doit être l’une des nations qui montrent l’exemple.

Je voulais aussi, ici, prendre des engagements pour mon pays, tout en

favorisant autant qu’il a été possible la discussion et la négociation dans la

déclaration finale.

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Je voulais aussi tenir un langage de vérité et de volonté. Vérité d’abord

sur les résultats, tels que nous pouvons les imaginer aujourd’hui, de notre

conférence.

Il y a eu des avancées. J’en vois cinq : d’abord une feuille de route pour les

objectifs du développement durable. Ensuite un renforcement de ce

Programme auquel nous tenons tant des Nations Unies pour

l’environnement. Il y a eu un appel à travailler à un accord sur la

préservation des océans.

Un débat s’est engagé sur l’économie verte . Et il y a eu un accent qui a été

mis sur le social et sur la lutte contre la pauvreté. Ce sont des résultats

appréciables !

Ils tiennent pour beaucoup à la capacité qui a été la nôtre de trouver des

compromis mais aussi à la mobilisation de la société civile que je salue.

Sans elle, nous n’aurions pas la prise de conscience que nous connaissons

aujourd’hui. Et la stimulation, l’incitation pour aller plus loin.

Mais puisque je suis venu tenir un langage de vérité, je dois vous dire que

ces résultats, aussi appréciables soient-ils, sont en dessous de nos

responsabilités et de nos attentes.

Je regrette d’abord que nous n’ayons pas abouti à la création d’une Agence

spécialisée des Nations Unies sur l’environnement. C’est un projet auquel

la France est très attachée. Parce que c’est la condition du multilatéralisme,

parce que c’est la meilleure façon de pouvoir mettre tous les sujets dans la

même organisation et de les traiter en même temps et dans le même lieu, et

enfin parce que cette agence pourrait se situer à Nairobi, en Afrique, et

l’Afrique doit avoir la confirmation de son rôle dans le monde.

Je regrette également que la proposition d’instaurer des financements

innovants, même si le communiqué final en fait mention, n’ait pas trouvé

de traduction concrète. Ces financements sont indispensables. Chacun

connait ici la situation budgétaire de bon nombre de nos pays et

notamment parmi les plus développés. Et donc si nous n’ajoutons pas des

financements aux aides qui sont aujourd’hui prévues, nous ne pourrons pas

atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés.

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La France reste donc déterminée à instituer avec les Etats qui le

voudront, avec les Européens, avec d’autres, une taxe sur les transactions

financières.

Et je prends l’engagement que si cette taxe est créée, une partie de ces

revenus sera affectée au développement.

Langage de vérité parce que les urgences sont là, parce que les émissions

de gaz à effet de serre n’ont cessé d’augmenter jusqu’à atteindre en 2011

un record ;

parce que les océans se sont acidifiés et appauvris ; parce que la

biodiversité s’est effondrée ; parce que l’urbanisation progresse partout et

parfois réduit à la misère des millions d’hommes et de femmes qui

s’entassent aux portes des grandes villes ; parce que les inégalités se sont

creusées dans les pays riches, mais aussi entre les pays développés et les

autres. Donc nous avons besoin d’un sursaut, ici à Rio nous en avons pris

conscience.

Mais nous avons une nouvelle frontière à franchir. Il y a d’abord des

changements à conduire pour permettre l’accès de tous à l’eau, à l’énergie

et je salue le programme qui a été mené pour atteindre cet objectif, parce

que nous devons assurer la sécurité alimentaire, parce que nous devons

éviter que les terres arables, les terres cultivables disparaissent

progressivement ou soient achetées au détriment de l’indépendance

alimentaire, parce que nous devons conduire la transition énergétique,

diversifier les sources d’énergie. Voilà l’agenda qui doit être le nôtre.

Par rapport à cette grande cause, prenons plusieurs engagements.

D’abord, personne ne peut gagner seul contre les autres la grande bataille

pour l’environnement. Ou nous la gagnons ensemble, ou nous la perdrons

ensemble.

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Le second engagement, c’est de ne pas opposer le nord et le sud, non pas

que nous n’ayons pas sur certains sujets des positions différentes, mais le

développement durable, c’est une cause planétaire, c’est une question

vitale pour le monde entier et il n’y a pas les uns contre les autres, il y a

tous ensemble.

Et puis le dernier engagement, c’est de considérer que dans la crise que

nous traversons, il n’y a pas que la crise financière, il n’y a pas que la crise

économique, il y a aussi la crise écologique. Et pour sortir de la crise, nous

avons besoin de plus de priorités données à l’environnement et au

développement. Nous lutterons contre la crise avec tous les moyens de la

régulation.

