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Document à diffusion restreinte Rapport technique PP/1981 -83/5/10.1/05 BURUNDI
Promotion de la formation théorique et pratique des professionnels et des utilisateurs de l'information
Construction d'un bâtiment pour les archives nationales
par Bernard Faye
N ° de série : F M R / P G I / O P S / 8 2 / 1 0 9
Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
Paris, 1 9 8 2
NOTE
Le présent rapport couvre la mission que M. Bernard FAYE,
Architecte-Urbaniste, a effectuée au Burundi, du 24 août au 11 septembre 1981,
comme consultant de l'UNESCO.
La mission a été financée au titre du programme de participation de
l'UNESCO 1981-1983.
S 0 M. M A I R E
PAGES
INTRODUCTION 1
- la situation des archives, par JP CHRETIEN 2
- résumé des recommandations 4
I -- ETAT ACTUEL du DEPARTEMENT des ARCHIVES et de la DOCUMENTATION 6
1.1- RECENSION DES ARCHIVES 6
1.2- EVOLUTION DE LA REGLEMENTATION 7
1.3- EVOLUTION DES STRUCTURES ADMINISTRATIVES 7
1.31 Organigramme et personnel titulaire ou sous contrat 8
1.32 Le personnel en formation 9
1.4- EVOLUTION DU BUDGET 11
1.41 Budget ordinaire 11
1.42 Budget extraordinaire 12
1.43 Aides extérieures 12
II - BATIMENTS 13
2.1 - ETAT ACTUEL 13
2.2- AMENAGEMENT D'UN DEPOT PROVISOIRE 13
2.21 Historique 13
2.22 Recommandations techniques 13
2.23 Conclusions 17
2.3- LE PROJET DEFINITIF 20
2. 31 Le choix du terrain 20
2.32 Le programme architectural 26
2. 33 Le projet architectural 26
2.34 Conclusions 34
2.35 La procédure administrative 37
2. 36 L 'estimation du coût du projet 37
Ill - FINANCEMENT
3.1 AU NIVEAU DE L'AIDE INTERNATIONALE
3.2 AU NIVEAU DE L'AIDE BILATERALE
3.3 AU NIVEAU DU BUDGET NATIONAL
•39
39
41
41
C O N C L U S I O N S 42
IV - ANNEXES
annexe 1
2
3
4
5
emploi du temps
décret portant création du dépôt légal
statistiques climatologiques
plan de bornage du terrain
lexique des abréviations utilisées dans le
présent rapport
43
47
51
58
63
_ 1
INTRODUCTION
La mission effectuée au BURUNDI du 24 Août au 11 Septembre 1981 avait
pour but :
1. étudier les dispositions déjà adoptées pour l'érection d'un bâtiment
d'archives et de documentation,
2. conseiller quant au choix du site du bâtiment en fonction du type de
terrain et des besoins fonctionnels des administrations ayant à faire
appel aux services d'archives et de documentation,
3. établir un document comportant un plan constituant les différentes
phases du projet de construction.
Après entrevue avec le Ministre de la jeunesse, des Sports et de la
Culture et ses services, il a semblé nécessaire d'ajouter à ces différen
tes tâches, l'étude des conditions de réalisation du bâtiment provisoire
et l'examen des sources éventuelles de financement du projet définitif.
L'examen d'un projet de Centre uulturel à GITEGA a également été fait
pendant la durée de la mission, à la demande du Ministre de la Jeunesse,
des Sports et de la Culture.
Il a paru également nécessaire de profiter de cette mission pour apprécier
l'évolution du Département des Archives du BURUNDI depuis la mission effec
tuée en 1978 par J. STAES (X). Monsieur J.P. CHRETIEN chargé de recherches
au C.N.R.S. qui se trouvait au BURUNDI en Septembre 1981 a bien voulu dres
ser un tableau de la situation actuelle reproduit ci-après en introduction.
(X) Développement des Services des Archives Nationales (par Jacques STAES, N° de série FMR/BEP/PGI/78/ID4 UNESCO PARIS 1978)
LA SITUATION DES ARCHIVES AU BURUNDI ( 1981 )
Lors d'une récente mission effectuée auprès du Ministère de la Jeunesse,
des Sports et de la Culture du Burundi, j'ai eu l'occasion d'apprécier l'évo
lution de la situation des Archives dans ce pays depuis l'enquête que j 'avais
menée à ce sujet en 1977.
La sensibilisation à ce problème s 'est développée en fonction de l'acti
vité du département des Archives Nationales au sein de ce Ministère. Des pro
grès sensibles ont notamment été réalisés dans les contacts avec les pays
étrangers détenteurs de dossiers intéressant le Burundi à l'époque coloniale -
un programme de microfilmage a été négocié avec la Belgique, des photocopies
ont été fournies par la République Démocratique Allemande - mais on ne peut
dire que les conditions matérielles d'accueil et de rangement se soient amé
liorées et, en ce qui concerne les Archives disponibles au Burundi même, on
peut observer une réelle aggravation des risques de perte.
Les motifs d'inquiétude résident dans les constatations suivantes :
- les principaux fonds sont dispersés entre les différents chefs-lieux
de provinces du pays (sans parler des arrondissements, de certaines
communes, des tribunaux de résidence etc..) Or, seules deux provin
ces ont été l'objet d'opérations de prérangement et de mise en caisses
scellées par le département des Archives, celles de Gitega et de Ngozi.
La négligence ou la méconnaissance du problème peuvent donc conduire
des administrations locales à détruire des fonds anciens, comme cela
avait d'ailleurs été constaté à Gitega entre le passage de M. STAES
fin 1977 et le rangement effectué par le Département des Archives.
- même quand cette mise en caisse est réalisée, le manque de place ou
la nécessité d'une réfection de bâtiment, voire un déménagement, peu
vent conduire à de nouvelles dispersions ou même à des destructions.
C'est ainsi qu'en 1977 un fonds avait été sauvé de justesse au Dépar
tement de la Population. Les efforts actuels du gouvernement burun-
dais pour améliorer les conditions de travail de son administration
provinciale peuvent multiplier ces occasions. Que dire si les déli
mitations des circonscriptions devaient être modifiées comme il en
est question !
- la précarité des conditions de conservation multiplie les risques de
détérioration soit par l'humidité (fuites dans les plafonds), soit
par les insectes. Le prérangement qui avait été effectué dans la cave
du "grand bureau" à Bujumbura même, a été complètement disloqué pour
parer à des infiltrations d'eau.
- le développement des travaux historiques à Bujumbura, en particulier
pour la préparation des Mémoires de Licence de l'Université ou même
pour certaines thèses, conduit inévitablement les chercheurs à se met
tre en quête de documents par tous les moyens. Dans la dispersion
actuelle, ces prêts peuvent facilement conduire à la dispersion de
certains dossiers, voire à des disparitions de documents. Le passage
éventuel de chercheurs étrangers ne fait qu'aggraver ce risque, comme
nous l'avions constaté pour des archives judiciaires à Gitega et à
Buyeke en 1977. Les efforts de préclassement et la sensibilisation à
la conservation des archives peuvent d'ailleurs paradoxalement multi
plier les risques de perte.
En résumé, la situation des archives au Burundi atteint un moment criti
que. C'est en fonction même des efforts de modernisation de l'administration,
du développement de la recherche et de la multiplication des programmes inter
nationaux que le sort des dossiers dispersés à travers le pays risque d'être
très compromis dans les années à venir. L'urgence d'un classement réel, qui
sera en fait impossible même dans la cave du "nouveau building" prévue pour un
entreposage provisoire, exige selon nous le plus rapidement possible la réali
sation de l'infrastructure nécessaire, c'est-à-dire l'édification d'un bâtiment
fonctionnel.
RESUME DES RECOMMANDATIONS
1. La recension des archives
. poursuivre le travail entrepris concernant la récupération des fonds
d'archives sur le BURUNDI, en dépôt dans les pays étrangers (cf. § 1.1a)
. poursuivre le préclassement des archives des provinces et leur mise
en caisse en vue de leur préservation immédiate (cf. § 1.1b)
. solliciter l'aide d'un consultant archiviste pour aider au préclassement
des archives tant dans les provinces que dans le bâtiment provisoire.
2. L'aménagement du local provisoire (cf. § 2.22 et 2.23)
. modifier les aménagements projetés en fonction des directives contenues
dans le rapport, notamment concernant le mode de classement, la climati
sation et la sécurité (cf.§2.22)
. prévoir l'extension dans la partie du sous-sol adjacente non utilisée.
. prévoir un budget complémentaire sur l'exercice 1982 pour compléter les
aménagements et l'équipement projetés .
3. Le projet du bâtiment définitif
—'L Çh^x. du_terrain_(cf.§ 2.31)
. arrêter définitivement le choix du terrain projeté, Bd de l'Indépendance
à BUJUMBURA, par un acte officiel correspondant à un détachement cadas
tral adéquat.
. abandonner l'idée d'une décentralisation du Département des Archives
Nationales à GITEGA. Un local destiné à recevoir le préarchivage des archi
ves à GITEGA peut néanmoins être prévu dans cette localité dans le cadre
du complexe culturel actuellement projeté.
1-1 ^oj^jirchitectiœaljcf. § 2.32, 2.33 et 2.34)
Le dossier technique réalisé à ce jour doit être profondément remanié selon
les conclusions du présent rapport, à savoir :
_ s
.' modification du programme des surfaces, notamment de la salle de
lecture, création de certains locaux manquants
. modification du fonctionnement et de la répartition des locaux à
l'intérieur du projet.
