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Comment faire évoluer une culture de management Angers, le 29 novembre 2016

Comment faire évoluer une culture de management - … faire evoluer une culture de... · créatrice de richesse ! ... La pression du toujours plus et la menace de perdre sa place

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Comment faire évoluer une culture de management

Angers, le 29 novembre 2016

1. Introduction ... Quelques définitions

2. Pourquoi faire évoluer les systèmes de Management ?

3. Pourquoi est ce que c’est si difficile à faire ?

4. Comment favoriser de « saines pratiques » de management ?

5. Conclusion (pleine d’espoir)

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Non, Merci ! On n’a pas

le temps !

1. Business model

2. Management

3. Culture de management

4. Dynamique managériale

5. Dynamique sociale

6. Performance

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Quelques rappels de définitions

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Business model

Le Business model décrit la combinaison de facteurs quel'entreprise doit réunir pour créer de la valeur afin d'assurersa pérennité et son développement dans son environnementet selon les orientations du dirigeant.

C'est en quelque sorte une représentation à la fois dusystème et du processus « de création de richesse », unesorte de modélisation de la façon dont une entreprise fait du« business ».

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Business model

Ressources et Compétences(RC)

Proposition de Valeur (V)

Organisation (O)

MARGE

Nature, volume et structuredes Revenus

Nature, volume et structuredes Coûts

Le modèle RCOV est bien adapté aux PME et aux TPE

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Mais en réalité, la pertinence de laproposition de valeur est définiedans le Business Model. LeBusiness Plan n’étant alors que la« mise en projet » de l’innovationcréatrice de richesse !

Le business plan est souvent le document clé pour un futurentrepreneur, il est d’ailleurs exigé par les banque et par lesfuturs investisseurs.

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Business model

Tout le système de management de l’entreprise est auservice du Business Model. Il doit d’ailleurs agir et animertous les leviers internes source de création de valeur.

Ingénierie de la création de valeur

Business ModelAlignement du

Système de Management

Animation et Dynamisation de l’action collective

Sens Energie

CompétencesEngagementCollaboration

Le management est l’orientation, le pilotage et l’animation d’une action collective portée par un groupe d’acteurs au

sein d'une organisation de travail dans le but que cette action collective soit profitable aux maximum de parties prenantes …

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Management

Manager c’est savoir arbitrer et agir de manière dynamique sur un ensemble de «facteurs » pour obtenir des « résultats » durables et équilibrés …

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Management

« Le management c’est la science des Hommes, par les Hommes, et pour les Hommes … »

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Le management – Science des Hommes

La gestion – Science des chiffres

Approche systémique

émotionnelle et écologique

Vision Y

Approche rationnelle

et mécanisteVision X Priorité aux résultats

Performance ► productivité Efficience = Réduction des coutsRationalisation = Standardisation

Résultats Mesurables et quantitatifs

(Ce qui est produit / facturé)

Sens / ValeursVision Humaniste

Processus de traduction

Analyse des enjeux

Développement professionnel

Capital émotionnel Bientraitance

QVT

Tableaux de bord équilibrés

Efficience = valeur crée / ressource

Emotion Emotion

La culture de management peut être définie comme l'ensemble desrègles, des valeurs, des représentations, des relations et des pratiques quiédifient et fédèrent une vision commune des choses essentielles, etfont émerger :

une manière d’animer l’entreprise, de prendre des décisions, d’organiser les actions collectives, de gérer les situations courantes, d’accompagner les évolutions et de résoudre les difficultés.

