COMMUNAUTE DE COMMUNES DE L'ILE DE … · 7.2 Protocole de suivi ... 8.1 Construction – Rallongement des épis ... − Eurocode 0 ; − Eurcode 7. Documents :

Emetteur Phase / cat Num Type Indice Statut

12-2928 AVP2 14001 RPT D Réf Aff. Arcadis / FR0112.2928 61-10498 61-10498-AVP2-13001- RPT- D.doc

COMMUNAUTE DE COMMUNES DE L'ILE DE NOIRMOUTIER

LA GUERINIERE - L'EPINE Réalisation d'aménagements de stabilisation du trai t de cote

Maîtrise d' œuvre - Avant -Projet

RAPPORT

COMMUNAUTE DE COMMUNES DE L'ILE DE NOIRMOUTIER LA GUERINIERE - L'EPINE

Maîtrise d'oeuvre - Avant -Projet RAPPORT

12-2928-AVP2-14001-RPT-D du 30/07/2013 Page 2 sur 54

Réf Aff. Arcadis / FR0112.2928 61-10498 61-10498-AVP2-13001- RPT- D.doc

Émetteur Arcadis Agence de NANTES 17 Place Magellan Le Ponant 2 - Zone Atlantis BP 10121 44817 St Herblain Cedex Tél. : +33 (0)2 40 92 19 36 Fax : +33 (0)2 40 92 76 20

Réf affaire Émetteur FR0112.2928 61-10498

Chef de Projet B. VASSEUR

Auteur principal B. HARPIN

Nombre total de pages 54

Indice Date Objet de l’édition/révision Établi par Vérifié par Approuvé par

A 29/03/2013 Première diffusion B. HARPIN B. VASSEUR B. VASSEUR

B 27/05/2013 Maintien provisoire des perrés du secteur 1 B. HARPIN B. VASSEUR B. VASSEUR

C 03/07/2013 Prise en compte des observations du MO B. HARPIN B. VASSEUR B. VASSEUR

D 06/08/2013 Prise en compte des observations du MO B. HARPIN B. VASSEUR B. VASSEUR

Il est de la responsabilité du destinataire de ce d ocument de détruire l’édition périmée ou de l’annot er « Edition périmée ».

Document protégé, propriété exclusive d’ARCADIS ESG. Ne peut être utilisé ou communiqué à des tiers à des fins autres que l’objet de l’étude commandée.





Table des Matières

1 Objet de la mission ............................... ....................................................................... 4

2 Documents d'études ................................ ................................................................... 5

2.1 Données d’entrée .................................................................................................. 5

2.2 Documents ou règlements de référence ............................................................... 5

3 Synthèse des études préalablement menées .......... ................................................. 6

3.1 Etude Géotechnique ............................................................................................. 6

3.2 Etudes réglementaires .......................................................................................... 6

3.3 Etude Hydrosédimentaire ...................................................................................... 6

3.4 Avant-Projet .......................................................................................................... 8

4 Hypothèses de calcul .............................. .................................................................... 9

4.1 Géométries étudiées ............................................................................................. 9

4.2 Hypothèses géotechniques ................................................................................... 9

4.3 Hypothèses hydrauliques .................................................................................... 10

4.4 Surcharges .......................................................................................................... 10

4.5 Prise en compte du séisme ................................................................................. 10

4.6 Combinaisons étudiées ....................................................................................... 10

4.7 Vérifications à effectuer ....................................................................................... 11

5 Contraintes du site ............................... ..................................................................... 13

5.1 Description du site ............................................................................................... 13

5.2 Secteur 1 ............................................................................................................. 14

5.3 Secteur 2 ............................................................................................................. 15

6 Dimensionnement des aménagements .................. ................................................. 17

6.1 Préconisations DHI ............................................................................................. 17

6.2 Conception des épis ............................................................................................ 19

6.3 Rechargement sur le secteur 2 ........................................................................... 23

7 Rechargement du secteur 1 ......................... ............................................................. 28

7.1 Dimensionnement du rechargement ................................................................... 28

7.2 Protocole de suivi ................................................................................................ 32

8 Procédés de réalisations ........................... ............................................................... 33

8.1 Construction – Rallongement des épis ................................................................ 33

8.2 Rechargement en sable des plages du secteur 2 ............................................... 36

8.3 Rechargement en sable du secteur 1 ................................................................. 36

9 Estimation ......................................... ......................................................................... 37

10 Planning prévisionnel .............................. ................................................................. 41

ANNEXES





1 Objet de la mission

La mission qui nous a été confiée par la COMMUNAUTE DE COMMUNES DE L’ILE DE NOIRMOUTIER

(CCIN) est une mission de Maîtrise d’œuvre pour la réalisation d’aménagements de stabilisation du trait de

côte.

Il s’agit d’une mission de Maîtrise d’œuvre complète depuis les études préliminaires (comprenant notamment

les études géotechniques et les levés topographiques complémentaires) jusqu’à la phase d’Assistance aux

Opérations de Réception (AOR) pour le secteur 1. Pour le secteur 2, la mission s’arrête à la phase Avant-

Projet (AVP).

La mission comprend également les études règlementaires suivantes :

� Dossier d’autorisation loi sur l’eau : étude d’impact et dossier d’enquête publique

pour demande ;

� Etude d’incidence Natura 2000 ;

� Occupation du Domaine Publique Maritime.

La mission de Maîtrise d’œuvre est divisée en tranches divisées comme suit :

� Tranche ferme : Etudes réglementaires et définition du programme des opérations (AVP) ;

� Tranche conditionnelle 1 : Etude de projet et passation des contrats de travaux (PRO – ACT) ;

� Tranche conditionnelle 2 : Travaux (DET – VISA – AOR).

Les aménagements envisagés sont situés sur la côte ouest de l’ile de Noirmoutier entre le port de Morin au

Nord, sur la commune de L’Epine, et l’extrémité occidentale du perré de la Loire au sud, sur la commune de

La Guérinière.

Ils consistent en :

� La réalisation de cinq épis neufs de 100 m à 130 m de long sur la partie Sud (Secteur 1) ;

� Le rallongement d’un épi existant (épi des Eloux) sur 50 m de long (Secteur 1) ;

� La suppression de quatre épis existants et le rallongement de cinq épis existants de 50 m à

180 m supplémentaires sur la partie nord (Secteur 2) ;

� Le rechargement en sable de plage du secteur 2 à hauteur de 145 000 m3.

� La déconstruction des récents prolongements des perrés de la Loire et des Eloux, après

constat de l’efficacité du nouveau dispositif.

La déconstruction des perrés actuels de la Loire et des Eloux s’opère après le constat de l’efficacité du

mécanisme de rechargement de l’estran pour garantir la pérennité du pied de dune et le maintien du trait de

côte.

Il est donc envisagé de déconstruire les prolongements des perrés dans un deuxième temps, après la

réalisation des épis du secteur 1, un rechargement complémentaire en sable de l’estran et la mise en place

d’un suivi de l’évolution de l’estran. Ce dernier permettra de confirmer le bon fonctionnement de

l’aménagement, et la possibilité d’enlever les perrés.

D





Cette note ainsi que le cahier de plan joint sont l’aboutissement de la phase avant-projet, qui avait notamment

pour objectif :

� de faire une synthèse des études préalablement menées, qui servira de base à notre étude

(définition des travaux et de la méthodologie),

� de définir précisément les travaux à effectuer sur les épis (constitution, dimension et

caractéristiques des matériaux…),

� de définir la méthodologie de réalisation des travaux (phasage, accès au site, engins

utilisés,…),

� d’établir l’estimation du coût prévisionnel des travaux en distinguant les dépenses par partie

d’ouvrage et nature des travaux,

� de proposer un chronogramme détaillé de réalisation des travaux.

2 Documents d'études

2.1 Données d’entrée

Les documents d’études, qui ont servi de base à la réalisation de l’avant-projet, sont les suivants :

� L’étude hydrosédimentaire de DHI d’octobre 2009 ;

� L’étude d’impact de DHI de février 2010 ;

� Le rapport d’expertise sur le site des Eloux de DHI de mai 2012 ;

� Le plan topo-bathymétrique d’Hydroconsult n° 20070059 du secteur 1 d’avril 2008

� Le plan topographique du cabinet Siaudeau-Bourgoin n° 16091 de la zone d’étude du

28/02/2013 ;

� Les inspections de la zone d’étude.

2.2 Documents ou règlements de référence

Les documents ou règlements de référence, qui ont servi de base à la réalisation de l’avant-projet, sont les

suivants :

� Règlements :

− Eurocode 0 ;

− Eurcode 7.

� Documents :

− Compte-rendu de la réunion du 10 janvier 2013, avec les représentants et les élus de

la CCIN ;

− Guide Enrochement du CETMEF de 2009.





3 Synthèse des études préalablement menées

3.1 Etude Géotechnique

Dans le cadre de sa mission d’étude géotechnique d’avant-projet, les investigations géotechniques suivantes

ont été réalisées par Arcadis :

� Vingt-trois sondages au pénétromètre dynamique de type A poursuivis jusqu’au refus ou

arrêtés entre 4 m et 6 m de profondeur.

La campagne d’investigations géotechniques réalisée, a mis en évidence :

� Des sables dunaires sur 1,0 m à 6,0 m d’épaisseur de compacité hétérogène ;

� Sous les sables, soit à partir de 1,0 m à 5,0 m de profondeur, le substratum calcaire compact.

L’étude géotechnique d’avant-projet fait l’objet du rapport n° 61-10498 AVP 11001 RPT A du 6/03/2013. Il est

annexé au présent rapport.

3.2 Etudes réglementaires

Une étude d’impact valant dossier d’incidence loi sur l’eau et Natura 2000 est en cours de réalisation par

Arcadis et fera l’objet d’un rapport. Une demande d’occupation du domaine public sera également réalisée.

