Consommation régionale d’énergie fi nale...Les faits marquants du bilan 2011 : L’année 2011 affi che une légère hausse des consommations globales d’énergie fi nale (+3%)

Edition 2012 • Observatoire Régional de l’Energie Provence-Alpes-Côte d’Azur

Consommation régionale d’énergie fi nalede l’année 2011

Consommation corrigée des aléas climatiques : 13.3 Mtep1Les faits marquants du bilan 2011 :

L’année 2011 affi che une légère hausse des consommations globales d’énergie fi nale (+3%) sur le territoire régional avec 13,3 Mtep contre 12,9 en 2010.Cette situation recouvre cependant une disparité forte en fonction des secteurs et des combustibles concernés. L’impact du secteur industriel a diminué de 3 % notamment du fait de la mise sous cocon de la raffi nerie LyondellBasell et de l’arrêt de l’un des deux hauts fourneaux d’Arcelor-Mittal entraînant de fait une diminution de l’usage du charbon (-18%) et du gaz (-6%).

En revanche, la consommation de produits pétroliers a cru de près de 600 ktep (+12%) principalement en raison de la hausse des trafi cs routiers(+250 ktep) et maritime avec les navires de croisière (+250 ktep).

Consommation régionale d’énergie par type

Consommation régionale d’énergie par secteur

Consommation nationale d’énergie par type

2

Autres6%

Produitspétroliers 43%Gaz Nat.

16%

Electricité26%

Charbon 9%

Agriculture 1%

Industrie 37%

HabitatTertiaire28%

Transport34%

Consommation nationale d’énergie par secteur

Agriculture 3%

Industrie 21%

HabitatTertiaire 44%

Transport32%

Charbon 4%

Produitspétroliers 42%

Gaz Nat.21%

Autres9%

Electricité24%

Source des données : le bilan énergétique régional 2011 a été élaboré à partir des données des Ministères de l’Industrie, de l’Agriculture et de la Pêche, de l’INSEE, du SOeS, des opérateurs (CPDP, CFBP, CNR, EDF, GDF SUEZ, ERDF, RTE E-ON, OSGE, GRT Gaz) et des données recueillies régionalement (ADEME, DREAL, pétroliers, usines d’incinération, industries agro-alimentaires, UIOM, Arcelor, Lafarge, Solamat Merex, Fibres Excellence ). Les équivalences énergétiques utilisées pour la réalisation du bilan se trouvent page 19.

1Consommation en données corrigées du climat / hors secteur de l’énergie, pertes et usages de matières premières


Production régionale d’énergie primaire 2011 : 1,2 MtepLa production régionale d’énergie primaire pour l’année 2011 est marquée par une baisse de 200 ktep principalement liée à la chute de l’hydroélectricité.

Les installations hydrauliques de la région n’ont ainsi fourni que 660 ktep contre 910 ktep l’année précédente. Cette situation s’explique par la sécheresse du printemps et de l’automne 2011.

Cette diminution n’a pas été compensée par la hausse de l’ensemble des autres énergies primaires présentes en région. La production de bois est ainsi passée de 425 à 420 ktep. Dans le même temps, les énergies solaires thermique et photovoltaïque ont été multipliées par trois, passant de 9 ktep en 2010 à 30 ktep en 2011.

Enfi n, si la puissance éolienne installée n’a pas bougé entre 2010 et 2011, les conditions météorologiques ont conduit ces installations à ne produire que 8 ktep (10 ktep en 2010).

Avec un total de 1,2 Mtep pour l’ensemble de ses productions primaires, Provence-Alpes-Côte d’Azur parvient à couvrir en 2011 un peu plus de 9% de sa consommation d’énergie. Elle représente ainsi 1% de la production nationale qui s’est élevée à 130 Mtep pour l’année écoulée.

Production régionaled’énergie primaire

Production d’énergie primaire

3

Tableau de Bord des énergies renouvelables électriques au 31 Décembre 2011

EnergiePuissance cumulée

installée (au 31/12/2011 - en MW)

Production 2011(en GWh)

% dans la production d’électricité régionale

Evolution 2011/2010 de la puissance installée

Photovoltaïque 366 331 2% x 2

Eolien 45 93 0,5% 0

Hydroélectrique 3 223 7 673 45% 0

Eolien 1%

Déchets 4%

Solaire 2%

Bois39% Hydraulique

54%


4

Electricité

Consommation totale brute : 40 284 GWh

La situation électrique régionale a connu une année 2011 atypique sur plusieurs points. La consommation totale brute a baissé de 4% par rapport à l’année 2010 du fait de la douceur des températures. La consommation fi nale corrigée des aléas climatiques affi che la même diminution en passant de 39 900 GWh à 38 424 GWh.

Cette baisse de la consommation s’est notamment fait sentir chez les particuliers où elle suit la tendance nationale (-10%). Celle des PME/PMI suit la même tendance aussi bien en région qu’en France avec -3%. L’ampleur de l’écart climatique constaté par Météo France rend cependant diffi cile toute analyse de cette évolution annuelle qui ne doit pas masquer une tendance de fond à la hausse depuis de nombreuses années.

