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Communications orales — vendredi 23 septembre 2011 317 B. Aleil a,b,, L. Jacquemin c , F. De Poli d , M. Zaehringer e , C. Leon a , J.-P. Cazenave a , M.-C. Dickele d , J.-P. Monassier c , D. Stephan b , C. Gachet a a UMR S949 Inserm, établissement franc ¸ais du sang-Alsace, université de Strasbourg, Strasbourg, France b Service hypertension et maladies vasculaires, nouvel hôpital Civil, Strasbourg, France c Service de cardiologie, hôpital Emile-Muller, Mulhouse, France d Service de cardiologie, centre hospitalier Général, Haguenau, France e Service de cardiologie, clinique de l’Orangerie, Strasbourg, France Auteur correspondant. Mots clés : Enzyme de métabolisation ; Paraoxonase ; Clopidogrel Rationnel.— Le clopidogrel est l’un des deux traitements antiagré- gants plaquettaires de référence avec l’aspirine qui permet de prévenir la récidive d’événements ischémiques chez les patients athéromateux. La variabilité interindividuelle de l’efficacité biolo- gique du clopidogrel est telle qu’un tiers des patients traités par la dose standard de 75 mg/j de clopidogrel ont une fonction plaquet- taire qui reste équivalente à celle des patients non traités. Parmi les facteurs responsables connus de cette variabilité interindividuelle comme le polymorphisme génétique du CYP2C19, les variants géné- tiques de la paraoxonase-1 (PON1), une enzyme participant à la transformation du clopidogrel en métabolite actif, ont été décrits récemment comme étant un déterminant majeur [1]. Objectif.— Mesurer l’impact de PON1 sur la réponse biologique (méthode VASP) des patients athéromateux traités par clopidogrel. Méthodes.— Les données de l’étude VASP-02 [2] comparant chez 153 patients la réponse biologique aux doses d’entretien de 75 et 150 mg/j de clopidogrel ont été re-analysées par régression logis- tique en incluant le profil génétique de PON1. Résultats.— En analyse multivariée, le odd ratio (OR) pour PON1 est de 1,41 [0,51—3,93] p = 0,51 non significatif alors qu’il est de 3,95 [1,16—13,42] p = 0,03 pour CYP2C19, de 2,87 [1,07—7,69] p = 0,04 pour le poids du patient et de 0,14 [0,05—0,41] p < 0,0001 pour la dose d’entretien de clopidogrel. Conclusions.— Les variants génétiques de PON1 n’influencent pas la réponse individuelle au traitement d’entretien par clopidogrel dans la population de l’étude VASP02. La détermination de PON1pour identifier les patients athéromateux non répondeurs au clopidogrel ne semble pas pertinente. Références [1] Bouman HJ et al., Paraoxonase-1 is a major determinant of clopidogrel efficacy. Nat Med 2011;17:110—6. [2] Aleil B et al., Clopidogrel 150mg/day to overcome low res- ponsiveness in patients undergoing elective percutaneous coronary intervention: results from the VASP-02 randomized study. JACC Car- diovasc Interv 2008;1:631—8. doi:10.1016/j.jmv.2011.07.008 La chirurgie ouverte est-t-elle supérieure à la chirurgie endovasculaire pour le traitement des lésions sous-inguinales dans l’ischémie critique ? A. Lejay , F. Thaveau , C. Bajcz , S. Bakassa , J.-G. Kretz , N. Chakfe Service de chirurgie vasculaire, nouvel hôpital Civil, Strasbourg, France Auteur correspondant. Mots clés : Chirurgie ; Ischémie critique Objectifs.— Le développement des techniques endovasculaires a permis de proposer ce traitement pour la plupart des lésions fémo- rales et jambières. Nous avons comparé les résultats à court et moyen termes de la chirurgie ouverte (CO) à ceux de la chirurgie endovasculaire (CE) dans l’ischémie critique (IC). Méthode.