3.3 Etude Hydrosédimentaire

Une étude hydrosédimentaire a été réalisée en 2009 par DHI. Elle est complétée par le rapport d’expertise sur

le site des Eloux de 2012. Comme l’explique le bureau d’étude dans son rapport, « le transport de sédiments

non cohésifs (sables) dépend des mouvements d’eau générés soit par les courants, soit par les vitesses

orbitales liées à la houle, soit le plus souvent par une combinaison de ces deux phénomènes. »

Une modélisation de la propagation de la houle, de la courantologie et du transport sédimentaire a donc été

réalisée à l’aide d’un logiciel (MIKE).





Ce sont les conclusions de ces études qui ont déterminé le principe des aménagements de stabilisation du

trait de côte, objet du présent rapport Avant-Projet :

� Emplacement et longueur des épis neufs ;

� Suppression de certains épis existants ;

� Prolongement et reprise de certains épis existants ;

� Volume de rechargement de plage.

Houle représentative :

D’après DHI, « la hauteur maximale des houles dépassent difficilement le mètre de manière générale près de

la côte au sud du port de Morin même pour les fortes houles de tempête (…) les vagues réfractent sur les

petits fonds et les platiers rocheux, et la hauteur diminue aux alentours du mètre devant les plages. »

Extrait du rapport DHI

Evolution des courants :

Les courants ayant une influence sur la dérive littorale sont générés par les houles. Ces courants sont

essentiellement influencés par l’incidence des houles à la côte, le déferlement sur les platiers et le niveau de

marée.

Les courants sont donc très variables mais généralement inférieurs à 0,5 m/s.





Transport sédimentaire :

La figure ci-après présente les courbes granulométriques relatives à chacun des échantillons prélevés sur le

secteur des Eloux. La plage est caractérisée par une granulométrie de l’ordre de 0,4-0,5 mm.

DHI estime la perte totale annuelle en sable du port de Morin au perré de la Loire à environ 26 000 m3.

Afin de contrer l’érosion, DHI a conçu des aménagements en dissociant :

� Secteur 1 : au sud, de l’épi des Eloux au perré de la Loire,

� Secteur 2 : au nord, de l’épi des Eloux au port de Morin.

Préconisations :

Les travaux prévus sur le secteur 1 consistent en la création de cinq épis en enrochement et le prolongement

d’un épi existant. Les travaux prévus sur le secteur 2 consistent en la suppression de quatre épis existants et

le rallongement des cinq autres épis, complétés par un rechargement de plage.

3.4 Avant-Projet

La réalisation d’aménagements de stabilisation du trait de côte a fait l’objet d’un avant-projet : rapport

ARCADIS n° 12-2928 AVP2 14001 RPT A. Cette étude a été présentée au Maître d’Ouvrage lors de la

réunion du 29/03/2013.

Le programme prévoit le démontage des perrés mis en œuvre récemment sur le secteur 1 (depuis 2009 et

l’étude hydrosédimentaire de DHI) pour faire cesser le recul de la dune. L’étude informe cependant qu’en cas

de démontage immédiat, une redistribution des sédiments dans le profil s’opérerait ayant pour conséquence

le recul de la crête de dune.

A la lecture de ces conclusions, le Maître d’Ouvrage n’a pas jugé acceptable ce recul et cette baisse de la

cote de la tête de dune, estimant que, compte-tenu du contexte topographique local, le rééquilibrage du profil

et le recul de la crête de dune constitueraient un risque vis-à-vis des populations situées à l’arrière. Il a donc

été demandé la réalisation d’un complément d’étude pour un rechargement du secteur 1. Le démontage des

perrés sera envisagé à court terme mais dans une deuxième phase, après réalisation d’un suivi de l’estran et

une confirmation du fonctionnement des épis. L’équilibre de la plage à une cote garantissant la sécurité des

populations devra être observé, constaté et confirmé de manière pérenne.

Ces dispositions ont été présentées au Maître d’Ouvrage par ARCADIS et DHI le 11/04/2013.

D

D





4 Hypothèses de calcul

4.1 Géométries étudiées

Conformément aux préconisations de DHI, les épis présenteront une hauteur de l’ordre de 2 m par rapport au

profil actuel de la plage.

La conception des épis dépend entre autre de la nature et des caractéristiques mécaniques des terrains

d’assise. Deux profils en travers type ont été étudiés selon les deux coupes types jointes en annexe.

4.2 Hypothèses géotechniques

Tel qu’il ressort de l’étude géotechnique d’Avant-Projet, les hypothèses géomécaniques à prendre en compte

pour le dimensionnement des confortements sont les suivantes :

Formation Poids volumique humide γh

Cohésion drainée c’

Angle de frottement interne φ’

kN / m3 kPa °

Sables dunaires 18 0 33

Calcaires 20 20 40

Les caractéristiques des matériaux d’apport sont les suivantes :

Formation Poids volumique humide γh

Cohésion drainée c’

Angle de frottement interne φ’

kN / m3 kPa °

Noyau et filtre 18 0 30

Enrochement 16 0 40





4.3 Hypothèses hydrauliques

Les niveaux de mer considérés sont ceux donnés par le Service Hydrographique et Océanographique de la

Marine (SHOM) qui nous donne les niveaux de marée suivants au port de l’Herbaudière :

Niveau basse mer (m CM) Niveau haute mer (m CM)

Mer de mortes-eaux +2,10 +4,40

Mer de vives-eaux +0,8 +5,5

Mer astronomique -0,02 +6,21

A l’Herbaudière, la correspondance entre les côtes CM96 et IGN 69 sont les suivantes : IGN69 = CM96 –

3,101 m.

Sur le vu des observations réalisées in situ :

� Blocométrie des épis existants de l’ordre de 2-3 t voire plus ;

� Etat des ouvrages et dégradations ponctuelles,

nous considérons par expérience et conformément à ce qui est indiqué au programme et dans les études

DHI, des blocs de 2-3 t pour les créations et rallongement d’épis à effectuer.

Le dimensionnement des blocs consiste à vérifier leur tenue aux conditions hydrodynamiques.

4.4 Surcharges

Compte-tenu de la méthodologie envisagée liées aux contraintes de réalisation à la marée, des engins

circuleront en tête d’épi. Une surcharge de 10 kPa a donc été prise en compte.

4.5 Prise en compte du séisme

Les aménagements envisagés ne constituent pas des ouvrages de protection. A ce titre, ils ne protègent pas

de population et peuvent donc être considérés comme des digues de classe D.

La stabilité des ouvrages classés D ne nécessite pas de justification vis-à-vis du séisme.

Il conviendra au Maître d’Ouvrage de valider ces hypothèses.

4.6 Combinaisons étudiées

Les combinaisons étudiées sont les combinaisons suivantes :

� Surcharge + marée basse avec application des facteurs partiels définis ci-après ;

� Surcharge + marée haute avec application des facteurs partiels définis ci-après ;





4.7 Vérifications à effectuer

4.7.1 Poinçonnement

Il nous faut estimer la hauteur maximale de remblais pouvant être mis en œuvre avant d’entrainer un

poinçonnement de sols.

Pour cela nous avons : uu cq ×+= )2(π

Avec cumoy = 90 kPa

Et le coefficient de sécurité de 1,5 vaut H

qF u

γ= (coefficient usuel pour un état limite de service).

Pour les sables, on prend γ = 18 kN/m3.

4.7.2 Stabilité générale

Le logiciel utilisé pour la vérification de la stabilité est TALREN. Ce logiciel calcule l’ensemble des cercles de

rupture pour chaque profil de digue donné et détermine le coefficient de sécurité correspondant aux cercles

de rupture calculés.

Ainsi, une fois le calcul réalisé, le logiciel fait apparaitre le cercle de rupture le plus probable (dont le

coefficient de sécurité est le plus faible) ainsi que le coefficient de sécurité correspondant.

Nous proposons que les calculs de stabilité soient réalisés conformément aux Eurocodes 7, approche de

calcul 3.

Les facteurs partiels des Eurocodes approche 3 RC2 ont été déterminés à partir des spécifications des

Eurocodes 0 et 7. Il s’agit d’un calcul qui intègre une augmentation de la fiabilité de la structure et par

conséquent une diminution de sa probabilité de rupture.

Les facteurs partiels suivants sont donc adoptés :

Approche Facteur partiel

sur γ

Facteur partiel

sur c’ Facteur partiel

sur φ’ Coeff. Sécurité

recherché

Eurocodes approche 3 RC2 1 1.25 1.25 1

4.7.3 Stabilité vis-à-vis des sollicitations hydrodynamiques

La carapace constitue l’élément clé d’une digue à talus. C’est surtout à l’intérieur de cette couche que s’opère

la dissipation de l’énergie de la houle.

C’est encore, à l’heure actuelle, la formule d’Hudson la plus couramment employée en France pour la

détermination du poids des blocs de la carapace. Elle s’écrit sous la forme :





cotgα1)/ρ(ρK

Hρ3

wsD

3S

−

Avec :

ρs : masse volumique du matériau de bloc de carapace en t/m3

ρw : masse volumique de l’eau de mer en t/m3

α : pente du talus

KD : coefficient de stabilité

H : hauteur de la houle incidente

Masse volumique du matériau de bloc :

ρs a été pris égal à 2,6 t/m3 ce qui correspond à la masse volumique d’une roche granito-dioritique préconisée

pour la réalisation des épis.

Masse volumique de l’eau de mer :

ρw a été pris égal à 1,028 t/m3.

Pente du talus:

Les talus des épis présentent une pente de 3/2 (horizontal/vertical).

Coefficient de stabilité :

La valeur de KD caractérise la performance hydraulique de la forme du bloc vis-à-vis de la stabilité externe.