Production régionale : 14 340 GWh

Toutefois, la structure de la production régionale n’a pas été grandement modifi ée. Ainsi, l’hydraulique prédomine dans le panorama régional, suivie par les centrales à cycle combiné gaz (CCG) de Fos sur Mer et de Martigues. Le thermique fi oul disparaît du paysage électrique de la région suite à la transformation défi nitive de la centrale EDF de Martigues-Ponteau en CCG.

En 2011, la consommation régionale d’électricité a atteint son maximum le 24 janvier avec un pic de 6560 MW. Cette pointe se hisse à la troisième place des records de pics régionaux. Compte tenu des températures clémentes qui ont accompagné l’hiver 2011, elle démontre la hausse tendancielle de la demande électrique sur la région. Ce seuil est loin du maximum absolu de consommation qui s’établit à 7023 MW (11 février 2012).

Alimentation en électricité

Autoproducteurs1,7%

Solaire 0,8%

Cogénération 2,3%

Apport national 64,5%

Hydraulique 19%

Eolien 0,2%Déchets 0,8%

Thermique gaz 9,2%

Thermique charbon 1,4%

4000

4500

5000

5500

6000

6500

7000

7500

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Pointes de consommation hiver (en MW)

Pointes de consommation été (en MW)

Evolution des pointes de consommation électrique


Les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine énergétique sur le territoire régional ont globalement diminué entre 2010 et 2011. Cette baisse s’explique par les effets conjugués de deux facteurs :

- le ralentissement de l’activité industrielle (-1,5 Mteq CO2)- la réduction de la demande énergétique des particuliers du fait

des températures plus douces (-1Mteq CO2)

Seul le secteur des transports avec la hausse du trafi c routier et des croisières affi che une augmentation de son impact (+ 1,2 Mteq CO2).

La forte diminution de l’activité industrielle de la région couplée aux températures clémentes ont contribué à la réduction de l’utilisation de charbon à la fois via la baisse d’activité sidérurgique et le moindre recours aux capacités de la centrale de Provence (Meyreuil -13). Ce combustible voit ainsi son impact se réduire de près de 2 millions de tonnes équivalent CO2.

A la hausse du secteur des transports correspond un accroissement des émissions liées aux produits pétroliers (+0,6 Mteq CO2) bien que les besoins moindres en chauffage soient venus contrebalancer en partie cette augmentation. Ils affectent cependant les impacts liés au gaz naturel dont les émissions diminuent de 0,5 Mteq CO2 par rapport à 2010.

Le bilan des émissions de GES réalisé par l’Observatoire concerne les émissions directes liées aux consommations énergétiques et ne prend en compte que l’utilisation des combustibles fossiles. En 2012, ces émissions représentaient 85 % du total de GES en Provence-Alpes-Côte d’Azur (source : Air PACA, Inventaire régional des émissions 2007).

Parmi les six GES réglementés par le protocole de Kyoto (CO2, CH4, N2O, HFC, PFC, SF6), seuls les trois premiers sont pris en compte ici.Ceux-ci représentent plus de 95% des émissions (source : Inventaire national 2010 - CITEPA 2012).

Bilan des émissions 2011 :31,8 Millions de tonnes équivalent CO2 (Mteq CO2) (soit 6,4 tonnes par habitants)

Emissions de Gaz à Effet de Serre par secteur (en Mteq CO2)

La forte diminution de l’activité industrielle de la région couplée aux températures clémentes ont contribué à la réduction de l’utilisation de charbon à la fois via la baisse d’activité sidérurgique et le moindre recours aux capacités de la centrale de Provence (Meyreuil -13). Ce combustible voit ainsi son impact se réduire de près de 2 millions de tonnes équivalent CO2.

A la hausse du secteur des transports correspond un accroissement des émissions liées aux produits pétroliers (+0,6 Mteq CO2) bien que les besoins moindres en chauffage soient venus contrebalancer en partie cette augmentation. Ils affectent cependant les impacts liés au gaz naturel dont les émissions diminuent de 0,5 Mteq CO2 par rapport à 2010.

Emissions de Gaz à Effet de Serre par combustible (en Mteq CO2)

Emissions de Gaz à Effet de Serre (GES)

5

0

4

2

10

12

12,69,5

5,2 4,2

0,3

8

6

Secteurde l'Energie

HabitatTertaire

AgricultureIndustrieTransport

0

10

5

25

20,8

5,75,1 0,2

20

15

Gaznaturel

DéchetsProduitsPétroliers

Charbon


6

Solaire Photovoltaïque

Le solaire photovoltaïque affi che une nouvelle fois des résultats en hausse par rapport à l’année passée. De fait, ce sont 6 300 installations qui ont vu le jour en 2011 pour une puissance totale de 251 MW.Le premier semestre 2012 pour sa part a donné lieu à 1389 installations pour 111 MW. Provence-Alpes-Côte d’Azur demeure ainsi la première région solaire de France avec une puissance totale raccordée de477 MW pour 26697 installations. En termes de puissance, les Alpes de Haute Provence sont désormais le deuxième département français derrière les Landes (142 MW) et juste devant les Bouches du Rhône et le Var.