. modification du procédé de construction (trame correspondant à l'im
plantation des rayonnages)
. modification du système de climatisation projeté.
. prévoir possibilités de réalisation par tranches en différant le
centre de documentation et la cafétéria
. prévoir de réelles possibilités d'extension.
3_.3_ Procédure_
. déposer le permis de bâtir (cf. § 2.35)
4. Le financement du projet définitif ( cf. III)
. monter d'urgence le dossier de financement pour solliciter les aides
internationales et bilatérales, en tenant compte de l'inflation, du
budget d'équipement et de la réalisation par tranche.
I - ETAT ACTUEL
du DEPARTEMENT des ARCHIVES et de la DOCUMENTATION en 1981
(actualisation du rapport J. STAES de 1978)
1.1 - RECENSION DES ARCHIVES
Depuis l'inventaire dressé en 1977 par Jean-Pierre Chrétien puis en 1978
par J. Staës, certains travaux de recension ont pu être poursuivis :
a) çujniveaujdeQjaïitâ :
Un projet pilote de l'UNESCO concernant le transfert des archives
du Burundi conservées à l'étranger a été mis sur pied.
La mission, effectuée à la fin de l'année 1980 par la Directrice des
Archives a permis : à Rome, d'identifier les archives de la Congré
gation des Pères Blancs et de négocier leurs conditions de transfert,
à Bruxelles de déterminer la nature des fonds d'archives concernant
le Burundi, leur lieu de conservation et d'effectuer un inventaire
des archives.
Ce projet normalement prévu pour une durée de 4 ans devrait donc se
concrétiser par le transfert effectif des archives conservées en
Europe dans les années prochaines.
b) çiujniveaujdeQjarjchiv^ :
Le service des archives a poursuivi l'inventaire et le "rangement"
des Archives des provinces de Gitega et de Ngozi par mesure de sau
vegarde. Ces archives sont, pour l'instant, toujours conservées
sur les lieux de provenance dans des conditions très précaires.
Le travail de recension a été élaboré grâce à la collaboration
d'étudiants qui sont venus pendant les vacances "étoffer" le ser
vice des archives, créé en 1978.
Néanmoins, cette recension devrait être poursuivie, un certain nom
bre de fonds n'étant pas encore identifiés et les conditions de con
servation étant très insatisfaisantes.
1-2- EVOLUTION DE LA REGLEMENTATION
Le dépôt légal des archives de ta République du Burundi a été institué
le 14 mars 1979 par le décret n° 100/49 (ci-joint annexe n° 1).
Ce décret constitue donc une bonne base juridique permettant de faire
fonctionner convenablement le service des archives.
I..3- EVOLUTION DES STRUCTURES ADMINISTRATIVES
1 .SI Organigramme _e£jjejrs_onn
Le Département des Archives Nationales et de la Documentation est
placé sous l'autorité du Ministère de la Jeunesse, des Sports et
de la Culture. Il est, à l'heure actuelle, dirigé par Mlle Marthe
NAGANZICAHA et constitué selon l'organigramme ci-dessous :
direction
sous-direction
collaboration
SECRETARIAT
aide archiviste et documentaliste
execution
Ce département comprend, à l'heure actuelle, 7 personnes à savoir
- la directrice, niveau maîtrise histoire, DESS,
- une directrice-adjointe, niveau licence histoire,
- une aide-archiviste, niveau humanités,
- une secrétaire,
- un planton,
- un manutentionnaire,
- un veilleur.
L 'organisation future du département a été prévue de la façon suivante
DEPARTEMENT des ARCHIVES NATIONALES ' et de la DOCUMENTATION
O R G A N I G R A M M E
MINISTRE
DIRECTEUR GENERAL j- SECRETARIAT
Direction
Jeunesse
Direction
Archives et
Documentation
Direction
Arts et Culture
Direction
Centre de
Civilisation
Burundaise
SERVICE
Dépôt
Central
SERVICE
Dépôts
Provinciaux
S/DIRECTION
ARCHIVES
NATIONALES
SERVICE
Archives
Courantes
S/DIRECTION
DOCUMENTATION
Sibliothèque
Nationale
Bibliothèque
Africaine
spécialisée
Centre
d'aiguillonnage
Bureau
technique
L'extension du département passe nécessairement par la formation d'un
personnel burundais^ qualifié dans des écoles d'archivistes, de biblio
thécaires ou de documentalistes.
a) le personnel en exercice au Burundi
D'après les renseignements obtenus sur place, il semblerait que l'on
puisse, à l'heure actuelle, dénombrer au Burundi, le personnel qua
lifié suivant :
- personnel^ e^loy_éja_l¿Univers_it^é :
ENSB - 4 bibliothécaires + 1 documentaliste (DESS)
EBAD - 3 bibliothécaires + 1 archiviste
- Ee.FS_onnel_emp_loj¿éj2U_Mi^ :
1 DESS : Science de l'Information (Grenoble-Lyon)
voir liste ci-dessus § 131
1 bibliothécaire + divers documentalistes
- autres_j2^ersonnels_ :
1 bibliothécaire EBAD au centre de perfectionnement
stagiaires (PNUD - Education Nationale)
NOTA : la liste des personnes ayant fait leur stage à Bordeaux
n'ayant pu nous être communiquée, l 'enumeration ci-dessus
n 'est pas exhaustive.
b) le personnel en formation proprement dit
Le service des bourses du Ministère de l'Education Nationale nous a
communiqué la liste suivante :
- a l 'EBAD-Dakar 3 bibliothécaires
- à Londres 1 bibliothécaire
- à l'ENSB-Lyon NEANT
- à Bordeaux liste non communiquée
- en Algérie 4 bibliothécaires
- en Belgique
- au Canada 1 stagiaire
10
a) les consultants
Bien que J. Staës, dans son rapport de 1978, ait recommandé de sol
liciter un consultant pour aider au classement et à l'inventaire des
archives, le gouvernement du Burundi ne s'est pas résolu à établir
cette demande.
Le manque de locaux, même provisoires, en est la raison principale.
Il est donc souhaitable que, dès le problème du local provisoire
résolu, cette requête soit effectuée pour faciliter le bon fonction
nement du service au début du classement des archives.
d) conclusion
Le personnel disponible ou en formation semble suffisant pour répon
dre aux besoins à court terme. Cependant, il faut souligner que le
personnel qualifié, formé à l'étranger pour la conservation des ar
chives notamment, n'est pas systématiquement employé en fonction de
la formation reçue (en raison, notamment, du niveau de rémunération
plus élevé dans certains organismes para stataux ).
Il serait souhaitable • de faire en sorte que le statut des archivis
tes employés au Ministère delà Jeunesse, des Sports et de la Culture
permette un niveau de rémunération égal aux archivistes faisant le
même travail dans d'autres types d'organismes.
_ 11 -
1.4- EVOLUTION DU BUDGET DU DEPARTEMENT DES ARCHIVES ET DE LA DOCUMENTATION
Z 41 Budg^e£_ordinaire
Ce Département dispose, depuis 1978, du budget ordinaire (de fonc
tionnement) suivant : ( en F-Bu)
BUDGET 1978
- personnel S/statut
- personnel S/contrat
- matériel + f. de b.
non revise
1 300 000
97 200
500 000
revise
IDEM
obs.
total 1 897 200
BUDGET 1979
- personnel S/statut
- personnel S/contrat
- matériel + f. de b.
605 608
77 830
600 000
645 578
188 233
600 000
total 1 283 438 1 433 811
BUDGET 1980
- personnel S/statut
- personnel S/contrat
- matériel + f. de b.
485 427
234 187
600 000
IDEM
total 1 319 614
BUDGET 1981
- personnel S/statut
- personnel S/contrat
- matériel + f. de b.
1 244 983
306 256
600 000
| 1 148 580 |
| 288 216 |
| 200 000 |
total 2 151 239 1 636 796
- 12. -
1.42 ëudg_e^_ej£^r^aordinq^ire (investissement)
Le budget extraordinaire a évolué de la façon suivante : (&n F.Bu)
BUDGETS EXTRAORDINAIRES
1978
1979
1980
1981
non revise
6 500 000
2 160 000
6 700 000
révisé obs.
1 500 000 lâchât de matériel
honoraires architectes + inventaire dédommagement étudiants
dépôt provisoire
1.43 âi.â^Ê.-e£Îér.i.iM€.e.§.
a) projet pilote de l'UNESCO
Ce projet dont nous avons parlé plus haut a été financé sur l'exercice
1980 à concurrence de 15 000 dollars.
h) Bourses^
- 1 bourse régionale de 18 mois à l'EBAD - UNESCO
- 1 bourse internationale de 9 mois à Grenoble et Lyon - UNESCO
- 1 bourse de 18 mois. 9 mois à l'EBAD-archives - PNUD
9 mois à l'ENSB-bibliothèque
- 1 bourse de l'ACCT (3 mois).
c) l_!_A1£JÇ_LTm:_ a mis à la disposition du Burundi la somme de 120 000 FF
(21 371 §US) pour acheter du matériel.
d) la mission qui fait l'objet du présent rapport est financée au titre
du programme de participation de l'UNESCO.
