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Conférence FEDERATION FRANCAISE D’ULM Symposium de sécurité octobre 2010

Conférence FEDERATION FRANCAISE DULM Symposium de sécurité octobre 2010

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Page 1: Conférence FEDERATION FRANCAISE DULM Symposium de sécurité octobre 2010

Conférence

FEDERATION FRANCAISE D’ULM

Symposium de sécurité octobre 2010

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Situation actuelle

• L’accidentologie lourde a progressé de manière très favorable des dix dernières années.

• Le niveau de sécurité a rejoint, et se maintient à celui de l’aviation légère certifiée.

• L’accidentologie légère (sans victime ni dégâts collatéraux) reste plus élevée.– Considéré comme propre à l’aviation ultralégère, ce

paramètre n’est cependant pas considéré comme inquiétant ….. POUR LE MOMENT.

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Constat La sécurité semble ne plus progresser

Elle ne diminue pas mais la progression des

accidents suit désormais celui du nombre de

pratiquants. Situation en France

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ConstatLa sécurité en instruction est préoccupante

Statistiquement, l’instruction n’est pas plus sûre que le reste

de l’activité fédérale (+/- 12 % des vols qui provoquent 18 % des accidents mortels - rapport

annuel BEA 2009)

Or c’est la part de l’activité théoriquement la mieux

encadrée

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Les circonstances des accidents

Ce ne sont pas les facteurs sur lesquels l’ULM est systématiquement attaqué que les accidents

significatifs se produisent

•Les ruptures structurelles indiscutables en vol stabilisé sont extrêmement rares

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Les circonstances des accidents

Ce ne sont pas les facteurs sur lesquels l’ULM est systématiquement attaqué que les accidents

significatifs se produisent

•Les pannes moteur ne donnent pas lieu à plus d’accidents vraiment graves que dans les cas d’avions certifiés

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Les circonstances des accidents

Ce ne sont pas les facteurs sur lesquels l’ULM est systématiquement attaqué que les accidents

significatifs se produisent

•Les défaillances médicales avérées sont rares, et pas plus nombreuses qu’en aviation certifiée.

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Les circonstances des accidents

Ce ne sont pas les facteurs sur lesquels l’ULM est systématiquement attaqué que les accidents

significatifs se produisent

•Les défauts de maitrise en manœuvres de base, caractéristiques d’un manque d’entrainement, sont moins nombreux que dans les autres branches de l’aviation légère.

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Les circonstances des accidents

Ce ne sont pas les facteurs sur lesquels l’ULM est systématiquement attaqué que les accidents

significatifs se produisent•Les ruptures structurelles •Les pannes moteur •Les défaillances médicales •Le manque d’entrainement

NE SONT PAS LES CAUSES MAJEURES D’ACCIDENT

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Constat

Les causes sont en très grande partie identiques à celles des autres branches de l’aviation de loisirs.

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Si l’on part du postulat qu’il est qualifié et

raisonnablement entraîné

Le pivot de la vulnérabilité du pilote se situe sur le plan de la

prise de décisionElle est plus ou moins biaisée par

le niveau d’excès de confiance ou de stress.

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Les circonstances des accidents

• Projet de vol trop ambitieux vis-à-vis des performances• Projet de vol trop ambitieux vis-à-vis des compétences• Projet de vol incompatible avec la réglementation

Provoquent :• Vol en conditions aérologiques incompatibles• Manœuvres volontaires en limite de domaine de vol• Evolutions à basse hauteur• Violation volontaires ou inconsciente de la

réglementation et des bonnes pratiques

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En accidentologie

Quand les causes profondes relèvent de violations des règles,Une législation plus stricte n’apporte pas de sécurité supplémentaire

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Les circonstances des accidents

La confiance exagérée accordée

•Au GPS•Au parachute

Encourage

La poursuites d’options dangereuses

Parfois irréalisables

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Le parachute

Regarder la vidéo de ce déclanchement de parachute

Lien web

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Le parachute

Comment analyser cet exemple?Certes le pilote a été sauvé, MAIS:

•S’agissant d’une rupture structurelle franche en évolution dynamique, au moment de l’ouverture, la tenue de l’amarrage du parachute à ce qui restait de la cellule n’était pas garantie

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Le parachute

Comment analyser cet exemple?Certes le pilote a été sauvé, MAIS:

•Il se passe 8 secondes entre la défaillance et la stabilisation de la voile du parachute, La perte d’altitude a été estimée à 450 pieds

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Le parachute

Comment analyser cet exemple?Certes le pilote a été sauvé, MAIS:

•Le point de chute était loin d’être idéal

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Le parachute

• Le parachute a un domaine d’emploi qu’il faut respecter (hauteur mini, vitesse & masse maxi…)

• Son déploiement peut ne pas suffire à vous sauver, même quand ses spécifications sont respectée

Nous avons au moins un exemple de non déploiement parce que le parachute a été endommagé par la collision en vol qui a

requis son ouverture.

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Le parachute

Le parachute n’est pas un dispositif de sécurité!

Contrairement à une rambarde qui peut vous empêcher de basculer dans le vide, à un antidérapant qui peut vous éviter de glisser,

LE PARACHUTE NE PEUT PAS EVITER L’ACCIDENT

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Le parachute

Le parachute n’est pas un dispositif de sécurité!

C’est seulement un moyen de sauvetage

Mais rappelons nous tout de même que c’est aussi une ultime chance

qui a sauvé plus de 80 % des pilotes qui en ont

fait usage.

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MAISLe parachute étant seulement un

moyen de sauvetage

La sécurité du vol n’est donc assurée que s’il est mené de bout en bout, comme s’il n’y

avait pas de parachute.

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