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AZA 3000 Berne 6 Journal PP Mutations: Case postale, 3000 Berne 6 N° 11 11 juin 2009 tél. 031 357 57 57, fax 031 357 57 58, e-mail: [email protected], Internet: www.sev-online.ch CCT 2011: NOUS SERONS PRÊTS La première Conférence CCT est derrière nous. Le processus pour les négociations CCT n’avait encore ja- mais débuté si tôt. Les délégués sont venus nombreux et ont démontré leur compétence et leur engagement en votant et en présentant des proposi- tions. Félicitations. Cela ne va pas de soi. Et ça montre bien que la CCT CFF - CFF Cargo, qui est l’instru- ment définissant les conditions de travail, soulève un grand intérêt. Les délégués de la Conférence CCT ont une grande responsabilité. Ils re- présentent leurs collègues des sec- tions et des sous-fédérations. Ils prennent le température auprès de leurs collègues puis donnent des mandats à la délégation de négocia- tions SEV. En fin de processus, ils dé- cident d’accepter ou de refuser le résultat. La première Conférence CCT a bien montré qu’il existe, dans différents domaines, un réel besoin de négocier en vue de la CCT 2011. Il faut main- tenant formuler concrètement les di- rections qu’on veut prendre et, avant tout, mettre des priorités dans nos demandes. Parallèlement, nous de- vons renforcer notre collaboration à l’intérieur des sections et des sous- fédérations ainsi qu’avec les com- missions du personnel. Le thème CCT 2011 doit être présent à chaque assemblée et notre capacité de mobi- lisation doit être améliorée. Nous nous préparons tous pour les pro- chaines négociations CCT, et nous serons prêts. Manuel Avallone EDITO De Zurich à Sion, en passant par Ge- nève (ci-dessous) et Berne, de nom- breux syndicalistes ont protesté con- tre un démontage annoncé de l’AVS. L’action du syndicat visait à rendre la population et les salariés attentifs au débat sur la 11 ème révision de l’AVS qui avait lieu le lendemain aux Etats. Quelques femmes syndicalistes étaient d’ailleurs à nouveau présentes mercredi matin pour accueillir les parlementaires avant leur séance et leur faire part de leurs préoccupations vis-à-vis de cette 11 ème révision. Hes Les syndicats ont manifesté mar- di dans 12 villes de Suisse contre un abaissement des rentes AVS et l’élévation de l’âge de la retraite des femmes. 11 ème révision de l’AVS devant le Conseil des Etats AVS: on sonne l’alarme Keystone Un journal titrait, il y a peu: « Les cheminots volent la place des pendu- laires. » Cette affirmation, fausse et malhonnête à l’encontre du per- sonnel ferroviaire, a été fortement démentie par les CFF et le SEV. N’oublions pas que les cheminots doivent laisser leur place aux usagers s’il n’y a plus de sièges disponibles et que la carte FVP n’est pas gratuite mais constitue une part des condi- tions d’engagement et est imposable en tant que revenu. De plus, le fait que les cheminots se rendent à leur travail en train est plutôt à saluer qu’à blamer. Le vrai problème, c’est le mânque de place dans les trains, mais cela est dû à une forte augmentation des pendulaires en général. Pour y remédier, rien de tel que de l’argent mis à disposition pour l’in- frastructure et le matériel roulant. Avis aux politiques! SEV Pendulaires CFF mis en cause Manque de place dans les trains Danièle Ruchonnet entre au comité de section tl. Cette conductrice de bus est aussi secrétaire du GESTL. Page 5 Une femme au comité .. Rencontre, au secrétariat central, avec Katharina Haudenschild et Renate Sinzig. Page 20 Visitez la « Registratur » .. Alain Carrupt a assisté au Congrès 2009 du SEV. Il relate ses impressions à contact.sev et parle des projets de son syndicat, notamment le lancement d’une initiative populaire fédérale. Pages 6 – 7 Interview du président de Syndicom En signant une CCT avec les entre- prises sous-traitantes des Transports publics genevois (TPG), le SEV a fait œuvre de pionnier. Jusqu’à ce jour, en Suisse, il n’existe pas de CCT spéci- fique aux sous-traitants d’une entre- prise de transports publics. Dès le 1 er juillet, les quelques 150 employés des entreprises Genève Tours SA, Globe Limo SA et Veolia Genève bénéficieront, grâce à la CCT, d’un horaire hebdoma- daire de 42 heures alors qu’actuelle- ment ils sont encore sous le régime des 45 heures! Suite en page 12 GENÈVE – SIGNATURE D’UNE CCT PIONNIÈRE

contact.sev-2009-11

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Journal du syndicat du personnel des transports

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AZA 3000 Berne 6Journal PP

Mutations:Case postale, 3000 Berne 6

N° 11

11 juin2009

tél. 031 357 57 57, fax 031 357 57 58, e-mail: [email protected], Internet: www.sev-online.ch

CCT 2011: NOUS SERONSPRÊTSLa première Conférence CCT est

derrière nous. Le processus pour les

négociations CCT n’avait encore ja-

mais débuté si tôt. Les délégués sont

venus nombreux et ont démontré leur

compétence et leur engagement en

votant et en présentant des proposi-

tions. Félicitations. Cela ne va pas

de soi. Et ça montre bien que la CCT

CFF - CFF Cargo, qui est l’instru-

ment définissant les conditions de

travail, soulève un grand intérêt.

Les délégués de la Conférence CCT

ont une grande responsabilité. Ils re-

présentent leurs collègues des sec-

tions et des sous-fédérations. Ils

prennent le température auprès de

leurs collègues puis donnent des

mandats à la délégation de négocia-

tions SEV. En fin de processus, ils dé-

cident d’accepter ou de refuser le

résultat.

La première Conférence CCT a bien

montré qu’il existe, dans différents

domaines, un réel besoin de négocier

en vue de la CCT 2011. Il faut main-

tenant formuler concrètement les di-

rections qu’on veut prendre et, avant

tout, mettre des priorités dans nos

demandes. Parallèlement, nous de-

vons renforcer notre collaboration à

l’intérieur des sections et des sous-

fédérations ainsi qu’avec les com-

missions du personnel. Le thème

CCT 2011 doit être présent à chaque

assemblée et notre capacité de mobi-

lisation doit être améliorée. Nous

nous préparons tous pour les pro-

chaines négociations CCT, et nous

serons prêts.

Manuel Avallone

EDITO

De Zurich à Sion, en passant par Ge-nève (ci-dessous) et Berne, de nom-breux syndicalistes ont protesté con-tre un démontage annoncé de l’AVS.L’action du syndicat visait à rendre lapopulation et les salariés attentifs audébat sur la 11ème révision de l’AVS

qui avait lieu le lendemain auxEtats. Quelques femmes syndicalistesétaient d’ailleurs à nouveau présentesmercredi matin pour accueillir lesparlementaires avant leur séance etleur faire part de leurs préoccupationsvis-à-vis de cette 11ème révision. Hes

Les syndicats ont manifesté mar-di dans 12 villes de Suisse contreun abaissement des rentes AVSet l’élévation de l’âge de la retraitedes femmes.

11ème révision de l’AVS devant le Conseil des Etats

AVS: on sonne l’alarme

Keys

tone

Un journal titrait, il y a peu: « Lescheminots volent la place des pendu-laires. » Cette affirmation, fausse etmalhonnête à l’encontre du per-sonnel ferroviaire, a été fortementdémentie par les CFF et le SEV.

N’oublions pas que les cheminotsdoivent laisser leur place aux usagerss’il n’y a plus de sièges disponibles etque la carte FVP n’est pas gratuitemais constitue une part des condi-tions d’engagement et est imposable

en tant que revenu. De plus, le faitque les cheminots se rendent à leurtravail en train est plutôt à saluer qu’àblamer. Le vrai problème, c’est lemânque de place dans les trains, maiscela est dû à une forte augmentationdes pendulaires en général.

Pour y remédier, rien de tel que del’argent mis à disposition pour l’in-frastructure et le matériel roulant.

Avis aux politiques!SEV

Pendulaires CFF mis en cause

Manque de place dans les trains

Danièle Ruchonnet entre aucomité de section tl. Cetteconductrice de bus est aussisecrétaire du GESTL.

Page 5

Une femme au comité ..

Rencontre, au secrétariatcentral, avec KatharinaHaudenschild et RenateSinzig.

Page 20

Visitez la « Registratur »..

Alain Carrupt a assisté au Congrès 2009 duSEV. Il relate ses impressions à contact.sev etparle des projets de son syndicat, notammentle lancement d’une initiative populaire fédérale.

Pages 6 – 7

Interview du président de Syndicom

En signant une CCT avec les entre-prises sous-traitantes des Transportspublics genevois (TPG), le SEV a faitœuvre de pionnier. Jusqu’à ce jour, enSuisse, il n’existe pas de CCT spéci-fique aux sous-traitants d’une entre-prise de transports publics. Dès le 1er

juillet, les quelques 150 employés desentreprises Genève Tours SA, GlobeLimo SA et Veolia Genève bénéficieront,grâce à la CCT, d’un horaire hebdoma-daire de 42 heures alors qu’actuelle-ment ils sont encore sous le régimedes 45 heures! Suite en page 12

GENÈVE – SIGNATURED’UNE CCT PIONNIÈRE

Page 2: contact.sev-2009-11

Lors de la votation du 16 mai2004, la 11ème révision del’AVS avait été massivementrejetée par plus des deux tiersdes votants. Les syndicats etla gauche avaient réussi àempêcher ce pur projet dedémantèlement de voir lejour. Celui-ci aurait amenél’âge de la retraite pour lesfemmes à 65 ans, ainsiqu’une dégradation des ren-tes de veuves et d’orphelinset un retardement de la com-pensation du renchéris-sement. Ce qui a été alorspromis: des rentes sûresjusqu’en 2015. Entre-temps,il s’est passé plus de 5 ans, etles parlementaires délibèrentmaintenant à nouveau sur

cette 11e révision. Et, à nou-veau, ce projet n’amène quedu démantèlement et, selonAnita Fetz, conseillère auxEtats bâloise, « n’a aucun po-tentiel de résolution de pro-

blèmes », comme elle l’a sou-ligné durant les débats. Lesquestions pressantes et lesproblèmes liés à la pré-voyance vieillesse ne sont,dans ce projet, même pas

abordées. Afin de rappelerune fois de plus cette situa-tion insatisfaisante, les syndi-cats sont sortis deux fois dansla rue la semaine passée: mar-di à midi, l’alarme a été

La nouvelle mouture de la 11e révision de l’AVS est un pur projet de démantèlement

Rentes AVS : on manifeste Par deux fois, les mem-bres des syndicats ontmanifesté la semaine pas-sée devant le Palais fédé-ral contre les détériora-tions amenées par la 11e

révision de l’AVS.SE

V

Retraites en danger : une manifestation retentissante mardi à Berne, afin d’éveiller l’intérêt de la population.

La société Lyria, filiale dela SNCF (74%) et des CFF(26%) fait actuellement cir-culer 2 compositions TGVpar jour entre Berne et Parisvia Neuchâtel. Selon Lyria, lanavette qui sera suppriméedès le 13 décembre prochainn’est pas rentable. Lyria refu-se de communiquer les chif-fres clés qui permettraient

d’apprécier véritablement lasituation mais il se pourraitbien que le marché globalBerne-Paris soit tout à faitrentable.

Selon Ouestrail, le projetde supprimer une des deuxliaisons va en sens inverse dela volonté populaire de dis-poser d’une offre ferroviaire

attractive desservant les diffé-rentes régions du pays. Cechoix est également contraireà la décision des Chambresfédérales de 2005 sur le rac-cordement de la Suisse occi-dentale aux lignes à grandevitesse. Le conseiller nationalLaurent Favre a quant à luiinterpellé le Conseil fédéral à

qui il demande d’obtenir dela société Lyria tous les chif-fres avant qu’elle ne réduiseson offre.

Pour appuyer l’inter-pellation du conseiller natio-nal neuchâtelois, un groupede députés a demandé uneentrevue à Moritz Leuenber-ger. Même le Vaudois Luc Re-cordon s’est joint à eux. Lesmêmes menaces pourraienten effet ne pas tarder à tou-cher le TGV Paris – Lausannepar Vallorbe. En parallèle, lesgouvernements neuchâteloiset bernois, avec la Franche-Comté, ont demandé à ren-contrer les directeurs desdeux entreprises CFF etSNCF. La pression monte.On ne laissera pas faire.

Henriette Schaffter

TGV Lyria

L’annonce de la suppres-sion d’une liaison Berne –Paris, faite par la sociétéLyria le 30 avril, mobiliseles Neuchâtelois et lesBernois, mais aussil’association OUESTRAIL,qui demande le maintiendes deux paires de TGVBerne – Neuchâtel – Paris.

Berne – Paris : mobilisation

..

La société Lyria a décidé récemment de supprimer une de ses liaisonsBerne-Paris. La raison invoquée? Le manque de rentabilité.

......

2 ACTU contact.sevN° 11/0911 juin 2009

FORUM

■ 52 ministres et chefsd’entreprise de premier planvenus du monde entier se sontréunis du 26 au 29 mai àLeipzig, en Allemagne, dans lecadre du Forum Internationaldes Transports 2009. Lesministres de transports ontentre autres examiné desquestions urgentes commel’impact de la récessionactuelle sur le secteur destransports et les réponsespolitiques appropriées àapporter et le rôle des trans-ports dans la mise en place deplans de relance efficaces. Ilsont affirmé que « la relanceéconomique dans le secteurdes transports doit être durablesur le plan environnementalet qu’il est nécessaire demaintenir un niveau élevéd’investissement à long termedans les transports ».

EN FORME AVEC LETRAIN

■ C’est prouvé scientifique-ment : les personnes quiutilisent les transports publicssont en meilleure forme queles automobilistes. C’est entout cas la conclusion duprofesseur canadien LawrenceFrank, de l’Ecole de planifica-tion régionale et communau-taire de l’Université de Co-lombie-Britannique.Les trajets à pied jusqu’auxarrêts et gares renforcent lecœur et font du bien. Engénéral, ils sont aussi pluslongs que le chemin qui va augarage. De quoi économiserdes coûts de santé et deprévention.Lawrence Frank estime quemarcher jusqu’à la gare etretour équivaut à un abonne-ment de fitness.

RAILFAIR

■ La ville de Renens, enpartenariat avec les CFF et laPolice de l’Ouest lausannois,met officiellement en place leprojet commun de parrainagedans la gare de Renens.Des marraines et des parrainsbénévoles assurent, dès cemois de juin, une présencedans le périmètre de la gare.

EN VITESSE

Page 3: contact.sev-2009-11

donnée et 100 000 papillonsont été distribués pour met-tre en garde contre les dété-riorations proposées. Unefois de plus, on économisesur le dos des femmes et l’âgede leur retraite est « ajusté » à65 ans. On s’attaque éga-lement à l’indice mixte, cequi se traduirait entre autrespar une baisse des rentesAVS.

