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Conférence finale « Relations franco-allemandes · PDF fileConférence finale « Relations franco-allemandes » Le 29 février 2012, près de 60 personnes ont fait le déplacement

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Page 1: Conférence finale « Relations franco-allemandes · PDF fileConférence finale « Relations franco-allemandes » Le 29 février 2012, près de 60 personnes ont fait le déplacement

Conférence finale « Relations franco-allemandes » Le 29 février 2012, près de 60 personnes ont fait le déplacement à la Fondation Genshagen près de Berlin à l’occasion de la présentation des résultats du projet « Relations franco-allemandes : possibilités de transfert à d’autres relations bilatérales ». Ce projet, mené par le dfi en partenariat avec la Fondation Robert Bosch et la Fondation Genshagen, a réuni pendant un an une quinzaine de personnes de nationalités et d’horizons différents afin de réfléchir sur la notion d’un « modèle franco-allemand » et d’étudier le fonctionnement des relations franco-allemandes et les possibilités de transfert à d’autres contextes bilatéraux. Après le discours d’accueil de M. Koopmann, directeur de la Fondation Genshagen, la conférence a débuté par une première table ronde présidée par M. Baasner, directeur de l’Institut Franco-Allemand (dfi). Dr. Stefan Seidendorf (dfi) a montré le rôle de quatre éléments fondamentaux – les institutions, le contexte international, la volonté politique et la société civile – dont la combinaison particulière explique le succès des relations franco-allemandes. M. Seidendorf a par ailleurs précisé comment l’institutionnalisation de la coopération franco-allemande a entraîné un mécanisme d’auto-approfondissement. M. Geifes (Institut historique allemand) et Mme Kuntz (ancienne secrétaire générale de l’Office Franco-Allemand de la Jeunesse – OFAJ) ont ensuite illustré la pertinence de ce modèle pour analyser le fonctionnement de la coopération universitaire et de l’OFAJ. La seconde partie, présidée par M. Koopmann, a porté sur la possibilité de transférer le modèle de coopération franco-allemande dans d’autres contextes. Mme Miard-Delacroix (Université Paris Sorbonne) a distingué les différentes significations du mot « modèle » – reproduction d’une chose en miniature, exemple à suivre ou résultat d’une modélisation théorique et abstraite – et a insisté sur le fait qu’il ne s’agit pas de transposer ce schéma de coopération tel quel dans d’autres contextes. Les relations franco-allemandes doivent être au contraire regardées comme une grille d’analyse dont les différents composants (les quatre variables) doivent certes être tous présents mais selon des modalités à adapter à chaque relation bilatérale. M. Falkowski (Université d’Erfurt) a évoqué l’importance des références à la coopération franco-allemande dans la rhétorique du gouvernement polonais pour façonner les relations germano-polonaises. Pourtant, au-delà des discours l’institutionnalisation des relations germano-polonaises demeure largement superficielle et le manque de régularité des rencontres germano-polonaises pèse également sur la profondeur de la coopération

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bilatérale. M. Jelinek (Fonds pour l’avenir germano-tchèque) a quant à lui insisté sur la notion d’asymétrie des relations mais aussi des attentes entre l’Allemagne et la République tchèque. La coopération franco-allemande et germano-polonaise sont ici prises en exemple et fournissent des balises pour établir une relation germano-tchèque constructive. Pour M. Gloser (ancien ministre, député), le facteur d’asymétrie majeur entre les relations franco-allemande, germano-polonaise et germano-tchèque relève avant tout du facteur temps. La diversité du public (citoyens intéressés, journalistes, universitaires, fonctionnaires et ambassadeurs) a permis une discussion riche avec les différents intervenants. Les résultats de ce projet seront publiés dans un ouvrage à paraître début mai (flyer).