- 13 -
I II - BATIMENTS | I I
2.1- ETAT ACTUEL
Le Département des Archives et de la Documentation est, à l'heure actuelle,
installé avec son Ministère de tutelle dans d'anciens entrepôts situés
entre le centre ville et le lac TANGANYIKA. Il dispose de 3 pièces dont 2
bureaux et une faisant office de magasin, (cf photo 1)
2.2- AMENAGEMENT D'UN DEPOT PROVISOIRE
2 ,21 Historique
Déjà en 1978, J. Staës avait préconisé d'aménager un dépôt provi
soire dans un hangar situé à côté du Ministère. Cet aménagement n 'a
pas été possible en raison de difficultés d'ordre juridique : les
locaux n 'appartenant pas au gouvernement du Burundi.
Néanmoins, le Département des Archives vient d'obtenir l'affectation
d'une moitié des caves du "Building Administratif", immeuble très
récent qui abrite le Ministère des Travaux Publics et celui des
Finances.
Cette cave n 'est pas la solution idéale pour conserver des archives
en raison, notamment, des risques d'inondation toujours possibles.
Néanmoins, un projet d'aménagement a été élaboré avec un bureau
d'études local.
Un budget a été voté pour financer les travaux d'aménagements en
1981 ; une entreprise a également été retenue.
Nous avons pu faire modifier le projet avant la signature du marché
définitif.
S. 225£C£™2^SÉÍ222£_É££^Í2^££_P£.U£. ^'^péna0ernent_ du_ dépot_ provisoire
a) au niveau des capacités de stockage des magasins (cf tableau joint p.15)
- les rayonnages choisis prenaient beaucoup de place : 2.00/0.90/0.55
pour chaque unité. Nous préconisons des rayonnages de dimensions
plus courantes : 2.20/1.00/0.30 permettant d'augmenter la capa
cité de stockage en augmentant le nombre d'épis (cf plan du bâ
timent provisoire joint p.18)
-14 _
PHOTO 1 :
Bujumbura : anden entrepôt abritant aujourd'hui
le Département des Archives
et le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture
BUILDING ADMINISTRATIF
Aménagement du sous-sol en dépôt provisoire d'archives
Magasins
Recherche + micro films
Réception versements
Désinfection - tri
Travail classement
Bureaux
TOTAL
Surfaces en m2
120,27 m2
51,70 m2
51,70 m2
39,12 m2
39,12 m2
33,33 m2
335,24 m2
Linéaires de rayonnage
112 ml
10 ml-
10 ml
7 ml
11 ml
150 ml
X 5 = 750 ml
Hauteurs :
. hauteur sous dalle -0,06 - 3,50 - 3,44 m
. hauteur sous poutre -0,06 - 3,50 - 2,90 m
16
Les épis doubles (2.00/0. 30) doivent être espacés de 80 cm.
Il est absolument indispensable de les séparer des murs exté
rieurs pour éviter les risques d'humidité ou de détérioration
par les termites.
Un passage longitudinal de 1.00 m de large est prévu le long
du mur de refend intérieur pour permettre l'accès aux épis.
- le projet d'aménagement, tel que prévu à mon départ de Bujumbura,
permet de placer 750 m linéaires de rayonnages.
J. Staës avait estimé en 1978 les besoins en rayonnages à 1 800 ml.
On voit que le bâtiment sera donc vite saturé. Il est donc souhai
table de prévoir dès à présent la possibilité d'augmenter la capa
cité de stockage en utilisant les locaux situés au centre du bâti
ment et les caves, situées dans la partie ouest, partiellement inoc
cupées .
Nous recommandons qu 'aucune autre affectation ne soit donnée à ces
locaux.
b) au niveau de la ventilation
Les seules ouvertures existantes sont constituées par des fentes
horizontales situées en sous face de la dalle haute du sous-sol.
Ces ouvertures sont bien abritées par un porte à faux important du
bâtiment : la ventilation naturelle s 'effectue donc du nord au sud
par ces ouvertures et des trous réservés dans les murs de refend.
Cette ventilation est insuffisante : une climatisation a donc été
prévue pour chaque local permettant d'améliorer les conditions cli
matiques de conservation des archives.
Le projet initial prévoyait une obturation totale des ouvertures
par des tôles. Il nous a semblé dommage d'enlever toute lumière
naturelle dans les locaux de travail (bureau, salle de travail, salle
de lecture) : aussi un devis supplémentaire a-t-il été demandé pour
poser des châssis avec vitrage fixe et des grilles de protection ex
térieures.
c) au niveau des risques d'humidité
Le niveau de la cave se trouvant en dessous du niveau des égoûts,
une pompe de relevage assure le rejet des effluents, une pompe de
secours alimentée par un groupe électrogène permet de garantir l'é-
vacuation en cas de panne d'électricité. Cependant, l'installation
est déjà tombée en panne une fois et la cave a été "inondée" par 4
ou 5 cm d'eau.
Pour éviter toute dégradation des archives, nous recommandons de
poser les rayonnages sur un bâti béton d'une trentaine de centimè
tres de haut garantissant les archives d'une inondation éventuelle.
Il ne semble pas au 'il y ait des risques du côté de l'évacuation
des eaux pluviales, les murs extérieurs étant protégés par de lar
ges trottoirs bétonnés. D'autre part, un déshumidificateur a été
prévu dans les travaux.
Une note descriptive des travaux à entreprendre pour aménager ces
caves a été élaborée : elle permet, dans la limite du crédit dis
ponible, de passer commande à l'entreprise retenue et donne les
principaux critères à respecter pendant l'exécution des travaux.
2. 23 Conclussions^
L 'aménagement de la cave du "Building Administratif" en dépôt provi
soire représente une solution acceptable de sauvegarde des archives
à très court terme.
Néanmoins, cet aménagement restera limité pour plusieurs raisons :
a) la capacité de stockage est trop faible par rapport aux besoins
estimés immédiats (c'est-à-dire les archives déjà recensées dans
les différents Ministères et les différentes provinces). Ce local
sera donc très vite saturé et le problème se posera alors dans des
conditions voisines de l'état actuel.
b) les locaux sont difficilement aménageables pour la consultation
des documents : l'Université et les chercheurs intéressés ne pour
raient donc pas utiliser les fonds d'archives recensés dans de bon
nes conditions.
Les autorités du BURUNDI n'ont pas résolu le problème d'une manière
définitive en votant un budget de 6 700 000 FBU.
Le caractère provisoire du bâtiment doit être souligné et la réalisation
du projet définitif doit être envisagée dès maintenant.
• • * / • • •
- is~
CR
EE
R
DE
PO
T
PR
OV
ISO
IRE
Echelle:
7,2
0
mm
pour
1 m
-19 -
PHOTO 2 :
le terrain projeté,
boulevard de l'Indépendance, à Bujumbura.
- LO
LE PROJET DEFINITIF POUR UN NOUVEAU BATIMENT
2.31 ^§_2^2ï-£_au_terratn (et l'implantation future du bâtiment)
Le terrain projeté pour le bâtiment définitif peut être situé soit
à Bujumbura, soit à Gitega.
2mzil à Bujumbura
Un certain nombre de terrains ont été proposés au Ministère de
la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Tous sont situés à
proximité de la Présidence, de part et d'autre de l'avenue de
l'Indépendance et de l'avenue de l'Uprona.
Le choix du terrain doit répondre à plusieurs critères :
a) proximité des administrations, qui "versent" la majorité
des documents aux archives,
b) proximité de l'Université, principal utilisateur des Archi
ves et du service de documentation,
c) dimensions suffisantes pour permettre les extensions futures
et les possibilités de parking,
d) données climatologiques : orientations possibles, direction
du vent et données globales (ensoleillement, température,
humidité),
e) disponibilités foncières, coût éventuel d'acquisition, délai
d'obtention, enregistrement au titre foncier,
f) avis des services de l'Urbanisme, notamment au regard des do
cuments de planification urbaine,
g) le relief.
Parmi les terrains initialement proposés, il semble que le ter
rain retenu, notamment par le service de l'Urbanisme, soit celui
— présenté aux pages 22 et 23.
Ce terrain n'est pas encore cadastré ; il a une superficie ap
proximative de 10 020 m2.
Il est bordé au sud , par l'avenue d'Italie
au nord , par le stade Prince L. Rwagasov
à l'est , par le boulevard de l'Indépendance
à l'ouest , par des parcelles privatives.
! (
: -
21 -
- .12-
a) les administrations sont situées généralement à l'est et sont
distantes de 1 250 m environ ,
b) l'Université est, quant à elle, située à 1 km du terrain à
l'ouest,
a) le projet comportant, à l'heure actuelle, une emprise au
sol de 30 x SO m environ, soit 1 500 m2, le terrain est donc
largement suffisant pour recevoir la construction, même en
tenant compte des alignements sur les voies bordant le terrain,
d) du point de vue climatologique, il est souhaitable que le bâ
timent tienne compte de la direction du vent pour une venti
lation naturelle des locaux. La direction privilégiée est la
direction est-ouest (lac Tanganika vers les montagnes...).
Néanmoins, ces vents étant chargés d'humidité, il faut en
protéger les magasins, (cf annexe 3)
La meilleure orientation des ouvertures pour se protéger des
rayons du soleil semble l'orientation nord-sud,
e) les délais de mise à disposition du terrain semblent très ra
pides : le bornage approximatif a été fait par le service de
l'Urbanisme. Il reste à enregistrer l'acte d'occupation auprès
du Titre foncier (Ministère de l'Agriculture), (cf annexe 4)
f) les avis ont été recueillis auprès du service de l'Urbanisme.
