couverture 2012 06 - A.R.I.D.E.S

BulletinBulletin

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Quelqu’un aurait-il vu le printemps ? On nous annonce déjà l’été ? C’est à ne plus rien y comprendre. Les serres arrivent à peine à monter en température en ce début juin. Je n’ai que 12 degrés à l’intérieur le matin, du coup je n’ai même pas encore sorti toutes mes plantes. Seules les cochenilles, araignées

rouges et trips semblent se réjouir de ce temps pitoyable.

Je me console en prenant de l’avance sur l’hiver prochain et en mettant mon étiquetage à jour. Même les semis restent encore à l’abri dans la maison de peur que le choc entre le lit

breton et les serres ne soit trop violent.

Heureusement nous avons eu de belles rencontres, Tiercé 2012 a été une très belle réussite malgré

l’absence de notre regretté Georges Marchand. Avec la rencontre de Com-mentry, la journée porte ouverte chez

notre ami Marc Beugin avec l’Ajem et les amis de Far Est Cactus, la seconde rencontre Arides au parc de la Tête d’Or à Lyon et la

journée chez Jean-Louis Lachenaud, ce sont autant de rencontres chaleureuses qui nous permettent d’attendre les congés tant attendus.

Peut-être profiterez-vous d’un passage dans le sud pour rendre visite à quelques- uns de nos amis producteurs, sous le soleil ?

Vous avez été très nombreux à répondre positivement à la vente de la collection de Georges que nous vous proposons à chaque rencontre. Si vous

n’avez pas encore pu en profiter, soyez rassuré, Il reste de quoi satisfaire le plus grand nombre d’entre vous.

Dès la rentrée nous nous retrouverons certainement à l’ELK les 7, 8 et 9 septembre prochain. D’ici là que puis-je vous souhaiter ? Beau temps, bonnes cultures et bonnes

vacances.

JMV

Edito

Bulletin d’Arides de juin 2012 3

Tiercé, édition 2012

Cela fait 10 ans déjà que nous nous retrouvons en ce début mai à Tiercé pour le CACTUS d’Arides. Le CACTUS, dont c’est la 24° édition, devient bien souvent par déformation tout simplement Tiercé.

Une nouvelle fois, vous avez répondu très nom-breux à notre invitation. Nous avons même atteint un record d’affluence pour le dimanche habituelle-ment bien calme. Ce succès nous vous le devons à vous tous, vous faites partie de cette réussite qui fait que le CACTUS d’Arides reste la principale mani-festation cactophile de France.

Cette rencontre 2012 était marquée par l’absence de notre camarade Georges Marchand pour qui nous avions décidé de remplacer ses tables par une expo-sition de quelques-unes de ses plus belles photos. Vous avez pu les découvrir ou les redécouvrir, en tout cas certainement les apprécier pendant ces deux journées.

Georges n’était pas présent que par ses photos, nous vous avons aussi présenté une bonne partie de sa collection de plantes. Les semis qui ont fait son succès, mais aussi quelques plantes remarquables, voire même vénérables, que la famille de Jojo nous a confiées pour qu’autant que possible elles se retrouvent en bonnes mains dans d’autres collec-tions et pour que le plus grand nombre de collec-tionneurs possible puissent garder un souvenir de notre camarade.

La version 2012, c’était aussi la venue de nouveaux exposants : José Ramon Hernandez, dont c’était la deuxième participation, est venu d’Espagne avec Miguel Mestre, Pascal Desprez de Cactus Passion, Jérémie Nouyrit avec de très beaux sempervivum et Laurent Breysse qui nous a proposé une belle collection de Ferocactus.

Je voudrais apporter une mention spéciale à Matth-ias Uhlig, fidèle parmi les fidèles qui est présent depuis 24 ans aux côtés d’Arides.

Je salue aussi tous nos amis exposants, les professi-onnels en premier lieu. Certains n’hésitant pas à traverser la France et l’Espagne comme Joël Lodé, pour venir régaler collectionneurs et visiteurs, je pense bien entendu à Philippe Richaud, Hans Boon, Alain Mouchel très content de nous retrouver après

ses déboires de l’hiver, Michel Fauchereau avec ses démonstrations de culture de bonzaï et ses 3,5 tonnes de susbtrat pour bichonner nos plantes, Alain Christophe de Plantemania, Fabrice Merlet, Jean-André Audissou, et Robert Sylvestre tout juste remis de vilains ennuis de santé et profitant de Tiercé pour effectuer sa première sortie.

