20
Secteur quincaillerie Les 10 commandements de l’enrubannage Végétal Soya version 2014 Avicole Les antibiotiques : en faire bon usage, c’est sage! 107903-02-14 La revue agricole des gens d’ici Mars - avril - mai 2014 Coop des Montérégiennes Le conseil d’administration de votre coopérative

Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Secteur quincaillerie Les 10 commandements de l’enrubannage

Végétal Soya version 2014

Avicole Les antibiotiques : en faire bon usage, c’est sage!

1079

03-0

2-14

La revue agricole des gens d’ici Mars - avril - mai 2014

Coop des Montérégiennes

Le conseil d’administration

de votre coopérative

Page 2: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

w w w.laco op.co op

1076

96-1

1-13

Goliath, Synchro, Transilac et La Coop sont des marques de commerce de La Coop fédérée.

Avec les programmes alimentaires La Coop, votre expert-conseil est complice de votre réussite.

RENTABILITÉRECHERCHÉE

ICI

Les programmes alimentaires La Coop, combinés à nos conseils de régie personnalisés, sont autant d’outils pour atteindre vos objectifs pour votre troupeau. Laissez-nous contribuer à faire de votre entreprise une véritable vache à lait.

La coopération, ça profite à tout le monde. Parlez-en à votre expert-conseil.

1076

96-1

1-13

Les programmes alimentaires La Coop, combinés à nos conseils de régie personnalisés, sont autant d’outils pour atteindre vos objectifs pour votre troupeau. Laissez-nous contribuer à faire de votre entreprise une véritable vache à lait.

La coopération, ça profite à tout le monde. Parlez-en à votre expert-conseil.

Page 3: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

LE MOTBonjour,

Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes; il y a des administrateurs que vous avez déjà côtoyés et de nouveaux venus. Issu d’une fusion, ce conseil regroupe des individus d’un assez grand territoire, alors il est difficile de connaître tout le monde. Depuis que nous avons commencé les discussions de fusion, nous avons fait allusion à des personnes qui se fréquentaient dans le but de voir s’il y avait une certaine compati-bilité et qui sait, qui pourraient peut-être même un jour se marier.

Quand des personnes se joignent à la fête du mariage, ils font la rencontre des mem-bres de la famille de l’autre conjoint et tout en discutant avec eux, s’aperçoivent qu’ils ont des points en commun. C’est le même principe pour des coopératives qui fusion-nent, surtout avec l’approche que nous avons utilisée. Nous savions que nous étions capables de continuer chacun dans notre territoire, mais pour l’avenir et la pérennité, nous avons convenu que cela serait peut-être bien de se parler et de voir si nous avions des intérêts communs.

Pour certains d’entre vous, le fait d’avoir regroupé trois Coop, peut susciter beaucoup de questions touchant principalement un point, le sentiment d’appartenance. Comment peut-on sentir qu’on fait partie d’une entité qui a des emplacements et des membres à une heure et demie de chez soi ? C’est loin d’être comme avant !

Comme dans les familles réunies par alliance de mariage, les gens ne se fréquentent pas tout le temps, parfois à Noël, lors d’anniversaires et malheureusement, à des funé-railles. Votre Coop organise des activités rassembleuses afin que les membres et les clients de tout le territoire puissent se connaître et partager. À vous d’en profiter !

Je veux vous amener où, avec ces histoires de fusion et de mariage ? Eh bien, je veux que vous sachiez que nous avons tous une responsabilité pour s’assurer de la réussite de cette union. Vos experts-conseils sont là pour vous offrir les produits et les services dont vous avez besoin. Notre directeur général et ses gestionnaires assurent la saine gestion de la coopérative. Les administrateurs de votre nouvelle coopérative sont, quant à eux, toujours à l’écoute de leurs membres. Ce sont des producteurs comme vous qui vous représentent, ils prendront plaisir à répondre à toutes vos questions. Vous, les membres et les futurs membres, sachez que c’est votre Coop et non la Coop, vous avez tant de possibilités d’assurer la réussite de cette union. C’est un lien dont vous pouvez vous ser-vir afin de vous sentir plus près de votre coopérative.

La procédure démocratique est une des pierres angulaires de la coopération, vous pouvez devenir membre du conseil d’administration.

À vous de vous impliquer !

Coop des Montérégiennes

LE SOMMAIREMars-avril-mai 2014

8 Soya - Version 2014

4 ViecoopérativeLeconseild’administration

6 ViecoopérativePatriciaMeunier,unejeunefemmecurieuseetambitieuse

7 ProductionsanimalesVoyageenBeauce

10 FertilisationLasaisondesengraisestarrivée

11 AgroenvironnementNouveauprogrammePrime-Vert2013-2018

12 ProductionsmaraîchèresBiostimulantAsco-Root

13 ProductionsavicolesLesantibiotiques

16 SecteurquincaillerieLes10commandementsdel’enrubannage

18 CentrededécorationOsezlestylecanadien

Ernest William GasserPrésident,

La Coop des Montérégiennes

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes 3

Page 4: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Vie coopérative Un conseil d’administration près de vous

VIE

CO

OPÉ

RATI

VE

Élus par les membres lors de l’assemblée générale annuelle, les administrateurs du conseil

d’administration surveillent l’évolution des résultats financiers

et décident des grandes orientations stratégiques de la coopérative. L’adoption de projets d’avenir,

l’approbation des budgets et des investissements majeurs, ainsi que l’éducation coopérative font partie

de leurs principales attributions.

Structure du conseil d’administrationLe territoire de La Coop des Montérégien-

nes est divisé en 3 secteurs. Nous comptons 2 administrateurs par secteur et 3 postes flottants sur tout le territoire. Afin de créer une belle transition durant les premières années, 3 postes temporaires ont été ajoutés à la structure.

C’est avec plaisir que nous vous présentons les administrateurs du conseil d’administra-tion de La Coop des Montérégiennes. Ils sont à votre écoute afin de bâtir une coopérative qui répond aux besoins de ses membres.

PrésidentErnest-William Gasser

Notre-Dame de Stanbridge, Secteur 2Ernest-William Gasser est administrateur

dans le réseau La Coop depuis maintenant 18 ans. Il détient une ferme en copropriété avec cinq autres actionnaires. Son plus grand défi dans son travail est de s’assurer que la

communication soit efficace entre tous les propriétaires de la ferme. Il aime particuliè-rement être président à La Coop des Mon-térégiennes, car il s’agit d’une entreprise qui rassemble des gens avec les mêmes intérêts que lui. Il décrit d’ailleurs La Coop des Monté-régiennes comme le futur de la coopération dans la région.