Il semble que le programme proposé corresponde bien à la vo
cation de cette zone,
g) le terrain présente une légère déclivité d'ouest en est (in
férieure à 10 %) : elle doit pouvoir être "rattrapée" par le
biais du vide sanitaire.
2 .312 à Gitega
Dans le cadre d'un vaste projet de décentralisation des adminis
trations, le gouvernement du Burundi a envisagé de déplacer vers
Gitega certains Ministères et notamment :
- le Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage,
" du Développement rural,
" de l'Intérieur,
" des Affaires Sociales,
" de l'Education.
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TERRAIN ENVISAGE
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Echelle : 1 / 5 O O O
SITUATION DU TERRAIN A GITEGA
SITUATION D U TERRAIN A GITEGA ech:l/IOOOO
_ 25 _
En ce qui concerne le Ministère de la Jeunesse, des Sports et
de la Culture, aucune décision ne semble avoir été définitivement
arrêtée. Cependant, l'implantation à Gitega du bâtiment destiné
à recevoir les Archives Nationales et la Documentation a été en
visagée : un terrain serait disponible au nord de l'hôpital et
de l'Athénée (af photo 3).
Ce terrain, bien que légèrement pentu vers le nord, pourrait
convenir à un tel projet.
Cependant, l'examen des critères que nous avons énoncés fait
apparaître de nombreux inconvénients qui rendent l'implantation
à Gitega très aléatoire :
- le principal utilisateur, l 'Université, semble devoir rester
encore longtemps à Bujumbura : on voit mal les étudiants par
courir plus de 90 km pour aller consulter les archives...
- les administrations versantes resteront pour un grand nombre
à Bujumbura également, ce qui impliquerait des transports de
documents incessants entre les deux villes.
En conclusion, seul le critère climatologique permet de justi
fier une éventuelle implantation à Gitega, la climatisation
pouvant alors être supprimée.
Photo 3 :
le terrain envisagé
à Gitega, au nord
de l'Athénée.
2.32 Lejprogramme archi tec tura I
! I-ARCHIVES NATIONALES
|II-BIBLIOTHEQUE - DOCUMENTATION!
I I - magasins ¡
- magasins spéciaux
1 - réception des versements |
- tri et classement
| - éliminables ¡
- matériel de service
| - atelier microfilm |
- photocopie
1 - restauration de documents |
! ( archivistes , ( directeur adj.
- bureaux , J 1 ( directeur ; ( secrétaire
| - accueil |
1 - hall d'entrée j
! - renseignements |
- salle de lecture !
| - 4 cellules de recherche ¡
! - salle d'exposition
| - salle de conférence |
- sanitaires
1 - garage |
- logement de fonction
| - cafétaria |
¡II- salle de lecture |
- box de recherche
1 - bureaux documentaliste |
¡ - documentaliste adj.
SURFACES d après
rapport J. STAES 1978
306 m2
50
40
110
40
40
30
30
50
. non estimés
non prévu
50
20
150
60
150
100
non estimés
" ,,
non prévue
-
KO» prévue
SURFACES d'après
projet PE DURAND
; 1 8é5\00 m2
51,0«;
79,43
7,15
7,84
18,76
7,56
-33,64
16,24
16,24
32,40
33,64
68,73
16,24
68,44
16,24
63,80
51,33
16,24
33,64
¡ 1
1
DIFFERENCE ENTRE
ces deux SURFACES
+ 509,00 m2
f -11,04
- '30,57
- 32,85
- "32,16
- 11,24
- 22,44
- 50,00
+ 49,88
16,24
17,60
13,64
81,27
43,76
81,56
Le programme retenu est sensiblement celui- proposé par J. STAES en 1978.
Les magasins ont été prévus un peu plus large pour permettre le dépôt
nécessaire au fonction du service de documentation.
Les ateliers sont généralement un peu plus petits et les bureaux plus grands.
Les salles de lecture sont trop petites et devront être modifiées.
Certains locaux ont été oubliés.
2. S3 Le_projet_ architectural^
a) la maîtrise d'oeuvre
L'avant projet a été réalisé en juin et juillet 1980 par M. de LAUW,
architecte belge, travaillant à BUJUMBURA.
Le contrat pour dresser les plans d'exécution et le dossier de
consultation des entreprises a été signé en septembre 1980 avec le
bureau d'architectes A.I.A. (Paul Emile DURANT, architecte belge).
Le montant des honoraires prévus pour le contrat est de 1 500 000 FBU.
Il a été pris sur le budget extraordinaire 1980.
Une somme de 500 000 FBU reste disponible pour la directvon des
travaux et l'établissement des plans techniques (plans béton, flui
des, etc...).
b) l'avant-projet
Le parti architectural retenu consiste à disposer l'ensemble des
locaux recevant du public et les bureaux autour d'un patio central
rectangulaire } les circulations se faisant par une galerie périphé
rique au patio. Le dépôt d'archives proprement dit est un volume
de 2 étages sur rez-de-chaussée, inspiré des "silos" d'archives eu
ropéens. Le rez-de-chaussée est occupé par des salles de versements,
tri et classement des documents.
La commission d'urbanisme a fait des remarques judicieuses concer
nant le projet et notamment :
- la trame retenue pour construire les magasins n 'a pas été calcu
lée en fonction de la dimension des rayonnages,
- le volume de magasins ne doit pas être traité en toiture terrasse,
mais avec un toit assurant une parfaite êtanchêtiê par rapport à
l'eau.
Une difficulté importante rencontrée par l'architecte a été l'absence
de terrain désigné pour l'opération et l'absence de programme précis
fourni par le maitre d'ouvrage.
La disposition intérieure retenue avait localisé les locaux accessi
bles au public d'un coté du patio (façade nord), les bureaux de
l'autre côté (façade sud) et les salles de réception et classement
à l'arrière.
c) les plans d'exécution
lin certain nombre de réserves peuvent être émises sur le projet déjà
effectué :
- coiwerY\ant_le_ programme^ :
Les locaux suivants n 'ont pas été prévus :
. localisation des inventaires,
. bibliothèque archiviste,
. bureau de photocopie (confondu avec atelier de duplication),
. atelier et réserve de restauration reliure,
. centre de distribution,
. magasins spéciaux,
. atelier et réserve de conditionnement et d'emballage.
- co^cernan.t_les_surfac_es_ des_ locaux_:
. la zone accueil, hall, bureau de renseignements est trop vaste et
peut être réduite de SO m2 environ,
. la Oirface de magasins réservée à la bibliothèque est également
trop vaste : la moitié environ du 2è étage peut être affectée aux
archives,
. la surface de la salle d'élimination est un peu petite, 40 m2 au
lieu de 70 ou 80 souhaitables, celles de tri et de classement sont un
peu grandes de la même façon que la salle des versements.
. la salle de lecture est trop petite et devrait pouvoir acceuillir
20 lecteurs soit 100 m2 environ, les cellules de recherche sont trop
grandes et peuvent être diminuées de moitié.
- concernant_le^ fonc^onnement :
. le défaut principal du plan ainsi élaboré semble être le non-respect
des relations de proximité entre :
recherches centre de distribution magasins
et
tri-classement centre de distribution magasins
Le plan peut être modifié dans ce sens,
d'autre part, la surveillance de la salle de recherche par
l'archiviste "pilotant" le centre de distribution n'est pas évidente,
. la localisation du magasin à l'étage en "silo" paraît contestable à
l'échelle du Burundi : un développement des magasins sur le plan
horizontal eût été plus raisonnable.
- 29 -
. enfin, le filtrage du public doit être assuré entre inventaire,
salle de recherches et bureaux archiviste et direction.
Il aurait été souhaitable que le centre de distribution et sur
tout l'atelier de photocopie soient situés à la charnière de
ces deux types de locaux (zones).
- ç^n^eT^nan^JJ^j^roc^d^ :
Un avis favorable peut être donné sur le procédé de construction :
il correspond bien aux contraintes sismiques de ce secteur et aux
possibilités d'exécution par les entreprises de Bujumbura.'
De la même façon, la réalisation d'un vide-sanitaire assurera une
bonne protection contre les termites et l'humidité.
Cependant, la trame retenue 3 m / 3 m ne correspond pas à une im
plantation de rayonnages traditionnelle. Un gain important de sur
faces (donc de linéaires de rayonnages) de l'ordre de 15 à 20 %
peut être réalisé en prenant une trame de 3,30 m / 2,80 m d'axe
en axe, en conservant des poteaux 30 / 30.
Ceci permet d'intercaler entre les poteaux, dans le sens longi
tudinal, 3 modules de 1,00/2,20/0,60 et, dans le sens transver
sal, 3 épis de 0,60 m en maintenant des couloirs de 0,80 m
(cf croquis). Une marge de 3 ou 4 cm devra néanmoins être ménagée
entre les poteaux pour tenir compte des irrégularités de mise en
oeuvre.
Les calculs béton ne figurant pas au dossier, le dimensionnement
de la structure n'a pas été vérifié. Cependant, il faut rappeler
que la surcharge à prendre en compte pour la dalle haute du rez-
de-chaussée (magasin) est de l'ordre de 1 000 kg/m2.
Concernant la sécurité incendie, les magasins doivent être "fra
ctionnés" en salles de 200 m2. Les dispositions de sécurité ha
bituelles (porte coupe-feu, ignifugation des matériaux de revê
tements de sols et murs, dispositifs d'alerte) devront être pré
cisées.
