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MA MUTUELLE Langue des signes, une initiation dès la crèche MA SANTÉ Santé en voyage : soyez prêt ! NOTRE VIE La vie en logement foyer Essentiel magazine Le magazine bimestriel de votre mutuelle - n° 19 - Avril 2011 www.essentiel-sante-magazine.fr

COUV HARMONIE MUTUELLE N19.QXP GABARIT ESM 2010 - … · 2016. 12. 22. · Rendez-vous sur le site d’information de votre mutuelle . Vous y trouve-rez des informations et des conseils

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  • MA MUTUELLE Langue des signes,une initiation dès la crèche

    MA SANTÉSanté en voyage :soyez prêt !

    NOTRE VIE

    La vie enlogement foyer

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    Le magazine bimestriel de votre mutuelle - n° 19 - Avril 2011

    www.essentiel-sante-magazine.f

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  • Magazine bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre IIIdu code de la mutualité). Siret: 479834012000 11.8, bd de Beaumont - CS 11241 - 35012 Rennes cedex. Tél. : 02 23 25 24 00. Directeur de publication: Guy Herry. Pagesspéciales : Prévadiès, Bourgogne, Champagne-Ardenne,Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Lorraine, Morbihan,Normandie, Pays de la Loire, Harmonie Mutualité, HarmonieAnjou, Atlantique, Auvergne, Berry, Ile-de-France Régions,Indre, Limousin, Médi terranée, Touraine, Vendée, MNAM, Mutuelle Existence et SMAR.«Essentiel Santé Magazine» est sous copyright. Tirage : 2271740 exemplaires. Le numéro : 0,53€ TTC. L’abonnement:2,65€. Publication membre de l’APM, du SPS et de la FNPS.Conception-réalisation: Direction presse/ Paris.Photo de la cou verture: Jeffrey Coolidge/Getty images.Impression: Presses de Bretagne, ZI Sud-Est, rue desCharmilles, 35577 Cesson-Sévigné cedex. N° Commission paritaire: 0912 M 018162.ISSN: 1771-2718. Dépôt légal: à parution.

    SOLIDARITÉ DANS L’ACCÈS AUX SOINS !Pour rester en bonne santé, d’autresdéterminants que les soins sont importants :l’alimentation, les habitudes de vie, le cadrede travail, l’environnement, etc. Quand on est malade, on a aussi besoin de soinspour rétablir sa santé, éviter l’aggravation de la maladie ou encore en atténuer les conséquences.Aujourd’hui, dans notre pays, certains n’ontpas accès aux soins pour des raisonsfinancières. Nous ne devons pas nousrésigner à cette situation, et continuer ànous battre pour un système de protectionsociale encore plus solidaire. Mais noussommes de plus en plus confrontés àd’autres difficultés. Dans de nombreuxsecteurs, les médecins généralistes partantà la retraite ne sont pas remplacés. L’accès à certains spécialistes devientégalement difficile, notamment à tarifsopposables. Là encore, la solidarités’impose. La proportion d’activité à tarifopposable doit rester suffisante. La solidarité entre territoires doit jouer dans la répartition des professionnels de santé.Avec la Mutualité Française, les mutuellesd’Harmonie Mutuelles défendent cette solidarité au plus près de vous, dans chacune de vos régions.Guy Herry, Président d’Harmonie Mutuelles

    MA MUTUELLE PAGES SPÉCIALESDe la page 3 à la page 9, actualités, conseils pratiques sur les services mis à votre disposition par votre mutuelle.

    MA SANTÉ10 SANTÉ EN VOYAGE : SOYEZ PRÊT !

    Bien se préparer avant un voyage, c’est se prémunir contre lesimprévus auxquels on peut être confronté, en France comme àl’étranger. Conseils.

    14 ENTREPRISE ET PRÉVENTION, UN PROGRÈSPARTAGÉ

    16 DÉCRYPTER LES CONSEILS ALIMENTAIRES18 ACTUALITÉS19 FICHES SANTÉ

    Les mots clés de l’assurance santé, de A à B.Bénéficier de la couverture santé de son conjoint.

    21 ACTUALITÉS

    NOTRE VIE22 LA VIE EN LOGEMENT FOYER

    Les logements foyers pour personnes âgées autonomes proposentdes habitations indépendantes et des services à la carte.

    26 CONTRIBUEZ À UNE RECHERCHE CITOYENNE27 ACTUALITÉS28 LES ENJEUX D’HARMONIE MUTUELLES29 PRIORITÉ SANTÉ MUTUALISTE

    Arrêter de fumer.

    31 COURRIER DES LECTEURS

    Visitez notre

    BLOG!.Retrouvez vos rubriques,

    des infos…

    www.essentiel-sante-magazine.fr

    Ce numéro comporte des encarts : « Assemblée de section 2011 » pour la version Côtes d’Armor ; « Le square desâges » pour les versions Harmonie Anjou et Pays de la Loire ; « Osez Le Design », « Ray Ban », et « optique chèquecadeau » pour certains adhérents de la MNAM, « BFM » pour l’ensemble des adhérents de la MNAM.

    Édito

    2 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

  • B. P

    ENQU

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    /BE

    PICT

    URED

    LANGUE DES SIGNESUNE INITIATION DÈS LA CRÈCHEDans le Maine-et-Loire, deux multi-accueil mutualistes– Les P’tits Loups à Mûrs-Érigné(voir photos) et Chantelune àChampigné – initient les enfantsdéficients auditifs et entendants à la langue des signes française(LSF). Régulièrement dans lajournée, notamment lors descomptines, des mots-clés sonttraduits en LSF. Les tout-petits et les bébés se sont approprié ces gestes pour communiquer leurs besoins (faim, soif, dormir…) à leurs parents ou auxprofessionnels des structures. Ces crèches peuvent ainsi accueillirdes enfants malentendants dans de meilleures conditions.Quant aux autres bambins, ilsenregistrent plus facilement laparole, grâce à ce langage gestuel.

    3Essentiel Santé Magazine - avril 2011

  • Vous faciliter l’accès aux garan-ties et services. Vous aider àprendre soin de votre santé, etde celle de vos proches, grâceà une information fiable, objective et indé-pendante. C’est dans ces perspectives ques’inscrivent les différents services d’infor-mation de votre mutuelle.

    Priorité Santé MutualisteCréé par les mutuelles de la MutualitéFrançaise pour leurs adhérents et leurs

    proches, Priorité Santé Mutualiste est unservice d’information santé animé pardes téléconseillers de formation para-

    médicale et des médecins. PrioritéSanté Mutualiste vous informe sur le

    cancer, les maladies cardiovasculaireset les facteurs de risque, les addic-

    tions (tabac, alcool, drogues…),le maintien de l’autonomie

    des personnes âgées ouhandicapées, la santédes yeux et les médica-ments. En complémentdes informations don-nées par téléphone,vous pouvez demander

    « Comme l’ensemble desFrançais, nos adhérentsplacent le suivi de leur santéparmi leurs principalespréoccupations. Aussi, nousnous devons de répondre à cette attente en leurapportant une information de qualité, sérieuse,actualisée et en liendirect avec les sujetsqui les concernent. C’estune de nos missions“d’acteur desanté”. »

    Philippe Cotta,directeurgénérald’HarmonieMutualité

    4 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    Ma mutuelle HARMONIE MUTUALITÉ

    POINT DE VUE« Un accompagnementau-delà desremboursements »

    à recevoir des brochures.Par ailleurs, des rencontressanté – conférences, journéesde sensibilisation, ateliers interactifs – sontrégulièrement organisées, partout enFrance. Pour accéder à ce service, reportez-vous à la page 29, où sont mentionnés voscodes d’accès.

    Le site internet de votre mutuelleVous voulez suivre l’actualité de votremutuelle ? En savoir plus sur votre garantiesanté, sur la gamme de services et les pres-tations ? Rendez-vous sur le site internetwww.harmonie-mutualite.fr. Pour connaîtreles dates et les lieux des ateliers, des ren-contres santé proches de chez vous, consul-tez la rubrique « Les territoires ».

    Le programme « La santé de votre enfant »Vous êtes parent d’un jeune enfant ? Rendez-vous sur le site d’information de votre mutuellewww.lasantedevotreenfant.fr. Vous y trouve-rez des informations et des conseils pra-tiques sur la grossesse et la petite enfance :des articles, des vidéos, des quiz, des jeux

    Votre mutuellevous informe

    À VOTRE ÉCOUTE. L’engagement de votre mutuelle est de vous apporter bien plus qu’une complémentaire santé. Au-delà du remboursement de vos prestations,

    vous pouvez bénéficier d’un panel de services d’information.

    S. B

    EUCH

    ERIE

  • PHOT

    ONOS

    TOP

    L’INFOAUX ENTREPRISESADHÉRENTES

    Harmonie Mutualité propose aux entreprises adhérentes de nombreux outilsd’information sur la protectionsociale. Sur le site internet de votre mutuelle, vous pouvezconsulter les nombreux articles de la rubrique actualité, vous abonner à la lettred’information aux entreprises,adressée quatre fois par an, ou encore télécharger le baromètre santé, le mémentosocial, les guides : Impacts de la loiFillon, ANI, Guide des négociateurs.

    AU TÉLÉPHONEOU EN AGENCEDes conseillers téléphoniques sont à votre disposition pour répondre en direct à toutes vos questions sur votre garantie santé ouprévoyance. Le numéro du centre decontact est indiqué sur votre carted’adhérent. À proximité de votredomicile, vous pouvez obtenir, en agence, un entretien personnalisésur rendez-vous avec l’un des conseillers.

    interactifs. Inscrivez-vous en ligne auxrepères santé et aux rendez-vous santé devotre mutuelle. Une occasion d’en savoir plussur l’alimentation, la prévention des accidentsde la vie courante, l’aide à la parentalité et laprévention bucco-dentaire. Vous recevrezégalement des informations santé personna-lisées, en fonction des grandes étapes dudéveloppement de votre enfant. Enfin, sur lesite, vous pouvez interroger des profession-nels de la petite enfance.

    Essentiel Santé Magazine et son blogAvec plus de 2,2 millions d’exemplaires,votre journal Essentiel Santé Magazine estle premier tirage de la presse santé. Enfévrier dernier, le titre a obtenu le prix TopCom d’or qui récompense le meilleur journalexterne. Cinq fois par an (février, avril, juin,septembre, novembre), votre magazinevous informe sur les grandes thématiquesde santé et de société ; mais aussi sur lesgaranties, les services et les actions devotre mutuelle. Le blog www.essentiel-sante-magazine.fr est un service depresse en ligne complémentaire du maga-zine. Chacun peut y échanger, témoigner et

    débattre. Vous trouverez les complémentsaux dossiers parus dans le magazine, desinformations et des contacts axés sur vosbesoins au quotidien.