Elle est définie en fonction du taux de dommage acceptable de la carapace.

D’après le guide enrochement, la valeur de KD pour un enrochement rugueux angulaire, doit être prise égale à

2 pour une houle déferlante et à 4 pour une houle non déferlante, correspondant à un niveau de dommage de

0 à 5%.

De manière sécuritaire, on adopte une valeur de KD de 2.

Hauteur de la houle incidente :

L’étude a consisté à simuler de manière itérative plusieurs hauteurs de Houle (H) et à présenter les résultats

de l’application de la formule pour ces différentes hauteurs.

Epaisseur de la carapace :

L’épaisseur d’une carapace peut être déterminée à partir de la formule suivante :

E = n x Ke x V1/3





Avec :

n = nombre de couche

Ke = coefficient d’épaisseur

V = Volume du bloc déterminé en faisant le rapport du poids du bloc sur le poids volumique du matériau

5 Contraintes du site

5.1 Description du site

Les aménagements de stabilisation du trait de côte sont envisagés sur la côte est de l’ile de Noirmoutier entre

le port de Morin au Nord, sur la commune de l’Epine, et l’extrémité occidentale du perré de la Loire au Sud,

sur la commune de La Guérinière.

Cette partie du trait de côte se distingue en deux sous-parties séparées par l’épi des Eloux, sur la commune

de La Guérinière.

La première sous-partie, appelée secteur 1, est située au Sud et s’étend de l’épi des Eloux au perré de la

Loire.

La seconde sous-partie, appelée secteur 2, est située au Nord et s’étend de l’épi des Eloux jusqu’au port de

Morin.

Port de Morin

Pointe de la Loire

Epi des Eloux





5.2 Secteur 1

Le secteur 1 présente un linéaire d’environ 1 km entre le perré en enrochement de la Pointe de la Loire et

l’épi en enrochement des Eloux. Dans cette zone, la plage est dominée par une falaise dunaire, quasiment

dépourvue de végétation, qui peut dépasser une dizaine de mètres de hauteur. La plage est prolongée vers

l’ouest par un vaste estran sableux et rocheux.

Afin de réduire les effets de l’érosion sur la plage des Eloux, des pieux hydrauliques ont été mis en œuvre en

2007 et un rechargement de sable a été effectué. L’efficacité de ces dispositions s’est avérée insuffisante et

un perré en enrochement a été créé à partir de l’épi des Eloux, après constat d’une forte érosion.

Début 2013, le perré de la Loire a été prolongé vers le nord-ouest par un enrochement supplémentaire sur

une longueur d’environ 170 ml.

D’après les derniers levés topographiques, la tête des perrés en enrochement est située entre +6,5 m NGF et

+7,0 m NGF.

Le haut de plage est situé à environ +1,0 m NGF au sud de l’épi des Eloux et à environ +4,5 m NGF au nord

de la pointe de la Loire.

Au sud du secteur 1, l’extrémité des futurs épis reposera directement sur le platier rocheux situé entre 0,0 m

NGF et -1,0 m NGF, soit approximativement au niveau de la mi-marée.

Au nord du secteur 1, l’extrémité des futurs épis reposera au sein des sables dunaires. Lors de la réalisation

Perré au sud de

l’épi des Eloux Perré de la Loire

Platiers rocheux Pieux hydrauliques





du levé, le TN y était situé entre -1,5 m NGF et -2,0 m NGF, soit sous le niveau de marée moyenne.

5.3 Secteur 2

Le secteur 2 présente un linéaire d’environ 2,1 km entre la digue Est en enrochement du port de Morin et l’épi

en enrochement des Eloux. Dans cette zone, la plage est dominée successivement par la dune et des perrés

en enrochement. La plage est séparée en dix casiers de 200 m à 500 m de long environ, délimités par des

épis en enrochement ou en bois et des épis-cales de 80 m à 90 m de long.

Les épis sont nommés sur la figure ci-après :

D’après les derniers levés topographiques, la tête des perrés en enrochement est située entre +5,0 m NGF et

+7,0 m NGF.





Le niveau de haut de plage oscille entre les cotes +0,4 m NGF et +5,5 m NGF caractérisant une forte

hétérogénéité de l’altimétrie sur le linéaire suivant les casiers et les plages. Les points haut sont situés dans

les zones suivantes :

� Entre la cale de l’Océan et l’épi de la Martinière ;

� Entre l’épi de l’Antlantique et l’épi-cale de la cabane.

Les points bas sont situés dans les zones suivantes :

� Entre la cale de l’Océan et l’épi des Eloux ;

� Entre l’épi-cale de la cabane et l’épi de la Martinière ;

� Entre l’épi de l’Atlantique et le port de Morin.

L’extrémité des futurs épis rallongés reposera à une cote inférieure à -3,0 m NGF (lors de la réalisation du

levé topographique), soit sous le niveau de marée basse pour des coefficients de mer astronomique.





6 Dimensionnement des aménagements

6.1 Préconisations DHI

L’objectif de l’étude hydrosédimentaire DHI était de définir des aménagements permettant, suivant les zones

considérées de :

� stabiliser le trait de côte ;

� annuler la fuite des sédiments ;

� enrayer l’érosion du littoral ;

� annuler le rechargement continu des plages tel qu’il est nécessaire aujourd’hui.

Après modélisations des aménagements projetés, DHI conclu en la nécessité d’entreprendre les travaux

suivants :

Secteur 1 :

Les travaux prévus sur le secteur 1 consistent en la création de cinq épis en enrochements et le prolongement

d’un épi existant (épi des Eloux).

Les ouvrages à réaliser seront les suivants :

� Epi n° 1 : ouvrage de 100 mètres de longueur situé au niveau de l’extrémité Nord du perré de

la Loire ;

� Epi n° 2 : ouvrage de 100 mètres de longueur distant de 230 mètres plus au nord de l’épi N°

1 ;

� Epi n° 3 : ouvrage de 100 mètres de longueur situé à 150 mètres plus nord de l’épi n° 2 ;

� Epi n° 4 : ouvrage de 130 mètres de longueur situé à 150 mètres plus au nord de l’épi n° 3 ;

� Epi n° 5 : ouvrage de 130 mètres de longueur situé à 230 mètres plus au nord de l’épi n° 4

� Epi n° 23 (Epi des Eloux) : rallongement de 50 m, longueur totale 130 m.

Les travaux prévoient également un rechargement des nouvelles plages ainsi créées. La répartition des

volumes de rechargement sera la suivante par plage du sud au nord :

� Entre l’épi n°1 et l’épi n°2 : 2000 m3 ;

� Entre l’épi n°4 et l’épi n°5 : 18 000 m3 ;

� Entre l’épi n°5 et l’épi des Eloux : 18 000 m3

D





Secteur 2 :

Les travaux prévus sur le secteur 2 consistent en la suppression de quatre épis existants et le rallongement

des cinq autres épis, de façon à créer une nouvelle segmentation du secteur en six plages.

Les ouvrages à réaliser seront les suivants :

� Epi n° 14 (epi-cale du moulin de la bosse) : Destruction ;

� Epi n° 15 (épi de la bosse) : Rallongement de 100 m, longueur totale 180 m ;

� Epi n° 16 (épi de l’Atlantique) : Rallongement de 100 m, longueur totale 180 m ;

� Epi n° 17 (épi de Saint-Jean) : Destruction ;

� Epi n° 18 (épi-cale de la cabane) : Rallongement de 140 m, longueur totale 220 m ;

� Epi n° 19 (épi de la Thibaudière) : Rallongement de 100 m, longueur totale 180 m ;

� Epi n° 20 (épi de la Martinière) : Destruction ;

� Epi n° 21 (cale de l’Océan) : Rallongement de 180 m, longueur totale 260 m ;

� Epi n° 22 (épi de la Mougendrie) : Destruction.

Les travaux prévoient également le rechargement et la réorientation des nouvelles plages ainsi créées. La

répartition des volumes de rechargement sera la suivante, par plage du Nord au Sud :

� Plage de la bosse (entre le port de Morin et l’épi n° 15) : 20 000 m3 ;

� Plage de Saint-Jean (entre l’épi n° 15 et l’épi n° 16) : 12 000 m3 ;

� Plage de la Cabane (entre l’épi n° 16 et l’épi n° 18) : 13 000 m3 ;

� Plage de la Thibaudière (entre l’épi n° 18 et l’épi n° 19) : 19 000 m3 ;

� Plages de l’Océan et de la Martinière (entre l’épi n° 19 et l’épi n° 21) : 47 000 m3 ;

� Entre la cale de l’Océan et l’épi des Eloux : 34 000 m3.





6.2 Conception des épis

Pour la conception des épis, les dimensions fixées par DHI afin d’assurer leur fonctionnement sont :

� La longueur : variable suivant les secteurs et les épis ;

� La hauteur vue prise égale à 2 m entre la cote d’arase de l’ouvrage et le TN.

A partir de ces éléments, deux coupes types ont été établies afin de permettre leur réalisation et d’assurer leur

stabilité mécanique : une avec un niveau d’assise dans les sables et une avec un niveau d’assise dans le

substratum calcaire.

Epi ancré dans les terrains meubles

Epi TN

Terrassement pour

ancrage de l’épi





Epi ancré dans le substratum rocheux

En tête, les épis présenteront une largeur de 2,5 m pour permettre le passage d’un engin en tête d’épi. En

effet, compte-tenu des côtes du TN au droit de l’extrémité des futurs épis (globalement inférieures au niveau

de mi marée), ils devront être réalisés à l’avancement depuis le haut d’ouvrage. De plus le guide enrochement

recommande de prévoir une largeur en tête égale à trois blocs d’enrochement principal.