Les femmes se lèvent tôt

Après la manifestation reten-tissante de mardi, qui avaitlieu dans 12 grandes villessuisses, une manifestationplus silencieuse s’est dérouléemercredi matin tôt sur laplace fédérale. Avant que lesparlementaires n’entrent enséance, des femmes de diffé-

rents syndicats se sont instal-lées avec des banderoles de-vant le Palais fédéral et ontdistribué des papillons auxmembres du parlement ainsiqu’aux passants. Le texte:« Cette révision est un projetde démantèlement sur le dosdes femmes. Cela, alors quecelles-ci gagnent toujours 19pour cent de moins que leshommes, que leurs perspec-tives professionnelles sontnettement inférieures à cellesde ces derniers et que, de cefait, leur couverture socialeest insuffisante. Ce nouveaurelèvement de l’âge de la re-traite des femmes n’est aucu-nement compensé d’unemanière ou d’une autre. Lesfemmes syndiquées combat-tront un tel projet. » Par là, il

est signifié clairement que lessyndicats sont toujours surleurs gardes et que chaquedémantèlement sera combat-tu. Puisque les décisions duConseil des Etats de la se-maine dernière divergent decelles du Conseil national, ce

dernier devra à nouveau déli-bérer à ce sujet. On peutd’ores et déjà supposer queles syndicats combattrontcette deuxième mouture dela 11e révision de l’AVS parun référendum.

pan/Hes

doublement

SEV

Mercredi avant le début des séances aux chambres, les femmes syndi-calistes ont distribué des papillons.

La manifestation du 19 sep-tembre est organisée pourprotester contre la politiqueirresponsable de laisser-fairedes autorités, pour de meil-leurs salaires, plus d’emploiset pour la sécurité sociale. Lecomité directeur, lors de saséance du 29 mai, a réitéré savolonté de montrer un syn-dicat fort et volontaire cejour-là à Berne.

Un sujet de préoccupa-tion permanent pour lesmembres du comité directeur:les caisses de pension. Erwin

Schwarb et Ruedi Hedigeront fait état des procéduresen cours à la Caisse de pen-sions CFF et respectivement àl’Ascoop. Le message duConseil fédéral aux parle-mentaires devrait survenircet été. L’Ascoop s’est miseà la recherche d’un profes-sionnel pour assumer la pré-sidence du Conseil de Fonda-tion: plus de 100 candi-datures sont parvenues au se-crétariat.

Dans le domaine interna-tional, Giorgio Tuti a rencon-tré le secrétaire général de laCGT-Cheminots et le prési-dent de Transnet. A ce pro-pos, la collaboration avec nosvoisins sera renforcée.

Le séminaire de l’USS inti-tulé « Avenir des syndicats »,dont le thème principal serale recrutement, a été évoqué.Participeront, pour le SEV,Giorgio Tuti, Barbara Spalin-ger et Jérôme Hayoz. A cetteoccasion s’exprimera un spé-cialiste, Michael Crosby, quia déjà conseillé de nombreuxsyndicats, en Allemagne, auxEtats-Unis et en Australie no-

tamment. Enfin, à propos duCongrès, la très bonne orga-nisation a été relevée ainsique l’action sympathique desJeunes et la présence assidue

des délégués, mais aussi lepeu de demandes de parolepar rapport aux autresannées.

Henriette Schaffter

La mobilisation doit êtremassive ! L’appel à mani-fester le 19 septembre àBerne, lancé par l’Unionsyndicale suisse (USS), nerestera pas sans écho.Le comité directeurcompte sur la présence de10 000 membres SEV cejour-là dans les rues deBerne.

10 000 membres SEV à Bernele 19 septembre

Comité directeur SEV

ACTU

...... 3

contact.sevN° 11/0911 juin 2009

CFF■ Paul Blumenthal a décidéde se retirer de ses fonctions

de chef Voyageurs ainsi que dela Direction du groupe CFF.Une fois qu’il aura entièrementrecouvré sa santé, il concen-trera ses activités profession-nelles sur des mandatsd’administration et de conseil.C’est Vincent Ducrot quidirigera la division Voyageurs àtitre intérimaire jusqu’à nouvelavis.

SEV

BLS – CCT■ A mi-mai se sont dérouléesles négociations avec la BLS, àpropos du jugement Orange.Les négociations CCT ont étéconclues quant à elles le mardi2 juin, après de nombreusesrondes de négociations. Les 30délégués SEV de la conférenceCCT jugeront les résultats desdeux négociations le 17 juin.Le lendemain, c’est le Conseild’administration de BLS SA quistatuera sur ces documents.S’ils sont acceptés, ils entre-ront en vigueur le 1er juillet2009.

EN VITESSE

..

■ pris connaissance du projet de loi sur la formation profession-nelle du canton de Vaud, qui prévoit le non-paiement de la demi-prime de caisse-maladie par l’employeur pour certains apprentis,ce qui est pourtant en vigueur depuis des dizaines d’années dans lecanton. Le SEV juge cela inadmissible et va réagir aux côtés desautres syndicats de l’Union syndicale vaudoise. A suivre.

■ accepté la signature de la CCT pour le trafic régionalBerne – Soleure (RBS) ainsi que la CCT d’entreprise pour les bus dutrafic régional Berne – Soleure. Une semaine de vacances supplé-mentaire va être introduite jusqu’au 1er janvier 2012 au plus tard.

■ accepté la fusion des sections RPV Lucerne et RPVZoug – Goldau. La nouvelle section est la RPV Suisse centrale.

■ accepté la fusion des sections RPV Bienne et RPV Berne.

■ pris connaissance de l’accord de coopération smile.ch et desstatistiques en matière de contrats de protection juridique multi.

■ pris note que Dominik Hunn, secrétaire syndical, s’occuperadésormais de la commission Migrations, en remplacement deManuel Avallone.

LE COMITÉ DIRECTEUR A EN OUTRE:

Le film « Giu le mani dalleOfficine » sur la grève desAteliers CFF de Bellinzona,sera diffusée à Yverdon-les-Bains, vendredi 26 juin à19h30, au Foyer duthéâtre Benno Besson(1er étage).

Le film sera suivi d’un débatavec des membres du comitéde grève. Venez nombreux!

« GIU LE MANIDALLE OFFICINE »

Page 4: contact.sev-2009-11

......

4 ACTUcontact.sevN° 11/0911 juin 2009

Le président Obama a l’art de rendre les change-ments enviables. Il sait y préparer les esprits defaçon crédible, par ses discours empreints deconviction et par des gestes symboliques dont lesens apparaît clairement à toute personne debonne foi. Ainsi, Barack Obama aura été le pre-mier candidat à la Maison blanche à inscriredans son programme un chapitre, à la fois lu-cide et inspiré, sur les villes et les solutions pos-sibles aux problèmes de leurs habitants. Enjanvier dernier, il a pris le train pour se rendre deChicago à Washington, où il devait prêterserment. Le 16 avril, il a présenté sa stratégiepour le développement d’un réseau ferroviairereliant les principales villes des Etats-Unis; unecombinaison de corridors à grande vitesse et delignes express régionales permettra de désen-gorger aéroports et agglomérations, au terme detrente ans de gros travaux pour lesquels les pre-miers fonds devraient être dé-bloqués à court terme.

L’enjeu est double,comme en Europe: rap-procher les centres ur-bains et désenclaver lesrégions d’une part et,d’autre part, rem-placer l’avionpar le train àgrande vi-tesse,

parfaitement compétitif jusqu’à 600 km en toutcas.

Ce dernier objectif implique la conquêted’une clientèle d’affaires, plus habituée à volerqu’à rouler, habituée surtout à un traitement at-tentif, voire privilégié, particulièrement en tempsde crise et donc de réduction des voyages profes-sionnels. Pour faciliter malgré tout ce transfertde la voie aérienne au rail, les compagnies ferro-viaires complètent leur offre de transport par desopérations de séduction du type de celles quelancent les CFF: lounge ouverte ce lundi en garede Zurich, repas servi aux voyageurs de 1ère

classe sur la ligne du Gothard dès août pro-chain, compartiments-salons à l’étage des futu-res compositions Intercity, etc. Le tout à desconditions relativement onéreuses que les entre-prises seraient disposées à offrir à leur personnelen voyage commandé.

De telles entorses au principe du tarifunifié sont très nouvelles en Suisse, où elless’annoncent de plus en plus nombreuses, aussibien en raison de la concurrence croissante entremodes de transport que de l’augmentation signi-ficative du nombre de voyageurs, réjouissante enelle-même mais génératrice d’encombrement et

d’un certain inconfort, en 2e classe tout spé-cialement. Du coup, une discrimination

tend à s’instaurer, entre ceux qui doivents’en contenter et ceux qui peuvent

s’offrir la première, voire bientôt lasuper-première-business-classe.La perspective est choquante.

D’abord parce que le kilomètrede train parcouru

en Suisse l’est à un prix très nettement supérieurà celui demandé dans les pays qui nous entou-rent, – pour ne rien dire des tarifs appliqués parles compagnies aériennes « low cost ». Ensuite,et surtout, parce que le transport collectif, ferro-viaire ou urbain, est associé à une sorte dedémocratie du déplacement, impliquant unecertaine égalité de traitement des usagers.Quand il y a différences, elles se traduisent plu-tôt par des rabais que par des surcoûts ou, pireencore, par des restrictions à l’utilisation. Or voi-ci que les personnes âgées et retraitées, réputéesvoyager pour leur seul plaisir, se voient ins-tamment priées d’éviter les heures de pointe dumatin et du soir, idéalement réservées aux pen-dulaires – y compris aux titulaires d’un abonne-ment général fourni par l’employeur CFF. . .

Cet employeur confirme malheureusementla validité d’une loi trop bien connue, mise enévidence par la mondialisation des marchés etla présente crise: le calcul économique peut biendonner des résultats intéressants en termesd’efficacité et de rentabilité, il ne garantit en au-cune manière l’efficience ni le bénéfice social. Aucontraire, il peut, comme dans le cas de la politi-que tarifaire des chemins de fer suisses, aboutirà dresser les usagers les uns contre les autres, lespendulaires contre les retraités, les voyageurs or-dinaires contre les « privilégiés » voyageant auprix fort. Triste constat pour l’entreprise encoresouvent dite fédérale qui fait la fierté des Suisseset devrait continuer d’apporter une contributiondécisive à la cohésion sociale.

Yvette Jaggi

CHRONIQUE

Les CFF comme Obama: pour le TGV plutôt que l’avion

Avec ses propositions desti-nées à lutter contrel’évolution des coûts de lasanté, le Conseil fédéral es-saie de calmer à l’aide d’unplacebo une populationaujourd’hui très inquiète.Dans les faits, ces proposi-

tions ne changeront abso-lument rien à la hausse de15 à 16 pour cent qu’enre-gistreront les primes descaisses maladie l’an prochain.

Négligence

Cette poussée est une consé-quence de négligences com-mises par le passé. Il fautla stopper rapidement aumoyen de la réduction desprimes. En effet, toute me-sure prise pour freiner lescoûts n’aurait pas d’inci-dence sur les primes avant2011.

Perte du pouvoir d’achat etde 30 000 emploisLa poussée des primes em-poisonne la conjoncturesuisse. L’explosion de celles-cigrèvera lourdement les bud-gets des ménages suisses etaggravera la récession l’anprochain. Elle réduira de 3milliards de francs environ lepouvoir d’achat des gens. Cequi coûtera près de 30 000emplois. L’Union syndicalesuisse (USS) exige de la Con-fédération qu’elle neutralisel’augmentation des primesau moyen de leur réduction.Les subsides mis à disposition

pour ce faire doivent ainsiêtre augmenté d’environ 3milliards de francs.

Les trucs de MonsieurCouchepin sont inefficaces

Pour contenir l’augmenta-tion des coûts de la santé cesprochaines années, il fautque des mesures efficacessoient engagées. Le conseillerfédéral Couchepin mise aucontraire à nouveau sur des« trucs ». En limitant lechangement de franchise eten introduisant une taxe deconsultation rebaptisée « tik-

ket modérateur », au lieu deles faire passer à la caisse àtravers les primes, on puisedirectement dans le porte-monnaie des gens. L’USSpropose, avec les organisa-tions professionnelles du sec-teur de la santé, une premièreprise en charge par un méde-cin de famille chargé depiloter la chaîne des trai-tements. Ce qui ne se tradui-ra pas des coûts moindrespour une qualité au moinségale.

Daniel Lampart/AC

Assurance maladie

La hausse des primes an-noncée pour 2009 réduirade trois milliards de francsle pouvoir d’achatdes Suisses et coûtera30 000 emplois.

Stop à l’explosion des primes

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REGIONS ......

5contact.sevN° 11/0911 juin 2009

« Un président engagé etproche de ses collègues. » Lesecrétaire Christian Fankhau-ser a proposé par ses mots lacandidature de Johan Painpour rempiler pour un nou-veau – et dernier – mandatde quatre ans à la tête de lasection VPT tl. Johan Pain aété réélu à l’unanimité auposte de président. Cela s’estpassé le mardi 2 juin à laMaison du Peuple de Lau-sanne, dans le cadre del’assemblée générale statu-taire de la section. Aprèsavoir adopté haut la main lenouveau règlement de ges-tion qui prévoit que le co-mité soit dorénavant compo-sé de dix membres au lieu de

huit, l’assemblée a élu sonnouveau comité de section(voir encadré).

Section dynamiqueLe président Johan Pain apassé en revue les récentesactivités de la section. Il a re-levé que quarante-cinq nou-veaux collègues ont été re-crutés en 2008. Une ovationa été adressée par l’assembléeaux deux champions du re-crutement Aïssam Echchorfi(14 adhésions) et DomenicoCrudo (12 adhésions). Sur leplan syndical, la section VPTtl a été active sur de nom-breux dossiers, agressions,jugement Orange, pistesmixtes vélo – bus, sondagesur l’aménagement du tempsde travail, permanence syn-dicale durant l’Eurofoot,négociations salariales, etc.Johan Pain a souligné la vo-lonté du comité d’informerle plus possible les membressur l’actualité syndicale. Danscette perspective, au bulletin« Planète Rouge » et auxfeuilles « SEV Info » s’estajouté depuis quelques moisl’information via mail, uneseptantaine de collègues ontdéjà communiqué au comité

leur adresse deposte électro-nique. « Durantcette année, nousvoulons doublerce nombre » alancé Johan Pain.D. Crudo a lules comptes del’exercice 2008,au nom de lacommission degestion OlivierCoste en a attestél’exactitude et re-commandé leuracceptation, cequi a été fait àl’una-nimité parl’assemblée géné-rale.

