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DÉCEMBRE 2013 SUPPLÉMENT AU MENSUEL N° 1255 Spécial 66 e Congrès © FOTOLIA/ANATOLY MASLENNIKOV

COMPTE RENDU CONGRES PHARMACIENS LYON

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Page 1: COMPTE RENDU CONGRES PHARMACIENS LYON

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L’année de tous les combats

c’est sous un soleil radieux et avec une très forte participation que le 66e Congrès national des pharmaciens a refermé ses portes ce 27 octobre. À cette occasion, les congressistes

venus en nombre ont largement pu débattre de l’actualité et des modèles économiques retenus pour l’avenir de la profession.En l’absence remarquée de la ministre de la Santé, Thomas Fatome, directeur de la Sécurité sociale, a pu reprendre, lors d’une brève intervention, les thèmes majeurs des négociations engagées. Nos présidents nationaux ont, quant à eux, pu rappeler combien de toute évidence le contrat signé l’an dernier n’était pas rempli. Accélération des fermetures, désertifica­tion médicale, paupérisation des plus fragiles, effon­drement des embauches, le réseau pharmaceutique se lézarde dans un contexte économique général défavorable, laissant bon nombre de confrères sur la touche, incapables de répondre qualitativement aux besoins de santé publique du pays. Les actions menées ici ou là tambour battant sont signe d’une

exaspération grandissante face à l’absence de résul­tats patents et ce ne sont pas les récentes prises de position concernant les caisses de retraite des pro­fessions libérales qui sauront apaiser les esprits.Certes, il y a des points à faire évoluer et à reconsidérer. Chacun en est conscient et l’a déjà clairement énoncé, le congrès de Bordeaux en avait été le point d’orgue. Reste qu’il faudrait écrire rapidement la nouvelle partition si d’aucuns souhaitent que la profession joue de concert.Je ne terminerai pas ces quel­ques lignes sans remercier vivement l’Utip pour la qualité de sa session de formation proposée à tous les confrères ainsi que nos très nombreux partenaires qui ont activement contribué au succès de cette édition . Rendez-vous est donc déjà pris pour le congrès 2014 qui aura lieu les 18 et 19 octobre à Mandelieu-La Napoule. I

Philippe Pignard Président du Congrès national des pharmaciens

“ Il faudrait écrire rapidement la nouvelle partition si d’aucuns souhaitent que la profession joue de concert. ”

Les photographies de ce supplément sont de Miguel Medina, sauf indiqué.

P. 2 Portfolio Samedi 26 octobre

P. 4 clôture La révolution attendra 2014

P. 6 Session Utip L’asthme dans tous ses états

P. 8 dans le rétro Tout le congrès en un clin d’œil

P. 10 Les ateliers > Le DPC au quotidien > La cause des officines

mono-prescripteur > De la fiscalité des SPFPL

P. 12 Les partenaires > Faire du DPC un levier économique > Accompagner l’acquisition d’une officine

P. 14 Portfolio Dimanche 27 octobre

P. 16 Ils l’ont dit

Sommaire

Nouvelle rubrique

Page 3: COMPTE RENDU CONGRES PHARMACIENS LYON

2 I Supplément au no 1255 I Décembre 2013 Décembre 2013 I Supplément au no 1255 I 3

Portfolio Spécial CongrèsSpécial Congrès Portfolio

SamediPleins dès le samedi matin, les allées et l’amphithéâtre n’ont pas désempli du week-end. Si l’absence de la ministre de la Santé a déçu les congressistes, la première plénière, portée sur la nouvelle

rémunération, a été suivie avec beaucoup d’attention. Et Thomas Fatome (ci-dessus), directeur de la Sécurité sociale – et désormais remplaçant attitré ! – a pris le temps de rencontrer la profession.

C’est la troupe Imagine qui, cette année, a animé la première soirée de ce 66e congrès. Son spectacle Délice, à l’esprit très cabaret, mêlait chant, danse, trapèze, ventriloquie et numéros d’équilibre. Une mise en bouche avant que les participants rejoignent la piste de danse, jusque tard dans la nuit…

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4 I Supplément au no 1255 I Décembre 2013 Décembre 2013 I Supplément au no 1255 I 5

