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COMMUNE DE L’ILE DE MOLENE
Etude hydrogéologique, dans le cadre d’un projet d’infiltration dans le sol
d’effluents épurés
Rapport
BURGEAP
Antenne de Quimper, Centre d’affaires de Braden – Bât. A – 1, avenue du Braden -29000 QUIMPER
Tél : 02-98-76-70-41 / Fax : 02-98-76-70-42
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Commune de l’ile de Molène
Ile de Molène (29)
Etude hydrogéologique dans le cadre d’un projet d’infiltration dans le sol d’effluents épurés
Objet de l'indice Date Indice Rédaction Vérification Validation
Nom Signature Nom Signature Nom Signature
Rapport 30/03/2011
Ambdoul IDAROUSSI
François LEFEVRE
Pascale PICARD
a
b
c
d
Numéro de rapport : RQr.353 Numéro d'affaire : A.27222 N° de contrat : CQrZ101511 Domaine technique : ES01 Mots clé du thésaurus Suivi environnemental, étude hydrogéologique locale, synthèse hydrogéologique,
suivi de la qualité des eaux souterraine
BURGEAP
Centre d’affaires du Braden – Bât. A 1, avenue du Braden – 29000 QUIMPER
Téléphone : 02.98.76.70.41 Télécopie : 02.98.76.70.42 e-mail : [email protected]
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SOMMAIRE 1 Objet de l’étude 5
2 Principe et fonctionnement de l’infiltration d’effluents 6 2.1 Rappel 6 2.2 Fonctionnement du dispositif 6
3 Synthèse environnementale 7 3.1 Localisation géographique 7 3.2 Contexte géologique 8 3.2.1 Contexte général 8 3.2.2 Contexte local 8 3.3 Contexte hydrogéologique 9 3.3.1 Contexte général 9 3.3.2 Contexte local 9 3.4 Contexte hydrographique 9 3.4.1 Zones naturelles remarquables 10
4 Etude hydrogéologique détaillée 11 4.1 Enquête sur les usages de l’eau souterraine sur le bassin versant
d’étude 11 4.2 Conclusion de l’enquête et impacts possible du projet sur les
usages 12 4.3 Investigations de terrain 12 4.3.1 Nature des reconnaissances 12 4.3.2 Observations de terrain 13 4.4 Niveaux statiques et sens des écoulements 13 4.5 Suivi piézométrique 14 4.6 Résultats des essais d’infiltration dans la zone non saturée 14 4.6.1 Essais à charge variable 14 4.6.2 Essais à charge constante 14 4.6.3 Résultats 15 4.7 Résultats des essais d’eau dans la zone saturée 16 4.8 Estimation de la capacité de transfert de la nappe 17 4.9 Synthèse des analyses physico-chimiques de la campagne du
4/05/2010 18
5 Faisabilité du projet d’infiltration d’effluents épurés 19 5.1 Vérification des possibilités d’infiltration dans la zone non saturée 19 5.2 Vérification des possibilités d’infiltration dans la zone saturée 20
6 Conclusion 21
FIGURES 22
ANNEXES 23
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TABLEAUX Tableau 1 : Points d’eaux recensés par la BSS 11 Tableau 2 : Caractéristiques des piézomètres 13 Tableau 3 : Résultats de l’essai Porchet en ZNS 15 Tableau 4 : Résultats des mesures en zone saturée 16 Tableau 5 : Capacité de la nappe sur la zone d’étude 17 Tableau 6 : Résultats des analyses physico-chimiques 18 Tableau 7 : Conductivité hydraulique retenue pour le dimensionnement 19 Tableau 8 : Bilan hydrique mensuel pour une infiltration de 108 m 3/j en zone
non saturée 20 Tableau 9 : Bilan hydrique pour une infiltration toute l’année de 108 m3/j 20
FIGURES Version
Figure n°1 Localisation de la zone d’étude
Figure n°2 Contexte géologique
Figure n°3 Plan d’implantation des investigations
ANNEXES - Annexe 1 - Coupes géologiques des sondages - Annexe 2 - Coupes géologiques et techniques des piézomètres - Annexe 3 - Fiches de prélèvements des eaux souterraines - Annexe 4 - Bordereaux d’analyses du laboratoire
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1 Objet de l’étude
Dans le cadre d’une étude de zonage d’assainissement, la commune du l’Ile de Molène réalise une étude technico-économique de filières d’assainissement collectif.
En termes d’exutoire final, il est notamment envisagé d’infiltrer tout ou partie des effluents épurés en sortie du dispositif de traitement principal, au lieu d’un rejet vers l’océan par émissaire. Le débit à infiltrer serait de l’ordre de 4,5 m3/h en débit de pointe horaire, soit 104 m3/j.
Afin de vérifier la possibilité d’infiltrer les effluents épurés, la commune a missionnée BURGEAP pour la réalisation d’une étude hydrogéologique sur 2 sites présélectionnés.
Cette étude, établie selon les dispositions du guide pour le contenu de l’étude hydrogéologique dans le cadre d’un assainissement par infiltration dans le sol rédigé par la mission interservices de l’eau (MISE) du Finistère en juillet 2007, a pour objectif dans un premier temps de définir le secteur le plus favorable à l’infiltration des effluents, par la réalisation de sondages pédologiques et d’essais d’infiltration de type Porchet dans la zone non saturée1.
Dans un second temps, sur le site le plus favorable à l’infiltration dans la zone non saturée, des investigations approfondies ont été réalisées pour définir la capacité de la nappe souterraine à prendre en charge les flux générés par le projet d’infiltration.
L’objectif de l’étude est de définir au final les points suivants :
• les principaux usages de la nappe ayant cours sur le bassin versant ;
• la description du sous-sol (par la réalisation de sondages au tractopelle et d’essais d’infiltration dans la zone non saturée (essais Porchet à charges constante et variable) ;
• les principales propriétés de la nappe (sens d’écoulement, gradient, évolution saisonnière des niveaux…) par la pose de piézomètres et d’essais dans la zone saturée2 ;
• les paramètres hydrodynamiques de la nappe superficielle (conductivité hydraulique3, épaisseur au droit du site d’étude, épaisseur de la zone non saturée, battement de nappe…) ;
• établissement d’esquisses piézométriques à l’échelle du projet de hautes et basses eaux ;
• la faisabilité d’infiltration des effluents vers le milieu souterrain ;
• l’impact éventuel d’un tel projet sur les milieux et population environnants, en fonction des usages recensés ;
• la surface de la zone d’infiltration.
Ce rapport présente les résultats des investigations menées entre septembre et octobre 2010, conformément au guide établi en 2007 par la MISE du Finistère.
1 Zone non saturée (ZNS) : zone du sous-sol comprise entre la surface du sol et la surface d’une nappe libre. 2 Zone saturée (ZS) : zone du sous-sol dans laquelle l'eau occupe complètement les interstices des roches, formant, dans un aquifère, une nappe d'eau souterraine. 3 Conductivité hydraulique (ou coefficient de perméabilité) : rapport entre la perméabilité et la viscosité du fluide (en m/s).
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2 Principe et fonctionnement de l’infiltration d’effluents
2.1 Rappel
Le but de cette étude hydrogéologique préalable à la mise en place d’un dispositif d’épuration par infiltration-percolation est de vérifier dans un premier temps s’il est possible d’infiltrer dans le sol une quantité d’eau donné. S’il s’avère que le sol est favorable à l’infiltration, on cherche alors à déterminer si la nappe est capable de transférer cette même quantité d’eau infiltré vers l’exutoire naturel.
2.2 Fonctionnement du dispositif
Les différentes phases de l’écoulement possible sous un bassin d’infiltration peuvent être schématisées en trois phases :
• Phase d’infiltration verticale en zone non saturée (1) : cette phase se situe entre la mise en eau et l’instant où la nappe reçoit l’eau du bassin par ;
• Phase 2 : l’eau infiltrée finit par rejoindre la nappe et entame son transfert horizontal dont le niveau piézométrique réagit au flux imposé,
• Phase 3 : suivant les paramètres hydrauliques et les conditions aux limites des écoulements, le dôme piézométrique se confond avec le bassin.