Je n’oublie pas non plus tous les amateurs qui apportent quelques trésors qu’il faut parfois savoir dénicher sur les tables de plus en plus serrées, dans des allées de plus en plus étroites. Cette cohabita-tion entre professionnels et amateurs reste une grande particularité du CACTUS où les uns et les autres arrivent à vous proposer un très grand choix de cactées et de succulentes, de la plus petite à la plus grande.

Cette année il nous aura fallu pousser les murs. L’arrivée des petits nouveaux était favorisée par l’absence de deux habitués, Damien Danjou, excusé, et Joël Walkievik pas encore remis lui aussi de cet hiver destructeur.

Nous avons aussi voulu innover pour la première fois en conservant l’exposition-vente ouverte le samedi et le dimanche midi. A cet effet, nous avons proposé des plateaux repas pour les exposants, libérant ainsi plus de la moitié de la salle de restau-ration pour y installer quelques amateurs. Cet espace ainsi ouvert a même permis d’installer Hans Boon, un inconditionnel des expositions au grand air, et Jérémie Nouyrit dans la cour fermée où tous deux nous ont réalisé une très belle présentation. Remercions aussi le temps, qui, s’il n’était toujours pas au beau fixe, s’est maintenu et nous a tout de même épargnés tout au long du week-end.

Voilà notre congrès résumé en quelques lignes, il manque bien entendu l’ambiance toujours aussi chaleureuse. Cette réussite nous encourage naturel-lement à continuer. L’an prochain, pour la 25ème édition du CACTUS nous allons essayer de vous proposer un programme à la hauteur de l’événement.

Tout serait donc parfait s’il n’y avait pas le coup de gueule du président, et oui, on ne dirait pas à le voir comme cela, mais parfois il grogne. Tous les ans nous refusons de nouveaux exposants, tous attirés


Rebutia heliosaE. M

are

par la réussite de notre rencontre et vos commen-taires toujours positifs. Pouvez-vous imaginer que trois de ces exposants devant venir pour la première fois, professionnel de surcroît, nous aient fait faux bond à la dernière minute et sans prévenir, laissant ainsi plusieurs espaces vides !

Certes la plupart de ces espaces ont permis à quelques présents de s’étaler quelque peu, mais quand je pense que d’autres ne sont pas venus par manque de place, cela m’irrite quelque peu. Un 4ème exposant était absent, un local de Tiercé, mais il a été excusé suite à sa visite du dimanche matin. Là c’est un malencontreux concours de circon-stances (des courriers égarés, une adresse mail invalide) qui ne lui ont pas permis de participer à la fête. Nous comptons bien entendu sur lui l’an prochain.

Maintenant, pour les autres, cela va nous amener à modifier notre politique des nouveaux, car bien entendu il n’est nullement question de revenir sur notre politique d’accueil, mais nous allons mettre

en place un moyen de les motiver à tenir leurs engagements.

Je voudrais terminer sur une note positive avec les deux superbes conférences qui nous ont été offertes le samedi pour clôturer notre première journée. A commencer par les très belles images de Joël Lodé venu nous présenter les plantes succulentes des iles Canaries, suivi en fin de soirée par Christophe Quénel avec un aperçu botanique de Madagascar au travers de la RN.7. Sa première conférence nous a-t-il confié. Au vu de la qualité des images et des commentaires, il peut revenir quand il veut !

Il me reste à remercier une nouvelle fois mes cama-rades du bureau d’Arides et tous ceux qui nous ont aidés durant ce week-end, à qui nous devons aussi la réussite de l’édition 2012.

Le rendez-vous est pris pour les 25 ans de notre association, les 4 et 5 mai 2013.

Jean-Marc Veillat.

Tiercé en photo


Panneau des photos de Georges

Alain Mouchel Philippe Richaud et Miguel Mestré


Lionel Girard et Martine Deshogues

Stand de Philippe Richaud

Fabrice Merlet, Tonio et Rocky Robert Sylvestre

Matthias Uhlig Jean-André Audissou, Alain Christophe et France-Hélène

Stand de Joël Lodé

Emmanuel Quertinmont et Maxime Leveque

Démo de taille de bonzaï par Michel Fauchereau


Johan Defrance, Eric Mare et Fred Mierzwa Conférence par Joël Lodé

Pascal Desprez, Janine et Edouard Hairan Que choisir ?

Je me tâte...