    Alice Dumont

    5Essentiel Santé Magazine - avril 2011

  • FACE AUX ALÉAS de la vie,votre mutuelle met à votredisposition une gamme de

    garanties adaptées à lasituation de chacun.

    Pour en savoir plusHarmonie Mutualité.Contactez vos conseillers dans l’agence la plusproche de chez vous ou sur le site internetwww.harmonie-mutualite.fr, dans la rubrique« Contactez-nous ».

    Accident du travail, arrêt mala-die, perte d’autonomie, invali-dité… Autant de situationsqui peuvent être à l’origined’une baisse de revenus. Pour vous éviterd’être pris au dépourvu, votre mutuellevous propose diverses garanties qui vouspermettront de conserver l’intégralité devotre rémunération. Que vous soyez sala-riés, agriculteur ou travailleurs indépen-dants, Équation Plus vous permet debénéficier d’une solution adaptée à votresituation professionnelle et personnelleen cas d’arrêt de travail ou d’invalidité.Dans la limite de 200 euros par jour, vouspercevrez des indemnités qui vous per-metteront de compléter, à hauteur de100 % de votre rémunération, l’allocationversée par le régime obligatoire. Pour lesprofessions indépendantes, Équation Plusvous permet de couvrir vos frais profes-sionnels, jusqu’à 200 euros par jour.La garantie Vivalis, quant à elle, permetde ne pas être financièrement à la chargede vos proches en cas de dépendancetotale ou partielle. En complément éven-

    tuel de l’allocation personnalisée d’auto-nomie (APA), et dès le niveau 3 de la grilleAGGIR (autonomie gérontologie groupesiso-ressources) qui détermine votredegré de dépendance, vous pouvez per-cevoir une rente mensuelle allant de300 euros à 2 100 euros. Seule obliga-tion : avoir souscrit cette garantie avantd’être dépendant. Le niveau de vos coti-sations varie en fonction de votre âge aumoment de l’adhésion et du montant de larente. Plus vous adhérez jeune, plus votrecotisation est faible et plus vous pourrezbénéficier d’une rente importante.

    S. Le Forestier

    PrévoyanceDes solutions adaptées

    En cas de décès, pour éviter à vosproches des soucis supplémentaires,votre mutuelle a imaginé des solutionsqui vous permettent de surmonterd’éventuelles difficultés financières. La garantie Amalia Plus leur permet de percevoir jusqu’à 200 000 euros de capital pour continuer à assumer les charges habituelles (loyer, études,prêts…) ; et ainsi protéger leur avenir.Vous pouvez même choisir de doublercette somme en cas de décèsaccidentel. L’adhésion est possible sursimple déclaration de bonne santé. Elleest ouverte jusqu’à 80 ans. Accessibledès 1,62 euro par mois, votre cotisationvarie en fonction de votre âge et dumontant du capital que vous souhaitezgarantir (de 20 000 euros à200 000 euros).

    Éric Favrou, responsable produits santé et prévoyance.

    POINT DE VUE« Préparer l’avenir »

    Ma mutuelle HARMONIE MUTUALITÉ

    6 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    FOTO

    LIA

  • À partir de mai, les étudiants qui séjournent à l’étranger, entre un et douze mois, dans le cadre de leurs études, d’un stage, d’un séjour linguistique ou même de vacances, peuvent souscrire à la nouvelleoffre Harmonie Studies. Cette assurance propose une couverture des dépenses de santé jusqu’à200 000 euros. Votre mutuelle prend en charge tous les soins de santé courants, dès le premier eurodépensé, sans franchise, et assure le règlement directdes frais d’hospitalisation. Harmonie Studies offreégalement de nombreuses prestations d’assistance,comme le rapatriement sanitaire, la venue d’un proche,les frais de recherche et de secours, l’avance de cautionpénale… En plus de couvrir votre santé, cette nouvelleoffre vous garantit pour la perte des bagages ou un report de départ, tout comme pour les dommagescorporels et les dégâts matériels causés à un tiers. Pour en savoir plus, contactez votre mutuelle (coordonnées sur votre carte mutualiste).

    7Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    ÉTUDIANT À L’ÉTRANGERLa nouvelle offre Harmonie Studies

    L’assurance maladie rembourse, pourun montant maximum de 50 euros paran et par bénéficiaire, les traitementspar substituts nicotiniques (patchs,gommes, pastilles, inhalateur…). Cette prise en charge ne concerne qu’un certain nombre de produits,délivrés en pharmacie de villeuniquement. Pour en bénéficier,

    adressez à votre régime obligatoire la prescription médicale et la factureacquittée de votre pharmacien. Si le coût de votre traitement dépasse50 euros – et si votre garantie santé le prévoit –, vous pouvez égalementbénéficier d’un forfait « sevragetabagique » par an et par bénéficiairede la part de votre complémentaire

    santé. Adressez à votre mutuelle lesoriginaux du décompte de votre régimeobligatoire mentionnant la prise encharge des substituts nicotiniques et la copie de la facture du pharmacien.

    ARRÊT DU TABACPRISE EN CHARGE DES SUBSTITUTS NICOTINIQUES

    GETT

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    Vous disposez d’unecomplémentaire santé à titreindividuel et vous venezd’être embauché(e) en contrat à duréeindéterminée (CDI) ? Si votre entreprise disposed’une mutuelle obligatoire,vous devez y souscrire et, de fait, résilier votre contratindividuel. C’est plusavantageux pour vous. En effet, les prestations sontgénéralement plus élevées et la participation de l’employeur permet de réaliser une économie

    NOUVEL EMPLOI, NOUVELLE MUTUELLE ?

    conséquente par rapport à une adhésion individuelle.Vous étiez rattaché(e) à la complémentaire santé del’entreprise de votre conjointà titre d’ayant droit avantvotre embauche ? Dans ce cas, vous devezenvoyer à cette mutuelle une lettre recommandéepour demander la résiliationde votre couverture et joindre à ce courrier le document justifiant votre adhésion obligatoire à la complémentaire santé de votre employeur.

    ORÉD

    IA

  • 8 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    Ma mutuelle HARMONIE MUTUALITÉ

    Harmonie Mutualité propose différentesprestations pour aider les adhérentshandicapés. À la naissance de votreenfant, afin d’apprendre les premiersgestes de la maternité, vous avez droità l’intervention d’une auxiliaire de puériculture à domicile, jusqu’à huit heures maximum répartiessur 30 jours. Si vous avez un chiend’assistance ou un chien guide, vous pouvez, en cas d’hospitalisation de plus de 24 heures, avoir recours au service de garde d’animaux.Informez-vous également auprès de votre mutuelle sur l’assistance

    aux déplacements (examens médicaux,voyages) et sur les aides possibles en cas d’accident ou de maladie devotre aidant habituel. Pour vos droits et démarches (aide à l’autonomie, invalidité, emploi…),deux assistantes sociales vousinforment et vous orientent vers les organismes et les associationsspécialisées, selon vos besoins.Pour en savoir plus,contactez Harmonie Santé Services enappelant le 0 810 630 660*, du lundi au vendredi de 8 h à 18 h 30. * Prix d’un appel local depuis un poste fixe.

    ASSISTANCELes prestations pourpersonnes handicapées

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    « Les adhérents qui traversent une période difficile peuvent bénéficier d’un soutien et d’unaccompagnement », explique Véronique Portmann, directrice de l’action sociale d’HarmonieMutualité. Les assistants sociaux et les conseillères en économie sociale et familiale trouvent,avec eux, des solutions adaptées. Des aides financières exceptionnelles peuvent êtreaccordées pour régler une partie des cotisations de la complémentaire santé ou faire face à des soins coûteux. Pour joindre le service d’action sociale, contactez votre mutuelle, par téléphone ou par courrier, aux coordonnées qui figurent sur votre carte mutualiste.

    Action sociale : votre mutuelle à vos côtés

    Avant de partir en vacances à l’étranger,sachez que le remboursement des fraismédicaux varie selon votre destination.Si vous avez été soigné dans un paysmembre de l’Espace économiqueeuropéen* ou en Suisse, vous serezremboursé sur la base des frais réels et dans la limite des taux en vigueur en France. À votre retour, adressez les feuilles de soins et les facturesacquittées à votre caisse de régimeobligatoire ainsi que le formulaireobligatoire « Soins reçus à l’étranger »,téléchargeable sur www.ameli.fr ou à demander à votre caisse. Conservezune copie de la facture détaillée pourvotre mutuelle. Pour les autres pays,seuls les soins d’urgence peuventéventuellement être pris en charge. La souscription d’une assurance santépour l’étranger est donc recommandée. Pour en savoir plus, contactez votre caisse de régime obligatoire ou votre mutuelle (coordonnées sur votre carte mutualiste). Lire égalementnotre dossier « Santé en voyage »,page 10.*Liste des pays sur www.ameli.fr.

    REMBOURSEMENTLES SOINS EN VACANCES À L’ÉTRANGER

  • POUR CONTACTER VOTRE MUTUELLEPAR COURRIERÀ l’adresse postale qui figure sur votre carte mutualiste.

    VOS CONSEILLERS EN AGENCEVos conseillers sont à votre disposition pourrépondre à vos questions et vous accompagner.

    VOS CONSEILLERS AU TÉLÉPHONEAu numéro qui figure sur votre carte mutualiste.

    SUR INTERNET www.harmonie-mutualite.frLes informations de la mutuelle, les coordonnéesdes agences, l’actualité, les services… et votreespace personnalisé.

    POUR CONTACTER VOTRE MAGAZINE8, boulevard de Beaumont CS 11241 – 35012 Rennes cedex. [email protected] sur le blog: www.essentiel-sante-magazine.fr

    Pour tout changement d’adresse concernantl’envoi du journal, contactez votre mutuelle.

    Directrice presse-rédactrice en chef : Anne-MarieGuimbretière. Assistante de direction : Armelle Collouard.Rédacteurs en chef adjoints : Nadia Graradji, Marie-FranceLacour et Stéphane Le Masson. Membres des comités derédaction : Magalie Arrivé, Thomas Blanchette, RobertBoucher, Christian Brillet, Pierre Brun, Martine Cartiaux,Sophie Carvounas-Augier, Claudette Celette, FlorenceCondamin, Frédéric Cotta, Aurélia Dessus, Caroline Ducruix,Bernard Fallaix, Évelyne Garlaschelli, Bertrand Garros,Christophe Goupil, Didier Guerling, Jean-François Guillou,Patrice Hervé, Nadine Huvet, Bernard Jourdan, Jean-YvesLarour, Jean-Claude Lhomme, Laurent Magnant, ArnaudMagnin, Michel Martin, Jean-Jacques Mérour, Phillipe Morel,Florence Morgen, Aurélie Murat, Annie Noirault, DominiquePenet, Jacques Piot, Nicole Pitron, Colette Prévot, PascalRenault, Josiane Rochoux, Bernadette Rousseau-Sadon,Patrick Tirel.