Tarifs de rachat : Les tarifs de rachat de l’électricité d’origine pho-tovoltaïque sont désormais fi xés tous les trois mois en fonction du niveau de raccordement du trimestre précédent (Arrêté du Ministère de l’Ecologie du 4 mars 2011). La Commission de Régulation de l’Energie (CRE) a publié les nouveaux tarifs pour la période d’octobre à décembre 2012. Ils s’étalent de 16,1 à 34,7 centimes d’€ HT/kWh pour les installations sur bâti et sont fi xés à 10,2 centimes d’€ HT/kWh pour les autres installations.

Depuis l’entrée en vigueur de ces tarifs en 2006, les montants de rachat ont perdu entre 30 % et 65 % de leur valeur.

L’année 2011 a notamment été marquée par une forte augmentation de la puissance moyenne des équipements installés. Celle-ci s’établit à 40 kW contre 7 kW en 2010 sous l’action combinée de la hausse des créations de parcs de grande importance et de la baisse des raccordements de petites installations.

Nombre d’installations

au 30-06-2012

Puissance raccordéeau 30-06-2012

(en MW)

Alpes de Haute Provence 1465 138,8

Hautes Alpes 1136 39,2

Alpes Maritimes 3639 23,3

Bouches du Rhône 9085 108,8

Var 7501 110,6

Vaucluse 3871 55,9

Total 26697 476,5

Source : ERDF et SOES

Evolution du solaire photovoltaïque30.000

25.000

20.000

15.000

10.000

5.000

0 0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

2007 2008 2009 2010 2011 2012(au 30 juin)

Puissance totale raccordée (MW) Nombre total d’installations

0

10

20

30

40

50

60

70

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

01 J

an. 2

010

16 J

an. 2

010

03 S

ept.

2010

10 M

ars

2011

01 J

uille

t 201

1

01 O

ct 2

011

01 J

an. 2

012

01 A

vril

2012

01 J

uille

t 201

2

01 O

ctob

re 2

012

Etablissement d'enseignementou de santé (< 9 kWc)

Intégration simplifiée (


Solaire Photovoltaïque

De nombreuses centrales solaires de plus de 250 kW ont été raccordées au réseau au cours de l’année 2011. Au 31 Octobre 2011, le territoire de Provence-Alpes-Côte d’Azur comptait 57 centrales dont 20 installations au sol et 37 équipements intégrés au bâti. Ces centrales représentaient respectivement 116 MW et 34 MW de puissance pour un total raccordé de 150 MW. Par ailleurs, 11 installations (48 MW) étaient en attente de raccordement.

Si le département des Alpes de Haute Provence concentrait 25 % des installations raccordées, il accueillait également 61 % de la puissance totale des centrales du territoire régional notamment du fait de la présence d’installations au sol de très grande taille : Les Mées (48 MW), Curbans (26 MW), Puimichel (8 MW)… A l’inverse, les Bouches du Rhône qui comptent le même nombre total d’équipement ne représentent que 10 % de la puissance régionale car son parc est principalement composé de systèmes de taille plus modeste intégrés au bâti.

7


8

Solaire Thermique

En 2011, 25 installations solaire thermique collectives pour un total de 805 m² ont été créées sur le territoire régional. Les équipements sur les bâtiments tertiaires représentent le plus grand nombre de créations au cours de l’année 2011 (14 pour 460 m²). Elles sont suivies par les bâtiments résidentiels (10 installations pour 331 m²) et les sites industriels (1 installation de 14 m²). Ces nouveaux équipements portent le total régional à 520 installations pour 24305 m².

L’année 2011 a été marquée par une légère baisse des prix moyens constatés en passant à 1 114 €/m². Ces montants concernent à la fois le matériel et la main d’œuvre. Toutefois, cette évolution cache une grande disparité de coûts puisque le prix moyen par installation est passé, lui, de 75 720 € en 2009 à 56 562 € en 2010 puis à 36 505 € en 2011.

Cette diminution s’explique notamment par la réduction de la taille moyenne des installations mises en place au fi l des années. La surface moyenne est ainsi passée dans le même temps de 59 à 32 m² soit une division par deux du prix comme de la taille des installations.

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

€ moyenpar m² 1 295 1 080 1 016 1 420 1 266 1 132 1 114

Evolution - -17% -6% +40% -11% -11 % -1,5%

0

100

200

300

400

500

600

0

5000

10000

15000

20000

25000

30000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Nom

bre

d'in

stal

lati

ons

Surf

ace

inst

allé

e (m

2 )

Nombre d’installationsSurface installée cumulée (m2)

Evolution solaire thermique collectif

Source : CPER


Bois Energie

9

En 2011, le territoire de Provence-Alpes-Côte d’Azur a vu naître 27 installations collectives utilisant le bois-énergie, soit 9 de plus qu’en 2010. Les équipements ouverts représentent 3 588 kW ce qui place la moyenne de puissance par installation à un niveau de 133 kW. Ce chiffre est en baisse par rapport à 2010 où il s’était établi à 482 kW. Cette diminution s’explique notamment par l’ouverture en 2010 de très grosses installations comme les chaufferies de Manosque (4 500 kW) ou d’Embrun (1 500 kW) que l’on ne retrouve pas en 2011.