Stéphane Pineau et Jean-Marc Veillat au stand des plantes de Jojo Christophe Petit


André Millot et Jean-Marc Veillat

A table !Stand de hans Boon

La tombola La boutique fait salon

Période de répit pour Julia, Alain, Janine et Hans. Paul et Thérèse Nauraye de l’accueil, avec Bernard Berthelin

L'assemblée générale

59 adhérents sont présents et quatre sont représentés. Quelques adhérents sont encore occupés à réorgan-iser leur stand. Sur l'estrade, où sont installés les membres du bureau, une chaise vide rappelle, symboliquement, l'absence de Georges Marchand.

Préambule

Après les remerciements adressés aux présents, le président parle des modifications apportées dans l'organisation du « Cactus » 2012. Cela concerne principalement l’ouverture en journée continue et la possibilité de prendre ses repas sur plateau pour ceux qui veulent rester sur leur stand. L’extension de la surface avec l’utilisation de la cour fermée pour les exposants souhaitant être à l’extérieur. Il regrette l'absence de trois exposants qui s'étaient engagés à être présents et ne se sont pas manifestés.

Présentation des comptes par le trésorier

L'opération de sauvegarde et de valorisation de la collection de Georges Marchand a entraîné des mou-vements de fonds sensiblement éloignés de la routine :Parmi les dépenses on note l’achat d'une partie des plantes afin de pouvoir continuer à proposer aux adhérents une banque de graines attrayante. Il avait été convenu avec les héritiers qu’au-delà d’une certaine somme atteinte, nous nous rembourserions des frais occasionnés par la récupération de la collec-tion. Cette somme étant dépassée, les frais ont été remboursés.

Pour le reste des dépenses, il s’agit de celles, habitu-elles, liées à l’organisation des réunions, de Tiercé et de la boutique. Les recettes sont essentiellement dues aux cotisations et pour une faible partie à la boutique. La boutique ne dégage que peu de béné-fices, les produits étant vendus avec une marge très faible

Le bilan financier est accepté, à l'unanimité, par les personnes présentes et représentées

Nouveau membre du bureau

La boutique par correspondance et la banque de graines se trouvant orphelines, nous étions inquiets de retrouver quelqu’un d’aussi motivé que Georges pour s’en occuper. Heureusement, Christophe Petit s'est proposé pour reprendre cette fonction. Sa « cactomania » en fera très certainement un grainetier aussi fou que Georges…. Sa candidature est, bien évidemment, acceptée à l'unanimité. Il devient membre du bureau et est remercié pour sa proposition.

Discussion

La collecte organisée pour financer une plaque à placer sur la sépulture de Georges a dégagé des excé-dents. Ceux-ci permettront de payer pendant quelques temps l'hébergement de son site de photog-raphies. Yann Cochard, du "Cactus Francophone", sollicité, rappelle que tout hébergement a un coût et que celui-ci est évalué à environ 140 euros par an. Une solution devra donc être trouvée pour péren-niser le contenu du site.Les personnes ayant participé à cette collecte recev-ront un DVD regroupant des chansons et photogra-phies.

Jean-Marc remercie particulièrement certains mem-bres de la famille ou familiers de Georges Marchand qui ont beaucoup facilité la survie et la récupération des plantes de Georges : son beau-frère Ronald Millot, ainsi que ses amis André Millot (présent) et Christophe Briet.

Le prochain Cactus est prévu à Tiercé, les 4 et 5 mai 2013.

Janine Leraut

Compte-rendu de l’assemblée générale d'Arides, tenue à Tiercé le 5 mai 2012


Couleur Cactus

Couleur Cactus, la manifestation annuelle de l’association Cactus Club Commentry, a eu lieu les samedi 26 et dimanche 27 mai dans la salle de l’Agora de Commentry (Allier). Cette manifestation, qui fait la part belle aux amateurs, a remporté cette année encore un succès bien mérité.

L’organisation rodée, l’accueil chaleureux et le choix de plantes proposées en font une manifestation parmi les plus agréables. Le week-end fut excellent, tant pis pour ceux qui ne sont pas venus.

Les amateurs, moteurs de cette manifestation, étaient venus nombreux. Je vais sans doute en oublier mais l’on peut citer Olivier Arnoud, André et Janine Ayello, Michel Bassot, Michel et Danielle

Brossier, Jacques Brun, Yann Cochard, Lionel et Sylvaine Girard, Flavien Heriot et Audrey Salze, Jean-Louis Lachenaud, Alain Laroze, Nicolas Poin-teau, Roland Volat

Jean Marc Veillat avait apporté une partie des plan-tes Jojo. Bien que Tiercé ait fait un vide, il restait de

nombreuses belles plantes dont un bon nombre a rejoint d’autres étagères.