Enfin, le développement durable n’est pas une contrainte. C’est un levier.

Ce n’est pas non plus un outil de protection pour les plus favorisés contre

les autres mais de promotion d’une conception de l’humanité.

Voilà pourquoi, je voulais venir ici à Rio, vous donner la position de la

France, les engagements de la France, la conception de la France. Je viens

de prendre les responsabilités de mon pays. Je suis au début de mon

mandat. J’inscris le développement, l’environnement, la lutte contre la

pauvreté comme grandes priorités de mon quinquennat.

Pour un responsable public, et nous le sommes tous à des niveaux

différents ici, il y a plusieurs façons d’être utile. Etre utile, ce n’est pas

simplement servir les intérêts de son pays, ce n’est pas simplement porter

les préoccupations de son continent, ce n’est pas non plus défendre

seulement le présent, l’urgent, l’immédiat. Etre un responsable public

utile, c’est d’être capable de parler au nom de la planète et de préparer

l’avenir.

Nous sommes tous conscients ici, et je ne vous apprendrai rien, que nous

sommes mortels mais notre dignité d’hommes et de femmes, notre

condition d’être humain, c’est de permettre à d’autres de vivre après nous

et mieux que nous. Tel est le sens de ma présence ici.

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CRITIQUE ET COMMENTAIRE DU DISCOURS

DE FRANCOIS HOLLANDE

« Qu’on ne dise pas que je n’ai rien dit de nouveau :

la disposition des matières est nouvelle …J’aimerais autant

qu’on me dît que je me suis servi des mots anciens »

Blaise Pascal

Face à la dégradation générale de grande ampleur de l’Environnement et de la

destruction des ressources naturelles de la Planète, les citoyens, et les jeunes en

particulier, ne se soumettent plus. Ils n’acceptent plus l’inacceptable !

C’est qu’une énorme catastrophe est survenue au Brésil :

La destruction programmée de la Forêt Amazonienne

et des cultures amérindiennes…

Quelle société voulons nous ? Le regard d’un seul enfant me suffit….

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Les peuples subissent (profitent ?) des techniques nouvelles (EPR) qui

heurtent de front le fonds commun de valeurs et de croyances qui

structurent les vies personnelles et l’existence collective.

Faut-il que je rappelle ici l’accident industriel nucléaire majeur survenu à

FUKUSHIMA ?

Nous refusons que la politique et que les hommes

politiques deviennent au mieux les servants de la Science

et au pire leurs bouffons.

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Certes, les progrès de la Science ne peuvent pas être arrêtés, il est

nécessaire de s’adapter aux techniques nouvelles au risque de perdre notre

place dans le concert des Nations civilisées, en revanche, je demeure très

critique lorsque j’entends et que je lis que nous devons rester dans le

peloton de tête.. (avec la cupidité comme dopant ?)

C’est un discours politique vain et dangereux, dangereux car plus personne

ne comprend les voltes-faces des Gouvernements en matière d’Ecologie et

de Protection de l’Environnement.

Vain, car la modernité doit toujours rester fondée sur l’alliance de la raison

et de l’action, en Science et en Politique.

Enfin, j’affirme qu’il manque aujourd’hui deux éléments aux hommes

politiques…

Premièrement, il leur manque le courage de proposer des solutions

contraires aux intérêts économiques et financiers des Lobbyes et des

Multinationales – l’affaire de la Ministre de l’Ecologie BRICQ, qui a voulu tenir

tête à SHELL, est éloquente à plus d’un titre….

Deuxièmement, les frontières de François Hollande s’arrêtent à Font Romeu

au Sud, à Gravelines au Nord, à Fessenheim à l’Est et à Flamanville à l’Ouest.

Enfin, je mets au défi le groupe AREVA, ou tout autre groupe, de porter

atteinte à ma liberté de parole, ce serait indigne de leur part…et qu’y a-t-il

de pire que l’indignité après les pertes d’argent provoquées par des

querelles inutiles ?

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Nos conseils, les membres de notre THINK THANK COGEO, savent que le

combat ne sera pas facile…nous le mènerons avec Agilité, Rapidité et

Efficacité et nous nous engageons à ne jamais nous soumettre à l’adversité.

NEVER SURRENDER sera notre devise !

La devise de COGEO CONSULTANTS pour :

Un monde meilleur pour nos enfants et les

enfants de nos enfants.

