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1 PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS 1. Objectifs 2. Acteurs et actes 3. Méthode de calcul 4. Indicateurs 5. Subdivision 6. Isolation thermique 7. Gains solaires et surchauffe 8. Étanchéité à l’air 9. Ventilation 10. Eclairage 11. Systèmes 12. Énergie primaire 13. Répondre à la réglementation CONTENU 2 6. Isolation thermique | Enveloppe Pour le résidentiel ou le non résidentiel, la méthode de calcul est identique. L’isolation thermique = une priorité pour garantir la performance énergétique. Texte réglementaire : Annexe VII de l’arrêté PEB du 17 avril 2008 « Document de référence pour les pertes par transmission »

CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

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Page 1: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

1

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

1. Objectifs2. Acteurs et actes3. Méthode de calcul 4. Indicateurs5. Subdivision6. Isolation thermique7. Gains solaires et surchauffe8. Étanchéité à l’air9. Ventilation10. Eclairage11. Systèmes 12. Énergie primaire13. Répondre à la réglementation

CONTENU

2

6. Isolation thermique | Enveloppe

Pour le résidentiel ou le non résidentiel, la méthode de calcul est identique.

L’isolation thermique = une priorité pour garantir la performance énergétique.

Texte réglementaire : Annexe VII de l’arrêté PEB du 17 avril 2008

« Document de référence pour les pertes par transmission »

Page 2: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

2

3

6. Isolation thermique | Enveloppe

Le niveau K tient toujours compte de la valeur U de chaque paroila surface correspondantela compacité du bâtiment

La valeur U tient toujours compte des différentes couches de la paroison environnement

C’est dans le calcul de la valeur U que l’on relève

plusieurs changements.

4

6. Isolation thermique | Enveloppe

Par paroi, les données à encoder dans le logiciel PEB sont

le type de paroi• mur• fenêtre• plancher/plafond• toiture• porte• …

l’aire de la paroi

le type d’environnement

la valeur U

Page 3: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

3

5

6. Isolation thermique | Environnements

Le type d’environnement de la paroi

Extérieur Espace adjacent chauffé (mitoyen)Espace adjacent non chauffé (EANC) SolCave Vide sanitaire

Guide PEB 6.1

6

0.3Toitures et plafonds

Parois du volume protégé Umax[W/m²K]

Rmin[m²K/W]

Fenêtres+ partie vitrée de chaque élément

2.51.6

Portes et portes de garage 2.9Murs - extérieurs- en contact avec vide sanitaire ou cave- en contact avec le sol

0.411

Planchers- en contact avec l’extérieur- sur sol, vide sanitaire, cave …

0.60.4 1

Parois mitoyennes (entre 2 volumes protégés ou 2 unités PEB, entre une unité PEB et un espace commun)

1

Exigences Umax et Rmin

Guide PEB 4.5

Suivant le type d’environnement,le transfert de chaleur dans une paroi diffère.

La méthode de calcul tient compte de ce fait.

Dans certains cas, c’est la valeur Rmin(valeur de résistance thermique de la paroi hormis les résistances superficielles Rsi et Rse)qui est plutôt prise en compte.

6. Isolation thermique | Environnements

Page 4: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

4

7

6. Isolation thermique | Environnements

Guide PEB – Ch. 6.4

La déperdition totale par transmission de chaleur via un espace adjacent non chauffé(EANC) résulte d’un équilibre entre

l’espace chauffé et l’EANCl’espace EANC et l’environnement extérieur.

8

6. Isolation thermique | Environnements

Guide PEB – Ch. 6.3

La déperdition totale de chaleur vers le sol est la somme des transferts de chaleur au travers

des planchers en contact direct avec le soldes parois en contact avec un vide sanitaire ou une cave non chaufféedes murs enterrés

Page 5: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

5

9

6. Isolation thermique | Paroi

Encodage de la valeur U d’une paroiLe facteur ayant la plus grande influence sur la valeur U d’une paroi est l’isolant :importance de sa valeur λ ET son épaisseur.

Points d’attention dans la nouvelle méthode de calcul :

Toujours justifier les valeurs λ prises en comptePour les matériaux méconnus (manque d’informations), toujours se placer du côté dela sécurité : prendre les valeurs par défaut.Pour obtenir un calcul plus précis et plus avantageux : prendre les valeurs déclarées ou certifiées.

Prise en compte particulière :• matériaux homogènes ou non-homogènes• joints de maçonnerie• fixations mécaniques perforant la couche d’isolation (crochets de murs,

fixations de toiture …)• toitures inversées• structures en bois+• Nœuds constructifs : réglementation à venir – pas applicable à ce jour.