Clôture Spécial CongrèsSpécial Congrès Clôture

La révolution sera pour 2014

Le nouveau projet de loi de finan-cement de la Sécurité sociale (PLFSS) n’est pas encore achevé que, déjà, certaines mesures font

date. Outre l’opération transparence déci-dée par le gouvernement sur les remises génériques (voir L’hebdo du Pharmacien, no 130), il faut compter aussi sur l’expéri-mentation de la dispensation à l’unité. Une mesure rejetée par les pharmaciens, qu’a pourtant défendue Philippe Gaertner, président de la FSPF, lors de son discours de clôture du 66e Congrès des pharma-ciens qui se tenait à Lyon les 26 et 27 octobre : « L’article 37 du PLFSS prévoit de dispenser à l’unité des antibiotiques critiques. À chaque fois qu’il y a une logique de santé publique, nous suivrons : si on peut améliorer le système et éviter l’antibio­résistance, nous répondrons présents. »

Une « base de discussion »En ligne de mire du syndicaliste, deux dossiers sur lesquels la réussite de la dis-pensation à l’unité et l’appui du ministère de la Santé pourraient être précieux : la préparation des doses à administrer pour les maisons de retraite ou les patients à risque, ainsi que les médicaments vétéri-naires. La place du pharmacien dans la dispensation de ces derniers sera certai-nement au cœur des débats qui émailleront la fin de l’année 2013 et l’année 2014, à l’occasion des discussions autour du pro-jet de loi d’avenir agricole.La dispensation à l’unité n’est pas la seule surprise qu’a réser-vée aux pharmaciens le PLFSS pour 2014 : on citera également la substitution des biosimilaires, sujet éminemment tech-nique sur lequel la

profession devra avancer à pas comptés pour ne pas réveiller la méfiance toujours vive autour des médicaments génériques. « C’est un sujet sen­sible et compliqué, a confirmé Philippe Gaertner. C’est à la première délivrance que l’avenir du bio­similaire se joue puis­qu’il n’y aura pas de substitution possible ensuite. »Cette actualité ne doit pas pour autant faire oublier les négociations vers les honoraires pharmaceutiques. Lancées par la signature de la convention pharmaceu-tique en mai 2012, elles patinent depuis, malgré une réelle avancée le 10 octobre dernier quand l’Assurance maladie a pro-posé aux syndicats de convertir un peu moins de la moitié de la rémunération versée à l’officine, actuellement sous forme de marge commerciale calculée sur le prix fabricant hors taxes, directement en hono-raires. « Les propositions de l’Assurance maladie sont une base de discussion pour nous permettre d’avancer ; il faut encore un peu plus détacher les volumes et mettre l’accent sur le côté professionnel de santé. Nous allons arriver à une conclusion dans les toutes prochaines semaines », précise Philippe Gaertner. Quelques avancées permises par la convention sont pourtant déjà en place sur le terrain, notamment les entretiens de suivi des patients sous

antivitamines K. « Je vous rappelle votre challenge : 20 patients suivis par officine d’ici au 31 décembre, c’est vraiment envisa­geable. À ce rythme­là, nous aurons rempli

notre objectif de deux tiers des patients suivis avant la fin de l’année », a rappelé le président de la FSPF aux congressistes

présents. Du côté des entretiens pour les patients asthma-tiques non stabilisés, également prévus dans la convention de 2012, il faudra mal-h e u r e u s e m e n t attendre la fin des discussions entre les

syndicats de pharmaciens et l’Assurance maladie, qui achoppent en particulier sur le recrutement des patients éligibles à ces entretiens.

Questions de piliersMalgré la profusion de sujets à traiter, comme le souligne Philippe Gaertner, « il ne faut pas oublier de défendre les trois piliers de la profession de pharmacien : notre monopole, notre répartition – dans les zones sensibles, les quartiers… – et la propriété du capital ». Si, sur ce dernier point, les pharmaciens sont pour le moment rassurés, la menace du passage en grandes et moyennes surfaces (GMS) des tests de grossesse et d’ovulation prouve que la profession ne doit jamais baisser la garde côté monopole. « Nous nous battrons pour qu’ils restent dans le monopole. Pas pour défendre ce qui ne représente qu’un millième de notre chiffre d’affaires mais dans l’intérêt de nos patientes. Un professionnel de proximité doit accompagner les jeunes femmes après un rapport non protégé », a asséné Philippe Gaertner. Le texte de loi sur la consom-mation reviendra à l’Assemblée nationale au début de l’année 2014 : l’occasion pour les pharmaciens de faire entendre leur voix sur le sujet. Quant à la répartition

démogéographique, c’est Albin Dumas, président de l’Association de pharmacie rurale (APR), qui est monté au créneau pour la défendre : « Il n’a échappé à per­sonne que les pharmacies rurales sont au carrefour de deux phénomènes qui s’accen­tuent : la désertification et la dépendance des personnes âgées. Le premier recours, c’est la pharmacie. L’État doit permettre un égal accès aux soins à toute la population. »