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2. Nos Partenaires

Les Chercheurs, les Enseignants et les

Philosophes.

Les Chercheurs de l’INRA à l’honneur

COGEO CONSULTANTS rend hommage aux chercheurs de l’INRA

http://www.inra.fr/

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L’INRA A RIO POUR LE SOMMET DE LA TERRE

Rio (Brésil) - 20-22 juin 2012

Changement climatique, biodiversité et lutte

contre la désertification : les agrosciences se

mobilisent pour le sommet de la Terre à Rio

Du 20 au 22 juin 2012 s’est tenue au Brésil, à Rio

La Conférence des Nations Unies sur le Développement

Durable dite "Rio+20" ou "Rio 2012".

Les gouvernements des 193 États membres des Nations

unies, les institutions internationales et des représentants

de l’ensemble des autres acteurs de la société : citoyens,

organisations non gouvernementales, collectivités

territoriales, syndicats, entreprises, scientifiques ont

participé à ce sommet

La France est représentée par une délégation à laquelle participe

L’ INRA

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L’Inra, associé au Cirad et à Agreenium, y a disposé d’un

stand au Pavillon Français. Il a co-organisé avec le Cirad

une table ronde le 21 juin de 11 h 00 à 12 h 30 Pavillon

de France (Parque dos Atletas, Barra de Tijuca).

Le thème retenu est "Les agrosciences se mobilisent". La

table ronde est construite autour de trois sessions

reprenant les thèmes des conventions environnementales issues du premier sommet de Rio en 1992 :

Convention cadre sur le changement climatique

(CCNUCC)

Modérateur : Robert Habib (Inra)

Convention sur la lutte contre la désertification

(CNULD)

Modérateur : Etienne Hainzelin (Cirad)

Convention sur la diversité biologique (CDB)

Modérateurs : Patrick Caron (Cirad) et Bernard Hubert

(Inra, Agropolis International)

Chaque session a comporté des interventions des

partenaires du Cirad et de l'Inra suivies d'un débat avec l'auditoire.

La vidéo de cette table ronde est disponible en différé sur les sites d'Agreenium, du Cirad et d'Agropolis International.

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Pour aller plus loin :

Le défi du développement durable

désormais intégré dans les objectifs de

l’Inra.

Film : Territoires fragiles

Dossier du Courrier de l'environnement

de l'Inra Rio + 20 : comment rechercher

un développement durable ?

Vidéos et documents : Agricultures et

alimentations du monde en 2050 :

scénarios et défis pour un

développement durable

Le site web

www.conference-rio2012.gouv.fr

permet de suivre les évènements,

les contributions, l’avancement des

négociations.

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3. Les Enjeux de RIO + 20

COGEO CONSULTANTS voit 3 enjeux majeurs

pour le futur de l’Humanité

Le changement climatique

français

ENTRETIEN AVEC JEAN-PIERRE DUPUY

DU BON USAGE DU CATASTROPHISME

samedi 2 avril 2011, par Catherine Halpern

Parce qu’il ne suffit pas de penser les risques qui pèsent sur

l’environnement, Jean-Pierre Dupuy défend un

catastrophisme éclairé et rationnel. C’est là tout le paradoxe :

il faut croire en l’apocalypse pour éviter qu’elle se réalise.

Depuis de nombreuses années, vous réfléchissez aux

dangers qui pèsent sur l’environnement. Face à l’éventualité

de la catastrophe, vous jugez que la prévention tout comme

le principe de précaution sont insuffisants et vous jugez non

pertinent le recours incessant fait au terme de «  risques  ».

Pourquoi ?

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Le péché originel du principe de précaution est d’avoir cru que ce qui

justifiait l’obligation d’inventer une nouvelle maxime de prudence

était une condition épistémique – ce que l’on sait ou ne sait pas au

sujet du «  risque  » en question – et non pas l’énormité des enjeux.

C’est parce que nous sommes devenus capables de produire et de

détruire, avec une puissance inouïe qui dépasse notre capacité

d’imagination et de pensée, que nous devons concevoir de nouvelles

formes de prudence et de prévention. Ce n’est pas le manque de

savoir qui est la situation inédite, mais l’incapacité de penser et

d’imaginer les conséquences et les implications de nos actions.

Lorsque le «  risque  » se réalise en catastrophe, il a toutes les

apparences de la fatalité. Un risque, cela se «  prend  ». Les

catastrophes, elles, nous tombent sur la tête comme si elles venaient

du ciel – et pourtant, nous en sommes seuls responsables.