— Étude rétrospective consécutive des revascularisations sous-inguinales réalisées pour IC entre le 1 er janvier 2003 et le 31 décembre 2008. Variables analysées : morbi-mortalité à 30 jours, durée moyenne de séjour (DMS), taux de survie, de sauvetage de membre (SDM) et de perméabilité primaire (PP). Résultats.— Nous avons réalisé 538 revascularisations : 376 en CO (69,9 %), et 162 en CE (30,1 %). La durée moyenne de suivi était de 34,2 mois (1—72 mois), sans perdu de vue. Le taux de mortalité à 30 jours était supérieur après CO qu’après CE (2,3 % et 0,4 % respec- tivement, p = 0,002). Il en était de même pour le taux de morbidité à 30 jours (8,2 % et 3,7 % respectivement, p = 0,001). La DMS était plus longue après CO qu’après CE (11 jours et 4 jours respectivement, p = 0,003). Le taux de survie était supérieur après CO qu’après CE (86 % à 1 an, 74 % à 3 ans, 53 % à 5 ans ; et 82 % à 1 an, 49 % à 3 ans, 39 % à 5 ans respectivement, p = 0,001) mais les patients traités par CE présentaient davantage de co-morbidités. Il n’y avait pas de diffé- rence en termes de SDM (91 % à 1 an, 89 % à 3 ans, 88 % à 5 ans en CO, et 92 % à 1 an, 90 % à 3 ans, 86 % à 5 ans en CE, p = 0,761), ni en termes de PP pour les 3 premières années de suivi (82 % à 1 an, 63 % à 3 ans en CO, et 81 % à 1 an, 62 % à 3 ans en CE, p = 0,193), mais le taux de PP était supérieur après CO qu’après CE au-delà des 3 premières années de suivi (42 % à 5 ans et 30 % à 5 ans respectivement, p = 0,001). Conclusion.— Les résultats de la CO et de la CE sont comparables en termes de SDM et de PP durant les 3 premières années de suivi, mais la CE génère des taux de morbi-mortalité et une durée moyenne de séjour inférieurs. À l’heure actuelle, la CE pourrait être proposée de première intention, notamment aux patients dont l’espérance de vie est inférieure à 3 ans. doi:10.1016/j.jmv.2011.07.009 Complications vasculaires des patients ayant bénéficié d’une ECMO (extracorporeal membrane oxygenation) S. Samy Modeliar a,, E. Zogheib b , A. Kessavane b , M. Caminzuli a , S. Dupas a , S. Le Gloan a , M. Mardyla a , J.-D. Allart a , M.-A. Sevestre-Pietri a a Service de médecine vasculaire, CHU d’Amiens, Amiens, France b Service de réanimation chirurgicale, CHU d’Amiens, Amiens, France Auteur correspondant. Mots clés : ECMO ; Complications vasculaires Contexte.— L’extracorporeal membrane oxygenation (ECMO) per- met de traiter les défaillances pulmonaires sévères avec ou sans défaillance cardiaque associée, réfractaires au traitement médical usuel. Elle est soit centrale (canulation intracardiaque) ou périphé- rique (canulation de vaisseaux centraux). Objectif et méthode.— Étude rétrospective de 3 ans (2009—2011) des patients ayant bénéficié d’une ECMO périphérique au CHU d’Amiens. L’objectif de cette étude est d’évaluer les complications vasculaires associées à l’ECMO. Résultats.— Trente patients ont bénéficié d’une ECMO centrale, dont 9 femmes (âge moyen 46 ans). Les motifs d’entrée en réani- mation sont : un syndrome de détresse respiratoire aiguë (18 cas, dont 6 grippes A H1N1), une surveillance postopératoire de chi- rurgie cardio-thoracique (6), un AVP (3) et un choc cardiogénique (2). Les canulations sont artério-veineuses pour 15 patients et veino-veineuses pour les 15 autres. La durée moyenne de canu- lation est de 19,5jours. L’indication initiale de l’ECMO est un SDRA isolé (20) ou associé à une défaillance cardiaque (5), ou un choc cardiogénique (5). Cinq patients ont présenté une compli- cation vasculaire majeure liée à l’ECMO : artérite septique (1), plaie artérielle avec choc hémorragique (1), thromboses arté- rielles ou veineuses profondes (3). Trois patients ont présenté des