    9Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    DES CONSEILS POUR BIEN VIEILLIRCHEZ SOI

    PRESTATIONSVIREMENT SUR UN AUTRECOMPTEVous souhaitez que le remboursement desfrais de santé de vosayants droit s’effectuedirectement sur leurpropre compte ? C’est possible, même sil’adresse de résidenceest différente. Pourprofiter de ce service,vous devez faire unedemande écrite à votremutuelle autorisant lechangement dedomiciliation bancairepour le virement des prestations, enjoignant un relevéd’identité bancaire oupostal du ou desbénéficiaires.

    CALY

    XIS

    Accidents domestiques,alimentation, hygiène de vie… Votre mutuelle organise uneopération de prévention pourpermettre aux seniors de bienvieillir chez eux. Un animateurde Calyxis, un pôle d’expertisedédié à la prévention desrisques de la vie courante,ainsi qu’un professionnel desanté seront à votredisposition pour vous informersur les conséquences duvieillissement. Une animationinteractive sera organiséegrâce à la Maison Tourisk®.Cette reproduction enminiature de l’intérieur d’unhabitat (notre photo)vous

    permettra de prendreconscience de manièreconcrète de tous les dangers domestiques(chute, incendie, monoxydede carbone…) et desprécautions à prendre. Enfin,un guide conseil dédié auxseniors sera remis auxparticipants. Pour connaître la liste des agences quiparticipent à cette opération,contactez Nathalie Devineauau 02 47 31 21 90.

    CONSEILD’ADMINISTRATIONRENOUVELLEMENTDU TIERS SORTANT Votre mutuelle, HarmonieMutualité, renouvelle cetteannée un tiers de sesadministrateurs. Vous pouvezvous porter candidat, sousréserve de satisfaire auxconditions d’éligibilité prévues à l’article 26 des statuts. Pourêtre recevables, les déclarationsde candidatures doivent êtreadressées au siège de lamutuelle, 143, rue Blomet 75015 Paris, avant le 23 maiprochain, par lettrerecommandée avec accusé de réception. Elles peuventégalement être envoyées, par télécopie (0140065299),par courriel ([email protected]), ou déposées au siège de la mutuelle contre récépissé.Pour tout renseignement,adressez-vous à votre agence.

  • DALY

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    TON

    soyez prêt !BIEN SE PRÉPARER AVANT UN VOYAGE, c’est se prémunir contreles imprévus auxquels on peut être confronté, en France comme à l’étranger.Nos conseils pour vous aider à passer des vacances l’esprit serein.

    Santé en voyage

    Ma santé

    10 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

  • Si vous partez à l’étranger, emportezaussi :• votre carte européenne d’assurancemaladie (CEAM) si vous voyagez au sein del’Espace économique européen* ou enSuisse. Gratuite et valable un an, elle vouspermet d’être remboursé des soins dansles mêmes conditions qu’en France etvous dispense dans certains cas d’avan-cer les frais. À votre retour, envoyez à votre caissed’assurance maladie vos feuilles de soins,la facture acquittée et le formulaire« Soins reçus à l’étranger » (disponibleauprès de votre caisse) afin d’activer leremboursement ;• votre ordonnance en cas de traitement. La quantité de médicaments transportésdoit correspondre à la durée du traite-ment pour un usage personnel ;• votre carte de groupe sanguin ;• la liste des numéros de téléphone utiles (hôpitaux, ambassades ou consu-lats) des pays dans lesquels vous vousrendez ;• le numéro de téléphone international devotre assurance voyage si vous en avezsouscrit une ;• votre carnet international de vaccina-tion individuel, et ceux des enfants.

    Vos jours de congés sont posés,les billets de train ou d’avion sontachetés, votre location est réser-vée... Pour que rien ne viennetroubler ces jours de repos, de retrouvailles etde dépaysement, voici quelques conseils.

    Une consultation chez le médecin avant le départSi vous prévoyez de longues vacances,pensez à faire renouveler votre traitementhabituel avant de partir.Si vous partez à l’étranger, demandez à votremédecin traitant de vous prescrire votre trai-tement en indiquant la DCI (dénominationcommune internationale) sur l’ordonnance(voir encadré « Point de vue ») et, selon votredestination, quelques médicaments utiles.Faites aussi le point sur les vaccins, obliga-toires ou conseillés (voir encadré « Vaccins,où et quand les faire ? »). Si vous partez loin et longtemps, et si vousn’êtes pas suivi régulièrement, consultezvotre dentiste pour prévenir un mal de dentqui pourrait gâcher votre séjour.

    Quels documents ?Emportez toujours les papiers d’identité de toute la famille, votre carte Vitale et demutuelle, et le carnet de santé de vos enfants.

    BSIP

    Avant votredépart, composezvotre pharmaciede voyage enfonction de votredestination et dutype de séjour.

    11Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    1 mois

    “ “

  • Un trajet en toute tranquillitéSi vous êtes sujet au mal des transports,prenez un médicament contre la nauséeune demi-heure avant le départ, et évitez lesrepas trop copieux et l’alcool. Pendant le tra-jet, essayez de vous distraire. En effet, cesont les messages contradictoires reçus parle cerveau qui provoquent le mal des trans-ports. Par exemple, quand on lit en voiture,le regard est fixe, alors que l’oreille interneperçoit les mouvements dus aux virages etaux accélérations, ce qui crée un malaise.L’idéal est de suivre des yeux le véhicule quivous précède. En cas de vomissements,pensez à boire une boisson sucrée pourcompenser la perte de liquide et prévenir lerisque de déshydratation.Le cas de l’avion : pour atténuer les symp-tômes du mal de l’air, demandez une placeau milieu de l’avion, là où les mouvementssont moins perceptibles.Si vous avez peur en avion, évitez les exci-tants (café, thé, etc.) et emportez ce qu’ilfaut pour vous distraire durant le vol. S’ilvous est vraiment difficile de surmontercette peur, votre médecin peut vous pres-crire un sédatif ou un anxiolytique légerpour vous permettre de vous détendre.Mais évitez absolument de boire de d’al-cool avant le départ.En cas de problèmes ORL, surtout pour lesjeunes enfants, consultez votre médecin :des douleurs sont possibles du fait de lapression exercée sur les tympans au décol-lage et à l’atterrissage.

    Pour anticiper la fatigue due au décalagehoraire, partez reposé, surtout si vous traver-sez plusieurs fuseaux horaires lors de votretrajet. Pendant le vol, mangez léger, hydratez-vous et essayez de dormir. À votre arrivée,adoptez immédiatement les horaires dupays d’accueil.

    Anticiper les désagréments du voyageAvant votre départ, composez votre phar-macie de voyage en fonction de votre destination et du type de séjour : traitementpréventif du paludisme si vous partez dansles zones touchées, anti-spasmodiques,

    antidiarrhéiques, antiallergiques,collyre, antiseptique, compriméspour stériliser l’eau, ciseaux, pan-sements, compresses stériles,antidouleurs, thermomètre, pro-tection solaire, préservatifs…Préférez les formes orales solidespour les médicaments (comprimés,gélules…) aux formes liquides quise conservent souvent moins bien.Pendant votre séjour, respectezdes règles d’hygiène strictes pourlimiter la transmission desgermes, surtout si vous êtes dansun pays à risque sanitaire élevé.

    PARTIR EN URGENCEPlus vous partez loin, plus il est important d’anticipervotre voyage. Si vous partez en urgence, renseignez-vous sur les vaccins nécessaires. Le mieux étant d’être déjà à jour des vaccins les plus courants. Vérifiez les services inclus dansvotre carte bancaire,l’assurance voyage etrapatriement est souventcomprise. Ne partez passans votre trousse à pharmacie : antalgiques,antidiarrhéiques,antipaludiques si besoin,pansements stériles etsutures adhésives, sansoublier une crème solaire et une crème contre les moustiques.

    ErratumDans la page 12 du numéro de février, la rédaction a publiél’information suivante : « Depuis le 31 août 2010, tout candidatà un permis de conduire doit subir des examens pour s’assurer qu’il a une acuité visuelle compatibleavec la conduite d’un véhicule ». Dans les faits, un premier test esteffectué par l’examinateur. Seuls les candidats épileptiques,diabétiques, ou dont on peut penserqu’ils n’ont pas une bonne vue doivent être examinés par une autoritémédicale compétente.

    VACCINS, OÙ ET QUAND LES FAIRE ?Si vous partez en Afrique subsaharienne, au Sén

    égal par

    exemple, ou plus largement dans la zone intertropicale

    d’Afrique ou d’Amérique du Sud, vous devez être

    vacciné contre la fièvre jaune. De même, il est prudent de prévoir une vaccinat

    ion

    contre l’hépatite A pour l’Asie, l’Afrique et l’Amérique

    latine. Votre médecin vous conseillera. Pour certains

    vaccins (fièvre jaune), vous devez vous rendre dans

    un centre agréé, seul habilité à les administrer

    (liste disponible auprès de votre médecin traitant,

    de votre pharmacien ou sur le site du ministère

    de la Santé www.sante.gouv.fr).

    36% des Françaisrenonceraient à une destinationdont la situation sanitaire estjugée trop risquée.*Source : Baromètre Institut Pasteur-Ifop, sur la santé en voyage, 2007.

    Ma santé

    12 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

  • Lavez-vous les mains, avant les repas,avant toute manipulation d’aliments etaprès le passage aux toilettes. En l’absenced’eau ou de savon (et uniquement dans cescas), utilisez un gel ou une solution hydro-alcoolique.Pour éviter les diarrhées, outre le lavage desmains, consommez de l’eau en bouteille(une par personne idéalement), évitez lesglaçons et les glaces, pelez les fruits, man-gez cuit et chaud, évitez les coquillages, lescrudités, les plats réchauffés. Pour vous pro-téger des piqûres d’insectes, enfilez desvêtements couvrants, surtout le soir, et utilisez autant que possible des répulsifscutanés. Pour anticiper le mal aigu des mon-tagnes qui se traduit par des maux de tête,des vertiges, des insomnies, de la fatigue,votre médecin peut vous prescrire un traite-ment préventif. Si vous avez un enfant de moins de deux ans,il est déconseillé de l’amener en altitude. Au-delà de 2 000 mètres, un nourrisson risquede souffrir du mal des montagnes, particuliè-rement difficile à identifier à cet âge.