Les talus présenteront une pente de 3/2 (H/V) correspondant aux règles de l’art pour les ouvrages en

enrochement.

La carapace sera constituée de blocs 2-3 t conformément aux résultats présentés ci-après par application de

la formule d’Hudson décrite précédemment. Elle sera mise en œuvre sur 1,2 m d’épaisseur et reposera sur

une couche de filtre constituée de blocs de 50-300 kg mise en œuvre sur 0,5 m d’épaisseur. Le cœur de l’épi

sera constitué d’un noyau en remblai de granulométrie 50/500 mm.

Le profil en long des épis sera adapté aux profils de rechargement en sable préconisés par DHI et au TN de

manière à présenter une hauteur vue de 2 m. Au niveau de leur enracinement, ils présenteront une altitude de

+4,9 m NGF (+2 m par rapport à la cote du rechargement fixée à +2,9 m NGF) sur un linéaire variable en

fonction des casiers. La crête des épis suivra ensuite une pente de 10/1 (H/V) jusqu’au point d’inflexion situé à

l’intersection du rechargement en sable avec le TN actuel.

Ces rechargements en sable nécessiteront également la rehausse des épis existants sur le secteur 2 par

rechargement en enrochement.

Suivant la nature des terrains d’assise, l’ancrage des épis présentera une géométrie différente.

Pour la majorité des épis, les terrains d’assise seront constitués de sables dunaires. Pour ce type de sols, les

ouvrages en enrochement doivent être ancrés sur une profondeur égale à la hauteur de houle à prendre en

compte afin d’éviter les affouillements. Il convient donc d’ancrer les épis de 1,5 m sous le niveau du TN. Un

géotextile sera mis en œuvre en fond de fouille sous l’ensemble de l’ouvrage.

L’extrémité des épis n°1 à 3 reposera directement sur le substratum calcaire. Dans ces conditions, il convient

d’ancrer la carapace sur une épaisseur équivalente à un demi diamètre de bloc soit environ 0,65 m.

Nota : ces dispositions sont établies pour le niveau de plage actuel sur la base du levé effectué en février

2013. Si les travaux doivent se décaler dans le temps, le niveau de sable s’abaissant continuellement, les

proportions de longueur d’épi ancré dans le substratum calcaire seraient augmentées avec une incidence sur

le coût de réalisation des ouvrages.

Epi TN

Déroctage pour

ancrage de la carapace

D





Concernant les épis du secteur 2, compte-tenu de la topographie et de la longueur des épis à prolonger, il n’a

pas été possible de réaliser les sondages au droit de la future extrémité des épis. Il existe donc une

incertitude quant à la nature des terrains d’assise au-delà des sondages réalisés.

6.2.1 Vérification du poinçonnement

La hauteur maximale de remblais pouvant être mis en œuvre avant d’entrainer un poinçonnement de sols est

Hmax = 17,1 m ce qui est très supérieur aux hauteurs d’ouvrage envisagées.

6.2.2 Vérification de la stabilité

La stabilité des profils type a été étudiée suivant les hypothèses données au paragraphe 4.

Les coefficients de sécurité obtenus sont les suivants :

profil Cas étudié Coefficient obtenu

Assise en

sable

Marée basse 1,16

Marée haute 1,01

Assise en

calcaire

Marée basse 1,07

Marée haute 1,06

Les feuilles de calcul TALREN sont données en annexe 2 ainsi que les graphiques représentant les cercles

de rupture et le coefficient de sécurité correspondant.

6.2.3 Vérification vis-à-vis des efforts hydrodynamiques

Les feuilles de calcul sont annexées à la présente note.

On obtient, pour chaque valeur de hauteur de houle, les résultats suivants :

Hauteurs de houles (m)

2,0 2,3

Poids des blocs en kg 1 939 2 949

D’après les résultats des calculs, on remarque que les blocs de 2-3 t permettent d’assurer la stabilité d’une

carapace pour des hauteurs de houle de l’ordre de 2,0 m à 2,5 m ce qui est supérieur aux hauteurs de houle

estimées par DHI. Cependant, de manière sécuritaire et compte-tenu des désordres observés ponctuellement

sur les ouvrages existants, il convient d’adopter cette blocométrie.

Pour des blocs de 2000 kg et 3000 kg, on obtient des épaisseurs de carapace constituées d’une couche

respectivement de 0,92 m et 1,05 m.





6.2.4 Coupes obtenues

Les coupes obtenues au droit des profils étudiés sont présentées dans le cahier de coupes annexé au présent

rapport. Elles sont présentées succinctement, en réduction, ci-dessous.

Epi ancré dans les terrains meubles

Epi ancré dans les terrains meubles au droit du rech argement en sable

Epi ancré dans le substratum rocheux

Profil en long





6.3 Rechargement sur le secteur 2

On rappelle que sur le secteur 2 entre le Port du Morin et l’épi des Eloux, l’étude DHI préconise un

rechargement de plage à la hauteur de 145 000 m3. Du fait que l’étude prévoit des plages stables sans

abaissement progressif de l’estran, on rappelle également qu’aucun rechargement d’entretien n’est prévu.

Notons que depuis la création du port de Morin, un by-pass annuel est en place permettant de transférer par

voie terrestre le sable accumulé au nord du port, vers le sud. Ainsi, la plage située entre la digue sud du port

et l’épi cale du Moulin de la bosse est rechargée annuellement. D’après les données du Maître d’Ouvrage, le

volume total transféré peut être estimée à 95 000 m3. L’étude DHI préconise un rechargement de cette plage

de 20 000 m3. En prenant en compte le by-pass, on considère que le rechargement de cette plage est déjà

effectué ce qui ramène le volume total de rechargement à 125 000 m3.

6.3.1 Compatibilité des sédiments naturels et d’emprunts

De manière générale, les matériaux de rechargement devraient satisfaire les critères suivants afin d’obtenir

une bonne qualité de plage :

� Les caractéristiques du sable rechargé devraient être semblables à celles du sable local, toutefois

légèrement plus grossier.

� Le sable devrait au minimum être moyen avec un diamètre compris entre 0,25 mm<d50< 0,50 mm,

préférablement plus grossier que 0,30 mm afin de minimiser les pertes dues au transport éolien.

� Le contenu de sable fin devrait être inférieur à 1-2%.

� Le contenu de sable grossier et de coquillage devrait être inférieur à 3%.

� Aucun contenu de matière organique.

Si le contenu de sable fin est trop important, la perméabilité est faible et le drainage de la plage sera lent

durant la marée descendante. Cela implique que la plage sera constamment humide. L’aspect vaseux

résultant favorise également la croissance d’algues sur la plage. Le critère du faible contenu de sable grossier

est important pour la qualité du sable surfacique puisque la fraction de sable fin sera la première à être

transportée par l’action de la houle vers les petits-fonds. La combinaison de faible exposition à la houle et de

matière organique peut favoriser des conditions anoxiques qui engendrent la formation de sulphide

d’hydrogène, entrainant une mauvaise odeur et une couleur noirâtre du sable. En somme, le sable devrait être

moyen et bien trié avec un minimum de contenu de matériaux fins, grossiers et organiques.

6.3.1.1 Caractéristiques des sédiments naturels

Des prélèvements d’échantillons de sables sur l’estran et les petits fonds marins de la zone littorale du secteur

des Eloux ont été réalisés et ont fait l’objet d’analyses granulométriques. De manière générale, les sédiments

sont caractérisés par une granulométrie de l’ordre de 0,40 à 0,5 mm. Les échantillons prélevés en bas

d’estran sur les flèches sableuses possèdent également une médiane comparable au sable de haut d’estran.

Le sable y est bien trié ayant un coefficient de composition granulométrique compris entre 1.4 et 1.6.

6.3.1.2 Caractéristiques des sédiments d’emprunts

Une zone en fort engraissement a été identifiée par le Maître d’Ouvrage au droit de la plage du Morin, au nord

du port du même nom. Le stock sédimentaire, dont le volume est estimé à 22 500 m3 pour un emprunt d’1 m

d’épaisseur maximum, est accessible aux engins terrestres y compris pour des coefficients moyens.

D





(relevé topographique du 24/06/2013)

Afin de comparer les granulométries des différentes zones en jeu dans le cadre du rechargement du secteur

2, des prélèvements dans deux zones d’origine de sables qui pourraient servir pour le rechargement ont été

effectués et analysés. Les caractéristiques pertinentes pour le rechargement sont brièvement synthétisées ci-

dessous pour chacun des deux sites.

Dans la mesure où le Conseil Communautaire a décidé le 11 avril 2013 de conditionner l’aménagement de la

partie nord, par la réussite du maintien du trait de côte sur la partie sud, les sources d’emprunts pour le

rechargement de la partie nord seront affinées dans un second temps. L’objectif est de prélever du sable dans

la même cellule sédimentaire de manière à ne pas déséquilibrer une cellule extérieure.

Pour cela de nouvelles investigations nécessitant des sondages bathymétriques et forages seraient menées

dès que les aménagements de la partie sud auraient confirmé leur effet positif.

Un certain nombre de sablières sont situées en zone subtidale dans la même cellule sédimentaire. Ce sont

celles-ci qui feront alors l’objet de ces investigations.

Des prélèvements d’échantillons de sables surfaciques ont été réalisés à trois localisations le long du goulet

de Fromentine et ont fait l’objet d’analyses granulométriques. Au total neuf échantillons, dont les

caractéristiques sont regroupées sur trois localisations, ont été effectués. Les sédiments sont caractérisés par

une granulométrie de l’ordre de 0,19 à 0,42 mm. Le sable y est bien à moyennement bien trié ayant un

coefficient de composition granulométrique compris entre 1,4 et 2,7. La teneur en matières organiques n’a pas

été analysée sur les échantillons du site du goulet de Fromentine.