Complications vasculaires des patients ayant bénéficié d’une ECMO (extracorporeal membrane oxygenation)

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B. Aleil a,b,∗, L. Jacquemin c, F. De Poli d, M. Zaehringer e, C.Leon a, J.-P. Cazenave a, M.-C. Dickele d, J.-P. Monassier c, D.Stephan b, C. Gachet a

a UMR S949 Inserm, établissement francais du sang-Alsace,université de Strasbourg, Strasbourg, Franceb Service hypertension et maladies vasculaires, nouvel hôpitalCivil, Strasbourg, Francec Service de cardiologie, hôpital Emile-Muller, Mulhouse, Franced Service de cardiologie, centre hospitalier Général, Haguenau,Francee Service de cardiologie, clinique de l’Orangerie, Strasbourg,France∗Auteur correspondant.

Mots clés : Enzyme de métabolisation ; Paraoxonase ; Clopidogrel

Rationnel.— Le clopidogrel est l’un des deux traitements antiagré-gants plaquettaires de référence avec l’aspirine qui permet deprévenir la récidive d’événements ischémiques chez les patientsathéromateux. La variabilité interindividuelle de l’efficacité biolo-gique du clopidogrel est telle qu’un tiers des patients traités par ladose standard de 75 mg/j de clopidogrel ont une fonction plaquet-taire qui reste équivalente à celle des patients non traités. Parmi lesfacteurs responsables connus de cette variabilité interindividuellecomme le polymorphisme génétique du CYP2C19, les variants géné-tiques de la paraoxonase-1 (PON1), une enzyme participant à latransformation du clopidogrel en métabolite actif, ont été décritsrécemment comme étant un déterminant majeur [1].Objectif.— Mesurer l’impact de PON1 sur la réponse biologique(méthode VASP) des patients athéromateux traités par clopidogrel.Méthodes.— Les données de l’étude VASP-02 [2] comparant chez153 patients la réponse biologique aux doses d’entretien de 75 et150 mg/j de clopidogrel ont été re-analysées par régression logis-tique en incluant le profil génétique de PON1.Résultats.— En analyse multivariée, le odd ratio (OR) pour PON1 estde 1,41 [0,51—3,93] p = 0,51 non significatif alors qu’il est de3,95 [1,16—13,42] p = 0,03 pour CYP2C19, de 2,87 [1,07—7,69]p = 0,04 pour le poids du patient et de 0,14 [0,05—0,41]p < 0,0001 pour la dose d’entretien de clopidogrel.Conclusions.— Les variants génétiques de PON1 n’influencent pas laréponse individuelle au traitement d’entretien par clopidogrel dansla population de l’étude VASP02. La détermination de PON1 pouridentifier les patients athéromateux non répondeurs au clopidogrelne semble pas pertinente.Références[1] Bouman HJ et al., Paraoxonase-1 is a major determinant ofclopidogrel efficacy. Nat Med 2011;17:110—6.[2] Aleil B et al., Clopidogrel 150mg/day to overcome low res-ponsiveness in patients undergoing elective percutaneous coronaryintervention: results from the VASP-02 randomized study. JACC Car-diovasc Interv 2008;1:631—8.

doi:10.1016/j.jmv.2011.07.008

La chirurgie ouverte est-t-elle supérieure à lachirurgie endovasculaire pour le traitement deslésions sous-inguinales dans l’ischémie critique ?A. Lejay ∗, F. Thaveau , C. Bajcz , S. Bakassa , J.-G. Kretz , N.ChakfeService de chirurgie vasculaire, nouvel hôpital Civil, Strasbourg,France∗Auteur correspondant.