Pharmacien de premier recoursLe président de l’APR a assorti son discours d’une proposition : et si, à l’instar des pra-ticiens territoriaux de médecine générale, étaient créés des honoraires pour les phar-maciens qui se voient privés de leur seul prescripteur, afin d’assurer la continuité du service public dans les territoires qui le nécessitent ? « Nous sommes dans le cadre d’un contrat moral [entre l’officine et son prescripteur, NDLR] qui est rompu. Nous proposons donc la création d’honoraires inspirés de ceux des praticiens territoriaux :

il ne s’agit pas d’assistanat mais bien d’hono­raires de maintien de service rendu à la population. Nous allons le proposer aux politiques dans les prochaines semaines. » Une idée que Philippe Gaertner agrée, tout en doutant de sa faisabilité immédiate. Une façon également d’assurer au pharmacien exploitant un départ en retraite dans de bonnes conditions : « Des confrères qui ont travaillé et assuré le service à la population toute leur vie ne doivent pas être spoliés au prétexte que les généralistes désertent le milieu rural, s’inquiète Albin Dumas. Nous constatons que les autorités favorisent les maisons de santé pluridisciplinaires ; ce dispositif peut sécuriser quelques officinaux mais pas tous. » Le premier recours en officine sera donc au centre de l’année 2014, pour accompagner

Les choses s’accélèrent pour l’officine : entre développement professionnel continu, négociations sur les honoraires et dispensation à l’unité, l’année prochaine s’annonce chargée.

Au premier plan, Philippe Gaertner, président de la FSPF, entouré de Thierry Barthelmé (à gauche), président de l’Utip, et d’Albin Dumas, président de l’APR.

la montée en puissance de la stratégie natio-nale de santé, chère à Marisol Touraine, ministre de la Santé. « Ce sera le chantier de l’année à venir. La médecine de proximité en est un maillon essentiel, ce qui se traduira par une implication des libéraux de proximité, en particulier par les expérimentations sur les Paerpa [personnes âgées en risque de perte d’autonomie, NDLR]. Il faut que les pharma­ciens soient présents », a prévenu Philippe Gaertner. Le pharmacien de premier recours ? Voilà un projet qui prendra plus d'une année mais qui réjouit Thierry Bar-thelmé, président de l'Utip : « Les ruptures

ne génèrent pas de chaos mais per­mettent des émer­g e n c e s p o u r construire ensemble. Bravo au modèle français  ; nous n’avons rien à envier aux Canadiens. » ❙ Laurent Simon

« Nous voulons la création d’honoraires inspirés de ceux des praticiens territoriaux de médecine générale. »Albin Dumas, président de l’APR

« Nous nous battrons pour que les tests de grossesse restent en officine. »

Philippe Gaertner, président de la FSPF

« Les pharmaciens français n’ont rien à envier aux Canadiens. »

Thierry Barthelmé, président de l’Utip

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6 I Supplément au no 1255 I Décembre 2013 Décembre 2013 I Supplément au no 1255 I 7

Spécial CongrèsSpécial Congrès Session Utip

L’asthme dans tous ses états

Philippe Gaertner, président de la FSPF, l’a confirmé : malgré le retard, « la négociation de l’avenant conventionnel donnant

le top départ du suivi des patients asthma­tiques est bien avancée ». La formation Utip sur les entretiens pharmaceutiques des patients asthmatiques non contrôlés, dispensée au cours du 66e Congrès des pharmaciens, tombait donc à point nom-mé. D’autant qu’il y a du pain sur la planche. D’après une étude publiée en 2006 dans le Canadian Respiratory Journal et présentée lors de cette session, les patients, comme les médecins (géné-ralistes et pneumologues), ont globale-ment une mauvaise connaissance du contrôle de l’asthme. De même, une étude réalisée au Canada entre mars 2005 et février 2006 montre des résultats pour le moins stupéfiants : plus de 50 % des patients ont stoppé leur traitement par corticoïdes inhalés après trois mois. Au bout d’un an, moins de 20 % d’entre eux