Dans les dispositifs d’épuration par infiltration-percolation en bassin cette dernière phase ne doit pas être atteinte. En effet elle se traduit par une disparition de la zone non saturée qui est le réacteur biologique dans lequel interviennent les phénomènes d’épuration. Cette zone non saturée doit par conséquent être, dans tous les cas maintenue.
L’illustration suivante présente les différentes phases citées précédemment.
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Illustration 1 Les différentes phases de l’infiltration sous un bassin
3 Synthèse environnementale
3.1 Localisation géographique
Les sites d’étude retenus pour le projet d’infiltration sont situés au sud du bourg de Molène et à proximité du terrain de sport.
Ces deux sites présentent une superficie totale de 1,1 ha environ.
L’occupation des sols entourant le site 1 est la suivante :
• au nord, des prairies puis des habitations ;
• à l’est et à l’ouest, des prairies ;
• au sud, des prairies séparent le site de murets restaurés en pierres sèches.
L’occupation des sols entourant le site 2 est la suivante :
• au nord, un terrain de sport ;
• à l’est, un chemin sépare le site des prairies
• au sud et à l’ouest, des prairies.
La figure 1 présente la localisation du projet. Il présente une pente moyenne d’environ 3%, orientée vers le sud
L’illustration suivante présente une vue aérienne du site d’étude, extraite du Géoportail de l’IGN.
Illustration 2 : Vue aérienne du secteur d’étude marquée par l’absence de réseau hydrographique (source : www.geoportail.fr)
Zones d’étudeSite 1
Site 2
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3.2 Contexte géologique
3.2.1 Contexte général
Les renseignements concernant la géologie du territoire étudié proviennent de la consultation de la carte géologique n°273 « Le Conquet» au 1/50 000, de sa notice l’accompagnant, et de notre visite du terrain.
La figure 2 présente le contexte géologique du secteur d’étude.
Le substratum géologique du secteur est occupé par les formations suivantes :
• Granites de la chaussée des pierres noires, ce granite à grain fin ou moyen offre une teinte gris-ocre à rougeâtre ;
• Gneiss de Kerhornou, cette formation métamorphique présente sur la zone d’étude un facies à deux micas, biotite et muscovite. La muscovite est disposée parallèlement à la biotite en travers de la foliation.
La présence de nombreuses failles dans ces formations témoignage d’une importante activité tectonique passée.
3.2.2 Contexte local
D’après les reconnaissances pédologiques qui ont été réalisées par BURGEAP en septembre 2010.
Sur les deux sites d’étude, la coupe moyenne des sols en place est la suivante (basées sur les sondages S1, S2, S3, S4, S5, S6, S7 et S8) :
• Site 1 :
o terre végétale limono-sableuse, brune (de 0 à 0,25 m de profondeur) ;
o limon ocre (de 0,25 à 0,6 m),
o le substratum rocheux granitique à partir de 0,6 m de profondeur.
• Site 2 :
o terre végétale limono-sableuse, brune (de 0 à 0,25 m de profondeur) ;
o limon sableux ocre (de 0,25 à 1,0) ;
o limon sableux et galets de plage induré (de 1,0 à 2,0 m) ;
o à partir de 2 m, le substratum rocheux.
L’annexe 1 présente les coupes des différents sondages.
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3.3 Contexte hydrogéologique
3.3.1 Contexte général
Rappelons que d’une manière générale, plusieurs types de nappes sont susceptibles d’être rencontrées dans le Massif Armoricain. La zone d’étude est située sur un secteur de socle caractérisé par une perméabilité1 hétérogène, du fait de circulations d’eau dans les zones fracturées non colmatées dans des formations très peu perméables. Deux types de nappes peuvent être rencontrés :
• une nappe superficielle perchée à la faveur de la géométrie des niveaux plus argileux contenus dans les horizons superficiels provenant de l’altération in situ du substratum. Cette nappe peut être exploitée par des puits de quelques mètres de profondeur avec des débits d’exploitation faibles (quelques m3 par jour). Ces ouvrages sont très sensibles aux variations saisonnières et climatiques ainsi qu’à la détérioration de l’environnement par les activités anthropiques (nitrates, pesticides principalement). Aussi, en Bretagne, la plupart des puits de production d’eau potable collective captant les horizons superficiels ne sont plus exploités à cause de la mauvaise qualité de l’eau. Ces derniers continuent en revanche d’être exploités par les particuliers ;
• une nappe profonde de socle : cet aquifère à porosité de fissure se caractérise par une forte hétérogénéité (faisceau de fractures multidimensionnel et directionnel), la circulation des eaux s’effectuant à la faveur des zones broyées et/ou fissurées restant ouvertes. Il s’agit de nappes semi-captives ou captives sous les altérites de surface, qui peuvent donner ponctuellement des débits exploitables pour répondre à des besoins locaux (domestique, petite industrie, abreuvage) et pour la mise en place de petits captages exploités pour l’Alimentation en Eau Potable des collectivités.
3.3.2 Contexte local
Les chapitres suivants présentent plus en détail les données hydrogéologiques recueillies lors de cette présente étude.
3.4 Contexte hydrographique
La commune de l’ile de Molène ne présente pas de réseau hydrographique permanent. En effet, on n’observe sur le terrain que des chenaux peu profond résultants de l’érosion du substratum et faisant office de chemin préférentiel d’écoulement des eaux de ruissellement.
Concernant les usages de l’eau, signalons que la commune dispose d’un impluvium à l’ouest de l’ile et de citernes individuelles ou collectives permettant de diversifier les ressources et lutter contre une éventuelle pénurie.
1 La perméabilité d'un matériau est une grandeur intrinsèque à ce dernier. Elle mesure sa capacité à laisser passer un fluide.
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3.4.1 Zones naturelles remarquables
La DREAL1 définit différentes zones dites remarquables dont plusieurs sont recensées à proximité du site. Il s’agit de zones naturelles d’intérêt écologique floristique et faunistique (ZNIEFF 1), d’un site Natura 2000, d’un site classé, d’un site inscrit, de la réserve naturelle Iroise et d’un site archéologique avec un degré de protection 2.
Le réseau Natura 2000 constitue un réseau écologique européen destiné à préserver la biodiversité en assurant le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels. Il concerne particulièrement les habitats liés aux espèces faunistiques et floristiques d'intérêt communautaire. Il découle de la directive 92/43/CEE (directive habitat) et comprend également les ZPS de la directive 79/409/CEE (directive oiseaux).
L’inventaire des ZNIEFF a débuté en 1982. Il consiste à répertorier, après une identification scientifique des différentes essences et espèces présentes, les zones faisant partie de notre patrimoine naturel. On distingue deux types de ZNIEFF :
• les ZNIEFF de type I, d’une superficie généralement limitée, définies par la présence d’espèces, d’associations d’espèces ou de milieux rares, remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional ;
• les ZNIEFF de type II qui sont des grands ensembles naturels riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes.
La zone d’études est localisée au sud de l’ile, dans un secteur classé en site archéologique et soumis à la loi sur l’archéologie préventive avec un degré de protection 2.
Par ailleurs, on recense les servitudes suivantes affectant les sites d’études :
• Zone NATURA 2000 : FR5300018 - Ouessant – Molène, directives oiseaux et habitats (un site Natura 2000 est un réseau européen de sites naturels ou semi-naturels ayant une grande valeur patrimoniale par la faune et la flore exceptionnelle qu'ils contiennent) ;
• Zone ZNIEFF type 1 n°00360001 : ILE DE MOLENE - LEDENEZ VRAS - LEDENEZ VIHAN(une ZNIEFF est un secteur du territoire particulièrement intéressant sur le plan écologique, participant au maintien des grands équilibres naturels ou constituant le milieu de vie d’espèces animales et végétales rares, caractéristiques du patrimoine naturel régional) ;
• Site classé (sites naturels dont l’intérêt paysager, artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque exceptionnel justifie un suivi qualitatif sous la forme d'une autorisation préalable pour les travaux susceptibles de modifier l'état ou l'apparence du territoire protégé) ;
• Site inscrit (un site naturel dont l’intérêt paysager, artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque est exceptionnel) ;
• La réserve naturelle Iroise (cette réserve est constituée de chaos granitique barrages cyclopéens, îlots rocheux, îlots de galets, île plates avec substratum dunaire formant un ensemble émergé très riche.)