À force de crier à la catastrophe, n’émousse-t-on pas la sensibilité

aux dangers encourus ? Que peut vraiment le philosophe face aux

menaces ?

Même si c’est un cas particulier, c’est la discussion philosophique de

la dissuasion nucléaire qui m’a ouvert les yeux sur le problème que

vous posez. Plusieurs dizaines de fois au cours de la guerre froide, il

s’en est fallu de très peu que l’humanité disparaisse en vapeurs

radioactives. Chaque fois ou presque, un accident, c’est-à-dire

quelque chose que personne n’avait voulu, en était responsable. Échec

de la dissuasion ? C’est tout le contraire : ce sont précisément ces

incursions dans le voisinage du trou noir qui ont donné à la menace

d’anéantissement mutuel son pouvoir dissuasif. C’est ce flirt répété

avec l’apocalypse qui, en un sens, nous a sauvés.

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Il faut des accidents pour précipiter le destin catastrophique mais,

contrairement au destin, un accident peut ne pas se produire. D’où

cette partie de poker contre l’aléa, qui consiste à jouer constamment

avec le feu :

Pas trop près, de peur que nous y périssions carbonisés ; mais pas

trop loin non plus, de peur que nous oubliions le danger. C’est dans la

juste distance entre l’insouciance et le catastrophisme que se situe la

rationalité.

Si cette leçon peut être transposée à l’écologie, c’est que là aussi les

menaces ne semblent résulter d’aucune intention maligne. J’ai

proposé de nommer ce nouveau régime du mal le mal systémique.

Vous défendez un «  catastrophisme éclairé  » à la fois cohérent et

rationnel. N’est-ce pas paradoxal ? Quelle forme prend-il ?

Lorsque les conséquences d’une action que l’on envisage

d’entreprendre sont grevées d’une très forte incertitude, que la nature

de celle-ci interdit ou rend dérisoire le calcul probabiliste des

conséquences, et que l’on ne puisse exclure une issue catastrophique,

alors il n’est pas déraisonnable d’admettre que le jugement à porter

sur l’action ne puisse être que rétrospectif – c’est-à-dire qu’il doive

prendre en compte les événements postérieurs à l’action dont il était

impossible de prévoir, même en probabilité, la survenue au moment

d’agir. Pour bien comprendre pourquoi cette position est scandaleuse

pour toute éthique qui se réduit à une pesée des coûts et des

avantages – et le principe de précaution n’est qu’une version

sophistiquée de cette démarche –, imaginons une urne contenant des

boules noires et blanches dans un rapport de deux noires pour une

blanche. On tire une boule au hasard, que l’on replace ensuite dans

l’urne.

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Il s’agit de parier sur sa couleur. Il faut évidemment parier sur noir.

Soit un nouveau tirage, il faudra encore parier sur noir. Il faudra

toujours parier sur noir, alors même que l’on anticipe que dans un

tiers des cas en moyenne on est condamné à se tromper. Supposons

qu’une boule blanche sorte et que l’on découvre donc que l’on s’est

trompé. Cette découverte a posteriori est-elle de nature à altérer le

jugement que l’on porte rétrospectivement sur la rationalité du pari

que l’on a fait ? Non, bien sûr, on a eu raison de choisir noir, même s’il

se trouve que c’est blanc qui est sorti. Dans le domaine des paris, il

n’y a pas de rétroactivité concevable de l’information devenue

disponible sur le jugement de rationalité que l’on porte sur une

décision passée faite en avenir incertain ou risqué. C’est là une

limitation du jugement probabiliste dont on ne trouve pas l’équivalent

dans le cas du jugement moral. On parle de «  fortune morale  »

lorsque cet effet rétroactif est présent.

Si le concept de fortune morale n’a pas toujours eu bonne presse,

c’est qu’il a servi à justifier les pires abominations. L’avocat

d’Eichmann au procès de Jérusalem disait de son client  : «  Il a commis

ce type de crimes qui vous valent les plus hautes décorations si vous

gagnez et vous expédient au gibet si vous perdez.  » On peut

cependant raisonner ainsi  : l’humanité prise comme sujet collectif a

fait un choix de développement de ses capacités virtuelles qui la fait

tomber sous la juridiction de la fortune morale. Il se peut que son

choix mène à de grandes catastrophes irréversibles  ; il se peut qu’elle

trouve les moyens de les éviter, de les contourner ou de les dépasser.