étaient encore observants. Si l’on y ajoute que, selon Gilles Devouassoux, chef du service de pneumologie de l’hôpital de la Croix-Rousse, à Lyon, seul 1 patient sur 5 utilise correctement son dispositif d’inha-lation de traitement de fond, on com-prend la conclusion pour le moins alar-mante de l’étude « Asthme en phar-macie ». Effectuée et présentée par l’épidémiologiste Éric Van Ganse dans neuf régions françaises entre novembre 2003 et juin 2004, elle indique que seulement 28 % des patients asthmatiques sélectionnés étaient correc-tement contrôlés.Ces chiffres démontrent bien l’importance d’une prise en charge plus encadrée. Roger Rua, président du Syndicat des médecins libéraux (SML), a affirmé que l’intervention interprofessionnelle auprès de ces patients tendait à être acceptée par les médecins, bien qu’il persiste certains récalcitrants aux entretiens pharmaceu-tiques. Simon Lessard, pharmacien au Québec et clinicien associé à l’université de Montréal, très impliqué dans le suivi des asthmatiques instables, a quant à lui mis en exergue le rôle que peuvent tenir les patients pour convaincre les médecins

La session Utip de ce 66e congrès a été l’occasion de planter le décor de la future opportunité donnée au pharmacien : partici-per au suivi des patients asth-matiques instables.

De gauche à droite, Thierry Barthelmé (Utip), Danielle Roquier-Charles (pharmacien formateur), Valérie Siranyan (faculté de pharmacie de Lyon), Gilles Devouassoux (hôpital de la Croix-Rousse, à Lyon), Françoise Amouroux (Utip Aquitaine), Alain Guilleminot (FSPF), Simon Lessard (université de Montréal).

de l’intérêt de collaborer avec le pharma-cien : « Les guerres interprofessionnelles existeront toujours. Votre meilleure arme, c’est votre patient. S’il est satisfait, il saura en parler autour de lui. » D’où l’importance

de mener des entre-tiens de qualité. Thierry Barthelmé, président de l’Utip, a prévenu : « 50 % de temps de parole en moins pour le

professionnel de santé, c’est 250 % de temps de parole en plus pour le patient. » Bien que la trame de ces entretiens n’ait pas encore été fixée par l’Assurance mala-die, Françoise Amouroux, coprésidente d’Utip Aquitaine, a présenté les grandes lignes directrices d’un entretien efficace : analyse de la compréhension de la mala-die et des traitements par le patient, démonstration des dispositifs d’inhalation, conseils d’hygiène de vie.

Environ 500 000 patients par an« Le temps d’un entretien pour l’asthme sera supérieur à celui pour les AVK, mais la cible est moitié moindre puisqu’elle concernera 400 000 à 500 000 patients par an », a rassuré Alain Guilleminot, président de la commission Nouvelles missions au sein de la FSPF. De nombreux autres paramètres seront à analyser : évaluer le contrôle de l’asthme sous traitement, distinguer un asthme instable d’un asthme non traité, s’assurer de la prise en charge efficiente des facteurs aggravants et des comorbidités et faire le point sur les effets indésirables. L’étude « Asthme en phar-macie » dévoile que ces symptômes (fatigue, insomnie, nervosité, maux de tête), ressentis par 58,5 % des patients interrogés, sont majoritairement la consé-quence d’une prise inadéquate des médi-caments. En revanche, ceux se considérant comme correctement informés sur leur traitement se plaignent moins d’effets secondaires. Reste à savoir si deux entre-tiens par an suffiront. D’après Alain Guil-leminot, « trois ou quatre seront peut­être nécessaires ». La rémunération sera alors probablement à renégocier avec l'Assu-rance maladie. ❙ Élise Brunet

« Votre meilleure arme, c’est votre patient. »Simon Lessard, pharmacien québécois

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Ateliers Spécial Congrès

La cause des officines mono-prescripteur

Àceux qui assurent que la déser-tification médicale n’existe pas, Albin Dumas a opposé des données chiffrées. « La

courbe de fermeture des cabinets médicaux continue de croître. En octobre 2009, les pharmacies “mono­médecin” représentaient 5 % de l’ensemble des pharmacies fran­çaises. En avril 2011, ce pourcentage est passé à 7 % », a indiqué le président de l’Association de pharmacie rurale (APR). Cette année, il est de 9 %. « Conséquence logique : une pharmacie rurale ou de proxi­mité sur deux se déclare en difficulté. Avec des écarts sensibles selon les régions mais la tendance est installée, et bien installée. […] On ne peut donc plus nier la réalité comme le faisait l’ancienne ministre de la