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Culture de Management

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Culture de Management

Vision de l’homme au

travail

Idéologiedominante ou idéologies en

conflits

Rôles attribués aux Cadres par

la Direction

Rôles sociaux des cadres de

proximité

Hétérogénéité de la

communauté des cadres

Niveau de confiance et de soutien social

entre managers (relations)

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Caractéristiques et configurations de l’organisation

Culture managériale

Dynamique managériale

Implication, Engagement et loyauté des cadres de proximité

Dynamiques sociales

MISE EN SCENE SOCIALE

CadreOrganisationnel

SYST

ÈME

DE

MAN

AGEM

ENT

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Capacités de motiver à motiver

Niveau de soutien social et managérial

Rôles et soutien attribués aux cadres

de proximité

• Stratèges ordinaires• Architectes des transformations• Acteurs clés de la loyauté et de la

citoyenneté organisationnelle• Régulateurs / Médiateurs de l’ensemble

des dynamiques sociales

• Exécutants• Simples courroies de transmission• Relais d’informations descendants• Bricoleurs de l’ambiguïté et du paradoxe• « Fusibles » corvéables à merci

La dynamique sociale, renvoie, en sociologie, aux changements ou aux

étapes successives dans l'évolution des faits sociaux tels qu’ils sont

perçus, interprétés et vécus par les acteurs.

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Dynamique sociale

Orientations Objectifs

Culture demanagement

Actes « posés »

ComportementsAssociés

Conséquences pour les acteurs

Résultats eteffets obtenus

Interprétationsdes acteurs

Ressentis des acteurs

Conséquences sur les systèmeset les processus

Réactions des acteurs

Comportements

« Mise en scène sociale »

Attitudes

Résultats et effets attendus

Les « interactions et dynamiques sociales»

ORGANISATIONProcessus de transformation

SYSTÈMESOCIAL

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L’équation s’ajuste en permanence de manière dynamique, toute modification impliquant un paramètre induit un réajustement de l’ensemble des autres paramètres

Performance

Zone d’implication du manager Zone d’implication de l’organisme

Zone d’implication de l’agent Performance

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Pourquoi faire évoluer les systèmes de Management?

Changement du Management Management

du changement

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Pour sortir de l’idéologie gestionnaire dominante Pour réapprendre à manager de l’humain Pour apprendre à prendre en compte les émotions Pour apprendre à gérer la complexité Pour gérer les logiques institutionnelles plurielles Pour réapprendre à connaitre le travail réel Pour améliorer la qualité de vie au travail Pour réduire la violence organisationnelle Pour repositionner le profit comme un moyen

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Nous ne pourrons pas résoudre nos problèmes en continuant à penser de cette même manière

qui a contribué à les créer et à les amplifier !

La raison d’être des managers n’est pas defaire travailler des collaborateurs, mais detransformer leur travail en performanceavisée, ET en développement professionnelet personnel.

Travail et performance ne sont pas synonymes.Tout comme performance ne rime pas avecbien-être et équilibre. Si on peut difficilementêtre performant sans travailler, au moins unminimum, on peut travailler beaucoup sans êtreperformant. On peut également pendant uncertain temps être performant tout enréunissant tous les facteurs qui, à moyen oulong terme détruiront la capacité de l’individu etson identité professionnelle ….

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LES PRINCIPALES RAISONS QUI« FIGENT » LES SYSTEMES DE MANAGEMENT

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Les modèles de pensées

L’idéologie gestionnaire dominante

La recherche du pouvoir, le carriérisme

La mise sous pression de l’organisation

La pression du toujours plus, la peur

L’immaturité et la paresse intellectuelle

L’incompétence

La recherche du profit maximum

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LA MISE SOUS PRESSION DE L’ORGANISATION

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Trois tendances managériales mettent l’organisation sous pression :

- L’écart entre les objectifs fixés et les moyens disponibles- Les décalages entre les prescriptions et l’activité concrète- L’écart entre les récompenses espérées et les rétributions effectives

Dans ces contextes, la réussite ne peut être que temporaire dans ununivers sous pression qui oblige à des prouesses constammentrenouvelées. Chaque acteur rentre alors dans une quête éperdue dereconnaissance et transforme les résultats en « objet anaclitique »

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Diminution de la performance individuelle et collective

Diminution des capacités mentales

Diminution de la qualité de vie professionnelle et personnelle

Diminution de la satisfaction professionnelle

Détérioration de la santé physique et psychologique

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Cinq conséquences majeures en découlent :

