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Comme un seul homme Denis DARZACQ Ajaccio, Palais Fesch-musée des Beaux-Arts 17 décembre 2016 – 30 avril 2017

Comme un seul homme Denis DARZACQ - Musée Fesch · 2016. 11. 23. · champs de bataille où sont encore visibles, inscrits dans la terre, les ravages de ces combats d'il y a un siècle

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  • Comme un seul homme

    Denis DARZACQ

    Ajaccio, Palais Fesch-musée des Beaux-Arts 17 décembre 2016 – 30 avril 2017

  • Sommaire Fiche Presse 01 Denis Darzacq Comme un seul homme, Fiche Presse 02 Le film Fiche Presse 03 Les photographies Fiche Presse 04 Extraits… Fiche Presse 05 Comme un seul homme Visuels disponibles pour la presse Fiche Presse 06 Le Palais Fesch et ses collections Fiche Presse 07 Informations pratiques

  • FICHE PRESSE 01

    Comme un seul homme

    Denis Darzacq AJACCIO PALAIS FESCH- MUSÉE DES BEAUX-ARTS 17 décembre 2016 – 30 avril 2017

    Antonin Dimanche

    Photographe-réalisateur, diplômé de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Denis Darzacq fait ses premières armes dans les années 80 au contact de la scène rock française et sur les plateaux de tournage, tout en collaborant régulièrement avec de grands titres de la presse française tels que Libération, Télérama, les Inrockuptibles, le Monde… Le succès en 1994 d’une série de photos baptisée Only Heaven – une promenade dans le monde de la nuit – lui permet de se lancer dans des travaux plus personnels. Il entre à l’agence VU en 1997 et destine désormais l’essentiel de sa production aux expositions et publications artistiques. De sa fascination pour la mise en scène des personnages réels dans des environnements du quotidien, Denis Darzacq tire plusieurs séries de photos qui font rapidement sa renommée. Parmi celles-ci, son spectaculaire travail intitulé La Chute est récompensé du premier prix de la World Press Photo en 2007 dans la catégorie Arts et Entertainment. En 2011, il entreprend un travail auprès de personnes en situation de handicap qui donnera naissance à la série Act, publié chez Actes Sud et couronné l’année suivante par le Prix Niépce (équivalent du Prix Goncourt pour la photographie). À la fois visuelle, historique et littéraire, cette œuvre, associe un film vidéo à une série photographique. Comme un seul homme a reçu le label « Centenaire » de la Mission du centenaire de la Première Guerre Mondiale.

  • FICHE PRESSE 02

    Le Film

    Dylan Leroy

    Comme un seul homme donne à entendre un texte écrit à partir de lettres inédites de soldats français, anglais et allemands, dans la bouche de jeunes d’aujourd’hui en visite sur les champs de bataille de la grande guerre. À travers leur manière de le dire faite d’enthousiasme, d’hésitation, d’indifférence, de soumission à l’exercice ou d’implication profonde, se dessine le portrait d’une génération en écho de celle qui au même âge était prise dans la tourmente des combats.

    Le texte a été écrit par Fabrice Rozié à partir de ces lettres, toutes traduites en français. Les paroles qui en sont extraites se retrouvent réunies par-delà les langues et les frontières, sans distinguer les nations, les générations et les hommes. Il n’y a désormais plus de vainqueurs, ni de vaincus, juste cette histoire commune qui nous lie à jamais. Les « acteurs » ont été choisis parmi des élèves de lycée général ou technologique et des étudiants. Des jeunes gens d'Alsace, du Nord, et de la Région Parisienne, ont fait ainsi l'expérience de ces lieux chargés d'histoire. Leur corps, leur esprit, se sont retrouvés confrontés à ces champs de bataille où sont encore visibles, inscrits dans la terre, les ravages de ces combats d'il y a un siècle. Ils sont vingt. Vingt jeunes des années 2010, qui face à la caméra, lisent, hésitent, récitent, s’emportent, buttent sur des mots, renoncent, reprennent. Ils s’essoufflent, ils ne comprennent pas, ils bredouillent, ils éclatent de rire. Dans leur bouche, le même texte raconte la réalité des tranchées, le combat, la peur, l’amitié, la faim, la mort, la foi pour ces jeunes soldats français, allemands et anglais, qui avaient leur âge en 1914.

  • D’une voix à l’autre, d’un visage à l’autre, la parole circule. Comme un seul homme.

    Denis Darzacq les a filmés sur trois sites de grandes batailles. Des décors différents, mais qui se ressemblent. La brume, la terre, la neige, les arbres, les plaines herbeuses à l’étrange relief, les traces de l’explosion d’une bombe, à Vimy dans la Somme, à Béthune dans l’Artois, à Hartsmannwillerkopf en Alsace et partout à la fois.

  • FICHE PRESSE 03

    Les photographies

    Le toit du fort de Douaumont à Verdun, Meuse, 2014

    Des photographies de paysages et des portraits d'arbres accompagnent le film vidéo. Les paysages réalisés sur les champs de bataille de la Grande Guerre, dans le Nord, en Alsace et à Verdun se lisent comme des partitions musicales vierges sur lesquelles les voix de la vidéo viennent se poser et écrire l'histoire de ces lieux. Les portraits d'arbres, pris sur ces mêmes lieux, sont montrés en format plus petit, ils ont été conçus comme des incarnations possibles des soldats disparus. Une façon de rendre hommage aux milliers de combattants inconnus toujours ensevelis sous ces champs de batailles. Un siècle plus tard la nature a-t-elle tout à fait repris ses droits ?