Au total, ce sont désormais 184 installations bois-énergie qui maillent le territoire régional.Elles représentent une puissance cumulée de 68,4 MW et assurent une production annuelle équivalente à 122 GWh. Leur consommation totale de combustible s’élève de son côté à 39 000 tonnes de bois par an.

Ces équipements sont toutefois inégalement répartis (en nombre comme en puissance) sur la région. Ainsi, les Hautes-Alpes sont le département qui présente le plus grand nombre d’installations(63 soit 34% du total régional) mais n’est que le troisième en terme de puissance installée (10,5 MW soit 15% du total). A l’inverse,les Bouches du Rhône concentrent 21% (14,2 MW) de la puissance totale de la région pour seulement 8% des installations (14).Les disparités sont ainsi très fortes entre les départements,les puissances moyennes par installation oscillant entre 163 kW pour les Hautes-Alpes et 1015 kW pour les Bouches-du-Rhône.Pour l’ensemble de Provence-Alpes-Côte d’Azur, cette valeur moyenne s’établit à 372 kW.

Prix au1er/01/2012

Plaquettesindustrielles

Plaquettesforestièreshumidité 40%

Granulés (vrac)

€/tonne 33,7 € 43,8 € 179 €

+ 29 % - 12 % + 15 %

Source : Centre d’Etude de l’Économie du Bois (CEEB)

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

0

10

20

30

40

50

60

70

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Nom

bre

d'in

stal

lati

ons

Pui

ssan

ce (M

W)

Puissance Nombre d'installations

Alpes de Haute Provence

Hautes Alpes

Alpes-Maritimes

Bouches du Rhône

Var

Vaucluse

Puissance (kW) Nombre d'installations

- 5.000 10.000 15.000 20.000

- 20 3010 40 50

8.574

18.855

31

24

14

21

63

31

14.210

6.600

10.290

9.902

60 70

Evolution du bois énergie

Situation du bois énergie

Source : MRBE


10

Zoom sur : Schéma Régional Eolien (SRE)

Le Décret 2011-678 du 16 Juin 2011 met en place les dispositions relatives à l’élaboration des Schémas Régionaux Climat Air Energie ainsi que de leur annexe, le Schéma Régional Eolien. Ce dernier a pour vocation de défi nir des « zones favorables » au développement de l’éolien sur le territoire régional. Ces zones défi nissent les communes de la région qui pourront à l’avenir accueillir des Zones de Développement Eolien (ZDE) permettant aux installations de bénéfi cier des tarifs de rachat règlementés. Les communes qui ne seront pas défi nies comme favorables pourront toujours voir naître des parcs éoliens mais ceux-ci ne bénéfi cieront pas de ces tarifs.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le SRE a été adopté par arrêté préfectoral le 28 Septembre 2012. Il vise un objectif de 545 MW de puissance éolienne à l’horizon 2020 et de 1245 MW en 2030. Toutes les communes de la région sauf trente (voir liste page suivante) sont considérées comme étant en zone favorable.

Zoom sur le Schéma Régional Climat Air Energie

Le SRCAE est le document de cadrage stratégique de l’énergie. Obligatoire pour chaque région française, il dresse les objectifs globaux de réduction de la consommation, de développement des énergies renouvelables et de diminution des émissions polluantes. Suite au Décret 2012-616 du 2 mai 2012, son évaluation environnementale est à réaliser. Le scénario ”engageant” prevoît -13% de consommation en 2020 par rapport à 2007 (-25% en 2030) et 18% de renouvelables dans l’approvisionnement énergétique (27% en 2030).

LégendeLimites départementales

Enjeux excluant l’implantation d’éolienne, gisement éolien < 4.5 m/s, sensibilités paysagères majeures, sites inscrits, zones Natura 2000 et zones RAMSAR, zone LFR 95A

Zones préférentielles de développement de l’éolien :

Petit éolien uniquement (mâts < 50m)

Petit et grand éolien

Pour consulter le SRE : http://www.paca.developpement-durable.gouv.fr/http://ore.regionpaca.fr


Zoom sur : Schéma Régional Eolien (SRE)

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Schéma Régional Eolien a défi ni les communessuivantes comme « défavorables à l’implantation de projets éoliens » et ne pouvantdonc bénéfi cier du tarif de rachat :• Mont Dauphin (05)• Nevaches (05)• Beausoleil (06)• Cap d’Ail (06)• Gorbio (06)• La Turbie (06)• Cornillon-Confoux (13)• Fontvieille (13)

• Gignac la Nerthe (13)• Istres (13)• La Destrousse (13)• Les Baux de Provence (13)• Marignane (13)• Maussane les Alpilles (13)• Paradou (13)• Port de Bouc (13)

• Rognac (13)• Roquevaire (13)• Saint Mitre les Remparts (13)• Saint Victoret (13)• Verquières (13) • Vitrolles (13)• Camaret sur Aigues (84)• Jonquières (84)