Santé Roselyne Bachelot qui affirmait qu’il n’y a pas de déserts médicaux en France. » Un constat implacable qui fait craindre l’« engrenage » pour ces pharmacies mono-prescripteur, « de plus en plus petites ». Selon une étude Celtipharm présentée lors de cet atelier du 27 octobre, une officine réalisant un chiffre d’affaires (CA) d’1 mil-lion d’euros et ayant perdu un prescripteur en 2010 subira une baisse de CA d’environ 20 % par an entre 2011 et 2015. « Une lente dégradation que rien ne peut arrêter, si ce n’est une politique conjointe des syn­dicats, a souligné Albin Dumas. Même si la marge de négociations semble étroite, il convient de mettre les pouvoirs publics devant les responsabilités humaines et juridiques que représente l’inégalité d’accès

aux soins. » D’où sa proposition d’hono-raires « de maintien de service rendu à la population » pour les pharmaciens privés de prescripteurs. ❙ Élise Brunet et Anne-Laure Mercier

Le deuxième atelier du week-end était consacré à la désertification médicale. Étude à l’appui, l’Association de pharmacie rurale en a prouvé les dégâts sur les officines rurales ou de proximité.

Albin Dumas, président de l’APR.

De la fiscalité des SPFPL

«Le combat fut assez difficile », s’est souvenu Philippe Liebermann , vice-président honoraire de la FSPF, délégué

aux affaires européennes et internatio-nales. Celui pour voir enfin paraître le décret d’application des sociétés de par-ticipations financières de profession libé-rale (SPFPL) – connues aussi sous le nom de holdings –, comme celui pour réserver la majorité du capital au pharmacien exploitant. « Lorsqu’un confrère a toute la

que la profession doit désormais s’appro-prier. Luc Fialletout, directeur général adjoint d’Interfimo, organisme de finan-cement des professions libérales, a ainsi détaillé lors de ce dernier atelier « le cane­vas fiscal » des emprunts pour achats de parts de sociétés d’exercice libéral (SEL) par le biais par exemple d’une SFPPL pure ou d’une SPFPL active ou fiscalement intégrée. Il prévient : « Les SPFPL sont des nids à redressements fiscaux dont les experts­comptables se méfient : les presta­tions de services doivent pouvoir se justi­f ier.  » S’y ajoute «  une fiscalité professionnelle profondément remaniée » entre autres par le projet de loi de finances pour 2014, encore en cours de discussion. Autant d’actualités qui appellent à une certaine vigilance. ❙ Anne-Laure Mercier

Désormais applicables, les socié-tés de participations financières de profession libérale (SPFPL) sont des outils dont la fiscalité nécessite d’être maîtrisée. Un atelier y a été consacré.

Philippe Liebermann (FSPF) et Luc Fialletout (Interfimo).

responsabilité professionnelle et civile d’une entreprise, qu’il n’ait pas la majorité du capital pose un problème, explique Philippe Liebermann. C’est pour cette raison que l’ensemble de la profession nous a rejoint. » Une excellente nouvelle donc, et un outil

Spécial Congrès Ateliers

Le DPC au quotidien

Si le développement profession-nel continu est devenu réalité cette année, sa mise en pratique est encore loin d’être comprise

par les officinaux. L’atelier qui lui était consacré samedi 26 octobre visait justement à en résumer les règles. Dispositif comportant à la fois une analyse des pratiques et un appro-fondissement des connaissances, le DPC est une obligation indi-viduelle pour tous les

professionnels de santé et s’inscrit dans une démarche permanente. Pour le valider, il est nécessaire de s’adresser à un orga-nisme enregistré auprès de l’OGDPC, l’organisme gestionnaire du DPC*. L’objet du DPC doit faire partie des six orienta-

tions nationales préala-b lement dé f in i es (amélioration de la prise en charge du patient, qualité et sécurité des soins…). « Il est aisé de trouver des méthodes, parmi celles définies par

la Haute Autorité de santé, qui s’adaptent à l’officine et il n’y a aucun souci pour faire entrer les besoins du pharmacien dans les orientations nationales », a rassuré Philippe Denry, président de la commission For-mation professionnelle à la FSPF. En pra-tique, les professionnels de santé libéraux doivent nécessairement créer un compte sur le site www.mondpc.fr qui sera utilisé tout au long du processus, depuis l’ins-cription jusqu’à l’indemnisation. « Les titulaires peuvent s’inscrire à tous les pro­grammes qu’ils souhaitent et doivent le faire à la fois depuis Mondpc.fr et auprès des organismes de formation », a signalé Monique Weber, directrice de l’OGDPC.