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Faible capital émotionnel de beaucoup

d’agents Faible sentiment

d’efficacité personnelle

Très forte addiction aux motivations

extrinsèques

Brèches, violations, ruptures des contrats

psychologiques

Défiance généralisés Nombreuses peurs

Nostalgie du passé Pandémie de « Stacose »

Sentiments d’injustice colère et frustrations

Faible résilience organisationnelle

souffrances et violences

La culture de l’urgence par le resserrement systématique du temps

L’immédiateté et l’obligation de réagir « à chaud »

L’illusion de la motivation par les résultats

La peur d’être mis sur la touche ou au placard

Une tension permanente pour être à la hauteur des exigences

La pression du toujours plus et la menace de perdre sa place

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Voici les 10 erreurs qui font que les meilleurs employés sedésengagent :

1. L’entreprise ne sait pas libérer leurs passions2. La Direction a sous-estimé leurs intellect3. Leur créativité n’est jamais stimulé4. L’entreprise a omis de développer leurs compétences5. Vous faites la sourde oreille car c’est vous le patron …6. Vous avez négligé la relation personnelle avec vos employés7. Vous ne connaissez par leur travail8. Leurs contributions ne sont pas reconnues suffisamment9. Vous les avez enfermés dans un rôle trop contraignant10. Vous n’avez pas respecté vos promesses

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Comment faire évoluer un système de Management ?

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Caractéristiques et configurations de l’organisation

Culture managériale

Dynamique managériale

Implication, Engagement et loyauté des cadres de proximité

Dynamiques sociales

MISE EN SCENE SOCIALE

CadreOrganisationnel

SYST

ÈME

DE

MAN

AGEM

ENT

LE MANAGEMENT 2.0

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Le management 2.0, grâce à Internet, présente l’avantage inéditde pouvoir agréger des individus sans pour autant les réunir, cequi lui permet d’échapper à la plupart des limites du collectif.

Le management 2.0 ne doit donc pas être confondu avec unedécision de groupe, ni encore moins avec le managementparticipatif.

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Je propose plusieurs actions à entreprendre :

1. Caractériser la culture managériale réelle de l’organisation2. En déduire tous les impacts (+/-) sur la dynamique du système

de management et le fonctionnement hiérarchique ettransversale de la structure

3. Quantifier les déterminants de l’engagement ou dudésengagement des cadres de proximité

4. En déduire les « quick win » à mettre en place rapidement5. Mettre particulièrement l’accent sur quelques «saines » pratiques

de management6. Inscrire progressivement tout cela dans la durée

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Quelles données peuvent permettre de caractériser la culture managériale d’une organisation ?

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(-)

Im

plica

tion

du P

erso

nnel

(

+)

(-) Implication du Management (+)

Culture de métier

Type (+/-)

Culture fataliste

Type (- /-)

Culture intégrée

Type (+/ +)

Culture managériale

Type (- /+)

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LES VALEURS REELLES

LES VALEURS ASPIRATIONNELLES

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LES VALEURS PRONEES / AFFICHEES (DISCOURS INSTITUTIONNEL INTERNE / EXTERNE)

LES VALEURS VECUES (RESSENTI DES ACTEURS)

LES VALEURS DE REFERENCE (CONTRATS PSYCHOLOGIQUES)

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Nourrir la confianceRenforcer le S.E.PRéduire les peurs

Accorder de la reconnaissance

Adopter les bonnes postures

RelationnelleInformationnelle

d’Animation

Travailler sur les forces

Développer des valeurs communes

La communication authentique ; L’écoute respectueuses ; La prise de décisions sur la base du consentement mutuel ; La reconnaissance et l’utilisation des talents de chacun ; La solidarité et l’entraide Solliciter

l’intelligence collective

Travailler sur le projet de devenir une équipe

Temps collectifs sur le vivre ensemble

au travail

Renforcer le capital émotionnel

Accompagner les transformations

3S -> 3P

Connaitre les attentes etles facteur de motivation de chacun

Travailler sur le sens

Animer l’ équipe autour des résultats obtenus

Enrichir les compétences

Equilibre vie personnelleVie professionnelle

Réguler la charge de travail

InitiativesCo-construction

Innovation

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Sentiment d’efficacité

+

+-

-

Reproches Militantisme

Départ

Attente de résultats(contexte perçu comme favorable ou pas)