• Lafare (84)• Laroque Alric (84)• Morières les Avignon (84)• Suzette (84)• Travaillan (84)• Violes (84)

11

LégendeZones favorables à l’étude de projets éoliens

Zones excluant l’implantation d’éoliennes et gisement éolien < 3.5 m/s


Les études de l’OREImpact du comportement sur la consommation énergétique

95

100

105

110

115

120

125

130

135

140140

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Tendance linéaire (Evolution de la consommation d’énergie finale)

Evolution de la consommation d’énergie finaleEvolution de la population

Evolution comparée de la population et de la consommationd’énergie fi nale dans le résidentiel-tertiaireen Provence-Alpes-Côte d’Azur (base 100 en 1990)

Evolution comparée de la population et de la consommation d’énergie fi nale dans le résidentiel-tertiaire

12

Suite à la mise à jour des données de population par l’INSEE et à la consolidation des données régionales de l’énergie par le SOeS, l’Observatoire Régional de l’Energie a pu réaliser une mise en parallèle de ces deux indicateurs.

Sur une période de près de vingt ans (1990-2008), la population de Provence-Alpes-Côte d’Azur est passée de 4 260 000 à 4 900 000 soit un accroissement annuel moyen de 0,8%. Dans le même temps, la consommation annuelle totale d’énergie fi nale dans le résidentiel-tertiaire est montée de 3 500 ktep à plus de 4 500 ktep. La consommation énergétique a ainsi connu une hausse annuelle moyenne de 1,5 %.

La consommation du résidentiel-tertiaire en région a ainsi cru presque deux fois plus rapidement que la population traduisant ainsi l’évolution des habitudes individuelles. La consommation annuelle par habitant est ainsi passée de 0,8 tep en 1998 à 0,9 tep en 2008.

Toutefois, cette évolution est très variable en fonction des énergies considérées : les produits pétroliers ont connu une diminution conséquente de leur utilisation (-1,2% par an en moyenne) particulièrement conséquente dans les dernières années. A l’inverse, le gaz naturel est passé de 700 à plus de 1000 ktep par an soit une hausse moyenne annuelle de plus de 2,5% avec des pics liés aux hivers les plus froids (2004-2005). Cette hausse est encore plus marquante avec l’énergie électrique qui a atteint près de 3% par an (1300 ktep en 1990 contre 2100 ktep en 2008).

Source : INSEE - SOES - ORE

Source : INSEE - SOES - ORE

50

60

70

80

90

100

110

120

130

140

150

160

170

180

190

200

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 20082008

Gaz naturelProduits pétroliersElectricité


Economie d’énergie

-

2 000 2 000

4 000 4 000

6 000 6 000

8 000 8 000

10 000 10 000

12 000 12 000

2007 2008 2009 2010 2011

GW

h cu

mac

s

Evolution des CEE standardisés

0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000

NF

HQ

E

BD

M

Hab

itat e

t En

viro

nnem

ent

HP

E 20

05

THP

E 20

05

THP

E 20

05

EnR

BB

C E

ffin

ergi

e Nom

bre

de lo

gem

ents

et b

âtim

ents

tert

iair

es

Labellisations accordées au 31 Décembre 2011 (Habitat-Tertiaire)

13

Certifi cats d’Economie d’Energie (CEE) - Source : DREAL PACALes CEE issus d’opérations standardisées ont représenté en 2011 un total de 3 476 GWh cumac en Provence-Alpes-Côte d’Azur soit 7% de plus qu’en 2010. Avec un total de 10 217 GWh cumac économisés depuis 2007, la région représente aujourd’hui 4,5 % du total des CEE distribués au niveau national (226 454 GWh cumac).

La structure de ces CEE fait toujours apparaître une prédominance des chaudières à condensation (collectives et individuelles) qui représentent 19% du total des CEE régionaux contre 25% au niveau national.Viennent ensuite les pompes à chaleur air/air (8%) et les fenêtres avec vitrage isolant (7 %).

Bâtiment La labellisation environnementale des bâtiments en région continue de progresser avec une augmentation de 32 % du nombre de labels accordés entre 2011 et 2010. Avec 9 666 labellisations délivrées, l’année 2011 fait passer le nombre total de logements et bâtiments tertiaires labellisés à 20 498 ce qui fait de Provence-Alpes-Côte d’Azur la troisième région française.

Les labellisations énergétiques (HPE, THPE, THPE EnR et BBC) représentent 45 % des labels délivrés. Concernant les typologies de logement, c’est l’habitat collectif qui domine (95%), suivi de l’individuel (4 %) et du tertiaire (1 %). Source : Tableau de bord de la construction durable CERC

Source : DREAL

Certifi cats d’Economie d’Energie standardisés cumulés en 2011

Alpes de Haute

ProvenceHautes Alpes Alpes-Maritimes

Bouches du Rhône Var Vaucluse

GWh cumac * 400 688 2 090 3 908 1 791 1 340

Part en Provence-Alpes-Côte d’Azur 4 % 7 % 20 % 38 % 18 % 13 %


Afi n de mieux connaître les conceptions du développement durable et des questions énergétiques des citoyens de Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Observatoire Régional de l’Energie a lancé en 2012 la réalisation d’un « Baromètre d’Opinions sur l’Energie et le Climat » (BOPEC). Mené par Eclosion+ à travers un questionnaire diffusé par téléphone auprès de 1 200 habitants de la région, il s’est penché sur les principales attentes, questionnements et opinions des citoyens vis-à-vis du climat et des énergies renouvelables. Les travaux menés ont également permis une comparaison pour chaque question posée entre les résultats propres à notre région et des éléments similaires issus d’études menées au niveau national.