1er vice-président Patrick Guillet

St-Damase, Secteur 1Administrateur depuis maintenant 11 ans,

Patrick Guillet est propriétaire d’une ferme à St-Damase, depuis 1998. Il fait la produc-tion de cultures maraîchères, de légumes de transformation et de maïs grain et soya. Cette passion pour l’agriculture s’est trans-mise de génération en génération. Le père et le grand-père de Patrick étaient produc-teurs de tomates, de betteraves sucrières et de légumes de conserveries. Il croit que son expérience dans le secteur végétal et son bagage de connaissances comme adminis-trateur sont de grands atouts pour La Coop des Montérégiennes.

2e vice-présidentPierre Dénommée

Acton Vale, Secteur 3Pierre Dénommée s’implique dans le

réseau La Coop depuis 1995 et il est le 2e vice-président de La Coop des Montérégien-nes. Il possède une ferme de veaux de grain où il fait aussi la grande culture et des tra-vaux à forfait. Selon lui, un agriculteur doit être déterminé, performant et avoir le désir d’apprendre pour réussir dans ce métier.

Sa passion pour l’agriculture provient de sa famille et il croit que ses idées et son expé-rience de vie lui seront bénéfiques dans son rôle d’administrateur.

Jean Beauregard St-Damase, Poste temporaire

Jean Beauregard est administrateur dans le réseau La Coop depuis 13 ans. Producteur en grandes cultures, il effectue aussi des travaux à forfait végétal et des déneige-ments en hiver. Issu d’une famille de parents agriculteurs, il est toutefois le seul sur neuf enfants qui a continué dans ce domaine. Jean est une personne optimiste, il ne se décourage pas facilement. Il aime particuliè-rement l’indépendance et la diversité que lui procure son travail d’agriculteur. Ses bonnes décisions et sa sagesse sont de grands atouts en tant qu’administrateur de La Coop des Montérégiennes.

Guy Boisvert L’Avenir, Secteur 3

Guy Boisvert est administrateur depuis maintenant 7 ans pour le réseau La Coop. Il détient une ferme de 250 hectares cultivables et un quota laitier de 75 kg. Son plus grand défi en tant qu’administrateur de La Coop des Montérégiennes est de réussir à traverser les changements majeurs en continuant de faire avancer la coopérative. Anciennement administrateur à La Coop St-André d’Acton, il croit que La Coop des Montérégiennes est une coopérative remplie de beaux défis.

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes4

Page 5: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Par Geneviève Harnois Coordonnatrice aux communications,

marketing et RH

Sylvain Choquette St-Paul d’Abbotsford, Secteur 1

Administrateur depuis maintenant 4 ans, Sylvain Choquette a voulu s’impliquer pour que la coopérative soit la plus efficace et pour offrir aux membres un bon service. Détenant environ 7 000 mètres carrés de dindons sur 6 bâtisses, environ 180 acres en grandes cultures et un abattoir provincial, il a comme défi d’être le plus efficace possible dans tous ses secteurs d’activités. Selon lui, La Coop des Montérégiennes est une coopé-rative efficace dans tous les secteurs.

Bertrand Comeau Granby, Poste temporaire

Bertrand Comeau s’implique déjà depuis plusieurs années dans le réseau La Coop. Il a successivement occupé le poste d’adminis-trateur et de président. Agriculteur d’expé-rience, il a acheté sa première ferme en 1973. C’est en 2009 qu’a débuté le transfert de sa ferme de 80 hectares, prévu sur une période de 11 ans. Pour lui, le métier d’agriculteur lui a permis d’élever sa famille avec sa conjointe tout en gardant en tête leur projet d’amé-liorer leur avenir. Il croit que son expérience sera un atout pour tous les membres de La Coop des Montérégiennes.

Maxime DesmaraisSt-Théodore d’Acton, Poste temporaire

Maxime Desmarais est administrateur dans le réseau La Coop depuis plus de 3 ans. Ne provenant pas d’une famille d’agriculteur, son plus grand défi fut l’achat de sa ferme où il exploite des veaux de grain et fait la culture du maïs et du soya. En plus de son implication

à La Coop des Montérégiennes, il est membre du Club des bons amis de St-Théodore. Il croit que sa jeunesse sera un grand atout dans son rôle d’administrateur. Selon lui, La Coop des Montérégiennes est reconnue pour veiller au bien-être de ses membres.

Benoit Labrecque St-Valérien, Poste flottant

Administrateur dans le réseau La Coop depuis maintenant 7 ans, Benoit Labrecque possède une ferme laitière et grandes cultu-res. Il croit qu’un bon agriculteur doit démon-trer de la persévérance, être travaillant et avoir des habiletés en gestion. Outre son implication à La Coop, Benoit est délégué chez Agropur, directeur du Club Holstein de Shefford et a aussi été administrateur dans le syndicat de base de l’UPA et membre d’un club en agroenvironnement. Il croit que son expérience et son côté terre à terre sont des atouts dans la réalisation des projets de La Coop des Montérégiennes.

Guy Labrecque St-Césaire, Poste flottant

Guy Labrecque est administrateur dans le réseau La Coop depuis maintenant 9 ans et possède une ferme laitière et en grandes cultures. En tant qu’administrateur, il appré-cie faire partie des prises de décisions pour l’orientation de la coopérative. Un des plus grands défis qu’il a eu à relever dans son emploi est l’expansion de sa ferme qui a dou-blé depuis 2007. Selon lui, La Coop des Mon-térégiennes est une coopérative d’envergure pour l’avenir.

Suzanne Ostiguy Shefford, Secteur 2

Suzanne Ostiguy est administratrice du réseau La Coop depuis 2010. Exploitant une ferme laitière et de grandes cultures, elle s’est aussi impliquée comme délégué de l’UPA Haute-Yamaska, animatrice déléguée chez Agropur et membre du syndicat des agricul-trices. Sa passion de l’agriculture lui provient de ses parents et ses beaux-parents qui lui ont transmis la fierté d’exercer ce métier. Selon elle, La Coop des Montérégiennes est la force d’un regroupement de personnes qui assureront la pérennité de la coopérative et des membres.

Frédéric Paris Ste-Cécile de Milton, Poste flottant

Frédéric Paris est administrateur du réseau La Coop depuis 3 ans. Il exploite une entre-prise spécialisée dans l’élevage, la trans-formation et la mise en marché de poulets. Passionné d’agriculture depuis son plus jeune âge, il a occupé le poste de représentant des ventes dans le secteur des productions végétales de La Coop St-Damase, pendant 13 ans. En 2010, il a pu réaliser son rêve de s’établir à temps plein sur une ferme. Il croit que son dynamisme et sa passion pour l’agri-culture sont des atouts pour La Coop des Montérégiennes.

Patrick Guillet Pierre Dénommée

Jean Beauregard Guy Boisvert Sylvain Choquette Bertrand Comeau Maxime Desmarais

Benoit Labrecque Guy Labrecque Suzanne Ostiguy Frédéric Paris

Ernest-William Gasser

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes 5

Page 6: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Par Mélanie Dubuc, agr.Experte-conseil ruminant Cellulaire : 450 521-3210

La Coop des Montérégiennes est fière

d’offrir un soutien à la relève agricole d’ici par

l’intermédiaire du Fonds coopératif d’aide à

la relève agricole.