Quant à moi, j’avais apporté quelques plantes de Lucien Roy, l’un de nos anciens mem-bres qui ne peut plus s’en occu-per. Francis, de la Nantaise, s’occupe du relogement de la collection et je lui avais proposé d’en emmener quelques-unes.

Il y avait deux professionnels : Gérard Denis « le Cactus Alpin » avec un très bel étalage de caudex et succulentes dont certaines peu courantes et Jérémie Nouyrit « les Murets

du Causse » avec un grand choix de Sempervivum et de Sedum. Jérémie était d’ailleurs venu pour la première fois à Tiercé cette année.

Deux conférences ont été données. L’une par Jacques Brun sur la culture des succulentes, à desti-nation des débutants, et l’autre par Nicolas Pointeau sur son voyage à la découverte des cactus et succu-lentes du Chili. De belles images et un commentaire


Personne ne s’échappe, Alain garde la porte...Jérémie Nouyrit

sympathique ont fait que, curieusement, personne ne s’est endormi. Bien que n’ayant rien à voir avec les plantes, une question importante fut posée à laquelle personne ne sut répondre. Pourquoi, dans presque tous les pays du sud, tous les chiens à moitié sauvages sont jaunes ? Si vous le savez….

Les repas ont été organisés de manière à être pris sur place, cela a permis de pouvoir discuter tranquille-ment. Etrangement, bien que l’on soit ensemble tout le week-end, on tourne, on vire, on papillonne, et

c’est souvent au moment des repas que l’on prend vraiment le temps d’échanger. En cela, ces instants sont bien agréables et contribuent grandement à la convivialité de cette réunion.

L’année prochaine le CCC nous accueillera peut-être dans un autre lieu, plus central pour les amateurs de la région. Mais rien n’est décidé et nous verrons bien le moment venu.

Eric Mare


Roland Volat

Martine et la vendeuse de cactus masquée

A l’époque de l’AIAPS, les membres de la région nord-est et centre-est se réunissaient régulièrement. C’est donc naturellement qu’après la disparition de cette association, les adhérents de l’Ajem (1) et de Far Est Cactus (2) se retrouvent chaque année pour une journée festive. Une année sur deux, la rencon-tre se déroule en Lorraine ou en Champagne. Cette année, les Lorrains étaient de sortie le 2 juin 2012.Nous sommes donc arrivés en milieu de matinée (avec nos sabots) chez Marc et Marguerite Beugin qui nous accueillent dans leur demeure à Villeneuve-au-Chemin, dans l’Aube.

Avec une frénésie toute cactophile, nous pénétrons dans la magnifique serre aux dimensions plus que respectables : elle mesure 7.8 x 10 m, ce qui fait donc 78 m2. Sa hauteur maximale est de 4,5 m et son exposition est plein sud. Elle est adossée à un mur isolé par 8 cm de polystyrène expansé. Son armature est en acier. Les profilés de fixation des panneaux en plexiglas sont en aluminium et les joints sont en “EPDR”, un matériau polymère sans action sur le plexiglas au contraire du caoutchouc qui attaque l’acrylate de méthyle.

La majorité des plantes sont des cactus, bien qu’il y ait également de nombreuses autres succulentes.

. Il y a quantité de plantes que l’on voit rarement dans les collections classiques comme par exemple Aloe aspérifolia, très rare en collection, qui pousse dans le désert du Nabib. (L’espèce n’est pas facile en culture et pousse très lentement)

Pour ma part, je suis, entre autres, restée en admiration devant les majestueux Didiéracées et la collection d’Ariocarpus d’un âge vénérable. A l’extérieur, six collection-neurs ont apporté leurs plantes, ce qui nous permet de laisser libre court à nos envies, à prix d’ami. Les achats et les échanges vont bon train, et l’on peut trouver une large palette de succulentes : de beaux caudex, des euphorbes, des Gastéria, des Pachypodium, et …. des cactus bien sûr..

Jean-Marc Veillat a profité de sa venue pour amener une partie de la collection du très regretté Georges Marchand, et nous ressentons peine et respect devant ses plantes exceptionnelles. Je me presse pour acquérir un Ariocarpus agavoïdes et un Strom-


Journée festive Ajemet Far Est Cactus

bocactus disciformis que je ne possède pas dans ma collection. Beaucoup d’acquisitions se font à cette table, il faut dire que les plantes sont en excellente santé, avec une présentation soignée.

Les rayons du soleil nous chauffent les oreilles. A moins que ce ne soit l’un des effets de l’excellent apéritif antillais offert pas nos hôtes ?