    Jacqueline Martin

    *Les 27 pays de l’Union européenne ainsi quel’Islande, le Liechtenstein et la Norvège.

    En savoir plus www.diplomatie.gouv.fr (rubrique « Conseils aux voyageurs ») :le site du ministère des Affaires étrangères eteuropéennes propose des informations surl’actualité sanitaire internationale ainsi que desfiches complètes par pays.

    Institut Pasteur Centre médical spécialisé dans les maladiesinfectieuses, tropicales, la médecine des voyages,les maladies allergiques, et centre de vaccinationsinternationales agréé. 209-211, rue de Vaugirard,75015 Paris. www.pasteur.fr

    Institut Alfred-Fournier Centre de dépistage et de prévention spécialisé en médecine des voyages. 25, bd Saint-Jacques,75014 Paris. www.institutfournier.org

    www.servicepublic.fr Pour connaître vos droits et vos responsabilités à l’étranger.

    www.ameli.fr Le site de l’assurance maladie, rubrique « Vos droits et démarches », « À l’étranger ».

    www.essentiel-sante-magazine.fr Rubrique « Ma santé », retrouvez un prolongement de notre article sur « Les types de vaccins par zone ».

    Internationalementreconnue, la DCI est le nom de la substanceactive – la molécule – d’un médicament. Il s’agit de son nomscientifique, et non de sonappellation commerciale. Il existe actuellementenviron 5 000 nomscommerciaux pour 1 000 DCI. Parler en DCIlimite les risquesd’interactionsmédicamenteuses etd’allergies, mais aussi lesconfusions : il peut arriverque deux médicamentsavec des moléculesdifférentes portent le mêmenom commercial dans des pays différents. Adopter le réflexe DCIpermet aux praticiens de mieux comprendre ce qu’ils prescrivent, et aux patients d’éviter le surdosage, surtout en cas d’automédication. Pour avoir l’esprit tranquille,demandez à votre médecinde vous prescrire vosmédicaments en DCI. 

    Laure Lechertier ,responsable du départementpolitique du médicament à laMutualité Française.

    POINT DE VUE«La dénominationcommuneinternationale (DCI), le vrai nom du médicament»

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    13Essentiel Santé Magazine - avril 2011

  • Un accompagnement adaptéDans une démarche de prévention béné-fique aux salariés, deux cas de figure peu-vent se présenter. Soit l’employeur a iden-tifié un besoin spécifique à l’entreprise, soitil n’a pas identifié de problématique parti-culière, mais souhaite contribuer au bien-être et à la santé de ses collaborateurs. Lamutuelle propose alors un diagnostic del’état de santé global des salariés et faitdes recommandations. Un groupe de travailest organisé au sein même de l’entreprise,autour des professionnels de santé de lamutuelle. Parmi les moyens de diagnostic,un questionnaire, à remplir anonymementpar les salariés, peut être diffusé. Puis lamutuelle accompagne l’entreprise sur lesthématiques identifiées : aide au sevragetabagique, stress, prévention des addic-tions, initiation aux bons gestes et postures

    14 Essentiel Santé Magazine -

    BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL.Des entreprises veillent à la santé de leurs collaborateurs,parfois sur des thèmes qui dépassent le cadrestrictement professionnel.Témoignages de salariésayant bénéficié d’actions en entreprise.

    Entreprise et prévention,

    un progrès partagé

    PHAN

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    A u-delà de leurs obligations légales de prévention desrisques professionnels, denombreux chefs d’entrepriseont compris que la santé de leurs salariés…est aussi celle de leur entreprise. Réduirel’absentéisme, stimuler la productivité,contribuer au bien-être des collaborateurs :les enjeux sont nombreux. « La préventionrépond à un objectif économique sur unmode équitable, car le mieux-être profite àtous, durablement », confirme le Dr ArnaudMagnin, directeur prévention et promotionde la santé d’Harmonie Mutuelles. De plusen plus d’entreprises demandent à leur mu-tuelle d’organiser l’information et la sensi-bilisation de leurs collaborateurs sur lesgrands déterminants de santé : alcool,stress, troubles musculo-squelettiques,équilibre alimentaire…

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    14 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    Ma santé

  • 15Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    La Société d’économie mixte des transports de l’agglomérationnantaise (Semitan) emploie1 650 salariés, dont 1 100conduisent des voyageurs et 250 autres des machines de maintenance. « Dans notreactivité, la sobriété est unequestion de sécurité autant quede santé, affirme Sophie Épiard,responsable des relationssociales. C’est pourquoi nousavons créé une commissionalcool dès 1995. Nous souhaitions renforcerl’action et l’étendre auxpsychotropes. Le servicePrévention Harmonie Mutualiténous a donc aidé à définir, et maintenant à mener, un programme de prévention des addictions qui passe par la formation des managers et de l’équipe médico-sociale, et par des journées d’informationet de sensibilisation des salariés. » Ce programme a égalementbénéficié de l’expertise de l’ANPAA(Agence nationale de préventionen alcoologie et addictologie).

    en vue d’éviter les troubles musculo-sque-lettiques… « Nous pouvons mobiliser unimportant réseau d’intervenants profes-sionnels, composé de structures privées,d’institutions, d’acteurs de santé nationauxet d’associations locales… Cela nous per-met d’apporter des réponses adaptées àchaque entreprise », explique le Dr ArnaudMagnin. Ainsi, la mutuelle propose aux PME,qui ont parfois du mal à dégager du temps,de les réunir pour organiser des atelierscourts, des mini-conférences. Elle peutaussi mettre en place des supports d’affi-chage, ou encore les services d’une plate-forme téléphonique, qui garantit à la foissouplesse d’utilisation et confidentialité. Sil’efficacité des actions est difficilement me-surable à court terme, on sait que l’adoptiond’une meilleure hygiène de vie est un in-déniable facteur de santé.

    “ Des conseils utiles car faciles à suivreEmployée au service Litigesde Guyader Logistics, Sophie Le Goff a bénéficié en novembre, commel’ensemble des salariés,d’une action de préventiondes troubles musculo-squelettiques. « Le matin,l’intervenante missionnéepar Prévadiès est passée à chaque poste, du plateaude préparation descommandes aux bureaux. En observant ma posture,elle m’a conseillé dedécroiser les jambes, piedsbien à plat au sol, et derapprocher mon clavier poursoulager mes épaules. Aprèsun coup de fil stressant, elle m’a expliqué commentrespirer et détendre manuque afin d’évacuer la tension. L’après-midi, elle nous a fait faire desexercices d’étirement. Ces gestes de bon sens, on n’y pense pas toujours… »

    Montrer la voiesans montrer du doigt

    En septembre 2010, la MutuelleExistence et la Mutualitéfrançaise Languedoc-Roussillonco-organisaient avecl’Association de parents et d’amis de personneshandicapées mentales (ABPEI)de Bagnols-sur-Cèze une journéedédiée en priorité à des adultesen situation de handicap. Auprogramme : ateliers diététique,cuisine et activité physique, puis conférence-débat animéepar un cardiologue et unediététicienne. « Le handicap et l’exclusion ouvrent grand la porte aux maladiescardiovasculaires, signale Muriel Azan, responsable à l’ABPEI. Sans faire la leçon,nous voulions montrer quechacun, selon ses possibilités,peut réduire les risques en adoptant des habitudesalimentaires plus saines et en faisant chaque jour un peu d’exercice. »

    En savoir plusSur internet• www.travailler-mieux.gouv.frCréé par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, ce site rassemble les informations et les outils de prévention des risques professionnels.

    • www.risquesprofessionnels.ameli.frLancé par l’assurance maladie, ce site est consacré à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.

    L’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travaildispose d’antennes régionales.4, quai des Étroits, 69321 Lyon Cedex 05. Tél. : 04 72 56 13 13. Site : www.anact.fr

    L’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnellesconçoit de nombreux outils de sensibilisation (brochures, vidéos, affiches…). Centre de Paris : 30, rue Olivier-Noyer, 75680 Paris Cedex 14. Tél. : 01 40 44 30 00.Centre de Lorraine : Rue du Morvan, CS 60027, 54519 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex. Tél. : 03 83 50 20 00.Site : www.inrs.fr

    www.essentiel-sante-magazine.frPlus d’adresses et de contacts utiles, rubrique « Ma santé ».

    ““Faire le point sursa consommationd’alcool

    ““

    15

  • PAS NÉCESSAIREMENT. Le plus important est destructurer son alimentationen évitant de manger sansfaim. Rien n’empêche, même si ce n’est pas l’heure,de manger quand on a faim.Selon le Groupe de réflexionsur l’obésité et le surpoids(GROS), se plier à desrégimes amaigrissants etmanger selon des règlesrigides nous empêche de

    1lMANGE-T-ONTROP GRAS ?

    2lFAUT-IL MANGERSELON DESRÈGLES ÉTABLIES(HORAIRES,QUANTITÉ, TYPED’ALIMENTS…)?

    les apports nutritionnelsconseillés en acide gras à lahausse : 30 % des Français sesitueraient en dessous desapports conseillés. Mais 43 %des Français mangeraientencore trop gras, et la plupartdu « mauvais gras ». Tout estquestion de quantité, maisaussi de qualité. L’Agencerecommande de favoriser lesacides gras insaturés quel’on trouve dans les huiles(colza), dans les fruitsoléagineux (noix, amandes)et dans certains poissons(saumon, sardine,maquereau). Et de réduire laconsommation de certainsacides gras saturés trèsprésents dans l’huile depalme, par exemple, ou lebeurre, les viandesgrasses… Il est aussiconseillé de varier les huilesde table.

    choisir nos aliments selonnos sensations alimentaires.Il est préférable d’écouter soncorps pour décrypter lessignes de faim et de satiété.

    OUI ET NON. Le Programmenational nutrition santé(PNNS) insiste sur lanécessité de manger moinsgras. Est-ce l’effet d’uneapplication « au pied de lalettre » ? Toujours est-il qu’en2010, l’Agence française desécurité sanitaire desaliments (Afssa) a réévalué

    Claudine Colozzi, texte écrit en collaboration avec le professeur de nutrition SergeHercberg, directeur de l’unité d’épidémiologie de la nutrition à l’inserm, université Paris 13.

    Il faut consommer cinq fruits et légumes par jour. Il est préférable de manger copieusement le matin et légèrement le soir. Nous mangeons trop gras. Décodage de quelques recommandations diététiques.

    Décrypterles conseilsalimentaires

    Illustrations : Clément Perrotte/Comillus

    16 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    Ma santé

  • OUI ET NON. Ils peuventconstituer une alternativepour des personnesincapables de limiter leurconsommation, mais ils ne doivent pas inciter à en manger deux fois plus! La meilleure manièred’alléger son alimentationconsiste à réduire et à équilibrer les portions que l’on mange.