  • FICHE PRESSE 04

    Extraits

    Actrice du film, Comme un seul homme

    Trou d’obus près de Béthune dans le Pas de Calais, 2014

    « Chaque jour on s’envoyait de longues marches à travers

    un pays presque dévasté, parsemé par endroits d’amas de

    cadavres d’hommes et de chevaux. Le jour même de notre

    arrivée, on était versé dans les Compagnies, et on

    recevait le baptême du feu l’après-midi par l’obus, le soir

    le baptême du feu par les balles, aux avant-postes. »

    « Des cadavres en grand nombre jonchent la « zone

    neutre », déchiquetés, coupés en deux, noirs et desséchés,

    ils sont là depuis longtemps sans sépulture ; c’est

    horrible, mais ne nous attardons pas à les plaindre ; la

    sentimentalité n’est pas de mise à la guerre, il faut s’y

    faire une âme de bourreau. »

    « Ils sont à 4OO mètres et c’est infernal ce sifflement

    autour de mes oreilles. Je me tiens auprès du capitaine

    sans lâcher mon fusil qui déjà me brûle les doigts et sans

    arrêter de tirer. En l’espace d’un quart d’heure, je grille

    50 cartouches. »

    « Je me suis trouvé face à face avec un gars d’en face qui

    sitôt qu’il m’aperçut me fit voir son annulaire qui portait

    une alliance et me fit comprendre qu’il avait 5 gosses,

    puis m’implora dans le langage suivant : « Pas kapout ».

    Malgré le tragique du moment, je ne pus m’empêcher de

    rire. Je t’assure que lorsqu’il vit que je ne lui ferais pas

    de mal, il était heureux, il me tendit la main que je serrai

    très émotionné, puis je le conduisis rejoindre les autres

    prisonniers. »

    « Cette journée m’a paru longue comme un siècle. »

  • FICHE PRESSE 05

    Comme un seul homme

    VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE

    Dylan Leroy, acteur du film Comme un seul homme

    Léa Burst, actrice du film Comme un seul homme

    Lucie Breton-Kleinbaum, actrice du film Comme un seul homme

    Le toit du fort de Douaumont à Verdun, Meuse, 2014

  • Champ de bataille près de Béthune, Pas de Calais, 2014

    Trou d’obus près de Béthune, Pas de Calais, 2014

    Verdun, Meuse, 2014

  • FICHE PRESSE 06

    VISITE DU PALAIS

    LE PALAIS FESCH-MUSÉE DES BEAUX-ARTS ET SES COLLECTIONS

    Palais Fesch musée des Beaux-Arts

    Le Palais Fesch doit son existence à la volonté du cardinal Fesch, demi-frère de la mère de Napoléon. Par testament, le cardinal Fesch voulait que soit fondé à Ajaccio un « Grand Institut des Études », nanti d’une collection d’œuvres d’art. Joseph Bonaparte, comte de Survilliers, son exécuteur testamentaire, contesta le legs. La ville dût ériger le bâtiment à ses propres frais, mais elle reçut toutefois, provenant de l’immense collection de 17 000 œuvres et objets du cardinal, environ 1500 objets d’art. Différents dons et legs enrichiront par la suite les collections, notamment ceux de Félix Baciocchi en 1866, du duc de Trévise en 1892, de Jérôme Napoléon en 1897, de la famille Rothschild en 1889 et 1909. L’État, pour sa part, procède dès 1854 et régulièrement jusqu’en 1973 à des dépôts à la ville d’Ajaccio. Aujourd’hui le musée expose sur quatre niveaux environ 500 œuvres. La collection s’articule autour de plusieurs grands axes : la peinture italienne du XIVe au XVIIIe siècle, ce qui en fait l’un des principaux musées français de peinture italienne, le département napoléonien, comprenant les portraits peints ou sculptés de la famille Bonaparte et, depuis 2010 et grâce à la générosité de donateurs locaux, un département de peinture corse. Le Palais organise et accueille plusieurs expositions par an, dont en général deux grandes expositions durant les mois d’été, partagées entre art ancien et art contemporain. Lieu de recherche et d’activités culturelles, il dispose d’une documentation-bibliothèque d’histoire de l’art, d’une salle polyvalente accueillant ateliers et conférences et propose régulièrement des concerts dans sa Grande Galerie.

  • FICHE PRESSE 07

    INFORMATIONS PRATIQUES

    INFORMATIONS PRATIQUES TARIFS Plein tarif : 8 € Tarif réduit : 5 € Carte de fidélité : 30 € PREZZI Tariffa piena : 8 € Tariffa ridutta : 5 € Carta di fideltà : 30 € PALAIS FESCH Musée des beaux-arts 50, rue Fesch 20 000 Ajaccio Musee-fesch.com +33(0)4 95 26 26 26

    HORAIRES Lundi, mercredi, samedi : 10 h - 17 h Jeudi, vendredi : 12 h - 17 h Dimanche : 12h – 17h, le troisième dimanche du mois Fermé le mardi URARII Luni, marcuri è sabbatu : da 10 ori sin’à 5 ori di sera Ghjovi, vennari : da meziornu sin’à 5 ori di sera Duminica : da meziornu sin’à 5 ori di sera, a terza duminica di u mesi Hè chjusu u marti Contact presse : Emmanuelle Taverni +33(0)4 95 26 26 18 [email protected]