- 2once£nant_la_ciimatisat;£on •
La maintenance des installations de climatisation est toujours
délicate. Aussi, les conditions climatiques n'étant pas trop
défavorables, l'utilisation d'une climatisation systématique
nous semble à déconseiller.
• ••/•••
I IC_ • . Il B -.-_-
ro
- 31 - ,
• •
BATIMENT PROJETE plan de rez de chaussée
ff Echelle : 63S mm pour l m
C 3 . C T U - I , ^
^;:-^*' • - ; B- m==¿
projet: Paul Emile Durand arch
avril B1
- 32 -
échelle : 7mm pour l m
® ©
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71 \
•v ®
f plan d étagjé
i '«'ULj _ L i !
Wfc-wi ' tr>* .
_ 33 _
La température voisine de 25° serait tolerable à condition d'en
visager une bonne protection au rayonnement solaire et une par
faite ventilation.
Le taux hygrométrique doit par contre être abaissé de 10 % envi
ron : ceci peut être opéré grâce à des assécheurs d'air (dêshumi-
dificateurs) beaucoup plus faciles d'emploi que la climatisation.
Un calcul précis doit être fait de façon à abaisser l'hygrométrie
à toute période de l'année dans une fourchette comprise entre
55 % et 65 % pour les magasins et les salles de travail et entre
40 % et 50 % pour les magasins spéciaux et les ateliers de micro
filmage, développement photos.
La climatisation semble donc obligatoire pour les magasins spé
ciaux de façon à descendre la température aux alentours de 15 °.
Une bonne ventilation de la toiture et du vide-sanitaire paraît
indispensable ainsi qu 'une ventilation latérale par double mur
ou claustras permettant de constituer "un matelas" d'air frais
au pourtour du bâtiment: Le projet doit donc être revu en ce sens.
L 'étude de la "faisabilité" du projet sur le plan financier montre
souvent qu 'il est plus aisé de réaliser l'opération en plusieurs
tranches.
Dans le cas présent, il semble possible de différer en seconde
tranche la réalisation des locaux suivants :
. salle d'exposition,
. cafétéria,
. salle de lecture,
. documentation,
. secrétariat documentation,
. et le 2ème étage des magasins réservé à la bibliothèque.
En effet, le centre de documentation doit pouvoir fonctionner
dans un premier temps avec le service des archives pour la con
sultation des fichiers (la salle de catalogage'-permettant déjà
un certain travail spécifique), le stockage des livres pourrait
être envisagé à titre provisoire dans la bibliothèque Kadhafi par
exemple, ou dans la cave du "Building Administratif" ainsi libérées.
- 34 -
Le calcul des linéaires de rayonnages a été fait selon les travaux
effectués par J.Staës.
Une étude plus approfondie permettant notamment de cerner "le liné
aire" de production annuelle des versements mérite d'être entreprise :
elle permettrait de faire une protection pour les 30 ans qui viennent
et donc d'envisager une extension dans le terrain.
Le projet prévoit, à l'heure actuelle, 600 m2 environ de magasins
d'archives et 200 m2 pour la bibliothèque.
Ceci permet de classer environ 3 500 ml, ce qui semble satisfaisant,
la recension de 1978 portant sur 1 800 ml.
2. 34 Conclusions^
Toutes ces observations font que le projet doit être profondément modifié :
il faut en effet, revoir la trame, la disposition des locaux, les circulations
accessibles au public et celles réservées au personnel.
Trois solutions principales peuvent être envisagées
_ 1ère solution
bh
c
T a
ce
s
o D
0
accès service
atelier
pub
public
O
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'Ë XI
1 centre 1 J_ doc. J
1
magasin 1
m - ^ B - ^ r v
1 magasin I
' documenta hon !
1f* franche
2?' Irnanche
magasin
2* NIVEAU
•1* NIVEAU
_ 35.y.
Cette solution a l'avantage de permettre un accès très facile, à niveau
(par chariots)des ateliers ou des salles de lecture vers les magasins.
Elle permet également un filtrage total du public.
Le centre de documentation pourrait être disposé soit sur une aile et
réalisé en seconde tranche, soit prévu à l'étage.
La majeure partie des dépôts étant située en rez de chaussée : il n'y a
pas de problème de surcharges.
2è solution
Localisation de l'administration à l'étage
atelier r_"! magasin
publrc I centre i
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I
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LU
Ie- NIVEAU
1V NIVEAU
Outre les avantages précédemment cités concernant l'accès aux magasins,
cette solution permet de disposer l'administration à l'étage ce qui diminue
au maximum la surcharge des planchers et rend le travail du personnel de
bureau plus agréable. L'extension de la 2è tranche est extrêmement facile.
- 3
6 -
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solu
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n
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- 37 -
Cette troisième solution est en réalité un aménagement du projet déjà
dessiné permettant de conserver le centre de documentation autour du
patio. Dans le cas d'une impossibilité de réaliser la 2è tranche, le
patio ne serait alors jamais réalisé ce qui est dommageable pour la
qualité du projet initial.
Cette solution comporte beaucoup d'inconvénients et ne permet pas un
fonctionnement idéal du bâtiment.
Nous proposons donc que le projet soit revu par l'architecte dans le
sens de la 2è solution qui paraît le mieux convenir au programme et au
terrain concerné.
2.35 PROCEDURE ADMINISTRATIVE
1) Terrain
La demande officielle de réservation du terrain a été faite auprès du
Ministère de l'Agriculture (Service des Affaires Foncières).
Le service de l'Urbanisme a réservé la parcelle proposée.
L'affectation définitive devrait être obtenue prochainement et un
extrait cadastral fourni pour appuyer la demande de permis de construire.
2) Bâtiment
Le permis de bâtir : le dossier est à déposer en 4 exemplaires précisant
les conditions de rejet des effluents et comprenant une notice estimative,
l'extrait cadastral accompagné d'un acte de donation, location ou vente
du terrain.
Ce dossier doit être déposé au service de l'Urbanisme.
2.3 6 L 'ESTIMATION DU COUT DU PROJET
1) De l'avis de divers cabinets d'architectes et bureaux d'études, le prix du
m2 hors oeuvre d'un immeuble de bureaux varie de 40 à 60 000 FBU/m2. Une
préestimation peut donc être faite à partir de la surface hors oeuvre du
bâtiment.
2 277 m2 X 50 000 FBU = 113 850 000 FBU, (6 956 235 FF, 1 238 866 §US)
prix valeur juillet 1981, compris VRD et aménagements extérieurs, climati
sation dans les magasins et salles de travail.
# 2 444 à 3 666 FF ou 435 à 652 §US
2) Néanmoins, une estimation plus précise peut être faite à partir du
prix unitaire de chaque volume du bâtiment. Ces prix sont ceux
prévus par l'architecte ayant fait l'avant-projet, actualisés selon
le taux d'inflation de la BIRD :
- pour_les bure_aux_ du rez d~e~ chaussée :
39 000 X 13178 - 45 942
- p_ouv_les_salles_ de_réception_et_ tri_ du rez de chaussée :
45 000 X 1,178 - 53 010
Ceci permet l'estimation suivante
bureaux R.de CE. galeries salles R.de CE. étage
648 X 45 942 252 X 28 272 397 X 53 010 980 X 40 052
SOIT.
voirie réseaux divers, aménagements extérieurs. 10 %
- poiœJles_galeries_ :
24 000 X 1,178 - 28 272
- pour_les_étaqes_ :
34 000 X 1,178 = 40 052
29 770 416 7 124 544
21 044 970 39 250 960
97 190 890
9 719 089
SOIT 106 909 979 arrondi à 107 000 000 FBU
soit 6 537 700 FF ou 1 164 328 dollars (valeur septembre 1981)
surfaces hors oeuvre comparatives
avant-projet
. bureaux 648
. galeries
. dépôts R.de CE.
R + 1 + R + 2
216
324
864
PJ'ojet_
648
252
397
980
TOTAUX 2 052 m2 2 277 m2
Selon la date présumée de réalisation du projet, le budjet à prévoir est
1981
1982
1983
1984
1985
FBU 107 000 000
126 050 000
148 490 000
174 920 000
206 060 000
$US 1 164 328
1 371 578
1 615 719
1 903 317
2 242 107
- 39 -
III - F I N A N C E M E N T
La construction du bâtiment est évidemment étroitement liée
à l'obtention d'un financement.
Bien que la recherche de financement ne fasse pas directement partie de cette mission,
il nous a semblé indispensable d'envisager, pour ce faire,
LES SOURCES DE FINANCEMENT POSSIBLES.
L'examen des différentes aides possibles devrait être fait
le plus rapidement possible par le Ministère de la Jeunesse,
des Sports et de la Culture et le Ministère du Plan.
3.1- AU NIVEAU DE L'AIDE INTERNATIONALE
§ 1. La_BIRD vient de financer deux projets pour l'éducation qui sont en voie
d'achèvement et sont axés sur la construction d'écoles.
Un troisième projet est en préparation pour les années 1983-84, projet
intitulé "Expansion de l'éducation de base".
Une mission d'évaluation est prévue en avril 1982, composée de Messieurs
André SALMON (Washington), Francis CHABOUIS (UNESCO-Paris) et de Madame
Louise GARIEPY (Burundi Bird).