    OUI ET NON. L’équilibrealimentaire ne s’opère pas sur une journée, mais sur plusieurssemaines. Toutefois, le PNNS insiste surl’importance d’avoir une consommation régulière,et en quantité suffisante, de fruits et légumes, qu’ils soient crus, cuits, frais, surgelés ou en conserve. Sans oublier bien sûr de se faire plaisir.

    5lLESCOMPLÉMENTSALIMENTAIRES SONT-ILS UTILESPOUR MA SANTÉ ?

    En savoir plusÀ lireTraiter l’obésité et le surpoids, de Jean-Philippe Zermati, Gérard Apfeldorfer etBernard Waysfeld, éd. Odile Jacob, 2010, 24,90 euros.

    Sur internetwww.mangerbouger.frLe site du Programme national nutrition santé (PNNS) dispense des conseilspour mieux se nourrir selon son âge et son rythme de vie. Neuf guides«Nutrition » différents sont disponibles en téléchargement ou sur demande à INPES, 42, boulevard de la Libération, 93203 Saint-Denis cedex ou parcourriel : [email protected].

    http://alimentation.gouv.fr/Le portail internet du Programme national pour l’alimentation propose desconseils de vie quotidienne pour un meilleur rapport à l’alimentation (commentranger son réfrigérateur, comment manger durable et local…).

    www.gros.orgLe site du Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids (GROS) propose un panorama critique des méthodes favorisant la minceur, qu’il s’agisse de régimes, de coupe-faim, de gastroplastie.

    6lFAUT-IL SEMÉFIER DESPRODUITS «LIGHT»?

    3lFAUT-IL MANGERCINQ FRUITS ETLÉGUMES PAR JOUR ?

    « En plus d’êtreinefficaces, les régimesamaigrissants peuvententraîner des déséquilibresnutritionnels graves et nuire à la santé. Par ailleurs, il est prouvéqu’ils aggravent lesproblèmes de poids. 90 % à 95 % des patients quifont un régime reprennentles kilos perdus dans lestrois années qui suivent.Malheureusement, cemessage est raremententendu par les personnesobsédées par le diktat de la minceur imposé par notre société.Plutôt que d’infliger des

    privations à son corps, il estpréférable d’initier un travailthérapeutique pour modifierson comportementalimentaire, et savoir mieuxgérer ses émotions.Apprendre à réécouter soncorps, voire se réconcilieravec lui, peut permettre de comprendre pourquoi l’on prend du poids. »

    Dr Gérard Apfeldorfer,psychiatre etpsychothérapeute,spécialiste des troubles ducomportement alimentaire,cofondateur du Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids (GROS).

    POINT DE VUE«Se réconcilier avec son corps»

    NON. En dehors d’uneprescription médicalespécifique, ils sonttotalement inutiles pour une personne en bonnesanté. Si une cure d’une quinzaine de jourss’avère inoffensive – mais sans aucun intérêt –une consommationrégulière peut se révélerdangereuse.

    DR

    OUI ET NON. Alors que le PNNS préconise de limiter la consommation de certains aliments et d’en privilégier d’autres, le GROS s’insurge contre les tabous alimentaires. Car la diabolisation de certains aliments les rend d’autant plusattirants. En conclusion, il est préférable de mangerune tartine de pâte à tartinerchocolatée de temps en temps plutôt que de craquer ponctuellementen avalant la moitié d’un pot!

    4lEXISTE-T-IL DES «BONS»ET DES «MAUVAIS»ALIMENTS?

    17Essentiel Santé Magazine - avril 2011

  • 18 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    Ma santé

    Suite à l’affaire du Médiator, la Mutualité Française publie un plan pour « moraliser et moderniser la politique du médicament ». Parmi les dix propositions formulées, celle de faire du progrès médical le critère des autorisationsde mise sur le marché. « Un médicament ne doit faire l’objetd’une autorisation […] que s’il répond à un besoin avéré de santé et s’il constitue une avancée par rapport aux thérapeutiques existantes », considère la Mutualité. Elle préconise une réévaluation obligatoire, tous les cinq ans,des médicaments mis sur le marché. Aujourd’hui, un médicament est réévalué une seule fois au bout de cinqans. Son autorisation est, ensuite, définitive. Enfin, pour la Mutualité, le taux de remboursement des médicamentsdoit coïncider avec leur niveau de service médical rendu.

    POLITIQUE DU MÉDICAMENT Les propositions de la MutualitéFrançaise

    6 millionsC’est le nombre de femmes incontinentes en France, tous âges confondus. Boire trop d’eau (plus d’un litre et demi par jour) sans uriner en conséquence détruit la fonction vésicale etpeut provoquer de nombreux maux urinaires, alerte Périnice, le premier réseau de santé sur la prise en charge de l’incontinenceen France.

    THIN

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    L’Institut national de laprévention et de l’éducation à la santé (Inpes) publie un guide sur la pollution de l’air de l’habitat. Consultezégalement le dépliant« Protégez votre enfant des accidents domestiques ». Vous pouvez télécharger ces deux brochures gratuitessur www.inpes.fr ou les commander en écrivant à l’Inpes au 42, bd de laLibération, 93203 Saint DenisCedex.

    VOTRE DOMICILESAIN ET SÛR

    Désormais, pour les actesmédicaux d’un montantsupérieur ou égal à 120 euros, la participationforfaitaire est de 18 euros.Pour les actes d’un montantinférieur ou égal à 120 euros,le coût pour l’assuré s’élèveraà 24 euros. Par ailleurs,depuis avril, seuls les frais de transport des personnessouffrant d’une affection de longue durée et qui sontdéficientes, ou dansl’incapacité de se déplacerpar leurs propres moyens,seront remboursés parl’assurance maladie.

    ASSURANCEMALADIEBAISSE DEREMBOURSEMENTS

    LE DOSSIERMÉDICAL PERSONNEL Les patients ayant ouvert un Dossier médical personnel(DMP) peuvent, depuis avril, y accéder, de façonsécurisée sur le site www.dmp.gouv.fr. Gratuit et nonobligatoire, le DMP permet aux professionnels de santéde consulter vos informations médicales, maisuniquement avec votre accord. Seule exception : les casd’urgence, à moins que vous vous y soyez opposé à lacréation de votre dossier. Muni (e) de votre carte Vitale,vous pouvez ouvrir un DMP auprès d’un professionnelou d’un établissement de santé possédant le logicielnécessaire. Pour en savoir plus, téléphonez au DMP Infoservice au 08 10 33 00 33 (prix d’un appel local).

    BSIP

  • GARANTIES SANTÉ

    LEXIQUECOUVERTURE SANTÉ

    AYANTS DROIT

    L’ASSURANCE MALADIEOBLIGATOIRELe bénéfice du statut d’ayantdroit est accordé au conjoint,partenaire pacs, concubin etaux enfants de l’assuré souscertaines conditions, commepar exemple : être à la chargeeffective, totale et permanente de l’assuré social, résider en France de façon stable et régulière, ne pas exercerd’activité professionnelle rémunérée, et donc ne pas déjàdépendre de l’assurance maladie obligatoire. Cette règles’applique à tous les régimes d’assurance maladie.À noter : la définition d’« ayant droit » est souvent plussouple pour l’assurance maladie complémentaire. Elle peutvarier selon les organismes et est précisée dans lesdocuments contractuels.

    L’ASSURANCE MALADIE COMPLÉMENTAIRELe conjoint, le concubin, ou le partenaire pacs, peut, s’il le souhaite, bénéficier de la complémentaire santé de l’assuré (que ce dernier adhère à titre individuel ou par le biais d’une entreprise), en contrepartie d’une augmentation de la cotisation de ce dernier.Dans le cas des complémentaires santé d’entreprises,souvent obligatoires, le conjoint peut conserver sa proprecomplémentaire santé s’il l’estime plus avantageuse.

    LES DÉMARCHESUne demande de rattachement doit être effectuée pourchaque ayant droit en utilisant le formulaire destiné à ceteffet, disponible auprès de la caisse d’assurance maladiede rattachement de l’assuré. Lorsque l’ayant droit est le concubin ou le partenaire pacs, il doit remplir uneattestation, également disponible auprès de la caissed’assurance maladie. Ce document atteste que l’ayantdroit est à la charge effective totale et permanente de l’assuré. En cas de mariage ou de pacs, la demande

    Avril

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    Les mots clés de l’assurancesanté, de A à BL’Union nationale des organismes complémentairesd’assurance maladie, à laquelle appartient votremutuelle, vient de publier un glossaire des termes les plus couramment utilisés dans les garanties santé.Extraits.

    Bénéficier de lacouverture santéde son conjointLa couverture santé obligatoire diffère-t-elle en casde mariage, pacs ou concubinage ? Qu’en est-il de l’assurance maladie complémentaire ? Comment devenir l’ayant droit de son conjoint ?

    PLAI

    NPIC

    TURE

    AIDE À L’ACQUISITIOND’UNE COMPLÉMENTAIRESANTÉDispositif destiné auxpersonnes à faibles revenuspour leur faciliter l’accès à une assurance maladiecomplémentaire grâce àune réduction du montantde la cotisation. Cette aideest accordée pour un an(renouvelable) auxpersonnes dont les ressources sontcomprises entre le plafondouvrant droit à lacouverture maladieuniverselle complémentaire(CMU-C) et ce plafondmajoré d’un pourcentagedéfini par la loi (26 % au 1er janvier 2011). Cette aideest variable selon l’âge et la composition du foyer.Synonyme : chèque-aidepour une complémentairesanté.

    ASSURANCE MALADIEOBLIGATOIRERégimes obligatoirescouvrant tout ou partie desdépenses liées à la maladie,à la maternité et auxaccidents. Synonymes :régimes obligatoires deprotection sociale, Sécuritésociale.

    ASSURANCE MALADIECOMPLÉMENTAIREEnsemble des garantiesassurant la prise en charge,à titre individuel ou collectif,pour une personne ou safamille, de tout ou partiedes frais liés à la santé, en complément ou ensupplément des prestationsde l’assurance maladieobligatoire.Synonymes : organismed’assurance maladiecomplémentaire (OCAM),complémentaire santé,garanties.