Les principaux enseignements du baromètre nous apprennent que, si 77% des habitants de la région estiment que le changement climatique est une réalité, 63 % d’entre eux sont optimistes et s’estiment en mesure de s’y adapter. L’utilisation des énergies renouvelables apparait encore comme le principal axe d’action pour lutter contre ce changement (cité dans 69% des cas) devant la réduction des consommations (60%) et l’amélioration des transports en commun (49%). Toutefois, 35% des personnes interrogées estiment que le principal frein au changement est constitué par des questions fi nancières (voir illustration).

La connaissance par les citoyens des acteurs régionaux de l’énergie a également été testée. Il en ressort que 91 % se révèlent incapable de citer un acteur pouvant leur permettre d’économiser de l’énergie. Parmi les répondants restants, le principal acteur cité est l’ADEME suivi d’EDF.

Concernant le développement des énergies renouvelables, 93 % des personnes interrogées s’y déclarent favorables et la moitié d’entre elles placent le solaire en priorité (55 %) devant l’éolien terrestre (19 %) et l’éolien en mer (8 %). Ce positionnement est complété par le fait que près de 55 % des répondants s’estiment en désaccord avec les acteurs exerçant des pressions contre la réalisation de projets de développement de ces énergies.

Toutefois, seuls 25 % des répondants se disent prêts à soutenir fi nancièrement ces fi lières dont le coût et l’impact sur le pouvoir d’achat constitue le principal frein pour 40 % des habitants de la région.

Retrouvez tous les résultats de l’étude sur :http://ore.regionpaca.fr(rubrique « Maîtrise de l’énergie - Particuliers »)

Exemple de question

14332

35,1%

11512,2%

828,7%

768,0%

616,4%

485,1%

464,9%

434,5%

404,2%

293,1%

262,7%

212,2%

131,4%

101,1%

40,4%

Quels sont les freins qui vous empêchent de faire plus ?

Argent

Mon environnement me restreint

Pas de motivation

Age

Rien

Ce n’est pas mon logement

Pas le temps

Habitude

Le manque d’information

Confort personnel

Ne sait pas

J’ai déjà fait le maximum

Ne se sent pas concerné

Je n’y crois pas

Je ne vois pas l’intérêt

Effectifs

« Quels freins vous empêchent de faire plus pour réduirevotre consommation d’énergie ou vos émissions de GES ? »

Les études de l’OREBaromètre d’Opinions sur l’Energie et le Climat


Le premier constat est la prédominance du transport dans le bilan énergétique du secteur touristique régional. Toutefois, si les trajets depuis et à destination de notre région se font majoritairement en voiture (63 % des séjours), ce mode ne représente que 28 % de la consommation énergétique des transports liée au tourisme. C’est en effet le transport aérien qui, avec 29 % des consommations d’énergie et 69 % des émissions de GES, constitue le plus fort contributeur alors qu’il ne représente que 14 % des séjours.

En terme d’origine des visiteurs, ce sont sans surprise les touristes internationaux qui demeurent les plus impactant (64 % des émissions de GES pour 19 % des séjours). Toutefois, une analyse économique plus poussée permet de défi nir des indicateurs intégrant l’apport économique de ces visiteurs. Ainsi, un touriste Suisse émet en moyenne 199 grammes de CO

2 pour chaque euro dépensé

sur le territoire régional contre 156 pour un visiteur venant de Languedoc-Roussillon ou 247 pour un Rhônalpin. Ce ratio permet d’évaluer l’intérêt relatif des différentes clientèles pour la région selon le double critère environnemental et économique.

L’analyse territoriale de ces indicateurs met également en lumière une forte variation en fonction du département concerné. Ainsi, la part de l’hébergement dans l’impact énergétique global sera beaucoup plus importante dans les départements alpins (39 % dans les Hautes Alpes - 40 % dans les Alpes de Haute Provence) que sur le littoral (22 % dans les Alpes-Maritimes).

Retrouvez tous les résultats de l’étude sur :http://ore.regionpaca.fr (rubrique « Maîtrise de l’énergie - Entreprises »)

0%

100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

Nuitées Emissions teq CO2 Consommation Totaleénergie (GigaWh)

TGV

Avion

Voiture

TGV

Avion

Voiture

TGV

Avion

Voiture

Activités3%

Déplacements locaux2%

Hébergements2%

Transport93%

Répartition des consommations d’énergiedu tourisme par usage

Comparaison des impacts des modes de transport liés au tourisme

Pour disposer d’une meilleure connaissance de la structure de la consommation énergétique du tourisme, domaine économique primordial en Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’ORE a lancé par le biais de la Région et dans le cadre du CPER une étude visant à quantifi er les impacts énergétiques de ce secteur. Réalisés par les bureaux d’études TEC et François Tourisme Consultants, ces travaux ont permis de mettre en avant un certain nombre de particularités propres au secteur touristique et permettant de cibler les actions prioritaires pouvant être lancées pour agir le plus effi cacement possible afi n d’améliorer le bilan énergétique de ces activités.

