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JournalofMoZecular Liquids, 25 (1983) 91-101 Elsevier Science Publishers B.V., Amsterdam - Printed in The Netherlands
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CONTRIBUTION A L’ETUDE DE MELANGES SUSCEPTIBLES DE FORMER DES
MICROBMULSIONS SELON LEURS COMPOSITIONS, PAR LA DEFINITION DE
LEURS COMPORTBMENTS DIELECTRIQUES A 9,455 GHz
Jacques Marie MOREAU, G6rard DELBOS, Andre Marie BOTTREAU
Laboratoire de Spectronomie Temporelle et Frequentielle
UniversitC de Bordeaux I
40 rue Lamartine, 33400 Talence (France)
(Received 1 November 1982)
RESUME
Les Btudes dielectriques de melanges a quatre composants
sont rarement faites sur une grande gamme de concentrations.
Les auteurs proposent une 6tude du comportement didlectrique de
mdlanges toluine-eau-butanol-SDS a partir de cartographies sp6-
cifiques des permittivit6s tracdes dans des diagrammes pseudo-
ternaires a la frkquence de 9,455 GHz. De l'btude des variations
des termes reel et imaginaire de la permittivit.6, ils en tirent
differentes conclusions sur le rale de la concentration de cha-
que composant et de la structure des mdlanges.
Ces conclusions sont appel6es B Btre complitdes par des
6tudes faites a d'autres frequences et par l'analyse spectrale
de chaque m&lange.
ABSTRACT
The dielectric studies of four componentsmixtures are rare-
ly made on a great deal of concentrations. The authors propose
a dielectric behavior study ofmixtures made with toluene-water-
butanol-SDS, from specific mappings of permittivities which are
plotted on pseudo ternary diagrams at 9.455 GHz. They draw dif-
ferent conclusions to know how at 9.455 GHz the variations of
real and imaginary parts of permittivity involve the concentra-
tion of each component and the structure of the mixture.
These conclusions will be perfected by studies made at
other frequencies and by spectral analysis of each mixture.
0167-7322/83/$03.00 0 1983 Elsevier Science Publishers B.V.
INTRODUCTION
Ll6tude d'un melange quaternaire par les m6thodes de
relaxation di6lectrique n6cessite un t&s long travail si on
veut pouvoir apprehender l'influence des divers constituants,
car elle n&essite des mesures pour un grand nombre de melanges
dont les points images seraient a rdpartir dans un diagramme
quaternaire, c'est-g-dire un diagramme en trois dimensions.
Pour des mBlanges constituk d'eau, dlhuile, de savon et
d'alcool, lorsqu'on fait varier les proportions des constitu-
ants, les differentes structures rencontrdes sont : Emulsion,
gel, coagel, microkmulsion, ce qui montre que des interfaces
sous forme de membranes sont susceptibles de se former fi a1l.J. - En dehors des interactions diklectriques du type associ&associ&
on doit envisager l'effet Maxwell-Wagner dQ a la polarisation
interfaciale au niveau des membranes cl2 a 201. Une etude spec-
trale complete nkessiterait alors des mesures dans une gamme
&endue de frbquences afin de pouvoir ddterminer les diffhren-
tes frBquences de relaxation et les contributions spectrales
correspondantes.
Dans llarticle que nous proposons ici, nous ne prksentons
pas une telle btude, mais nous montrons qu'a partir d@une seule
frkquence, on peut Btablir dans le diagramme de constitution,
une cartographic des permittivit&s significative. Ceci est
done une autre faqon d'aborder 1'6tude dielectrique par rapport
a celles deja faites sur des melanges de m&me nature, mais qui
ne font pas appel B une grande gamme de concentrations [21 B 281.
Les melanges &udiks ici sont constitu6s d'eau, de toluene,
de butanol et de dodkylsulfate de sodium (SDS). Nous ne p&sen-
terons done que les r6sultats obtenus a 9,455 GHa : frkquence
choisie parce que proche de la relaxation de l'eau libre(18 Gtiz
B 25oC) qui est le constituant dont la permittivit6 est la plus
grande. Le rapport des masses de SDS et de butanol a 6th main-
tenu constamment &gal a 1, les points images des melanges appar-
tiennent done a un diagramme pseudo-ternaire.
Ainsi, sans aller jusqu'a lcanalyse spectrale, il est tout
de m&me remarquable que des courbes dtisopermittivitis aient un
comportement Btroitement dkpendant des structures des melanges
avec une corr6lation 6vidente entre permittivit6 et viscosit6.
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INSTRUMENTATION
Les mesures de permittivite ont BtB effectudes selon une
mithode de faibles perturbations en cavit6 r6sonnante b9 a 31.
NOUS avons utilisd une technique dbja mise au point au labora-
toire [34 B 36]qui consiste B placer 1'Bchantillon a un ventre
du champ Blectrique, dans une cavit6 rectangulaire, r6sonnant a
9,455 GHz suivant le mode TEo13. Le dCcalage de la frbquence de
resonance de la cavit& permet de d6terminer le terme reel et de
la permittivith alors que la variation de la surtension conduit
au terme imaginaire cl'. Clest done une technique simple, qui ne
demande que peu de mat&riel pour une fr6quence donni?e, et qui
presente en outre l'avantage de ne n6cessiter qu'un t&s faible
volume d'Bchantillon.