Mots clés : Chirurgie ; Ischémie critique

Objectifs.— Le développement des techniques endovasculaires apermis de proposer ce traitement pour la plupart des lésions fémo-rales et jambières. Nous avons comparé les résultats à court et

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oyen termes de la chirurgie ouverte (CO) à ceux de la chirurgiendovasculaire (CE) dans l’ischémie critique (IC).éthode.— Étude rétrospective consécutive des revascularisations

ous-inguinales réalisées pour IC entre le 1er janvier 2003 et le1 décembre 2008. Variables analysées : morbi-mortalité à 30 jours,urée moyenne de séjour (DMS), taux de survie, de sauvetage deembre (SDM) et de perméabilité primaire (PP).ésultats.— Nous avons réalisé 538 revascularisations : 376 en CO69,9 %), et 162 en CE (30,1 %). La durée moyenne de suivi était de4,2 mois (1—72 mois), sans perdu de vue. Le taux de mortalité à0 jours était supérieur après CO qu’après CE (2,3 % et 0,4 % respec-ivement, p = 0,002). Il en était de même pour le taux de morbidité à0 jours (8,2 % et 3,7 % respectivement, p = 0,001). La DMS était plusongue après CO qu’après CE (11 jours et 4 jours respectivement,= 0,003). Le taux de survie était supérieur après CO qu’après CE

86 % à 1 an, 74 % à 3 ans, 53 % à 5 ans ; et 82 % à 1 an, 49 % à 3 ans, 39 %5 ans respectivement, p = 0,001) mais les patients traités par CE

résentaient davantage de co-morbidités. Il n’y avait pas de diffé-ence en termes de SDM (91 % à 1 an, 89 % à 3 ans, 88 % à 5 ans en CO,t 92 % à 1 an, 90 % à 3 ans, 86 % à 5 ans en CE, p = 0,761), ni en termese PP pour les 3 premières années de suivi (82 % à 1 an, 63 % à 3 ansn CO, et 81 % à 1 an, 62 % à 3 ans en CE, p = 0,193), mais le taux de PPtait supérieur après CO qu’après CE au-delà des 3 premières annéese suivi (42 % à 5 ans et 30 % à 5 ans respectivement, p = 0,001).onclusion.— Les résultats de la CO et de la CE sont comparables enermes de SDM et de PP durant les 3 premières années de suivi, maisa CE génère des taux de morbi-mortalité et une durée moyenne deéjour inférieurs. À l’heure actuelle, la CE pourrait être proposéee première intention, notamment aux patients dont l’espérancee vie est inférieure à 3 ans.

oi:10.1016/j.jmv.2011.07.009

omplications vasculaires des patients ayanténéficié d’une ECMO (extracorporeal membranexygenation). Samy Modeliar a,∗, E. Zogheib b, A. Kessavane b, M. Caminzuli a,. Dupas a, S. Le Gloan a, M. Mardyla a, J.-D. Allart a, M.-A.evestre-Pietri a

Service de médecine vasculaire, CHU d’Amiens, Amiens, FranceService de réanimation chirurgicale, CHU d’Amiens, Amiens,rance

Auteur correspondant.

ots clés : ECMO ; Complications vasculaires

ontexte.— L’extracorporeal membrane oxygenation (ECMO) per-et de traiter les défaillances pulmonaires sévères avec ou sanséfaillance cardiaque associée, réfractaires au traitement médicalsuel. Elle est soit centrale (canulation intracardiaque) ou périphé-ique (canulation de vaisseaux centraux).bjectif et méthode.— Étude rétrospective de 3 ans (2009—2011)es patients ayant bénéficié d’une ECMO périphérique au CHU’Amiens. L’objectif de cette étude est d’évaluer les complicationsasculaires associées à l’ECMO.ésultats.— Trente patients ont bénéficié d’une ECMO centrale,ont 9 femmes (âge moyen 46 ans). Les motifs d’entrée en réani-ation sont : un syndrome de détresse respiratoire aiguë (18 cas,ont 6 grippes A H1N1), une surveillance postopératoire de chi-urgie cardio-thoracique (6), un AVP (3) et un choc cardiogénique2). Les canulations sont artério-veineuses pour 15 patients eteino-veineuses pour les 15 autres. La durée moyenne de canu-ation est de 19,5 jours. L’indication initiale de l’ECMO est unDRA isolé (20) ou associé à une défaillance cardiaque (5), ou un

hoc cardiogénique (5). Cinq patients ont présenté une compli-ation vasculaire majeure liée à l’ECMO : artérite septique (1),laie artérielle avec choc hémorragique (1), thromboses arté-ielles ou veineuses profondes (3). Trois patients ont présenté des