1 DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement
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4 Etude hydrogéologique détaillée
4.1 Enquête sur les usages de l’eau souterraine sur le bassin versant d’étude
Une première collecte d’information a été réalisée à partir de la Banque du Sous-Sol du BRGM. Celle-ci recense 19 points d’eau sur l’île de Molène.
Parmi eux, 7 forages et 2 puits sont destinés à l’alimentation en eau potable et collective. Les 10 autres ouvrages sont des piézomètres de suivi.
Le tableau suivant présente les caractéristiques et les usages des puits et forages recensés.
Tableau 1 : Points d’eaux recensés par la BSS
Les forages numérotés 02731X0005, 02731X0006 et 02731X0007 ne sont plus exploités tandis que celui numéroté 02731X0004 a été abandonné.
Les forages AEP sont implantés soit en amont hydraulique des parcelles d’études, soit sur des bassins versants différents.
n°BSS du point d’eau
Type d’ouvrage Localisation Profondeur
(m) Usage Débit d’exploitation (m3/h)
02731X0019 Puits Ile de Molène / AEP et eau domestique /
02731X0018 Puits Ile de Molène / AEP et eau domestique /
02731X0001 Forage Ile de Molène 32 Eau collective 40
02731X0002 Forage Ile de Molène 52 Eau collective 1
02731X0003 Forage Ile de Molène 29 Eau collective 4
02731X0004 Forage Ile de Molène 90 Eau collective /
02731X0007 Forage Ile de Molène 35 Eau collective /
02731X0005 Forage Ile de Molène 62 Eau collective /
02731X0006 Forage Ile de Molène 38 Eau collective /
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4.2 Conclusion de l’enquête et impacts possible du projet sur les usages
L’enquête a permis de confirmer la présence d’usages de l’eau souterraine dans le secteur d’étude, en particulier en amont et dans un autre versant.
Concernant le milieu souterrain du secteur d’étude, on peut conclure de la manière suivante :
• la nappe superficielle, bien que temporaire, est vulnérable aux pollutions venant de la surface du sol mais elle est sensible puisqu’elle est exploitée pour l’alimentation en eau dans un large périmètre autour du projet ;
• la nappe profonde est faiblement vulnérable car protégée par les horizons d’altérites sus-jacent mais sensible car exploitée pour l’alimentation en eau de la commune.
4.3 Investigations de terrain
4.3.1 Nature des reconnaissances
Pour préciser le contexte hydrogéologique et les possibilités de réalisation du projet d’infiltration des effluents épurés, BURGEAP est intervenu :
• les 28 et 29 septembre 2010 : pour réaliser huit sondages sur les 2 parcelles d’étude : S1, S2, S3, S4, S5, S6, S7, S8. Les sondages notés S1, S2, S3, S4, S7, poursuivis jusqu’à 1,20 m à 2,0 m de profondeur, ont permis la description du sous-sol et la réalisation d’essais d’infiltration type Porchet à charge variable.
Les trois autres sondages (S5, S6, S8), d’une profondeur moindre, comprise entre 0,50 m et 0,90 m n’ont pas permis la description du sous-sol en profondeur en raison de la proximité du substratum rocheux. Dans ces fosses, des essais d’infiltrations type Porchet à charge constante ont été réalisé.
• fin octobre 2010 : sur la parcelle la plus propice (site n°2), pour la pose de 3 piézomètres (Pz1, Pz2 et Pz3) et la réalisation de 3 essais de type Lefranc dans la zone saturée ;
• début novembre 2010 : pour le prélèvement d’échantillons d’eau souterraine au droit des trois piézomètres pour analyse en laboratoire.
Les résultats des investigations sont présentés ci-après.
La figure 3 présente la localisation des investigations.
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4.3.2 Observations de terrain
De manière générale, on note la présence d’une terre végétale limono-sableuse, brune sur les deux sites.
Mais en profondeur deux successions sont observées :
• Site 1
o limon ocre (de 0,25 à 0,6 m),
o le substratum rocheux granitique à partir de 0,6 m de profondeur.
• Site 2
o limon sableux ocre (de 0,25 à 1,0),
o limon sableux et galets de plage induré (de 1,0 à 2,0 m).
o à partir de 2 m, le substratum rocheux.
Les coupes géologiques des sondages sont jointes en annexe 1.
Sur le site 2, les piézomètres ont été réalisés à la tarière hélicoïdale de 140 mm de diamètre jusqu’au refus sur le substratum rocheux, puis au marteau fond de trou en diamètre 125 mm.
Les piézomètres ont été équipés selon les règles de l’art :
• tube PVC diamètre 80/90 (crépiné à partir du fond, jusqu’au dessus du toit de la nappe, puis en tube plein jusqu’à la surface) ;
• bouchon de fond ;
• massif filtrant de gravier calibré (1,5-2 mm) sur toute la partie crépinée ;
• bouchon étanche d’argile de la surface jusqu’à la partie crépinée ;
• cimentation de la tête des piézomètres avec pose d’une bouche à clé ;
• dalle de protection en béton de 0,5 m².
Les coupes techniques des piézomètres sont jointes en annexe 2.
4.4 Niveaux statiques et sens des écoulements
Les trois piézomètres ont été nivelés sur la base d’un repère relatif, afin d’estimer les points hauts et bas de la nappe aux abords de la parcelle d’étude. Le tableau ci-dessous récapitule l’ensemble des caractéristiques des ouvrages.
Ouvrage Profondeur (m/rep)
Profondeur des premières venues
d’eau (m/sol)
Altitude relative du repère (m)
Niveau statique stabilisé (m/rep),
le 29/10/2010
Altitude relative du niveau d’eau, le 29/10/2010 (m)
Pz1 11,09 10,3 100 11,09 88,91
Pz2 12,63 10,5 94,89 9,86 85,03
Pz3 9,93 5,5 94,48 6,15 88,33
Tableau 2 : Caractéristiques des piézomètres
Les investigations mettent en évidence une épaisseur de zone non saturée assez variable entre l’amont et l’aval. La première venue d’eau a été observée sur le piézomètre Pz1, vers 10,3 m de profondeur. En aval, la
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nappe est rencontrée à 10,50 m de profondeur sur Pz2 et à 5,5 m de profondeur sur Pz3. La nappe captée est localisée dans une zone de granite altéré ou fracturé.
Les écoulements suivent un axe est-ouest, dirigé vers l’océan (cf. figure 3). Sur la parcelle d’étude, la nappe présente un gradient hydraulique de l’ordre de 4 % au début du mois de novembre 2010.
4.5 Suivi piézométrique
Une personne de la commune de l’ile Molène assure un suivi piézométrique tous les 7 jours depuis la mise en place des piézomètres.
4.6 Résultats des essais d’infiltration dans la zone non saturée
4.6.1 Essais à charge variable
5 fosses de 1,20 à 2,0 m de profondeur ont été réalisées à l’aide d’un tractopelle. Sur chaque sondage, la perméabilité des terrains a été déterminée à l’aide d’essais de percolation réalisés sur la tranche de sol comprise entre 0,5 m de profondeur et le fond du sondage.
Ces essais en fosse parallélépipède ont consisté à :
• introduire une certaine quantité d’eau dans les fosses à l’aide d’une tonne à eau de 2000 l,
• assurer une phase d’imbibition d’une durée de 4 heures en moyenne (quand cela est possible),
• selon la perméabilité des sols, à faire l’appoint du niveau d’eau avant les mesures,
• à suivre l’évolution du niveau d’eau durant une durée de 10 minutes.
