COOLTURE N°26 (Spécial Alternance)

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SE CULTIVER, AGIR ET ENTREPRENDRE

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LES TÉMOIGNAGES

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2012

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ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2012 (p19)

4 CANDIDATS ADRESSENTUN MESSAGE AUX JEUNES GRAT

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Imprimé sur papier recyclable - Ne jetez pas ce magazine sur la voie publique, offrez-le. Merci !

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26AVRIL 2012

Rencontre avec :Laurent WAUQUIEZMinistre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

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Quoi que tu puisses faire ou rêver de faire, ENTREPRENDS !

L’audace a du génie, de la puissance et de la magie,

COMMENCE MAINTENANT !

Goethe

COOLTURE IDÉES

> SOMMAIRE

Notre pays s’interroge aujourd’hui sur sa place dans la mondialisation, sur son contrat social, sur ce qu’incarne la République.

Toutes les réponses à ces interrogations passent aussi bien sûr par l’Enseignement supérieur et la Recherche qui nous permettent de répondre aux défi s de la mondialisation, de réactiver l’ascenseur social, de redonner de la compétitivité à nos entreprises. En investissant massivement dans ce secteur, nous préparons la croissance et les emplois de demain. Dans la période de crise que nous traversons, et à l’heure où de nombreux pays européens réduisent les dépenses dans ce secteur, cet investissement est un réservoir d’optimisme pour le pays et en priorité pour les jeunes qui profi teront à plein des emplois générés et de la dynamique lancée.

La France s’arme pour sortir gagnante de la bataille mondiale en mettant au premier plan un secteur qui est le meilleur garant de notre cohésion nationale et plein de promesses pour les jeunes.

Laurent Wauquiez Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

RENCONTRE avec Laurent WAUQUIEZ Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

DOSSIER ALTERNANCE : UN TREMPLIN VERS UN 1ER JOB

CLUB-DÉBAT : L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

ELECTIONS 2012 : LE MESSAGE AUX JEUNES

DES CANDIDATS

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Édito

[SE] CULTIVER!

COOLTURE N°26

COOLTURE®

9/11 rue Ernest Renan92130 Issy-les-Moulineauxwww.coolture.fr

Directeur de la publication : Hervé Giraud

Communication et publicité : 06 88 18 32 [email protected]

Webmaster : Thierry, [email protected]

Rédaction : [email protected]

Remerciements à : Antoine Borrel, Agnès Bonnet, Thierry Pigot, Balency pour leur contributionet à Laurent Wauquiez pour son édito.

Impression : Corelio Printing

Coolture® est un magazine gratuit indépendant édité par HE! Media SARL au capital de 41 013€Siège social : 9/11 rue Ernest Renan92130 Issy-les-Moulineaux

Dépôt légal à parutionISSN : 1964-888XImprimé en Belgique sur papier recyclable. Ne pas jeter sur la voie publique. Ne peut être vendu.

Où trouver COOLTURE ?Dans les grandes écoles, les universités, certains lieux de vies étudiants et centres UCPA, les IDTGV et toutes les FNAC.

Toute reproduction, même partielle, est interdite sans autorisation préalable des auteurs ou de l’éditeur.

La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés et n’est en aucun cas tenue de les retourner. Les textes sélectionnés ne donnent pas lieu à rétribution, et peuvent subir des modifi cations en vue d’une parution. Les dates de sorties des nouveautés culturelles sont données sous toutes réserves ; des changements indépendants de notre volonté peuvent intervenir.

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L’avenir de notre pays est

plein de promesses pour les jeunes !

COOLTURE N°26 - AVRIL 2012

“La compétition des nations se joue désormais sur les talents, la formation et la Recherche”. Le ton est donné. Afi n de répondre à ces enjeux du XXIème siècle, Laurent WAUQUIEZ, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, poursuit une politique engagée depuis 2007 en transformant à très grande vitesse le paysage de l’Enseignement supérieur. Pour COOLTURE, il revient sur la mise en place des pôles d’excellence, la formation en alternance, la relance de l’ascenseur social, le goût d’entreprendre et nous expose sa vision de l’Avenir.

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COOLTURE AGIR ENTRETIEN AVEC

LAURENT WAUQUIEZ

L’AVENIR VOUS APPARTIENT !

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1 > LE CHÔMAGE DES JEUNES

COOLTURE : Le taux de chômage des jeunes actifs s’élève aujourd’hui en France à près de 25%, soit 2 fois plus que celui de l’ensemble de la population. À cela s’ajoute une entrée sur le marché du travail souvent marquée par de multiples allers-retours entre emploi et chômage dus à des 1ers emplois précaires qui ne correspondent pas toujours à leurs qualifi cations. Comment expliquer cette tendance qui, on l’oublie souvent, perdure depuis le début des années 1980 ?

Laurent WAUQUIEZ : “Avoir un diplôme universitaire est aujourd’hui la meilleure assurance anti-chômage. La principale difficulté concerne les étudiants qui échouent en cours de route et sont donc pénalisés par l’absence de diplôme professionnalisant. Face à ce constat, nous nous sommes attachés depuis 5 ans à lutter contre cet échec et accompagner les étudiants vers la réussite. C’est le sens des réformes que nous avons mises en place en permettant par exemple les réorientations en cours de cursus. Nous avons fait de gros progrès, comme en médecine, où des reconversions sont possibles dès la fin du 1er semestre. Nous

avons également accordé une attention toute particulière à la professionnalisation, en développant l’alternance ou l’apprentissage, en généralisant la pratique des stages avec la réforme de la licence, en ouvrant l’université au monde de l’entreprise grâce à la réforme de l’autonomie.”

Au niveau européen, des pays comme l’Allemagne, le Royaume-Uni ou le Danemark notamment, obtiennent de meilleurs résultats en matière d’insertion professionnelle des jeunes. Quels enseignements peut-on tirer de ces expériences ?

L.W. : “Les chiffres de la dernière enquête insertion professionnelle que nous avons menée en 2011 nous montrent que tous diplômes confondus (DUT, Master, licence professionnelle) 92,25% des jeunes ont trouvé un emploi à l’issue d’un master ou d’un DUT, 91,6% pour les diplômés de grandes écoles, ce dont je me réjouis.L’insertion professionnelle est notre priorité, et dans le cadre de la politique de modernisation de notre système universitaire nous sommes très attentifs aux réussites de nos voisins. L’apprentissage est aujourd’hui un axe que nous souhaitons développer en nous inspirant de

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COOLTURE AGIR

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CV EXPRESS

1975 : né le 12 avril à Lyon

Diplômes : Ecole Normale Supérieure Ulm, IEP de Paris, DEA de droit public, ENA (major de la promotion Mandela - 2001)

2004-2007 : Député de la Haute Loire.

2007-2008 : Secrétaire d’État auprès du 1er Ministre, porte-parole du gouvernement.

Depuis mars 2008 : Il est élu Maire du Puy-en-Velay.

2008-2010 : Secrétaire d’État chargé de l’Emploi.

2010-2011 : Ministre chargé des Affaires européennes.

Depuis juin 2011 : il est nommé Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

CV EXPRESS

SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT

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l’expérience allemande. Outre-Rhin, cette voie concerne près de 1,6 million de jeunes contre 420.000 apprentis et plus de 600.000 en alternance en France. L’apprentissage y est considéré comme une voie d’excellence par les parents des apprentis et les entreprises qui les accueillent, car cela concilie formation théorique et accès concret à la vie de l’entreprise. C’est un exemple de bonne pratique dont la France doit s’inspirer, car c’est un sésame pour l’emploi.”

2 > L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

En France, on observe un grand décalage entre les formations proposées et la réalité du marché du travail, entre les choix d’orientation des jeunes (vers des fi lières telles que la psychologie ou même le marketing) et les besoins de nos entreprises. Comment expliquer ce décalage? Est-ce un problème d’information, d’orientation ou de formation ?

L.W. : “L’adaptation de l’offre de formation de nos universités aux besoins économiques de l’entreprise est au cœur des réformes que nous menons depuis 5 ans. Par exemple, la nouvelle licence fait une plus large place à des activités pré-professionnelles et chaque parcours de licence prévoit la possibilité pour l’étudiant d’effectuer un stage validé dans le cursus. Les stages sont en effet une condition essentielle pour articuler les connaissances universitaires avec les compétences attendues dans le monde du travail.Nous avons également souhaité mettre l’accent sur l’accès à l’information des lycéens et des étudiants, cruciale car un choix d’orientation éclairé permet de briser la barrière de la sélection. C’est tout l’enjeu du dispositif admission post-bac qui accueille 10.440 formations, couvrant un champ toujours plus large d’établissements. Enfin, nous devons disposer d’une information transparente sur l’action des Universités dans le domaine de l’insertion professionnelle :taux d’insertion par discipline, types de contrats à la clé, durables ou à durée déterminée. C’est l’objet de l’enquête que nous publions depuis deux ans”.

Pour l’excellence de notre Enseignement supérieur et afi n d’éviter à des dizaines de milliers de jeunes de se perdre dans des formations qui ne sont pas faites pour eux ou qui n’offrent pas suffi samment de

débouchés, faut-il poursuivre vers une plus grande autonomie des universités et leur donner le droit de sélectionner les étudiants ?

L.W. : “La priorité est surtout de casser ce système implacable de sélection par l’échec avec un premier cycle trop sélectif qui laisse les étudiants des classes moyennes modestes et défavorisées sur le bord du chemin. Ce n’est pas ma conception de la méritocratie républicaine. La mission des universités est d’accueillir tous les étudiants, d’où qu’ils viennent et quel que soit leur niveau, et de leur permettre de réussir, en licence ou dans d’autres formations, grâce au suivi personnalisé, au renforcement de l’orientation, aux passerelles construisant des parcours sur-mesure.Comme je le disais, nous avons mis en place des dispositifs de renforcement de l’orientation dès le lycée, avec la procédure d’admission post-bac. C’est également l’un des enjeux de la nouvelle licence, qui prévoit une détection rapide des difficultés dès le 1er semestre et le cas échéant une réorientation rapide en tenant compte des acquis même si un semestre n’a pas été validé.”

Vous préconisez l’autonomie et l’indépendance dans l’Enseignement Supérieur. En quoi ces 2 valeurs sont-elles indispensables pour répondre aux enjeux de la compétition internationale ?

L.W. : “Aujourd’hui, la bataille des nations se situe dans la course aux savoirs. L’autonomie des universités a permis de donner à nos universités les moyens et les outils pour faire émerger quelques pôles d’envergure mondiale qui tirent l’ensemble du système et sont capables de rivaliser avec des universités comme Harvard ou Cambridge. Nous avons des forces incroyables en France pour conduire de tels projets, et les réformes conduites depuis 2007 dans l’enseignement supérieur ont permis de les rassembler. Le pôle de Saclay, par exemple, a vocation à faire partie des 10 meilleurs centres universitaires mondiaux.

Les universités se sont par ailleurs saisies de ces nouveaux moyens pour développer des formations et des politiques de recherche au meilleur niveau international. Elles ont ainsi pu définir des politiques d’attractivité pour recruter des prix Nobel et des chercheurs de rang mondial”.

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COOLTURE : Le financement des études est un frein majeur pour les

étudiants de milieu modeste. Pour compléter les dispositifs d’aides

actuels, la CGE (Conférence des Grandes Ecoles) a proposé d’une

part de payer les frais de scolarité APRÈS les études et d’autre part de les défiscaliser à hauteur de 50% pendant une période de 10 ans après l’obtention du diplôme (rapport Chartier). Qu’en pensez-vous ?

Laurent WAUQUIEZ : “L’enseignement supérieur est un moteur d’ascension sociale extraordinaire. Afin qu’il continue à jouer ce rôle, les coûts de la scolarité ne doivent pas être prohibitifs pour les classes moyennes et modestes. Par rapport à la plupart des pays européens, la France se caractérise par un système d’aides généreux, que nous avons considérablement renforcé avec la mise en place du 10ème mois de bourse, l’augmentation des bourses de 16% en moyenne, le relèvement des seuils. Mais il ne faut pas s’arrêter là. L’idée de payer les frais de scolarité après les études est très intéressante : j’ai proposé dans mon livre « La Lutte des classes moyennes » un système de « prêts ascenseur social » pour les jeunes. Ces derniers ne rembourseraient qu’une fois qu’ils ont leur premier travail et en pourcentage limité de leur revenu.”

Autre problème majeur : le logement étudiant. Quelles solutions pour des hébergements à coût raisonnable et adaptés au rythme universitaire, des périodes à l’étranger ou des formations en alternance ? Faut-il développer des internats sur tous les futurs campus d’excellence ?

L.W. : “Le coût du logement peut avoir un impact rédhibitoire pour les familles qui ne vivent pas près des grands pôles universitaires. Il pèse d’un poids très lourd dans le budget d’une famille de la classe moyenne modeste. Et il peut même conduire à choisir par défaut l’école la plus proche de son domicile.