Le programme définitif du troisième projet n 'est pas encore arrêté :
cependant les chances d'inclure le projet du bâtiment d'archives dans
ce troisième projet sont faibles, celui-ci étant conçu avant tout comme
une prolongation des deux premiers, c'est-à-dire réservés à l'enseigne
ment et à l'éducation. i
Une tentative pourrait être entreprise auprès du Ministère de l'Education
et des responsables de la BIRD.
Néanmoins, des contacts pris avec les représentants du PNUD laissent à
penser que la BIRD semble désormais plus ouverte aux projets de déve
loppement culturels et sociaux. Il semble donc conseillé de solliciter
l'aide de la BIRD en dehors des grands projets traditionnels.
§ 2. Le_PNUD
Le chiffre indicatif de planification qui vient d'être établi en juil
let 1981 à titre provisoire pour les années 1982-86 ne comporte aucun
projet d'archives et de documentation. Les autorités du Burundi semblent
en effet avoir différé cet investissement en se fondant sur la réalisa
tion prochaine du bâtiment provisoire.
Néanmoins, ceci doit être vérifié et une possibilité existe peut-être
sur le FENU qui finance des bâtiments et dont les programmes devien
nent plus souples en s 'élargissant à des investissements non directe
ment liés à la production.
§ 3. I¿UNESCO
L'UNESCO est en relations avec plusieurs agences de financement, dont
les banques et les fonds régionaux. Il revient au gouvernement de déci
der s 'il désire s 'adresser à l'Organisation des demandes au titre de ces
moyens de financement.
On devrait pouvoir envisager aussi un recours au Fond International
pour la promotion de la culture.
§ 4. le_FED
Il vient de déterminer son cinquième programme : l'enveloppe disponi
ble semble donner la priorité au secteur rural et à certains projets
sociaux (Faculté d'Agronomie, établissement, enseignement, home pour
étudiants). Il y a donc peu de chance de trouver un financement de ce
côté.
§ 5. VACCT
Une enveloppe de 120 000 FF a été mise à disposition du Département
des Archives pour acquérir du matériel.
L 'Agence de Coopération culturelle et technique parait en effet plus
à même d'apporter une aide en mobilier ou matériel divers liés à
l'aménagement intérieur des locaux plutôt qu 'un financement direct du
bâtiment.
Néanmoins, la demande peut être faite.
41
3.2 AU NIVEAU DE L'AIDE BILATERALE
§ 1. Une exploration des possibilités de financement du projet pourrait être faite
auprès de la Belgique, la France, La Jamahiriya Arabe Libyenne, la République
Fédérale d'Allemagne .
Selon l'intérêt porté à ce projet par l'aide bilatérale, des concours
devraient être sollicités pour des activités communes :
- envoi de consultant chartiste pour aider au démarrage de classement et d'inventaire des archives et experts, en construction.
- fourniture de matériel divers.
3.3 AU NIVEAU DU BUDGET NATIONAL
Un programme d'investissement de 4 ans vient d'être établi par le gouverne
ment (1981-1984). Susceptible d'être soutenu par la facilité élargie du FMI,
il donne la priorité aux projets productifs à court terme. Le bâtiment des
archives ne semble donc pas avoir été compris dans ce programme.
Dans le programme quinquennal établi pour les années 1978-1982, les objectifs
du Département des Archives Nationales sont ainsi résumés :
"construction des Archives Nationales et rassemblement d'une documentation
exhaustive sur le pays". i
Malheureusement, aucune fiche du projet n'a été établie, celui-ci n'étant
pas suffisamment avancé à cette époque. Depuis, le plan "glissant" ne l a pas
pris en compte. .
Il faut donc souhaiter que le prochain programme d'investissement, ci-dessus
mentionné, puisse prendre en compte le financement du projet.
Enfin, une possibilité existe en classant le projet parmi les projets dits
de "souveraineté" : ce chapitre du budget national permet de financer en
priorité les projets dont le caractère d'urgence est évident de même que
l'intérêt pour la collectivité nationale.
C O N C L U S I O N S
•Les points les plus -importants mis en évidence par la mission
concernent principalement :
. le projet architectural
. le financement
. S'agissant du projet architectural,
il convient de souligner une nouvelle fois que l'installation des
Archives dans le sous-sol du building administratif ne constitue en
réalité qu'une solution très "provisoire\ c'est à dire pouvant per
mettre d'attendre 2 ou 3 ans le temps de rassembler le financement et
de construire le bâtiment définitif.
Les plans d'exécution du projet définitif doivent être modifiés
d'urgence de façon à réaliser le programme le plus adapté possible
aux besoins, à améliorer le fonctionnement, à permettre le découpage
par tranches et l'extension future du bâtiment.
Les prescriptions techniques doivent permettre une bonne adaptation
aux conditions climatologiques et aux contraintes issues du terrain.
. S'agissant du financement,
il convient dès maintenant de solliciter les aides internationales
et bilatérales de façon à inscrire suffisamment tôt les imputations
budgétaires nécessaires à la réalisation de ce bâtiment.
- 43 -annexe 1
EMPLOI du TEMPS ¡
LUNDI 24 AOUT voyage Clermont-Ferrand / Paris / Bujumbura
MARDI 25 AOUT arrivée à Bujumbura
réception par Mlle Marthe BAGANZICAHA, directrice du
Département des Archives Nationales et de la documentation
prise de contact et visite au P.N.U.D. Rencontres avec :
. Mme Josette SAAD (France), adjointe au résident
représentant,
. M Alouise BASSENE (Sénégal), chef du service
administratif,
. M PARAJEVA, expert chargé de l'organisation des
services de documentation,
prise de contact avec M René de LAUW (Belgique), architec
te au B.E.P.E. et auteur de l'avant-projet du bâtiment
d'archives.
MERCREDI 26 AOUT visite au service de l'urbanisme,
visite de la cave du Building Administratif à transfor
mer en dépôt provisoire,
recherche des plans du sous-sol,
prise de contact avec M TESTARD (BET - TEKHNE).
JEUDI 27 AOUT plan du rapport avec Mlle BAGANZICAHA - visite des
locaux actuels du Ministère de la Jeunesse, des Sports
et de la Culture
examen des plans d'exécution, calcul des surfaces,
visite auprès de la B.I.R.D. et rencontre avec
Mme Louise GARIEPY (Canada), assistante au représentant,
rencontre avec Mme Josette SAAD (P.N.U. D.) pour les pro
blèmes de financement
rencontre avec M TESTARD pour l'aménagement du
local provisoire - obtention des plans,
rencontre avec M CHRETIEN ( C.N.R.S. France),
travaillant sur les traditions orales, auteur d'un
rapport sur la politique culturelle au BURUNDI.
VENDREDI 28 AOUT
SAMEDI 29 AOUT
- visite à la Direction de l'Urbanisme pour l'obtention
des fonds de plans permettant une bonne localisation
des terrains - rencontre avec l'architecte-coopérant
du service : M ROSSIGNOL,
- visite à l'Institut géographique pour données clima-
tologiques,
- visite à ISABU,
- 15 h : rendez-vous avec le bureau d'études AUXELTRA-BETON
bâtiment provisoire (M de ROY),
- 16 h : rencontre avec MM SILVA et VAN DERHOFF, archi
tectes chargés du projet MUSAGA,
- 17 h : rencontre avec M BONNAMOUR, chef de mission de
la coopération à l'Ambassade de France.
- 9 h : Institut climatologique : statistiques et ortho-
photoplans
esquisse du bâtiment provisoire - cahier de re
commandations - notice descriptive et minute
du rapport,
-11 h : visite des terrains projetés,
- 12 h : rencontre avec M CHRETIEN.
DIMANCHE 30 AOUT travail sur bâtiment provisoire,
calcul des surfaces du bâtiment définitif.
LUNDI 31 AOUT - 9 h : rencontre avec Monsieur le Premier Secrétaire
de l'Ambassade de France,
- 10 h : rencontre avec M René de LAUW (coût et financement),
- 14 h : rencontre avec M ROSSIGNOL (choix du terrain)
15 h : rencontre avec M de ROY (dépôt provisoire),
16 h : rencontre avec M FALCONETTI, chef du centre
opérationnel de liaisons, recherches et docu
mentation (choix du terrain).
MARDI 1 SEPTEMBRE - 8 h 30 : rencontre avec M Grégoire BANYIYEZAKO,
Directeur Général de la programmation au
Ministère du Plan,
- 10 h : rencontre avec M BUHAGA, Directeur Général au
Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la
Culture,
rencontre avec M MUNUNI, ancien Directeur de
la Bibliothèque Universitaire,
séance de travail avec M ROSSIGNOL (choix du
terrain - dépôt provisoire),
- 15 h 30 : Ministère de l'Education : service des Bourses,
listes des Burundais en formation.
- 11 h
14 h
MERCREDI 2 SEPTEMBRE GITEGA : voyage sur place pour l'examen des terrains
disponibles en cas de décentralisation du Ministère.
Rencontre avec le Conseiller du Gouverneur.
JEUDI 3 SEPTEMBRE - 9 h : rencontre avec M NDIKUMANA, Directeur du B.E.P.E.
- 10 h : rencontre avec M NDAYE, Ministre de la Jeunesse,
des Sports et de la Culture,
- 11 h : actualisation du rapport J. STAES avec
Mlle BAGANZICAHA,
- 14 h : dessin des plans du bâtiment provisoire,
- 15 h : rencontre avec M REMONDINO (Suisse), architecte
à la Direction du Bâtiment du Ministère des
Travaux Publics,
- 17 h : travail sur plan quinquennal "1978 - 1982".