4.6.2 Essais à charge constante
Cette autre méthode dite de Porchet permet également de tester la capacité de la tranche superficielle des sols à infiltrer les eaux.
Trois fosses ont été réalisées à l’aide d’un tractopelle et dans ces sondages peu profonds (S5, S6, S8) des trous y ont été creusés au moyen d’une tarière manuelle. Ensuite, ces trous sont imbibés d’eau à l’aide d’un réservoir afin d’y réaliser des essais d’infiltration à charge constante.
Les mesures de la baisse du niveau d’eau dans les trous ont été réalisées après une mise en eau de 4 heures.
La conductivité hydraulique a été calculée par la formule suivante :
K (mm/h) = (volume d’eau percolé en 10 min) / (surface latérale+surface du fond)
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4.6.3 Résultats
Le tableau suivant présente les résultats des 8 essais d’infiltration.
Perméabilité
(m/s) Perméabilité
(m/s) Perméabilité
(m/s) Perméabilité
retenue
Type d'essai Site
profondeur de l'essai (m/sol) Sondage
Méthode Darcy
discrétisée
Méthode Matsuo
discrétisée
Méthode Darcy
globalisée (m/s) (mm/h)
Porchet à charge variable 2
0,51 - 1,80 S1 3,64E-06 5,42E-06 2,55E-06 2,55E-06 9,17 0,56 - 1,6 S2 5,26E-06 6,35E-06 5,26E-06 5,26E-06 18,92 0,65 - 1,70 S3 1,20E-05 1,51E-05 1,20E-05 1,20E-05 43,30 0,74 - 2,0 S4 2,94E-06 3,59E-06 2,86E-06 2,86E-06 10,28
1 0,44 - 1,20 S7 4,22E-06 5,22E-06 4,22E-06 4,22E-06 15,19
Porchet à charge constante 1 0,18 - 0,41 S5 8,11E-06 / / 8,11E-06 29,18 0,3 - 0,52 S6 1,66E-06 / / 1,66E-06 5,99 0,20 - 0,40 S8 7,71E-06 / / 7,71E-06 27,75
Tableau 3 : Résultats de l’essai Porchet en ZNS
Les résultats indiquent que les sols non saturés entre la surface et 2 m de profondeur sont généralement faiblement à moyennement favorable à l’infiltration d’eau.
Les perméabilités mesurées sont peu différents entre les deux sites. Cependant les investigations ont révélé une épaisseur de sol plus important sur le site 2 (plus d’un mètre d’épaisseur). Il apparait donc plus opportun de poursuivre les investigations sur le site 2
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4.7 Résultats des essais d’eau dans la zone saturée
L’essai de type Lefranc en zone saturée (sur la base de la norme NF P 94-132) est effectué au moyen d’une pompe immergée placée dans le tube et qui fonctionne à débit constant. Une fois le pompage terminé, la remontée du niveau d’eau dans le puits est relevée en fonction du temps et permet d’évaluer la conductivité hydraulique des horizons sur toute la hauteur saturée. Il s’agit donc d’une valeur moyenne par ouvrage.
Les essais ont été interprétés par la méthode d’approximation de Jacob. Il s’agit de représenter dans un graphique, le rabattement en mètre en fonction du logarithme du temps (à la descente) et en fonction du logarithme du temps modifié (à la remontée) en seconde.
La transmissivité1 est donnée par la formule suivante :
Avec :
T : transmissivité en m²/s ;
Q : débit (m3/s) ;
c : pente de la droite (pour un cycle logarithmique).
La conductivité hydraulique (K) est l'intégration de la transmissivité (T) par l'épaisseur de terrain saturé en eau (e) :
K = T / e en m/s
Le tableau suivant présente les résultats des différents essais dans le milieu saturé.
Pz1 (amont) Pz2 (aval) Pz3 (aval)
Transmissivité pompage (m2/s) 4,5.10-6 9,2.10-5 3,1.10-5
Transmissivité remontée (m2/s) 8,4.10-6 9,3.10-5 1,2.10-5
Epaisseur de nappe captée par l’ouvrage (m) 3,4 m 3 m 6,2 m
Conductivité hydraulique (m/s) 1,9.10-6 3,1. 10-5 3,5. 10-6
Tableau 4 : Résultats des mesures en zone saturée
Les valeurs mesurées pour Pz1, Pz 2 et Pz3 caractérisent un aquifère peu à moyennement perméable, dépendant de la densité du réseau de fissures/fractures. Les conductivités hydrauliques obtenues sont variables à l’échelle du site. Sur Pz1, l’essai de pompage n’a pu être mené à terme. En effet, l’ouvrage, est à sec après 15 minutes de test.
Ce piézomètre ne capte sans doute qu’une faible portion de la nappe, ce qui limite donc les venues d’eau.
1 Transmissivité : paramètre de mesure de la quantité d'eau qui peut être transmise horizontalement sur toute l'épaisseur d'un aquifère saturé, sous un gradient hydraulique unitaire.
cQT 183,0=
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4.8 Estimation de la capacité de transfert de la nappe
En appliquant la loi de Darcy, on peut calculer la capacité de transfert de la nappe par la formule suivante :
iLTQ ××=
Avec :
• Q : débit de la nappe (m3/s),
• T : transmissivité en m²/s,
• L : section de la nappe au niveau d’une ligne équipotentielle, ici de l’ordre de 100 m sur l’emprise de la zone d’étude,
• i : gradient de la nappe.
Le tableau suivant présente les valeurs de débit de nappe ainsi estimés :
Transmissivité (m²/s)
Gradient hydraulique en début de
période d’infiltration
Section (m)
Débit de la nappe (m3/j)
Pz1 6,46E-06 4% 100
2 Pz2 9,29E-05 32 Pz3 2,20E-05 8
Tableau 5 : Capacité de la nappe sur la zone d’étude
La nappe circulant sous la parcelle d’étude présente un débit estimé entre 2 et 32 m3/j, sur la base des niveaux piézométriques et du gradient de la nappe mesuré le 29/10/2010. La capacité de transfert de la nappe est bien inférieure au débit d’infiltration envisagé (108 m3/h) par le projet d’infiltration, signifiant que le flux imposé risque de générer une remontée de nappe à terme.
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4.9 Synthèse des analyses physico-chimiques de la campagne du 4/05/2010
Des prélèvements d'eau souterraine ont été réalisés dans les trois piézomètres selon la norme NFX 31-615 afin d’établir un état initial de la qualité des eaux souterraines.
Les mesures physico-chimiques ont été réalisées directement sur site et concernent la conductivité, le pH, la température de l’eau, le potentiel redox et l’oxygène dissous. Elles ont été réalisées sur les eaux souterraines des trois ouvrages (Pz1, Pz2, Pz3),
De plus, des analyses en laboratoire ont été réalisées sur la base du bilan de STEP azoté comprenant l’analyse des paramètres suivants :
• pH,
• Demande chimique en oxygène (DCO),
• Demande biologique en oxygène à 5 jours (DBO5),
• Matières azotées (ammonium, azote Kjeldahl, azote nitreux, azote nitrique et nitrate) ;
• Phosphore –pt).
L’azote Kjeldhal correspond à l’azote présent sous les formes organiques et ammoniacales à l’exclusion des nitrates et nitrites.
Les fiches de prélèvements des eaux souterraines sont reportées en annexe 3 et le tableau suivant présente les résultats des mesures.
L’annexe 4 présente les bordereaux d’analyses du laboratoire.
Unité Pz1 Pz2 Pz3
Conductivité µs/cm 1214 1161 1119
pH 6,04 6,69 6,74
Température °C 13,5 12,8 12,9
Potentiel Redox mV 174 145 127
Oxygène dissous mg/l 6,74 4,60 5,17
pH (laboratoire) - 7,40 7,35 7,35
Orthophosphate mg/l PO4 <0,1 0,31 0,24
Ammonium mg/l NH4 <0,05 <0,05 <0,05
Nitrate mg/l NO3 34,4 19,8 11,2
Nitrite mg/l NO2 0,15 0,05 0,06
Demande Chimique en Oxygène mg/l O2 <30 <30 <30
Demande Biochimique en Oxygène mg/l O2 <3 <3 <3
Azote Kjeldhal mg/l N <1 <1 <1
Azote global mg/l N 7,817<x<8,817 4,486<x<5,486 2,547<x<3,547
Phosphore mg/l P 0,091 0,120 0,201
Tableau 6 : Résultats des analyses physico-chimiques
Ces analyses constituent l’état qualitatif initial avant projet.