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omplications mineures : faux anévrisme du Scarpa spontanémentésolutif (1), ischémies aiguës de membre inférieur résolutivesprès mobilisation du cathéter (2). Quatre patients ont développén manchon fibrineux autour des cathéters d’ECMO, sans throm-ose veineuse profonde associée. Aucun des patients grippés n’arésenté de complication thrombotique. Treize patients sont décé-és : 7 dans le groupe sans complication vasculaire (31 %) et 4 danse groupe avec complications vasculaires (50 %).onclusion.— Le taux de complications vasculaires majeures à courterme chez les patients ayant bénéficié d’une ECMO est significatif16 %) et correspond surtout à des accidents artériels. Il est pluslevé chez les patients ayant eu une canulation artério-veineuseue veino-veineuse. On remarque que les accidents veineux sonteu nombreux, malgré la taille des cathéters utilisés et la gravitée l’état clinique des patients.

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xplorations vasculaires de patients atteints de laaladie d’Erdheim-Chester

. Rosenbaum a,∗, F. Rached a, F. Cohen b, J. Haroche b, X. Girerd a

Unité de prévention des maladies cardiovasculaires, hôpitalitié-Salpêtrière, Paris, FranceService de médecine interne, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris,rance

Auteur correspondant.

ots clés : Maladie d’Erdheim-Chester ; Distensibilité artérielle

bjectifs.— Étudier l’atteinte artérielle fonctionnelle et structu-elle chez des patients atteints de la maladie d’Erdheim-Chester,ne histiocytose non langerhansienne rare et acquise de l’adulte,’étiologie indéterminée pouvant s’accompagner d’une fibrose cir-onférentielle de l’aorte et de ses principales divisions.éthode.— Quinze patients atteints ont bénéficié d’une évaluationasculaire périphérique morphologique et fonctionnelle comportantne mesure automatisée de l’épaisseur intima-média (EIM) caroti-ienne, une vitesse de l’onde de pouls (VOP) carotido-fémorale paromplior®, de l’index d’amplification (AI) sur l’artère radiale parphygmocor® et OMRON HEM9001®, d’un index de pression systo-ique (IPS) automatisé par SCVL®. Le niveau tensionnel a été évaluéar MAPA des 24 heures.ésultats.— Notre population était constituée à 85 % d’hommese 30 à 76 ans. Il y avait 45 % d’hypertendus traités tous contrô-és, 57 % d’anciens fumeurs et 14 % de diabétiques. Un tiers desatients était sous interféron, 30 % sous corticoïdes et le reste’étaient pas encore traités. L’EIM était normale chez tous lesatients, mais il existait une fibrose péri-artérielle caractéristiqueur le territoire carotidien chez 28 % des patients et ces mêmesatients présentaient aussi une aortite inflammatoire sur le PETs-an. Une augmentation de la rigidité aortique globale mesurée parOP était présente chez 90 % des patients. Selon les nomogrammesour l’âge : la distensibilité radiale (OMRON) était altérée chez 30 %es patients, en particulier chez les plus jeunes et la distensibilitéarotidienne (Sphygmocor) était normale chez 90 % des patients.n moyenne, la pression systolique centrale était inférieure de8 mmHg à la pression brachiale et de 23,5 mmHg chez ceux pré-entant une atteinte aortique. Les IPS étaient tous compris entre,9 et 1,3.onclusion.— L’étude des artères de patients atteints d’Erdheim-hester permet de retrouver une fibrose péri-artérielle visible à