C’est pourquoi le Gouvernement a fait du logement étudiant une priorité nationale. En 2011, près de 5.900 nouveaux logements sociaux ont été livrés : c’est du jamais vu dans toute l’histoire du logement social étudiant. Le nombre de chambres livrées entre 2006 et 2011 a triplé. Le budget consacré au logement étudiant a plus que doublé en 4 ans.Il faut poursuivre sur cette lancée car de nombreux progrès restent à accomplir. Dans ce domaine, il faut agir avec pragmatisme, en utilisant tous les terrains disponibles et des méthodes innovantes, comme nous le faisons au Havre avec la résidence en conteneur, ou en Avignon avec la transformation d’une maison de retraite en résidence étudiante.”

3 > LES FORMATIONS EN ALTERNANCE : UN NOUVEL ASCENSEUR SOCIAL

Une des principales diffi cultés que rencontrent les jeunes est liée à leur manque d’expérience au moment de leur arrivée sur le marché du travail. Suivant l’exemple de l’Allemagne, la France a pris le virage de l’alternance, de la formation dite “duale” alliant la pratique à la théorie. En quoi ce choix est-il gagnant pour les jeunes mais aussi pour les entreprises ?

L.W. : “L’apprentissage et l’alternance augmentent de 80% les chances de trouver un emploi pour les jeunes. Mais c’est aussi un vrai bénéfice pour les entreprises. Une étude allemande a démontré que si un alternant coûtait 2.000 euros par mois, son travail rapportait 4.000 euros à l’entreprise qui lui fait confiance. Les apprentis sont mis en contact avec des fournisseurs, des clients, des collègues. Ils acquièrent donc rapidement suffisamment de connaissances pour répondre aux exigences des entreprises. L’alternance met l’accent sur les compétences nécessaires à l’exercice d’un métier d’avenir.”

Le gouvernement a annoncé un objectif ambitieux de 800.000 alternants en 2015 et les formations en alternance concernent aujourd’hui tous les profi ls du CAP au Master et aux grandes écoles. Pourtant les systèmes de pensées ont la vie longue et le grand public associe encore ces formations à des voies de

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SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT

garage pour ceux qui ont échoué. Comment peut-on faire évoluer les mentalités et convaincre les jeunes et leurs familles que toutes les formations en alternance sont nobles qu’elles soient techniques, professionnelles ou supérieures ?

L.W. : “Il faut changer le regard des établissements et des étudiants mais aussi des collectivités pour qui l’apprentissage peut apparaître peu séduisant. Nous devons aussi simplifier la vie des étudiants-apprentis : je pense notamment à la carte« Etudiants des métiers » voulue par le Président de la République qui permet désormais à ces apprentis de bénéfi cier des services du CROUS.

Les formations en alternance peuvent-elles développer des fi lières d’excellence et par là-même constituer un nouvel ascenseur social par les études qui redonnera du sens à la méritocratie “à la française” ?

L.W. : “L’alternance joue pleinement son rôle d’ascenseur social puisqu’elle permet au jeune de bénéficier d’une formation gratuite et de percevoir une rémunération. C’est donc une manière de revivifier la méritocratie républicaine. La priorité du Gouvernement est qu’un maximum de formations puisse être réalisé en alternance. Depuis 2007, le nombre d’apprentis a crû significativement. Le cap des 110.000 apprentis dans l’enseignement supérieur a été franchi. Une formation sur 4 peut être préparée en alternance contre 10% en 1997-1998. Les effectifs d’apprentis dans le supérieur ont augmenté de près de 40% depuis 2007.”

4 > LE GOÛT DU RISQUE ET D’ENTREPRENDRE

COOLTURE : Seuls 5% des jeunes diplômés des grandes écoles souhaitent entreprendre. Comment en fi nir avec cette image de la réussite qui passerait uniquement par un emploi dans un grand groupe international pour un diplômé Bac+5 ?

L.W. : “Il y a en France une vraie culture d’entreprise, et je vous rappelle que le mot d’entrepreneur a même été emprunté au Français par d’autres langues, en particulier

l’Anglais ! Le renforcement des liens entre l’enseignement supérieur et l’entreprise, par le développement de l’entreprenariat, est un des objectifs de notre réforme. Avec le programme des investissements d’avenir, nous consacrons notamment 22 milliards d’euros à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. Dans tous les appels à projets qui relèvent de la Recherche, le rôle des partenariats entre le public et le privé doit être explicite. Certains programmes, comme celui des Sociétés d’accélération du transfert de technologie, ont spécifiquement pour objet le passage des résultats de la recherche à la création d’entreprises. Vous imaginez combien nous améliorons ainsi la perception qu’on peut avoir en France de l’entreprise.”

Invité de notre précédent numéro, François BÉHAREL - PDG de Randstad France - déclarait “À l’heure où les compétences évoluent et où des métiers disparaissent, l’enjeu pour les jeunes est d’anticiper les transformations plutôt que de les subir”. La mobilité des compétences et la mobilité géographique seront donc primordiales. Comment l’Enseignement supérieur peut-il s’adapter à ces enjeux majeurs pour les années à venir ?

L.W. : “Le défi de l’université du XXIe siècle est de conjuguer transdisciplinarité et spécialisation. C’est ce à quoi nous travaillons en transformant notre paysage universitaire. Des laboratoires de Strasbourg ont lancé des partenariats entre la robotique et le médical ; l’Université d’Auvergne a resserré les liens entre les études de médecine et l’enseignement de l’imagerie médicale en IUT ; à Aix-Marseille, des formations cumulent une approche philosophique et médicale sur les questions d’éthique et le rapport au vivant.

Dans la même perspective, nous avons accompagné la création de Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES), qui regroupent toutes les disciplines et mutualisent les forces des 83 universités, des 225 grandes écoles et des 31 organismes de recherche. Cela doit aller de pair avec un encouragement à la mobilité étudiante, dont le coût ne doit pas être prohibitif pour les classes moyennes et modestes.”


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“ Je suis intimement

convaincu que l’avenir

de notre pays est plein

de promesses

pour les jeunes. ”

La France a besoin d’ingénieurs pour redynamiser son Industrie. Comment faire pour que les jeunes

ingénieurs retrouvent le goût de produire et ne répondent plus aux sirènes de la fi nance? Comment limiter le “pillage” de ces talents

ayant bénéfi cié d’études quasi gratuites sans contrepartie ou obligation vis-à-vis de l’Etat ou

des entreprises du secteur industriel ?

L.W. : “Le nombre d’ingénieurs formés chaque année augmente d’une année sur l’autre, mais demeure insuffisant. La Conférence des directeurs d’écoles françaises d’ingénieur (CDEFI) estime que l’on pourrait en former 40.000 au total par an au lieu des 30.000 actuels. Nous étudions aujourd’hui de nombreuses pistes pour aller dans ce sens. Je pense notamment que ce qu’on appelle les «pantoufles», où un jeune voit ses études financées par une entreprise dans laquelle il s’engagerait à travailler quelque temps après sa sortie des études, est une piste intéressante qui pourrait être encouragée”.

5 > L’AVENIR : LES PÔLES D’EXCELLENCE

Dernièrement, lors de l’inauguration du campus parisien de l’EDHEC, Daniel FRANKLIN de The Economist, annonçait dans son étude prospective sur le monde en 2035 que trois secteurs vont révolutionner le futur : le bio médical, le digital et l’environnement/l’énergie. Quels sont, d’après vous, les domaines pour lesquels la France doit renforcer la formation afi n de développer une véritable expertise avec de vraies opportunités à saisir pour les jeunes ?

L.W. : “Les domaines que vous citez sont effectivement très intéressants et porteurs de vraies opportunités. J’étais il y a quelques jours encore dans une entreprise du Cantal, Lyocentre, qui s’est spécialisé dans la fabrication probiotique grâce à la bioinformatique. Aujourd’hui, cette entreprise fait vivre plus de 80 salariés sur une activité très pointue et très innovante. C’est un bon exemple qui nous démontre que la bioinformatique ce n’est pas juste de l’informatique appliqué

à la biologie, mais une discipline nouvelle qui va créer nos emplois de demain”.

Vous avez déclaré que la mono spécialisation était une erreur. Les «initiatives d’excellence» et les futurs campus universitaires et de recherche «de rang mondial» devraient permettre le développement des doubles diplômes et des approches transdisciplinaires. En quoi ces pôles d’excellence joueront-ils un rôle moteur pour relancer la dynamique d’innovation dont notre pays à besoin pour tenir sa place au cours du XXIe siècle ?

L.W. : “Dans un monde ouvert, où les acteurs se regroupent pour peser dans la compétition internationale, nous avons besoin de jouer la carte du regroupement. Ensemble, on est plus forts. C’est la seule manière de rivaliser avec les plus grandes universités du monde, d’attirer les meilleurs chercheurs, de former les meilleurs étudiants. Ces pôles ont fait tomber les murs entre les établissements, entre les disciplines, ainsi qu’entre la recherche, l’enseignement supérieur et les entreprises. Ils s’appuient sur des partenariats avec le tissu industriel et économique afin de créer un continuum entre la recherche et ses terrains d’application.”

6 > VOTRE MESSAGE D’AVENIR AUX JEUNES

L.W. : “En regardant les réformes sans précédent et les investissements massifs réalisés dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, je suis intimement convaincu que l’avenir de notre pays est plein de promesses pour les jeunes. Cet investissement est notre réponse aux grands défis de ce début de siècle, c’est notre arme anticrise et le moteur de notre croissance de demain. Les jeunes sont ceux qui profiteront à plein des emplois générés et de la dynamique lancée. L’Enseignement supérieur et la Recherche incarnent l’avenir de la France. Ils sont le réservoir d’optimisme de notre pays et le garant de notre cohésion nationale”.

- Propos reccueillis par Hervé GIRAUD pour Coolture -

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À SAISIR EN 2012 !Pour Antoine, l’alternance avec EDF, c’est l’assurance d’apprendre son métier dans le meilleur environnement possible et de décrocher son diplôme. EDF accompagne 5 000 jeunes alternants par an et leur réserve plus d’une embauche sur quatre.

EDF recrute des jeunes en alternance H/F sur edfrecrute.com

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COOLTURE AGIR


DOSSIER ALTERNANCE

UN TREMPLIN VERS

Il n’y a que des avantages à choisir une formation en alternance. Non seulement vous obtiendrez

un diplôme mais surtout vous pourrez acquérir l’expérience demandée par les recruteurs tout

en percevant une rémunération ! La formule est gagnante pour le jeune diplômé mais aussi

pour l’entreprise qui peut évaluer le potentiel des alternants, se constituer un vivier de pré-

recrutement et réduire le risque d’échec lors de l’intégration des plus performants.

Il s’agit d’une véritable révolution culturelle qui touche tous les profi ls, du CAP au Master et aux

grandes écoles !

Alors si vous terminez vos études et que vous n’arrivez pas à entrer sur le marché de l’emploi,

pourquoi ne pas envisager l’alternance pour un complément de formation ? Les opportunités

sont de plus en plus nombreuses. À vous de les saisir !

L’ALTERNANCE, LA FORMULE GAGNANTE

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L’ALTERNANCEen bref

Un contrat de travailrémunéré

Un diplôme reconnu

Une expérience professionnelle

Peu ou mal connue il y a quelques années, l’alternance permet d’acquérir diplômes et qualifications en ayant déjà un pied dans l’entreprise. Elle est fondée

sur l’articulation de périodes d’acquisition de savoir-faire

en entreprise et de périodes de formation théorique

dispensées en Centres de Formation (CFA).

> Le contrat d’apprentissage est le plus répandu. Il s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans (des dérogations

à cette limite d’âge sont possibles dans certaines

situations) et son objectif est l’acquisition d’un diplôme

de l’enseignement professionnel ou technologique ou d’un

titre répertorié.

En entreprise, vous êtes conseillé par un tuteur ou maître

d’apprentissage qui est un professionnel. Ainsi, vous êtes

parfaitement encadré et le chemin vers l’emploi est bien

balisé.

> Désormais la formule a fait ses preuves dans l’enseignement supérieur. De nombreuses universités et grandes écoles offrent la

possibilité d’obtenir un diplôme par l’apprentissage. De

plus, à tout moment, grâce aux passerelles qui jalonnent

le cursus, un apprenti peut poursuivre sa formation dans

le cycle supérieur, réintégrer l’enseignement général ou,

tout simplement, choisir un travail.

Ainsi dans le contexte économique difficile que nous

connaissons, vous êtes de plus en plus nombreux à choisir

l’alternance pour suivre un BTS, un DUT, un Master, une

école de commerce ou d’ingénieurs...

> Être rémunéré tout en suivant ses études.L’alternant bénéficie d’un statut de salarié à part entière.