Le grand nombre de points de mesure nicessaires nous a inci-
tB B automatiser notre systbme [37 B 393. Le signal detect6 est
amplifih par un microvoltmitre continu, afin d'8tre rendu compa-
tible avecun systeme d'acquisition et de traitement des don&es
PLURIMAT S Intertechnique, g&x$ par un ordinateur MULTI 20 de
32 k-octets. Un schCma simplifie de ltensemble exphrimental est
don&
Fig. 1. Ensemble exp8rimental comportant un bane de mesure 3 cm
couple avec une acquisition de don&es.
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DEFINITION DES MELANGES ETUDIES
Les melanges que nous avons Btudiis sont faits de quatre
Bldments : l'eau (H20), le toluene (C6H5CH3), le dodicylsulfate
de sodium ou SDS (CH3(CH2)110S03-Na+) et le butanol (CH3(CH2)2
(CH2OH). Le SDS est un tensio actif qui permet d'amener la ten- -1
sion interfaciale eau-huile jusqu'aux environs de 2 dynes cm ,
alors que le butanol diminue cette tension jusqu'a une valeur
de l'ordre de 10 -2 dynes cm-'. Le melange de ces deux derniers
constituants est appelk mBlange actif (MA), il rend possible la
crkation spontanee de microemulsions thermodynamiquement sta-
bles [6, 101 .
En travaillant avec des rapports (masse SDS)/(masse de buta-
nol)constants, on considbre des coupes planes dans le diagramme
quaternaire de compositions : ce sont des diagrammes pseudo-
ternaires eau-tolu&ne-MA. L'Ctude que nous prksentons ici a 6tB
realisbe avec un tel rapport 6gal a 1 et une temperature de 23OC.
Le diagramme de phase correspondant, &abli par mCthode visuelle,
est reprksent~ fig. 2 ; il montre l'kvolution des mdlanges en
fonction des proportions des constituants.
WATER
m MICROEMULSION
B MICROEMULSION +
TOLUEN
100
GEL
Fig. 2. Diagramme de phase des mQlanges &udit%s.
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PROTOCOLE EXPERIMENTAL ET RESULTATS EXPERIMENTAUX
Nous avons fix6 la valeur du rapport (masse dleau)/(masse
de MA), puis nous avons ajout6 progressivement du tolubne, apres
chaque mesure de permittivith. Nous pouvons ainsi determiner les
variations de permittivite pour des 6volutions en compositions
correspondant, SUT le diagramme ternaire, a une droite passant
par le point 100% de toluine. En &p&ant cette operation pour
diverses valeurs du pr6c6dent rapport, on peut ainsi "couvrir"
llensemble du diagramme ternaire.
La figure 3 montre les r6sultats obtenus pour les parties
rkelle et imaginaire de la permittivit6 lorsque le rapport de
masse eau/MA est 6gal a 1,s. Les diffirents &tats des mhlanges,
obtenus B partir du diagramme de la figure 2, sont reper6s ; ce
qui permet de constater que les changements d'6tat des m&lsnges
conduisent a des variations significatives des deux termes de la
permittivit6. Cette 6tude a 6tb faite pour des valeurs eau/MA
&gales a : 0,25 - 0,43 - 0,67 - 0,82 - 1,oo - 1,22 - 1,so - 1,78-
2,57 - 4900.
16 3b sb % toluene
Fig. 3. Evolution des parties r6elle et imaginaire de la permit-
tivite lorsque le rapport de masse eau/MA est &gala 1,s.
EXPLOITATION DES RESULTATS
Afin de representer les propridt6s di6lectriques des mklan-
ges en fonction des proportions des constituants, nous avons
96
pens6 qulil dtait inGressant de faire une "cartographic" des
permittivit&s sur le diagramme de composition r40-1 . Nous avons - -
done tracd figures 4 et 5, pour les parties r6elles ~1 et imagi-
naires B", les courbes dtisopermittivitb dans le diagramme ter
naire, en y superposant les domaines indiqu6s figure 2.
8 0
0 SO , / 100 - ACTIVE - 8 LEND -
Fig. 4.Track des lignes c l=cte dans le diagramme de phase de la
figure 2.
Les figures 4 et 5 mettent bien en ividence une corr&la-
tion dtroite entre permittivit6s et structures des m6langes. En
effet, les changements de phase provoquent des variations brus-
ques des lignes d'isopermittivit6, aussi bien pour E* que pour
c " , phQnom&ne d'autant plus marquk lorsque la zone de transi-
tion entre deux phases repr6sente un mClange de micro6mulsion
et de gel (cf zone A).