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5 Faisabilité du projet d’infiltration d’effluents épurés
5.1 Vérification des possibilités d’infiltration dans la zone non saturée
Cette première étape de vérification vise à déterminer l’emprise nécessaire au sol de la zone d’infiltration afin de permettre une infiltration verticale des effluents traités vers le milieu souterrain, jusqu’à la nappe.
Le tableau suivant présente les valeurs mesurées dans la zone non saturée et les valeurs retenues pour le dimensionnement.
Perméabilité (m/s) Perméabilité (m/s) Perméabilité (m/s) Perméabilité retenue (m/s)
Sondage Méthode Darcy
discrétisée Méthode Matsuo
discrétisée Méthode Darcy
globalisée (m/s) (mm/h) S1 3,64E-06 5,42E-06 2,55E-06 2,55E-06 9,17 S2 5,26E-06 6,35E-06 5,26E-06 5,26E-06 18,92 S3 1,20E-05 1,51E-05 1,20E-05 1,20E-05 43,30 S4 2,94E-06 3,59E-06 2,86E-06 2,86E-06 10,28
Tableau 7 : Conductivité hydraulique retenue pour le dimensionnement
Pour le calcul de la surface nécessaire au sol, on retient, dans ce cas, la valeur de perméabilité moyenne la plus faible (soit 2,55.10-06 m/s).
La surface minimale nécessaire pour infiltrer, dans la zone non saturée, un volume de 4,5 m3/h est alors de 550 m².
Sur cette base, seule 8% de la surface du site 2 (environ 6400 m²) serait occupée par la zone d’infiltration, située sous le second étage de filtration.
Cette surface sera située sous l’emprise du second étage de traitement des eaux. La zone d’infiltration reposera sur l’horizon limono-sableux avec galets de plage.
Le tableau suivant présente une simulation du bilan hydrique du système d’infiltration sur la base du dimensionnement précédent et des données météorologiques moyennes mensuelles de la station de Brest, pour une infiltration de 4,5 m3/h soit 108 m3/j sur toute l’année et sur la base d’une perméabilité moyenne des sols en zone non saturée de 9 mm/h.
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Surface Evapotranspiration été Evapotranspiration hiverunité m² m3/j/m² m3/j/m²Filtre vertical 0 Macrophytes 0,0100 0,0040Filtre horizontal 0 Eau libre 0,0040 0,0010Pourtour bassin 1250 Taillis 0,0080 0,0010Surface efficace d'infiltration 550
9,0 mm/h soit 216,0 l/m²/j119 m3/j108 m3/j
Pluviométrie *Nombre de jours
Pluviométrie moyenne
Volume moyen journalier des pluies
Evapotranspiration sur bassin
d'infiltration
Différence (Pluie - ETP)
Bilan hydrique moyen journalier
Bilan mensuel
unité mm/mois jours mm/j m 3 /j m 3 /j m 3 /j m 3 /j m 3 /moisjanvier 138,4 31 4,46 8,04 1,8 6,24 -5 -141février 115,8 28 4,14 7,44 1,8 5,64 -5 -144mars 97,5 31 3,15 5,66 1,8 3,86 -7 -215avril 84,6 30 2,82 5,08 1,8 3,28 -8 -226mai 72,6 31 2,34 4,22 12,20 -7,98 -19 -582juin 56,4 30 1,88 3,38 12,20 -8,82 -20 -588
juillet 50,9 31 1,64 2,96 12,20 -9,24 -20 -621août 60,4 31 1,95 3,51 12,20 -8,69 -19 -604
septembre 89,2 30 2,97 5,35 12,20 -6,85 -18 -529octobre 119,1 31 3,84 6,92 1,8 5,12 -6 -176
novembre 121 30 4,03 7,26 1,8 5,46 -5 -160décembre 141,6 31 4,57 8,22 1,8 6,42 -4 -136
hiver : novembre avril *Source: fiche climatologique Météo France station de Brest Guipavas (1971-2000) Bilan annuel -4125été : mai septembre
Perméabilité de la zone non saturée (ZNS)Infiltration journalière possible en ZNSVolume journalier à infiltrer
Tableau 8 : Bilan hydrique mensuel pour une infiltration de 108 m 3/j en zone non saturée
Ce tableau montre qu’il est possible d’infiltrer, dans la zone non saturée, l’intégralité des 108 m3/j toute l’année.
5.2 Vérification des possibilités d’infiltration dans la zone saturée
La seconde étape du dimensionnement vise à vérifier, une fois l’effluent en contact avec la zone saturée, la capacité de la nappe souterraine à évacuer le flux imposé.
Le tableau suivant présente le bilan simplifié des entrées et sorties dans la nappe sous la parcelle d’étude pour une infiltration toute l’année à 108 m3/j.
Surface Evapotranspiration été Evapotranspiration hiverunité m² m3/j/m² m3/j/m²Filtre vertical 0 Macrophytes 0,0100 0,0040Filtre horizontal 0 Eau libre 0,0040 0,0010Pourtour bassin 1250 Taillis 0,0080 0,0010Surface efficace d'infiltration 550
14 m3/j108 m3/j
Surface disponible : 3000 m² / Epaisseur moyenne de la ZNS : 9 m / Porosité de terrain de la ZNS :15% / Volume libre de la ZNS : 4050 m3
Pluviométrie *Nombre de jours
Pluviométrie moyenne
Volume moyen journalier des pluies
Evapotranspiration sur bassin
d'infiltrationDifférence (Pluie - ETP)
Volume mensuel à infiltrer
Débit mensuel évacué par la
nappe
Volume libre estimé disponible sous la
parcelle d'infiltration entre le terrain naturel
et le toit de la nappe
unité mm/mois jours mm/j m3/j m3/j m3/j m3/mois m3/mois m3/moisjanvier 138,4 31 4,46 8,04 1,8 6,24 3541 434 4050février 115,8 28 4,14 7,44 1,8 5,64 3182 392 1260mars 97,5 31 3,15 5,66 1,8 3,86 3468 434 -1774avril 84,6 30 2,82 5,08 1,8 3,28 3338 420 -4692mai 72,6 31 2,34 4,22 12,20 -7,98 3100 434 -7359juin 56,4 30 1,88 3,38 12,20 -8,82 2976 420 -9914
juillet 50,9 31 1,64 2,96 12,20 -9,24 3061 434 -12541août 60,4 31 1,95 3,51 12,20 -8,69 3079 434 -15186
septembre 89,2 30 2,97 5,35 12,20 -6,85 3035 420 -17801octobre 119,1 31 3,84 6,92 1,8 5,12 3507 434 -20873
novembre 121 30 4,03 7,26 1,8 5,46 3404 420 -23857décembre 141,6 31 4,57 8,22 1,8 6,42 3547 434 -26970
hiver : novembre avril *Source: fiche climatologique Météo France station de Brest Guipavas (1971-2000)été : mai septembre
Débit journalier de la nappeVolume journalier à infiltrer
Tableau 9 : Bilan hydrique pour une infiltration toute l’année de 108 m3/j
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BGP200/1
D’après ce bilan estimatif simple et sur la base d’un débit de nappe de 14 m3/j, il s’avère que la nappe remonterait à la surface du sol dès le troisième mois de fonctionnement.
Ainsi, les caractéristiques hydrodynamiques de la nappe ne permettent pas d’infiltrer un débit de 108 m3/j, toute l’année. Ce bilan montre et réaffirme l’impossibilité de la réalisation du projet d’infiltration des effluents épurés sur le site choisit, en raison de la faible capacité de transfert de la nappe.