Il dispose des mêmes droits que les autres salariés

et perçoit une rémunération qui dépend de son âge et

de l’état d’avancée de sa formation (de 25% à 78% du

SMIC).

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COOLTURE AGIR

UN 1ER JOB !

LES AVANTAGES DE L’ALTERNANCE

:: À SAVOIR ::

LE CONTRATD’APPRENTISSAGE,QUELLE DURÉE ? Le contrat d’apprentissage est

un contrat à durée déterminée

qui comprend une période

d’essai de 2 mois.

Il est le plus souvent conclu

pour une durée de 6 mois à

3 ans, et jusqu’à 4 ans pour

les personnes handicapées.

L’employeur peut ensuite

recruter son apprenti en CDI.:: LE TÉMOIGNAGE ::

> Vous apprenez un métier sur le terrain

L’apprentissage vous permet de choisir un mode de

formation en lien direct avec l’entreprise. Le cursus

d’apprentissage prévoit une formation théorique

d’environ 400 heures par an. Le reste du temps,

vous mettez vos connaissances en pratique dans

l’entreprise. En entreprise, vous êtes un salarié à

part entière, vous avez les mêmes droits que vos

collègues. Les missions qui vous sont confiées vous

permettent d’acquérir le savoir-faire nécessaire à

l’exercice de votre futur métier.

> Vous êtes guidé(e) par un vrai proLes conditions de votre parcours de formation

(durée du contrat, temps passé dans l’entreprise,

etc.) sont définies dès l’entrée en apprentissage.

Un maître d’apprentissage prend en charge votre

encadrement et votre formation pratique dans

l’entreprise durant toute la durée du contrat.

Il est choisi en fonction de sa qualification ou

de sa compétence professionnelle. La relation

de confiance que vous établissez avec lui sera

déterminante dans le succès de la formation.

> Vous augmentez vos chances de décrocher un emploi80% des alternants trouvent un emploi à l’issue

de la formation, la plupart au sein de l’entreprise

qui les a accueillis pendant leurs années d’études.

En effet, pour les employeurs, l’alternance est une

opportunité de former de futurs collaborateurs aux

méthodes de travail et aux valeurs de l’entreprise.

> Vous bénéficiez d’un vrai statutL’apprenti bénéficie d’une couverture sociale. Sa

protection sociale est la même que celle des autres

salariés : affiliation au régime général de Sécurité

Sociale, congés payés, congés de maternité,

temps de travail, droits ouverts à la retraite et au

droit individuel à la formation...

En cas de maladie, d’arrêt de travail, vous bénéficiez

des remboursements et des indemnités journalières

de la Sécurité Sociale. Vous êtes également

couvert pour les maladies professionnelles et les

accidents du travail, que l’accident survienne en

CFA, en entreprise ou à l’occasion des trajets du

domicile aux différents lieux d’apprentissage ou de

travail.

> Vous recevez des aides financièresVos salaires ne sont pas soumis à l’impôt sur le

revenu jusqu’au montant d’un Smic perçu sur une

année (que vous soyez sur le foyer fiscal de vos

parents ou sur le vôtre).

Vous pouvez aussi bénéficier d’aides personnelles

au logement (APL-ALS) ainsi que d’un accès

privilégié en foyer. Vous êtes exonéré de frais de

scolarité pour la 3ème année.

Ce dispositif permet ainsi à des jeunes pour

lesquels le coût de telles études serait un frein, de

préparer un diplôme de haut niveau.

“Sans l’apprentissage, je n’aurais jamais pu me

financer une grande école de commerce : pendant

2 ans, j’étais rémunéré chaque mois. Au final,

j’ai obtenu le même diplôme que les autres avec,

en prime, une 1ère expérience professionnelle.”

(Étudiant, titulaire d’un Master de l’ESC Lille,

responsable de secteur chez Bouygues Télécom.)

:: ALTERNANCE ::

1 étudiant sur 4 devra suivre une formation en alternance en 2015.

+ de 500 métiers accessibles.

1.400 diplômes et titres professionnels sont accessibles par une formation en alternance.

80% des jeunes ayant suivi une formation en alternance trouvent rapidement un emploi stable sur le marché du travail.

Les diplômes et titres du supérieur représentent à eux seuls 25 % des formations préparées.

77% des contrats en alternance concernent des formations dans le secteur tertiaire.

CH

IFFR

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LÉS

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DOSSIER ALTERNANCE

UN TREMPLIN VERS

Après Lille, Nice, Londres et Singapour, l’EDHEC a inauguré en février un nouveau campus au

cœur de Paris. Cette ouverture s’incrit dans la stratégie d’innovation du Groupe EDHEC pour

être reconnu comme l’école qui apporte de nouvelles idées utiles à l’économie et à la société

civile. Tout naturellement, c’est en innovant que l’EDHEC a choisi de se lancer en 2006 dans

l’alternance. Anne ZUCCARELLI, Directeur des Programmes Académiques, nous présente cette

autre fi lière d’excellence au sein de l’EDHEC :

QUAND ALTERNANCE RIME AVEC EXCELLENCE

© E

DHEC

L’EDHEC :

> L’APPRENTISSAGE À L’EDHEC“Lancée en 2006, l’alternance répondait à une volonté de

l’EDHEC d’intégrer un dispositif de diversité sociale permettant

une prise en charge des frais de scolarité” explique Anne

ZUCCARELLI. “Cette filière Apprentissage s’adresse aux

étudiants de 2ème année. Le Parcours Apprentissage Européen

accueille chaque année près de 100 étudiants qui ont choisi de

poursuivre leur cursus tout en souhaitant vivre une expérience

de salarié à part entière”.

> UNE PÉDAGOGIE DÉDIÉE“Nous offrons aux apprentris un parcours dédié avec des cours

qui utilisent les cas concrets qu’ils peuvent vivre en entreprise.

Nous sommes aussi très attentifs à ce que les entreprises

d’accueil proposent des missions évolutives pendant les 2 ans

du programme”.

> UN ENVIRONNEMENT MULTICULTUREL EUROPÉEN“Les apprentis EDHEC effectuent une partie de leur cursus

dans l’une des universités européennes partenaires de l’école

(Oslo, Copenhague, St Petersburg, Prague, Vienne, ...). Ils

peuvent aussi être appelés à réaliser des missions à l’étranger

au cours de leur période en entreprise. Par ailleurs, de plus

en plus d’apprentis de différentes nationalités rejoignent

l’apprentissage EDHEC chaque année. Chez un vrai plus qui

permet l’internationalisation des classes”.

© E

DHEC

Anne ZUCCARELLI, Directeur des Programmes Académiques,Edhec Business School

“ J’interviens sur toutes les composantes du mix

marketing dans des environnements différents.

L’alternance entre l’entreprise et l’école me

permet de développer particulièrement des

capacités d’adaptation et d’organisation.”Pauline VIALApprentie promotion 2010-2011Assistante chef de produit Passionata-Chantelle

“ Cette expérience m’apporte beaucoup.

Je me sens responsable et épanouie. Je suis

plus sûre de moi, de mes capacités et de mes

compétences. ”Diane GRATZERApprentie promotion 2009-2010Contrôle Financier au siège de LOUIS VUITTON.

LES TÉMOIGNAGES,

Avec 2.500 étudiants, l’Université de Technologie de Troyes fait partie des plus importantes écoles d’ingénieurs françaises. L’UTT forme des ingénieurs en 6 branches, des Masters en 10 spécialités et des docteurs en 5 spécialités. Fabrice Gontard, Directeur Formation continue, Université de Technologie de Troyes, n’est pas surpris par l’essor de l’alternance. Explications :

“Ce n’est pas un hasard si la formation en alternance est

une formule qui gagne de plus en plus d’adeptes. Les

entreprises et les étudiants y trouvent leur compte.

L’étudiant bénéfi cie d’une rémunération et d’un avenir

professionnel assuré. L’entreprise s’assure la compétence sur

mesure dont elle a besoin. La fameuse formule « gagnant-

gagnant » y a tout son sens.

L’UTT n’a pas tardé à réagir à cette évolution, proposant

aujourd’hui plusieurs formations de pointe en alternance,

dont un parcours d’ingénieur par apprentissage en mécanique

et matériaux, et deux Licences professionnelles - l’une dans

le domaine des énergies renouvelables, l’autre - réservée aux

forces de l’ordre – dans celui de la cybercriminalité. Deux

spécialités de Master de l’UTT sont également accessibles en

alternance.”

- Fabrice Gontard, Directeur Formation continue, Université de Technologie de Troyes -

© D

R

“À l’époque, nous étions précurseurs : l’ESC Pau a été la

première grande école de management, avec l’ESSEC,

à proposer ce dispositif. Concrètement, les étudiants

partagent leur scolarité entre cours de spécialisation (12

mois) à l’école et expériences professionnelles (12 mois) en

entreprise.

Nos étudiants ont bien compris l’intérêt de l’apprentissage :

chaque année, près de la moitié de la promotion opte

pour ce parcours... D’une part, parce que les frais de

scolarité sont intégralement pris en charge par l’entreprise

d’accueil, d’autre part, parce que l’apprenti bénéfi cie d’une

rémunération mensuelle moyenne de 1.100 euros nets

environ sur la totalité des 24 mois. Et puis cette expérience

professionnelle prolongée est particulièrement appréciée

des recruteurs. Rapidement opérationnels, les apprentis

maîtrisent parfaitement, à la sortie de l’école, les savoir-être

professionnels qui font la différence en entretien.

Enfi n, l’apprentissage est un formidable tremplin vers la

vie active : 75 % des apprentis acceptent chaque année le

CDI qui leur est proposé par leur entreprise d’accueil.”

- Jean-Pierre Lahille, directeur du Groupe ESC Pau -

Depuis 1994, l’ESC Pau offre à ses étudiants la possibilité de valider la 2ème et la 3ème année du Programme Grande Ecole en suivant le parcours « Apprentissage ». Jean-Pierre Lahille, directeur du Groupe ESC Pau, nous explique les raisons de cet engagement :

DES OPPORTUNITÉS DANS TOUTES LES FILIÈRES !

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… COMME EN UNIVERSITÉ ! P

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EN ÉCOLE DE MANAGEMENT…

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UN 1ER JOB !

Longtemps, on a eu tendance à opposer Grandes Écoles et Universités. Or depuis cinq ans,

confrontés à la même compétition internationale, ces deux mondes se sont rapprochés

comme jamais en multipliant les partenariats et les passerelles. Invités du Club Débat Junior-

Entreprises, Pierre TAPIE*, Louis VOGEL*, Pierre VELTZ* et Jean-Jacques MAILLARD* ont

expliqué aux étudiants présents en quoi l’Enseignement supérieur est en train de se réinventer.

L’avenir est en marche.

GRANDES ÉCOLES / UNIVERSITÉS : LES PASSERELLES SE MULTIPLIENT !

© C

NJE

* Pierre TAPIE est Directeur Général du groupe ESSEC et président de la CGE (Conférence des Grandes Écoles).

* Louis VOGEL est Président de l’université Paris 2 (Panthéon-Assas) et Président de la CPU (Conférence des Présidents d’Université).

* Pierre VELTZ, est délégué ministériel pour le développement du cluster du plateau de Saclay. Ancien Directeur de l’Ecole des Ponts et de ParisTech, il est très engagé dans la réforme de l’Enseignement supérieur.

* Jean-Jacques MAILLARD est chargé de mission relations universités -entreprises, Ministère de l’Enseignement supérieur.


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COOLTURE AGIR DOSSIER ALTERNANCE

LES OPPORTUNITÉS

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D’où vient le clivage entre les Grandes Écoles et l’Université ?

Louis VOGEL : “On hérite aujourd’hui d’une situation

qui a commencé avec le Collège de France. Très souvent

l’Université, parce qu’elle était très conservatrice, n’a pas

répondu aux cours de notre Histoire aux besoins de la

société française.

Au fur et à mesure des besoins, on a créé des écoles.

Le Collège de France parce qu’on n’enseignait pas les

«humanités» à la Sorbonne. L’École des Ponts, sous

l’Ancien Régime, parce que la France avait besoin de

ponts. Les écoles de commerce pour pallier le manque

d’enseignement de la gestion dans les universités. Le

même phénomène s’est passé du côté des organismes

de recherche. On a créé le CNRS juste avant la Seconde

Guerre Mondiale parce que la recherche somnolait dans

les universités.

Nous sommes tous conscients aujourd’hui que c’est une

dispersion des forces, alors que notre pays aurait au

contraire besoin de les rassembler”.

Pierre TAPIE : “Le mot “Grande École” en tant que tel

regroupe une diversité tout à fait extraordinaire, comme

l’est aussi celle des universités. Mais l’élément qui la

caractérise est la linéarité entre les profils choisis, le

parcours pédagogique très exigeant et la promesse d’avenir

professionnel. Les Grandes Écoles ont la chance d’être

dans une situation de grande autonomie institutionnelle

qui correspond simplement à la traditionnelle autonomie

universitaire internationale et dont bénéficient nos

universités de manière plus récente.”