Deux représentantsau sein du conseild’administration

Si la section VPT tl faitpreuve d’un dynamisme en-viable, cela ne signifie pasque tout marche sur des rou-lettes. « Il y a un problèmeavec la commission du per-sonnel, a relevé Johan Pain.Certains collègues croientque les décisions de cettecommission sont l’œuvre duSEV. Ce qui n’est pas exact.

Durant les mois à venir, nousdevrons mieux expliquer ànos membres notre positionsyndicale pour qu’il n’y aitpas de confusion par rapportaux décisionx prises par lacommission du personnel ! »

Durant l’année en cours,le comité de section a unprogramme qui s’annoncechargé, citons seulement: lerenouvellement de la con-vention collective de travail,

le recrutement, l’organisationde la Journée VPT romandedu samedi 14 novembre àEpalinges. J. Pain a relevé quele tout premier défi pour lasection est le maintien dedeux représentants du syndi-cat au sein du conseild’administration des tl (lireannonce page 9).

Santé au travail

Christian Fankhauser a pré-senté l’enquête qui est menéeauprès de toutes les sectionsVPT romandes. Enquête lan-cée par le GATU, quis’adresse aux roulants et quivise en un premier temps àétablir une statistique sur lasanté et la pénibilité au tra-vail des professionnels duvolant.

Alberrto Cherubini

Le comité de la sectionVPT tl passe de 8 à 10membres. Johan Pain aété réélu président pourquatre ans. En ligne demire de ce comité ren-forcé: le renouvellementde la CCT et le recru-tement de nouveauxmembres.

Un comité sérieusement renforcéLausanne, assemblée générale de la section VPT tl

AC

Forza Domenico Crudo et Aïssam Echchorfi, les deux champions du recrutement de lasection VPT tl avec respectivement 12 et 14 adhésions réalisées en 2008. Chapeau!

contact.sev: Une femme ausein d’un comité de sectionVPT, c’est plutôt rare…

Danièle Ruchonnet: Eneffet, d’abord parce quenous ne sommes pas sinombreuses à travaillerdans le service exploitationdes transports publics ur-

bains, et puis on a tendanceà nous oublier aussi bien ausein des entreprises qu’ausein du syndicat.

Oublier ?Par exemple, j’ai dû in-

tervenir pour que l’on amé-nage des toilettes du per-sonnel tl sur la PlaceSt-François qui nous protè-gent des regards de nos col-lègues masculins, les cloi-sons étaient à mi-hauteur...Dans une récente enquêtesur les uniformes, toutes lesquestions concernaient lesvêtements d’hommes, on a-vait carrément oublié lesfemmes. Pourtant, aux tl, ily a 10% de femmes, com-me maintenant au comitédu syndicat… Mais c’estainsi, nous les femmes nousdevons davantage lutterpour faire valoir nos droitset être respectées.

Pourtant tu parais très àl’aise aux tl.

Je suis une passionnéede tir, c’est dire que les am-biances masculines ne mefont pas peur. Et aux tl c’estencore différent, c’est unesorte de deuxième famillepour moi, puisque monpère était conducteur, toutcomme mes deux anciensmaris. Ma fille travaille aus-si aux tl, mais elle est dansles bureaux. Mon fils, lui,n’est pas aux tl…

Et au volant, comment ça sepasse ?

Plutôt bien, j’aime cemétier. Mais je dois direqu’en vingt ans il y a eu duchangement. Il y a beau-coup plus d’incivilités.L’année passée, j’ai été trai-tée de tous les noms par unautomobiliste. J’ai immé-diatement déposé plainte

grâce à la nouvelle possibi-lité qu'offre la loi de pou-voir porter plainte d’officecontre nos agresseurs.

L’automobiliste a été jugéfautif. Vraiment, il faut lut-ter pour se faire respecter,c’est pour cela que j’ai ac-cepté de siéger au comité desection. AC

« Nous les femmes, nous devons davantage lutter »

L’assemblée de la sectionVPT tl a élu Danièle Ru-chonnet au sein de soncomité. Elle est conduc-trice de bus et travaille auxtl depuis le 1er octobre1990. En plus d’êtremembre du comité, elleest secrétaire du GESTL(Groupement économiquesyndical des transportslausannois).

AC

Danièle Ruchonnet.

Comité VPT tlJohan Pain, président;

Carmelo Scuderi, vice-prési-dent; Daniel Marchand, se-crétaire; Domenico Crudo,caissier; Augusto Alcayaga,Aïssam Echchorfi, OlivierHerbin, John Pain et Daniè-le Ruchonnet; Marc Gay-Crosier (pensionnés, avecvoix consultative). FranckKurmann, André Niggli etStefano Villari ont été re-merciés par l’assembléepour le travail qu’ils onteffectué durant de nom-breuses années au sein ducomité.

Page 6: contact.sev-2009-11

” Le SEV et le Syndicat de laCommunication font partie de la mêmefamille. “Alain Carrupt

..

contact.sev: Comment voussentez-vous dans ce congrès ?Alain Carrupt. Je me senscomme à la maison. Le SEVet le Syndicat de la Com-munication font partiede la même famille. Lesthèmes abordés sont trèssemblables: conditions detravail, problèmes de caissesde pension, problèmes derelations avec les em-ployeurs, etc.

Connaissez-vous le nouveauprésident du SEV ?

Bien sûr que je le connais !Je suis extrêmement heu-reux pour sa brillante élec-tion. Giorgio Tuti c’estquelqu’un qui regarde versl’avant et avec qui j’ai pasmal d’affinités personnelleset syndicales. Je me réjouisbeaucoup de notre futurecollaboration.

Les présidents du SEV et duSyndicat de la Communicationpeuvent-ils avoir encore deschoses à se dire après l’échecde la fusion d’il y a deux ans ?

Je suis convaincu qu’unprojet de fusion est un ob-jectif dont nous pourronsrediscuter ensemble dansun avenir plus ou moinslong. Je crois en la nécessitéd’un regroupement des for-ces syndicales. Nous avonstellement de points com-muns avec le SEV ! Je gardel’espoir d’être, un jour, dansle même syndicat que leSEV.

La porte d’une discussion surun projet de fusion n’est doncpas verrouillée du côté du Syn-dicat de la Communicationmalgré le niet du SEV d’il y adeux ans ?La porte n’a jamais été ver-rouillée. Le rapprochemententre nos forces syndicalesest une nécessité. Faut sim-plement adapter un calen-

drier qui convienne àchaque organisation, quipermette de prendre lesbonnes décisions au bonmoment.

Au sein du SEV, il s’est beau-

coup dit que si la fusion a ratéc’est parce que – entre autres– les choses sont allées tropvite. Aviez-vous senti qu’il y a-

vait un rythme un peu précipitédans la conduite de ce projetde fusion?On l’a réalisé seulementaprès coup. Et c’est vrai quepour le SEV cette fusion re-présentait un pas qui étaitdouble. Il y avait une im-portante modification desstructures à faire, plus la fu-sion. Alors que le Syndicatde la Communication avaitdes structures déjà adaptéesau projet de fusion.

Maintenant le SEV s’est doté denouvelles structures…Effectivement, suite à la ré-forme de ses structures déci-dée durant le congrès etgrâce à l’élection à sa têted’un président qui a le re-

gard résolument orientévers le futur, le SEV a, àmon avis, levé certains obs-tacles qui l’empêchaient de

songer à nouveau à des fu-sions syndicales.

Quels sont les principales pré-occupations actuelles du Syn-dicat de la Communication ?Du côté des télécommuni-cations il y a le spectred’une privatisation totalede Swisscom. Privatisationque nous combattrons avecune très grande détermi-nation. Mais le déman-tèlement du réseau postalest actuellement notre plusgros dossier.

Que faites-vous pour combattrece démantèlement ?Dans un premier tempsnous avons lancé une péti-tion dans tout le pays, de-mandant un moratoire surle démantèlement du ré-seau. Le succès de cette pé-tition a dépassé toutes nosattentes, nous avons récoltéplus de 120 000 signatures.

« Le rapprochement entrenos forces syndicales est unenécessité »Invité au congrès du SEV, Alain Carrupt a assisté aux débats de manière très attentive. Il y a deux ans, son syndicat était sur lepoint de fusionner avec le SEV. Mais le comité directeur, puis le comité fédératif du SEV avaient préféré renoncer à cette fusion quileur semblait avoir été préparée de manière trop précipitée. Alain Carrupt s’exprime pour contact.sev sur ce mariage syndicalmanqué, mais aussi sur le projet des dirigeants du Syndicat de la Communication de lancer une initiative populaire qui demandeau peuple suisse le développement d’un service public postal de qualité et, pour atteindre ce but, de créer une banque postale.

Alain Carrupt, président du Syndicat de la Communication

” Je suis extrêmement heureux pour sa brillanteélection. Giorgio Tuti c’est quelqu’un qui regardevers l’avant et avec qui j’ai pas mal d’affinitéspersonnelles et syndicales. “

” La porte n’a jamais été verrouillée. Lerapprochement entre nos forces syndicales estune nécessité. Faut simplement adapter uncalendrier qui convienne à chaque organisation. “

......

6contact.sevN° 11/0911 juin 2009

Le Valaisan Alain Carrupt, 54 ans, est marié et habite à BelfauxFR. Il préside le Syndicat de la Communication depuis le 1er

juillet 2008. Il a succédé au Fribourgeois Christian Levrat quiavait pris en main au début de l’année passée les rennes duParti socialiste suisse. Avant d’accéder à la présidence de sonsyndicat, Alain Carrupt était depuis 2003 responsable de labranche télécommunication.Le Syndicat de la Communication compte 37 000 membresrépartis en 35 sections, 65 collaboratrices et collaborateurs, unsecrétariat central à Berne et neuf secrétariats régionaux. LeSyndicat de la Communication défend les intérêts du personneldes branches poste, transport, logistique, télécommunication,sécurité aérienne et informatique.Le Syndicat de la Communication (ou Syndicom) a signé desconventions collectives de travail avec des entreprises tellesque La Poste Suisse, Swisscom, Liberty Call, Extratel et Sky-guide pour ne citer que quelques exemples.

AC

A LA TÊTE DE 37’000 MEMBRES

Page 7: contact.sev-2009-11

INTERVIEW

Nous la remettrons à LaPoste ce samedi 13 juin. Cemême samedi, nous allonsproposer à notre assembléeextraordinaire des déléguésde lancer une initiative po-pulaire fédérale. Initiativequi porte sur une définitiondu service public postal.Définition accompagnéedes moyens de le financer,à savoir: le maintien de cequi reste comme monopoleet la création d’une banquepostale à deux conditionsprécises: que cette banquesoit à 100% dans les mainsde La Poste et que les béné-fices de cette banque pos-tale puissent servir à fi-nancer le réseau.

Alberto Cherubini

..

Alain Carrupt a suivi avec attention les débatsdu congrès SEV qui

s´est tenu les 19 et 20 mai à Berne.

...... 7

contact.sevN° 11/0911 juin 2009

Samedi 13 juin, l’assemblée des déléguésdu Syndicat de la Communication seréunira pour décider du lancement d’uneinitiative populaire fédérale qui a pour butd’assurer l’avenir d’un service publicpostal de qualité et de proximité, dont lescoûts sont garantis par une banquepostale.

L’idée n’est pas originale. Mais avec lesrécents déboires de l’UBS et consorts, lacréation dans notre pays d’une banquepostale est un projet qui a du vent dans lesvoiles. C’est ce qu’ont compris les dirigeantsdu Syndicat de la Communication. Ilsproposeront ce samedi 13 juin à leurassemblée extraordinaire des délégués delancer une initiative populaire fédérale. Dans

le journal comtexte, Alain Carrupts’explique sur ce projet d’initiative. « Dans unpremier paragraphe, l’initiative définit leservice public postal que nous voulons, àsavoir que La Poste exploite avec son proprepersonnel un réseau d’offices de postecouvrant l’ensemble du territoire. Et quechaque habitant dispose d’un accès aisé etrapide à l’ensemble des prestations duservice universel. Le second paragraphestipule que les coûts du service universelsont couverts d’une part par le revenu dumonopole résiduel sur le courrier, d’autrepart par les bénéfices d’une banque postale,laquelle doit appartenir entièrement à LaPoste suisse. »Mais le Syndicat de la Communication n’estpas le seul à vouloir une banque postale.

Même si le Conseil fédéral a rejeté début mail’idée d’une licence bancaire postale, ClaudeBéglé, président du conseil d’administrationde La Poste, ne cache pas son intérêt pour lacréation d’une banque au sein du géantjaune. Le Parti socialiste suisse, conduit parun certain Christian Levrat, a égalementl’intention de lancer une initiative pour unebanque postale. Pour éteindre tout éventueldébut de polémique, toujours dans com-texte, Alain Carrupt donne son avis sur leprojet parallèle du Parti socialiste suisse. « Ils’agit d’une bonne idée, mais d’une bonneidée qui doit s’inscrire dans un objectif plusvaste: celui de la sauvegarde d’un servicepublic postal de qualité. Mais il va de soi quenous allons entamer des discussions avec lePS. » AC

UNE BANQUE POSTALE POUR UN SERVICE PUBLIC DE QUALITÉ

Page 8: contact.sev-2009-11

......

8 POLITIQUE SYNDICALEcontact.sevN° 11/0911 juin 2009

« Durant le voyage aller ouretour entre Arth-Goldau etBellinzone, d’une durée de93 minutes, le personneld’accompagnement des trainsservira en 1ère classe repas etboissons à la place à titred’essai à partir d’août. Cetteoffre s’applique aux trains In-tercity pendulaires ICN circu-lant sur la ligne du Gothardet est limité à décembre

2010. » Cet ex-trait du com-muniqué desCFF est datédu 5 juin etnon du 1er

avril. Les CFFne précisentpas si au me-nu il y aura dupoisson. Cequi est certain,c’est que lesagents de traintessinois et leSEV ont trou-vé que la plai-santerie avaitun goût sau-mâtre.

Contre l’avisdes Tessinois !

Les agents detrains des quatre dépôts deBellinzone, Chiasso, Lucerne

et Zurich sont concernés parce projet. Nos collègues desdeux dépôts tessinois serontobligés de participer à l’essaitandis que pour les dépôtsalémaniques, l’essai est facul-tatif. Mais, par exemple, leLucernois qui ne participerapas ne pourra plus aller auTessin. Les CFF lancent ceprojet pilote sans que des né-gociations n’aient eu lieuavec le SEV et contre l’avis del’ensemble des collègues tes-sinois concernés.

Agent de train c’est un métier. . .

Les tâches des agents detrains sont le contrôle des ti-tres de transport et le serviceà la clientèle (renseigne-

ments) ainsi que les tâchesd’exploitation comme cellede donner le départ destrains. Lors de perturbationsdu trafic ou d’incident àbord, ils doivent réagir rapi-dement et à bon escient. Ilsne peuvent donc pas être dé-tournés de leur travail par lefait de devoir servir des bois-sons et de la nourriture. Celavaut encore plus particuliè-rement lorsqu’il n’y a qu’unseul agent de train à bord, cequi est souvent le cas sur laligne du Gothard. Le per-sonnel d’accompagnementdes trains était, et reste, trèssollicité pour l’informationaux passagers sur cette ligne,en raison des retards de Cisal-pino et d’autres trains.