15

Comparaison des impacts des différents modes de transports dans le domaine touristique

Les études de l’OREImpact énergétique du tourisme


Dans le cadre de ses travaux d’étude, l’Observatoire a lancé en 2011 un travail de diagnostic de l’impact des structures portuaires et aéroportuaires. Portée par le bureau d’études EGIS, cette identifi cation des points clés de consommations et d’émissions de polluants des ports et aéroports régionaux a fait apparaître plusieurs éléments forts.

Toutefois, si les principaux postes d’émissions de GES sont bien sûr les moteurs des avions (85 %), près de 10 % sont générés par le trafi c induit autour des sites ce qui permet d’envisager plusieurs actions de réduction à l’impact non négligeable. L’étude présente ainsi des pistes pour agir sur cette situation : optimisation des phases de vol (tractage des avions au sol plutôt qu’utilisation des moteurs, procédures d’approche en montée et descente continues par des procédures plus économes en carburant,…), amélioration de l’offre de transport en commun pour accéder aux sites, utilisation d’équipements à faible consommation (feux à LED pour le balisage,…).

Concernant les aéroports, si ce sont sans surprise les plates-formes de Nice et Marseille qui dominent le trafi c avec 45 % des mouvements d’appareils, ils représentent à eux deux 75 % des consommations énergétiques du secteur et 91 % des émissions de GES du fait des plus gros gabarits d’appareils. L’aviation commerciale représente 90 % de la consommation d’énergie avec 145 689 tep annuelles et l’aviation d’affaire est le deuxième poste avec 10 764 tep (7 %). Les autres activités sont moins signifi catives avec l’aviation de la sécurité civile (2 %) et l’aviation de loisir (1 %) autour de 2 000 tep.

Pour les ports de plaisance, le rapport est moins fl agrant, 77 % de la consommation relevant du trafi c maritime et 23 % du trafi c terrestre. Là encore, plusieurs recommandations sont présentées dans le cadre des travaux : mise en place d’une tarifi cation portuaire incitative pour les navires équipés de moyens de propulsion particulièrement performants, lavage des fumées, raccordement électrique à terre des navires,…

Etude disponible sur le site de l’ORE : http://ore.regionpaca.fr - rubrique « Consommation d’énergie régionale - Transports »

16

Fioul0,1%

Gaz1,7%

Electricité3%

Carburant avions95,2%

Structure de consommation des aéroports régionaux

Si l’ensemble des ports régionaux affi chent une consommation de 430 000 tep, la répartition géographique est dominée par le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) qui représente 63 % du total régional suivi de Toulon (9 %), Nice (5 %), Arles (2 %) et Avignon (1 %). Le trafi c maritime des ports commerciaux ne représente que 60 % de la consommation des sites qui comptent aussi des transports terrestres (35 %) et des infrastructures diverses (5 %). La situation régionale reste pourtant contrastée entre le GPMM et le reste des ports commerciaux : le trafi c maritime compte ainsi pour 50 % des émissions de GES du GPMM alors que les autres ports commerciaux voient plus de 85 % de leurs émissions représentées par les trafi cs de pré et post acheminement vers ou depuis les sites.

Structure de consommation des ports régionaux

Essence7,6%

Electricité6,4%

Gazole86%

Les études de l’OREImpact énergétique des ports et aéroports


Evolution des trafi cs en Provence-Alpes-Côte d’Azur (passagers)base 100 en 2007

Transports

Les Trains Express Régionaux ont connu une forte hausse de leur fréquentation notamment du fait de la mise en place de la Carte ZOU et de l’offre de gratuité pour les étudiants et lycéens entre leurs lieux de domicile et d’étude. Ainsi, si le trafi c n’a augmenté que de 2,5%, le nombre de passagers par kilomètre a cru de 12,5 % au cours de l’année 2011. Entre Janvier 2002 et Décembre 2011, le trafi c TER régional a ainsi cru de 34% tandis que la fréquentation augmentait de 58% à la fois du fait d’un accroissement de l’offre et d’un meilleur remplissage des trains en circulation.

Les deux principaux aéroports de la région ont connu des variations contrastées au cours de l’année 2011. Si la plateforme de Nice a enregistré une forte hausse de +9% en termes de passagers et +6% en mouvements, le site de Marseille a connu le phénomène inverse avec -2% dans les deux domaines.

Le trafi c maritime régional a également enregistré une forte hausse principalement du fait des croisières qui ont permis d’accueillir 1 700 000 passagers en 2011 (+3%) là où les lignes régulières ont connu un ralentissement (-3%) en accueillant 3 600 000 passagers.