Quelle sélection dans l’Enseignement supérieur ?

Pierre VELTZ : “Le mot «sélection» revient

systématiquement pour distinguer l’Université des Grandes

Écoles. Il y a dans notre pays une obsession de la sélection

des étudiants qui est très forte dans les cursus universitaires

- si l’accès est libre, la sélection se fait au fil des cursus - et

me paraît un petit peu excessive dans les Grandes Écoles.

Je constate que les très grandes universités américaines

sont aussi sélectives mais moins obsédées par la micro-

sélection des étudiants. Elles sont plutôt focalisées sur la

sélection des professeurs, essayant d’avoir les meilleurs

du monde. C’est à mon avis le sujet clé. Le 2ème sujet

important est le passage de cette culture de la sélection à

une culture de l’innovation”.

Que pensez-vous des regroupements en Pôles de Recherche de l’Enseignement Supérieur (PRES) ? P.V. : “La problématique n’est pas la même selon le type

d’école. Les grandes écoles de commerce sont pour

la plupart déjà à une taille critique et souvent intégrées

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AGEFIPH, campagne institutionnelle 2008 > 17

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SE MULTIPLIENT !

dans une université qui porte une plus grande visibilité

à l’international. Pour les grandes écoles d’ingénieurs, je

pense vraiment qu’il y a urgence au regroupement afin de

passer à la taille internationale. Car les écoles françaises

sont en moyenne 10 fois plus petites qu’à l’étranger. Il

leur faut avoir accès à de plus grands équipements pour répondre aux évolutions d’une ingénierie qui devient extrêmement pluridisciplinaire.”

Jean-Jacques MAILLARD : “le Ministère fait la même

analyse et encourage fortement les regroupements en

PRES. Nous avons l’exemple de la nouvelle université de

Lorraine qui va regrouper les universités de Nancy et de

Metz et l’institut polytechnique de Lorraine.”

Quelle solution pour le financement ?

P.T. : “C’est un grand défi qu’il faut aborder avec un regard

international. En effet, il y a des pays dans lesquels les études sont vues naturellement comme un investissement qui va porter l’étudiant sur le long terme. Au contraire dans d’autres cultures, l’idée

même de contribuer de manière partielle à financer à une

formation intellectuelle est perçue comme scandaleuse.

En France, la situation est différente entre les écoles

d’ingénieurs et celles de management. Pourquoi au

nom de l’allocation efficace des ressources publiques

collectées par l’impôt, y a-t-il des disciplines comme le

management sur lesquelles il n’y a quasiment aucune

contribution publique alors que dans d’autres champs

disciplinaires, au contraire, ce soutien public est total ?

Que ce soit les écoles publiques d’ingénieurs, les écoles

associatives ou consulaires de management ou encore

les universités, les ressources dont elles disposent pour

former les étudiants sont extraordinairement limitées

par rapport à celles de leurs concurrents sur la scène

internationale. Et la question de «Comment financer ce

différentiel de compétitivité ?» est une question que nous

partageons tous.”

Les universités françaises parviendront-elles à reconquérir l’Enseignement supérieur ?

J.J.M. : “Le grand public n’en est pas encore conscient,

mais l’Université a bougé de manière considérable ces cinq

dernières années. L’insertion professionnelle est considérée

aujourd’hui comme l’une des missions principales de

l’Université au même titre que l’Enseignement et la

Recherche. Cela s’est traduit par la création des BAIP

(Bureaux d’Aide à l’Insertion Professionnelle, ndlr) et de liens

de plus en plus importants avec le monde de l’entreprise

afin développer des offres de stages ou de permettre à

des professionnels de venir enseigner. Paradoxalement, la problématique vient aujourd’hui des entreprises qui bougent beaucoup moins vite et gardent une image stéréotypée de l’Université ! Les recruteurs

sont en retard. Cela se voit par exemple dans les offres de

stages qui restent plus nombreuses et spontanées pour

les étudiants des grandes écoles.”

L.V. : “Nous sommes en train de changer à grande

vitesse. Il y avait un énorme décalage sauf pour le droit

et la médecine pour lesquels l’Université a un monopole

de formation. Tout cela est terminé. Ce mouvement de

réforme est arrivé au bon moment. Aujourd’hui avec

la décentralisation et l’autonomie des universités, un

président peut réagir rapidement au marché et créer des

formations correspondant aux attentes des entreprises. Il y a un grand changement qui est en route. C’est la plus grande révolution que l’Université française ait connue depuis toujours.”

Quelles sont les nouvelles opportunités pour les étudiants ?

L.V. : “Nous sommes en train de réinventer complètement les cursus et l’orientation des étudiants qui choisiront au fur et à mesure. L’objectif

étant de développer des licences pluridisciplinaires et de

ne pas se spécialiser trop vite.

Bien sûr, tout cela dépend du dynamisme des universités.

Avec Pierre TAPIE, nous avons monté une passerelle entre

l’ESSEC et ASSAS parce que c’est très utile pour un juriste

d’acquérir des connaissances de gestion, de marketing ou

de management dans une Grande École. Et inversement

c’est important pour un étudiant de l’ESSEC d’avoir des

connaissances en droit sachant qu’il y a de plus en plus de

carrières qui impliquent d’avoir la double compétence.

Ce mouvement va continuer dans tous les sens parce qu’il y a un sacré dynamisme dans les universités et les grandes écoles. Cela bouge vraiment comme jamais auparavant !”

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Cette année encore, EDF va accueillir plus de 3.000 nouveaux alternants, du CAP au Bac+5. Au total, plus de 10.000 personnes* seront concernées par l’alternance au sein de l’entreprise. Jean-François GOMEZ, Responsable alternance chez EDF, nous parle de cet engagement citoyen exemplaire qui s’appuie sur une démarche participative en constante évolution. Explications :

LA FORMATION DES JEUNES : UN ENGAGEMENT CITOYEN FORT

* Fin 2011, il y avait 5.200 alternants en formation chez EDF accompagnés par près de 5.000 tuteurs.

> 16


UN TREMPLIN VERS

“ Nous avons le souci

exclusif de la qualité

des formations que

nous délivrons.

C’est le seul critère

qui nous mobilise

en permanence.”

© E

DF

Jean-François GOMEZ,Responsable alternance chez EDF


UN ENGAGEMENT SOCIÉTAL La formation en alternance est un engagement sociétal

fort pour EDF car elle redonne à un certain nombre de

jeunes le goût à la formation et les conduit à poursuivre

ensuite leurs études. Jean-François Gomez détaille : “Nous

couvrons tous les métiers, du CAP au Bac+5, notamment

ceux où nous avons de fortes perspectives d’embauche. Je

pense aux métiers techniques (distributeurs et producteurs)

mais aussi à la branche commerce (relation client)”.

UNE DÉMARCHE PARTICIPATIVEChez EDF, l’alternance concerne près de 5.000 tuteurs

volontaires dont le souci exclusif est la qualité des

formations délivrées. “C’est le seul critère qui nous

mobilise en permanence. Le cœur de notre dispositif est

de contribuer réellement à la formation des jeunes en y

mettant toute notre énergie, notre savoir-faire et notre

expérience”.

Et typiquement, ce qu’a connu Claire (voir son témoignage

en page ---, ndlr) est le fruit d’une démarche nourrie jour

après jour d’expériences concrètes et de bonnes pratiques

que EDF fait circuler et met à la disposition de l’ensemble

de ses tuteurs et de ses alternants.

“C’est un dispositif “vivant” car les référentiels des diplômes

évoluent comme ceux de nos métiers. Il est important de

les mettre en partage entre tous les tuteurs engagés afin de

mieux les accompagner dans leur démarche. Cela s’inscrit

dans une dynamique interne mais aussi ouverte et attentive

à ce qui se fait autour de nous, dans les autres entreprises

ou les organismes de formation.

Je suis très heureux de l’expérience de Claire car cela

montre bien que tout est tourné vers la formation des

jeunes, l’obtention d’un diplôme et d’une expérience

professionnelle qu’ils pourront valoriser au sein d’EDF ou

sur un CV car une formation en alternance chez EDF est

synonyme de qualité”.

DEVENIR TUTEUR À SON TOURLe tutorat, la transmission des savoirs et l’accompagnement

de jeunes en formation, sont une grande aventure humaine

qui renvoie chacun à ses propres aspirations, ses propres

histoires.

“C’est un effet moteur et nous n’avons aucune difficulté à

avoir des tuteurs même si nous sommes sur des effectifs

très importants.

Ces dernières années, nous observons une nouvelle

génération de volontaires. Il s’agit d’anciens alternants qui

souhaitent renvoyer l’ascenseur et redonner un peu de ce

qu’ils ont reçu”.

- Propos recueillis par COOLTURE -

Cours dans la salle des commandes de la mini centrale dans le chantier école du site du CNPE de Paluel © Photo : Florence JOUBERT

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LE CHOIX DE L’ENTREPRISE,UN FACTEUR CLÉ DE LA RÉUSSITE Après un Bac scientifique, Claire a dans un 1er temps obtenu un DUT “génie thermique et énergie” à Dunkerque. Puis elle a décidé de poursuivre ses études avec une formation d’ingénieur en alternance à Polytech’Lille. Son but, intégrer progressivement le monde de l’entreprise. Elle partage cette expérience qui fut une vraie réussite.

“ Avec le recul,

je conseille à ceux qui

sont intéressés par

l’alternance de bien

choisir leur entreprise

d’accueil et d’être

vigilants sur la qualité

de la mission et de

l’accompagnement

proposés.”

Claire TOURBIER, 23 ansIngénieur Systèmes, diplômée de Polytech’Lille en alternance

> Comment avez-vous choisi votre formation ? Contrairement à la majorité des étudiants, il me paraissait plus important de trouver en priorité une entreprise qui me plaise plutôt qu’une école.J’ai donc commencé par effectuer des recherches sur Internet. J’ai pu ainsi consulter l’ensemble des offres proposées par EDF sur le site edfrecrute.com. Ayant postulé à 3 missions qui m’intéressaient, j’ai été convoquée pour des entretiens avec une personne des ressources humaines et le tuteur du service concerné afin de leur exposer mes motivations. De son côté, EDF m’a présenté les différentes écoles possibles à proximité et donné tous les contacts dont j’avais besoin. EDF a aussi été très clair avec moi sur son objectif de me former pour me recruter à la fin si tout se passait bien. Ce qui n’est pas forcément le cas dans les autres entreprises.

> Comment s’est déroulée la formation ?Tout a commencé par une rencontre école/entreprise/apprenti pour faire le point et préparer le déroulement des 6 premiers mois. Ils m’ont expliqué le planning école/entreprise, les différents jalons de la formation car il faut rendre un certain nombre de documents tout au long de la formation (des rapports de stage, etc...). Nous avons aussi mis en place, et c’est particulier à EDF, un « livret de suivi de l’apprenti » que je devais remplir à chaque fin de période en entreprise. Cela m’a permis dès le début de pouvoir faire régulièrement le point sur ce que j’avais fait et ce que je ferais sur la période suivante que ce soit à l’école ou dans l’entreprise. C’était très utile car le rythme est vraiment

très différent et assez difficile à prendre au début. On a tendance à ne penser qu’à l’entreprise ou à l’école quand on y est alors qu’il faut vite faire le lien entre les deux. Donc ce petit livret, créé à la demande de EDF, m’a beaucoup aidée pour prendre le rythme et son utilisation a même été généralisée pour l’ensemble des alternants de l’école.

> Qu’avez-vous fait après votre diplôme ?J’ai fini mon alternance le 31 août 2011. Depuis beaucoup de choses ont changé puisque j’ai pu prendre mon poste à 100% chez EDF et m’épanouir en réalisant un véritable bond en avant grâce à des objectifs plus importants. Je suis aujourd’hui ingénieur systèmes et je réalise des études de suivi de fonctionnement dans le but de fiabiliser du matériel sur le long terme.

> Quels conseils donneriez-vous à ceux qui voudraient choisir l’alternance ? Il y a vraiment de grandes différences entre les entreprises. Faisant partie d’une promotion de 32 étudiants, j’ai pu m’en rendre compte très rapidement étant la seule chez EDF. Nous pouvions comparer nos missions, l’accompagnement dont chacun bénéficiait et l’intérêt que les entreprises portaient sur notre évolution. Avec du recul, je conseille à ceux qui sont intéressés par une formation en alternance de bien choisir leur entreprise et d’être vigilants sur la qualité de la mission et de l’accompagnement qu’elle est susceptible de leur proposer. C’est un facteur de réussite très important.