Personne ne peut dire ce qu’il en sera. Le jugement ne pourra être que

rétrospectif. Cependant, il est possible d’anticiper, non pas le

jugement lui-même, mais le fait qu’il ne pourra être porté que sur la

base de ce que l’on saura lorsque le voile de l’avenir sera levé.

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Il est donc encore temps de faire que jamais il ne pourra être dit par

nos descendants  : «  Trop tard  !  », un trop tard qui signifierait qu’ils

se trouvent dans une situation où aucune vie humaine digne de ce

nom n’est possible. «  Nous voici assaillis par la crainte désintéressée

pour ce qu’il adviendra longtemps après nous – mieux, par le remords

anticipateur à son égard  », écrit le philosophe allemand Hans Jonas.

C’est l’anticipation de la rétroactivité du jugement qui fonde et justifie

cette forme de «  catastrophisme  » que j’ai nommée, par goût de la

provocation, le catastrophisme éclairé. La signature formelle en est

cette boucle remarquable qui rend solidaires l’avenir et le passé.

Quel peut être le corrélat politique de ce catastrophisme ? H. Jonas qui

a profondément marqué votre pensée était partisan d’un régime fort

et autoritaire pour préserver la survie de l’humanité. Peut-on faire

l’économie d’une réflexion politique sur l’environnement ?

On ne le peut évidemment pas. S’il y a une solution, elle sera

politique. Les démocraties modernes sont-elles à même de prévenir

les catastrophes annoncées ? Ne faudrait-il pas un tout autre régime

politique, du type technocratie éclairée ou, pire, une forme

d’écofascisme, pour assurer la survie ? Les peuples démocratiques,

assoupis dans le confort individualiste des sociétés de consommation,

trouveront-ils les ressorts nécessaires pour se transformer en citoyens

responsables, prêts à organiser une mutation profonde de leur mode

de vie ? En cas de catastrophe majeure, les démocraties résisteraient-

elles aux vents de la barbarie ? Ces questions sont en effet

fondamentales.

Je suis persuadé qu’il n’y a pas d’incompatibilité intrinsèque entre les

exigences de la survie et l’assomption pleine et entière des valeurs de

la modernité démocratique, libérale, laïque, scientifique et technique.

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Ceux qui affirment le contraire le font en général pour mieux

ridiculiser et écarter les préoccupations écologiques. Il me paraît hélas

non moins clair que nos démocraties actuelles, écervelées par les

médias, gouvernées par des élites incultes en matière scientifique et

technique, ne sont pas prêtes. Le risque d’écofascisme est bien réel.

Votre discours a souvent des accents apocalyptiques. Dans votre

dernier ouvrage, La Marque du sacré, vous faites le lien entre le

«  désenchantement du monde  » dont parlait Max Weber, autrement

dit le recul des croyances religieuses, et l’incapacité à voir la

catastrophe écologique qui guette. Pourquoi  ? Seule la foi pourrait-

elle sauver le monde ?

Je crains que votre question repose sur un malentendu (ou un mal

expliqué) au sujet du religieux. Je crois en effet que la crise présente

est apocalyptique, au sens étymologique du mot : elle nous révèle

quelque chose de fondamental au sujet du monde humain. Et ce

dévoilement porte, comme dans les apocalypses de la Bible, sur la

violence des hommes. Des hommes et non pas de Dieu.

On accuse souvent l’éthique environnementale d’être une morale et

une religion. Les hommes ayant dépassé les limites sacrées que la

nature, ou Dieu, leur assignait, ils seraient punis spectaculairement

pour cela – à la manière dont les dieux de l’Olympe dépêchaient

Némésis pour châtier leur démesure. Mais cela, c’est une histoire

grecque qui n’a rien à voir avec le judéo-christianisme. Il y a en effet

des rapports profonds entre la catastrophe écologique qui s’annonce

et l’apocalypse, mais le combat écologique n’implique pas de

sacraliser la nature, et l’apocalypse, ce n’est pas le châtiment divin.