. . . et barman en est un autre

Dans les trains CFF, la gastro-nomie ferroviaire est l’affaired’Elvetino, filiale des CFF. Leservice à la clientèle est unequestion de qualité. Les colla-borateurs d’Elvetino, qui sontspécialisés dans ce domaine,offrent cette qualité. Pour au-tant que le matériel qui leurest mis à disposition fonc-tionne. Les machines à cafédes railbars sont hélas fré-quemment en panne. LesCFF feraient mieux d’allouerà Elvetino les moyens pourun service de qualité au lieude s’égarer dans des projetspilote foireux.

SEV/AC

Un essai pilote un peu fort de caféLes CFF demandent aux contrôleurs de jouer à la dînette

Dès le 1er août, les contrô-leurs devront servir repaset boissons aux clientsinstallés en 1ère classe àbord des trains ICN sur laligne du Gothard. Les con-trôleurs tessinois, avec leSEV, ont vivement réagicontre cette nouvelle lubiede l’ex-régie fédérale.

CFF

Contrôler les titres des transports, renseigner les clients, annoncer les départs, servir les cafés, et puis quoi encore?

L’association Swisstrain vous propose de parti-ciper à la rencontre unique de véhicules histori-ques dans le cadre de la manifestation « LeValais en fête sur le Blonay-Chamby ». Swisstrainet le Blonay-Chamby vous invitent à participer au« Valais en fête » sur le réseau métrique possé-dant le plus grand nombre de véhicules histori-ques en Suisse.Le train spécial, tracté par l’Ae 6/8 208 (ex BLS)partira de Payerne et réalisera un voyage circu-laire. Celui-ci vous fera découvrir les lacs deMorat, Neuchâtel et le Léman afin de rallier lagare de Vevey où une correspondance avec untrain à vapeur tracté par la locomotive BFD 3sera réalisée en direction de Chaulin. Ce moment

appellera aux nostalgiques l’ambiance de garequi régnait à Brigue à la Belle Epoque. Sur place,deux automotrices centenaires seront au rendez-vous. Notre train sera composé de l’Ae 6/8 208,d’une voiture de 3ème classe de 1929 et d’unevoiture 1èreère/2ème classe de 1951.

Voyage possible au départ des gares suivantes:Payerne, itinéraire: Payerne – Kerzers –Neuchâtel – Vevey – Chexbres – Palézieux –Payerne; Neuchâtel, itinéraire: Neuchâtel –Yverdon – Vevey – Chexbres – Payerne – Kerzers –Neuchâtel;Yverdon, Itinéraire: Yverdon – Vevey – Chexbres– Payerne – Kerzers – Neuchâtel – Yverdon.

Prix au départ de Payerne, Neuchâtel ou Yverdon:inclus, voyage en train historique jusqu’à Veveyet retour, train vapeur Vevey-Chaulin, cartejournalière de libre circulation sur le chemin defer musée Blonay-Chamby, train électriqueChaulin – Vevey: adulte 100 francs; abonnementgénéral ou FVP 90 francs; membre Swisstrain ouASPFMN 80 francs; enfant 50 francs.

Pour commander les billets:http://www.swisstrain.ch/fr/circulations_publiques/13_septembre_2009/journees_du_patrimoine.htmlet aussi sur le site internet Blonay-Chamby:www.blonay-chamby.ch

13 SEPTEMBRE 2009 – JOURNÉES DU PATRIMOINE AVEC SWISSTRAIN

Nos collègues agents de traintessinois sont remontés à bloccontre l’essai pilote baptisé« Buon appetito sur la ligne duSt-Gothard ». Dès qu’ils ontappris la nouvelle de sonlancement, le vendredi 5 juin,ils ont immédiatement distri-bué des tracts pour faireconnaître leur opposition. Cesamedi 13 juin, à 10 heures,il y aura une assembléeextraordinaire des agents detrain tessinois à Bellinzone,mise sur pied par la section

ZPV Tessin présidée par MarcoBelloli. Il sera bien entenduquestion de ne pas se laissermanger à n’importe quellesauce avec ce projet « Buonappetito ». On y parlera ausside la CCT CFF 2011 et de laCaisse de pensions CFF avec laparticipation du vice-présidentdu SEV Manuel Avallone et duprésident du conseil defondation de la Caisse depensions CFF Erwin SchwarbÇa va chauffer !

AC

INFO

Page 9: contact.sev-2009-11

POLITIQUE SYNDICALE ......

9contact.sevN° 11/0911 juin 2009

Pascal Fiscalini, 41 ans, estchef de train au dépôt CFF deBrigue. Il est un syndicalistetrès actif au sein du SEV. Il estcoordinateur de la régionZPV Ouest et sera, dès le 1er

janvier 2010, vice-présidentcentral de sa sous-fédération.Le mercredi 6 mai, Pascal Fis-calini est allé manifester – surla place St-Pierre à Rome – sajoie d’assister à la prestationde serment de garde suisse deson fils Misko, 22 ans. « Ce 6mai, je crois pouvoir dire quej’étais le papa le plus fier dumonde, raconte Pascal Fisca-lini. De voir ton fils choisir demener une vie stricte, loin deson pays, de prêter sermentdans ce cadre grandiose de laplace St-Pierre, je peux te direque ça donne la chair depoule et ça te fait quelquechose au cœur ! » Les Fiscali-ni, d’origine tessinoise, sontinstallés dans le Haut-Valais.« Mon fils est super bien in-tégré à Naters. Il y a effectué

un apprentissage d’élec-tricien, il joue du saxophoneau sein de l’harmonie, il a untas de copains. J’ai été un peuétonné lorsqu’il m’a fait partde sa décision de devenirgarde suisse; cela va luichanger de vie. Faut dire queNaters est une communequi, par tradition, fournitpresque chaque des annéesdes gardes pour le Pape. »

Même quelques semainesaprès la prestation deserment de son fils, PascalFiscalini s’émeut en évo-quant cette journée du 6mai: « Tu te rends compte,les gardes suisses du Vatican,sont quand même l’un desemblèmes les plus connus denotre pays à l’étranger ! » Lesbanques de notre pays ayantces temps-ci un peu deplomb dans l’aile, c’est vraique garde suisse, avec le Cer-vin et Roger Federer, restentbune valeur helvétique sûre...

AC

Rome

Un syndicaliste SEV a manifestéau Vatican

FISC

Le tout nouveau gardesuisse Misko Fiscaliniet son père Pascal,chef de train et coor-dinateur de la régionZPV Ouest.

Section vpt tl

Assemblées syndicalesMardi 30 juin à 19 h 00Maison du Peuple de Lausanne (Place Chauderon)

Ordres du jour:Assemblée statutaire du GESTL à 19 h 001. Rapport du président du Groupe Economique2. Rapport du caissier du Groupe Economique3. Rapport de la Commission de gestion4. Modification des statuts

Assemblée extraordinaire à 20 h 001. Négociations pour le renouvellement de la CCT-tl2. Représentation SEV au lendemain de la séance du conseil

d’administration tl du 29 juin 20093. Notre position sur la proposition de la Ville de Lausanne

sur la « mixité vélos bus » dans nos voies réservées4. Divers Le comité

1. Remarque préliminaireLes décisions prises par le congrès sontsoumises au référendum facultatif (excep-tion faite des élections et des décisions àcaractère urgent conformément à l’article16.6 des statuts du SEV).

2. DécisionsLe congrès a pris les décisions suivantes:

2.1 Rapport social 2009Le rapport social 2009 a été approuvé.

2.2 Structures de milice SEVLe congrès a approuvé les modificationsproposées pour les organes centraux duSEV:

1. Acceptation des modifications desstructures de milice et application au1.1.2010;

2. Acceptation des dispositions transitoires(élection de la présidence du comité SEV etde la commission de gestion;

2.3 Textes d’orientation 2009 – 2011Le congrès a adopté les 4 textesd’orientation suivants:• Conditions de travail• Organisation et financement des trans

ports publics• Affaires sociales• Organisation du syndicat

2.4 Révision des statutset des règlements SEVLe congrès a accepté les propositions demodifications suivantes:• Nouveaux statuts du syndicat, y compris

le nouveau nom, en allemand, du SEV(Gewerkschaft des Verkehrspersonals)

• Règlement de gestion du SEV• Règlement sur les organisations internes

du SEV

2.5 Nouvelles propositions13 nouvelles propositions ont été accep-tées:

• 09.006, section VPT Jura: renchérisse-ment pour toutes et tous

• 09.009, section VPT Jura : contributionsCCT

• 09.001, section TS Zurich : retraiteanticipée dès 60 ans (avec propositionadditionnelle de la RPV)

• 09.004, section LPV Bâle: retraite antici-pée pour le personnel qui travaille enéquipe ou avec des horaires irréguliers

• 09.013, section tpf réseau urbain:commission interne SEV LDT (avecchangement)

• 09.012, section tpf réseau urbain: prix del’AG FVP et sa taxation pour les impôts(acceptée conformément à la recomman-dation du comité directeur du SEV)

• 09.005, section VPT Jura: salaire maxi-mum dans la fonction publique

• 09.011, section VPT tl: âge limite pourla conduite professionnelle des autobuset cars

• 09.008, section VPT Jura: plus de trans-parence au sein des entreprises (accep-tée conformément à la recommandationdu comité directeur du SEV)

• 09.010, sections VPT tl et ZPV Léman:information aux usagers des transportspublics de l’introduction de la LTV, article18a sur la poursuite d’office en casd’agression du personnel des transportspublics

• 09.003, comité central VPV: réforme desstructures de milice et des organisationsinternes

• 09.014, commission féminine SEV:composition des organes SEV selonpourcentage d’hommes et femmes (avecnouvelle proposition modifiant leschiffres 3.4 des statuts: « Il (le SEV) luttepour un ordre économique et socialéquitable ainsi que pour l’égalité dessexes et s’efforce d’améliorer la qualitéde la vie »)

• 09.015, commission féminine SEV:représentation des deux sexes dans lesorganes et organisations internes.

Deux propositions ont été refusées:• 09.002, section LPV Lucerne: votation

générale sur les nouvelles conventionscollectives de travail CFF

• 09.007, section VPT Jura: traitement despropositions.

Les propositions ont été publiées dans leNo 8 de contact.sev du 30 avril 2009.

3. Validité3.1 Entrée en vigueur des décisionsLes décisions prises par le congrès serontvalables dès que le délai référendaire seraéchu, respectivement dès que le résultatd’une éventuelle votation générale seravalidé.

3.2 Délai référendaireLe délai référendaire est fixé au vendredi11 septembre 2009.

SEV – Syndicat du personnel des transportsLe président: Giorgio TutiLe secrétaire du congrès: Rolf Rubin

Berne, secrétariat syndical, le 25 mai 2009.

DÉCISIONS DU CONGRÈS SEVDU MARDI 19 ET MERCREDI20 MAI 2009

Page 10: contact.sev-2009-11

” Il est important qu’ils aient tous la CCTen tête. “Manuel Avallone, vice-président SEV

..

......

10contact.sevN° 11/0911 juin 2009

anuel Avallone, vice-président SEV respon-

sable du domaine CFF, aexpliqué le rôle de la Confé-rence CCT: elle est l’orga-nisme clé pour les négocia-tions CCT du côté des em-ployés car elle réunit toutesles propositions pourles négociations, égalementcelles des commissions dupersonnel (CoPe). Pour cesdernières, un conférence spé-ciale ayant pour thème laCCT 2011 va être mise enplace par le SEV en septem-bre, avec Transfair, le VSLF etACTP.

Sur la base de ce que ras-semble le secrétariat centralSEV, la deuxième ConférenceCCT adoptera, les 21 et 22octobre, un première catalo-gue de revendications et desorientations pour les négo-ciations, qui doivent débuterau printemps 2010. La datede la troisième ConférenceCCT, qui doit avoir lieu auprintemps prochain, n’estquant à elle pas encore défi-nie. Cette troisième réunionaffinera le mandat de négo-ciations de la délégation dupersonnel. D’autres confé-rences décideront ensuited’accepter ou de refuser lesrésultats des négociations etmettra éventuellement enroute des mesures de mobili-

M sation pour accentuer la pres-sion et obtenir un résultat ac-ceptable.

Les délégués comme liensavec la base

Manuel Avallone a prévenuque les négociations pour-raient se révéler difficiles enregard de la sous-couverturede la caisse de pension et del’actuelle crise économique,qui touche surtout durementla filiale trafic marchandisesdes CFF.

« En tant que délégué,vous portez une grande res-ponsabilité ! » a soulignéAvallone. Cela vaut en parti-culier pour la formation del’opinion au sein du per-sonnel. Il a appelé les délé-gués à lancer dès maintenantla discussion sur le renouvel-lement de la CCT dans leurenvironnement profession-nel. C’est seulement ainsiqu’on arrivera à une positionde négociations largementsoutenue, que la grande par-tie des collaborateurs soientprêts à assumer. « Il est im-portant qu’ils aient tous laCCT en tête ! »

Ensuite se sont exprimésles secrétaires syndicaux SEV,à propos du contenu pos-sible. Le responsable du cen-tre de compétences SEV« Temps de travail », Martin

Allemann, a parlé jours de re-pos et jours de compensa-tion, service de nuit 2 etheures supplémentaires. Aulieu de répéter simplementles mêmes demandes quejusqu’à présent, il recom-mande de formuler les be-soins actuels du personnel etd’adresser nos désirs aux CFFsur cette base-là. On arriveraainsi mieux à les justifier et àles faire adopter.

Un système de salaires plussimple mais pas forcémentmeilleur

Le responsable du Team « Sa-laires », Nick Raduner, acommencé ses explicationspar une petite provocation:

« Je suis fier que le systèmede salaire soit si compliqué. »Lors de la CCT 2005, les CFFont voulu simplifier le sys-tème de salaire de manière àce que ce ne soit surtout pasavantageux pour le per-sonnel. La conséquence iné-vitable de la complexité dusystème est que tout lemonde n’est pas sur un piedd’égalité. Nick Raduner a cité,comme exigence possible en-vers les CFF, entre autres, lapleine compensation du ren-chérissement, des négocia-tions salariales annuelles surles augmentations réelles desalaires ainsi qu’une interdic-tion d’engagement en-des-sous du minimum de salaire.

Il cite encore d’autres reven-dications: renoncer à deséléments qui se fondent surle principe de la réussite etune revalorisation des éva-luations du personnel, per-mettant d’améliorer la pro-gression des collaborateurs.Cela signifie qu’il faut pren-dre chaque année des mesu-res permettant la progressionet les mettre réellement enplace.