© E

DF

Pour sa 3ème année d’étude en infomatique, Jérémie a fait le choix de se tourner vers l’alternance

pour des raisons financières. Il souhaitait aussi acquérir une expérience sur le long terme dans

une entreprise reconnue.

> Pourquoi avez-vous choisi Sage ? J’avais déjà fait l’expérience, lors de mes précédents stages, de travailler pour de plus petites entreprises, mais dans le cadre de mon alternance qui allait durer quelques années, je voulais un environnement plus cadré et plus stable.

> Quel a été le processus de recrutement ?Les jeunes étudiants ne connaissent pas forcément Sage, car leurs services sont destinés essentiellement aux professionnels. En ce qui me concerne, J’avais eu l’occasion de les connaitre sur des salons professionnels. J’ai donc tout simplement envoyé mon CV sur la page «Candidature» de leur site internet. J’ai alors été convié à un entretien de présentation avec mon actuel Manager et un entretien technique avec l’architecte logiciel du service R&D avec qui je travaille régulièrement.

> Quelle a été votre mission ?J’ai exercé en tant que développeur pendant les 3 ans de mon apprentissage, dans une structure « à taille humaine » qui venait d’être récemment achetée par le groupe : la division Collectivités Locales, Habitat Social et Immobilier.

> Où en êtes-vous aujourd’hui ?Cela fait maintenant 1 an que je suis embauché en CDI en tant qu’ingénieur d’étude et développement dans le service où j’ai réalisé mon alternance. Mon manager souhaitait me garder et m’a offert la possibilité de m’occuper de projets transversaux sur notre ligne de produit, ce que j’ai accepté avec enthousiasme !

> En quoi votre secteur d’activité peut-il être attrayant pour un jeune diplômé ?À ce jour, malgré la crise et un niveau de chômage dramatique chez les jeunes, j’ai la chance d’être dans un secteur qui recrute toujours et qui manque de main d’œuvre. Une anecdote à ce propos : à la fin de mon alternance en

septembre 2010 - ne sachant pas si j’allais rester chez Sage - je me suis mis à la recherche d’un travail en postant un week-end ma candidature sur quelques sites internet spécialisés ; le lundi matin ma boite vocale était pleine et j’avais une trentaine d’entretiens prévus sur le mois... J’ai dû retirer mes annonces au bout de 2 heures, car c’était devenu ingérable : il m’aurait fallu une secrétaire !Actuellement, rien que dans notre service, mon manager peine à trouver des personnes qualifiées pour 3 postes à pourvoir.Parmi mes amis qui ont suivi des cursus différents, j’ai été le premier à trouver un travail fixe, avec un niveau de salaire élevé à l’embauche (2.300 euros nets par mois).

> Quels conseils donneriez-vous à ceux qui voudraient choisir Sage ? À 21 ans, lorsque je suis arrivé dans mon unité chez Sage, j’étais le seul jeune en apprentissage. Aujourd’hui, nous avons plusieurs stagiaires et au moins 5 apprentis car la politique de recrutement du Groupe est clairement ouverte aux jeunes. J’ai vu de nombreux stages et contrats d’apprentissage se transformer en CDI.

Le témoignage de Jérémie BALDY,Ingénieur d’étude et développement chez Sage

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ILS TÉMOIGNENT

“ Mon maître d’apprentissagem’a transmis un bagage technique indispensable. Aujourd’hui, il est toujours là en cas de besoin, mais je suis plus indépendant et ses explications ne prennent plus que quelques minutes. ”

“ Au début, concilier les courset mon poste n’était pas facile. Mais après 1 ou 2 mois, j’étais parfaitement intégrée dans l’entreprise. J’ai vraiment l’impression d’avoir trouvé ma voie et je devrais signer un CDI une fois ma licence en poche. ”Eugénie, 22 ansLicence professionnelle Banque-assurance,en alternance

“ Je travaille à la Direction Marketing B2B sur les offres d’éco-efficacité énergétique.

Je crée des outils d’aide à la vente, des formations pour aider les commerciaux sur des marchés très spécifiques, comme par exemple ceux relevant de la commande publique.

C’est passionnant. Aujourd’hui, j’ai beaucoup

appris sur le fonctionnement d’un grand groupe, l’importance du relationnel, le langage professionnel, autant de choses qui ne s’apprennent pas sur les bancs de l’école. Pour moi, l’alternance est un véritable accélérateur de carrière ! ”Anne-Laure, 23 ansAssistante chef de produit en alternance,étudiante en 4ème année à l’ESSEC

Stéphane, 20 ans2ème année DUT Génie électrique et informatique industrielle, en alternance.


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COOLTURE AGIR

PRÉSIDENTIELLE 2012SPÉCIAL ÉLECTION

SOYEZ ACTEUR DE VOTRE AVENIR, ALLEZ VOTER ! À l’heure où nous bouclons ce numéro, la liste officielle des candidats à l’élection présidentielle 2012 n’est pas encore connue. Si certains d’entre vous suivent de près le débat politique, d’autres portent un regard lointain sur ces rendez-vous démocratiques.

C’est pour eux que nous avons réalisé ces pages en demandant, en exclusivité pour COOLTURE, à quatre candidats ayant déjà leurs 500 signatures de VOUS ADRESSER UN MESSAGE D’AVENIR. Car ne l’oubliez jamais, c’est avant tout de votre avenir qu’il s’agit, de la société dans laquelle vous avez envie de vivre.

Lisez-les programmes, écoutez les candidats pendant les semaines qui viennent. Et le 22 avril puis le 06 mai 2012, surtout BOUGEZ-VOUS ! Votez pour qui vous voulez mais VOTEZ !

CALENDRIER

LUNDI 19 MARS 2012 Publication de la liste des candidats offi ciels ayant obtenu un minimum de 500 parrainages.

LUNDI 9 AVRIL 2012 Début offi ciel de la campagne électorale.

MARDI 10 AVRIL 2012 Publication de la liste des élus ayant apporté leur parrainage.

VENDREDI 20 AVRIL 2012 Clôture de la campagne.

DIMANCHE 22 AVRIL 2012 Premier tour de l’élection présidentielle.

DIMANCHE 06 MAI 2012 Deuxième tour de l’élection présidentielle.

JEUDI 17 MAI 2012 Début offi ciel de la mandature du nouveau Président de la République.

PUIS SUIVRONT LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVESLes députés sont élus par les citoyens au suffrage universel direct, pour 5 ans (sauf dissolution de l’assemblée), au scrutin majoritaire à deux tours par circonscriptions.

DIMANCHE 10 JUIN 2012 Premier tour des élections législatives.

DIMANCHE 17 JUIN 2012 Deuxième tour des élections législatives.

www.coolture.fr>> PLUS D’INFO SUR WWW.GOUVERNEMENT.FR

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EXCLUSIF !

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COOLTURE AGIR SPÉCIAL ELECTION PRÉSIDENTIELLE 2012


LE MESSAGE AUX JEUNESDE NICOLAS SARKOZY

“ Nous vous faisons

confi ance ! N’ayez

pas peur de l’avenir et

faites-vous confi ance

à vous-même !”

Nicolas SARKOZY

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SOYEZ ACTEUR DE

POURQUOI EST-IL IMPORTANT D’ALLER VOTER (QUAND ON EST JEUNE) ?

Je sais combien la jeunesse est engagée dans la vie

publique. Le succès du service civique que j’ai instauré

en témoigne. Je le constate aussi dans chacun de mes

déplacements.

Il est vrai que certains jeunes se sont éloignés de

la politique et privilégient des modes d’engagement

«alternatifs» : ils s’impliquent dans le réseau associatif,

dans la vie de leur lycée ou de leur université...

Mais rien ne peut, en démocratie, remplacer le vote.

C’est d’abord dans les urnes que se construit l’avenir de

la République. Et les jeunes ont d’autant plus intérêt à

se mobiliser qu’ils seront les premiers concernés par les

décisions que prendront les responsables politiques dans

les années à venir.

QUEL EST VOTRE MESSAGE D’AVENIR AUX JEUNES ?

Nous vous faisons confiance ! N’ayez pas peur de l’avenir

et faites-vous confiance à vous-même !

La jeunesse n’a qu’une seule revendication véritable :

qu’on lui permette de voler de ses propres ailes. La

dernière chose dont elle a besoin est que, sous prétexte

de l’aider, on l’infantilise, par exemple en lui proposant des

« emplois jeunes ».

Pour cela, notre devoir est de donner à chacun une

éducation digne de ce nom, qui débouche sur un véritable

emploi. C’est pourquoi, après avoir réformé les universités

entre 2007 et 2012, si je suis réélu, je ferai de l’école

ma priorité et développerai massivement l’apprentissage

à tous les niveaux de la scolarité lors de mon prochain

quinquennat.

- Nicolas SARKOZY, Président de la République et candidat de l’UMP -

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LE MESSAGE AUX JEUNESDE FRANÇOIS BAYROU

“ L’importance

d’aller voter

ne se mesure pas

au nombre

des années ! ”

François BAYROU,Fondateur et Président du MoDem

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Découvrez son programme sur :www.bayrou.fr/

VOTRE AVENIR, VOTEZ !SPÉCIAL ELECTION PRÉSIDENTIELLE 2012

LE MESSAGE AUX JEUNESDE NICOLAS SARKOZY

POURQUOI ALLER VOTER (QUAND ON EST JEUNE) ? L’importance d’aller voter ne se mesure pas au nombre

des années ! C’est important à tous les âges, parce ce que

la démocratie, c’est le choix des citoyens. La souveraineté

appartient au peuple qui la délègue à ses représentants

et non l’inverse.

En cette année de grave crise pour notre pays, crise

économique avec une hausse inquiétante du chômage,

crise de la dette et du déficit, le vote à l’élection

présidentielle revêt une gravité particulière.

Soit nous continuons comme si de rien n’était, en

choisissant l’un ou l’autre candidat des deux camps qui

nous ont conduit dans le mur, soit nous décidons de

prendre un autre chemin pour éviter de nous retrouver

un jour prochain dans la situation de la Grèce. Cet autre

chemin que je résume en trois mots clé : « produire,

instruire et reconstruire », c’est prendre le mal à la racine

pour que nous retrouvions, en peu de temps et dans un

effort équitable et partagé, un équilibre des finances

et une capacité de production qui nous permettent de

financer notre modèle social, en évitant les dettes qu’un

jour ou l’autre nous devrons payer.

QUEL EST VOTRE MESSAGE D’AVENIR AUX JEUNES ?Le message d’avenir, c’est de dire que nous, adultes,

nous allons décider enfin de ne pas faire payer par nos

enfants les dettes que nous contractons. C’est de dire

aussi que nous allons tout faire pour que leur avenir soit

bien préparé.

De nombreux chantiers nous attendent. L’ « instruire »,

dont j’ai fait un de mes principaux thèmes de campagne,

doit constituer un projet ambitieux. La France ne peut

pas être la France sans l’une des meilleures écoles du

monde.

L’emploi des jeunes ensuite avec l’accès à un emploi

stable. Je propose deux mesures simples : la possibilité

de recruter un emploi sans charge, pendant deux ans,

ouverte à toutes les PME ; la création d’un contrat de travail

unique, un CDI, avec constitution de droits progressifs,

pour limiter le recours excessif aux CDD et aux stages.

L’accès au logement enfin, comme troisième priorité.

Je propose la mise en place d’une mutuelle pour le

logement, d’initiative publique, chargée de couvrir les

risques d’impayés et qui permettrait dans le même temps

de mettre fin au système de cautions qui pèse lourdement

dans le budget des jeunes et de leurs parents.

- François BAYROU, Candidat du MoDem -

EXCLUSIF !

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COOLTURE AGIR


LE MESSAGE AUX JEUNESDE FRANÇOIS HOLLANDE

“ Voter, c’est exercer

son droit de changer

la vie ; les jeunes,

qui l’ont encore

tout entière devant

eux, doivent être au

rendez-vous de ce

changement.”

François HOLLANDE,Candidat du Parti Socialiste

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SOYEZ ACTEUR DE SPÉCIAL ELECTION PRÉSIDENTIELLE 2012

Découvrez son programme sur :www.francoishollande.fr

POURQUOI ALLER VOTER (QUAND ON EST JEUNE) ? Beaucoup de jeunes portent aujourd’hui un regard

désenchanté sur la politique. Comment leur en vouloir,

eux qui sont les principales victimes du chômage et

de la précarité et qui font depuis cinq ans l’objet d’une

stigmatisation permanente ?

Mais face à un gouvernement resté délibérément sourd

à leur malaise et à leurs aspirations, ils ont une arme

précieuse : le droit de vote. C’est à travers les urnes qu’ils

peuvent prendre en main leur destin collectif.