    AYANT DROITAu sens de l’assurancemaladie obligatoire :personne qui n’est pasassurée social à titrepersonnel, mais quibénéficie des prestations de l’assurance maladieobligatoire car elle estmembre de la famille d’un assuré social (conjoint, concubin, enfants, ascendants à charge…) ou esthébergée à sa chargepermanente et effectivedepuis plus d’un an.Au sens de l’assurancemaladie complémentaire :personne qui bénéficie » »

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  • Avril

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    COUVERTURE SANTÉ

    AYANTS DROIT

    POUR EN SAVOIR PLUS :• Le régime général d’assurance maladie : www.ameli.fr ;• Le régime social des indépendants : www.le-rsi.fr ;• La Mutualité sociale agricole : www.msa.fr ;• La Mutualité Française : www.mutualite.fr ;• Guide pratique Bien comprendre et bien choisir votrecomplémentaire santé, novembre 2010, Unocam (à télécharger sur www.mutualite.fr) ;• www.vosdroits.service-public.fr.

    GARANTIES SANTÉ

    LEXIQUE

    de l’assurance maladiecomplémentaire d’unassuré en raison de sesliens avec celui-ci. Cettedéfinition d’ayant droit peutvarier selon les organismeset est précisée dans lesdocuments contractuels.Synonyme : bénéficiaire.

    BASE DEREMBOURSEMENTTarif servant de référence à l’assurance maladieobligatoire pour déterminerle montant de sonremboursement. On parle de :• Tarif de convention (TC)lorsque les actes sonteffectués par unprofessionnel de santéconventionné avecl’assurance maladieobligatoire. Il s’agit d’un tariffixé par une convention

    signée entre l’assurancemaladie obligatoire et les représentants de cette profession.• Tarif d’autorité (TA)lorsque les actes sonteffectués par unprofessionnel de santé non conventionné avecl’assurance maladieobligatoire (ce qui est peufréquent). Il s’agit d’un tarifforfaitaire qui sert de base de remboursement. Il est très inférieur au tarif de convention.• Tarif de responsabilité(TR) pour les médicaments,appareillages et autresbiens médicaux.Synonymes : base deremboursement de laSécurité sociale (BRSS),base de remboursement de l’assurance maladieobligatoire.

    Les mots clés de l’assurancesanté, de A à B

    Bénéficier de lacouverture santéde son conjoint

    POUR EN SAVOIR PLUS :Le glossaire complet est disponible, uniquement surinternet, sur http://www.unocam.fr. À découvrir aussisur ce site : « Bien comprendre et bien choisir votrecomplémentaire santé » et « L’engagement de bonnespratiques des Ocam ».

    de rattachement sera accompagnée d’une copie du livret de famille ou du document délivré par le greffe du tribunal ayant enregistré le pacs. Pour l’assurancemaladie complémentaire, il faut se rapprocher de lacomplémentaire santé de l’assuré, soit directement, soit en passant par l’employeur de l’assuré.

    EN CAS DE RUPTURE DE LA VIE COMMUNE OU DE DÉCÈSLe décès de l’assuré, le divorce, la rupture du pacs ou de la vie maritale fait perdre la qualité d’ayant droit. Mais les prestations d’assurance maladie obligatoire sontmaintenues gratuitement pendant un an à compter de la date de la rupture ou du décès. En cas de divorce, la durée d’un an débute le jour où est portée la mention de divorce en marge de l’acte de mariage, ou de latranscription du jugement de divorce. À noter : pourl’assurance maladie obligatoire, le maintien des droits en cas de divorce, ou de décès du conjoint assuré, estprolongé jusqu’aux 3 ans du dernier enfant à charge au jourdu décès ou de la transcription du jugement de divorce et illimité dans le temps si l’ayant droit a au moins troisenfants. À l’expiration de ces périodes, les personnes qui ne bénéficient pas de l’assurance maladie à un autretitre, dont le conjoint est décédé, ou qui sont divorcées sont obligatoirement affiliées à la CMU de base, et peuvent,éventuellement, prétendre à la CMU complémentaire. Quant aux prestations d’assurance maladiecomplémentaire, elles peuvent être maintenues souscertaines conditions. Renseignez-vous auprès de votrecomplémentaire santé.

    ERRATUM Dans le numéro de février, deux erreurs ont étépubliées. Nous vous prions de nous en excuser. Les informations corrigées sont les suivantes :Drogues Info Service : 0800 23 13 13 (appel gratuitdepuis un poste fixe) ou 01 70 23 13 13 (prix d’unecommunication ordinaire depuis un téléphone portable).Tous les jours, 8 h-2 h.Écoute Alcool : 0811 91 30 30 (prix d’un appel localdepuis un poste fixe). Tous les jours, 8 h-2 h.

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  • 21Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    Le nombre de morts subitesdu nourrisson a diminué de près de 76 % en vingt ans,passant de 1 000 au débutdes années 1990 à  240aujourd’hui. Le ministère de la Santé a renouvelé ses recommandations de prévention : coucher le nourrisson sur le dos,dans un lit adapté, sanscouette, ni oreiller ou autreaccessoire, dans une piècepas trop chaude.

    Depuis le 15 avril, le débit d’absorptionspécifique (DAS) des téléphonesmobiles doit êtreobligatoirementaffiché dans tous les lieux de vente et dans les publicités.Cette informationfigurait déjà dans les notices d’emploides portables. Le DAS quantifie le niveau d’expositionmaximal de l’utilisateur aux ondesélectromagnétiques.La réglementationfrançaise impose qu’il ne dépasse pas 2 W/kg.

    Téléphoneportable :affichage du DAS

    L’Institut national du cancer met à la disposition des personnes malades et de leur entourage Cancer Info,une plateforme d’information médicale et sociale.• Le service anonyme d’information et d’orientation estjoignable au 0810 810 821 (prix d’un appel local) du lundiau samedi de 9 h à 19 h. Une équipe de spécialistes de l’information sur les cancers répond à vos questionsd’ordre pratique, médical ou social. Vous pouvez aussibénéficier de l’écoute de psychologues et de conseilsd’avocats. • La rubrique « Cancer Info » du site www.e-cancer.fr vousinforme sur les différents cancers et leurs traitements, le parcours de soin et la sortie de la maladie. Vous y trouverez également les adresses des associations, des lieux d’accueil et d’information, des établissements de soins.• Des guides d’information sur les cancers, les traitements, la vie avec la maladie sont remis aux patients lors des consultations. Vous pouvez les commander gratuitement sur www.e-cancer.fr/diffusion ou au 0810 810 821 ou encore les télécharger sur www.e-cancer.fr/cancer-info.

    CANCER INFO

    Pour les malades et leurs proches

    AMPOULES FLUOCOMPACTES : PRÉCAUTIONS D’USAGELa Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) recommande d’acheter les lampes affichantdes quantités de mercure les plus faibles possible. Si vous cassez une ampoule fluocompacte, la CSC vous conseille de ventiler longuement la pièce ou de la quitter. Les débris doivent être, ensuite,ramassés avec précaution à l’aide de gants et de papier ménager absorbant et placés dans un sac en plastique. L’utilisation d’un aspirateur ou d’un balai est à proscrire, afin d’éviter de mettre en suspension dans l’air des particules de mercure. En cas d’exposition prolongée, il faut se maintenirà une distance minimale de 30 cm d’une lampe fluocompacte. Enfin, les ampoules usagées doiventêtres recyclées dans les points de collecte prévus dans les magasins ou en déchetterie.

    Le pourcentage des Françaissatisfaits quant à l’informationsur leur état de santé délivréepar leurs médecins est de 84 %(contre 89 % en 2010), selon le baromètre sur les droitsdes malades du Collectifinterassociatif sur la santé(CISS). Seules 53 % despersonnes interrogées (58 % en 2010) se disentsatisfaites de l’informationreçue sur le coût des soins et leur prise en charge.

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    22 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    Notre vie

  • oyer

    P aulette a 80 ans. Depuis deux ans,elle vit au logement foyer deGuérande (44). Elle occupe un joliappartement et fait ses coursesau centre-ville, situé à 200 mètres. Ses jour-nées se partagent entre une vie sociale, ami-cale et familiale active au sein du logementfoyer : « Je jouis d’une liberté totale, puisquej’ai mon domicile privé, et je profite des avan-tages d’une vie semi-commune. »

    LES LOGEMENTS FOYERS pour personnes âgéesautonomes proposent à leurs résidants des habitationsindépendantes et des services à la carte. L’avantage ? Une formule intermédiaire entre le maintien à domicile etl’entrée en maison de retraite. Reportage dans le logementfoyer de Guérande, géré par Mutualité Retraite.

    Les logements foyers sont des groupes delogements indépendants dotés de servicescollectifs facultatifs. Les communes enassurent généralement la gestion et propo-sent un coût accessible aux revenusmodestes ; mais il existe aussi des établis-sements privés, à but non lucratif, pour91 % d’entre eux (en 2007).La formule est séduisante, pourtant elle nese développe pas. La raison ? Un décret demai 2007 a imposé à tous les types d’éta-blissements accueillant des personnesâgées de réviser leurs normes de sécurité.Face à l’ampleur des contraintes de rénova-tion imposées, 50 % des logements foyersse sont transformés en EHPAD (Établis -sements d’hébergement pour personnesâgées dépendantes).

    Une vie sociale richeChaque logement foyer propose des ser-vices comme, par exemple, un lieu de res-tauration, une blanchisserie, parfois unspa… ainsi que la présence sécurisanted’un personnel, 24 h/24. « Il y a dix ans, lesrésidants choisissaient la formule pour lasécurité. Aujourd’hui, ils sont de plus en

    « Les logements foyers nesont pas médicalisés, et nepeuvent donc pas accueillirplus de 10 % de personnes“très dépendantes”. Ilspeuvent néanmoins bénéficierd’une dérogation leurpermettant d’accueillir desrésidants considérés comme“un peu dépendants”. La demande actuelle estd’obtenir un financement de l’assurance maladie. Cela permettrait d’engager un minimum de personnelsoignant qualifié. La perspective trouve peud’écho au ministère desSolidarités et de la Cohésionsociale… La question actuelleest aussi de préserver un dispositif dit “forfait soinscourants” qui a été démantelépar les dernières dispositionsréglementaires. En attendant,les personnes qui deviennentdépendantes doivent êtreréorientées lorsquel’établissement n’a pas ététransformé, totalement oupartiellement, en EHPAD(Établissement d’hébergementpour personnes âgéesdépendantes). Les logementsfoyers qui s’adaptent le mieuxà la perte d’autonomie de leursrésidants sont ceux quitrouvent de solides relaisauprès des services de soins à domicile. Mais l’équilibre estprécaire.»

    C’est le nombre de places en logements foyers proposéesaux personnes âgées en France.

    23Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    143 000

    Alain Villezest conseiller techniqueà l’Uniopss (Unionnationale interfédéraledes œuvres etorganismes privés

    sanitaires et sociaux),responsable du secteurpersonnes âgées.