10

6. Isolation thermique | Paroi

Valeurs λD (déclaré) ou RU (utile)

Pour les produits d’isolation et les produits pour lesquels la valeur λD ou R constitue une propriété importante, il est conseillé de prendre la valeur λD ou R déclarée du produit considéré pour améliorer les valeurs U et R des parois.

La valeur λD ou R peut être obtenue de 2 manières :Produit repris sur la base de données www.epbd.beProduit avec marquage CE

λD

R

Page 6: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

6

11

6. Isolation thermique | Paroi

Valeur λ certifiée

Panneau pour murs creux Rockfit 434 λUi = 0,034 W/mK CE + ATG + …

12

6. Isolation thermique | Paroi

Valeur λ certifiée

Justification par une référence

vers un document mis

en annexe (format papier).

Page 7: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

7

13

6. Isolation thermique | Paroi

Impact de la valeur λ certifiée

Habitation unifamilialeMurs et bardage (environ 150 m²) avec laine minérale valeur par défaut : 0,045 W/mK

Murs et bardage (environ 150 m²) avec laine minérale valeur certifiée : 0,034 W/mK

Justification : information issue du site epbd, référence …..

14

6. Isolation thermique | Paroi

Valeur U des fenêtres et des portes : méthode simplifiée

Guide PEB – Ch. 6.9

Page 8: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

8

15

6. Isolation thermique | Nœuds constructifs

Guide PEB – Ch. 6.15

Dans la PEB, la terminologie ponts thermiques devient nœuds constructifs

Dès à présent, il est possible d’introduire ces nœuds constructifs dans le logiciel, mais ce n’est pas (encore) obligatoire.

arrêté à venir

Dans l’attente, le niveau K, au 1° mai 2010, peut êtrecalculé sans tenir compte des pertes supplémentaires éventuelles dues à des nœuds constructifs.

16

6. Isolation thermique | Nœuds constructifs

Continuité de l’isolation

Outil didactique FFC, RW + CIFFUL « Isolation thermique des bâtiment »- Principes/2

Page 9: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

9

17

6. Isolation thermique | Pour en savoir +

Pour en savoir plus

Inscrivez-vous au module

« PEB – Enveloppe »

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

1. Objectifs2. Acteurs et actes3. Méthode de calcul 4. Indicateurs5. Subdivision6. Isolation thermique7. Gains solaires et surchauffe8. Étanchéité à l’air9. Ventilation10. Eclairage11. Systèmes 12. Énergie primaire13. Répondre à la réglementation

CONTENU

Page 10: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

10

19

Dans la méthode PEB, les apports solaires ne sont considérés qu’à travers les parois vitrées; ils sont calculés en tenant compte des caractéristiques suivantes

7. Gains solaires | Parois vitrées

Guide PEB 9.2

20

Le facteur solaire g indique la proportion d’énergie solaire qui traverse le vitrage.

7. Gains solaires | Facteur solaire g

Guide PEB 9.5

Page 11: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

11

21

Le facteur solaire g est influencé parLe type de vitrageLe nombre de couche de verreLe type de revêtement éventuellement appliqué sur le verre

7. Gains solaires | Facteur solaire g

Guide PEB 9.5

C’est le fabricant qui est à même de donner toutes les informations indispensables : la valeur U du vitrage (Ug), le facteur solaire g ainsi que la transmission lumineuse.

Certains doubles vitrages présentent des niveaux d’isolation très élevées (proches de ceux du triple vitrage) mais, attention, leur transmission lumineuse (valeur TL) est très faible et peut devenir source d’inconfort.

22

7. Gains solaires | Facteur solaire g

Impact du facteur solaire g

Habitation unifamilialeVitrage (environ 35 m²) présentant un facteur solaire de 0,80

niveau Ew et consommation spécifique Espec non conformes risque de surchauffe (prise en compte d’un refroidissement fictif)

Vitrage (environ 35 m²) présentant un facteur solaire de 0,40

Conséquence du changement de vitrageSuppression du risque de surchauffe et d’une consommation fictive pour le refroidissement et, donc, amélioration du niveau Ew et de la consommation spécifique Espec. Par contre, il y aura aussi diminution des apports solaires en hiver.

Page 12: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

12

23

7. Gains solaires | Orientation et pente

Guide PEB 9.2

Orientationangle entre le sud et la projection horizontale de la normale à la surfaceSud : 0°Nord : 180°Ouest : 90°Est : -90°

Penteangle entre l’horizontale et la surface

Mur : 90°Plancher : 180°Toit plat : 0°

24

Les gains solaires peuvent être limités par la mise en place de protections solaires. Celles-ci sont beaucoup plus efficaces si elles sont placées à l’extérieur.