Voter, c’est exercer son droit de changer la vie ; les jeunes,

qui l’ont encore tout entière devant eux, doivent être au

rendez-vous de ce changement

QUEL EST VOTRE MESSAGE D’AVENIR AUX JEUNES ?Je souhaite dire aux jeunes de notre pays que je refuse

qu’ils soient une génération sacrifiée. Il n’y a pas de

fatalité à cela.

Parce que je ne me résignerai jamais à ce que tant de

nos jeunes - 150 000 ! - quittent le système éducatif

sans aucun diplôme, parce que tous doivent pouvoir

trouver un emploi adapté à leurs qualifications et en vivre

décemment, j’ai choisi de mettre la jeunesse au cœur de

mon projet pour la France. Avec des priorités claires :

l’éducation, la formation, l’insertion professionnelle,

l’accès aux soins de santé et au logement. Et avec un mot

d’ordre : l’autonomie.

Ce n’est qu’en accordant à sa jeunesse la place et

la confiance qu’elle mérite que notre société sera en

capacité de relever les défis de demain. Se tourner vers la

jeunesse, c’est se tourner vers son avenir.

- François HOLLANDE, candidat du Parti Socialiste -

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COOLTURE AGIR

LE MESSAGE AUX JEUNESDU FRONT DE GAUCHE

VOTRE AVENIR, VOTEZ !

“ Faites de notre patrie

un endroit où tout le

monde a un droit égal

au bonheur, à l’espoir,

bref, à un avenir. ”

Maelle DUBOIS,Responsable jeunesse au Front de Gauche

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Découvrez son programme sur :www.jean-luc-melenchon.fr

Photo Sciences Po - Nancy / 14 décembre 2012

SPÉCIAL ELECTION PRÉSIDENTIELLE 2012

POURQUOI ALLER VOTER (QUAND ON EST JEUNE) ? Malheureusement, la tranche d’âge des 18-25 ans est

celle qui s’abstient le plus, qui exprime le plus son ras-le-

bol d’un paysage politique qui ne comprend plus ce que

vivent les jeunes.

Face à ceux qui veulent ériger la précarité en système, et

qui utilisent les jeunes comme des cobayes sur lesquels

tester des contrats-poubelle, ou qui pensent que le seul

objectif des études est d’être rentables, la résignation

n’apporte cependant rien de bon.

C’est pourquoi la participation massive des jeunes aux

élections est la condition de la construction d’une société

qui mette au cœur l’Humain, et donc aussi la jeunesse.

QUEL EST VOTRE MESSAGE D’AVENIR AUX JEUNES ?Prenez le pouvoir ! Depuis des années, les dirigeants

politiques ont abandonné le pouvoir à des rapaces qui

mettent leur intérêt particulier, le profit au maximum et à

court terme, au-dessus de l’intérêt général.

En redonnant le pouvoir au peuple, et donc aussi aux

jeunes, c’est le bien commun de l’Humanité qui présidera

aux destinées d’une autre France, belle et rebelle, qui ne

courbe pas l’échine devant les puissants.

Alors, aux jeunes, et à tous les Français, le Front de

Gauche dit : prenez le pouvoir ! Et faites de notre patrie

un endroit où tout le monde a un droit égal au bonheur, à

l’espoir, bref, à un avenir.

- Maelle DUBOIS, responsable jeunesse au Front de Gauche -

EXCLUSIF !

TARIFS : 10€ le second billet soit 42€ les 2 billets Adulte

au lieu de 74€**Pour l’achat d’un billet daté 1 jour adulte à 37€, le second billet pour la même date de visite est à 10€ au lieu de 37€ (Adulte), 34€ (Senior 60 ans et +), 28€ (Enfant 5 à 16 ans). Soit 47€ les 2 billets. Offre valable jusqu’au 5 avril 2012 pour une visite jusqu’au 6 avril 2012. Gratuit pour les moins de 5 ans. Offre non cumulable, non rétroactive, tarifs TTC par personne.

TARIF SPÉCIAL FNAC,+ de 30% de remise adhérent !

Billet : 25,90€* au lieu de 38€*Offre valable sur le billet 1 jour adulte pour un achat du 16 mars au 13 avril 2012 pour une visite du 09 mai au 05 juillet 2012, hors samedis et hors 17,18 et 27 mai 2012.

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COOLTURESORTIR LA SÉLECTION DE :

>> OFFRE ADHÉRENTS FNAC >> BILLET IMPRIMABLE À DOMICILE >> BILLET SUR VOTRE MOBILEdans la limite des quotas disponibles à ce tarif

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CAMILLE les 23 et 24/10/2012Paris, l’Olympia

Figure innovante et incontournable de la scène

musicale française, CAMILLE mélange les

genres et crée des chansons aux textes drôles,

poignants et réfl échis, ce qui lui vaut l’admiration

de la presse et du public.

>> Et en tournée à Alençon, Brest, Bordeaux,

Marseille, Reims, St Etienne, Toulouse et au

Printemps de Bourges.

TARIFS : De 33€ à 55€ (selon villes et catégories)

CHARLIE WINSTON

du 18 au 20/09/2012Casino de Paris

Après une chevauchée fantastique vers

un des plus gros succès de ces dernières

années, CHARLIE WINSTON est de retour avec

l’incroyable énergie positive qui le caractérise.

L’album a voyagé. Comme Charlie. De nouvelles

chansons addictives en perspective à découvrir

sur scène.

>> Et en tournée à Strasbourg, Toulouse,

Lille, St Etienne et Nantes.

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TARIFS : De 36€ à 39,50€ (selon villes et catégories)

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TARIFS : De 25€ à 99€ (selon catégorie)

SISTER ACT à partir du 09/09/12Paris, Théâtre Mogador

20 après le succès mondial du fi lm dont il est

tiré, le musical SISTER ACT triomphe à Londres

en 2009 devant plus d’1 million de spectateurs

euphoriques. Grâce à son humour décalé et

ses chansons disco/gospel, SISTER ACT vous

conduira directement au 7ème ciel !

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TARIFS : De 16,80€ à 40,50€ (selon ville et catégorie)

SHIRLEY SOUAGNON

Shirley partage ses réfl exions sur notre société

à deux vitesses avec un paquet de punch et des

mimiques inimitables. Son humour désamorce

les clivages de cette société qui enferme tout

dans des boîtes !

> En tournée : du 20 au 24/03 à Nantes,

le 31/03 à Paris, le 13/04 à Lille, le 18/05 à

Toulouse, le 19/05 à Lyon,

LE PRINTEMPS DE BOURGESdu 24 au 29/04/2012

Bourges, divers lieux

Avec Charlie Winston, The Rapture, Baxter

Dury, Skip The Use, Camille, Revolver, Orelsan,

General Elektriks, Shaka Ponk...

TARIFS : Billet 1 nuit : 24.80€ (samedi ou dimanche)

et 26,80€ (vendredi)

Pass 3 nuits : 62.50€

BEAUREGARDdu 06 au 08/07/2012

Hérouville St Clair

Avec Metronomy, Selah Sue, Izia, Gossip, Franz

Ferdinand, Pony Pony Run Run, The Kills,

Thomas Dutronc…

TARIFS : Pass 1 jour : 42€ • Pass 2 jours : 70€Pass 3 jours : 95€ (115€ avec le camping)

LE WEEK-END DES

CURIOSITÉSdu 24 au 27/05/2012

Ramonville St-Agne

5 jours, 3 scènes, 30 groupes : IAM, Dionysos,

1995, Pony Pony Run Run, Revolver, Surkin,

Para One, Zebda, Revolver, Youssoupha…

TARIFS : De 6,80€ à 29€ (selon dates et concerts)

Pass 1 jour : 38€ • Pass 4 jours : 100€Pass Bikini (pour les 3 concerts dans cette salle) : 50€

REPERKUSOUNDdu 06 au 08/04/2012

Villeurbanne, Espace Double Mixte

Avec Shakaponk, Transgunner, Chinese Man, DJ

Krush, Dirtyphonics, Hilight Tribe, Digitalism...

TARIFS : De 15€ à 36€ (selon dates, lieux et concerts)

FUTUROSCOPEouvert jusqu’au 01/01/2013

Jaunay Clan

Venez passer une journée au

Futuroscope à prix exceptionnel !

Rencontrez le nouveau Petit Prince

dans un théâtre multisensoriel, prenez-

en plein les yeux avec iMagic, un show

d’illusions inédit et partagez en famille

la féérie du Spectacle Nocturne.

Cap sur une destination qui va faire

pétiller votre imagination !

CONCERTS, CINEMA, SPECTACLES, EXPOSITIONS, SPORTS…

>> RETROUVEZ TOUS LES SPECTACLES ET LOISIRS SUR WWW.FNAC.COM

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EXPO PHOTO

TINA MERANDONVertigo, portraits de femmes et d’hommes politiques.

du 19/03 au 05/06/12Galerie Photo Fnac Montparnasse

Un travail photographique en couleur mené

sur la durée, souvent en collaboration avec le

quotidien Le Monde. C’est aussi un regard sur

le concept du portrait et une réfl exion sur la

représentation du pouvoir : comment dévoiler

la face cachée d’individus publics verrouillés

médiatiquement ?

>> Vernissage le mardi 27 mars à 18h30.

PONTS DE

MAIOffrez-vous des

vacances avant

l’heure !

UCPA - Union nationale des Centres sportifs de Plein AirAssociation loi 1901 à but non lucratif et à gestion désintéressée, agréée et cogérée par les ministères en charge, de la jeunesse, du sport, du tourisme, de l’agriculture et de la vie associative.

Crédits photos : S. Cervos - 2012_123

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SHOW CASE FNAC

ROVERApparu cet été en premières parties de

nombreux groupes et sur des festivals, Rover

répand sur la scène pop-rock son ombre de

géant. Rapport évident à sa carrure de colosse

mais surtout à son immense talent. Brut. Vivant.

>> le 16/03 à 17h30 à la Fnac Lille,

le 19/04 à 17h30 à la Fnac Bordeaux.

>> En tournée à partir du 23/03,

>> En concert le 24/10 à l’Alhambra à Paris.

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TARIFS : Adulte : 14,60€

Jeune (18 à 26 ans) : 11,60€

EXPOSITION

MATISSE jusqu’au 18/06/2012Paris, Centre Georges Pompidou

Les variations sur un même thème ou motif

sont au cœur de l’œuvre de MATISSE. Cette

exposition inédite présente l’évolution de ce

procédé très singulier propre à l’artiste. Sur

un même sujet, il travaille les cadrages, les

couleurs, la stylisation, construit des séries.

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TARIFS : Adulte : 74€ le billet 1 jour / 2 Parcs*Enfants (de 3 à 11 ans inclus) : 66€ le billet 1 jour / 2 Parcs*

*Billets valables 1 an suivant leur date d’émission. Tarifs valables du 29 mars au 7 novembre 2012.

20 ANS DISNEY Marne-la-Vallée

Pour le 20e anniversaire de Disney, pénétrez

dans un monde riche en couleurs, lumières et

magie !

La plus grande célébration de l’histoire du

Parc va donner une toute nouvelle dimension

au mot fête. Laissez-vous entraîner avec

vos personnages préférés dans un nouveau

monde... un monde éblouissant de couleurs, de

lumières et de magie. Que la fête commence !

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TARIFS : 59€ du 1er au 31 mars 2012 69€ à partir du 1er avril

BOL D’OR les 14 et 15/04/12Circuit de Nevers Magny-Cours

Le BOL D’OR ouvrira comme l’année dernière

le Championnat du Monde d’Endurance 2012 :

24 heures de course à rythme infernal pour

les équipages de 3 pilotes comme pour les

machines

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TARIFS : 12€

FOIRE DE PARIS du 27/04 au 08/05/12Paris, Porte de Versailles

Cette année plus que jamais «y’a d’la joie» à la

Foire de Paris ... Rejoignez le mouvement !

Une petite escapade pleine de rencontres, de

surprises et de découvertes. Encore plus de

spectacles et de concerts, plus d’animations

et de conseils, plus de services pour rendre la

visite encore plus pratique, utile et réjouissante.

LA SÉLECTION DE :

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COOLTURE VOIR

SOUL CALIBUR V Genre : Combat/Heroïc FantasySupport : PS3, Xbox 360MultijoueursÉditeur : Namco Bandai

La lutte continue !

Ce 7ème opus de la célèbre fran-chise «Soul» est placé sous le signe du renouveau.17 ans après les évènements de Soul Calibur IV, c’est au tour de Patroklos, le fils de Sophitia de rejoindre la quête de la Soul Edge.

BINARY DOMAIN Genre : ActionSupport : PS3, Xbox 3601 à 10 joueurs onlineÉditeur : Sega

Quel est le véritable ennemi de l’humanité ?

Tokyo, Japon, en 2080. La société Amada a enfreint la Clause 21 de l’accord de Genève en créant des androïdes convaincus d’être hu-mains. Ces Simulacres ont infiltré la population, effaçant petit à petit la frontière entre l’homme et la machine...