De plus, dans le domaine rep&r6 @ , les dispositions des
lignes 61 et c" sont analogues a celles rencontrees dans le
domaine de micro6mulsion voisin, rep&r6 E . I1 serait done
inttkessant de pousser plus avant ce type de mesures (notamment
a d'autres frCquences et d'autres temp6ratures) pour savoir si
llanalyse dielectrique permet de mettre en 6vidence des chan-
91
s .\o 0 50 100
- ACTIVE - BLEND -
Fig. 5.Tracb des lignes c H= cte dans le diagramme de phase de la
figure 2.
gements dIetats invisibles a l'oeil nu. Ce domaine @J serait
sensiblement parallble a la droite repr6sentative du rapport :
(masse dleau)/(masse de MA) = 2,s.
11 est B remarquer que le reseau en E" englobe la contribu-
tion des conductivites o, c'est-a-dire le terme g/u)ao. Celles-ci
ont 66 mesurees par ailleurs [41] dans le domaine des micro-
6mulsions. Un calcul simple, fait a partir de ces r&ultats,
nous a montr6 que la contribution de la conductivit& B 9,455 GHz
restait suffisamment faible pour ne pas affecter drune maniere
trop sensible les courbes d'isopermittivit6 en ~81.
Le reseau des lignes et = cte, trac&es dans le diagramme
ternaire de la figure 4, a une direction g&n&ale sensiblement
parallble a la direction des droites lieu des points pour les-
quels le pourcentage d'eau est constant. Le terme de dispersion
semblerait done d&pendant, au premier ordre, de la qua&it6
dleau dans les m8langes. Dansla phase de micro&nulsion, les
zones B et D obeissent ir cette loi g&6rale, mais la zone E,
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riche en toluene, est le siege de courbes d'isopermittivit6 qui
ont tendance h slaligner avec les droites reprisentatives du
rapport : (masse de toluene)/(masse de MA) = cte.
Pour ce type de micro&nulsions, ce rapport participerait
done au premier ordre, a la determination de c1 ii 9 GHz, alors
que la contribution de lleau, pi&gee dans les globules et les
membranes, nlinterviendrait qulau second ordre.
Les lignes d'isopermittivit6 en c 'I de la figure 5 nlobser-
vent pas la mame tendance g&&ale que le reseau en ~1 prec6dent.
De plus, dans le domaine de microtiulsion E , si pour des pour-
centages peu importants de toluene les courbes ~1' = cte semblent
ob&ir aux m&es rigles que les courbes cl = cte, au fur et B
mesure que la proportion de toluene augmente, les isopermittivi-
t&s, en cl', tendent a slaligner avec la direction representative
de la Constance en pourcentage de MA; d 'oti le rale p&pond&rant
de ce dernier dans l'absorption diklectrique de ces milanges a
9 GHz. Dans la zone D, la direction des lignes d'isopermittivi-
t6 en aI1 semblerait slorienter selon une direction perpendicu-
laire au cot6 "eau-tolu&ne" du triangle. Du point de vue absorp-
tion, une augmentation identique des masses d'eau et de toluene
serait alors compensde par la perte de la m&me masse de MA.
11 faut enfin remarquer que dans les domaines de microtiul-
sions BDE , les courbes E" = cte presentent la m&me topographie
g&&rale que les courbes d'isoviscosit6 Btablies par ailleurs,
avec les m&mes melanges [411 . Seul, le domaine C de micro6mul-
sion semble ne pas ob6ir a cette correspondance, mais on doit
pouvoir y localiser la zone d'inversion de micelles par similitu-
de avec les conclusions faites par d'autres chercheurs, a partir
d'&udes rdalis6es selon la technique de r6sonance magnbtique
nucl&aire, sur les m6mes mblanges, mais pour un rapport :
(masse de SDS)/(masse de butanol) = 0,s p2,43) . On peut Bgale-
ment observer sur le rkseau des courbes a1 = cte de la figure 4,
que le domaine C est un domaine de transition entre les deux
types de microknulsions , pr6c6demment definis du point de vue de
leurs dispersions. Une investigation a plusieurs frequences nous
permettra de voir si une corrilation plus Btroite peut &re
faite entre permittivit6 et viscosit6.
CONCLUSION
Nous avons montrt$ comment une Etude diblectrique a une seule
frequence aide B caractkioer les diffbrents &tats d'un melange
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quaternaire. Cette longue et delicate dtude, bien que phenom&o-
logique, permet une connaissance plus approfondie du milieu drun
point de vue diilectrique : nous avons mis en Evidence le rale
dielectrique preponderant du melange actif, dans le cas des
microemulsions riches en huile, ainsi qulune certaine corrhla-
tion entre permittivite et viscosite. Lrutilisation d'une seule
friquence ne permettant pas de remonter aux caracterisations
physiques des constituants, nous confronterons ces resultats
avec ceux obtenus a 3 et 15 GHz, ainsi qu'a ceux obtenus par
spectronomie temporelle (en collaboration avec le Professeur
COLE, de la Brown University, USA). 11s nous permettront, apres
analyse spectrale selon les mithodes mises au point au labora-
toire 1144 a 491, de mieux connaitre les diverses interactions
dihlectriques. Nous nous efforcerons notamment de montrer les
contributions dielectriques de llalcool et de lleau qui partici-
pent a llelaboration de l'enveloppe de la micelle.
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