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Dans l’Apocalypse de Marc (13. 1-37), un disciple de Jésus lui fait

admirer la splendeur du Temple. Jésus lui répond : «  Tu vois ces

grandes constructions  ? Il ne restera pas pierre sur pierre : tout sera

détruit.  » Les disciples demandent quand cela se produira, et quels

seront les signes annonciateurs. Mais Jésus refuse de se laisser

entraîner dans l’excitation apocalyptique. Il désacralise tant le Temple

que l’événement de sa destruction. Tout cela n’a aucune signification

divine : «  Quand vous entendrez parler de guerres et de rumeurs de

guerres, ne vous alarmez pas  : il faut que cela arrive, mais ce ne sera

pas encore la fin.  » La conclusion : «  Prenez garde, restez éveillés, car

vous ne savez pas quand ce sera le moment.  »

Ce texte admirable use du langage apocalyptique pour désacraliser

l’apocalypse. C’est une ruse qui subvertit l’apocalypse de l’intérieur.

Le catastrophisme éclairé n’est que la transposition de cette ruse à

notre crise présente. Croire au destin pour éviter qu’il se réalise, telle

est la rationalité paradoxale que je cherche à promouvoir. Cette

croyance est tout le contraire d’une fascination car elle implique une

essentielle mise à distance.

Nous trouvons dans cette autodémystification de l’apocalypse tous les

ingrédients de ce que devrait être le combat écologique, fût-il, comme

il doit l’être, complètement laïque. Il n’existe aucune limite que le

sacré ou la nature, ou la nature sacralisée, nous imposent. Or il n’y a

de liberté et d’autonomie que par et dans l’autolimitation. Nous ne

pourrons trouver les ressources de celle-ci que dans notre seule

volonté d’être libre. Mais garde à la tentation de l’orgueil !

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Si nous nous contentions de dire que l’homme est responsable de

tous les maux qui l’assaillent, jusques et y compris les catastrophes

naturelles, à l’instar de Jean-Jacques Rousseau après le tremblement

de terre de Lisbonne, nous perdrions la dimension de transcendance,

celle-là même que préserve l’apocalypse désacralisée. Afin de nous

inciter à veiller, le catastrophisme éclairé, au sens où je l’entends,

consiste à se projeter par la pensée dans le moment de l’après-

catastrophe et, regardant en arrière en direction de notre présent, à

voir dans la catastrophe un destin – mais un destin que nous pouvions

choisir d’écarter lorsqu’il en était encore temps.

Propos recueillis par Catherine Halpern

Jean-Pierre Dupuy

Jean-Pierre Dupuy Polytechnicien, professeur émérite de philosophie

sociale et politique à l’École polytechnique de Paris, professeur à

l’université Stanford, Californie, membre de l’Académie des

technologies, directeur des recherches de la fondation Imitation.

Ouvrages récents :

Pour un catastrophisme éclairé. Quand l’impossible est

certain, Seuil, 2002 ; La Panique, Les Empêcheurs de penser

en rond, 2003  ; Petite métaphysique des tsunamis, Seuil,

2005  ; Retour de Tchernobyl. Journal d’un homme en colère,

Seuil, 2006 ; La Marque du sacré, Carnets Nord, 2009 ; Dans

l’œil du cyclone, Carnets Nord, 2009  ; Penser l’arme

nucléaire, Puf, à paraître.

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La lutte contre la désertification

Le Gouvernement Sud-Africain lutte contre la

désertification par la mise en place d’une politique

intelligente de reboisement

Moins de 0,5% de l'Afrique du Sud est couverte par des forêts

indigènes. En raison de leur croissance lente et de la sensibilité à l'exploitation forestière, ces forêts ne peuvent pas fournir la majorité des besoins en bois du pays. D'autres arbres à croissance rapide sont plantés pour répondre à la demande de produits ligneux. Les forêts commerciales ou des plantations couvrent 1,1% du territoire de l'Afrique du Sud.

LE REBOISEMENT COMMERCIAL EN AFRIQUE DU SUD

* Beaucoup de pins, originaires de l'hémisphère nord, ils représentent 51% du boisement commercial total en Afrique du Sud et sont principalement utilisés pour le sciage, de placage et de bois à pâte.

* Les arbres de gomme d'Australie constituent 38,9% du boisement commercial et sont utilisés pour les poteaux, la pâte de bois minière du papier, et le charbon.

* L'acacia noir de Tasmanie constitue 9,5% des bois et forêts et est utilisé pour le tanin, la pâte à papier, bois de mine et du charbon.

* Seulement 16% du territoire de l'Afrique du Sud, principalement les régions orientales plus humides, sont climatiquement adaptées au boisement.

