4
Correspondances en Onco-Hématologie Correspondances en Onco-Hématologie Chapitre I Étiologie des SMD Thomas Cluzeau, Sophie Raynaud et Pierre Fenaux

Correspondances en Onco-Hématologie Chapitre I Étiologie des SMD Thomas Cluzeau, Sophie Raynaud et Pierre Fenaux

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Correspondances en Onco-Hématologie Chapitre I Étiologie des SMD Thomas Cluzeau, Sophie Raynaud et Pierre Fenaux

Correspondances en Onco-HématologieCorrespondances en Onco-Hématologie

Chapitre I

Étiologie des SMD

Thomas Cluzeau,Sophie Raynaud et Pierre Fenaux

Page 2: Correspondances en Onco-Hématologie Chapitre I Étiologie des SMD Thomas Cluzeau, Sophie Raynaud et Pierre Fenaux

Correspondances en Onco-Hématologie

• Étude rétrospective sur 151 patients• Augmentation significative du nombre de mutations chez les patients

ayant fumé plus de 20 paquets-année (PA)• Mutations EZH2, RUNX1, ASXL1, U2AF1• Proposition d’un score intégrant les mutations et le tabac au score IPSS-R

Rôle physiopathologique du tabac

Étiologie des SMD 2

ASH 2013 - D’après Seastone DJ et al., abstr. 660, actualisé

0 2 4 6 8 10

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1,0

p < 0,0001

Années depuis le diagnostic

Non fumeurs (n = 70)

Anciens fumeurs < 20 PA (n = 26)

Anciens fumeurs > 20 PA (n = 33)

Fumeurs réguliers > 20 PA (n = 14)

(%)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1,0IPSS-R

IPSS-R2

p < 0,01

0 2 4 6 8 10

Années depuis le diagnostic

(%)Survie

Page 3: Correspondances en Onco-Hématologie Chapitre I Étiologie des SMD Thomas Cluzeau, Sophie Raynaud et Pierre Fenaux

Correspondances en Onco-Hématologie

• Cohorte de 1 048 patients

• 28 % de maladies auto-immunes

Association maladies auto-immunes et SMD

Étiologie des SMD 3

ASH 2013 - D’après Komrokji RS et al., abstr. 746, actualisé

➜ Plus de transfusions dans le groupe maladies auto-immunes➜ Les maladies auto-immunes sont un facteur de risque

indépendant de SMD➜ Réduction du risque de transformation en LAM

Page 4: Correspondances en Onco-Hématologie Chapitre I Étiologie des SMD Thomas Cluzeau, Sophie Raynaud et Pierre Fenaux

Correspondances en Onco-Hématologie

• Le schéma traditionnel d’acquisition de mutations dans les CSH dues aux agents toxiques pour l’ADN est rediscuté

• La sélection de clones mutés et leur évolution ont lieu à un stade beaucoup plus précoce que celui envisagé jusqu’ici

• Il s’agirait d’un phénomène naturel et on estime que dès l’âge de 50 ans il y aurait en moyenne 5 mutations codantes par clone CSH

• Les auteurs ont identifié 7 patients ayant acquis une mutation TP53 dans leurs CSH bien avant l’exposition à un traitement anticancéreux, présente en faible quantité

TP53 gardien du génome !L’acquisition de mutations de TP53 dans les cellules souches hématopoïétiques (CSH) : conséquence normale du vieillissement

➜ Les thérapies génotoxiques n’induisent pas nécessairement des mutations de TP53 mais leur donnent un avantage prolifératif permettant au clone muté de s’étendre et de se développer

Étiologie des SMD 4

ASH 2013 - D’après Wong TN et al., abstr. 5, actualisé