6.3.1.3 Conclusions sur la compatibilité des sédiments

La conclusion issue de la comparaison des analyses granulométriques du site naturel et des sites d’emprunt

est synthétisée ci-dessous :

� Les sédiments naturels du secteur 2 sont constitués de sable fins à moyens bien triés avec un

diamètre médian compris entre 0,40 et 0,50 mm.

� Les sédiments de la flèche sableuse au droit de la plage du Morin sont compatibles au

rechargement.

D





� Les sédiments de la zone d’emprunt du goulet de Fromentine sont constitués de sables fins à

moyens moyennement bien triés : à priori les sédiments y sont trop fins pour le rechargement.

6.3.2 Géométrie du rechargement

6.3.2.1 Alignement des plages rechargées

L’alignement des plages rechargées devrait être stable (horizontalement) afin d’assurer un minimum

d’entretien. Cela implique que l’orientation de chacune des plages rechargées devrait être perpendiculaire à la

direction prédominante de la houle, selon son orientation d’équilibre donc, correspondant à une dérive littorale

nette nulle. Dans le cas du secteur 2 entre le Port du Morin et l’épi des Eloux, ceci nécessite un ajustement

des épis existants pour stabiliser les tronçons de plage dans une orientation différente de l’orientation

naturelle des plages rechargées.

L’étude DHI a montré que, à l'échelle de chaque plage, la majeure partie du transport sédimentaire n'a pas

été bloquée par les épis insuffisamment longs et/ou perméables. Au niveau du haut de plage, là où les épis

existants sont efficaces, la résultante de la dérive littorale dirigée vers le sud se traduit par une migration des

sédiments de la partie nord vers la partie sud de chaque plage entraînant leur réorientation progressive. Suite

aux rechargements effectués en 2000 et 2002 sur le secteur 2, la partie nord de la Plage de la Cabane a par

exemple été massivement érodée, le sable se déposant progressivement dans sa partie sud en amont de la

Cale de la Cabane provoquant une réorientation de la plage de l’ordre de 5° vers l'ouest. Des phénomènes

identiques sont observés au niveau de la Plage de la Thibaudière et dans le secteur couvrant la Plage de la

Martinière et la Plage de l’Océan. Basé sur les levés topo-bathymétriques effectués en mars 2008, l’étude de

modélisation a confirmé cette réorientation locale de l’ordre de 5 à 10° sur ces tronçons de plages.

La libre évolution du rivage depuis 10+ ans après les derniers rechargements semblerait indiquer que

l’orientation actuelle des tronçons de plage soit proche d’une orientation d’équilibre. En l’absence de levés

topo-bathymétriques actualisés, il est donc conseillé de procéder à un rechargement parallèle à l’orientation

générale de l’estran existant sur toute sa longueur dans chaque tronçon de plage.

Il est important de préciser que l’alignement rechargé ne sera donc pas naturel et est susceptible de se

réorienter suite à l’exposition à la houle et au vent. Attention de noter que la longueur des épis aménagés

prend en compte ce pivotement du trait de côte à l’intérieur de chaque tronçon de plage rechargé. Un

pivotement de l’orientation générale des plages rechargées ne correspond donc pas à une fuite de sédiments

mais à une redistribution interne des sédiments à l’intérieur d’un tronçon.





6.3.2.2 Profil des plages rechargées

Le rechargement prévu a pour objectif principal de renforcer le haut-estran jusqu’à un niveau correspondant à

une pleine mer de vive eau moyenne (soit +5,50 m CM à l’Herbaudière) auquel doit s’ajouter une surcote

prenant en compte des agents morphodynamiques (houle, vent, marée et pression barométrique) – une

surcote de 0,50 m est arbitrairement choisi pour ce secteur. Ainsi il est proposé de niveler le haut-estran à la

cote +6,0 m CM pour toutes les plages rechargées du secteur 2.

Une coupe-type du haut-estran des plages du secteur 2 est illustrée dans la Figure X.1. Les haut-fonds

rocheux présentent des irrégularités du bas-estran, toutefois, le haut-estran est relativement régulier tout au

long des plages du secteur 2. Néanmoins, l’étude DHI préconise une distribution du rechargement qui varie

selon les tronçons de plage individuels – ceci est repris en détail ci-dessous.

La Figure X.1 présente également la répartition du rechargement dans le profil, représentative des tronçons

rechargés de la Plage de la Bosse et Plage de la Cabane. Il est proposé d’y élargir la plage de l’ordre 17 m et

de niveler le haut-estran à la cote +6,0 m CM, et de construire un profil avec une pente de l’ordre de 1/10.

Avec une telle répartition spatiale, la densité du rechargement serait de l’ordre de 40 m3/m. La figure indique

que la couche du sable rechargé atteindra une épaisseur de l’ordre de 1 m avec une moyenne d’environ 0,75

m. La largeur dans le profil de cette couche serait de l’ordre de 55 m.

La Figure X.2 présente la répartition du rechargement dans le profil représentative des tronçons rechargés de

la Plage Saint-Jean. Il est proposé d’y élargir la plage de l’ordre 21 m et de niveler le haut-estran à la cote

+6,0 m CM, et de construire un profil avec une pente de l’ordre de 1/10. Avec une telle répartition spatiale, la

densité du rechargement serait de l’ordre de 60 m3/m. La figure indique que la couche du sable rechargé

atteindra une épaisseur de l’ordre de 1,5 m avec une moyenne d’environ 1 m. La largeur dans le profil de

cette couche serait de l’ordre de 65 m.

La Figure X.3 présente la répartition du rechargement dans le profil représentative des tronçons rechargés de

la Plage de la Thibaudière, les Plages de l’Océan et de la Martinière, et la plage entre la cale de l’Océan et

l’épi des Eloux. Il est proposé d’y élargir la plage de l’ordre 30 m et de niveler le haut-estran à la cote +6,0 m

CM, et de construire un profil avec une pente de l’ordre de 1/10. Avec une telle répartition spatiale, la densité

du rechargement serait de l’ordre de 100 m3/m. La figure indique que la couche du sable rechargé atteindra

une épaisseur de l’ordre de 2,0 m avec une moyenne d’environ 1,5 m. La largeur dans le profil de cette

couche serait de l’ordre de 75 m.

Il est important de préciser que le profil rechargé est un profile artificiel construit avec l’aide d’engins de

terrassement. Le profil initial n’a donc rien de naturel et est typiquement plus incliné qu’un profil naturel.

Soumis aux agents morphodynamiques, ce profil initial va immédiatement entamer un processus de

rééquilibrage sous l’action du vent, de la houle et de la marée. Ce processus se traduit par une redistribution

des sédiments dans le profil, du haut-estran vers le bas-estran. Le résultat apparent est un recul du rivage lors

du rééquilibrage du profil de plage. Notons que ce recul initial ne résulte donc pas d’une érosion nette du profil

de plage rechargé mais simplement d’une redistribution naturelle dans le profil.





Figure X.1 Répartition du rechargement dans le profil sur la Plage de la Bosse et Plage de la Cabane.

Figure X.2 Répartition du rechargement dans le profil sur la Plage de Saint-Jean.

Figure X.3 Répartition du rechargement dans le profil sur la Plage de la Thibaudière, les Plages de l’Océan

et de la Martinière, et la plage entre la cale de l’Océan et l’épi des Eloux.





7 Rechargement du secteur 1

Lors d’une séance ordinaire à la CCIN le 11 avril 2013 traitant de l’aménagement des Eloux et de la reprise

des épis de l’Epine, le Conseil communautaire a rappelé l’indispensable nécessité d’intervenir immédiatement

sur le secteur Sud, depuis la Pointe de la Loire jusqu’à l’épi dit des Eloux, soit le secteur 1 de la présente

mission.

Considérant la fragilité du pied de dune et le caractère exposé à l’érosion marine de cette partie de la côte

Ouest, les perrés provisoires réalisés sur ce secteur ne pourront être démontés qu’après la stabilisation du

niveau de l’estran à un niveau suffisant pour assurer la protection du pied de dune. Ainsi sur les tronçons de

plage où les perrés provisoires ont étés mis en place, aucun recul ultérieur de la dune ne peut être accepté.

Outre les aménagements durs déjà prévus sur le secteur 1 (cinq épis en enrochements) il est donc nécessaire

d’avoir recours à un rechargement devant les perrés existants. On précise que ce rechargement est un

aménagement supplémentaire à l’étude hydrosédimentaire de DHI d’octobre 2009 résultant de la décision

prise par le Conseil Communautaire le 11 avril 2013.

Le Conseil Communautaire a également validé le principe de programmation du démantèlement des perrés

provisoires comme un objectif final et déterminé par l’observation mesurée et durable de l’élévation du niveau

d’estran. Ce chapitre présente donc le dimensionnement du rechargement du secteur 1ainsi que le protocole

de suivi pour valider le bon fonctionnement de la solution mise en œuvre sur le secteur 1.

7.1 Dimensionnement du rechargement

7.1.1 Approche méthodologique

Concernant le dimensionnement du rechargement devant les perrés du secteur 1, on considérera de façon

distinctive les deux secteurs concernés du Sud de l’Epi des Eloux et du Nord du perré de la Loire, de par les

dates auxquelles ils ont été réalisés et de par le régime hydrosédimentaire auxquels ils sont soumis. On

rappelle les caractéristiques des deux perrés qui ont été réalisés sur le secteur 1 :

� En 2009, le perré au Sud de l’épi des Eloux de longueur 360 m.

� En 2013, le perré au Nord du perré de la Loire de longueur 175 m.

Ces deux perrés ont été réalisés en pied de dune et suivant la pente naturelle de la dune.