’imagerie ultrasonique chez 28 % des patients alors que la rigiditéortique est augmentée chez 90 % des sujets. L’absence d’anomaliees index d’amplification carotidiens suggère que les anomalies

rtérielles observées chez les patients atteints d’Erdheim-Chester’induisent pas de retentissement sur la pression centrale.

oi:10.1016/j.jmv.2011.07.011

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Communications orales — vendredi 23 septembre 2011

ession 2 de communications orales17h00—18h40)

hrombose veineuse profonde distale isolée etisque de récidive thromboembolique : résultats de’étude OPTIMEV.-P. Galanaud a,∗, C. Genty b,c, M.-A. Sevestre d, I. Quéré a, J.-L.osson b,c

Service de médecine vasculaire, département de médecinenterne, CHU de Montpellier, Montpellier, FranceCentre d’investigation clinique, CHU de Grenoble, Grenoble,ranceTechniques de l’ingénierie médicale et de la complexité (TIMC),nité mixte de recherche 5525, centre national de la recherchecientifique (CNRS), université Joseph-Fourier, Grenoble, FranceService de médecine vasculaire, CHU d’Amiens, Amiens, France

Auteur correspondant.

ots clés : TVP distale ; Récidive thromboembolique

bjectif.— Déterminer le risque de récidive thromboembolique (TE)près arrêt du traitement anticoagulant en cas de premier épi-ode de thrombose veineuse profonde (TVP) distale symptomatiquesolée, i.e. sans embolie pulmonaire (EP) associée.éthode.— Suivi à trois ans des patients inclus dans l’étude OPTIMEVrésentant un premier épisode de TVP distale et de TVP proximaleymptomatiques isolées, sans cancer associé. Le risque annuel deécidive TE a été calculé après arrêt du traitement anticoagulant.ésultats.— Cinq cents TVP distales et 279 TVP proximales pré-entant les critères d’inclusion ont été suivies 3 ans (perdus deue : 2,5 %). La durée médiane de suivi des TVP distales et proxi-ales après arrêt du traitement anticoagulant était respectivemente 33 et 29 mois. Trente-trois patients avec une TVP distale ini-iale ont présenté une récidive TE : 10 EP (30 %), 5 TVP proximales15 %), 18 TVP distales (55 %). Parmi les patients suivis pour uneVP proximale initiale 27 ont présenté une récidive : 7 EP (26 %),5 TVP proximales (56 %), 5 TVP distales (19 %). Le risque de réci-ive TE annuel était inférieur en cas de TVP distale que proximale :,7 % (1,9—3,8)/patient année (PA) vs 4,9 % (3,3—7,1)/PA), p = 0,04.ependant, la différence n’était plus significative après stratifi-ation sur la cause de la TVP. Ainsi le taux de récidive annueln cas de TVP avec facteur déclenchant transitoire était de 1,9 %1,1—3,1)/PA vs 3,6 % (1,9—6,6)/PA, p = 0,14 respectivement en case TVP distale et proximale et de 4,3 % (2,7—6,8)/PA vs 6,1 %3,8—9,9)/PA, p = 0,37 en cas de TVP idiopathique (distale et proxi-ale respectivement).onclusion.— Après arrêt du traitement anticoagulant, en cas deer épisode de TVP isolée, le risque de récidive TE était plus faiblen cas de TVP distale que proximale. Cette différence est moinsarquée en cas de TVP idiopathique.

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a thrombose veineuse superficielle (TVS) : uneathologie bénigne ? Devenir à 3 ans des patientsvec TVS. Menez a, S. David-Tchouda b,c, C. Genty b,c, J.-P. Galanaud d,.-L. Bosson b,c, les investigateurs d’OPTIMEVService de médecine vasculaire, CHU de Grenoble, Grenoble,ranceUnité mixte de recherche 5525, techniques de l’ingénierieédicale et de la complexité (TIMC), centre national de la

echerche scientifique (CNRS), université Joseph-Fourier,renoble, FranceCentre d’investigation clinique, CHRU de Grenoble, Grenoble,rance