Résignation Apathie

Engagement productif

Satisfaction personnelle

Auto-dévalorisationDécouragement

LES « PIECES MANQUANTES » DU MANAGEMENT

LA RECONNAISSANCE DU TRAVAIL LE SOUTIEN SOCIAL LE CLIMAT DE TRAVAIL LE RESPECT et L’ECOUTE LA CHARGE DE TRAVAIL LA PARTICIPATION AUX DECISIONS LA CLARTE DU ROLE LA CONCILIATION TRAVAIL ET VIE PERSONNELLE LE DEVELOPPEMENT PROFESSIONNEL

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La maturité, la dynamique etl’énergie crées et portées parun système de managementsont à l’origine de presque 80% des freins ou des moteursde l’organisation.

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Identifier précisément les déterminants de l’engagement des cadres de proximité

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Engagement vis-à-visde l’organisation

Engagement vis-à-vis dusupérieur

Engagement vis-à-vis du

groupe de travail Cibles proximales

Cible plus distale

AttachementsPersonnels Horizontaux

AttachementsPersonnels Verticaux

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Trois formes d’engagement organisationnel

L’engagement affectif reflète une identification, une implication et unattachement affectif à l’organisation

L’engagement normatif représente une loyauté provenant d’uneobligation morale ressentie envers l’organisation

L’engagement de continuité provient des coûts associés à laperspective de quitter l’organisation

Dans le premier cas, l’employé reste au sein de l’organisation par désir,dans le second cas, il reste par devoir, enfin, dans le troisième cas, ilreste par nécessité

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Il existe trois "variables pertinentes" qui influent surl'engagement organisationnel :

Les caractéristiques du travail,

Les variables organisationnelles

Les variables liées au supérieur hiérarchique

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Les caractéristiques du travail sont :

le niveau de défi, la variété des tâches, le degré d'autonomie, le feedback, l'identité et la signification de la tâche

En revanche l'ambiguïté de rôle, le conflit de rôle, la surchargede rôle sont négativement liés à l'engagement

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Les variables organisationnelles :

Le sentiment d'être soutenu par son organisation conduit àune identification plus forte à son organisation.

La justice organisationnelle (distributive et procédurale, etinteractionnelle) corrèle fortement avec l'engagement.

Les pratiques de gestion des ressources humaines et leclimat organisationnel (notamment un climat orienté vers lesrelations interpersonnelles) sont liés à l'engagement

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Les variables liées au supérieur hiérarchique :

La considération et le respect La reconnaissance La communication et le dialogue Les comportements structurants associés positivement à

l'engagement au point de pouvoir compenser les faiblessesde l'engagement auprès de l'organisation

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La transformation de pratiques managériales nécessite donc d’agirréellement « autrement ».

Il n’est pas nécessaire d’engager toute l’entreprise d’un coup, mais plus deréaliser des « quick-win » qui permettent d’emmener la preuve, parl’action.

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Comment favoriser de « saines pratiques » de Management ?

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La recherche permet d’identifier les 5 principales pratiques saines demanagement :

La reconnaissance non financière : source renouvelable de mobilisation et decohésion d’équipe pour le manager qui l’utilise avec bienveillance, sincérité et réactivité ;

La convivialité : loin d’être un accessoire, il s’agit d’un élément central dont ondécouvre seulement les bénéfices opérationnels ;

Le soutien à l’autonomie : l’art délicat de solliciter les idées, les initiatives, l’ingéniositéde l’équipe, et la sagesse de miser sur la confiance et l’enrichissement du travail ;

Le dialogue sur le sens : le sentiment du travail bien fait, la fierté de satisfaire un client,tout cela se partage et provoque des effets de contagion positive ;

La promotion de la qualité de vie au travail : les sujets que les managers confientavec le plus d’empressement aux RH (amélioration du bien-être, prévention des risquesPS ), doivent en fait leur revenir !