Ces perrés ont été mis en œuvre pour faire cesser le recul de la dune. S’ils ont atteint leur but, ils

n’empêchent réellement l’érosion du littoral et la fuite des sédiments, dans la mesure où l’aléa d’érosion reste

le même. L’érosion, phénomène naturel, ne pouvant plus se faire sur la dune, celle-ci a continué de s’opérer

de façon plus accentuée sur l’estran. C’est le phénomène qui a été constaté au droit du perré au Sud de l’épi

des Eloux où le niveau de l’estran a sensiblement diminué depuis sa mise en œuvre en 2009.

D’où l’urgence à réaliser un système de maintien du trait de côte pérenne.

Ainsi l’enlèvement des perrés ne peut être effectué qu’après l’élévation du niveau de l’estran à un niveau

suffisant pour assurer la protection du pied de dune. Il est donc nécessaire de recharger l’estran face aux

perrés provisoires du secteur 1. Attention de noter que les tronçons de plage sans perré sur ce secteur ne

D





nécessitent pas un rechargement. Toutefois un casier entre deux épis pourvu d’un perré même sur une partie

de ce casier, mérite d’être rechargé sur l’ensemble du trait de côte entre deux épis.

L’approche méthodologique du dimensionnement du rechargement est de combler l’ensemble de l’érosion

naturelle devant les perrés depuis leur mise en place. Bien que les perrés ne soient pas responsables de

l’érosion de l’estran, ceux-ci ont engendré un profil de dune artificiel. Si aucun recul de dune ne peut être

accepté (suite à l’enlèvement des perrés), un profil d’estran correspondant au profil de plage et de dune à la

date de réalisation des perrés doit être reconstruit. Cela aurait pour effet de neutraliser la redistribution dans le

profil de la dune vers l’estran au moment de l’enlèvement des perrés puisque le profil serait à nouveau en

équilibre. Il faut préciser qu’il s’agit uniquement d’un rechargement initial puisque les épis mis en place

devraient assurer la stabilité du haut-estran une fois rechargé – ainsi aucun rechargement d’entretien n’est

prévu face aux perrés du secteur 1.

Le dimensionnement du rechargement se base sur la synthèse de la dynamique sédimentaire établie dans

l’étude de DHI de 2009. Sur la zone des Eloux comprise (secteur de l’épi et de la dune, soit le secteur 1), on

rappelle que la perte de sédiments calculée est de 13.000 m3/an, correspondant à la valeur tirée du bilan

quinquennal de 1999 à 2004. Sur cette zone, la pression érosive est très accentuée au niveau du perré au

Sud de l’épi des Eloux, estimée à 9.000 m3/an. Par contre la pression érosive est très atténuée au niveau du

perré au Nord du perré de la Loire, et estimée à 2.000 m3/an.

Avec la mise en œuvre du perré au Sud de l’épi des Eloux en 2009, l’érosion de l’estran face à ce perré serait

ainsi de l’ordre de 9.000 × 4 = 36.000 m3 sur la période 2009-2013. De même, avec la mise en œuvre du

perré au Nord du perré de la Loire en 2013, l’érosion de l’estran face à ce perré serait ainsi de l’ordre de 2.000

× 1 = 2.000 m3. Soit au total, un rechargement du secteur 1 de l’ordre de 38.000 m3 afin de permettre à terme

l’enlèvement des perrés sans recul ultérieur de la dune.

7.1.2 Géométrie du rechargement

7.1.2.1 Alignement des plages rechargées

La libre évolution du rivage jusqu’en 2009 et la forme concave du rivage devant le perré au Sud des Eloux

semblerait indiquer que l’orientation actuelle de ce tronçon de plage est proche d’une orientation d’équilibre.

De même la libre évolution du rivage jusqu’en 2013 devant le perré au Nord du perré de la Loire indique

également que l’orientation actuelle de ce tronçon de plage est proche d’une orientation d’équilibre. Il est donc

conseillé de procéder à un rechargement parallèle à l’orientation générale du pied de dune existant sur toute

sa longueur de ces deux secteurs.

Il est important de préciser que l’alignement rechargé ne sera donc pas naturel et est susceptible de se

réorienter suite à l’exposition à la houle et au vent. Attention de noter que la longueur des épis aménagés

prend en compte ce pivotement du trait de côte à l’intérieur de chaque tronçon de plage rechargé. Un

pivotement de l’orientation générale des plages rechargées ne correspond donc pas à une fuite de sédiments

mais à une redistribution interne des sédiments à l’intérieur d’un tronçon.

7.1.2.2 Profil des plages rechargées

Le rechargement prévu a pour objectif principal de renforcer le haut-estran jusqu’à un niveau correspondant à

une pleine mer de vive eau moyenne (soit +5,50 m CM à l’Herbaudière) auquel doit s’ajouter une surcote

prenant en compte des agents morpho dynamiques (houle, vent, marée et pression barométrique) – une

surcote de 0,50 m est arbitrairement choisi pour ce secteur. Ainsi il est proposé de niveler le haut-estran à la

côte + 2,90 m NGF pour toutes les plages rechargées du secteur 1.





Bien que le perré au Nord du secteur 1 ait une longueur de 365 m, le rechargement devra être réparti

uniformément sur l’ensemble des 460 m entre l’épi des Eloux et le nouvel épi numéro 4. La densité du

rechargement y sera donc de l’ordre de 36.000 / 460 ≈ 78 m3/m. Une coupe-type du haut-estran (levé 2008)

couplé avec la dune (LIDAR 2010) des plages face au perré au Sud de l’épi des Eloux est illustrée dans la

Figure X.1 – la largeur de dune y est localement de l’ordre de 15-20 m, ce qui constitue une largeur très

minimale pour assurer les risques de submersion marine. La figure présente également la répartition du

rechargement dans le profil, représentative des tronçons rechargés entre l’épi des Eloux et le nouvel épi

numéro 4. Il est proposé d’y élargir la plage de l’ordre 19 m et de niveler le haut-estran à la cote +6,0 m CM,

et de construire un profil avec une pente de l’ordre de 1/10. Avec une telle répartition spatiale, la densité du

rechargement serait de l’ordre de 78 m3/m. La figure indique que la couche du sable rechargé atteindra une

épaisseur de l’ordre de 1,5 à 2 m. La largeur dans le profil de cette couche serait de l’ordre de 70 m.

Le perré au Sud du secteur 1 couvre 175 m des 230 m entre les nouveaux épis numéro 1 et 2. Avec un

rechargement uniformément réparti entre ces épis, la densité du rechargement y sera donc de l’ordre de

2.000 / 230 ≈ 9 m3/m. Une coupe-type du haut-estran (levé 2008) couplé avec la dune (LIDAR 2010) des

plages face au perré au Nord du perré de la Loire est illustrée dans la Figure X.2 – on remarque les hauts

fonds rocheux du bas-estran sur ces secteurs. La figure présente également la répartition du rechargement

dans le profil, représentative des tronçons rechargés entre l’épi numéro 1 et 2. Il est proposé d’y élargir la

plage de l’ordre 2 m et de niveler le haut-estran à la cote +6,0 m CM, et de construire un profil avec une pente

de l’ordre de 1/8. Avec une telle répartition spatiale, la densité du rechargement serait de l’ordre de 9 m3/m.

La figure indique que la couche du sable rechargé atteindra une épaisseur de l’ordre de 0,5 m. La largeur

dans le profil de cette couche serait de l’ordre de 20 m.

Figure Y.1 Répartition du rechargement dans le profil sur la plage entre l’épi des Eloux et l’épi numéro 4.





Figure Y.2 Répartition du rechargement dans le profil sur la plage entre l’épi numéro 1 et 2.

7.1.3 Compatibilité des sédiments naturels et d’emprunts

On rappelle que l’étude hydrosédimentaire de DHI de 2009 a confirmé que bien que le transport sédimentaire

se fasse largement parallèle à la côte sur le secteur des Eloux, pour toutes les houles de secteur Sud-Ouest,

un courant est généré vers le Nord le long de son rivage. Ce courant va ensuite engendrer une fuite de

sédiments vers le large pour alimenter la flèche sableuse au niveau du secteur de l’épi des Eloux. Il est prévu

d’alimenter le secteur 1 avec les gisements de sédiments de cette flèche sableuse. Il s’agit donc de faire

revenir le sable d’où il provient à l’origine, assurant ainsi une parfaite compatibilité entre sédiments naturels et

sédiments d’emprunts.

La CCIN a compilé un ensemble d’éléments qui a permis de caractériser les éventuelles zones d'emprunt, qui

ont d'ailleurs déjà été sollicitées ponctuellement pour des rechargements d'entretien (4000 m3 sur trois

opérations, en 2007-2008). Pour la zone des Eloux il a permis de mettre en évidence l'existence de plusieurs

formations sableuses, accessibles depuis la plage, qui ont été sectorisées en 4 parties (zone 1 à 4 sur la

Figure X.3). Les zones 1 et 2 constituent la barre sableuse la plus importante. Elle est orientée Est-Sud/Est

Ouest-Nord/Ouest et s'étire dans sa partie découvrante sur plus de 1,5 km, pour une largeur moyenne de 200

m. Sa superficie découvrante est d'environ 42 ha. Son altimétrie est très homogène, variant de +0.3 m à +1.3

m CM. Les points les plus hauts se situent au niveau de la zone 1, au droit de la grande dune (bas de plage)

et au sud du banc rocheux du ''Pas à l'Ane ''.





Figure Z.1 Repérage des barres sableuses et évaluation des gisements possibles sur le secteur des Eloux

(CCIN).

Une série de sondages a été réalisée sur l'ensemble du site des Eloux en décembre 2005 (pour la plage) puis

en mars 2006 (pour les barres sableuses). Pour les sondages réalisés sur la barre sableuse des zones 1 et 2,

le substratum rocheux n'a pas été atteint, ce qui indique que la sablière principale a une épaisseur moyenne

supérieure à 2 m (équivalent la cote -0.9 à -1.1 m CM). Les sondages indiquent donc un volume sédimentaire

théorique disponible supérieur à 800 000 m3 sur les zones 1 et 2 seules.