Les transports routiers ont affi ché des situations mitigées. Les Lignes Express Régionales (LER) ont enregistré une fréquentation relativement stable (-2%) tandis que les lignes Cartreize ont retrouvé leur niveau habituel après la baisse du nombre de passagers de 2010 (8 600 000 passagers en 2011 contre 7 500 000).

Les voies fl uviales quant à elles enregistrent une hausse du trafi c à la fois en passagers (157 000 soit +2%) et en marchandises. Plus de 67 000 conteneurs ont ainsi transité sur le Rhône (+15%) ainsi que 5,8 milions de tonnes de marchandises.

17

90

95

100

105

110

115

120

125

130

20112009 20102007 2008

CroisièresAérien

Lignes maritimes régulières

Cartreize

Fluvial

TER

LER

Source : Union des Aéroports Français, Région PACA - DTGE, CCI du Var, Riviera Ports, GPMM, CG13, CNR)


Actualités 2011

Janvier• La Commission de Régulation de l’Energie annonce que les tarifs de l’électricité pourraient augmenter de 30% d’ici à 2016.• RTE annonce que la France a consommé 478 TWh en 2011 soit 6% de moins que l’année précédente.

Février• La Commission Energie 2050 rend son rapport au Gouvernement dans lequel elle préconise de ”faire de la sobriété et de l’effi cacité énergétique une grande cause nationale” mais encourage à ne pas fermer les centrales nucléaires sur des arguments autres que techniques.

Mars• EDF devient propriétaire de l’entreprise de fabrication de panneaux solaires PhotoWatt.

Avril• L’Etat rend public les résultats de l’appel d’offres pour la construction de parcs éoliens en mer au large de la Bretagne.• Le décret 2012-509 du 18 avril 2012 confi e au préfet de région le rôle de délégué territorial de l’ADEME.

Juin • L’appel à projets AGIR sur les générateurs photovoltaïques est prolongé.• Lancement des échanges techniques autour du Plan Climat Energie de la Région.

Juillet • Lancement de la concertation sur le Schéma Régional Eolien.

Septembre• Les 14 et 15 septembre a été organisée la Conférence Nationale sur l’Environnement qui a lancé le débat autour des grandes orientations en matière de transition énergétique.• Les prix du gaz naturel connaissent une augmentation de 2 %.• Le Schéma Régional Eolien est adopté le 28 Septembre par arrêté préfectoral.

Octobre• L’Assemblée Nationale se prononce en faveur de la loi sur la tarifi cation progressive de l’énergie incluant également l’amendement n°461 portant sur la suppression des Zones de Développement Eolien (ZDE).

Novembre • Lancement de la déclinaison en Provence-Alpes-Côte d’Azur du débat national sur la transition énergétique à l’occasion du Forum AGIR du 30 Novembre.

18


Glossaire

Energie Finale :Energie livrée au consommateur pour sa consommation fi nale.

Energie Primaire :Ensemble des produits énergétiques non transformés, exploités directement ou importés.

Consommation brute d’électricité :Consommation réelle mesurée, elle n’implique pas de corrections liées aux variations climatiques annuelles.

Opérations des CEE : Les opérations regroupent la totalité des actions réalisées dans le cadre d’une opération d’économie d’énergie ouvrant droit à l’obtention d’un certifi cat. Un seul certifi cat peut ainsi regrouper plusieurs opérations très variées (mise en place d’une chaudière à condensation, installation d’ampoules fl uo-compactes de classe A,…).

Kilowattheures cumulés actualisés (kWh cumac) : Les kWh cumac sont les kWh économisés durant la durée de vie d’un équipement, corrigé d’un coeffi cient d’actualisation annuel de 4%. Ainsi, un congélateur de classe A+, permettant d’économiser 50 kWh par an pendant une durée de vie de 10 ans, se verra attribuer 420 kWh cumac.

Afi n de présenter la meilleure réactivité vis-à-vis de la situation énergétique, l’Observatoire traite principalement et directement avec les opérateurs régionaux de l’énergie et applique une méthode basée sur le travail du Réseau des Agences Régionales de l’Energie et de l’Environnement partagée par tous les Observatoires Régionaux. Cette différence de méthode peut être à l’origine de décalages entre les données présentes dans ce document et les statistiques du SOeS qui reprennent une déclinaison régionale de l’Observatoire National de l’Energie à N+2 basée sur des données consolidées au niveau national.

Equivalences énergétiques www.statistiques.equipement.gouv.fr

1 Tep = 1 Tonne Equivalent Pétrole

Energie Equivalence

1 tonne de fi oul domestique 1 Tep

1 MWh – Gaz naturel 0.077 Tep

1 MWh d’électricité nucléaire 0.261 Tep

1 MWh d’électricité thermique ou hydraulique 0.086 Tep

Consommation / 1MWh 0.086 Tep

1 tonne de Charbon 0.42 à 0.74 Tep (selon la provenance)

19

: 04

91

55 0

0 42

- C

rédi

t pho

tos

: Rég

ion

Pro

venc

e-A

lpes

-Côt

e d’

Azu

r

Documents

Consommation régionale d’énergie fi nale...Les faits marquants du bilan 2011 : L’année 2011 affi che une légère hausse des consommations globales d’énergie fi nale (+3%)