VIE

CO

OPÉ

RATI

VE

Patricia Meunier, une jeune femme curieuse et ambitieuse !

Plusieurs jeunes ont déjà pu bénéficier des avantages d’un tel programme. Sachez que la campagne d’adhésion a lieu en septembre de chaque année et vous sera annoncée dans la revue de La Coop des Montérégiennes.

Il nous fait donc plaisir de vous présenter le portrait d’une agricultrice passionnée par son métier : Patricia Meunier.

Patricia est une jeune femme très dynami-que et impliquée dans le milieu agricole. Elle est graduée de l’ITA de Saint-Hyacinthe en GEEA depuis le printemps 2012. Vous l’avez probablement croisée dans les activités des jeunes ruraux, puisqu’en plus d’y participer, elle est secrétaire du Cercle de Granby depuis 2008. Elle a également travaillé pour certains exhibits sur le terrain de plusieurs exposi-tions agricoles ou lors de son stage à La Coop Excel à l’été 2012. Durant l’année 2013, elle a été stagiaire provinciale pour Agropur.

Patricia, la cadette d’une famille de 4 filles, est devenue copropriétaire à 50 % de la ferme familiale, à 30 % avec son père, Daniel, et à 20 % avec sa mère, Manon, en janvier 2014. Daniel était, quant à lui, devenu propriétaire de la ferme paternelle en octobre 1986 et il avait formé une S.E.N.C. avec son épouse en 1992. Patricia est donc la quatrième géné-ration sur la ferme familiale. Actuellement, l’entreprise possède une superficie cultivable de 75 hectares répartie en maïs ensilage (5,3 ha), maïs-grain (9,6 ha), prairie (44,3 ha), panic érigé (4,7 ha) et pâturage (11,1 ha). Le travail du sol est principalement fait en tra-vail réduit, et la ferme est autosuffisante en ce qui a trait aux cultures. Le cheptel laitier de race Ayrshire pur sang est certifié LCQ depuis novembre 2011. Les 35 vaches en lactation produisent, au contrôle officiel, une moyenne de 7 100 à 4,3 de gras et 3,56 de protéine. Présentement, la moyenne des CCS est de 84 000. Les vaches en lactation vont au pâturage pendant la nuit pour la période de mai à novembre. Lors de la dernière

classification, le troupeau comprenait 2 EX, 10 TB, 16 BP et 7 B. Depuis 1993, ils ont par-ticipé à plusieurs expositions régionales et provinciales en plus d’avoir participé deux fois à La Royale, à Toronto. Les animaux de remplacement sont gardés sur un deuxième site et ils vont également au pâturage. Une superficie de 24 hectares est boisée et com-prend une érablière de 1 000 entailles, tous à la chaudière, pour une production annuelle d’environ 150 gallons de sirop.

Patricia a toujours été dans les bottines de son père; dès son jeune âge, elle voulait tout savoir et tout comprendre. Son amour de l’agriculture lui a été transmis par la passion de ses parents pour ce domaine. Dès l’âge de 12 ans, elle savait que c’était le mode de vie qu’elle voulait. Elle ne s’attarde pas au fait que certaines choses sont plus physiques que d’autres. Avec la mécanisation et l’automati-sation de l’agriculture, une femme peut faire le travail autant qu’un homme. Pour elle, le principal défi est d’être une bonne ges-tionnaire; peu importe le sexe, le défi reste le même. Ces défis passent par l’objectif de l’entreprise, qui est d’avoir une entreprise familiale de taille moyenne en optimisant la production actuelle. À court terme, plusieurs améliorations seront faites au bâtiment afin d’optimiser la production, soit l’ajout de lumière, de tapis, l’optimisation du débit d’eau et la construction d’un agrandissement pour les vaches taries.

Pour la Ferme Daniman SENC, la coopération leur permet de créer un lien d’appartenance et de limiter le monopole des entreprises privées. Les coopératives appartiennent aux membres, ce qui leur permet d’avoir de bons prix et des ristournes en plus d’avoir des par-tenaires d’affaires qui travaillent pour eux et de leur offrir de la formation et des activités. Ils sont membres à La Coop des Montéré-giennes et chez Agropur.

Les aliments servis à la Ferme Daniman SENC

• Ensilage de maïs

• Ensilage de foin

• Foin sec

• Maïs grain sec

• Supplément Couverture Synchro 4216 ou 4214

• Supplément Synchro 4535AU opt 2

• Minéral Synchro 10-9C

• Aliment Transilac 17

• Lactoremplaceur Goliath XLR 27-16

• Aliment Goliath 21 cube

• Aliment Goliath 22-2

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes6

Page 7: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

La Coop des Montérégiennes en Beauce !

Par Steeve Desjardins Expert-conseil ruminant

Cellulaire : 450 278-2198

PRO

DU

CTIO

NS

AN

IMA

LES

Le mardi 28 janvier, La Coop des

Montérégiennes conviait les producteurs laitiers à

un voyage dans la belle région de la Beauce. Plus

de 75 agriculteurs ont répondu à l’invitation.

Ce voyage visait simplement à voir ce qui

se fait ailleurs. Bien sûr, pour ce faire, nous avions

choisi des fermes qui se différencient sur un ou plusieurs points selon leurs buts et objectifs.

Notre premier arrêt a été à la Ferme Maroch, à Saint-Éphrem-de-Beauce. Ce troupeau Holstein est la propriété de René, Suzanne, Gabriel, Roxanne, Myriam, Rosalie et Justine Marois. Ils possèdent 200 têtes, dont 90 vaches en lactation, 20-30 taries et 80 sujets de remplacement. Les vaches sont logées en stabulation entravée sur accumu-lation de paille, et les taries et la relève sont gardées dans une étable froide, méga-dôme. Cette entreprise ne lésine pas sur le confort de ses animaux. Car ils sont convaincus que des bêtes confortables restent saines et produisent plus longtemps. Voici quelques points supplémentaires : le classement 10 excellentes, 57 très bonnes, 42 bon-nes plus et 5 bonnes avec une production de 10 500 kg. Ils se passionnent pour les expositions.

La deuxième exploitation visitée a été la Ferme Courlin, aussi à Saint-Éphrem. Cette entité détient 110 kg de quota. Les proprié-taires sont Mario et Claude Gosselin ainsi que Frédéric, le fils de Mario. Une nouvelle construction d’étable en 2011, stabula-tion libre avec deux robots de traite. Cette bâtisse comprend une pouponnière à tem-pérature contrôlée. Le nettoyage est assuré par une raclette, et un Lely Juno est utilisé pour assurer la distribution de la ration. Les

vaches sont alimentées avec des balles ron-des et une moulée 18 % et complétées avec les aliments Robocoop. La production entre 32-34 kg en moyenne en 3,1 traites par jour. À noter que les propriétaires ont décidé de bâtir une nouvelle construction pour que leur travail soit moins dur physiquement.