    « Certains logementsfoyers s’adaptent à la perte d’autonomie. »

  • plus dans une demande de liens sociaux etaffectifs », estime Françoise Jounier, direc-trice du logement foyer de Guérande. C’estdans cet esprit que les établissements pro-posent des animations telles que des jeux,des ateliers mémoire, une chorale, descours d’informatique… Les résidantsmontent des projets, soutenus par le per-sonnel, auxquels les familles sont invitéesà participer.

    Le maintien de l’autonomieAu cœur du projet de ces établissements, lemaintien de l’autonomie. Les personnels delogements foyers ont pour mission de faire

    bénéficier la personne de toutes les aidesnécessaires selon son état de santé. Ilscoordonnent les interventions des libéraux :service infirmier, soins à domicile, aidespour le ménage… « Nous devons rassurerla personne à son entrée, en lui disantqu’elle sera chez nous autonome plus long-temps et que nous l’accompagneronsjusqu’au bout de la vie si elle le souhaite,ajoute Françoise Jounier. Nous échangeonsavec chacun de nos résidants sur ses choix.Plus de la moitié des décès ont lieu dansl’établissement. La mort est accompagnée,et ce n’est pas un sujet tabou. »

    Éric Laurent

    ”LAURE

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    N

    Le personnel du logement foyer coordonne les interventions extérieures.

    Les résidants peuvent prendre leurs repas à leur

    domicile ou au réfectoire.

    Les commerces sont à 200 mètres.

    24 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    Notre vie

  • 3 QUESTIONS À...Maryse Bretin, directrice générale adjointe de Mutualité Retraite*

    Pourquoi cetengagement

    en faveur des logementsfoyers ?Nous sommes convaincusque cette formule répondau choix éclairé depersonnes autonomesvieillissantes : celui dequitter leur domicile pourun nouveau lieu, à eux,dans lequel ils profitentd’une vie sociale tout en se sentant en sécurité.

    En quoi vosétablissementss’inscrivent-ils dans les valeurs mutualistes ?Le respect de l’homme etde ses capacités se déclineà travers le maintien del’autonomie. Tous noscollaborateurs œuvrentpour ce respect : ne pasfaire « à la place » de lapersonne, mais « avecelle ». Cette exigence nousmontre que, en pratiquant

    ainsi, on maintient lespersonnes autonomes pluslongtemps. C’est aussi unefaçon de défendre ce typed’hébergement que de montrer que l’on peut y vieillir dans de bonnesconditions.

    Vous attachez aussibeaucoup d’importance à l’environnement…Nous sommes trèsattentifs à l’architecture

    et à l’entretien de nosétablissements, desgaranties nécessaires à une bonne qualité de vie.Enfin, nos structures sontouvertes à tous, adhérentsde la mutuelle ou non, à des tarifs accessibles,pour que les personnes aux revenus modestespuissent y entrer.

    *Mutualité Retraite est une union mutualistebasée en Loire-Atlantique et dépendant de laMutualité Française et d’Harmonie Mutualité.

    À 80 ans, Paulette conduit sa voiture régulièrement.

    Ne dormez pas près de votre téléphone !

    Éteignez-le (le réveil fonctionnera) et

    éloignez-le de vous.

    25Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    Le conseil de la vie sociale réunit résidants, directeur, familles et représentants de la mairie.

    La chorale et les autres activités sont des moments de partage très stimulants.

  • Pour participer à NutriNetÊtre majeur et disposer d’un accès à internet et d’une adresse e-mail individuelle suffisent.L’Uren garantie la confidentialité, et chacun peutquitter l’étude à tout moment. Connectez-vous sur https://www.etude-nutrinet-sante.fr.

    Vous souhaitez faireprogresser la recherchepublique ? Devenez l’un des500 000 bénévoles attenduspour l’étude NutriNet-Santéet participez à l’évolution des connaissances surl’incidence de l’alimentationsur la santé.

    L’ étude NutriNet-Santé a pourobjectif d’analyser les liensentre alimentation et santéet leur impact sur la surve-nue de maladies chroniques (cancers,maladies cardiovasculaires, obésité, hyper-tension…). L’Unité de recherche en épidémiologienutritionnelle (Uren), financée exclusive-ment par des fonds publics, coordonne ceprogramme de recherche.

    Pourquoi participer ?« Je considère comme allant de soi de donner un peu de mon temps pour larecherche, surtout quand elle vise à amé-liorer la santé des générations futures »,explique Pascal, convaincu de l’intérêtscientifique de cette étude. Il y consacre enmoyenne 20 minutes par mois, en répon-dant à des questions sur son alimentation,son état de santé et ses habitudes de vie.Pendant cinq ans, les chercheurs vont col-lecter, par exemple, des données sur lesapports des polyphénols, présents notam-ment dans le café, le thé, le chocolat, lesfruits et les légumes.

    Les informations recueillies, croisées avecd’autres études existantes, devraient per-mettre de mieux comprendre les effets deces molécules sur la santé et d’émettre desrecommandations de consommation.

    Une banque biologiqueNouveau volet de l’étude, la biobanqueNutriNet-Santé a vocation à conserver deséchantillons biologiques (sang et urine) four-nis par les Nutrinautes qui le souhaitent. Les chercheurs souhaitent optimiser les don-nées collectées par internet, mais aussiconstituer un stock permettant des analysesultérieures afin de valider de nombreuseshypothèses scientifiques dans le futur.

    Valentine Joseph

    AlimentationContribuez à une recherche citoyenne

    F. B

    ENAG

    LIA

    26 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    Notre vie

    « UN AUTRE MOYEND’AIDER LARECHERCHEVous avez entendu parler de la« recherche clinique », maisvous ne savez pas vraiment dequoi il s’agit ? Pour vous informer,le Centre national de gestiondes essais de produits de santélance le site www.notre-recherche-clinique.fr. Vouspourrez même, sous conditions,devenir volontaire et participeraux essais cliniques, sanslesquels aucun médicament ne pourrait voir le jour. Pour vous informer, rendez-vous surwww.notre-recherche-clinique.fr,ou écrivez au Centre national de gestion des essais de produitsde santé, Hospices civiles deLyon, 3 quai des Célestins, 69229Lyon Cedex 02. Tél. : 04 72 11 71 88.

  • 27Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    LOYERS IMPAYÉS : BÉNÉFICIER D’UN ACCOMPAGNEMENTAfin de prévenir les expulsions liées aux situations d’impayés de loyers, l’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) a mis en place un service téléphonique gratuit pour les locataires et les propriétaires. Au 0 805 16 00 75, un juriste vous conseille sur les aides à solliciter ainsi que sur les démarches à effectuer. L’objectif est de bénéficier d’un accompagnement adapté et de trouver une solution avant que votre dette locative ne soit trop importante. Si vous êtes propriétaire, vous serez informé (e) sur les moyens de recouvrer vos loyers (règlement amiable, la perception directe d’aide au logement, mise en œuvre d’une procédure juridique…).

    Le nouveau site de l’Assurance retraitewww.lassuranceretraite.fr propose de nombreux services en ligne gratuits. Si vous êtes salarié(e) du secteur privé (industrie,commerce, services), vous trouverez des informations sur la réforme des retraites, les droits et les démarches. Vous pouvez consulter, par exemple, votre relevé de carrièreen ligne, qui retrace le nombre de trimestres acquis. Si vous êtes retraité(e) du régime général, vous avez la possibilité de suivre l’avancement de votredossier. En appelant le 39 60* (prix d’un appel local), un conseiller de la Caisse nationale d’assurance vieillesse(Cnav) répond à vos questions sur la retraite. Depuis l’étranger, d’un téléphone portable ou d’une « box », le numéro à composer est le 09 71 10 39 60.* du lundi au vendredi, de 8 à 17 heures.

    S’informer sur sa retraite

    60 millions deconsommateurs et laFondation France Libertésappellent les Français à participer à « l’Opérationtransparence », afin« d’établir une cartographiecomplète du prix du servicede l’eau en France ». Sur le site www.prixdeleau.fr,les participants peuventindiquer le montant de leurabonnement hors taxes, de l’assainissement et de la consommation, le total de leur facture, ainsique la consommation d’eauen mètres cubes, le nom du gestionnaire et les datesde facturation. Les résultatsde cette enquête serontrendus publics, en mars2012, à l’occasion du Forummondial de l’eau.

    PRIX DE L’EAUL’OPÉRATIONTRANSPARENCE

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    SCOLARISATIONDES ENFANTSHANDICAPÉSL’Onisep publie troisannuaires recensant,par départements ou par communes, les établissements et services dédiés aux élèveshandicapés moteur,auditif ou visuel.Chaque structure faitl’objet d’une ficheprécisant les critèresd’admission,le moded’hébergement etde prise en charge,les enseignementset les diplômesproposés. A commander surwww.onisep.fr,rubrique « la librairie ».

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  • Harmonie et vous

    28 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

    R éunies au sein de l’Union, Harmonie Mutualité, Prévadiès,Mutuelle Existence, la MNAM et,depuis janvier, la SMAR protè-gent la santé de 4 millions de personnes,dont 57 % individuellement et 43 % par l’in-termédiaire de leur entreprise. Pour 2012, Prévadiès, Harmonie Mutualitéet Mutuelle Existence s’engagent dans unedémarche de fusion. Objectifs : développerune offre de garanties santé et de pré-voyance commune, et favoriser l’accès àdes soins de qualité pour tous, en pesantsur le marché et sur les prix.

    Consultez le site www.harmonie-mutuelles.fr

    HARMONIE MUTUELLES est l’un des principaux acteurs de l’assurance complémentaire santé.

    Harmonie Mutuelles place l’humain au centre de chacun de ses projets.

    Nos prioritésLes orientationsstratégiques de l’UnionHarmonie Mutuelles visentà répondre à vos attentes et à vos besoins.

    • Vous faire bénéficierd’une couverture globaleassociant complémentairesanté, prévoyance et épargne retraite.

    • Vous assister auquotidien dans toutes vos démarches de santé.

    • Vous garantir des prestations de qualitéen toutes circonstances.

    • Vous proposer desservices de promotion de la santé, de prévention,d’information etd’accompagnement toutau long de votre vie.

    • Défendre vos intérêtsauprès des pouvoirspublics comme desprofessionnels de santé.

    • 431 000 personnes assurées autitre du régime social desindépendants (RSI).

    • 104400 bénéficiaires de la couverturemaladie universelle complémentaire.

    • 33 800 entreprises adhérentes.

    • plus de 4 000 collaborateurs.

    • 295 agences réparties dans62 départements.

    Harmonie Mutuelles en chiffres

    Les enjeuxd’Harmonie

    Mutuelles

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  • Les mutuelles sont des organisations à but non lucratif. Elles doivent gérer, avec rigueur, leurs ressources et leurs dépenses pour ajuster, chaque année, le montant des cotisations perçues et le niveau des remboursements.