METAL GEAR SOLID SNAKE EATER 3DGenre : Infiltration / EspionnageSur N3DSSolo - Editeur : Konami

Une jungle mythique

Incarnez Naked Snake, le héros de la série Metal Gear Solid, au début de la Guerre froide en 1964. Vous devrez vous frayer un chemin à travers les marais et les feuillages d’une jungle hostile, à la recherche d’un scientifique emprisonné.

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GOTHAM CITY IMPOSTEURS Genre : FPS - Plate-forme : Xbox LIVE®, PlayStation®Network, et PCEditeur : Warner Interactive

Semer le chaos. Arrêter le chaos. Que choisir ?

La ville est divisée en 2 gangs : l’un est mené par un imposteur de Batman qui a juré de rétablir l’ordre, l’autre est dirigé par un sosie du Joker qui a pour unique but de punir les innocents...

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FIFA STREETGenre : SportPlate-forme : PS3, Xbox 360Editeur : EA Sports

Le jeu de football de rue ultra-réaliste.

Des rues d’Amsterdam aux plages de Rio de Janeiro, jouez avec ou contre vos amis en multijoueurs dans le mode de votre choix : 5 contre 5, 6 contre 6, Futsal ou encore matches personnalisés et bien plus.

MASS EFFECT 3Genre : Jeu de Rôle Plate-forme : PS3, Xbox 360 et PCEditeur : Electronic Arts1 joueur en local ou 2 à 4 en réseau

Une conclusion en apothéose !

La Terre est sous le feu des Moissonneurs et vous êtes le seul à pouvoir les arrêter. C’est à vous de mener à bien cette dernière bataille contre le plus grand fléau que l’univers ait connu.

NOS COUPS DE CŒUR GAMER OU CASUAL

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SSXGenre : Sport / Glisse Plate-forme : PS3, Xbox 360Editeur : EA Sports - Jouable online

L’appel de la poudreuse

Le Team SSX regroupe les riders les plus talentueux et les plus extrêmes de la planète. En tant que joueur, il vous appartient de dompter les spots les plus escarpés de la planète, en Patago-nie, dans les Alpes, en Antarctique ou encore dans l’Himalaya.

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MARIO PARTY 9 Genre : Party GameSupport : WiiJouable onlineÉditeur : Nintendo

Le plaisir est toujours là

Dans ce nouvel opus de la série des Mario Party, prenez le pas sur vos adversaires pour récupérer un maximum d’étoiles et vaincre Bowser. Ce terrible monstre et ses sbires ont dérobé toutes les peti-tes étoiles du ciel et c’est à vous de les récupérer pour devenir une superstar.

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WARGAME Genre : Stratégie temps réelÉditeur : Focus Home Interactive MultijoueursuSupport : PC - online

Un niveau de détail jamais vu auparavant !

Débutants ou confirmés, plongez en pleine Guerre Froide, dans la période tumulteuse des années 1975-1985. De part et d’autre du Rideau de Fer, l’OTAN et le Pacte de Varsovie sont au bord de la guerre ouverte.

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> En salle le 04 avril

SUR LA PISTE DU MARSUPILAMI est le 4ème long métrage réalisé par Alain CHABAT. S’il donne vie au

personnage de BD créé par André FRANQUIN en 1952, le scénario et les personnages sont quant à

eux originaux. Avec cette nouvelle aventure, Alain CHABAT a réalisé son rêve de gosse : faire vivre

le Marsupilami à l’écran et nous guider sur ses traces dans la forêt de Palombie. Car oui, c’est un

animal extraordinaire «qui n’existe» !

www.coolture.fr

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COOLTURE CINE “

Franquin a grandi dans une maison où le rire était quasiment interdit. Quand j’ai découvert sa vie, j’ai compris à quel point rire ou faire rire était vital pour lui.”Alain CHABAT, Réalisateur

:: LE SYNOPSIS ::

Quand Dan GERALDO (Alain Chabat),

reporter en quête de scoop, arrive

en Palombie, il ne sait pas encore

qu’il va faire la plus incroyable des

découvertes...

Avec Pablito (Jamel Debbouze), guide

local plein de ressources, ils vont vivre

une aventure trépidante, affronter un

botaniste diabolique, des piranhas

affamés, un dictateur au secret

bien gardé, une tribu Paya au coeur

d’une prophétie millénaire et enfin

révéler une nouvelle extraordinaire :

le Marsupilami, animal mythique et

facétieux, existe vraiment !!!

SUR LA PISTEDU MARSUPILAMIUn fi lm de Alain CHABAT d’après l’œuvre originale de André FRANQUIN avec Djamel DEBBOUZE et Alain CHABAT

> RESTITUER «L’ESPRIT DE FRANQUIN»

Transposer un personnage comme le Marsupilami du papier à l’écran suppose de bien connaître l’univers de son auteur afin de ne pas le dénaturer. Alain CHABAT tenait absolument à respecter celui de FRANQUIN tant il le vénère : “L’hommage, le respect et les clins d’oeil à FRANQUIN étaient importants. Il fallait que j’arrive à traduire en images les émotions que j’avais ressenties enfant - et même bien plus tard - lors de la lecture des albums, tout en respectant son univers. Je pense que l’esprit de «Chiquito» est là. Je crois vraiment avoir retrouvé ses couleurs clinquantes, ses murs, ses toits en tuile, son indolence, sa douceur de vivre. Pour ma tribu palombienne, j’avais envie d’inventer un autre nom que les Chahutas, créé par FRANQUIN. Je me suis arrêté sur les Payas peu de temps avant le début du tournage. Ça sonnait bien, c’était simple et évident alors que j’étais passé par des noms biscornus auparavant, très compliqués à prononcer, pas crédibles.”

Un autre choix crucial s’est posé concernant la scène de bataille entre Hermoso et le Marsupilami. Quels types d’armes utiliser et comment être au plus près de «l’esprit FRANQUIN» dans ce domaine ? “Pour préparer la scène de combat «Hermoso Vs le Marsupilami», j’avais écrit une scène

où ça tirait dans tous les sens à coups de fusil à pompe. Yves DOMENJOUD DES VERSAILLAIS, responsable des effets spéciaux mécaniques, me demande où placer les impacts de balles dans le décor. Il me présente des armes et ça me déprime. Je ne vois plus Hermoso les utiliser. FRANQUIN faisait fondre les armes avec du métomol dans ses BD et il n’y a qu’un coup feu dans le film et il est tiré en l’air. Il me fallait trouver une autre solution. Comme Hermoso est botaniste, il allait se battre

à coups de végétaux. Jamel a poussé le concept en lui donnant un nom :le tir à carottes réelles !”

> UN FILM POUR TOUS

Dernière difficulté : réaliser un film qui s’adresse autant aux fans du Marsupilami qu’aux non spécialistes. Forcément, un tel équilibre est difficile à trouver. Jean-François MOYERSOEN, fondateur de la maison d’édition Marsu Productions

explique “Alain CHABAT sait que son film sera jugé par les accros de la BD. Il ne peut pas les décevoir. En collant à l’esprit FRANQUIN sa démarche se veut à la fois saine et efficace. Il a même respecté la tonalité des «Houba» voulus par FRANQUIN ! Je lui ai donné une bande son avec des «Houba» que FRANQUIN avait enregistrés pendant deux ou trois heures pour bien montrer la façon dont il pensait que ce cri devait être décliné.”

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ZODIAQUE (Delcourt - 13,95€)

Un thriller fantastique composé de 12 récits indépendants et d’un 13ème album « révélation »

“Chaque signe du Zodiaque est unique, mais il est également la continuité du précédent en même temps qu’il prépare l’avènement du suivant. Le Zodiaque forme un cercle dont chaque élément, chaque signe, apporte sa contribution à l’élaboration d’un ensemble plus grand. C’est sur ce modèle que la série Zodiaque a été pensée. La série se présente comme une chaîne où chaque maillon révèle un nouveau protagoniste, de nouveaux personnages et un nouveau mystère.”

- Éric CORBEYRAN, scénariste -

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CLAIR-OBSCUR DANS LA VALLÉE DE LA LUNEde Montgermont et AlcanteÉditions : Dupuis/Aire Libre - 15,50€

Une aventure bouleversante au cœur des somptueux paysages d’un pays au passé douloureux.

:: L’histoire ::José Suarez, guide touristique dans les hauts-plateaux du Chili, est un homme sombre, rongé par un secret qui l’empêche de vivre et d’aimer. Sa rencontre avec Joan, une touriste américaine, va changer sa vie.

L’EXPÉDITION T1/4de Marazano et FrusinÉditions : Dargaud - 13,95€

Un peplum très bien ficelé !

Thèbes, en l’an 729. Une embarcation à la dérive vient s’échouer sur les berges du Nil. À son bord, repose le corps d’un homme noir, couvert d’étranges peintures, entouré de bijoux précieux et de documents rédigés dans une langue inconnue. Tout porte à croire qu’il vient d’un pays lointain et d’une civilisation

d’une immense richesse...

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FREAKS’ SQUEELE T1 de Florent Maudoux (Ankama - 12,90€)(Re)découvrez cette nouvelle version tout en couleurs !Une université pour apprendre à gérer son image et obtenir son permis de super-héros : il fallait y penser !

KRISS DE VALNOR T2de Sente et De Vita (Le Lombard - 12€)La fascinante Kriss de Valnor continue de nous surprendre. Son histoire, dure, terrifiante et touchante à la fois ne fait qu’accroître la complexité de cette femme.

INLANDSIS T1de Betbeder et Frichet (Soleil - 13,95€)

Des hommes toujours plus avides, le règne animal menacé, la déchéance des dieux...voici la légende d’Inlandsis, le territoire des glaces qui s’étendait au delà des mers connues.

AB IRATO T2de Thierry Labrosse (Vents d’Ouest - 13,90€)Bienvenue dans notre futur !Montréal, 2111. Le niveau de l’eau a dramatiquement monté, la population mondiale a chuté de 12 à 3 milliards...

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Talent !Nouvelle série !

TOP 10 de Ha et Moore - (Urban Comics - 15€)

La réédition du Chef-d’œuvre d’Alan Moore récompensé par l’Eisner Award de la meilleure série en 2001.

100 BULLETS de Risso et Azzarello(Urban Comics - 17,50€)

Ce polar par excellence a été plusieurs fois récompensé par l’académie des Eisner et des Harvey Awards.

TONY CHU de Layman et Guillory - (Delcourt - 14,95€)

Un détective cannibale pour un comics complètement loufoque.

COOLTURE LIRE

NOS COUPS DE CŒUR BD

Talent !


LE MOT

Deux nouvelles pépites dans la collection Écritures !

OLYMPE DE GOUGES de Catel et Bocquet - 24€

Après Kiki de Montparnasse, Catel et Bocquet retracent le parcours d’une femme d’exception, dont les idéaux très en avance sur son temps ont forgé quelques-unes des valeurs clés de nos sociétés d’aujourd’hui.

LE SILENCE DE NOS AMIS de Powell, Long et Demonakos - 15€

1967, au Texas. Deux familles, l’une blanche et l’autre noire, luttent pour dépasser les préjugés propres à leur communauté d’origine, tandis que se déchaine autour d’eux la violence raciste.

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EXPLORA est une porte ouverte sur des personnages et des univers méconnus qui pourtant ont construit notre vision du monde.”Christian CLOS, Auteur / Explorateur

Les Grands Explorateurs ont toujours repoussé les limites de notre monde et des connaissances. Souvent en marge de leur époque, trop en avance, extrêmes et écorchés vifs, ils ont ajouté leurs découvertes à la gloire des pouvoirs en place, tout en leur faisant peur... La collection EXPLORA, sous la houlette de Christian CLOT, auteur-explorateur et vice-président de la Société des Explorateurs français, vous plonge au cœur de leur véritable histoire et de leurs expéditions extraordinaires, aux quatre coins du globe.

> D’OÙ VOUS VIENT CETTE ENVIE DE PARTAGER VOTRE PASSION POUR L’EXPLORATION ?Christian Clot : “Je suis persuadé que les explorations, les découvertes, n’ont de sens que parce qu’elles sont partagées, que cela soit par des publications scientifiques, des livres, des films ou autres. L’explorateur a pour but de connaître et faire connaître. Voire de faire aimer ! Celui qui aime a envie de protéger et notre monde en a besoin. À titre personnel, j’ai toujours aimé raconter des histoires, d’où mon 1er travail de comédien. Et même si cela vient finalement «en dernier» après le théâtre, les livres ou les films, la BD a, je crois, été ma 1ère idée pour faire partager mes aventures”.