Un moteur d’évolution« Nous n’avons jamais vu le DPC comme une contrainte mais comme une opportu­nité, a réaffirmé Philippe Denry. Cet outil nous permet d’occuper pleinement notre place de conseiller de santé et ouvre la voie à de nouvelles rémunérations. La valorisa­tion du conseil et de l’accompagnement des patients nécessite cependant de montrer notre valeur ajoutée. » Comment ? En tra-çant les interventions réalisées au quoti-dien. « Le traçage peut aussi nous aider à valider la partie analyse des pratiques », a précisé Philippe Denry, qui a ajouté qu’un pharmacien qui se réunit avec des méde-cins autour d’un patient fait déjà de l’ana-lyse de ses pratiques sans le savoir. « Les organismes doivent s’adapter à nos besoins et nous proposer des documents standar­disés pour tracer les échanges, des outils pour valoriser ce qui est réalisé avec les équipes à l’officine ou avec d’autres profes­sionnels de santé dans la coordination des soins », a-t-il appelé de ses vœux. ❙ Claire Grevot* Liste consultable sur www.ogdpc.fr.

Obligation récente, le développement professionnel continu (DPC) doit maintenant être assimilé par les pharmaciens. Un atelier a permis d’en livrer quelques clés de compréhension.

Monique Weber, directrice de l’OGDPC, animait l’atelier aux côtés de Philippe Denry, président de la commission Formation professionnelle à la FSPF.

« Les organismes doivent s’adapter à nos besoins. »Philippe Denry, président de la commission Formation professionnelle à la FSPF

Parmi les 31 169 pharmaciens libéraux, à la date du 26 octobre 11 217 s’étaient déjà inscrits à un programme de DPC. L’objectif fixé par l’OGDPC pour 2013 était de 7 534.

NOTAbENE

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Spécial CongrèsSpécial Congrès Partenaires

Pour toute demande de prise en charge : www.fifpl.fr

THÈMES 2013pris en charge par le FIF-PL

selon les critères déterminés par les représentants de votre profession

PHARMACIENS (4773 Z - Commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé)

• Prise en charge annuelle et par professionnel plafonnée à 1 000 € maximum dans la limite du budget de la profession.

• Prise en charge au coût réel par professionnel limitée à 250 € par jour de formation et plafonnée à 1 000 € par an et par professionnel pour les formations prioritaires, (prise en charge au coût réel plafonnée à 250 € par EPU mais correspondant à une journée de formation sur le quota annuel pour les formations EPU citées ci-dessous).

• Prise en charge au coût réel plafonnée à 150 € par jour et limitée à 300 € par an et par professionnel pour les formations non prioritaires, en déduction du forfait de prise en charge des formations prioritaires.

Seules les formations soumises à la Commission professionnelle des pharmaciens peuvent faire l’objet d’une prise en charge.

FORMATIONS PRIORITAIRES

Toute formation liée à la pratique professionnelle

DIPLÔMES UNIVERSITAIRES

• Diététique et nutrithérapie• Gérontologie• Homéopathie• Médication, conseil à l’officine• Maintien à domicile• Mycologie• Orthopédie• Pathologie• Audio-prothèse• Optique• Pharmacie clinique,• Thérapeutique• Vétérinaire

EPU

• EPU• APEPPU• Formation continue des pharmaciens

QUALITÉ DE L’ACTE PHARMACEUTIQUE

• Officiqual• Ordoqual• Endoqual• Qualité acte pharmaceutique• Évaluation de la qualité des soins et de la

pratique professionnelle dans le cadre de la Haute Autorité de santé

SÉMIOLOGIE / PATHOLOGIE

• Pathologies• Maladies cancéreuses• Pédiatrie• Dermatologie

THÉRAPEUTIQUE À L’OFFICINE

• Thérapeutique• Diététique• Phytothérapie• Homéopathie• Médication officinale• Médication familiale• Médicaments à prescriptions restreintes• Prothèses capillaires• Cosmétiques• Dermo cosmétique• Gynécologie• Pharmacologie

ORTHOPÉDIE

• Véhicules pour handicapés physiques• Orthèses• Thermoformables

VÉTÉRINAIRE

PRISE EN CHARGE DU PATIENT

• Maintien à domicile• Intégration du pharmacien dans un réseau• Dossier pharmaceutique (demi-journée)• Éducation thérapeutique du patient• Accompagnement du patient : suivi et

entretien

MYCOLOGIE

LÉGISLATION PHARMACEUTIQUE LIÉE À L’ACTE

FORMATIONS NON PRIORITAIRES

Toute formation relative à l’exercice professionnelAttention, la liste ci-dessous est non exhaustive

APPROCHE GLOBALE DE L’EXERCICE OFFICINAL

• Communication• Gestion• Gestion des ressources humaines• Juridique• Langues• Management• Informatique bureautique

et Internet (hormis les formations sur site et pro-logiciels)

• Le pharmacien face aux risques

ATTENTION !• Sont éligibles les formations d’une durée

minimale de 6 h sur une journée ou cycle de 6 h par module successif de 2 h minimum.