Notre troisième hôte qui nous a accueillis est la Ferme J.P. Poulin et fils, à Saint-Geor-ges. Elle est constituée de 100 vaches en lactation, classées comme suit : 16 excel-lentes, 75 très bonnes et 24 bonnes plus. La moyenne du troupeau est de 10 700 kg. L’entreprise est située sur deux sites. La pre-mière ferme compte 80 vaches en lait atta-chées et des vaches taries et une partie pour les taures en stabulation libre. Dans l’autre, une vingtaine de vaches d’exposition, et aussi leurs meilleures génisses. L’entreprise travaille beaucoup avec la génomique. Les propriétaires font des expositions et visent les meilleures positions régionales et pro-vinciales et… encore plus ! Les vaches sont alimentées avec de l’ensilage de maïs, des balles rondes et des suppléments VIP Coop.

Au cours de cette journée, nous avons pu constater que nos trois entreprises avaient des buts et des objectifs différents. Par ce fait, leur passion est maintenue et alimentée pour l’avenir de leur entreprise.

Pour conclure cette sortie fort agréable, nous avons cassé la croûte à la brasse-rie Fleurimont, à Sherbrooke. Nous avons échangé sur les différents points et curiosités qui avaient meublé notre journée. À la suite de ce voyage, je peux vous confirmer que les gens de la Beauce sont très accueillants et qu’ils savent recevoir. Des hommes et des femmes de passion. Merci à Robin et Yvan de La Coop Alliance pour leur complicité. J’espère vous avoir donné le goût pour un prochain départ.

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes 7

Page 8: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Soya version 2014PR

OD

UCT

ION

S V

ÉGÉT

ALE

S

Nous prévoyons qu’il se produira davantage de

soya au Québec en 2014. C’est ce qui nous incite

à faire un léger survol des recommandations

que nous mettons de l’avant depuis maintenant

quelques années.

Pourquoi opter pour la fève ?Si on constate un tel engouement pour la

culture de cette légumineuse, c’est en grande partie parce que le ratio entre le prix du maïs et du soya penche en faveur de la fève. Avec un ratio de prix du soya/maïs supérieur à 2,3, il devient intéressant de se tourner vers cette production. Par contre, cette rentabilité est contrebalancée lorsque le rendement de maïs/soya est supérieur à 3,3. Si une décision de production est prise sur les bases de prix de vente, il serait judicieux de sécuriser une partie de son revenu maintenant.

La bonne maturité du cultivarDepuis quelques années, nous vous

offrons du soya pleine saison. Ces variétés utilisent toute la saison de croissance pour développer leur plein potentiel, ils ont une maturité relative qui concorde avec le climat de la région. Dans cette situation, la matura-tion des fèves est observée en août, un mois où nous recevons plus de précipitations, comparativement à juillet. Lorsque les fèves se développent en période de sécheresse, le risque d’avortement est plus élevé et peut nuire au rendement. Donc, l’utilisation d’un cultivar adapté à votre région permet d’uti-liser toutes les heures d’ensoleillement et réduit notre exposition à la sécheresse.

Mise en terre hâtivePour profiter du maximum de lumière et

de degrés en saison de croissance, on doit aussi semer le plus tôt possible. Le soya (-2,8 °C) étant plus tolérant au gel que le maïs (-1,6 °C), nous pouvons le mettre en terre plus tôt que la moyenne historique.

Traitement sur la semenceLes diverses variétés de traitements offerts

sur la semence ont toutes leurs spécificités. La préinoculation permet d’avoir une appli-cation uniforme et sans manquement sur la semence. De plus, elle permet une efficacité maximale de votre travail lors des heures les plus importantes de la saison, les heures optimales de semis. Le traitement de myco-rhize appliqué sur la semence permet d’at-teindre en moyenne des augmentations de rendement de 2 à 4 % supérieures, selon les résultats obtenus aux tests sur les champs. Le traitement Cruiser offre une résistance contre les insectes ravageurs pour une période de 80 jours suivant la mise en terre. Ces traitements offrent tous des rendements économiques et permettent d’augmenter votre rendement et votre rentabilité sans nuire à votre efficacité au travail.

Traitement foliaireLes traitements foliaires de fongicide se

sont avérés très positifs lors des deux der-nières années. L’année 2012 était une année très sèche ayant profité de très peu de préci-pitations au cours de la saison de croissance active, comparativement à l’année 2013 qui était très pluvieuse. Pourtant, une hausse de rendement a été enregistrée dans les deux cas, plus prononcée pour l’année pluvieuse. Nos essais 2012 enregistraient une augmen-tation de rendement allant jusqu’à 0,3 TM/hectare lorsque les parcelles étaient traitées aux fongicides.

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes8

Page 9: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Selon nos essais 2013, les augmentations de rendement sur les parcelles traitées ont été jusqu’à 0,5 TM/hectare supérieures aux témoins. Cette protection a offert un rende-ment économique jusqu’à 5 fois l’investisse-ment initial. Votre représentant est le mieux placé pour optimiser votre application et juger si un traitement est nécessaire.

Fertilisation du soyaLa fertilisation du soya est un sujet courant

ces temps-ci. Il n’y a pas une recette applica-ble uniformément dans le soya sur tout le territoire des Montérégiennes. Les études faites à la ferme de recherche nous démon-trent qu’une légère fertilisation en azote, de 15 à 30 unités appliquées en bande au semis, peut être favorable à la rentabilité de cette culture. De plus, un azote disponible environ 60 jours après le semis, comme le FRN, serait aussi profitable. Ce sont deux stades où les plantes développent leur potentiel et peu-vent absorber davantage d’azote sans nuire au développement des nodules. Lorsqu’on vise à exprimer le plein potentiel du soya et qu’un rendement de plus de 60 bu/acre (1,5 TM à l’acre) est visé, l’azote au sol et la fixation symbiotique ne peuvent subvenir aux besoins du soya. Les prélèvements attei-gnent un plateau alors qu’ils devraient suivre les besoins croissants en azote. C’est alors qu’un apport azoté externe peut jouer dans le processus d’optimisation du rendement du soya.

Ces aspects de la culture du soya sont un bref résumé des règles pour maximiser votre rentabilité dans la culture du soya. Vous allez retrouver davantage de données dans l’encart de R&D publié dans « le Coopérateur » qui est disponible via votre représentant de La Coop des Montérégiennes. Il est aussi important de consulter votre représentant pour adapter vos méthodes culturales à votre ferme. Il n’y a pas de recette miracle univer-selle il faut s’allier aux meilleurs consultants disponibles, ceux de votre coopérative qui travailleront en collaboration avec vous.