VENDREDI 4 SEPTEMBRE - 8 h :
- 9 h
rencontre avec M Adrien NAHAYO, Directeur Général
de la programmation des équipements au Ministère
des Travaux Publics,
Education Nationale : services des Bourses
46 -
9 h SO : rencontre avec Mme Nicole MENAGE, responsable
du F.E.N.U.
10 h 30 : rencontre avec M PAREVA, expert chargé de la
documentation au P.N.U.D.
11 h 00 : séance de travail avec Mlle BAGANZICAHA sur
le budget.
SAMEDI 5 SEPTEMBRE - voyage à RUMONGE.
DIMANCHE 6 SEPTEMBRE mise au propre du rapport,
séance de travail avec M ROSSIGNOL (procédés adminis
tratifs - choix du terrain),
séance de travail avec M de ROY (bâtiment provisoire
devis),
LUNDI 7 SEPTEMBRE - mise au propre du rapport
MARDI 8 SEPTEMBRE 10 h : rencontre avec Monsieur le Secrétaire Permanent
de la Commission Nationale pour l'UNESCO,
11 h : rencontre avec le résident représentant du P.N.U.D.
MERCREDI 9 SEPTEMBRE - voyage à KAYANZA - MUYANGE
JEUDI 10 SEPTEMBRE fin du rapport - compte-rendu final à la Direction des
Archives.
a n n e x e
Décret n° 100'49 du 14 mars 1979 portant création du dépôt légal des archives de la République du Burundi.
Le Président de la République.
Vu le décret-loi n° I /186 du 26 novembre 1976 portant organisation des pouvoirs législatif et réglementaire tel que modif e par le décret-loi n ° 1 ,'32 du 16 octobre 1978,
Vu le décret n ° 100/207 du 21 décembre 1976 fixant l'organisation de l'administration centrale du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
Vu le décret-loi n ° I '9 du 4 mai 1978 portant réglementation des droits d'auteurs et de la propriété intellectuelle,
Attendu qu'il s'avère indispensable d'organiser les Archives produites tant par les administrations Publiques que les Secteurs Privés.
Décrète :
T I T R E J
Dfc L ' O R G A N I S A T I O N G E N E R A L b ET OBJECTIF.
An I
Il est créé un dépôt légal des Arch ves de ta République du Burundi au M nistère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture
\r\ 2
Le Département dos Archives Nationales du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture est l'organe de l'Etat où se^on' Cin.il.sees toai.es les Arch ves du pays A ce utr-j il est eha,-ge
A
D e recevoir l'ensemble des document et doss ers do toute nature produits par toutes les A d n v -mstrattons et services de l'Etat du Burundi qui ont été déclarés « archives à classer » selon les modalités de l'article 9 et les sociétés privées
2' De gérer cet ensemble d'archives à classer en son dépôt central des Arch ves Nat o nales selon les conditions prévues au Titre III
< " De contrôler l'ensemble des dépôts prov ncaux. c o m m u n a u x établ r sur le tern to.re de la République et qui dépendent de lu:
4* D e veiller à la conservation des « arch.ves administratives courantes » dans les divers services et administrations dépendant de l'Etat selon les les modalités de l'article f>
48
B . O . B . no 5/79 224
5 ° D e reconstituer le fonds d'archives historiques du Burundi, actuellement dispersées à l'eu anger...
6° D'assurer l'exploitation administrative, historique, culturelle et éducative du fonds des Archives Nationales selon les modalités prévues aux articles 5, 6 et 12.
Art. 3 .
Les règlements intérieurs des Archives Nationales sont arrêtés par le Ministre ayant les Archives dans ses attributions.
T I T R E II
D E S A R C H I V E S .
Art. 4.
Sont considérés, au sens du présent décret, c o m m e Archives Publiques, les documents de toutes nature, quelle que soit leur forme, notamment manuscrite, dactylographiée, imprimée, visuelle ou encore qui sont :
1 ° Réunie ou produit par :
a) Les services publics b) Les collectivités publiques c) Les organismes parastataux d) Les sociétés appartenant à l'Etat, aux collec
tivités publiques et établissements publics contrôlés par eux.
2° D'origine privée, devenue propriété publique à la suite d'un transfert de propriété notamment par convention, achat, don, legs ou reproduction d'originaux prêtés à cet effet.
Art. 5.
Tous les documents produits par les administrations et services de l'Etat restent en leur possession tant que leur intérêt administratif persiste et que leur consultation fréquente est nécessaire. Ces documents et dossiers de toutes natures sont appelés Archives Administratives courantes.
Art. 6.
La gestion des stocks d'archives administratives courantes est du domaine de l'Administration qui les produit). Le Directeur des Archives Nationales a le pouvoir de visite et de contrôle de ce stocks pour en vérifier le bon état de conseï vation. Haie droit de proposer au Ministère d'origine des documents les mesures nécessaires pour assurer cette bonne conservation.
Art. 7.
Les Archives administratives courantes ne peuvent
être ni détruites ni cédées à des particuliers ou à des institutions privées.
Art. 8.
La totalité dss dossiers et documents déclarés archives administratives courantes doivent être confiés au Directeur des Archives Nationales lorsque leur intérêt administatif cesse et que leur consultation fréquente n'est plus nécessaire.
Elles sont alors déclarées « Archives à classer ».
Art. 9.
Sont considérées c o m m e archive à classer les documents suivants : manuscrits, dossiers de toute nature dactylographies, polycopiés, multigraphiés, photocopiés, imprimés, produits dans un service administratif de l'Etat du Burundi, dont l'intérêt administratif a cessé, les documents sonores, filmés photographiées, télévisés de toute nature produit dans les m ê m e conditions.
Art. 10.
Toutes les administrations sont tenues de déposer aux Archives Nationales en double exemplaire, toutes les publications, qu'elles soient photocopiées, multi-graphiées ou imprimées.
T I T R E III
DES DEPOTS DES ARCHIVES NATIONALES
Art. II.
Il est créé un dépôt central des Archives Nationales à Bujumbura charge de recevoir toutes les archives à classer du Gouvernement et Administrations Centrales du Burundi.
Art. 12.
Provisoirement, en attendant l'ouverture des dépôts d'archives provinciaux, les administrations provinciales et communales continueront à gérer le stock d'archives qu'elles ont ptoduites selon les modalités des articles 5, 6, 7.
Art. 13.
Le dépôt central des Archives Nationales de Bujumbura est chargé de :
I " Recevoir des Administrations centrales la totalité des archives administratives courantes déclarées archives à classer.
2' D e procéder à la destruction des dossiers et documents ayant cessé do présenter un intérêt administratif et dont l'intérêt historique est considéré c o m m e nul selon les modalités du titre IV et déclarées archives périmées.
- 49 _
3° D'assurer laconservation indéfiniedesdocuments qui lui soin confiés et dont la destruction n'a pas été décidée.
4 " D'assurer le classement des archives qui lui soni confiées pour être conservées.
5° De fournir aux administrations d'origine qui le demandent communication des documents et dossiers d'archives qu'elles ont confiés pour conservation.
6° D e permettre aux individus et institutions qui le demandent la communication et l'utilisation du stock d'archives nationales du Burundi selon les modalités du Titre V .
Art. J4.
La conservation des documents est assurée dans des bâtiments appropriés, spécialement équipés contre les intempéries, les sinistres et les agents biologiques.
Des régies de sécurité complètent ces dispositions.
T I T R E IV.
D E LA D E S T R U C T I O N D E S A R C H I V E S P E R I M E E S .
Art. 15.
Sont déclarées archives périmées les dossiers et documents conf.és au Dépôt central des Archives Nationales qui ont pjrdu tout intérêt administratif et qui ne présente aucun intérêt historique parm les Archives dites à classer provenant des Adnrnistrations et services de l'Etat.
Art. 16.
La désuétude des dossiers est décidée conjointement par le Ministre de l'Administration d'origine du docueént et par le Ministre ayant les Archives dans ses attributions.
A n . 17.
La destruction des archives périmées est assurée par les Archives Nationales, sur la foi dos listes de destruction signée du Min:stre d'origine et du Directeur des Archives Nationales. La destrution des Archives périmées fait l'objet d'un procès verbal dûment signé par le Chef du service de destruction des archives périmées.
T I T R E V .
225 B.O.B. n» 51 79
Art 18.
Le dépôt central des Archives Nationales tient en permanence à la disposition des Administration d'origine les Archives qu'elles lui ont confiées pour leur permettre la consultation périodique selon les besoins.
Art. 19.
Le dépôt des Archives Nationales conserve le stock d'Archives publiques au service exclusif des A d m i nistrations d'origine.
Art. 20.
La consultation d'Archives non encore tombées dans le domaine de diffusion générale par une administration autre qua l'administration d'origine est sounvse à l'accord explicite de celle-ci.
Art. 21.
Les Archives classées restent du domaine exclusif des Administrations d'origine pendant 30 années. Une fois ce délai écoulé, les atchives entrent dans le domaine de diffusion générale et peuvent être c o m muniquées gratuitement aux individus et institutions privés qui en expriment le besoin.
Art. 22.
Pour tous les documents qui ne sont pas tombés en vertu de l'article 21 dans le domaine de diffusion générale, le Département des Archives Nationales est tenu au secret absolu.