6 Conclusion
Dans un premier temps, la synthèse bibliographique complétée par l’enquête de terrain a permis de confirmer la présence d’usages sensibles de l’eau souterraine en amont du versant d’étude.
Ensuite, les investigations sur site ont permis d’apporter les compléments d’information nécessaires pour statuer sur la faisabilité du projet.
Les sondages de sols et les essais d’infiltration en zone non saturée ont mis en évidence des terrains moyennement perméables, et ont permis de retenir le site n°2 ; présentant une épaisseur de limon plus importante que le site n°1.
Les perméabilités verticales mesurées dans les horizons de sub-surface (entre 0,51 et 1,80 m de profondeur) bien que moyennes permettent d’envisager une infiltration sur la zone d’étude.
L’infiltration verticale d’un débit de 108 m3/j toute l’année pourrait être réalisée sous une zone d’infiltration d’une surface de 550 m². (sur la base de la conductivité hydraulique mesurée la plus défavorable).
Par ailleurs, la mise en place des piézomètres a permis de préciser le contexte hydrogéologique. La nappe d’épaisseur variable présente un gradient de l’ordre de 4 % à la fin du moi d’octobre 2010. Les écoulements souterrains sont dirigés vers l’ouest, vers l’océan, exutoire de la nappe.
La conductivité hydraulique plutôt horizontale de la zone saturée est de l’ordre de 1,3.10-6 à 3,1.10-5 m/s, valeurs cohérentes avec la nature altérée/broyée de l’aquifère.
D’après la section de la nappe sollicitée par l’infiltration (environ 100 m), il n’est pas possible d’envisager une infiltration de 108 m3/j sur toute l’année, en raison d’une capacité de transfert de la nappe trop faible (32 m3/j au maximum, hypothèses optimistes et seulement 2 m3/j en cas d’hypothèses pessimistes), laissant craindre une remontée rapide de la nappe à la surface.
Or, la remontée du dôme piézométrique vers la surface doit être absolument évitée car cela signifie la disparition la zone non saturée, siège des réactions biologiques permettant l’épuration complémentaire des effluents.
Aussi, si la commune souhaite s’affranchir des contraintes inhérentes à la capacité de transfert de la nappe et envisager uniquement une infiltration maîtrisée en zone non saturée, il peut être proposé de mettre en place un dispositif de drainage de la nappe sous la zone d’infiltration (tapis drainant « écrêteur ») dont le rejet serait dirigé vers l’océan, à condition que les effluents infiltrés et ainsi drainés présentent une bonne qualité bactériologique et physico-chimique.
Ces dispositions constructives génèrent d’autres contraintes : remblaiement du site, coûts des matériaux et des travaux.
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30/03/2011 Figures
BGP200/1
FIGURES
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30/03/2011 Annexes
BGP200/1
ANNEXES
RQr353/A.27222/CQrZ101511 AID - FLE - PL
30/03/2011 Annexes
BGP200/1
- Annexe 1 - Coupes géologiques des
sondages Cette annexe contient 4 pages
Lithologie/ObservationProf.(m)
coupe
C O U P E G E O L O G I Q U E O B S E R V A T I O N
NS
Sondage n° : S1
Technique de sondage : pelle mécanique
Profondeur : 1,8 m
0
1
2
3
4
5
Niveau statique : RAS
Auteur : AID
Date : 30/09/2010
Prof.(m)
coupe
C O U P E G E O L O G I Q U E
NS
Sondage n° : S2
Technique de sondage : pelle mécanique
Profondeur : 1,6 m
0
1
2
3
4
5
Niveau statique : RAS
Auteur : AID
Date : 30/09/2010
BG
P 17
8 / 3
Ile de Molène (29)
FICHE D�ECHANTILLONNAGE DE SOLS Annexe
RQr.350CQrZ101511
Terre végétale brune, sableuse, limoneuse
0,6
0,3 Blocs de granites
Lithologie/Observation
O B S E R V A T I O N
0,3
Limon sableux avec galets de plage pluricentimétriques
0, 6
Terre végétale brune, sableuse, limoneuse
1,8
Limon sableux avec galets de plage pluricentimétriques
Limon brun, ocre
Présence de silex taillés
refus sur blocs
refus sur blocs
Lithologie/ObservationProf.(m)
coupe
C O U P E G E O L O G I Q U E O B S E R V A T I O N
NS
Sondage n° : S3
Technique de sondage : pelle mécanique
Profondeur : 1,7 m
0
1
2
3
4
5
Niveau statique : RAS
Auteur : AID
Date : 30/09/2010
Prof.(m)
coupe
C O U P E G E O L O G I Q U E
NS
Sondage n° : S4
Technique de sondage : pelle mécanique
Profondeur : 2,0 m
0
1
2
3
4
5
Niveau statique : RAS
Auteur : AID
Date : 30/09/2010
BG
P 17
8 / 3
Ile de Molène (29)
FICHE D�ECHANTILLONNAGE DE SOLS Annexe
RQr.350CQrZ101511
Terre végétale brune, sableuse, limoneuse
0,6
0,3
Lithologie/Observation
O B S E R V A T I O N
0,3
Limon sableux avec galets de plage pluricentimétriques
0, 6
Terre végétale brune, sableuse
1,8
Limon sableux avec quelques galets de plageéparses
Sable fin, ocre
refus sur blocs
Limon brun, ocre
Limon brun lègèrement sableux
Lithologie/ObservationProf.(m)
coupe
C O U P E G E O L O G I Q U E O B S E R V A T I O N
NS
Sondage n° : S5
Technique de sondage : pelle mécanique
Profondeur : 0,63 m
0
1
2
3
4
5
Niveau statique : RAS
Auteur : AID
Date : 30/09/2010
Prof.(m)
coupe
C O U P E G E O L O G I Q U E
NS
Sondage n° : S6
Technique de sondage : pelle mécanique
Profondeur : 0,9 m
0
1
2
3
4
5
Niveau statique : RAS
Auteur : AID
Date : 30/09/2010
BG
P 17
8 / 3
Ile de Molène (29)
FICHE D�ECHANTILLONNAGE DE SOLS Annexe
RQr.350CQrZ101511
Terre végétale brune, sableuse
0,6
0,2
Lithologie/Observation
O B S E R V A T I O N
0,3
Limon brun sableux
Blocs granites
0, 6
Terre végétale brune, sableuse, limoneuse
1,8
Blocs de granite encastrés dans une matrice sableuse, limoneuse, à galet indurée
Limon ocre
refus sur blocs
refus sur blocs
Lithologie/ObservationProf.(m)
coupe
C O U P E G E O L O G I Q U E O B S E R V A T I O N
NS
Sondage n° : S7
Technique de sondage : pelle mécanique
Profondeur : 1,20 m
0
1
2
3
4
5
Niveau statique : RAS
Auteur : AID
Date : 30/09/2010
Prof.(m)
coupe
C O U P E G E O L O G I Q U E
NS
Sondage n° : S8
Technique de sondage : pelle mécanique
Profondeur : 0,5 m
0
1
2
3
4
5
Niveau statique : RAS
Auteur : AID
Date : 30/09/2010
BG
P 17
8 / 3
Ile de Molène (29)
FICHE D�ECHANTILLONNAGE DE SOLS Annexe
RQr.350CQrZ101511
Terre végétale brune, limoneuse
0,6
0,2
Lithologie/Observation
O B S E R V A T I O N
0,3
0, 6
Terre végétale brune, sableuse, limoneuse
1,8
Blocs de granite encastrés dans une matrice sableuse, limoneuse, à galet indurée
Blocs de granite
refus sur blocs
refus sur blocs
Limon sableux ocre