Afin de faciliter les travaux de prélèvement sur la flèche sableuse, il est avantageux de procéder à ce

prélèvement sur la zone 1, la zone la plus proche de la plage et la plus élevée. La création d’une fosse de

l’ordre de 200 m × 200 m sur une épaisseur de 1 m pourrait être envisagée pour atteindre le volume de

rechargement de 38.000 m3. Sous l’action des houles et des courants, les sédiments vont être régalés

naturellement afin de progressivement combler cette fosse.

Au vu du volume nécessaire, le risque de générer une modification des conditions hydrodynamiques est

minimal. Rappelons que le sable de la flèche sableuse est issu de l’érosion des plages. Ainsi en retournant

quatre ans d’érosion aux plages avoisinantes, les conditions hydrodynamiques locales seront essentiellement

telles qu’elles étaient il y a quatre ans. Aucune évolution des conditions hydrodynamiques n’a été reportée

durant cette période, justement dû à la modification minimale.

7.2 Protocole de suivi Le secteur rechargé face aux deux perrés du secteur 1 se doit d’être considéré comme un site

d’expérimentation. Un protocole de suivi par levés topographiques est proposé ci-dessous afin de permettre

d’apprécier et de valider le bon fonctionnement de la solution mise en œuvre sur ce secteur. Un bon

fonctionnement sur le secteur 1 se traduit par la stabilité de l’estran sur une période continue sur plusieurs

années.





Il est proposé que le suivi topographique du niveau d’estran se base simplement sur des levés de profils de

plages effectués périodiquement. A l’issue de chaque suivi, un volume de plage peut être déduit de ces profils

à partir d’un niveau de référence arbitrairement choisi. L’objectif du suivi topographique est justement de

suivre l’évolution de ce volume de plage intégré sur l’ensemble des profils effectués à l’intérieur des casiers

délimités par les nouveaux épis. Une comparaison des profils en eux-mêmes est très sensible aux

mouvements sédimentaires constants sur l’estran (redistribution en interne des profils de plage ainsi que le

pivotement éventuelle du trait de côte à l’intérieur des casiers) suite à l’équilibre dynamique d’un profil de

plage face à la variabilité des agents morphodynamiques.

Le suivi est proposé sur une longueur totale de 460 + 230 = 690 m correspondant à la distance entre l’épi des

Eloux et l’épi numéro 4, et la distance entre les épis numéro 1 et 2, respectivement. Une distance entre profils

de l’ordre de 50 m est adéquate, correspondant ainsi à 14 profils de plage : au Nord du secteur 1, neuf profils

de plage répartis entre l’épi des Eloux et le nouvel épi numéro 4, et au Sud du secteur 1, cinq profils de plage

répartis entre les nouveaux épis numéro 1 et 2.

Le suivi doit être effectué chaque année durant une période de cinq ans, préférablement à la même période

de l’année afin de limiter l’impact des variabilités saisonnières sur les volumes calculés. Un suivi effectué au

mois de mai est suggéré.

A noter que les levés topographiques devraient être réalisés à basse mer avec de forts coefficients de marée

afin d’inclure au maximum le bas-estran.

Si le volume est toujours variable au terme des cinq ans, il pourrait être conseillé de prolonger la période du

suivi.

8 Procédés de réalisations

8.1 Construction – Rallongement des épis

D’après les préconisations de DHI, la réalisation des aménagements doit progresser du Sud vers le Nord pour

éviter d’accroitre l’érosion pendant la phase de construction des épis. En effet un blocage de la dérive littorale

au nord engendrerait une augmentation de l’érosion au sud.

Les épis seront donc construits du sud vers le nord pour le secteur 1 soit en commençant par l’épi 1 et en

terminant par l’épi 5. Dans ce secteur, le rallongement de l’épi des Eloux sera réalisé en dernier.

Concernant le secteur 2, il conviendra de suivre le phasage suivant :

� Rallongement de l’épi 21 et destruction de l’épi 22 ;

� Rallongement de l’épi 19 et destruction de l’pi 20 ;

� Rallongement de l’épi 18 ;

� Rallongement de l’épi 16 et destruction de l’épi 17 ;

� Rallongement de l’épi 15 et destruction de l’épi 14.





Les conditions d’accès au site constituent une sujétion importante pour la réalisation des épis. Sur l’ensemble

du linéaire et à proximité de la zone d’étude, on recense cinq ouvrages permettant aux engins terrestres

d’acceder à la plage. Ils sont listés ci-après du sud au nord :

� La cale de la Coquette sur la commune de la Guérinière ;

� La cale de l’Océan ;

� La cale de la Cabane ;

� La cale du moulin de la Bosse ;

� Le terre-plein du port de Morin.

Le chemin d’accès à la cale du Moulin de la Bosse apparait trop étroit et ne permet donc pas d’utiliser cet

accès. Les quatre autres accès peuvent être utilisés en fonction des ouvrages :

� Accès par la cale de la Coquette pour la construction des épi 1 à 5 ;

� Accès par la cale de l’Océan pour le rallongement de l’épi des Eloux (secteur 1) et de la cale

de l’Océan et pour la destruction des épis 20 et 22 ;

� Accès par la cale de la cabane pour le rallongement des épis 16, 18 et 19 et pour la

destruction de l’épi 17 ;

� Accès par le terre-plein du port de Morin pour le rallongement de l’épi 15 et la destruction de

l’épi 14.

Dans ces conditions, il conviendra de créer des cavaliers en sable pour que les engins de terrassement

puissent franchir les épis.

Terre-plein du port de Morin

Cale de la Cabane

Cale du moulin de la Bosse

Cale de l’Océan

Cale de la Coquette





Franchissement d’un épi en bois à l’aide d’un caval ier en sable à Saint-Brévin-les-Pins (44)

Par ailleurs, la construction et le rallongement des épis constitueront des travaux à réaliser en fonction des

marées. A ce titre, on remarque que l’extrémité des épis du secteur 2 à rallonger reposera à une cote

inférieure à -3,0 m NGF (lors de la réalisation du levé topographique), soit sous le niveau de marée basse

pour des coefficients de mer astronomique. Cette configuration engendre de fortes sujétions de réalisation. En

effet, il conviendra d’entreprendre la réalisation d’ouvrages provisoires type piste pour permettre aux engins

d’atteindre l’extrémité des épis.

Concernant les épis rallongés, leur partie existante fera l’objet d’une reprise pour replacer les blocs tombés et

reprofiler les zones chahutées. L’objectif n’est pas d’appliquer aux parties existantes les profils définis plus

haut car cela engendrerait un cout supplémentaire alors qu’actuellement leur fonctionnement n’est pas remis

en cause, mais de leur redonner une géométrie homogène lorsque cela est nécessaire afin de stopper

l’évolution des désordres.





8.2 Rechargement en sable des plages du secteur 2

On rappelle avant tout que la mise en œuvre de l’aménagement du secteur nord est conditionnée par la

réussite du maintien de trait de côte sur le secteur sud. Dans ces conditions, et au vu de la délibération du

Conseil Communautaire du 11 avril 2013, la recherche précise du gisement pour le prélèvement sera affinée

dans un second temps.

Plusieurs pistes sont à l’étude et nécessitent des investigations complémentaires qui seront engagées après

observation des résultats sur la partie sud. L’objectif est de tenter au maximum de prélever le sable dans la

cellule sédimentaire, sur les sablières situées en zone subtidale au droit de la côte. Des techniques de

dragages dans des petits fonds, puis de refoulement sur la plage devront être mises en œuvre.

On rappelle de plus que le volume total de rechargement du secteur préconisé par DHI est de 145 000 m3.

Ce volume a été ramené à 125 000 m3 en considérant le by-pass et le rechargement de la plage au sud du

port. De plus, 22 500 m3 sont disponibles à proximité immédiate (plage du Morin) et accessibles aux engins

terrestre. Le volume à fournir est donc de 102 500 m3.

8.3 Rechargement en sable du secteur 1

8.3.1 Extraction

Le site d’emprunt de la flèche sableuse a été choisi, compte tenu à la fois de sa proximité avec le site de mise

en œuvre, de la compatibilité des matériaux avec l’objet du rechargement, de la quantité disponible par

rapport au besoin de rechargement, et aussi et surtout de la possibilité d’extraction de la par voie terrestre des

matériaux, pour limiter le coût de ce rechargement supplémentaire.

Les matériaux seront donc prélevés sur la flèche sableuse à l’aide d’engins de terrassement (pelle et

tombereaux). Ces opérations seront à réaliser à l’occasion de marées de fort coefficient qui permettent la

découverte suffisante de la flèche sableuse.

Nota : l’extraction de 38 000 m3 de matériaux correspond à la rotation de 4 000 à 5 500 tombereaux, suivant

la capacité des engins utilisés.

Compte tenu du volume concerné il est préférable d’envisager cette opération sur 2 périodes de grands

coefficients.

8.3.2 Régalage du sable sur la plage

Le sable ainsi prélevé sera redistribué dans les casiers objets du rechargement puis régalé suivant les profils

préconisés au 7.1.2.2.

La mise au profil du sable se fera au bouteur (bulldozer).

D





9 Estimation

Les estimations par secteur et type de travaux sont données ci-après.

Le montant hors taxe concernant les travaux du secteur 1 (création des épis et rechargement), donné avec

une provision pour aléas de 10%, s’élève à 1 627 681,00 € HT.

Le montant hors taxe concernant les travaux de rallongement et de rehausse des épis du secteur 2, donné

avec une provision pour aléas de 10%, s’élève à 2 865 046,25 € HT.