Art. 23.
Les documents ou dos»;ers qui pourraient présenter pour l'Etat ou poui des personnes physiques ou morales un inconvénient majeur en étant versés au domaine de diffusion générale pourront être conservés au secret pendant 50 années au plus. Après les 50 années, ces documents entrent dans le domaine de diffusion générale.
T I T R E VI.
DES F O N D S D'ARCHIVES PRIVEES
Au. 24.
Les Archives privées sont les archives des notaires, des organismes économ ques, des institutions culturelles, des associations et organisations de toute nature, dans la mesure où ces différentes entités ne sont pas visées à l'article 4, ainsi que les Arch'ves des familles et des individus.
Art. 25.
D E LA C O M M U N I C A T I O N DES ARCHIVES La liste des personnes privées physiques ou mora-
BOB. n'S/19 226
les dont les archives intéressent la vie économique, culturelle, historique du pays est dressée par ordonnance du Ministre ayant les Archives dans ses attributions.
Art. 26.
Les personnes privées reprises dans la liste dressée en application de l'article 25 ne peuvent procéder à la destruction de leurs archives ni les faire sortir du territoire du Burundi, sauf accord explicite du Directeur des Archives Nationales.
Art. 27.
Les personnes privées conservent la gestion absolue de leur stock d'Archives en dépôt et restent maîtres de leur utilisation.
Art. 28.
Toute personne définie par l'Article 25 et tout individu et institution présents sur le tcrritoiie du Burundi peuvent céder, léguer ou confier en dépôt aux Archives privées en sa possession.
Art. 29.
Les Archives privées mises sous séquestre, saisies ou confisquées sont confiées au Département des Archives Nationales par l'autorité judiciaire à l'expiration du séquestre, sauf si elles sont rendues à leurs propriétaires.
T I T R E VII.
DES ARCHIVES IMPRIMEES.
Art. 30.
V Toutes les administrations publiques, les personnes privées, physiques et morales qui procèdent à l'impression de document pour une diffusion importan
te sont en devoir d'en remettre un exemplaire au Département des Archives Nationales.
Art. 31.
Dans le cas où une Administration, un service ou un Etablissement public vient à disparaître, ses documents s'ils ne sont pas recueillis par l'Administration, le service ou l'Etablissement qui lui succède, sont obligatoirement et sans délai versés aux Archives Nationales.
VIII.
D I S P O S I T I O N S P E N A L E S .
Art. 32.
Sans préjudice de peines plus lourdes prévues par d'autres dispositions repressives, les infractions aux dispositions du présent Décret sont passibles d'une peine de servitude pénale de deux mois au m a x i m u m et d'une amende de 2.000 Frs au plus ou de l'une de de ces peines seulement.
Art. 33.
Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture est chargé de l'exécution du présent décret qui entre en vigueur le jour de la signature.
Fait à Bujumbura, le 14 Mars 1979.
Jean-Baptiste B A G A Z A , Colonel.
Par le Président de la République,
Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture,
Lad islas Ndaye.
-51 -
annexe 3
ANNEXE III
S T A T I S T I Q U E S
C L I M A T O L O G I Q U E S
- 5 2 -
en °C T E M P E R A T U R E M O Y E N N E
B U J U M B U R A - A E R O
1 9 7 5 22.95 22.78 22.97 23.10 23.73 22.95 22.71 23.46 23.30 23.35 22.86 22.87
1 9 7 6 23.44 22.76 23.43 23.16 23.43 22.65 22.86 23.21 23.95 24.04 22.87 23.35
1 9 7 7 23.51 23.52 23.58 23.40 23.67 23.31 23.43 23.93 24.33 25.41 23.02 23.49
1 9 7 8 24.13 23.96 23.62 23.16 23.94 23.24 23.31 23.74 24.58 24.21 22.98 23.18
1 9 7 9 23.62 23.78 24.01 23.59 23.62 23.16 22.73 23.96 25.17 24.60 23.56 22.99
1 9 8 0 23.84 23.76 23.72 23.87 23.70 23.25 22.88 23.31 24.59 24.08 23.16 23.07
u % HUMIDITE RELATIVE MOYENNE
BUJUMBURA - AERO
- S3 -
1 9 7 5 74.37 7 2 . 1 0 74.06 76.04 6 7 . 5 1 62.85 6 1 . 2 3 54.75 68.54 70.43 72.50 .'72.. 61
1 9 7 6 74.60 74.30 75.20 77.40 75.40 68.70 63.60 66.50 67.30 70.30 75.30 75.10
1 9 7 7 75.60 76.20 7 6 . 1 0 7 9 . 1 0 73.50 67.40 62.20 62.20 67.20 64.10 77.90 78.90
1 9 7 8 78.00 7 7 . 1 0 80.70 79.80 72.30 7 1 . 3 0 64.90 66.70 6 7 . 1 0 78.90 8 1 . 9 0
1 9 7 9 77.80 77.00 75.60 8 1 . 6 0 76.40 6 9 . 1 0 62.70 6 1 . 6 0 54.50 66.80 77.20 76.80
1 9 8 0 78.10 77.20 76.30 77.60 77.20 7 1 . 4 0 67.00 62.80 67.70 70.30 76.70 79.00
RAYONNEMENT
BUJUMBURA AERO
J F M A M J J A S O N D
1 9 7 7 466.60 475.30 495.62 431.97 483.93 465.17 483.65 461.38 492.90 517.03 432.90 461.74
1 9 7 8 454.43 442.27 455.07 442.30 511.66 470.83 458.07 464.62 509.20 480.50 437.81 399..27
1 9 7 9 461.52 433.11 513.55 442.23 444.17 442.73 441.97 448.10 510.23 450.23 452.34 421.94
1 9 8 0 395.42 420.14 462.17 456.03 409.52 433.48 419.60 473.42 464.67 492.70 442.07 389.62
54 _
cal/cm2/jour
en °C TEMPERATURE MOYENNE
GITEGA - ZEGE
- .55-
1 9 7 5 18. 14 17.91 17.77 16.50 18.15 17.56 17.12 17.92 17.98 18.02 17.77 17.27
1 9 7 6 17.45 17.35 18.45 18.22 17.86 17.56 17.96 18.66 19.44 19.68 17.19
1 9 7 7 17.65 18.13 18.34 17.92 18.06 17.96 17.97 20.19 19.61 21.12 17.65 18.20
1 9 7 8 18.63 18.68 18.17 18.46 18.36 17.88 17.94 18.90 19.70 18.91 17.62 17.91
1 9 7 9 18.40 18.37 18.51 18.31 18.22 17.49 17.68 19.41 20.77 20.62 18.57 17.69
1 9 8 0 18.57 19.05 18.84 18.91 18.40 18.19 17.95 19.20 19.76 19.50 17.70 18.17
- 56
U % HUMIDITE RELATIVE M O Y E N N E
GITEGA - ZEGE
1 9 7 5 80.24 77.45 78.84 75.62 76.47 65.62 63.49 54.56 71.35 76.08 76.24 82.35
1 9 7 6 77.60 80.50 76.70 79.90 81.30 56.40 56.80 55.40 61.00 67.20 73.30
1 9 7 7 84.30 78.60 78.80 82.40 77.80 64.40 60.70 65.00 61.00 59.10 87.30 79.90
1 9 7 8 78.90 78.90 84.10 84.90 67.50 66.00 55.20 54.50 56.50 67.70 81.60 82.90
1 9 7 9 77.70 80.70 78.50 85.60 79.50 69.30 59.70 50.30 46.20 60.90 76.00 87.50
1 9 8 0 78.20 76.80 75.40 78.80 78.90 65.80 57.20 49.30 73.80 62.20 80.30 80.90
RAYONNEMENT
- 57 -
GITEGA - ZEGE
1 9 7 9 416.64 456.03 366.00 365.68 400.17 435.71 458.79 506.40 421.26 379.33 358.00
1 9 8 0 345.90 395.32 404.65 377.55 339.13 385.52 424.78 424.84 382.04 410.13 334.04 328,00
- 58
annexe 4
ANNEXE IV
P L A N d e B O R N A G E
d u T E R R A I N
CM
+
er
to
_ 59 T
CENTRE NATIONAL D'ARCHIVES DU BURUNDI Plan parcellaire 1/1ooo
N
13 O
STADE PRINCE LOUIS RWAGASORE
O
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-61 -
CENTRE NATIONAL D'ARCHIVES DU BURUNDI Plan parcellaire 1/1ooo
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Lü 2 er LU
CL o
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en
3
û
- 63 -
C.N.P.S. Centre National de la Recherche Scientifique (France)
E.N.S.B. Ecole Nationale Supérieure des Bibliothécaires (Lyon France)
E.B.A.D. Ecole des Bibliothécaires Archives et Documentalistes (Dakar Sénégal)
D.E.S.S. Diplôme d'Enseignement Supérieur Spécialisé
P.N.U.D. Programme Nations Unies pour le Développement
A.I.A. Bureau d'Architecture et d'Etudes Techniques
V.R.D. Voirie Réseaux Divers
B.I.R.D. Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement
F.E.D. Fonds Européen de Développement
F.A.C. Fonds d'Aide et de Coopération
F.M.I. Fonds Monétaire International
B.E.P.E. Bureau d'Etudes pour d'Education (Burundi)
B.E.T. Bureau d'Etudes Techniques
F.E.N.U. Fonds d'Equipement Nations Unies