Ces derniers sont également bien placés pour vous guider dans vos décisions concer-nant le désherbage, la profondeur de semis, l’état du sol, l’intégrité des semences et le travail du sol, car bien entendu, ces aspects ne doivent pas être négligés, sans quoi les traitements de semences et les fongicides ne compenseront pas pour les manques.

Votre équipe végétale

Sources : Gouvernement du Canada, 2013. Précipitation totales mensuelles pour 2012 et 2013. http ://climat.meteo.gc.ca/climateData/generate_chart_f.html ?timeframe=3&Prov=&StationID=5369&mlyRange=1948-01-01|2013-11-01&type=bar&MeasTypeID=totprecip&Year=2013&cmdB2=Go&Month=2&Day=19 (Consulté le 20 février 2014). Dernière modification le 12 novembre 2013.

La Coop Fédérée, 2012. Parcelles soya 2012. http ://www.elite.coop/fr/zone/soya_fongicide/soya_fongicide2012.pdf

(Consulté le 20 février 2014).

Par Guillaume Faucher, agr.Directeur des ventes — secteur végétal

Cellulaire : 450 405-6042

Source : Gouvernement du Canada, 2013.

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes 9

Page 10: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Utilisez l’engrais FRN pour vos champs de maïs. Une technologie efficace… Voyez par vous-mêmes.

L’engrais FRN a la particularité d’être encapsulé et il se dissout au contact de l’humidité, selon les besoins de la plante et en fonction de la température.

Un retour sur l’investissement garanti…

L’eau pénètre à travers la

protection de polymère

N devient en solution

dans le granule

N sort du granule suite à l’effet de la T et de l’H2O

Nentredanslesolaumomentoulaplanteena

leplusbesoin

La saison des engrais est arrivée! Azote réflexe FRN

RÉSULTAT POUR LE MAÏS

TraitementAvantage de rendement

Revenu additionnel

Coût technologique

Profit net additionnel

FRN en PSI maïs 200 $ 494 kg/ha 98,80 $/ha 54,40 $/ha 44,40 $/ha

FRN en PSI maïs 150 $ 494 kg/ha 74,10 $/ha 54,40 $/ha 19,70 $/ha

* Différence de 0,36 $/kg N sous base FRN vs urée pour 150 N

RÉSULTAT POUR LE CANOLA

TraitementAvantage de rendement

Revenu additionnel

Coût technologique

Profit net additionnel

50 % Urée et 50 % FRN en PSI versus fractionnement urée, canola 500 $ 112 kg/ha 44 $/ha 12 $/ha 32,00 $/ha

50 % Urée et 50 % FRN en PSI versus urée 100 % PSI, canola 500 $ 161 kg/ha 64,00 $/ha 12 $/ha 52,00 $/ha

* Moyenne 2008-2009

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes10

FERT

ILIS

ATIO

N

Exclusif

au réseau La Coop!

Page 11: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Nouveau programme Prime-Vert 2013-2018

C’est ce printemps 2014 que les produc-teurs commenceront à bénéficier des nouvel-les subventions offertes par l’intermédiaire du Prime-Vert renouvelé. Pour ceux qui n’auraient pas eu le temps de s’informer du contenu du programme sorti en 2013, il com-porte 5 principaux volets, soit :

1. Intervention en agroenvironnement par une exploitation agricole

2. Approche collective de gestion de l’eau par bassins versants

3. Approche régionale et interrégionale

4. Appui au développement et au transfert de connaissances en agroenvironnement

5. Coordination et financement des clubs-conseils en agroenvironnement

Volet 1 : Intervention en agroenvironne-ment par une exploitation agricole

Le volet 1 du nouveau programme repré-sente le principal point d’intérêt pour les exploitants agricoles puisqu’il les cible plus spécifiquement. Une aide financière allant jusqu’à 70 % des dépenses admissibles est disponible pour une intervention individuelle. Cependant, comme le nouveau programme semble plus axé sur les approches collectives que le programme précédent, les approches collectives préalablement reconnues par le Ministère pourront obtenir jusqu’à 90 % de remboursement des dépenses admissibles (bonification de 20 %).

Autres voletsLe volet 2 appuie le développement de

projets collectifs de bassins versants conduits par un groupe-conseil, un organisme de bas-sins versants ou une association de produc-teurs reconnue par le MDDEFP. Un diagnostic de bassin versant qui permet d’identifier les priorités et l’élaboration d’un plan d’action est admissible à une subvention allant jusqu’à 60 000 $ pour aider à couvrir les frais de main-d’œuvre, de déplacement et d’achat de matériel nécessaire au diagnostic. Pour la réa-lisation du projet qui en découle, un maximum de 30 000 $ seront disponibles annuellement.

Le volet 3 vise à régler certains problèmes environnementaux caractéristiques d’une région donnée. L’aide financière peut attein-dre 90 % des dépenses admissibles jusqu’à concurrence de 10 000 $ pour les projets de démonstration ou sensibilisation en agroenvi-ronnement et de 50 000 $ pour la réalisation d’un projet suivant une approche collective régionale. Une approche à portée interrégio-nale est éligible à recevoir d’autres fonds.

Le volet 4 est dédié au transfert des connais-sances touchant des technologies, des pra-tiques agricoles et des modes de production qui visent une meilleure gestion agroenviron-nementale. L’aide financière couvre jusqu’à 70 % des frais admissibles allant jusqu’à 35 000 $ pour des projets d’un an et 70 000 $ pour des projets de deux ou trois ans. Le but est de promouvoir le développement expérimental et l’adaptation technologique. Les clubs-con-seils, les organismes de bassins versants, les regroupements de producteurs reconnus par

le MDDEFP et les centres de recherche sont ciblés par ce volet du Prime-Vert.

Le volet 5 touche spécifiquement les clubs-conseils en agroenvironnement qui étaient reconnus comme dispensateurs de services par les réseaux Agriconseils en date du 31 mars 2013. Plutôt qu’un financement déterminé en fonction du nombre de producteurs membres, le financement sera assuré à l’acte et selon le nombre d’interventions sur le terrain, met-tant davantage l’emphase sur le rendement.

Une bonne partie de l’ancienne formule du Prime-Vert se retrouve dans le volet 1 susmen-tionné. Le reste du programme se concentre plutôt sur les approches dites « collectives ». J’espère que ce court résumé a contribué à mieux vous informer et vous permettra de planifier les interventions en agroenvironne-ment que vous souhaiteriez apporter à votre entreprise.