N° U QUANTITE PU (HT) TOTAL

100

101 f 1 15 000.00 15 000.00 €

102 f 1 2 000.00 2 000.00 €

103 f 1 1 500.00 1 500.00 €

104 f 1 5 000.00 5 000.00 €

105 f 1 10 000.00 10 000.00 €

106 f 1 10 000.00 10 000.00 €

107 f 1 1 500.00 1 500.00 €

45 000.00 €

200

201 f 1 15 000.00 15 000.00 €

15 000.00 €

300

301 m3 14704 5.00

73 521.00 €

302 m3 426 50.00

21 315.00 €

303 m² 8622 10.0086 218.00 €

304 m3 426 10.00

4 263.00 €

305 m3 4463 40.00

178 500.00 €

306 m3 2675 45.00

120 393.00 €

307 m3 14910 50.00

745 500.00 €

1 229 710.00 €

400

401 m3 38000 5.00

190 000.00 €

190 000.00 €

1 479 710.00 €

147 971.00 €

1 627 681.00 €

319 025.48 €

1 946 706.48 €

Aléas et divers (10% des travaux)

Plan de Respect de l'Environnement

Sous-total 100 - Prix généraux

Sous-total 200 - Travaux préliminaires

Fourniture et mise en œuvre d'un géotextile en fond de

fouille constitué de terrains meubles

Terrassement de l'ancrage dans les terrains meubles

et mise en dépôt sur site

Terrassement de l'ancrage dans le substratum rocheux


Mise en œuvre des matériaux rocheux terrassés en

noyau d'épi

TOTAL TTC

TVA

PAQ - Méthodes

Amené et repli des matériels et engins

Remise en état des accès à la fin des travaux

Dossier de récolement

TOTAL HT ( y compris aléas et divers)

TOTAL HT

Fourniture et mise en œuvre de matériaux 50-500 mm

en noyau d'épi

Sous-total 300 - Création d'épis

Sous-total 400 - rechargement

Prélèvement, mise en oeuvre et répartition de sable de

la flèche sableuse sur l'estran

Fourniture et mise en œuvre de matériaux 50-300 kg

en couche de filtre

Fourniture et mise en œuvre d'enrochement 2-3 t en

carapace

Rechargement


REALISATION D'AMENAGEMENT DE STABILISATION DU TRAIT DE COTE

Estimation phase AVP - Secteur 1

DESIGNATION

Prix généraux

Création d'épis

Installation générale de chantier

Etudes d'exécution

Travaux préliminaires

Aménagement des accès et des zones de stockage






100

101 f 1 15 000.00 15 000.00 €

102 f 1 2 000.00 2 000.00 €

103 f 1 1 500.00 1 500.00 €

104 f 1 5 000.00 5 000.00 €

105 f 1 10 000.00 10 000.00 €

106 f 1 10 000.00 10 000.00 €

107 f 1 1 500.00 1 500.00 €

45 000.00 €

200

201 f 1 15 000.00 15 000.00 €

202 f 1 80 000.00 80 000.00 €

203 f 1 110 000.00 110 000.00 €

204 f 1 80 000.00 80 000.00 €

205 f 1 160 000.00 160 000.00 €

206 f 1 140 000.00 140 000.00 €

585 000.00 €

300

301 f 1 15 000.0015 000.00 €

302 f 1 10 000.0010 000.00 €

303 m3 701 10.00

7 008.00 €

32 008.00 €

400

401 m3 20561 5.00

102 805.50 €

402 m3 pm 50.00

403 m² 10398 10.00103 983.00 €

404 m3 pm 10.00

405 m3 7877 40.00

315 084.00 €

406 m3 4479 45.00

201 568.50 €

407 m3 701 10.00

7 008.00 €

408 m3 24243 50.00

1 212 130.50 €

1 942 579.50 €

2 604 587.50 €

260 458.75 €

2 865 046.25 €

561 549.07 €

3 426 595.32 €

Fourniture et mise en œuvre d'un géotextile en fond de

fouille constitué de terrains meubles

Mise en œuvre des matériaux rocheux terrassés en

noyau d'épi

Fourniture et mise en œuvre de matériaux 50-500 mm

en noyau d'épi

Fourniture et mise en œuvre de matériaux 50-300 kg

en couche de filtre

TVA

TOTAL TTC

Mise en œuvre des blocs d'épis existants démontés

récupérés, en carapace d'épi

Mise en œuvre des blocs d'épis existants démontés

récupérés, en carapace d'épiFourniture et mise en œuvre d'enrochement 2-3 t en

carapace

Sous-total 400 - Reprise et rallongement d'épis

existants

TOTAL HT



Démolition des parties d'ouvrage en béton et évacution

en décharge

Dépose des blocs d'épis existants et mise en dépôt sur

site

Sous-total 300 - Démolition d'épis existants

Rehausse et rallongement d'épis existant

Terrassement de l'ancrage dans les terrains meubles

et mise en dépôt sur siteTerrassement de l'ancrage dans le substratum rocheux



Démolition d'épis existants

Démontage et evacuation en décharge d'épis en bois

existants

Etudes d'exécution

PAQ - Méthodes




Aménagement de la piste d'accès à l'épi 15




Estimation phase AVP - Epis - Secteur 2

DESIGNATION

Prix généraux







Travaux préliminaires

Aménagement des accès et des zones de stockage






100

101 f 1 15 000.00 15 000.00 €

102 f 1 2 000.00 2 000.00 €

103 f 1 3 000.00 3 000.00 €

104 f 1 2 000.00 2 000.00 €

105 f 1 10 000.00 10 000.00 €

106 f 1 10 000.00 10 000.00 €

107 f 1 1 500.00 1 500.00 €

43 500.00 €

200

201 m3 6757 25.00 168 925.00 €

202 m3 2806 25.00 70 150.00 €

239 075.00 €

282 575.00 €

28 257.50 €

310 832.50 €

60 923.17 €

371 755.67 €



Estimation phase AVP - Démontage des allongements des perrés

DESIGNATION

Prix généraux



Etudes et Méthode

PAQ





TOTAL HT



TVA

TOTAL TTC

Démontage des perrés

Dépose et évacuation des blocs d'enrochement


Dépose et évacuation de la couche de filtre





10 Planning prévisionnel

Nous avons estimé la durée des travaux de réalisation des aménagements de stabilisation du trait de côte –

secteur 1 à 4 mois. La durée des travaux concernant les épis du secteur 2 est estimée à 6 mois. Voici donc le

planning prévisionnel des études et des travaux qui suivront :





Liaison Perré de La Loire Les Eloux Aménagements de stabilisation du trait de côte

Etudes Validations AVP PRO travaux

Mois

Semaines

Procédures réglementairesReprise Etude d'impactRencontre Services PréfectureInventairesPré-Validation service instructeurDépôt Préfecture Vérification complétude 15j

(Saisine commune Police Eau et concession DPM) Autorité Environnementale Analyse 2 mois

AE Avis

Loi sur l'eau Autorisation instruction CODERST

Passage en commission des SitesDemande de concession sur le DPM instructionAvis du préfet maritimeConsultations services/Publication dans 2 journauxAVPPRO-DCE Secteur 1Consultation Secteur 1ACTNotification et période de préparationTravaux Secteur 1 - épi 1Travaux Secteur 1 - épi 2Travaux Secteur 1 - épi 3Travaux Secteur 1 - épi 4Travaux Secteur 1 - épi 5Travaux Secteur 1 - rallongement épi des ElouxTravaux Secteur 1 - RechargementTravaux Secteur 2 - épis

Enquête publique Réalisation du dossier 15j

Saisine du préfet 15j

Préfet saisit le Pdt Tribunal administratif 6j

Désignation Com enquêteur 15j

Publicité 1 semaine avant enquête 45j

Enquête 30j

Audition MOA dans les 8j après enquête

Réponse MOA 15 j après

Rapport Com enquêteur 1mois

Déclaration de Projet à prendre dans les 12mois après enquête

2015

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 121 2 3 4 5 126 7 8 9 10

20162013

11 12

2014

6 7 8 9 101 2 3 4 511





Ce planning est donné à titre indicatif, en considérant les délais les plus courts. Il dépend évidemment des

résultats de l’instruction et de la commission.

A noter que le marché de travaux, sera, dans ce cas, notifié en septembre 2014.

Les travaux pourront quant à eux débuter en octobre 2014.





ANNEXES

ANNEXE 1 : Etude géotechnique d’avant-projet (G12)

ANNEXE 2 : Vérification de la stabilité des talus – Résultats TALREN

ANNEXE 3 : Feuilles de calcul – résistance aux efforts hydrodynamiques

ANNEXE 4 : Plans et Coupes du projet





ANNEXE 1 (Document joint)





ANNEXE 2





ANNEXE 3

Poids des blocs de la carapace

1). Formule :

2). Hypothèses de calcul

poids volumique de l'eau 1.028 t/m3

Houles

2 2.3

Poids volumique des blocs 2.6 t/m3

Kd

2

Géométrie digue

Hz : 3

V : 2

cotg alpha : 1.5

3). Résultats

1939 2949

H (m)

Poids d'un bloc en kg

gK

HP

e

sD

s

cot.1.

.3

3

Epaisseur de la carapace

1). Formule :

Avec :

2). Hypothèses

n (nombre de couches) : 1

Ke (coefficent d'épaisseur) 1

varie de 0.9 à 1.1

3). Résultats

Epaisseur de la carapace en m

Volume (m3)

Epaisseur (m)

2000 kg

0.769

0.92

1.154

1.05

3000 kg

3/1V.Ke.n=E

matériauduvolumiquePoids

blocduPoids=V





ANNEXE 4 (document joint)