7. Gains solaires | Protections solaires

Outil didactique FFC, RW + CIFFUL « Isolation thermique des bâtiment »- Fenêtres/8

Page 13: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

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25

7. Gains solaires | Ombrage

Guide PEB 9.2

L’ombrage est à définir pour chaque fenêtre. Ce poste tient compte de l’impact d’éléments architecturaux et de l’environnement qui pourraient constituer un obstacle (un ombrage) à des apports solaires.

Pour chaque fenêtre, par défaut, le logiciel PEB fixe le facteur d’ombrage aux valeurs suivantes :

0,6 pour chauffage et capteurs solairesce qui correspond à 40 % d’ensoleillement en moins 0,8 pour refroidissement et la surchauffece qui correspond à 20 % d’ensoleillement en moins.

Mais il est possible d’encoder des valeurs détaillées.

26

7. Gains solaires | Ombrage

Guide PEB 9.2

Pour le calcul détaillé de l’ombrage, il faut introduire les 4 valeurs suivantes :angle d’obstruction (arbres (en situation estivale), bâtiments environnants…)angle de saillie à droiteangle de saillie à gaucheangle de saillie horizontale

Angle de sailliehorizontale

Angle de sailliegauche

angle de saillie

droite

Page 14: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

14

27

L’inertie thermique appelée aussi capacité ou masse thermique, caractérisechaque secteur énergétique d’un bâtiment. Pour le résidentiel, elle se définit en 4 classes.

7. Gains solaires | Inertie thermique

Guide PEB 9.4

28

Exemples

7. Gains solaires | Inertie thermique

Guide PEB 9.4

Page 15: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

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29

7. Gains solaires | Inertie thermique

Comment déterminer la classe d’inertie thermique d’un bâtiment ?

Exemple :

30

7. Gains solaires | Inertie thermique

Détermination de la classe d’inertie thermique

Résultat : Peu lourd

Page 16: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

16

31

L’inertie thermique caractérise chaque secteur énergétique d’un bâtiment.

Pour le non résidentiel, il y a 3 possibilités d’encodage de l’inertie thermique :

Valeur par défaut : 55 kJ/(m²K) ± 2 cm de béton

Calcul approché sur base de la masse du plancher

Calcul détaillé sur base des masses actives de tous les éléments structurels

7. Gains solaires | Inertie thermique

32

7. Gains solaires | Une problématique : la surchauffe

De plus en plus de problèmes avec le confort d’étédiverses causes possibles :

grandes surfaces vitréesparois manquant de masse thermique (ossature bois,…)les gains internes augmentent : appareils de bureau, électroménagers,……

Conséquence De plus en plus d’installations de refroidissement sont prévues à la construction ou installées par après.Or la réglementation PEB vise à limiter notre consommation d’énergie et ce, tant en hiver qu’en été.

Page 17: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

17

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7. Gains solaires | Indicateur de surchauffe

Pour les bâtiments neufs ou assimilés du résidentiel, la surchauffe constitue un critère de la réglementation PEB.

Pour les bâtiments non résidentiels, la surchauffe ne constitue pas un critère de la réglementation PEB.

Une consommation pour le refroidissement (réel ou fictif) est calculée, mais pas un risque de surchauffe.

La surchauffe fait l’objet d’un indicateur calculé sur base :des gains solaires et internesde l’inertie thermique du bâtimentdes pertes par transmission et par ventilation

Pour certaines valeurs de cet indicateur, une consommation fictive pour lerefroidissement est calculée.

34

L’indicateur de surchauffe est exprimé en Kh (kelvin-heure)

7. Gains solaires | Indicateur de surchauffe

Guide PEB 4.6

Les kelvin-heure de surchauffe sont les gains de chaleur excédentaires par rapport à la température de consigne de 18°C.

Page 18: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

18

35

Exemple

7. Gains solaires | Indicateur de surchauffe

En juin, 2.950 Kh = dépassement de température par rapport à 18°C (4,1 K ou °C, hauteur de la barre orange) multiplié par le nombre d’heures de ce mois (720 h). 13.404 Kh de surchauffe = somme des résultats de chaque mois.

36

Le risque de surchauffe résulte d’un ensemble de choix et est fortement dépendant

de l'orientation, de la surface de vitrage, du type d’inertie,du type de protection solaire

7. Gains solaires | Point de vigilance

Le risque de surchauffe augmente lorsque les surfaces de déperdition diminuent. C’est pourquoi les maisons mitoyennes et appartements y sont particulièrement sensibles.