Ne pas limiter NOA mais plutôtle développer

Une limitation de la durée deprésence dans le programme« Nouvelle orientation pro-fessionnelle » (NOA) pourraitdevenir un sujet d’actualité,

Première Conférence CCT pour la convention collective de travail CFF 2011

Le but de la Conférence CCT du 27 mai à Berne n’était pas de prendre des décisionsmais plutôt de dresser un premier inventaire des opinions et des revendications. Tousles membres sont désormais invités à faire part de leurs souhaits pour la CCT CFFd’ici fin septembre, via les sections et sous-fédérations.

La discussion pour lerenouvellement de la CCTest ouverte

Fi

Ils forment le noyau de la délégation de négociations SEV (de gauche à droite) : les secrétaires syndicaux Martin Alle-mann, Philipp Hadorn et Nick Raduner, ainsi que le vice-président SEV Manuel Avallone.

Page 11: contact.sev-2009-11

DOSSIER...... 11

contact.sevN° 11/0911 juin 2009

a déclaré Manuel Avallone.Cela ne serait pas compa-

tible avec les idées de base ducontrat social: les CFF n’osentpas congédier des collabora-teurs pour des raisons écono-miques ou liées à l’entreprise,tout pendant que le SEV sup-porte, en contre partie, lesréorganisations nécessaires,bien entendu avec un droitd’intervention.

Ce contrat social a fait sespreuves durant les dernièresannées pour les collabora-teurs ayant des professions demonopole. Mais l’entrepriseen a également profité: deschangements ont été mis enplace sans grands conflits.

En réalité, peu de per-sonnes ayant perdu leurposte restent longtemps àNOA, a souligné ManuelAvallone. Il n’y aurait doncpas d’abus qui justifieraientune limite dans le temps. En

revanche, du point de vue duSEV, NOA devrait être déve-loppé. Il devrait offrir, pré-ventivement, un perfection-nement aux collaborateurs,avant que ceux-ci ne soientdirectement menacés de per-dre leur poste.

Ne pas retirer la CoPedu personnel

Une professionnalisation dela CoPe pourrait venir sur letapis. Le SEV est critique face àcette possibilité, car les mem-bres de la CoPe s’éloigneraientalors du personnel, a expliquéManuel Avallone.

Une discussion animées’est déroulée à ce proposmais aussi sur d’autresthèmes. Les délégués avaienten effet déjà amené desdouzaines de propositionsavant la Conférence. Ils ontégalement amené beaucoupd’idées.

En conclusion, ManuelAvallone a souligné, sur labase d’exemple concrets,l’inégalité entre hommes etfemmes, un soutien lacu-naire en matière de perfec-

tionnement ainsi que desmanques de connaissancesde la part des chefs pourl’évaluation du personnel.Il a parlé temps de travailet salaire et a relevé que les

beaux mots dans une CCTne servent à rien, s’ils ne sontpas suivis de faits.

Markus Fischer/Hes

Fi

Les 100 délégués de laConférence CCT jouentun rôle central dans les

négociations CCT etdans la formation de

l’opinion en entreprise.

• Lors de la discussion, il a étésouligné plusieurs fois que le« jeu » des concessions entredifférentes catégories profes-sionnelles ne devait pas sefaire trop au détriment d’unecertaine catégorie et ne devaitmême pas du tout se faire audétriment de ceux qui avaientdéjà été moins bien traités lorsde la dernière CCT. Parallèle-ment, il y a eu plusieursappels pour se ranger derrièrela devise « Ensemble, noussommes forts ». Dans ce sens,

le maintien d’une CCTéquivalente pour les CFF etpour CFF Cargo a obtenuclairement davantage desoutien que l’idée d’undélégué d’examiner lapossibilité de plusieurs CCTspécifiques. Lors de ladiscussion, l’accent a été missur la signification du contratsocial et la difficulté, pour un« simple » travailleur, denégocier son salaire ou l’octroid’une indemnité de fonctionpar exemple. Les deux doivent

être fixés automatiquementpar le système. Le collègue,qui, en conclusion, a demandéqu’on se batte avec fermeténon seulement pour une CCTéquivalente mais même pourune meilleure CCT, a été reçudes applaudissements nourris.Afin d’atteindre ce but, il faut,de la part du SEV et de laConférence CCT, encore plusde « pep » que jusqu’àprésent.

Fi/Hes

DU « PEP » POUR UNE MEILLEURE CCT

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12 REGIONScontact.sevN° 11/0911 juin 2009

C’est une grande premièresuisse ! Une CCT a été négo-ciée et signée pour protéger lepersonnel d’entreprises sous-traitantes. Les partenaires decette CCT sont le SEV et leSIT du côté des travailleurs etle GEST (Groupement desentreprises sous-traitantes desTPG) du côté des em-ployeurs. Le GEST regroupetrois entreprises (GenèveTours SA, Globe Limo SA etVeolia), totalisant quelque150 employés à qui les TPGconfient la sous-traitanced’un certain nombre de li-gnes de transports publics.Pour le SEV, c’est le secrétairesyndical Christian Fankhau-ser qui a négocié cette CCTpionnière. Interview.

Pourquoi une CCT pour lessous-traitants des TPG ?Les syndicats doivent s’oc-cuper des conditions de tra-

vail du personnel des entre-prises sous-traitantes. Ceciafin d’éviter tout risque dedumping, surtout dansune zone transfrontalièrecomme Genève.

Est-ce que cela a été facile deréunir les sous-traitants pournégocier ?Cela fait trois ans que nous

travaillons avec le SIT surcette CCT. Nous avons ef-fectué un travail de lob-bying auprès du départe-

ment de Robert Cramer,ministre de tutelle des TPG.

Cela a -t-il suffi pour convain-cre les sous-traitants à négo-cier cette CCT ?Nous avons été aidés par lefait que les trois sous-trai-tants sont rassemblées ausein d’un même organisme,le GEST. Donc, nous avons

eu dès le départ un parte-naire social et non pas trois.Dans cette affaire, nousavons aussi été aidés par

la création du Groupementlocal de coopération trans-frontalière (GLCT) qui exi-ge que le personnel des en-treprises qui participent àdes soumissions de lignestransfrontalières soit au bé-néficie d’une conventioncollective de travail. Malgrétoutes ces incitations, lespourparlers ont été assez

difficiles. Il afallu unedouzaine deséances de né-gociationspour pouvoirnous mettred’accord sur lecontenu decette CCT.

Les sous-trai-tants des TPGont une CCT,alors que lesTPG eux-mêmen’en ont pas.N’est-ce pas unpeu paradoxal ?Les TPG sontune entreprisede droit publicdont le statut

du personnel doit être né-gocié avec les syndicats. Etau-dessus de ce statut, ily a la loi cantonale sur les

TPG qui limite par ailleursla sous-traitance à 10% del’ensemble du volume daf-faires des TPG.

Qu’est-ce que cette CCT vachanger dès le 1er juillet pourle personnel des 3 entreprisessous-traitantes des TPG ?Cette CCT apporte un sautqualitatif dans les condi-tions de travail, no-tamment au niveau du res-pect de la LDT. Parexemple, pour les horaireshebdomadaires allant au-delà des 42 heures, le per-sonnel aura droit à 22 joursde congé légaux supplé-mentaires par année, enplus bien entendu des 63jours de congé légaux ins-crits dans la loi. Il y a aussiun salaire mensuel plan-cher, ainsi qu’une protec-tion contre les licencie-ments. A relever quejusqu’au 30 juin, les condi-tions de travail du per-sonnel des sous-traitantsdes TPG sont celles d’usagedans les entreprises de dé-ménagement du canton deGenève, avec un horairehebdomadaire de 45 heuresau lieu de 42 heures dès le1er juillet.

Alberto Cherubini

Dès le 1er juillet, le per-sonnel des entreprisessous-traitantes des Trans-ports publics genevois(TPG) seront au bénéficed’une convention collec-tive de travail.

Le SEV signe une CCT pionnièreGenève

Neil

Labr

ador

Christian Fankhauser.

Le Pacte vise à répondre à« la première crise systé-mique de l’histoire », et à« placer la création d’emploiset la protection sociale aucentre des politiques de re-lance », a expliqué le direc-

teur général du BIT Juan So-mavia. Le Bureau internatio-nal du travail (BIT) prévoitune détérioration supplé-mentaire du marché du tra-vail en 2009. Le mondepourrait compter jusqu’à 239millions de chômeurs cetteannée, soit un taux de chô-mage de 7,4%. Les estima-tions du BIT font état d’uneaugmentation comprise en-tre 39 et 59 millions de de-mandeurs d’emploi en 2009par rapport à 2007. L’an der-nier, le nombre de chômeursa augmenté de 18 millionsdans le monde.

Crise prolongée

La montée du chômage de-vrait se poursuivre au moins

jusqu’à la fin de 2010, alorsque 45 millions de personnesarriveront cette année sur lemarché du travail, a prévenuJuan Somavia en présentantson rapport « Faire face à lacrise mondiale de l’emploi ».La crise de l’emploi persisterabien après que l’économiemondiale aura renoué avecla croissance, se prolongeantd’au moins 4 à 5 ans enmoyenne, a prévenu M. So-mavia. Il a souhaité que desmesures basées sur le dialo-gue social soient prises pourraccourcir ce délai. « Lescrises de l’emploi prolongéescomportent de grands ris-ques pour la stabilité socialeet politique », a souligné lepatron du BIT. Il a regretté

que les dirigeants politiqueset économiques « n’accor-dent pas assez d’attentionaux implications sociales trèssérieuses de cette crise ».

La conférence a décidé decréer un comité spécial surles réponses à la crise écono-mique. Elle tiendra les 15 et16 juin un sommet surl’emploi auquel une dizainede chefs d’Etat sont attendus,dont le président brésilienLula da Silva, le PolonaisLech Kaczynski, l’ArgentineCristina Kirchner et, nonconfirmé, le président fran-çais Nicolas Sarkozy.

Opposants anti-iraniens

A l’ouverture des débats, troisopposants iraniens, accrédi-

tés par le Parti du travailcommuniste d’Iran, sontmontés sur le podium et ontdemandé la libération desyndicalistes iraniens empri-sonnés. Après avoir crié desslogans en farsi, ils ont étéévacués par les services de sé-curité. Une cérémonie a mar-qué le 90e anniversaire duBIT, basé à Genève depuis1919. La conférence rassem-ble chaque année les repré-sentants de la plupart des183 pays membres du BIT,dont la Suisse. Chaque payspeut envoyer 4 délégués à laconférence tripartite, deuxdélégués du gouvernement,un délégué des travailleurs etun représentant des em-ployeurs. AC

BIT

Le directeur général duBIT Juan Somavia a pro-posé mercredi 3 juinun pacte mondial pourl’emploi, à l’ouverture dela conférence internatio-nale du travail. Quelque4000 délégués prennentpart à la conférence àGenève jusqu’au 19 juin.

Pacte mondial pour l’emploi

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AGENDA ......

13contact.sevN° 11/0911 juin 2009

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1er juillet ■ PV VaudCourse annuelle

Notre course annuelle aura lieu, à lademande générale, à La Chapelled’Abondance, le 1er juillet. Nous parti-rons d’Ouchy par le « Ville de Ge-nève » à 10 h, jusqu’à Thonon oùnous serons pris en charge par la SATqui nous conduira en autocar à LaChapelle d’Abondance, au Restaurantdes Cornettes. Vers midi, après le kirde bienvenue, nous dégusterons unmenu pantagruélique selon la tradi-tion de la Famille Trincaz, accompa-gné de vins de la région savoyarde.Vers 15 h 30, les autocars nous con-duirons, par le Pas de Morgins, à Aiglepour le retour par nos CFF, arrivée àLausanne à 17 h 40. Titre de trans-port: carte annuelle de transport, cartejournalière ou billet à demi-prix (Ou-chy-Thonon et dès Aigle jusque chezvous). Le prix s’élève à Fr. 60.– par per-sonne et sera encaissé durant le trajet.Les membres ayant 80 ans en 2009 etn’ayant pas profité de l’offre à la sortiede printemps auront droit à une petiteattention. Les inscriptions sont àadresser, par carte postale, à AlbertBlondel, ch. du Ravin 16, 1012 Lau-sanne, ou par courriel ([email protected]), en mentionnant,nom, prénom, nombre de personnes,jusqu’au vendredi 26 juin. Nous voussouhaitons, d’ores et déjà, une agréa-ble journée.

Pensionnés

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11 et 12juilletau Chalet-à-Gobet

■ CSC LausanneMarche populaire IVV

Le Club sportif des cheminots deLausanne organise la 5e édition de sadésormais traditionnelle marche po-pulaire IVV au Chalet-à-Gobet. Par-cours ouverts à tous de 5, 10 et 20 kmà travers les bois du Jorat. Départ et ar-rivée aux terrains de football duCentre sportif régional vaudois. Lesadeptes du nordic walking sontles bienvenus. Buvette, grillades etmagnifique tombola. Infos surwww.cscl.ch.

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23 juinSaint-Gingolph

■ Retraités TL & MétroSortie

Journée poisson: rendez-vous à 9 h audébarcadère d’Ouchy. Départ 9 h 15.Arrivée à Saint-Gingolph à 10 h 15.Repas à 11 h 45. Menu: feuilleté auxchanterelles à la crème, salade mêlée,filets de perche, façon rivage, pommenature, sauce tartare. Coupe glacée ousorbet liqueur, café. Prix avec abon-nement ½ tarif Fr. 85.–. Prix avec AGFr. 60.–. Possibilité inscriptions pourcollègues retraité ou amis auprès deRoland Bergmann, au 021 624 64 14,ou auprès de Marc Gay-Crosier, au 021634 89 51 ou 079 666 48 04. RetourSaint-Gingolph départ 15 h. Ouchyarrivée 17 h 50.

Loisirs

Sections

Commission féminine

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18 juin12 h RestaurantFederale-StarnaBalerna

■ Amicale des mécanospensionnés de la lignedu Gothard«I Gottardisti»Rencontre annuelle

Notre collègue Renato Schuler organi-se notre rencontre annuelle. L’apéritifest offert par René lui-même, menu:antipasto misto, risotto allo champa-gne, ravioli alla Federale, penne all'ar-rabbiata, scaloppine alla crema confunghi, crocchette di patate e legumial burro, sorbetto, caffè corretto. ¼Merlot del Ticino + ¼ d’eau mineralepar personne. Le tout pour 58.–. In-scriptions jusqu’au samedi 13 juin au-près de: Angelo Bartesaghi, Fercasa,6883 Novazzano, tél. 091 683 59 70;Cleto Dillena, via Fornasette, 6833Vacallo, tél. 091 683 85 06, [email protected]

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24 juin14 hSecrétariatcentral SEVBerne

■ VPT ServicesferroviairesAssemblée générale statutaire

L’ordre du jour ainsi que tous les do-cuments seront envoyés à nos mem-bres en temps utile. Nous vous prionsde vous annoncer auprès de notre pré-sident (079 461 05 37, mail [email protected]) ou auprès du secr.SEV de Zurich (044 242 84 66 oucourriel [email protected]).