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Dans de nombreux cas, le climat est extrêmement favorable et de

pins locaux rapportent au moins deux à trois fois le taux de ceux en Europe ou en Amérique du Nord, où ils sont nés parce qu'ils ne sont pas attaqués par les insectes ravageurs et les maladies des végétaux qui affectent les arbres dans leur pays d'origine. Une sélection minutieuse a également amélioré les caractéristiques de croissance des espèces utilisées dans la foresterie commerciale résultant des rendements plus élevés de bois par hectare. Aujourd'hui l'Afrique du Sud exporte près de 2 millions de tonnes de bois et de produits du bois.

La demande croissante pour du bois de chauffage et de construction dans les zones rurales a entraîné une déforestation généralisée des forêts naturelles, les zones riveraines et des captages d'eau. Pour réduire ce problème, le reboisement est obligatoire dans tout le pays pour fournir du bois de feu et des poteaux. Beaucoup de terrains boisés font usage de l'acacia et de gommiers et couvrent maintenant une superficie totale d'environ 14 000 ha en Afrique du Sud.

L'incorporation d'arbres avec des cultures, un système connu sous le nom d'agroforesterie, est une méthode pour augmenter la production de bois de feu qui gagne en popularité dans les pays du Tiers-Monde. Les arbres plantés entre les cultures d'approvisionnement du bois, des noix, des fruits et du fourrage pour le bétail. Les espèces d'arbres appropriées sont sélectionnées pour enrichir le sol, prévenir l'érosion, la rétention d'eau, et les cultures bouclier contre le vent et la lumière du soleil excessive dommageable.

La fourniture de bois et produits ligneux provenant de zones boisées a empêché la surexploitation et la destruction des forêts indigènes. Toutefois, la planification et la gestion imprudente de boisement peut conduire à des impacts environnementaux négatifs.

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Les arbres absorbent le dioxyde de carbone (CO2) dans

l'atmosphère lors de la photosynthèse. Il a été suggéré que le boisement à grande échelle pourrait réussir à absorber les émissions de CO2 générées par la combustion des combustibles fossiles, le charbon et le pétrole. Les vastes zones de boisement nécessaire pour atteindre cela se traduirait par de nombreux impacts environnementaux négatifs.

Une meilleure approche consisterait à s'attaquer à ce problème à ses racines: réduire notre dépendance aux combustibles fossiles et éviter la déforestation de nos forêts naturelles. La combustion de combustibles fossiles et la déforestation représentent ensemble la majorité des rejets de CO2 imputables à l’activité humaine.

LE SAVIEZ-VOUS ? * En Afrique du Sud les forêts exotiques commerciales couvrent environ 3,5 fois la superficie (près de 1,2 millions d'hectares) couverte par les forêts indigènes (330 000 ha).

* Cinquante et un pour cents des plantations commerciales se trouvent dans le premier État libre d'Orange et du Transvaal, 38% dans le KwaZulu / Natal, et 11% dans les provinces du Cap

Les plantations forestières ont commencé en Afrique du Sud vers 1888.

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POUR EN SAVOIR PLUS ARBRES d'Afrique australe. Keith Coates Palgrave. Struik, Cape Town. Cap Sud 1988

FORÊTS ET DES ARBRES. F. Von Breytenbach. Imprimeur du gouvernement, Pretoria. 1974.

Comment faire pousser votre propre arbre. JH Scriba. et HL Gerber. Brochure 109, Direction des forêts, ministère des Affaires des Eaux et Forêts, Pretoria. 1973.

ARBRES EN MILIEU URBAIN. J. Voslos Jordaan. Brochure 108, Dept des Eaux et Forêts, Pretoria. 1973.

ADRESSES UTILES Des arbres pour l'Afrique. PO Box 2035, Gallo Manor, 2000. Tel.011-803 9750.

Direction des forêts, ministère des Affaires des Eaux et Forêts. Private Bag X313, Pretoria, 0001. Tél. 012-299 9111 7.

Faculté de foresterie. Université de Stellenbosch, Tél. 02231-773318 – STELLENBOSH 7600

Saasveld École de foresterie. P / Bag X 6531, George, 6530. Tél. 0441-711011

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La préservation de la diversité biologique Thème 2012 : Biodiversité marine

La Convention sur la diversité biologique traduit l’engagement de

la communauté internationale pour la conservation de la diversité biologique, l'utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des bienfaits découlant de l'exploitation des ressources génétiques.

Les produits et services essentiels offerts par notre planète sont fonction de la variété et de la variabilité des gènes, des espèces, des populations et des écosystèmes. En effet, les ressources biologiques nous nourrissent et nous fournissent vêtements, logements, médicaments et nourritures spirituelles.