Page 19: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

19

37

7. Gains solaires | Pour en savoir +

Pour en savoir +

Inscrivez-vous au module de perfectionnement

« Prévention de la surchauffe »

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

1. Objectifs2. Acteurs et actes3. Méthode de calcul 4. Indicateurs5. Subdivision6. Isolation thermique7. Gains solaires et surchauffe8. Étanchéité à l’air9. Ventilation10. Eclairage11. Systèmes 12. Énergie primaire13. Répondre à la réglementation

CONTENU

Page 20: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

20

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8. Etanchéité à l’air | Débit de fuite

Le degré d’étanchéité à l’air d’un bâtiment influence fortement sa performance énergétique.

Guide PEB – Ch. 7.1

40

8. Etanchéité à l’air | Débit de fuite v50

Le débit de fuite v50C’est le volume d’air qui s’échappe par les défauts d’étanchéité du bâtiment, par heure, pour une différence de pression de 50 Pa entre l’intérieur et l’extérieur et par unité de surface de l’enveloppe.

Guide PEB – Ch. 7.2

Chauff. : 12 m³/hm² / Refroid. : 0 m³/hm²

Page 21: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

21

41

8. Etanchéité à l’air | Test d’étanchéité à l’air

Le test d’étanchéité à l’air, appelé aussi test d’infiltrométrie ou test de pressurisation, permet de mesurer le degré d’étanchéité à l’air d’un volume.C’est le seul moyen pour déterminer avec précision les pertes par in/exfiltration.

Guide PEB – Ch. 7.3

42

8. Etanchéité à l’air | Test d’étanchéité à l’air

L’étanchéité à l’air doit être mesurée conformément à la norme NBN EN 13829ET aux spécifications complémentaires reprises sur le site www.epbd.be dans l’onglet « Mesure de l’étanchéité ».

Brochure « Construire avec l’énergie » pro – p26

Page 22: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

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8. Etanchéité à l’air | Influence

Exemple - bâtiment résidentiel

v50 = 8 m³/hm² (obligation d’un test d’infiltrométrie en fin de chantier)

v50 = 2 m³/hm² (obligation d’un test d’infiltrométrie en fin de chantier)

v50 = 12 m³/hm² (valeur par défaut – sans test d’infiltrométrie)

44

8. Etanchéité à l’air | Influence

Exemple - bâtiment tertiaire

v50 = 8 m³/hm² (obligation d’un test d’infiltrométrie en fin de chantier)

v50 = 2 m³/hm² (obligation d’un test d’infiltrométrie en fin de chantier)

v50 = 12 m³/hm² (valeur par défaut – sans test d’infiltrométrie)

Page 23: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

23

45

8. Etanchéité à l’air | Pour en savoir +

CSTC – formation étanchéité à l’air

Pour en savoir +

inscrivez-vous au module de perfectionnement

« Concevoir et construire étanche »

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

1. Objectifs2. Acteurs et actes3. Méthode de calcul 4. Indicateurs5. Subdivision6. Isolation thermique7. Gains solaires et surchauffe8. Étanchéité à l’air9. Ventilation10. Eclairage11. Systèmes 12. Énergie primaire13. Répondre à la réglementation

CONTENU

Page 24: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

24

47

9.Ventilation | Enveloppe

La qualité de l’enveloppeAu niveau énergétique, l’enveloppe d’un bâtiment performant doit répondre à 3 exigences.

48

9.Ventilation | Champs d’application

Page 25: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

25

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9.Ventilation | Champs d’application

50

9.Ventilation | Résidentiel

Pertes par ventilationLes déperditions par ventilation sont calculées de manière forfaitaire –c’est ce que l’on appelle la « ventilation volontaire ».

Cette valeur est définie en fonction du volume protégé.

Les débits de « ventilation hygiénique » n’auront donc pas d’incidence sur le niveau Ew ni la consommation Espec. Par contre, en cas de système D avec échangeur, il sera tenu compte de la récupération de chaleur (en fonction du rendement de l’échangeur).

Page 26: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

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9.Ventilation | Résidentiel

Ventilation hygiénique (qualité d’air intérieur)Référence réglementaire : Annexe V de l’AGW du 17 avril 2008 qui fait, elle-même, référence à la NBN D50-001

La « ventilation hygiénique » est déterminée en spécifiant les débits de ventilation sur base du type de local (sec, humide) et de la surface intérieure. Même si ces valeurs n’influenceront pas le niveau Ew et la consommation Espec, cet encodage est obligatoire.