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27 juin ■ Commission féminineSortie

Notre sortie amicale d’été aura lieu àChampéry. Une occasion de découv-rir un superbe coin de pays et de par-tager un repas à la montagne. Sortieouverte à toutes les femmes membresdu SEV. Inscriptions auprès d’IrèneAvanthay jusqu’au 25 juin, 079 76481 77 ou [email protected]

Paulette Agustoni, veuve d’un inspecteur de gare, décédée le 25 mai dans sa 85e année. Membre PV Genève.

Henri Combernous, réviseur retraité, décédé le 27 mai dans sa 95e année. Membre PV Vaud.

Willy Läng, ouvrier de dépôt retraité, décédé le 14 mai dans sa 83e année. Membre PV Biel/Bienne.

Simone Moine, veuve de René, décédée le 21 mai dans sa 86e année. Membre PV Jura.

Erika Murri, veuve de Hans, décédée le 16 avril dans sa 81e année. Membre PV Biel/Bienne.

Rémy Pillonel, chef aux marchandises retraité, décédé le 29 mai dans sa 76e année. Membre PV Fribourg.

Gaston Rappaz, chef de manœuvre retraité, décédé le 17 mai dans sa 81e année. Membre PV Valais.

Rosa Salamin, veuve de Gérald, décédée le 15 mai dans sa 88e année. Membre PV Valais.

DÉCÈS

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24 juin ■ PV ValaisSortie annuelle

Nous nous rendons en train à Le Sen-tier (Vallée de Joux). De la gare au res-taurant 10 min. à pied. Menu: terrinemaison, salade mêlée, picata milanai-se, spaghetti sauce tomate, cocktail debaies des bois. Votre participation :Fr. 30.– par personne. Ce montantcomprend: l’apéritif, le repas, ¼ de li-tre de vin, l’eau minérale et un cafécrème. L’encaissement se fera au res-taurant, veuillez préparer la monnayes.v.p. Merci d’avance. Inscriptions :Auprès de la collègue MadeleineOberli, rue du Catogne 3, 1890 St-Maurice, 024 485 25 28, jusqu’au 17juin au plus tard, au moyen du talond’inscription qui vous a été envoyé aumois de février dernier (celles ou ceuxqui auraient égaré ledit talon, unecarte postale fera également l’affaire).Titres de transport: cartes annuelles,cartes journalières FVP. Horaire: Aller:Brigue dép. 8 h 28. Viège dép. 8 h 36,Loèche dép. 8 h 47, Sierre dép. 8 h 55,Sion dép. 9.06, Martigny dép. 9 h 20,St-Maurice dép. 9 h 31, Bex dép.9 h 36, Aigle dép. 9 h 43, Lausanne arr.10 h 15, dép. 10 h 32, Le Day arr.11 h 11, dép. 11 h 16, Le Sentier arr.11 h 49. Retour : Le Sentier dép.16 h 11, Le Day arr. 16 h 42, dép.16 h 47, Renens arr. 17 h 22, dép.17.35, Aigle arr. 18 h 15, Bex arr.18 h 32, St-Maurice arr. 18.27, Marti-gny arr. 18 h 37, Sion arr. 18 h 52, Sierre

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arr. 19 h 03, Loèche arr. 19 h 12, Viègearr. 19 h 22, Brigue arr. 19 h 30. Pourles retours individuels, les informa-tions seront données sur place. Le co-mité espère une forte participation.

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14 SECTIONScontact.sevN° 11/0911 juin 2009

26 membres ont participé àl’Assemblée de printemps.Comme invités, nous avonspu accueillir Erwin Schwarb,président du conseil de fon-dation de la Caisse de pen-sion CFF, ainsi que ElisabethJacchini, présidente centraledu SBV.

Le protocole de l’assem-blée d’automne du 25 oc-tobre 2008 a été accepté.Puis, Erwin Schwarb a fait unexposé sur la situation diffi-

cile de la caisse de pensionCFF.

Comptes 2008

Jean-Marc Mollard a ensuitedonné un aperçu de la situa-tion des comptes. Sur propo-sition de la commission degestion, l’assemblée a acceptéles comptes 2008 et a donnédécharge au caissier. Elisa-beth Jacchini s’est présentéepuis a informé sur les diffé-rentes affaires syndicales ainsique sur la réforme concer-nant la structure du SEV.

Le repas suivant l’assem-blée a été offert. La prochaineassemblée d’automne auralieu à Neuchâtel.

Marco Helfenfinger

Compte-rendu del’Assemblée de printemps2009, qui s’esttenue à Delémont le 8 maidernier.

Visite de la présidente centrale■ SBV Arc jurassien

Le président intérimaireouvre l’assemblée à 18 h 30et souhaite la bienvenue aux18 membres présents. Au-cune modification n’est por-tée à l’ordre du jour.

Lecture du précédent PVde l’assemblée d’automne2008. Il est approuvé par lesmembres. Mot du présidentsortant et intérimaire: ilrappelle aux membres lesélections du nouveau prési-dent, secrétaire, membreadjoint. Les scrutateurs sontdésignés et la discussioncommence.

Après plusieurs appelstoujours pas d’intéressé pourla place de président et la dis-cussion continue: le futurprésident de section Lau-sanne peut-il avoir son lieude travail à Genève ? Après lavotation à ce sujet 11 mem-bres disent oui et 7 non. PyPatrick est donc proposé à laprésidence: 13 membres vo-tent oui, 3 non et 2 absten-tions. Le vote pour que Pa-vlovic Nenad devienne lenouveau secrétaire a donnéle résultat suivant: totalité ab-solue de oui. Et passons àl’élection du membre adjointd’ Igor Carneiro avec 8 voixdevant Alfreido Almeida avec5 voix et également la dési-gnation de Michel Gorgeratcomme représentant desmembres travaillant sur lesite de Renens.

Rapport du caissier

Rapport de la commission degestion : la commission degestion propose à l’assembléeprésente d’approuver lescomptes après avoir contrôlétous les dossiers justificatifs.Tout a été fait dans les règlesde l’art.

Rapport du président

Il éclaircit les augmentationsdes salaires 2009 en précisantque sur les 2,5%, 1,5% c’estpour chaque collaborateur,0,9% d’augmentation indivi-duelle et le reste pour les basrevenus. L’augmentation estpour le mois de mai aveceffet rétroactif dès le 1er jan-vier 2009.

Lecture du rapport finaldu groupe de travail 2010 surles réformes, les structures2010 du SEV, appareil syndi-cal professionnel du SEV etles relations du SEV avecd’autres syndicats.

Divers

Mise en cause du personnelvenant de l’entreprise Wid-mer, leur connaissance PCTet matériel roulant, sécu-rité . . .

Et le problème des rem-placements sur le site de Lau-sanne le weekend par le per-sonnel de Genève. Assem-blée terminée à 19 h 35.

Le secrétaire: Pavlovic Nenad

L’Assemblée générale a eu lieu le samedi 7 mars à 18 hà l’Hôtel de Ville de Bussigny.

Patrick Py, nouveau président■ RPV Lausanne

Après l’ouverture del’assemblée en musique parles cuivres du Talent, le vice-président Albert Blondel sou-haite à tous une cordialebienvenue. Il précise pour-quoi la présidence de cetteassemblée lui incombe: ma-ladie et hospitalisation du 1ervice-président Daniel Turin,présent aujourd’hui ; il luisouhaite un prompt et com-plet rétablissement.

Dans les communica-tions, Albert invite les mem-bres à signer l’initiative pour

les transports publics et la pé-tition « Non à un nouveaudémantèlement du réseaupostal ».

Les points statutairesayant été liquidés, Albertdonne connaissance desprincipales affaires syndica-les: décisions de l’assembléegénérale de l’Union syndicalevaudoise, du déroulement etdes prises de position du con-grès.

L’assemblée a élu, par ac-clamations, une partie du co-mité; Daniel Turin devientprésident et, comme jusqu’àce jour, il pourra compter surl’auteur de ces lignes commevice-président; Vreny Zingreet Joseph Brasey deviennentdéléguée, respectivement dé-légué, du comité pour les sec-teurs 1 et 6, en rempla-cement de Denise Kunz et deRené Desponds.

Maladie d’Alzheimer

La 2e partie de notre assem-blée était réservée à un sujetbrûlant pour nous, les per-sonnes d’un certain âge, lamaladie d’Alzheimer. Notreoratrice, Cathy Kuhni, infir-mière et secrétaire à la sectionvaudoise d’Alzheimer Suisse,a su captiver l’auditoire ennous dressant un tableau trèsréaliste de cette maladie;dans son exposé et par sesclichés, elle a fait ressortirl’évolution de cette maladie,les conseils à donner au ma-lade ainsi qu’à ses proches.

Après avoir répondu à dif-férentes questions, elle a étévivement applaudie parl’assemblée.

L’assemblée est levée à16 h 30.

Albert Blondel

L’Assemblée des mem-bres s’est déroulée le 27mai dernier au Buffet de lagare à Lausanne.Daniel Turin devient prési-dent de la section.

La section se doted’un nouveau président

■ PV Vaud

En ce qui concerne le système de commanded’habits de travail, chaque collaborateur a dé-sormais la possibilité de commander via in-ternet.

Le 13 mai, il y aura une information à pro-pos de la stratégie en matière de ressourceshumaines. Le projet Infra 2014 est sur lechemin de l’excellence.

La journée de formation RPV du 9 mai aété jugée positivement par les participants.

L’effectif des membres en avril se monteà 1311.

Cours de formation

L’intérêt pour le cours de formation RPV du26 septembre , sur la préparation aux contrô-les de l’OFT, doit encore être vérifié. La pro-chaine séance de la commission migrationsest prévue pour le 11 juin. Les membres de lacommission centrale ont encore discuté durapport intermédiaire à propos des question-naires « recrutement » des sections RPV ainsique des affaires CoPe de toutes les divisions.

La division Infrastructure recommandeaux collaborateurs du triage de se faire vac-ciner contre les tiques, de façon préventive.

Christian Eichenberger

Les membres de la commission centraleRPV se sont retrouvés en séance le 11mai. La discussion a tourné autour deplusieurs thèmes d’actualité.

Bonne note pour la journée de formation RPV■ RPV Commission centrale

Cette année, votre comitéavait choisi la destination deMorat et l’hôtel-restaurantSchiff am See.

Nous étions 124 pourprofiter d’une belle journéeet savoir que la bise n’est

pas seulement . . . genevoise !A l’aller, voyage avec

l’ICN (1 rame) pour Neuchâ-tel puis le bateau via le canalde la Broye. Un bémol, pourles groupes, la ligne du pieddu Jura. A Genève, de nom-breux usagers réguliers ontmanifesté leur méconten-tement – verbalement et« physiquement », en ne res-pectant pas les réservations !

Le retour était « libre »,nous nous sommes amica-lement divisés via Neuchâtel(seulement 44 places ICN) ouFribourg, en assurant une« présence » du comité.

La mobilité étant, votrecomité planchera sur la dateet les destinations trop sen-sibles aux groupes.

Le secrétaire, Bob

La sortie de section a eulieu le vendredi 29 mai2009.

Destination sensibleaux groupes . . . dommage!

■ PV Genève

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SOUS-FÉDÉRATIONS ......

15contact.sevN° 11/0911 juin 2009

Elisabeth Jacchini, prési-dente centrale, a abordé lethème en invoquant ses pre-miers mois passés à la tête dela SF. Bien que le monde syn-dical lui soit très familier, ellea dû apprendre à connaître leSEV. Elle s’est souvent de-mandée si elle avait posé lespieds sur une terre inconnuesans même s’en rendrecompte. Lors d’un séminaireavec la direction SBV, il a étéquestion des forces et des fai-blesses de la SF et des chanceset des risques que représen-tent les diverses voies del’avenir.

Pour Elisabeth Jacchini, ilest évident que les structuresactuelles de la SF ne sont plusà même de répondre de fa-

çon optimale aux besoins desmembres. Les discussions en-tre les délégués ont confirméce point. Ils ont estimé qu’unrapprochement des groupesprofessionnels représentésdans la SBV et la VPV, et detoute façon déjà apparentés,serait en faveur des membreset de tout le SEV.

Nouer le dialogue

Le mot « fusion » a aussi étéprononcé mais l’expériencedu SEV avec le Syndicat de laCommunication nous a ap-pris qu’une telle démarche sefaisait avec prudence et à unrythme adapté à toutes lesparties concernées.

Il faut chercher mainte-nant le dialogue avec la VPV

en laissant toutes les issuesouvertes car il faut tenircompte de toutes les formesde collaboration et des inté-rêts de chacun. La collabora-tion s’est déjà avéré utilelorsque les collaborateurs duKSC Fribourg ont été transfé-rés à la centrale Cargo à Bâle.Il faut aussi mentionnér qu’àcette occasion, l’affectationdes collaborateurs dans unesous-fédération avait aussiposé problème.

Un délégué a observé quesouvent des gens quittaientl’entreprise pour un poste àla centrale. La présidentecentrale a confirmé que detelles questions sur l’appar-tenance des membres fai-saient effectivement réguliè-

rement l’objet de discussionsau sein du comité directeurdu SEV.

Informer en permanence

Une autre leçon apprise decet échec est que la base doitcontinuellement être infor-mée. Elisabeth Jacchini a éga-lement promis de tenir lesmembres au courant del’évolution de ce projet via lapresse syndicale, Internet etles assemblées. « De toute fa-çon », a-t-elle dit, « la déci-sion finale revient aux mem-bres. Sans votation générale,nous ne prenons aucune dé-cision de ce genre » a-t-elleencore ajouté.

Peter Moor

Assemblée des délégués de la sous-fédération de l’exploitation et de la vente

Quel avenir pour la SBV ?Cette question a été aucentre des débats de laconférence des déléguésqui s’est déroulée le 18mai à Thoune. Les repré-sentants ont décidé àl’unanimité de chercher ledialogue avec la sous-fé-dération du personnel del’administration.

La SBV cherche sa voie

Les départs sont un thèmeimportant de toute assem-blée de délégués. La SBV faitface actuellement à de grandsbouleversements au niveaude sa direction. Après le dé-part l’automne dernier deson président central de lon-gue date, Eric Levrat, nousdevons aujourd’hui prendrecongé du vice-président, FritzAugsburger. En 1993, FritzAugsburger a été élu prési-dent de la section SBV Tici-no. Depuis lors, il a exercépratiquement tous les man-dats importants de la sous-fé-dération. Durant la phase de

transition jusqu’à l’électiond’Elisabeth Jacchini à la pré-sidence centrale, c’est lui quia dirigé la sous-fédération.Auparavant, il a été durantcinq années président de laConférence des délégués etlors de l’élection de Eric Le-vrat mais aussi de ElisabethJacchini, il a fait partie de lacommission chargée de trou-ver des candidats. Sans la ré-vision des structures de mi-lice du SEV, Fritz Augsburgerserait devenu le vice-prési-dent du prochain congrèsSEV et son président en2013.