• Sont également éligibles les formations d’une durée minimale de 4 h correspondant à une prise en charge d’une demi-journée.

Rappel : Aucun organisme de formation ne peut être agréé ou sélectionné par le Fif-PL ; seuls des thèmes de formations peuvent être présentés.

PUB FIFE PL 2013.indd 1 19/09/13 10:37

Faire du DPC un levier économique

Accompagner l’acquisition d’une officine

« La plupart du temps, les membres de l’équipe choi­sissent chacun un thème de développement professionnel

continu (DPC), a regretté Jean-Luc Bury, président du directoire d’Initiative fran-çaise du marketing officinal (Ifmo) et directeur de la marque Qualipharm. Cela ne donne aucune cohérence d’action. Le DPC doit être intégré dans une réflexion mettant le plan de formation au service du plan de développement de l’officine. » Car, selon lui, « le DPC va servir à l’amélioration

La recherche d’une officine est une étape stratégique. D’où l’intérêt, pour pouvoir faire le bon choix, de bénéficier de conseils adaptés à

sa situation personnelle. Lors du congrès de Lyon, Alliance Healthcare Répartition a proposé aux pharmaciens intéressés par une future installation d’échanger avec ses deux partenaires, le cabinet de transactions Planète Officine et Michael Laurissesques, un spécialiste du conseil en finance d’entre-prise, notamment en acquisition. Leur mission consistait à bien appréhender les besoins de chacun et à lister, avec le phar-

des pratiques professionnelles, donc au développement de l’officine sur des principes économiques ». Qualipharm a d’ailleurs élaboré une méthode d’accompagnement du changement dans l’officine. La marque œuvre également pour que le pharmacien devienne un véritable référent santé afin de fidéliser les clients et en attirer d’autres. Comment ? En l’aidant à développer la communication vers le public, sur le fond et la forme. « Aujourd’hui, les patients viennent de moins en moins souvent à l’officine du fait des prescriptions trimes­

Ifmo-Qualipharm a expliqué au cours d’un atelier comment l’obligation de développement professionnel continu (DPC) pouvait devenir une opportunité économique pour l’officine.

Alliance Healthcare Répartition a mis au point un programme d’accompagnement des phar-maciens désireux de s’installer. Le congrès de Lyon a été l’occa-sion de le présenter.

trielles et des sirènes des nouvelles techno­logies (Internet, etc.). Il faut donc aller les chercher via les dispositifs d’information qu’ils utilisent », a commenté Jean-Luc Bury. Un outil a ainsi été développé sous le label Pharmelia pour communiquer par téléphone mobile et messagerie Internet. ❙ Claire Grevot

cine. Par ailleurs, une fois le titulaire ins-tallé, le groupement d’Alliance, Alphega Pharmacie, propose un soutien pérenne, en termes de gestion financière, de mana-gement ou de développement du point de vente. L’objectif du programme d’Alliance Healthcare est ainsi de permettre au phar-macien de mener son projet – qui est aussi un choix de vie – en toute sérénité. ❙ Claire Grevot

macien, toutes les étapes du projet pour évaluer la balance risque/rentabilité en vue de la sélection de l’officine la plus viable à court et long terme.En choisissant Alliance Healthcare Répar-tition comme répartiteur, les pharmaciens bénéficient en outre gratuitement de nombreuses prestations de conseil : mer-chandising, management, géomarketing et coaching, jusqu’à l’ouverture de l’offi-

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Portfolio Spécial CongrèsSpécial Congrès Portfolio Portfolio Spécial CongrèsSpécial Congrès Portfolio

DimancheLa journée fut dense, entre deux plénières aux thématiques stratégiques – l’automédication et la préparation des doses à administrer – et deux ateliers, non moins essentiels, sur les sociétés de participation financière des professions libérales et sur la désertification médicale.