> MAGELLAN, RICHARD FRANCIS BURTON, MARY KINGSLEY, FAWCETT... CES EXPLORATEURS ONT ÉTÉ POUR VOUS DE SOURCES D’INSPIRATION ?C.C. : “Pour bien explorer il faut savoir ce qui a été fait, comment et jusqu’où pour pouvoir faire le pas suivant. C’est alors, en me mettant à lire avidement les livres et journaux de bord des Explorateurs du passé, de l’histoire des peuples, que j’ai découvert vraiment ces Explorateurs dont certains m’ont fasciné, comme Magellan, Shackleton et bien d’autres. Ils ont tous la même caractéristique : ne jamais lâcher avant d’avoir été au bout, quitte à tout perdre.”

> COMMENT AIMERIEZ-VOUS QUE LES LECTEURS ABORDENT CETTE COLLECTION ? EN Y CHERCHANT PLUTÔT DE L’AVENTURE, DE L’HISTOIRE, UNE RÉFLEXION HUMANISTE ?C.C. : “Explora est une porte ouverte sur des personnages et des univers méconnus qui pourtant ont construit notre vision du monde. Nos épices, maïs ou pomme de terre, n’existent en

Europe que parce que des Hommes ont un jour décidé de dépasser les limites du monde connu, souvent

au prix de leurs vies. Ils ont, petit à petit, dessiné la carte du monde, pour le meilleur et parfois pour le pire.

Je pense que les albums d’Explora trouveront donc autant de manière de les lire que de

lecteurs : on peut les lire pour l’aventure, sans même réaliser que l’on parlait d’un personnage réel ni lire les pages

d’extras, et avoir passé un très bon moment ; on peut s’ouvrir quelques champs de questionnements sur l’Histoire, l’évolution des connaissances et l’humanisme ; ou encore se découvrir une passion pour des personnages dont on connaissait ou non vaguement le nom mais pas leurs réalité et aller dévorer les livres proposés en bibliographie... L’essentiel étant que le plaisir de lire ces albums prévale !”

(RE)DÉCOUVREZ L’HISTOIREDES GRANDS EXPLORATEURS Collection EXPLORA - Éditions de GLÉNAT - 13,50€

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MAGELLAN de Clot, Orenge et Verguet

Alors que l’Amérique vient d’être découverte, un homme va imaginer qu’il est possible, en partant vers l’ouest, de revenir par l’est. Il sait aussi qu’il devra aller jusqu’au sacrifice ultime.

KINGSLEYde Dorison, Mathieu et Telo

Au travers le regard de Mary Kingsley qui deviendra l’avo-cate infatigable de l’Afrique, ce voyage, parfois au cœur de l’en-fer, est un hymne aux échanges culturels et à la tolérance.

BURTON de Clot, Nikolavitch et Dim-D

FAWCETT de Clot, Dorison et Bocci

Nouvelle série !

À paraître !

www.coolture.fr

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COOLTURE VOIR

NOS COUPS DE CŒUR MANGA

LES VACANCES DE JÉSUS ET BOUDDHA T3de Hikaru NAKAMURAÉditions : Kurokawa - 6,80€

La divine colocation ne connaît pas la crise !

:: L’histoire ::Après avoir surmonté les périls de la jungle urbaine tels que les soldes ou le métro à l’heure de pointe, Jésus et son ami Bouddha décident de partir se ressourcer à la campagne. Mais leur retraite spirituelle tourne court alors que Jésus découvre les joies et les peines du wasabi et que les anges manquent de déclencher l’Apocalypse lors d’une séance de karaoké.

Décidément, les vacances de Jésus et Bouddha sur Terre ne sont pas de tout repos.

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BILLY BAT T1 - 2de Naoki URASAWA / Éditions : Pika - 7,45€

Une histoire dans l’Histoire.

:: L’Histoire ::En 1949, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Kevin Yamagata, dessinateur américain né de parents japonais immigrés aux États-Unis, connaît un succès formidable avec sa bande dessinée «Billy Bat», au point de faire trembler la société d’édition concurrente, DC Comics !Lorsqu’il apprend de façon fortuite qu’un personnage identique au sien existe aussi au Japon, il décide de se rendre à Tokyo pour rencontrer le dessinateur à qui il a peut-être inconsciemment volé l’idée durant son service en tant qu’interprète dans l’armée d’occupation du Japon.Une fois sur place, il est rapidement happé par une spirale d’événements curieux qui ont pour dénominateur commun le motif de la chauve-souris...

L’AFFAIRE SUGAYA de TACHIBANA et TAKANOÉditions : Delcourt - 7,99€

Le vrai journalisme d’investigation peut faire bouger la société !

:: L’Histoire ::À cause d’une police peu soucieuse de la qualité de ses enquêtes, Toshizaku SUGAYA est condamné à perpétuité pour le meurtre d’une petite fille. Il passera 17 ans de sa vie en prison avant d’être innocenté et de retrouver sa liberté grâce à l’acharnement d’une équipe de journalistes de télévision dirigée par l’obstiné Kiyoshi SHIMIZU.

Ce dernier, conscient de ses responsabilités à l’égard de la société et de ce que doit être la justice, entend prouver que son métier n’a de valeur que si les journalistes n’hésitent pas à se confronter aux institutions pour défendre l’intérêt des citoyens !

>> L’une des plus grandes erreurs judiciaires au Japon.

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ASCENSION T8 de Shin-Ichi SAKAMOTO(Delcourt - 7,99€)

Les journaux télévisés ne parlent que d’une chose : l’équipe d’alpinistes qui était partie en expédition dans le nord des alpes japonaises a été décimée...

WOLFSMUND de Mitsuhisa KUJI(Ki-oon - 7,50€)

Dans la Suisse du XIVe siècle, un seigneur tyrannique règne sur la forteresse et la passe de Saint-Gothard, surnommée le Col du Loup par les voyageurs terrifiés.

ETHNICITY T1 de Nobuaki TADANO (Bamboo/Doki-Doki - 7,50€)

Dans un monde dévasté par la famine et les guerres, suite à un bouleversement climatique, les populations vivent désormais repliées dans des mégapoles coupées de l’extérieur hostile.

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LES GOUTTES DE DIEU T22de Shu OKIMOTO et Tadashi AGIÉditions : Glénat - 9,15€

L’heure est au 7ème apôtre !

:: L’histoire ::Voici venu le jour de la lecture du texte de Yutaka Kanzaki concernant le 7e apôtre. D’après le testament, celui-ci incarne la Sagrada Familia. Shizuku et l’équipe du département Vins déduisent qu’il s’agit d’un vin du Nouveau Monde, mais hésitent quant à son origine précise.

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I AM A HERO T1 - 2 de Kengo HanazawaÉditions : Kana - 7,45€

Le walking dead japonais !

:: L’histoire ::Hideo Suzuki, 35 ans, est un assistant de mangaka en manque de succès. Craintif et souffrant d’hallucinations, il parle avec un ami imaginaire... Tellement absorbé par sa médiocre vie, il ne remarque pas qu’il se passe des choses suspectes autour de lui...

Tokyo va soudainement sombrer dans le chaos et être envahi d’humains qui n’en sont plus vraiment... Hideo va devoir se faire violence et se prendre en main. Il en va de sa survie !

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Talent !Nouvelle série !

UNDEAD T1et 2de Masahi TERAJIMA (Delcourt - 6,95€)

Une mère décapitée et un petit frère enlevé… Taro Hachioji doit se transformer en redoutable chasseur pour sauver ce qui reste de sa famille des griffes zombies !

LA GÉNÈSETHERMÆ ROMÆ est né de la passion de Mari YAMAZAKI pour l’Art du bain, et de sa frustration de ne pas pouvoir se baigner à l’étranger comme on peut le faire au Japon. L’idée d’établir une correspondance entre le Japon contemporain et la Rome antique lui est venue de son mari, italien et érudit en histoire, qui lors de son premier voyage au Japon, lui a fait remarquer les similitudes entre leurs deux cultures.

UN MANGA TRÈS BIEN DOCUMENTÉMari YAMAZAKI a choisi de placer l’action à l’époque d’Hadrien, un empereur amoureux des arts et des lettres, qui s’intéresse aussi à l’architecture. Soucieuse de rester fidèle à l’Histoire, elle a visité des ruines antiques, s’est référée à de nombreux livres et s’est notamment inspirée des Mémoires d’Hadrien de Marguerite YOURCENAR.La série ROME fut un vrai déclic et lui a permis de se construire une image plus

concrète de la société romaine antique et de l’architecture des bâtiments. Mari YAMAZAKI a pu visiter les studios de Cinecittà

où la série a été tournée. En clin d’oeil à la série qu’elle apprécie beaucoup, elle a pris l’acteur Kevin MCKIDD, jouant Lucius Vorenus, l’un des protagonistes principaux, comme modèle pour Lucius Modestus.

UNE TRADITION COMMUNE AU JAPON ET À ROME.Au Japon, l’art du bain se pratique dans les sources

chaudes, les onsen, mais également dans des bains publics ou à la maison. C’est une

passion nationale !À Rome c’est un art de vivre qui permet un esprit sain dans un corps sain, les thermes ayant un rôle social extrêmement important. Le parallèle et le gap entre ces deux cultures créent des situations cocasses et délirantes faisant de THERMÆ ROMÆ un véritable phénomène déjà récompensé par 2 prix très prestigieux : Le Grand Prix du Manga et Le Prix Osamu Tezuka.

pour l’Art du bain, et de sa frustration de ne pas pouvoir se baigner à l’étranger comme on peut le faire au Japon. L’idée d’établir une correspondance entre le Japon contemporain et la Rome antique lui est venue de son mari, italien et érudit en histoire, qui lors de son premier voyage au Japon, lui a fait remarquer les similitudes entre leurs deux cultures.

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Mémoires YOURCENAR.

fut un vrai déclic et lui a permis de se construire une image plus

où la série a été tournée. En clin d’oeil à la série qu’elle apprécie beaucoup, elle a pris l’acteur Kevin jouant Lucius Vorenus, l’un des protagonistes principaux, comme modèle pour Lucius Modestus.

UNE TRADITION COMMUNE AU JAPON ET À ROME.Au Japon, l’art du bain se pratique dans les sources

chaudes, les bains publics ou à la maison. C’est une

passion nationale !À Rome c’est un art de vivre qui permet un esprit sain dans un corps sain, les thermes ayant un rôle social extrêmement important. Le parallèle et le gap entre ces deux cultures créent des situations cocasses et délirantes faisant de

et Le Prix Osamu Tezuka.

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CYBORG 007 T11de Shotaro Ishinomori(Glénat - 15,50€)Aventure, action, science fi ction, Cyborg 009, qui fut le must du shônen des années 60 où toutes les fantaisies étaient permises, n’a toujours pas pris une ride.

LE MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTEPréface de Jean-Luc Mélenchon(Soleil - 6,99€)

Redécouvrez les grandes idées de Karl MARX et de Friedrich ENGELS et de leur manifeste du Parti Communiste.

IKIGAMI T9de Motorô Mase (Kaze - 7,95€)

Menacé à l’extérieur par les agressions répétées de la Fédération, le pays est aussi en proie à des confl its internes. Progressivement, la contestation s’organise et s’intensifi e...

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NOS COUPS DE CŒUR MANGA

PONTS DE

MAIOffrez-vous des

vacances avant

l’heure !

UCPA - Union nationale des Centres sportifs de Plein AirAssociation loi 1901 à but non lucratif et à gestion désintéressée, agréée et cogérée par les ministères en charge, de la jeunesse, du sport, du tourisme, de l’agriculture et de la vie associative.

Crédits photos : S. Cervos - 2012_123

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THERMÆ ROMÆ :LE CHOC DES CIVILISATIONS de Mari YAMAZAKI - éditions Casterman /Sakka - 7,50€

Thermæ Romæ débute en 128 après Jésus-Christ, à Rome, durant les dernières années du règne

de l’empereur Hadrien. Lucius Modestus, architecte spécialisé dans les bains publics, dont le

dernier projet vient d’être refusé, décide de se rendre aux thermes pour oublier ses soucis. En

s’immergeant dans l’eau, il découvre une faille au fond du bassin et refait surface dans un bain

public japonais au XXIe siècle !

Talent !

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DRAGON HEAD T7de Minetarô MOCHIZUKI(Pika - 10,50€)

Ako et le garçon étrange sont une fois de plus agressés par des hommes, à l’intérieur de l’hôpital. L’hélicoptère arrivera-t-il bientôt pour ramener Ako et le vaccin auprès de Téru ?

* Bienvenue.

Pour nous, des jeunes en alternance, ce sont des nouvelles idées en permanence.

À tous ceux qui veulent faire leurs premiers pas en entreprise, le groupe Crédit Agricole propose 3000 contrats en alternance, dans des centaines de métiers différents : autant d’opportunités de partager les savoir-faire de nos tuteurs pour révéler vos compétences au sein de notre Groupe leader. Tous nos postes sont ouverts aux personnes en situation de handicap.

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COOLTURE N°26 (Spécial Alternance)