InterventionsMontant maximal par

exploitation agricole pour la durée du programme

Acquisition et amélioration des équipements pour la réduction des risques liés aux pesticides 50 000 $

pour une de ces mesures ou une combinaison de

celles-ci

Aménagement de haies brise-vent

Aménagement de bandes riveraines élargies

Aménagement d’ouvrages de conservation des sols

Aménagements favorisant la biodiversité

Gestion de la matière résiduelle organique et des effluents liquides de production végétale 100 000 $

Aération des étangs d’irrigation 10 000 $Recouvrement étanche des structures d’entreposage des déjections animales et traitement du biogaz 70 000 $

Aménagements alternatifs en production de bovins de boucherie 125 000 $

Aménagements ou systèmes de gestion en lien avec des situations préjudiciables à l’environnement reconnues par le Ministère

50 000 $

Références : Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. 2013. Prime-Vert — Programme d’appui en agroenvironnement 2013-2018.  Disponible au : http ://www.mapaq.gouv.qc.ca/SiteCollectionDocuments/Formulaires/ProgrammePrime-Vert.pdf  (Site consulté le 17 janvier 2014).

Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. 2013. Programme Services-Conseils (PSC). Disponible au : http ://www.mapaq.gouv.qc.ca/SiteCollectionDocuments/Formulaires/ProgServicesConseils-PSC.pdf  (Site consulté le 17 janvier 2014).

Par Mylène St-Onge, agr.Experte-conseil en agroenvironnement

Cellulaire : 450 522-4282

Tableau 1 : Interventions admissibles et plafonds d’aide financière pour le volet 1 du Prime-Vert 2013-2018

Source : Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. 2013

AG

ROEN

VIR

ON

NEM

ENT

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes 11

Page 12: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Biostimulant : Asco-RootPR

OD

UCT

ION

S M

ARA

ÎCH

ÈRES

Cette année, il vous sera possible de faire

l’essai du tout nouveau biostimulant « Asco-Root », offert par le réseau La Coop.

ASCO-ROOT est un biostimulant granu-laire qui doit être mélangé avec les autres fertilisants secs. De plus, il est aussi offert dans notre gamme d’engrais liquide Folium sous l’appellation « Tonic » en formulation pure, ainsi que dans certaines de nos formu-lations, telles que le 14-3-7.

Asco-Root est un extrait concentré d’algues marines sous forme granulaire. Il contient différentes hormones bénéfiques pour la croissance des plantes pour ainsi permettre de mieux résister aux divers stress, tels que la sécheresse, un coup d’eau, le gel et les atta-ques parasitaires. Les hormones contenues dans ce produit sont de source naturelle, ce qui favorise l’absorption.

Afin de maximiser l’effet des hormones, le produit doit-être appliqué le plus près de la racine des plantes ou de la semence. Asco-Root stimule le développement raci-naire et augmente la capacité des plantes à s’hydrater et à absorber les nutriments dispo-nibles. De plus, il améliore le rendement des cultures par la stimulation de la floraison et de la fructification.

Asco-Root a démontré des effets positifs sur plusieurs cultures horticoles, tant au niveau de la qualité des fruits, de la conser-vation, que de la grosseur et de la résistance aux stress environnementaux.

Contactez dès maintenant votre repré-sentant et faites l’essai de ce tout nouveau produit pour la saison à venir ! Mettez toutes les chances de votre côté !

Par Marie-Pierre Grimard, T.P.Experte-conseil en production maraîchère

Cellulaire : 450-261-7468

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes12

Page 13: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Campagne « Les antibiotiques : en faire bon usage, c’est sage ! »

PRO

DU

CTIO

NS

AVIC

OLE

S

Le mercredi 16 octobre 2013, une campa-gne ayant pour thème « Les antibiotiques : en faire bon usage, c’est sage ! » a été lancée officiellement en présence du vice-premier ministre et ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. François Gendron, à l’occasion de la troisième assem-blée annuelle des partenaires de la Stratégie québécoise de santé et de bien-être des ani-maux. Fruit de la collaboration de neuf orga-nisations partenaires de la Stratégie, cette campagne vise à sensibiliser les propriétaires d’animaux d’élevage, de loisir et de compa-gnie à l’importance d’utiliser les antibiotiques de façon judicieuse.

Fruit d’un travail concertéL’augmentation de la résistance des bacté-

ries aux antibiotiques est une préoccupation mondiale en matière de santé animale et de santé publique. Au Québec, un groupe de travail a été créé à la fin de 2011 pour faire la promotion de l’utilisation judicieuse des anti-biotiques; il réunissait des représentants des neuf organisations suivantes :

• Association des médecins vétérinaires du Québec en pratique des petits animaux;

• Association des médecins vétérinaires équins du Québec;

• Association des médecins vétérinaires en industrie animale du Québec;

• Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière;

• Association des médecins vétérinaires praticiens du Québec;

• Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal;

• Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation;

• Ordre des médecins vétérinaires du Québec;

• Union des producteurs agricoles.

Ce groupe a conçu des outils de sensibili-sation destinés aux propriétaires d’animaux de compagnie, de loisir et d’élevage pour les inciter à utiliser les antibiotiques de manière appropriée. Parmi ces outils, on trouve un slogan, des affiches et des signets associés à huit espèces animales, un site Web, un bouton

publicitaire pour Internet et une capsule vidéo à diffuser dans les établissements vétérinai-res. Comme les travaux de ce groupe sont associés à la mise en œuvre de la Stratégie québécoise de santé et de bien-être des ani-maux, toutes les organisations partenaires de la Stratégie sont invitées à utiliser ces outils pour favoriser un usage judicieux des antibio-tiques et ainsi prévenir le développement de la résistance des bactéries à ces médicaments.

Des bactéries de plus en plus résistantes aux antibiotiques

L’antibiorésistance apparaît lorsqu’un antibiotique ne parvient plus à détruire cer-taines bactéries ou à freiner leur croissance. L’augmentation de la résistance des bactéries peut rendre plus difficile le traitement d’une infection, que ce soit chez les humains ou chez les animaux.

Cela peut vouloir dire :• une prolongation de la durée de la maladie;

• un plus grand risque que la bactérie se propage;

• une augmentation possible de la douleur (souffrance);

• des soins plus coûteux;

• un risque de mortalité plus élevé;

• des pertes financières pour les éleveurs d’animaux de production.

Un emploi responsable des antibiotiques dans tous les domaines ayant trait à la santé contribue à conserver l’efficacité des antibio-tiques qui sont souvent essentiels au traite-ment des maladies tant chez les humains que chez les animaux. Cela concourt non seule-ment à la protection de la santé humaine et de la santé des animaux, mais aussi à la santé économique des entreprises agricoles qui se consacrent à la production animale.