Une surprise attendait les présidents de la FSPF, de l’Utip, de l’APR et le directeur des opérations pharmacie d’Urgo, parrain de la soirée : tous les quatre ont été intronisés compagnons du Beaujolais ! Le cadre s’y prêtait : la soirée s’est déroulée au domaine du Cuvage, à Lacenas, dont la cave date du xviiie siècle.

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Spécial Congrès

16 I Supplément au no 1255 I Décembre 2013

Spécial Congrès

merciainsi qu’à nos partenaires

pour leurs contributions à cette manifestation

Avec lA PArticiPAtion de

ActUAlités PhArmAceUtiqUes

l’entrePrise officinAle

le monde PhArmAceUtiqUe.tv

PhArmA

PhArmAcie cliniqUe

Profession PhArmAcien

Wolters KlUWer sAnté

PArtenAires Presse

aux pharmaciensvenus participer au 66e congrès

ABmABocA - m3GAlAntiKAAlereAlliAdis AlliAnce heAlthcAreAlteorAmPli mUtUelleArroW GeneriqUes - ActAvisBien-être et sAntéBioGArAnBoironcedAGecerP france cerP rhin rhone méditerrAnéechAnnelscodeX

demAPhArmeUrAfeXPAnscienceeZY WrAP fif-Pl GroUPe Phr GtP hArtmAnn sA hPiifmoisiPhArm leoKrKA lABleemlifescAnmAcsfmedissimomeditechmtrl

mYlAnnAtUre effisciencenet PlUsnUterGiAnUtriciAoBserviAocP répartitionomeGA PhArmAonirisoPUsosPhAreA PAri (Pulmomed)PArm concePt PelimeXPhArmAGest PhArmetUdesPhoeniX PhArmAPlUs PhArmAcie

PrAticdoserAJon conseilsroche diAGnosticssABoUniA savons d’AlepsAnofisPctevAth KohlUtiPvetosAntevidAlWelcooP WinPhArmAZentivA

Ils l’ont ditLes représentants de la profession se sont succédé sur le plateau de Pratis TV Pharma durant deux jours. Extraits.

« Entre 50 000 et 60 000 patients

sous ACO ontdéjà bénéficié d’un entretien de suivi. »

Alain Guilleminot, président de la commission

Nouvelles missions à la FSPF

Pharmacien d’officine… eT Si c’ÉTaiTÀ refaire ?

« Oui, sans hésiter ! »JocElynE WittEvronGEl, vice-présidente de la FSPF

« Aucun regret ! L’officine est un challenge, un défi à relever ! »AnnE cAthAlifAud, ancienne vice-présidente en charge des relations professionnelles à l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf)

« un sOuhAit : que les études nous forment à mieux communiquer avec les patients. »MArion dE MAGnEvAl, vice-présidente en charge des relations professionnelles à l’Anepf

« La plupart des génériques attendus dans les cinq ans vont traiter des pathologies lourdes, donc des patients fragilisés, plus difficiles à convaincre. Nous ne pourrons progresser en matière de substitution qu’en collaboration avec les médecins. »

PhiLiPPe Besset, vice-président de la FSPF

« Un contrôle de l’inr fréquent et rapide permet d’éviter thromboses et hémorragies. »

Pr Sylvie di filippo, chef du service de cardiologie

pédiatrique et congénitale à l’hôpital Louis-Pradel, à Lyon

DISPENSATION À L’UNITÉ « Le gouvernement veut imaginer une autre forme de rémunération : à l’unité, avec un acte de dispensation et un acte de fractionnement. Avec cette proposition, nous rejoignons les honoraires de dispensation. »

PhiliPPE BESSEt, vice-président de la FSPF

« Les confrères devraient s’investir

un peu plus sur le médicament vétérinaire :

c’est un élément de croissance ! »

Jacky MaiLLet, président de l’Association nationale

de la pharmacie vétérinaire d’officine (ANPVO)

« Le DP doit être mis à disposition des médecins. Il est en effet important que le prescripteur ait accès à l’ensemble des dispensations, avec les médicaments prescrits par lui ou par d’autres prescripteurs, y compris l’automédication. »

PhiliPPE GAErtnEr, président de la FSPF

« Si nous pouvons partager l’expérience des pharmaciens, nous n’hésiterons pas à le faire. »

roGEr ruA, président du Syndicat des médecins libéraux (SML)

« Nous avons en projet de

développer, entre autres au travers

du DPc, des programmes interprofessionnels. »

RogeR Rua, président

du Syndicat des médecins libéraux (SML),

et PhiLiPPe gaeRtNeR, président de la FSPF

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IV I Supplément au no 1255 I Décembre 2013

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