La dégradation de la diversité biologique à laquelle nous assistons actuellement est essentiellement la conséquence de l'activité humaine et met gravement en péril le développement humain.

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Le 20 décembre 2000, l'Assemblée générale a proclamé le 22 mai

Journée internationale de la diversité biologique (résolution 55/201) pour commémorer l’adoption de la Convention sur la diversité biologique le 22 mai 1992 lors de la Conférence de Nairobi. Auparavant, la journée était célébrée le 29 décembre (résolution 49/119 du 19 décembre 1994).

« Malgré son importance, la biodiversité marine, à laquelle cette édition de la Journée internationale est consacrée, a été malmenée par l’homme. Les stocks mondiaux de poissons sont fortement surexploités. De nombreuses espèces ont été réduites à une fraction de leur population d’origine. »

M. Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l'ONU Journée internationale de la diversité biologique, 22 mai 2012

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4. Paroles d’expert

Jean-Vincent Placé – Sénateur et n° 2

du parti Ecologique EELV

JEAN-VINCENT PLACE ACCUSE LE "LOBBYING" D'ETRE A L'ORIGINE DE "L'EVICTION" DE NICOLE BRICQ DU MINISTERE DE L'ECOLOGIE

Jean-Vincent Placé a critiqué, vendredi 22 juin, le remplacement de Nicole Bricq au ministère de l'écologie par Delphine Batho

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En estimant que c'était "une éviction" et "un drôle de message" envoyé aux écologistes. Interrogé sur Europe 1, le sénateur écologiste s'est interrogé sur le sens "du signal envoyé par rapport à l'éviction de M

me Bricq qui avait très bien démarré".

Il a fait valoir que l'ancienne sénatrice PS, nommée jeudi soir au commerce extérieur, défendait "les positions des écologistes, sur les gaz de schiste "notamment, et "particulièrement la question des forages au large de la Guyane" sur laquelle "il y avait un lobbying extrêmement fort". "Je voudrais connaître les tenants et les aboutissements" de ce remplacement, a poursuivi le sénateur en souhaitant que le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, "puisse donner des explications sur le sujet". S'agissant "du seul portefeuille qui a changé", il a estimé que c'était "un bémol" au remaniement intervenu jeudi, et un "drôle de message envoyé" aux écologistes. "On sait que M

me Bricq

connaît très, très bien les dossiers économiques et écologiques (...), je suis surpris", a-t-il dit encore, en soulignant que ses commentaires ne remettaient nullement en question les compétences de M

me Batho.

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Fonctions

Président du groupe Écologiste au Sénat

En fonction depuis le 11 janvier 2012

Prédécesseur groupe créé

Sénateur de l'Essonne

En fonction depuis le 1er

octobre 2011

Élection 25 septembre 2011

2e vice-président de la région Île-de-France,

chargé des transports et des mobilités

26 mars 2010 – 10 janvier 2012

Successeur Pierre Serne

Biographie

Date de naissance 12 mars 1968 (44 ans)

Lieu de naissance Séoul (Corée du Sud)

Nationalité française

Parti politique

PRG (avant 2001)

Les Verts (2001-2010)

EELV (depuis 2010)

Profession Directeur de centre de formation

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5 .Dossier culturel et écologique

Kathrine Kressman Taylor raconte dans le

« Journal de l’année du désastre », la crue

dévastatrice de l’Arno à Florence en 1966

Paru aux USA, sous le titre de original de « Diary of Florence in

Flood » raconte l’effroyable inondation survenu le 3 novembre 1966.

Le 4 novembre 1966, presque tout a sombré dans l’Arno , sur le

Ponte Vecchio « les échoppes des joaillers sont des carcasses

noircies que le courant a traversées de part en part, emportant tout

sur son passage »

Dans l’église de Santa Croce, le grand « Crucifix » de Cimabue, l’une

des oeuvres les plus remarquables du passage de l’art byzantin à la

Renaissance a subi des dommages qui semblent irrémédiables.

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A la Galerie des « Offices », les magnifiques « Portes du Paradis »

de Ghiberti sont presque totalement détruites.

5 millions de livres anciens ont été

détruits à la Bibliothèque Nationale et

5.000 familles pauvres se sont

retrouvées sans abri.

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6 . Autofocus

Cogeo-Consultants

Un acteur sur qui compter !

Santé et Sécurité au Travail

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Santé et Sécurité au Travail, Risques Psychosociaux,

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Responsabilité Sociétale des Entreprises.

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