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Souvent ce que l’on considère comme un acquis, un devoir, ou une vertu apriori (la loyauté, la confiance, la légitimité, l’engagement, l’autorité…) est enréalité le résultat d’un processus de construction partagé impliquant l’acteuret la manière dont l’entreprise définit, nourrit et anime ce processus de co-construction…

Prenons l’exemple de la légitimité d’un acteur, elle ne se décrète pas, elle seconstruit. Mais pour la construire, il faut en connaitre toutes les composantes…

Quelles sont les composantes qui concourent à la construction de lalégitimité d’un acteur ? Elles sont au nombre de cinq ….

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Les 5 composantesdu processus de

légitimation d’un acteur métier

Le cadre organisationnel

Finalités Objectifs Responsabilités Rôles Règles du jeu

Défini ?Clair ?Formel ?

La mission confiée

Connue de l’ensemble des parties prenantes ?

Quelle valeur ajoutée ? Quel soutien social ? Quel soutien organisationnel ?

La vision

Vision claire ? Porteuse de sens argumenté

pour chacune des parties ? À court terme ? A long terme ?

L’expertise

Technique Pédagogique ? Managériale Animation Accompagnement ?

Le relationnel

Entrée en relation positive Ecoute des besoins Ajustement au contexte Soutien dans la mise en œuvre

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Si l’on méconnait ces composantes, il y a fort à parier que certaines neseront pas travaillées, et que la légitimité qui en découlera ne sera pas cellequ’on attend …

De même l’engagement des collaborateurs est le résultat d’un processus deco-construction. Mais pour le rendre efficace ce processus il faut connaitreles facteurs qui construisent et nourrissent cet engagement …

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Engagement organisationnel

Variables antécédentes

Age Ancienneté Avantages sociaux Compétence Niveau de

spécialisation Ethique Sentiment d’auto-

efficacité Extraversion Estime de soi Agréabilité Stabilité émotionnelle Ouverture à

l’expérience

Variables liées au poste / rôle

Clarté du rôle Variétés tâches Autonomie Niveau de défi Qualité du feedback

Variables liées à l’organisation

Soutien social Soutien organisationnel Perceptions de justice Pratiques de GRH Climat organisationnel

Variables liées au supérieur (agent)

Qualité de relation Leadership participatif Reconnaissance Exemplarité Soutien social

Variables sociales

Idéologie dominante Eléments de culture Equilibres de pouvoirs Logique de Seigneur et

de Gueux Conflits de valeurs Deuils non entamés

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On mesure alors l’importance des concepts dans le management auquotidien. Ils permettent de ne pas oublier des pièces dans les processus deco-construction

- De la légitimité- De l’engagement- De la motivation- De la confiance- … / …

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Il est totalement illusoire de vouloir supprimer le contrôle (règledes 3 C : La Confiance sans le Contrôle c’est de la Connerie) àpriori. La réduction des contrôles ne peut que se construireprogressivement et en cohérence avec les processusrelationnels et organisationnels qui réinjectent de la confiancedans les relations et les manières de travailler ensemble.

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Une entreprise « libérée » est une entreprise qui à compris que la plupartdes attendus de la performance collective et de la qualité de vie au travailsont les résultats d’un processus de co-construction semblable à unegerminaison.

Elle sait identifier les composantes à nourrir sans cesse et elle inscrit celadans la durée au travers de multiples petits actes au quotidien.

Nous sommes et devenons ce que nous répétons (Aristote)

La vraie performance est dans la durée (François Michelin)

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Les 3 étapes vers un management bienveillant

1. Le mouvement doit venir d'en haut2. Une démarche humaniste et pas opportuniste3. Une démarche de co-construction

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L’intelligence collectivese construit dans l’actionpartagée

Peter SENGE

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