    Garantir les engagements de la mutuelleEn plus d’établir les éléments chiffrés nécessaires aux tableaux de bord mensuels, aux études spécifiques pour les entreprises, le chargé d’études statistiques joue un rôle central pour garantirl’équilibre financier de la mutuelle. Et, de fait, lui permettre de faire face à ses engagements auprès des adhérents. Il produit et analyse toutes les informations chiffrées nécessairesau pilotage de l’activité de la mutuelle. De septembre à décembre, le chargé d’études statistiques simule pour les instances de la mutuelle des taux d’augmentationdes cotisations pour l’année suivante. Il le fait sur la base des résultats du premier semestre, de l’inflation médicaleprévisionnelle, et des évolutions réglementaires(déremboursement de certains médicaments, etc.). « Par exemple, nous avons intégré dans nos propositionsd’augmentation de cotisation 2011 le passage, en début d’année,du tarif de la consultation du médecin généraliste de 22 à 23 euros», explique Pascale Grisard, directrice du service actuariat et souscription chez Prévadiès. Lorsque les taux d’augmentationsont validés par les instances, le chargé d’études statistiquesdécline les tarifs pour l’année suivante.

    Respect de la confidentialité« Nos données statistiques permettent d’analyser lesremboursements effectués par la mutuelle mais elles ne comportent pas d’informations personnelles ou médicales sur les adhérents », précise-t-elle.

    Alice Dumont

    MÉTIER

    Fixer le montantdes cotisations

    PRIORITÉ SANTÉMUTUALISTE

    Arrêter de fumerVous souhaitez en finir avec la cigarette ? Pour être soutenu(e) dans votre démarche, Priorité Santé Mutualiste vous propose desentretiens téléphoniques avec un médecintabacologue.

    EN PRATIQUEAppelez le 39 35 (prix d’un appel local), du lundi ouvendredi de 9 heures à 19 heures, et communiquez le code à 4 chiffres* de votre mutuelle. Site internet :www.prioritesantemutualiste.fr.*Pour les adhérents Prévadies : 4291 ; Harmonie Mutualité : 6295 ; MNAM : 6209 ;Mutuelle Existence : 3248 ; SMAR : 8837.

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    L’accompagnement d’aide à l’arrêt du tabac dure en moyenne trois mois.

    ÉTAPE 1 Vous avez un premierrendez-vous téléphoniqueavec le médecin du centrede contact. Il recueille des informations sur vos habitudes de vie, vos motivations à suivre ce programme (démarchevolontaire, préconisée parun professionnel de santé,démarche « imposée » parl’entourage), votre histoireavec le tabac. À la réceptionde votre inscription, un conseiller vous fixe un premier rendez-vous

    téléphonique avec le tabacologue.

    ÉTAPE 2 L’accompagnement reposesur une série d’entretiens(12 maximum) réguliersavec le même tabacologue.Après chaque consultationtéléphonique, un compte-rendu vous est envoyé.

    ÉTAPE 3 À l’issue du programme, le tabacologue vouspropose un entretien de suivi, à un, deux et troismois, afin de consolidervotre démarche de sevrage.

    Alice Dumont

    29Essentiel Santé Magazine - avril 2011

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  • PRIORITÉ SANTÉMUTUALISTE

    Arrêter de fumer « Un programme très souple »

    DOCTEUR ANNE-VALÉRIE MEYERS,MÉDECIN TABACOLOGUE PSM

    Sur www.essentiel-sante-magazine.fr, retrouvezvotre magazine, et même plus, avec, chaquesemaine, de nouveaux articles dans les rubriques« Ma santé » et « Notre vie ». En quelques clics,vous pourrez réagir aux articles, partager vosexpériences, ou encore témoigner pour lesprochains numéros d’Essentiel Santé Magazine.À très bientôt !

    DR

    DES RENCONTRES SANTÉEn complément, des rencontres santé sont organiséestout au long de l’année, dans toutes les régions deFrance, afin de permettre les échanges d’expérience, le dialogue avec des experts : groupes de parole,conférences, ateliers nutrition. Retrouvez le programmede ces rencontres sur www.prioritesantemutualiste.fr.

    QUELS SONT LES AVANTAGES DE CET ACCOMPAGNEMENT ?Les personnes âgées ou isolées ne peuvent pas toujours se déplacer pour consulter un tabacologue. Dans certainscas, obtenir un rendez-vous peut demander du temps.L’accompagnement téléphonique est, en revanche, trèssouple et très pratique. Les entretiens sont fixés selon ladisponibilité de l’adhérent. Il n’y a pas de communication àpayer puisque c’est le tabacologue qui appelle la personne.

    COMMENT S’EFFECTUE LE SUIVI DURANT CES TROIS MOIS ? Il s’agit d’un coaching personnalisé, sans pression ni jugement de valeur. Qu’il souhaite arrêter de fumer d’un coup, progressivement, avec ou sans substitutsnicotiniques*, l’adhérent bénéficie de conseils, de brochures d’information, de soutien. Nous fixonsensemble les objectifs à atteindre après chaque entretien.

    COMMENT TRAVAILLEZ-VOUS AVEC LE MÉDECIN TRAITANT DE L’ADHÉRENT ?Ce suivi téléphonique ne remplace pas une prise en chargemédicale. Il est complémentaire. Lors de l’inscription ou à tout moment du programme, l’adhérent peut demander àce que son médecin ou un autre professionnel de son choix(un cardiologue par exemple) soit informé de sa démarche.Dans ce cas, j’adresse au médecin un courrier l’informantde la décision de son patient de suivre le programme, puisun état d’avancement et enfin un courrier à la fin del’accompagnement.*Votre garantie santé peut inclure une prise en charge forfaitaire dessubstituts nicotiniques. Informez-vous auprès de votre mutuelle.

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    ZOOM SUR…Encore plus d’adre

    sses,

    de contacts et de témoignages

    sur les sujets du magazine…

    VOS TÉMOIGNAGESÀ l’occasion de nos prochainesenquêtes, nous souhaitons recueillir destémoignages pour des articles sur :• Les prothèses dentaires• Faire face à la dépendance :

    aider un proche

    Les réponses

    DU BLOGCOMMENTAIRES

    30 Essentiel Santé Magazine - avril 2011

  • QUESTIONS / RÉPONSES, COURRIER DES LECTEURS RÉACTIONS À CHAUD…

    IllettrismeSuite à la publication de notre dossiersur la lutte contre l’illettrisme et l’illectronisme (ESM février 2011),Jacques L.G. nous fait remarquer queles salariés peuvent utiliser leur droit individuel à la formation (DIF) pourfinancer un stage permettantd’acquérir les savoirs de base(écriture, lecture, calcul). Renseignez-vous auprès de votre employeur.

    Sécurité civileEn complément de réponse de l’ADPCdans « Réactions à chaud » du n° 18 de février 2011, je vous signale que les associations départementales deprotection civile ne sont pas les seulesactives pour les premiers secours. Les secouristes français Croix-Blanchedispensent également toutes lesformations de l’Institut de protectioncivile (IPS).Alain Polloni, Lannion Perros (22)

    Précisions de la rédactionLa Fédération des secouristes Croix-Blanche est présente dans plus de 70 départements et dans les DOM-TOM.Elle assure, chaque année, plus de10 000 formations en secourisme.

    InteractionsmédicamenteusesDans le courrier des lecteurs de votremagazine de novembre, je lis une réponse sur l’interaction entrel’aubépine et un hypertenseur. Ne s’agit-il pas plutôt d’un antihypertenseur ?Monique L.F., Plomelin (29)

    Précisions de la rédactionEffectivement, il s’agit d’une coquille.Les effets de l’aubépine peuvents’ajouter à ceux de médicaments tels que les antihypertenseurs, les traitements contre les arrêtscardiaques, les vasodilatateurs ou encore les tranquillisants et les anxiolytiques.

    C’est la Convention des médecins généra-listes et des médecins spécialistes, (arti-cle 4 de l’avenant 24 approuvé par l’arrêtédu 10 septembre 2007) qui avait crééune option conventionnelle donnant droità la facturation d’un « supplément d’archi-vage numérique » de 3 euros pour lesexamens radiologiques ou échogra-phiques et de 4 euros pour les examensscénographiques ou d’IRM ». Or, le Conseil

    d’État a annulé (décision du 21 juillet2009) cette cotation spécifique. Motif :l’option conventionnelle était réservéeaux seuls médecins exerçant en secteurlibéral. En décembre 2009, la Caissenationale d’assurance maladie des tra-vailleurs salariés (CNAMTS) a, pour sapart, instauré la suppression du rembour-sement de l’archivage des images médi-cales. Vous pouvez vous informer auprèsde votre caisse de régime obligatoire ousur le site www.ameli.fr , et consulter ladécision du Conseil d’État sur le sitewww.conseil-etat.fr.

    La Caisse nationale d’assurance maladiedes travailleurs salariés (CNAMTS), enpartenariat avec l’Afssaps, a envoyé uncourrier d’information aux personnesayant consommé du Médiator durantcette période. Si vous avez pris du

    Médiator avant cette date, un rappel per-sonnalisé n’est pas possible car les don-nées personnelles de consommation demédicament ne sont plus archivées au-delà de 24 mois. Si vous ne pouvez pascontacter le 39 35, rapprochez-vous dela FNATH, l’association des accidentés dela vie. Elle informe les personnes qui ontpris du Médiator sur les démarches àentreprendre auprès des médecins, surles pièces à rassembler. Moyennant lepaiement d’une cotisation, l’associationpeut vous accompagner. La section de laFnath à Rouen est au 51, boulevard de laMarne.

    Il n’est plus possible pour votre radiologue de vous facturer les suppléments pour archivagenumérique.

    L’Agence française de sécuritésanitaire des produits de santé(Afssaps) recommande auxpatients qui ont pris du Médiator pendant au moins 3 mois, entre janvier 2006 etnovembre 2009, date de retrait du marché du médicament, de consulter leur médecin.

    J’ai pris, il y a quelques années, du Médiator et de l’Ésoméride. Ayant une mauvaise audition,je ne peux pas m’informer auprès du service té-léphonique de PSM, le 39 35. Je n’ai plus les ordonnances, que puis-je faire ?Yvette G., Rouen (76)

    Dans votre magazine de février, vous indiquezque l’archivage des actes de radiologue n’étaitpas obligatoire selon l’assurance maladie. Où pourrais-je trouver ce texte car mon radiologue me dit que c’est obligatoire ?Sylvie P., Deville les Rouen (76)

    31Essentiel Santé Magazine - avril 2011

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