La prise de congé de Con-ny Chenaux est directementliée au changement interve-nu à la tête de la SBV.L’engagement, pour la pre-mière fois, d’une présidente àplein temps a entraîné lasuppression du poste de se-crétaire administrative. De-puis le début de l’année,Conny Chenaux travaille ex-clusivement pour le SEV, tou-jours au secrétariat régionalde Lausanne. Auparavant,elle s’est occupée durant dixannées du secrétariat SEV aucôté de Eric Levrat qui tra-vaillait aussi à Lausanne.

Urs Mendler s’est déplacéde loin pour sa prise de con-gé. Il travaille en effet depuis2005 à CFF Cargo à Duisburg(D). Auparavant il a exercé lafonction de co-président dela section de Berne etlorsqu’il est parti en Allema-gne, il a souhaité continuer àexercer une activité syndicaleet s’est mis à dispositioncomme Webmaster. Mais ladistance a aussi ses inconvé-nients, malgré les moyenstechniques à disposition etUrs a remis son mandat.

pmo

Changement à la tête de la SBV

pmo

Alex Bringolf, qui a dirigé pour la première fois la conférence des délégués, avec Urs Mendler, Conny Chenaux et Fritz Augsburger ainsi que la présidentecentrale SBV, Elisabeth Jacchini.

Le personnel de la vente desCFF est préoccupé par desdirectives parlant de réduire ladurée du travail. Ainsi, destours de travail seraientraccourcis pour diminuer lesheures supplémentaires et descollaborateurs seraient parfoisrenvoyés à la maison déjàaprès quatre heures de travail.Mise à part cette pratique quiviole la CCT, cela signifie aussique le personnel doit rem-placer au pied levé descollaborateurs absents pourdiverses raisons. Le tempsainsi accumulé devrait alorsêtre réduit non pas par joursentiers mais en travaillant uneheure de moins par jour, voiremême quelques minutes ! PourElisabeth Jacchini, « cetteméthode n’est rien d’autre quedu chômage partiel caché etnous ne l’acceptons pas ».Alors que de telles mesuressont prises à Bâle et à Zurich,le personnel de la vente deSuisse romande fait desheures supplémentaires pourcombler le manque depersonnel.Les CFF semblents’accommoder du fait que lesfiles d’attente aux guichetssoient toujours plus longues.Cela provoque la colère dupersonnel de la vente qui doitfaire face aux réclamationstoujours plus nombreuses.

pmo

THÈMES

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16 SOUS-FÉDÉRATIONScontact.sevN° 11/0911 juin 2009

Ce sont 50 délégués de lasous-fédération PV avec droitde vote ainsi que 17 invitésauxquels le président centralPV, Ricardo Loretan, a sou-haité la bienvenue lundi 18mai 2009 dans l’enceinte duKursaal de Berne, à l’occasionde la 90e assemblée des délé-gués (AD).

Partie statutaire

C’est à l’unanimité que cesdélégués ont approuvé leprocès-verbal de la 89e AD,qui s’était tenue à Lausanne,ainsi que l’excellent rapportannuel 2008 rédigé par leprésident central sortant Alex

Wyss. Les comptes annuels2008 ainsi que le rapport dela commission de gestionproposant d’en donner dé-charge aux responsables ontaussi été adoptés sans pro-blème. Les arguments pourune augmentation de la coti-sation de la sous-fédérationde 40 centimes par mois etpour une adaptation du rè-glement de gestion PV ontaussi convaincu. Avec cetteadaptation, le nombre demembres de la Commissioncentrale (Cce) peut être mo-dulé en fonction des besoins.Sur proposition de la Cce,l’AD a élu les collègues sui-vants : Josef Bühler commemembre de la Cce, HeinzKüpfer comme membre sup-pléant de la commission degestion, le président centralet Bernard Demierre commemembres du nouveau Comi-té SEV en création et JosefBühler comme membre sup-pléant de ce même Comité.

Initiative pour les transportspublics

Dans son exposé sur la politi-que des transports, AdrianWüthrich a rappelé l’ini-tiative pour les transports pu-blics que chaque cheminoteet cheminot doit signer sansfaute. Son adoption auraitpour effet de procurer auxtransports publics plus rapi-dement davantage d’argentpour les améliorations indis-pensables de l’infrastructureet leur assurerait une place

dans la Constitution fédéralequ’ils n’ont pas actuellement.

La « mini » réorganisationdu SEV n’a soulevé que desvaguelettes lors de l’AD. LaPV a dû avaler la pilule selonlaquelle la moitié de sesdroits de vote lui sont retirés.Elle espère en contrepartieque les autres sous-fédéra-tions montreront de la soli-darité pour ses revendica-tions.

Caisse de pensions CFF

La Caisse de pensions CFF(CP) a été par contre l’objetde discussions nourries. Leprésident du Conseil de fon-dation de la CP, le collègueErwin Schwarb, a expliquéles circonstances qui condui-sent à devoir l’assainir. Laperformance (rendement descapitaux) a atteint 1,6% au5. 5. 2009. D’ici à la fin del’année, la CP doit atteindreune performance d’au moins4% sinon son taux de cou-verture diminuerait à nou-veau. Il est aujourd’hui de78% environ. Un refinan-cement durable sera atteintlorsque la caisse sera couverteà 115%. Les CFF et leurs ac-tifs ne sont pas en mesured’assainir seuls cette caisse. LaConfédération doit abso-lument faire face enfin à sesobligations. Selon l’avisd’Erwin Schwarb, les pen-sionnés ne peuvent pas êtrecontraints à fournir des con-tributions car ils n’ont jamaisbénéficié de prestations sup-

plémentaires qui n’auraientpas été prévues dans les rè-glements. La solution idéale,toujours selon ErwinSchwarb, serait une caisse derentiers avec garantie de laConfédération. Cela permett-rait d’ôter cette charge auxactifs. Pendant longtempsencore, on ne peut pas atten-dre de compensation du ren-chérissement par la CP. Lesdélégués ont critiqué verte-ment le fait que le conseillerfédéral Merz ait trouvé en 2jours une somme de 60 mil-liards et en ait fait cadeau àl’UBS, sans message au Parle-ment, alors qu’il nous faittoujours attendre. Contraire-ment à l’UBS, les pensionnéset pensionnées des CFF nedemandent pas de cadeau.C’est la Confédération qui ades dettes envers la CP CFFdepuis des années !

Renforcer l’AVS

Dans son exposé syndical,Ricardo a rappelé entre autresque le référendum contre

l’abaissement du taux deconversion des rentes aabouti avec la récolte effec-tuée très rapidement de plusde 120 000 signatures vali-dées; il espère que le Conseilfédéral comprendra qu’ildevra compter avec le souve-rain lors de la votation.L’abaissement du taux deconversion concerne les ren-tes de la partie obligatoire se-lon LPP, ces rentes qui sontindispensables pour le main-tien du niveau de vie anté-rieur. Une conclusion impor-tante à tirer de la crise desmarchés des capitaux est quel’AVS doit être renforcée carelle présente des perfor-mances économiques biensupérieures et que son prin-cipe de financement par ré-partition est plus social. Nouscombattrons donc réso-lument tout démantèlementsocial qui serait proposé dansle cadre de la nouvelle ver-sion de la 11e révision del’AVS.

Walter Saxer, trad. S. Anet

Trois thèmes ont marquéles débats des déléguésde la sous-fédération despensionnés (PV):l’assainissement de laCaisse de pensions CFF;la facilité avec laquelle leConseil fédéral a pu déni-cher 60 milliards de francspour une banque en dé-confiture et la peineénorme que le mêmeConseil fédéral a à réglerses vieilles dettes enversla Caisse de pensions desCFF alors qu’elles ne re-présentent qu’une fractionde ce qu’il a versé à l’UBS.

Non au démantèlement socialAssemblée des délégués de la sous-fédération des pensionnés PV

A. E

gger

Le président du Con-seil de fondation de laCaisse de pensionsCFF, le collègue ErwinSchwarb, a expliquéles circonstances quiconduisent à devoirl’assainir.

Le président central RicardoLoretan a pris congé d’unecollègue féminine et de 7collègues masculins, soit parordre alphabétique: NorbertoBeretta (Cce), Klaus Gasser(comm. gestion PV), BrigitteGeser (comm. féminine),Camille Meyer (président PV

Fribourg), Hansruedi Schneider(Cce), Hugo Spittler (comm.gestion SEV), Alex Wyss(président central) und MariusZurbrügg (Cce).

Ricardo Loretan a adressé àchacune et chacun des parolesde remerciements.

FIN DE MANDATS À LA PV

Page 17: contact.sev-2009-11

SOUS-FÉDÉRATIONS ......

17contact.sevN° 11/0911 juin 2009

Dans son discoursd’introduction, Patrick Clottient le verbe haut ! Dans laphase intense de chan-gement et d’adoption denouvelles structures (SEV etVPT), le président de l’as-semblée appelle à « l’unionde tous; nos réformes doi-vent nous réunir et non nousdiviser ». Patrick Clot, méca-nicien/contrôleur à la CGN,a présidé cette assemblée desdélégués VPT. Le marin d’eaudouce a plaidé pour « unsyndicat fort, nouveau, com-batif. Attention à la crise quiest l’occasion pour unefrange du patronat de faire letri des employés un peu tropremuants. Dans ce contexteéconomique, de fortes con-ventions collectives de travails’imposent. » Les applaudis-sements nourris témoignentde l’approbation de la salle.Le président central KurtNussbaumer a salué à son

tour les 113 participants,dont 86 délégués, tout en les« habillant » du nouveaut-shirt aux couleurs de laVPT, celui-ci devant fairebonne figure lors du congrèsdu lendemain.

Un conflit: Une victoire

Un autre marin était l’invitéde marque de cette assem-blée. Roger Marty, capitainede navigation sur le lac deConstance, a pris la parolepour parler du conflit avec lanouvelle direction d’entre-

prise (conctact.sev N° 7 + 8).« Grâce à l’action du SEV, ladirection de l’entreprise a dûfaire marche arrière. » Rogervoit avec la privatisation desentreprises le retour au règneabsolu du patron, le non-res-pect et le non-droit des tra-vailleurs, le retour à l’escla-vagisme tout simplement. Cecombat n’était pas gagnéd’avance. Grâce à un tauxélevé de collègues syndiquéset au soutien du SEV, la tâchea été nettement facilitée etdémontre à ceux qui doutentencore qu’un syndicat faitjustement la différence.

Jean-Claude Cochard, duGoldenPass, affirme que laconfrontation sociale devientplus vive et s’accentuera à ladéfaveur des salariés. D’où lanécessité absolue de signerpour la Suisse la convention98 de l’OIT, Organisation In-ternationale du Travail, clausede protection contre les li-cenciements des salariés syn-dicalistes.

Règlement de gestion reporté

Adopter le nouveau rè-glement de gestion n’est enprincipe qu’une formalité.Les choses prennent cepen-

dant du relief lorsque le délé-gué des Services ferroviairesPatrick Palatinus (RailGour-mino swissAlps) réclame unreprésentation de sa sectionau sein des responsables debranches, voire la constitu-tion d’un branche spécifique.Il est certain que cette nou-velle proposition déséquilibretotalement la répartition desmandats, qui passeront de 27à 18, menée depuis une an-née. Un rapide débat s’ins-taure sans pour autant trou-ver de solution. Finalement,le président central Kurt tran-che et annonce la tenued’une assemblée extraordi-naire cet automne pourtraiter ce sujet. En corollaire,comptes et budgets, ainsi que

les élections aux mandats liéssont suspendus.

Congrès 09

L’assemblée est très satisfaitedes nombreuses propositions(9) présentées au congrès,émanant de la sous-fédéra-tion. Les réformes du SEV nesont par ailleurs pas contes-tées.

Pour son dernier passageen tant que président ad in-térim, Giorgio Tuti défendencore les nouvelles structu-res SEV, car il « faut sedonner les moyens de réagirvite ». Il ne faut pas seu-lement voir l’arrière mais sur-tout voir devant ! L’en-vironnement social se durcit,un vent froid et conflictuelsouffle sur le partenariat so-cial. Des échéances impor-tantes concernent l’AVS et lescaisses de pension. Le défides entreprises de transportspublics est aussi de resterconcurrentielles. Cela devraêtre rappelé aux politiques etaux patrons adeptes du libé-ralisme. Nous avons éga-lement besoin de fortes CCTet ceci passe aussi par unepuissante représentation syn-dicale. Giorgio appelle à par-ticiper en masse à l’actiondes premiers 500 recruteurset du coup empocher le ma-gnifique cadeau.

Jean-François Milani

Assemblée des délégués VPT

Un marin à la barre desassemblées de la sous-fédérationLes délégués de la sous-fédération VPT se retrou-veront cet automne afind’accepter le nouveaurèglement de gestion.L’occasion de bouclerl’ordre du jour de la ren-contre annuelle qui s’esttenue au Kursaal de Bernele 18 mai dernier.

JFM

Roger Marty, capitaine de la com-pagnie du lac de Constance dontle personnel s’est révolté – avecsuccès – contre les velléités dedémantèlement de la direction.

JFM

Patrick Clot a tenu avec brio le gouvernail de cette assemblée.

Plusieurs collègues remettentleur mandat après avoirbeaucoup donné à la VPT. Lecollègue Hermann Weiss quittela commission de gestion.Christian Gertsch membre desinstances VPT de 1979 à fin2008, a véritablement bâti son« œuvre » selon les proposd’Alfred Affolter, qui tire sonportrait. Infatigable, l’hommevenu du service voie du BLS asu inspirer confiance etassumer plusieurs mandatsavec succès. Membre du

comité central puis vice-prési-dent il tenait particulièrement àde nouvelles adhésions.Humour grisant et convivialitél’on aussi caractérisé.Deux romands, BernardMillioud et Roger Longchamp,sont entrés ensemble aucomité central en 1987 et lequittent également ensemble.Chapeau à ces deux collèguesdont le parcours sera évoquéun peu plus à fond dans unprochain numéro de con-tact.sev JFM

PRISES DE CONGÉ

Samedi 14 novembre 2009:Assemblée romande, Epalin-ges (VD), organisée par lasection des TL, TransportsLausannois.Juin 2010: les 10 ans de laCharte pour la sécurité dansles transports publics,organisation par le GATU.