RQr353/A.27222/CQrZ101511 AID - FLE - PL
30/03/2011 Annexes
BGP200/1
- Annexe 2 - Coupes géologiques et
techniques des piézomètres Cette annexe contient 3 pages
Annexe
RQr.350CQrZ101511
ObservationsProf. (m) Coupe
COUPE GEOLOGIQUE
Sondage n° :Entreprise :
Foreur : Jacques
Pose de Piézomètres - Ile MolèneB
GP
220
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
COUPE GEOLOGIQUE ET TECHNIQUE DU PIEZOMETRE PZ1
COUPE TECHNIQUE
Cimentation
Commune : Ile Molène
Département : Finistère (29)
Carte 1 / 25 000 : 0317 OT
X :
Y :
Z :
Date : 28/10/2010
Profondeur : Forée 11,5 m
Equipée 11,5 m
PVC :Ø : 80/90 mmL/tubes pleins : 2,0 mL/crépines : 9,5 m
Méthode de forage : marteau fond de trouNature du repère : capot hors sol en acierRepère / sol : 0,47 mNS / repère : 7,72 m-NS / sol : 7,25 mProfondeur de la premiere venue d�eau: 10,3 m
Bouchon d�argile
Tube PVC crépiné 80/90 mm
Tube PVC plein 80/90 mm
PZ1NEOTERRA
Foration 140 mm
Graviers roulés lavés 2/4
Bouchon de fond
Limon sableux, ocre, avec galets
11,5 m
Limon végétal brun
venues d�eau à 10,3 m
Granite peu alteré grise avecprésence de veines de quartz
Annexe
RQr.350CQrZ101511
ObservationsProf. (m) Coupe
COUPE GEOLOGIQUE
Sondage n° :Entreprise :
Foreur : Jacques
Pose de Piézomètres - Ile MolèneB
GP
220
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
COUPE GEOLOGIQUE ET TECHNIQUE DU PIEZOMETRE PZ3
COUPE TECHNIQUE
Cimentation
Commune : Ile Molène
Département : Finistère (29)
Carte 1 / 25 000 : 0317 OT
X :
Y :
Z :
Date : 28/10/2010
Profondeur : Forée 10 m
Equipée 10 m
PVC :Ø : 80/90 mmL/tubes pleins : 1 mL/crépines : 9 m
Méthode de forage : marteau fond de trouNature du repère : capot hors sol en acierRepère / sol : 0,48 mNS / repère : 3,70 m-NS / sol : 3,22 mProfondeur de la premiere venue d�eau: 5,5 m
Bouchon d�argile
Tube PVC crépiné 80/90 mm
Tube PVC plein 80/90 mm
PZ3NEOTERRA
Foration 140 mm
Graviers roulés lavés 2/4
Bouchon de fond
Limon sableux, marron, avec galets
10 m
Limon végétal brun
venues d�eau à 5,5 m
Granite peu alteré grise avecprésence de veines de quartz
Annexe
RQr.350CQrZ101511
ObservationsProf. (m) Coupe
COUPE GEOLOGIQUE
Sondage n° :Entreprise :
Foreur : Jacques
Pose de Piézomètres - Ile MolèneB
GP
220
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
COUPE GEOLOGIQUE ET TECHNIQUE DU PIEZOMETRE PZ2
COUPE TECHNIQUE
Cimentation
Commune : Ile Molène
Département : Finistère (29)
Carte 1 / 25 000 : 0317 OT
X :
Y :
Z :
Date : 28/10/2010
Profondeur : Forée 13 m
Equipée 12,5 m
PVC :Ø : 80/90 mmL/tubes pleins : 2,5 mL/crépines : 10,0 m
Méthode de forage : marteau fond de trouNature du repère : capot hors sol en acierRepère / sol : 0,56 mNS / repère : 9,65 m-NS / sol : 9,09mProfondeur de la premiere venue d�eau: 10,5 m
Bouchon d�argile
Tube PVC crépiné 80/90 mm
Tube PVC plein 80/90 mm
PZ2NEOTERRA
Foration 140 mm
Graviers roulés lavés 2/4
Bouchon de fond
Limon sableux, marron foncé avec galets
13 m
Limon végétal brun
venues d�eau à 10,5 m
Granite très alteré
RQr353/A.27222/CQrZ101511 AID - FLE - PL
30/03/2011 Annexes
BGP200/1
- Annexe 3 - Fiches de prélèvements des eaux
souterraines Cette annexe contient 3 pages
FICHE D'ECHANTILLONNAGE DES EAUX SOUTERRAINES
BGP 103 / 3
Nom du site : Ile Molène N° Affaire : CQrZ101511 Date : 29/10/2010 Nom du puits : Pz1 Nom de l'opérateur : AID T°air (°C) 20 Conditions météo : Beau
Description de la station : Indice national : Département : 29 Commune/Lieu-dit : Ile Molène Section / parcelle / rue : Coordonnées Lambert : X : Y : Z : Type d'ouvrage : Piézomètre Usage : Contrôle État de l'ouvrage : Bon Accès détaillé au point de prélèvement (+ croquis au 1/25 000) :
Caractéristiques du puits Équipement : ∅ 80 / 90 mm Profondeur du puits (m) : 11,09 aspect du fond : Volume d'eau : 16,9l Cote repère (NGF) : Nature du repère : PVC Gris Repère / sol (m) : 0,47
Méthode d'échantillonnage Méthode de purge : Méthode de prélèvement : Pompe de type twister- renouvellement au moins 6 fois Date et heure de début de pompage : 10h41 Débit de pompage (m3/h) : 0,45 Durée du pompage (min) : 15 min Profondeur de la crépine /repère (m) : NS initial /repère (m) : 7,72
Indices visuels et organoleptiques et mesures en cours de pompage État initial Etat intermédiaire État au prélèvement Heure 9h15 Niveau dynamique (m) 11,09 Température (°C) 13,5 Conductivité (µS/cm) 1214 pH 6,04 Oxygène dissous (ppm) 6,74 Redox lu (mV) 174 Présence phase huile : - - - Irisations : - - - Aspect : Trouble Odeur : - - - Couleur : Marron clair M.E.S. :
Flaconnage, conservation et transport N° d'identification de l'échantillon (étiquetage) : Pz1 Flaconnage : Méthode de stockage : Glacière Nom du laboratoire : Eurofins Date et heure de remise du prélèvement au laboratoire : T° à l'arrivée au laboratoire : N° blanc de transport : N° blanc de terrain : N° blanc de rinçage : Remarques : Arrêt pompage 9h30 ouvrage dénoyé
FICHE D'ECHANTILLONNAGE DES EAUX SOUTERRAINES
BGP 103 / 3
Nom du site : Ile Molène N° Affaire : CQrZ101511 Date : 29/10/2010 Nom du puits : Pz2 Nom de l'opérateur : AID T°air (°C) 20 Conditions météo : Beau
Description de la station : Indice national : Département : 29 Commune/Lieu-dit : Ile Molène Section / parcelle / rue : Coordonnées Lambert : X : Y : Z : Type d'ouvrage : Piézomètre Usage : Contrôle État de l'ouvrage : Bon Accès détaillé au point de prélèvement (+ croquis au 1/25 000) :
Caractéristiques du puits Équipement : ∅ 80 / 90 mm Profondeur du puits (m) : 12,63 aspect du fond : Volume d'eau : 15 l Cote repère (NGF) : Nature du repère : PVC Gris Repère / sol (m) : 0,56
Méthode d'échantillonnage Méthode de purge : Méthode de prélèvement : Pompe de type twister- renouvellement au moins 6 fois Date et heure de début de pompage : 10h30 Débit de pompage (m3/h) : 0,45 Durée du pompage (min) : 60 min Profondeur de la crépine /repère (m) : NS initial /repère (m) : 7,72
Indices visuels et organoleptiques et mesures en cours de pompage État initial Etat intermédiaire État au prélèvement Heure 10h54 11h10 11h25 Niveau dynamique (m) 9,86 9,92 9,97 Température (°C) 12,8 12,8 12,8 Conductivité (µS/cm) 1248 1160 1161 pH 6,80 6,65 6,69 Oxygène dissous (ppm) 9,26 7,86 4,6 Redox lu (mV) 154 136 145 Présence phase huile : - - - Irisations : - - - Aspect : Limpide Odeur : - - - Couleur : Incolore M.E.S. :