Certaines mesures permettent aux proprié-taires d’animaux de compagnie, de loisir et d’élevage de réduire le besoin de recourir aux antibiotiques pour leurs animaux :

• Adopter des pratiques appropriées d’hygiène et de biosécurité afin de diminuer les risques de maladie chez leurs animaux;

• Faire appel au médecin vétérinaire de façon régulière;

• Augmenter la résistance à l’égard de certai-nes maladies, par exemple au moyen de la vaccination;

• Utiliser des antibiotiques seulement sur ordon-nance d’un médecin vétérinaire, comme le prescrit la loi en vigueur au Québec;

• Suivre les directives précisées sur l’ordonnance, comme la durée et le dosage du traitement ou pour les éleveurs, la période de retrait, soit le temps à respecter entre la dernière administra-tion du médicament et l’abattage de l’animal ou la récolte de l’aliment de consommation (tels le lait, les œufs ou le miel).

Il demeure aussi essentiel que les proprié-taires d’animaux fassent appel aux profes-sionnels de la santé animale. Par exemple, le médecin vétérinaire est à même d’appliquer les meilleures méthodes en matière de dia-gnostic et de proposer les traitements les plus efficaces pour soigner des maladies. S’il peut prescrire des antibiotiques, le médecin vété-rinaire peut aussi bénéficier d’outils diagnos-tiques, tels que les services des laboratoires en santé animale, pour l’aider à choisir l’anti-biotique qui convient le mieux pour traiter un animal malade.

Pour en savoir plus sur la campagne « Les antibiotiques : en faire bon usage, c’est sage ! », sur les moyens à prendre pour réduire le besoin de recourir aux antibio-tiques ou encore sur les mesures mises en œuvre par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation relativement à la surveillance de l’antibiorésistance et de l’utilisation des antibiotiques dans le secteur de la production animale au Québec, vous pouvez visiter le site Internet www.mapaq.gouv.qc.ca/antibiotiques. Pour obtenir plus de renseignements sur la Stratégie québécoise de santé et de bien-être des animaux, consul-tez le site Internet www.mapaq.gouv.qc.ca/unesantebienpensee.

Aviculturement vôtre !

Par Éric Dion, agr. Directeur des ventes — secteur avicole

Cellulaire : 450 261-7053

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes 13

Page 14: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

NOUVEAU!SECT

EUR

QU

INCA

ILLE

RIE

Une découverte, dans le gant de nitrile!Vos quincailleries Unimat vous offrent ce premier gant de nitrile jetable et biodégradable au monde!

Caractéristiques :

• Biodégradable 100 % nitrile

• Faible élasticité

• Zéro protéine de latex naturelInformez-vous auprès de vos conseillers en quincaillerie et faites un pas de plus vers un environnement sain et écologique!

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes14

Page 15: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Avec Sonic, tout baigne dans l’huile!Achetez votre huile chez Unimat avant le 1er avril 2014… et

bénéficiez d’escomptes et de termes de paiements avantageux!

Informez-vous à vos conseillers en quincaillerie.*Certaines conditions s’appliquent.

Les journées POUSSINS et POULES PONDEUSES

« Nous serons de retour sous peu! »

Les journées POUSSINS et POULES PONDEUSES

« Nous serons de retour sous peu! »

Informez-vous

en magasin!

Promotions dans vos quincailleries Unimat!

Informez-vous à vos conseillers en quincaillerie.Informez-vous à vos conseillers en quincaillerie.Informez-vous à vos conseillers en quincaillerie.

PROMOTION EXCLUSIVE AUX MEMBRESFaites vite et profitez de cette promotion, valide jusqu’au 31 mai 2014, sur les terres, les terreaux, les paillis, la chaux, le compost, l’engrais et le centre de jardin.

*Promotion exclusive aux membres de La Coop des Montérégiennes, sur les produits à prix régulier seulement.

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes 15

5% DE RABAIS

sur les produits

horticoles

Page 16: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Les 10 commandements de l’enrubannage

SECT

EUR

QU

INCA

ILLE

RIE

Voici, en dix points, un aide-mémoire qui vous sera utile lors de

votre saison de récolte pour améliorer vos

chances de succès dans la conservation de

vos ensilages.

1. Régler votre machine avant l’utilisationLes producteurs négligent souvent cette

opération. Pourtant, des enrubanneuses mal réglées ne donnent pas le rendement pour lequel elles sont conçues.

2. Nettoyer les tensionneurs et les prétensionneursDurant les journées chaudes, il se produit

des accumulations de colle sur les rouleaux tensionneurs, et il faut les nettoyer régu-lièrement avec de l’alcool de bois ou du dégraisseur à moteur. Les tensionneurs et les prétensionneurs sont les pièces maîtresses dans l’étirement adéquat de la pellicule; leur adhérence est donc très importante.

3. Toujours entreposer vos rouleaux de pellicules à plat et toujours vérifier leur état avant l’utilisationLaissez les rouleaux dans leurs boîtes

jusqu’à l’utilisation. Il faut être très attentif pour ne pas les briser lors de leur manuten-tion ou de l’ouverture de la boîte. Toujours bien entreposer à plat et à l’ombre les rou-leaux non utilisés au cours de la journée.

4. Couper la récolte jeune et former des balles denses et uniformesUn des facteurs importants pour réus-

sir l’ensilage est de récolter des fourrages contenant beaucoup de sucre. Or, la teneur en sucre est plus élevée dans les jeunes fourrages. L’autre élément à considérer est la

quantité d’air : puisqu’il y a moins d’air dans une balle dense et uniforme, elle est plus facile à enrober.

5. Bien contrôler l’humidité de la récolteLa plupart des fabricants de pellicule

recommandent de récolter le fourrage entre 40 et 60 % d’humidité. Pour d’autres teneurs en humidité, les conditions d’enrobage diffè-rent. Il faut, en général, augmenter le nombre de couches de pellicule lorsque le taux d’humi-dité est inférieur à 40 % ou supérieur à 60 %.

6. Vérifier l’étirement optimalSur la machine, entre les tensionneurs et la

balle d’ensilage, on voit une partie étranglée sur le film lorsqu’il est sous tension. Cette par-tie devrait mesurer de 61 à 66 cm (24 à 26 po) de largeur pour un rouleau de 76 cm (30 po) et de 36 à 41 cm (14 à 16 po) de largeur pour un rouleau de 51 cm (20 po).

7. Avoir le bon chevauchementIl ne faut jamais avoir un chevauchement

inférieur à 50 %. Ce facteur est très important pour obtenir l’uniformité lors de l’enrobage.

8. Appliquer le bon nombre de couchesVérifiez qu’au moins quatre couches de

film sont appliquées sur toutes les parties des balles présentant une teneur en humidité entre 40 et 60 %. Les fabricants recomman-dent d’augmenter le nombre de couches. À 6 pour des teneurs en humidité supérieu-res à 60 % et inférieures à 40 %.

Par Stephen ChevanelleCommis quincaillerie, succursale d’Acton Vale

1 855 551-2667, poste 7292

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes16

Page 17: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes 17

De plus, quand le fourrage est grossier, il est recommandé d’ajouter au moins une couche de film. Pour les grosses balles carrées humides, le film de 1,2 mm d’épaisseur est encore le meilleur choix.