CALENDRIER VPT

Page 18: contact.sev-2009-11

La haine ainsi que la persécu-tion menacent d’anéantir unnombre toujours plus grandd’êtres humains. Hongrie,Algérie, Tibet, noms évocateursde violence et d’épouvante quinous rappellent de façonbouleversante qu’au-delà denos frontières, la terreurcontinue à exercer ses ravageset, à faire de nouveauxdéracinés. Emues par lasouffrance de tant de réfugiés,les Nations Unies ont déclaré lapériode s’étendant du 30 juin1959 au 30 juin 1960 « Annéemondiale des réfugiés ». Noussommes responsables, dansnotre pays même, de nom-breux réfugiés âgés et ma-lades, incapables de subvenir àleurs besoins. La Suisse leur aoffert l’asile. Ne devons-nouspas les aider à supporter lepoids de l’exil et des peinesinfinies qui l’accompagnent?

Il Y A 50 ANS

Ne restons pasà l’écart

Le Cheminot, le 19 juin 1959

Peter Schafer nous emmènesur les traces du livre « Bauret Bindschädler » de GerhardMeier.

Dans « l’île des morts »,une œuvre de la littératuresuisse, Gerhard Meier envoieses deux personnages princi-paux en balade automnale àtravers Olten. Le 11 novem-bre 1977, les deux hommesont déambulé de long enlarge dans la ville d’Olten, enphilosophant sur la vie, Dieu

et le monde. Suivons-les dansune promenade d’environ 3heures (avec pauses lecture).

De la gare, il faut suivre laGösgenstrasse le long desAteliers CFF, en directionde la zone industrielle. Versles ruines du marteau-pilon(Dampfhammer), un bâ-timent entre cantine, menui-serie et annexe d’une pro-priété russe, on tourne pourarriver sur l’Industriestrasse.

Plus loin on passe derrièrel’ancienne Nagoturm, paréeaujourd’hui de l’enseigneLindt. On continue ensuitedevant l’ancienne fabriqueLKW BERNA en passant dansle passage souterrain, sous lechemin de fer.

Un petit crochet par lesfriches sur la droite jusqu’aubarrage nous donne unebelle vue sur l’Aar en aval. Lechemin continue ensuite lelong des rives de retour en di-rection d’Olten. On passe leBogenbrücke qui nous con-duit sur la rive gauche del’Aar, par la Quaistrasse, endirection du parc communal.On peut alors admirer la fa-çade fin de siècle de l’ancienhôpital (on dirait la maisonde Tolstoi à Jasnaja Poljana).On traverse la Baslerstrasse eton entre dans le parc com-munal parallèlement à laHagbergstrasse jusqu’au mo-nument à la mémoire de Ni-colaus Riggenbach, l’inven-teur du chemin de fer àcrémaillère. On continue en-suite sur la Schöngrundstras-se avec ses villas de style Art

nouveau. A la Bannstrasse, ilfaut tourner à gauche à tra-vers un quartier plein demaisons en rangées assez mi-gnonnes, qui datent du dé-but du 20e siècle. De l’autrecôté de la Bleichmattstrasse,la visite nous amène devantl’Eglise St-Martin. On atteintla vieille ville historique viaFroburgstras-se et Am-tshausquai.Des balconsde la prome-nade, onprofite en-core une foisde la vue surl’Aar. AuChâteau Zie-lemp, on en-tre dans lenoyau histo-rique d’Ol-ten, en sui-vant la ruellejusqu’aupont de bois.Ici se terminenotre tour.Pour unepromenade

en direction d’Olten Ham-mer et dans le quartier Bi-fang, il faudra revenir un au-tre jour à Olten…

Gerhard Meier, « L’île desmorts », roman traduit par A.Lavanchy, 1987, isbn 2-8818-2-032-3.

Balade en ville d’OltenUn membre SEV présente un attrait de sa région

Le mécanicien de locomo-tive Peter Schafer nousprésente cette fois-ci saville, au travers d’une ba-lade urbaine. Ce membreSEV, âgé de 46 ans, agrandi à Olten. C’est unvrai « Oltenois », qui con-naît chaque coin de laville. Il est également con-seiller municipal et estcandidat à la présidencede ce conseil.

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PELLET PIOCHE – ON A BEAU RECALCULER, LES FACTURES SERONT DIFFICILES À PAYER

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18 VOIE LIBREcontact.sevN° 11/0911 juin 2009

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SERVICE ......

19contact.sevN° 11/0911 juin 2009

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Nos arguments?

Le SEV se bat pour:

• des salaires avec lesquels nous pouvons vivre correctement;

• des temps de travail qui nous laissent le temps de vivre;

• des conventions collectives de travail (CCT), qui réglementent nosconditions de travail;

• et beaucoup plus encore...

Une chose est sûre:

plus un syndicat a de membres, plus il est fort !Et donc meilleures sont les conditions de travail de la branche !

§Nous publions ci-dessous, parmi la multitude de questions posées àl’équipe en charge de la protection juridique au secrétariat centralSEV à Berne, des réponses susceptibles de susciter votre intérêt.

Angle droit

Conventions d’objectifs etmenaces de licenciement des CFF

Monsieur X est appelésans préavis dans le bu-reau de son chef de teampendant le temps de tra-vail. Sont présents avec lechef de team le supérieurdirect et le chef du per-sonnel. On présente undocument à Monsieur X enlui disant: « Tu signes ousinon je signe pour toi ».La pression est tellementgrande pour Monsieur Xqu’il signe la convention.

Les conventions d’ob-jectifs et les menaces de li-cenciement sont de plus enplus courantes. La CCT rè-gle la procédure décrite ci-dessous. Mais le plus im-portant, c’est DE NE PAS SI-GNER TOUT DE SUITE !

Convention d’objectif (CCT, art.45)Une convention d’objectifest généralement conclueen cas de prestations insuf-fisantes ou de compor-tement insatisfaisant. Lesmesures et les objectifs doi-vent être fixés en rapportavec les prestations insuffi-

santes ou le comportementinsatisfaisant, ils doiventêtre formulés le plus con-crètement possible. La con-vention d’objectif est va-lable une année au maxi-mum.

Si les objectifs fixés nesont pas atteints, un trans-fert peut avoir lieu avecune adaptation salariale,ou alors une menace de li-cenciement peut être pro-noncée.

La convention d’objectifdoit être discutée avec lapersonne concernée dans lecadre d’un entretien per-sonnel et le comportementmis en cause doit être dé-taillé. Cet entretien estl’endroit où l’on peut négo-cier le contenu de la con-vention d’objectif. La per-sonne concernée peut de-mander à une personne deconfiance de participer àl’entretien.

Il n’est pas nécessaire designer tout de suite la con-

vention, une signature im-médiate ne peut pas êtreexigée. Si la personne con-cernée refuse de signer, lesCFF peuvent rendre la con-vention obligatoire pour cequi concerne les objectifsfixés.

Menace de licenciement (CCT,art. 181)La menace de licenciementest prononcée si les ob-jectifs fixés dans une con-vention n’ont pas été at-teints, ainsi qu’en cas deprestations absolument in-suffisantes ou de compor-tement extrêmement insa-tisfaisant.

Le contenu et la duréede validité sont les mêmesque dans la conventiond’objectif, mais en casd’absence de longue durée,la validité peut être prolon-gée au maximum de 6mois. Contrairement à laconvention d’objectif, il

existe là un droit d’op-position interne aux CFF.Dans un délai de 10 jours,une opposition écrite dû-ment motivée peut êtreprésentée. Cette oppositionest traitée au cours d’unenégociation.

La personne concernéepeut demander à une per-sonne de confiance de par-ticiper à la discussion. Ladécision des CFF est défini-tive.

Dans le cas de MonsieurX, le SEV, par son interven-tion, a pu obtenir le retraitde la convention, car nonseulement la procéduremais aussi le contenu al-laient à l’encontre des dis-positions de la CCT.

L'équipe de laprotection juridique

IMPRESSUMcontact.sev est le journal duSyndicat du personnel destransports et paraît toutes les deuxsemaines.

ISSN 1662-8462

Editeur: SEV, www.sev-online.ch

Rédaction: Peter Moor (rédacteuren chef), Peter Anliker, AlbertoCherubini, Anita Engimann, BeatriceFankhauser, Markus Fischer, PietroGianolli, Henriette Schaffter

Adresse de la rédaction:contact.sev, Steinerstrasse 35,case postale, 3000 Berne 6,[email protected],téléphone 031 357 57 57,fax 031 357 57 58

Abonnements et changementsd’adresse:Division administrative SEV, casepostale, 3000 Berne 6,[email protected] annuel (pournon-membres): CHF 40.–

Annonces: Kretz AG, GeneralWille-Strasse 147, 8706Feldmeilen,téléphone 044 925 50 60,fax 044 925 50 77,[email protected],www.kretzag.ch

Pré-presse: AZ Medien, Aarau,www.azmedien.ch

Imprimerie: Mittelland Zeitungs-druck AG, SOL PRINT, Subingen,www.solprint.ch (une entreprisedu groupe AZ Medien AG)

La prochaine éditionde contact.sevparaîtra le 25 juin.Le délai rédactionnelpour l’agenda et lesannonces est fixéau 18 juin à 10 h.

Page 20: contact.sev-2009-11

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20 RENCONTREcontact.sevN° 11/0911 juin 2009

La semaine dernière, Kathari-na Haudenschild, pension-née depuis début mai, estrevenue en « visite » au SEV,afin de montrer à sa succes-seur Renate Sinzig le systèmede classement des do-cuments volumineux ducongrès. « Nous conservonstout ce que le SEV produit,car sinon on aurait du malà mettre la main dessus parla suite », explique KatharinaHaudenschild. Un stockd’exemplaires du rapport so-cial 2009 vient d’ailleursd’être classé – bien sûr en al-lemand, français et italien.

Eternel et actuel

A la question de savoir si 90ans d’archives SEV, ça nepose pas de problèmes deplace, Katharina Haudens-child répond par la négative:« Nous avons toute l’histoiredu SEV à la cave et ça ne dé-borde pas. » Il faut dire queseuls certains documentssont conservés pour toujours:les dossiers du Congrès, lesprocès-verbaux des comitésfédératifs et des séances decomité directeur, mais aussides documents des sous-fédé-rations et de diverses négo-ciations CCT, ainsi que les 3journaux SEV. Les archivesne grandissent donc que dequelques dossiers par année.

Beaucoup de documentssont par contre gardés durantun certain temps seulement:ils concernent surtout le tra-vail syndical et la protection

juridique. Périodiquement,certains documents ancienssont donc jetés et remplacéspar de nouveaux. « Le soindes dossiers est une de nosprincipales tâches », déclareKatharina Haudenschild.« Avec l’expérience, on de-vient intuitif et on arrive à sa-voir ce qui va être à nouveauutilisé. »

On fournit un service mais ondéçoit parfois

« Le travail est très intéres-sant, mais intensif », déclareRenate Sinzig, qui travailleaux côtés de Katharina Hau-denschild depuis le début del’année, pour apprendre lemétier. Après des journées detravail bien remplies, elle arri-ve le soir sur les rotules: le do-maine de travail est large et,bien sûr, ceux qui viennentla voir veulent obtenir cequ’ils cherchent au plus vite.« Dans ce job, je faisais sou-vent des déçus », complèteKatharina Haudenschild, « jedevais expliquer clairementaux gens que je ne pouvaispas répondre positivement àchaque demande et obtenirun résultat à chaque recher-che. »

Bien sûr le service est àdisposition de tout le SEV, enparticulier des secrétaires syn-dicaux, mais il ne faut pasoublier que le temps de tra-vail à disposition a été divisé

par deux, puisqu’on est passéde 200% à 100%. « On estbien obligé de mettre despriorités. Par exemple, on apu consacrer un temps limitéà un membre venu chercherdes informations sur une cer-taine personne. » Dans cescas-là, Katharina Haudens-child essaie de tempérer lesattentes: « Si la personne re-cherchée n’était ou n’est pasactive sur la scène du SEV

dans son ensemble, maisdans une sous-fédération ouune section, il vaut mieuxaller chercher dans leursarchives, on y trouvera plusd’informations. »

Le « cœur » du SEV

Katharina Haudenschildcontinue en décrivant la« Registratur » (mot alle-mand pour décrire son ser-vice) comme le cœur du SEV,

car le courrier arrivant dansla maison passe forcémentpar elle. Toutes les affairessyndicales y trouvent leurplace, ou devraient y trouverleur place. Cependant, de-puis que les mails remplacentle courrier papier, le travail dedocumentaliste est devenuplus difficile. Beaucoup dechoses sont devenues moinstransparentes et plus « éphé-mères ». Il faut encore êtreplus concentré et se rensei-gner à gauche et à droite.D’un autre côté, l’in-formatique a passablementfacilité le travail d’en-registrement du courrier etdes documents. Cela offreégalement de nouvelles pos-sibilités de recherche. « Maisil faut d’abord « nourrir » lesystème ! », déclare KatharinaHaudenschild, qui avoueavoir moins confiance dansles nouveaux moyens declassement. « Ils ont Alzhei-mer. On ne sait pas si un cdsera encore lisible dans 20ans. » C’est pourquoi, auSEV, on fait pour l’instant en-core confiance au papier, quia fait ses preuves.

Markus Fischer/Hes

Pendant 19 ans, KatharinaHaudenschild a œuvrécomme collaboratricepour l’enregistrement ducourrier, la documentation,la bibliothèque et les ar-chives. On peut direqu’elle a préparé le passédu SEV pour le futur…Elle laisse cette tâche exi-geante à Renate Sinzig etpart pour une retraite bienméritée.

Nouvelle gardiennedes mémoires du SEV

Changement au « cœur » du secrétariat central

Fi

Katharina Haudenschild (à gauche) et sa successeur Renate Sinzig ont travaillé ensemble depuis le début del’année, afin de faire le tour des multiples facettes du travail.

Katharina Haudenschild, 62ans, a compris très tôt, entant que fille de mécaniciende locomotive de triage àBâle, ce que signifiaittravailler 24 heures sur 24.Elle a également appris à

connaître le journal SEV parson papa. Il y a 19 ans, cettemaman de deux enfants estdevenue documentaliste auSEV, après différents emplois.Depuis début mai, elle estretraitée. Elle a décidé deprofiter de tout ce temps libresoudain à disposition pour

visiter des musées, sepromener en train et enbateau, avec les entreprisesde transport à proposdesquels elle a si longtempsclassé des documents. Elleest membre du comité de lasection PV Berne et éga-lement personne de con-fiance. Ses autres hobbys ?Elle aime la peinture surporcelaine (mais pas despetites fleurs !), faire dupatchwork sur tissu et lire.Elle habite à Spiez avec sonami, qui est égalementretraité.

Renate Sinzig, 43 ans, agrandi dans une ferme àMittelhäusern BE. Après legymnase, elle a suivi unapprentissage de commerceet a travaillé de nombreuses

années comme secrétaireadministrative aux servicesdu parlement, où elle

s’occupait des commissions.Il y a une année, elle a décidéde se réorienter profession-nellement et travaille depuisdébut 2009 comme docu-mentaliste au SEV. Seshobbys sont les voyages, lechant en chorale, jouer duvioloncelle et la musiqueclassique. Elle habite avecson mari à Hinterkappelen.

BIO

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