Flaconnage, conservation et transport N° d'identification de l'échantillon (étiquetage) : Pz2 Flaconnage : Méthode de stockage : Glacière Nom du laboratoire : Eurofins Date et heure de remise du prélèvement au laboratoire : T° à l'arrivée au laboratoire : N° blanc de transport : N° blanc de terrain : N° blanc de rinçage : Remarques :
FICHE D'ECHANTILLONNAGE DES EAUX SOUTERRAINES
BGP 103 / 3
Nom du site : Ile Molène N° Affaire : CQrZ101511 Date : 29/10/2010 Nom du puits : Pz3 Nom de l'opérateur : AID T°air (°C) 20 Conditions météo : Beau
Description de la station : Indice national : Département : 29 Commune/Lieu-dit : Ile Molène Section / parcelle / rue : Coordonnées Lambert : X : Y : Z : Type d'ouvrage : Piézomètre Usage : Contrôle État de l'ouvrage : Bon Accès détaillé au point de prélèvement (+ croquis au 1/25 000) :
Caractéristiques du puits Équipement : ∅ 80 / 90 mm Profondeur du puits (m) : 10 aspect du fond : Volume d'eau : 31l Cote repère (NGF) : Nature du repère : PVC Gris Repère / sol (m) : 0,47
Méthode d'échantillonnage Méthode de purge : Méthode de prélèvement : Pompe de type twister- renouvellement au moins 6 fois Date et heure de début de pompage : 12h48 Débit de pompage (m3/h) : 1,09 Durée du pompage (min) : 60 min Profondeur de la crépine /repère (m) : NS initial /repère (m) : 3,7
Indices visuels et organoleptiques et mesures en cours de pompage État initial Etat intermédiaire État au prélèvement Heure 9h15 13h29 13h53 Niveau dynamique (m) 6,15 6,6 6,74 Température (°C) 13,0 12,9 12,9 Conductivité (µS/cm) 1131 1129 1119 pH 6,78 6,81 6,74 Oxygène dissous (ppm) 6,25 5,85 5,17 Redox lu (mV) 149 136 127 Présence phase huile : - - - Irisations : - - - Aspect : Trouble Odeur : - - - Couleur : Marron clair M.E.S. :
Flaconnage, conservation et transport N° d'identification de l'échantillon (étiquetage) : Pz1 Flaconnage : Méthode de stockage : Glacière Nom du laboratoire : Eurofins Date et heure de remise du prélèvement au laboratoire : T° à l'arrivée au laboratoire : N° blanc de transport : N° blanc de terrain : N° blanc de rinçage : Remarques : Arrêt pompage 9h30 ouvrage dénoyé
RQr353/A.27222/CQrZ101511 AID - FLE - PL
30/03/2011 Annexes
BGP200/1
- Annexe 4 - Bordereaux d’analyses du
laboratoire Cette annexe contient 2 pages
BURGEAP
Mr DUCHET
1 avenue du Braden
Bâtiment C
QUIMPER29000
RAPPORT D'ANALYSE
Page 1 sur 224/11/2010 11:04Version du :
10E028690N° dossier : Date de réception du dossier : 10/11/2010
Référence dossier :N°Commande Client: Qr10117
Devis de référence : FSC22008002605
Contrat N° CQrZ 101511 - Etude hydrogéologique Ile Molène (29)
Référence(s) client :
Pz1001 Pz2002
Pz3003
0,00N° Echantillon : 001 002 003
Date de prélèvement : 29/10/2010 29/10/2010 29/10/2010
Début d'analyse : 10/11/2010 12/11/2010 12/11/2010
Matrice :Eau souterraine
Eau souterraine Eau souterraine
Filtration sur eaux-
Filtration 0,45 µm - -
Mesure du pH- NFT 90-008
pH - * 7.40 7.35* * 7.35# # #
Température de mesure du
pH
°C * 18 19* * 18# # #
Nitrates et/ou nitrites- Méthode interne selon NF EN ISO 13395
Nitrate mg/l NO3 * 34.4 19.8* * 11.2# # #
Nitrite mg/l NO2 * 0.15 0.05* * 0.06# # #
Orthophosphate- Méthode interne selon NF EN ISO 6878
Orthophosphate mg/l PO4 * <0.1 0.31* * 0.24# # #
Ammonium- Méthode interne selon NF T 90-015-2
Ammonium mg/l NH4 * <0.05 <0.05* * <0.05# # #
Demande chimique en oxygène- NFT 90-101
Demande Chimique en
Oxygène
mg/l O2 * <30 <30* * <30
Demande biochimique en oxygène- NF EN 1899-1
Demande Biochimique en
Oxygène (sur échantillon
congelé)
mg/l O2 * <3 <3* * <3
Azote Kjeldahl- NF EN 25663
Azote Kjeldahl mg/l N * <1 <1* * <1
Calculs- Calcul
Azote global mg/l N 7.817<x<8.
817
4.486<x<5.4
86
2.547<x<3.
547
Métaux par ICP/AES- NF EN ISO 11885
Phosphore mg/l P * 0.091 0.120* * 0.201
LQI : Limite de Quantification Inférieure. Les LQI sont fournies à titre indicatif, elles sont sous la responsabilité du laboratoire et fonction de la matrice.
Tous les éléments de traçabilité sont disponibles sur demande
ACCREDITATION
N°
1-1488 - Site de Saverne (S)
Portée disponible sur
www.cofrac.fr
S-E
NV
-R
AP
3
m
ulti
27
07
20
10
Eurofins Analyses pour l'Environnement France - Site de Saverne
5 Rue d'Otterswiller - 67700 Saverne
Tél 03 88 911 911 - fax 03 88 916 531 - site web : www.eurofins.com
SAS au capital de 1 632 800 € - APE 7120B - RCS SAVERNE 422 998 971
RAPPORT D'ANALYSE
Page 2 sur 224/11/2010 11:04Version du :
10E028690N° dossier : Date de réception du dossier : 10/11/2010
Référence dossier :N°Commande Client: Qr10117
Devis de référence : FSC22008002605
Contrat N° CQrZ 101511 - Etude hydrogéologique Ile Molène (29)
Observations :
Là où les paramètres sont signalés par le symbole #,la mise
en analyse n'a pas été réalisée dans les délais préconisés au
laboratoire.
L'échantillon a néammoins été conservé dans les meilleures
conditions de stockage.
001 Là où les paramètres sont signalés par le symbole #,la mise
en analyse n'a pas été réalisée dans les délais préconisés au
laboratoire.
L'échantillon a néammoins été conservé dans les meilleures
conditions de stockage.
002
Là où les paramètres sont signalés par le symbole #,la mise
en analyse n'a pas été réalisée dans les délais préconisés au
laboratoire.
L'échantillon a néammoins été conservé dans les meilleures
conditions de stockage.
003
La reproduction de ce document n'est autorisée que sous sa forme intégrale. Il comporte 2 page(s). Le présent rapport ne concerne que les objets soumis
à l'essai. L'accréditation du COFRAC atteste de la compétence du laboratoire pour les seuls essais couverts par l'accréditation qui sont identifiés par *.
Etienne SEGUIN
Responsable Projet
Laboratoire agréé par le ministère chargé de l’environnement : portée disponible sur http://www.labeau.ecologie.gouv.fr
Laboratoire agréé pour la réalisation des prélèvements et des analyses terrains et/ou des analyses des paramètres du contrôle sanitaire des eaux – portée
détaillée de l’agrément disponible sur demande
ACCREDITATION
N°
1-1488 - Site de Saverne (S)
Portée disponible sur
www.cofrac.fr
S-E
NV
-R
AP
3
m
ulti
27
07
20
10
Eurofins Analyses pour l'Environnement France - Site de Saverne
5 Rue d'Otterswiller - 67700 Saverne
Tél 03 88 911 911 - fax 03 88 916 531 - site web : www.eurofins.com
SAS au capital de 1 632 800 € - APE 7120B - RCS SAVERNE 422 998 971