* Cette nouvelle limite , fixée par la réglementation PEB, remplace celle de la norme.

52Guide PEB 5.6

Pour chaque unité PEB résidentielle, habituellement, il n’y a qu’une zone de ventilation.

Les débits de la ventilation hygiénique sont calculés sur base des surfaces des locaux à ventiler ; ce sont les dimensions intérieures des locaux qui sont prises en compte.

9.Ventilation | Résidentiel

Page 27: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

27

53

9.Ventilation | Résidentiel

PrincipeLa ventilation hygiénique d’un bâtiment est le renouvellement d’air des espaces intérieurs grâce à un système de ventilation qui organise l’alimentation et l’évacuation de l’air ainsi que sa circulation au sein du bâtiment.

Extérieur Locaux secs Dégagement Locaux humides Extérieur

OAR-OAM OT OT OER-OEM

Local sec (séjour, chambre, bureau …)

Ouverture de transfert

(couloir, hall …)

Local humide (cuisine, salle de bains,

wc …)

54

4 systèmes possibles

9.Ventilation | Résidentiel

Alimentation naturelle [OAR]

Alimentation mécanique [OAM]

Extraction naturelle 

[OER]

Extraction mécanique 

[OEM]

Guide PEB – Ch. 8.4

Page 28: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

28

55

9.Ventilation | Résidentiel

Guide PEB – Ch. 8.5

Récupération de chaleurAvec un système de ventilation double flux (système D), il est possible de préchauffer l’alimentation en air neuf à l’aide d’un échangeur de chaleur qui soustrait de la chaleur à l’air rejeté vers l’extérieur. La récupération de chaleur est évaluée sur base du rendement de l’échangeur : certains appareils permettent de récupérer 95 %* de la chaleur extraite des locaux.

* Il s’agit de données « produits » à fournir par le fabricant.

56

9.Ventilation | Résidentiel

Impact du système de ventilation

Habitation unifamilialeSystème C

système D avec échangeur (rendement 90 %)

Page 29: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

29

57

9.Ventilation | Résidentiel

Guide PEB – Ch. 8.6

Facteur mL’impact de la ventilation sur le niveau Ew est notamment fonction du facteur m qui dépend du type d’ouverture d’amenée et d’évacuation d’air et de la qualité du système de ventilation. 1 ≤ m ≤ 1,5

58

9.Ventilation | Résidentiel

Guide PEB – Ch. 8.6

Influence du facteur mLe débit de ventilation volontaire est calculé par le logiciel de manière forfaitaire sur base du volume du logement et en tenant compte du facteur m.

Le facteur m pénalise surtout les systèmes A, B et C.En effet, en l’absence de toute mesure, par défaut, m = 1,5. Cela signifie que les pertes de chaleur par ventilation passent de 100 à 150 %.

Par contre, en cas de système D avec échangeur, les pertes de chaleur sont réduites par la prise en compte du rendement de l’échangeur et ne concernent dès lors plus que 10 à 20 % du débit. En l’absence de toute mesure, par défaut, m = 1,5.Cela signifie que les pertes de chaleur par ventilation passent de 10 à 15 % ou de 20 à 30%.

Page 30: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

30

59

9.Ventilation | Résidentiel

Impact du système de ventilation

Habitation unifamilialeSystème C avec m = 1,5

Système C avec m = 1

système D avec échangeur (rendement 90 %) avec m = 1,5 (impact négligeable si l’on passe à m = 1)

60

9.Ventilation | Non résidentiel

Bâtiment non résidentielRéférence réglementaire : Annexe VI de l’AGW du 17 avril 2008 qui fait, elle-même, référence aux NBN EN 13779:2004 et NBN EN 12599:2000

La base de la conception est la qualité de l’air intérieur.

Le dimensionnement se fait en fonction :de l’occupation des locaux (prévue ou théorique)de la classe de qualité d’air intérieur visée

Pour chaque local, cette occupation théorique est fonction :de la surface du localdu type de local

• destiné à l’occupation humaine (bureau, cafétéria,…)• ou non (sanitaires, couloirs, archives,…)

La méthode PEB prend en compte les débits de ventilation encodés dans le logiciel.

Page 31: CONTENU PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS

31

61Guide PEB 5.6

Dans le non résidentiel, par zone de ventilation,pour chaque secteur énergétique, il faut définir les surfaces d’utilisation des différents espaces (locaux) à ventiler.

Les surfaces sont calculées sur base des dimensions intérieures.

Cette donnée sert tant pour la ventilation que pour l’éclairage.

9.Ventilation | Non résidentiel

62

9.Ventilation | Pour en savoir +

Pour en savoir +

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