9. Bien entreposer vos ballesEntreposez vos balles à un endroit où la

surface est lisse et la végétation, absente, et ce, pendant toute la saison estivale. De plus, surveillez les oiseaux et les rongeurs pour éviter qu’ils percent les pellicules.

10. Vérifier l’état des balles pendant la saisonImmédiatement après l’enrubannage, la

fermentation de l’ensilage commence. Dans les jours qui suivent, il est crucial d’être très vigilant et de vérifier régulièrement l’état des balles. Réparez immédiatement les trous et les déchirures. Il faut à tout prix éviter que l’air se réintroduise dans l’ensilage.

En respectant ces quelques règles de base, vous améliorerez vos chances de conserver adéquatement vos ensilages. Nous vous recommandons de toujours vous en remet-tre à votre fournisseur de machinerie agricole pour bien régler vos appareils de fenaison. Ainsi, lorsque le temps des récoltes sera venu, vous serez fin prêt. Au besoin, n’hésitez pas à contacter vos experts-conseils Unimat de La Coop des Montérégiennes.

Pellicule d’ensilage étirable de nouvelle génération

Le Coop + est un plastique d’enrobage supérieur adapté aux nouvelles conditions des agriculteurs d’aujourd’hui.Pellicule d’enrobage Coop +.

• 25 microns

• Film étirable de nouvelle génération

• Adaptée aux nouvelles conditions chez les producteurs

• Peut enrober des balles tôt le matin et plus tard le soir

• Multicouche

• 500 mm (20’’) x 18000 et 750 mm (30’’) x 1500 m

La pellicule Coop + faisant partie de la famille des multicouches est produite sur le même principe qu’une pellicule monocouche, mais à la différence que les trois matières premières, soit la résine, la colle et le traitement UV, sont superposées en trois fines couches. Ces fines couches sont alors fusionnées ensemble comme un contreplaqué, ce qui, théoriquement, rend la pellicule beaucoup plus résistante qu’une pellicule monocouche et offre au fabricant beaucoup plus de souplesse pour appliquer les différents ingrédients aux endroits où ils sont le plus nécessaires, offrant plus de contrôle sur l’ensemble des ingrédients, rendant ainsi la pellicule plus performante.

À surveiller ! Journée portes ouvertes les 26, 27 et 28 mars 2014, venez faire vos placements.

Réservez vos quantités de ficelles, de pellicules et de filets et profitez de prix et de termes très avantageux.Réservez vos quantités de ficelles, de pellicules et de filets et profitez de prix et de termes très avantageux.

Acton Vale923, rue LandryTéléphone : 450 546-2791

Durham Sud50, rue PrincipaleTéléphone : 819 858-2228

Granby61, rue Ste-ThérèseTéléphone : 450 378-2667

Henryville212, rue St-GeorgesTéléphone : 450 299-2856

Marieville1060, rue GirouardTéléphone : 450 460-7112

Saint-Damase79, rue PrincipaleTéléphone : 450 797-3322

Les succursales Unimat de La Coop des Montérégiennes :

UNIMAT VOUS OFFRE LE MEILLEUR DE L’INDUSTRIE

Par Stephen ChevanelleCommis quincaillerie, succursale d’Acton Vale

1 855 551-2667, poste 7292

Référence : Claude Lavoie, conseiller en produits agricoles et acéricoles de La Coop fédérée

Page 18: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Osez le style canadien…

On entend souvent parler de style champêtre,

moderne, contemporain, mais maintenant, il y a aussi le style canadien.

Qu’est-ce que c’est, le style canadien ?

Détrompez-vous, je ne veux pas parler de style bleu-blanc-rouge, mais bien d’un style tiré de notre mode de vie, de nos symboles et de notre environnement, la vie de chalet, les petits villages… Ce style fait penser à de chaudes couvertures de laine, des cabanes de bois rond ou encore, des balades en forêt. Tous les éléments de la nature, tels le bois, les roches, la fourrure feront des détails très intéressants dans les décors de style canadien.

Le style apporte la nature dans votre intérieur. Comme détails aussi présents, il y a les têtes de chevreuil, d’orignaux, d’ours que nous retrouverons sous plusieurs formes d’accessoires, comme des coussins, des jetés, de simples statuettes à accrocher au mur. Les jetés et les coussins seront fabriqués de laine, de fourrure, de matière plus naturelle. Le bois a aussi une très grande place dans ce style, on le retrouve en table, poutre appa-rente ou même dans les lampes de table ou les suspensions. Plus besoin de tout agencer les essences, les couleurs ni le lustre… le bois deviendra un peu moins rustique mais plutôt

sophistiqué. Les bûches de bois brut posées dans un coin peuvent être peintes pour un aspect différent, les lustres de la salle à man-ger peuvent être faits de délicates branches.

En résumé, le style cana-dien peut nous ramener à notre chalet imaginaire, nous faire rêver et nous guider vers un environne-ment très chaleureux et enveloppant.

Osez le style canadien…CE

NTR

E D

E D

ÉCO

RATI

ON

Par Jacinthe GaudreauConseillère en décoration

1 855 551-2667, poste 7223

le style canadien…Pour débuter un projet

le style canadien…Pour débuter un projet

le style canadien…:

le style canadien…1.le style canadien…le style canadien…Sele style canadien…le style canadien…questionnerle style canadien…le style canadien…:le style canadien…le style canadien…Oùle style canadien…le style canadien…?le style canadien…le style canadien…Quoile style canadien…le style canadien…?le style canadien…le style canadien…Pourquoile style canadien…le style canadien…?le style canadien…le style canadien…etle style canadien…le style canadien…Commentle style canadien…le style canadien…?le style canadien…Se

le style canadien…Se

le style canadien…poser

le style canadien…poser

le style canadien…toutes

le style canadien…toutes

le style canadien…ces

le style canadien…ces

le style canadien…questions

le style canadien…questions

le style canadien…peut nous aider à trouvernos réels besoins.

2. S’inspirer : Il faut cibler nos goûts,les styles qui nous attirent.Il faut rester dans un décor quinous ressemble, mais sans laisserde côté un brin d’audace qui noussort de notre zone de confort.

3. S’entourer de gens professionnels:Demander l’aide d’unedécoratrice peut nous guiderdans la bonne direction et nouséviter de faire des erreurs quipourraient coûter cher.

Mars - avril - mai 2014 l La Coop des Montérégiennes18

Page 19: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Osez le style canadien…

Page 20: Coop des Montérégiennes · LE MOT Bonjour, Dans cette édition de votre revue, vous allez faire connaissance avec le nouveau conseil d’administration de La Coop des Montérégiennes;

Retournez toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada au :

61, rue Ste-Thérèse, CP 249Granby, Québec J2G 8E5

Envoi de poste publications convention : 40010251