Nous partageons notre déjeuner, essentiellement composé de produits du terroir, sous l’ombre généreuse des arbres du jardin et les discussions vont bon train…

Christophe nous présente ensuite un dispositif de conservation du pollen, qui permet une pollinisa-tion malgré un décalage dans la floraison.

L’après-midi permet de prolonger ce moment de détente et d’échanges. Mais il touche bientôt à sa fin, il faut songer à ranger nos plantes dans les coffres des voitures. Bernard a trouvé la solution : en acheter d’autres pour les caler !

Encore merci à nos hôtes pour cette conviviale journée et à l’année prochaine…en Lorraine !

Florence Corazza-Bloqué


(1) www.amisjem.com/(2) www.farest.fr

Le Grand Boulay

Depuis quelque temps, la SNACPG (autrement appelée la Nantaise) organique une expo-vente au jardin du Grand Boulay à Denazé, en Mayenne (Pays-de-la Loire). Cette année, ce fut les samedi 2 et dimanche 3 juin.

Ce jardin de près d’un hectare a été commencé en 1993 par Patricia et Henri qui en ont fait un endroit très agréable avec des recoins pleins de charme. L’espace est divisé en secteurs avec une thématique particulière (roseraie, étang, forêt, coin antillais, coin japonais…. ) où il fait bon flâner. Leurs enfants les y ont aidés, et cela ne devait pas être superflu lorsque l’on considère l’ampleur de la tâche.


Je n’y suis allé que le samedi par un temps agréable, mais lourd comme une enclume sur la tête d’un faisan d’élevage. Malgré cela, ce fut un moment très agréable comme toutes les réunions de la Nantaise. Un abri de toile avait été monté le matin pour abriter le stand où étaient exposées les plantes des amateurs de l’association. Il y avait un large choix, autant de cactées que d’autres succulentes, à des prix très attractifs. Bien que le site soit relativement à l’écart des grandes villes, il est très fréquenté et certains visiteurs se sont penchés (avec autant d’intérêt que de précautions) sur les tables.

Entre la visite du jardin et les bavardages avec les copains de la Nantaise, l’après midi est passé très vite. Le soir, Gilbert s’est dévoué devant le barbe-cue pour les grillades, accompagnées de cakes faits par Claudine et de vin fait par on ne sait pas qui. Je vous joins quelques photos, qui valent mieux qu’un long discours.

Eric Mare Le coin des commères, des jeunes commères bien sûr

Philippe adore jouer à l’épicier !

Une partie de la joyeuse bande


La deuxième rencontre ARIDES organisée à Lyon s'est déroulée le samedi 23 juin au Parc de la Tête d'Or. Malgré le nombre réduit de participants, la journée fut, tout comme l'an dernier, ensoleillée, instructive, chaleureuse et... joyeuse.

Pour ceux qui ne seraient jamais allés au Parc de la Tête d'Or, on pourra affirmer, sans trop de risque de se tromper, qu'il s'agit du lieu de promenade favori des Lyonnais, un lieu où se retrouvent indifférem-ment familles, joggeurs, roller-skaters ou simple-ment amoureux à la recherche de bancs publics.

Ses 117 hectares comprennent un lac, un parc zoologique, des roseraies, un jardin botanique, des serres (dont une qui abrite la plus grande collection publique d'Europe de plantes carnivores – la souris piégée par un Nepenthes en 2006 dont les médias

avaient parlé, c'était là) et même un vélodrome.

La journée commença par la visite de la serre « Madagascar ». On peut y admirer des plantes somme toute assez communes (beaucoup d'Opuntia, agaves et Aloe divers) mais de taille fort respect-able. Quelques plantes ont particulièrement retenu notre attention : dès l'entrée, un magnifique Unca-rina à la floraison dorée, un Pereskiopsis de trois mètres de haut en lequel nous reconnûmes difficile-ment notre porte-greffe préféré, des Pachypodium en fleurs et des Adansonia. La visite se poursuivit avec les grandes serres, trois bâtiments accolés du XIXe siècle à la magnifique architecture métallique, où l'on trouve un large éventail de plantes tropi-cales.


Uncarina grandidieri

Réunion d'Arides à Lyon

Le repas fut, comme de bien entendu, un moment particulièrement festif, notre ami Manu ayant amené avec lui des spécialités liquides belges (qui a dit alcoolisées ?) et notamment le désormais fameux Zizi Coin Coin...

L'après-midi fut consacré à la visite de serres habi-tuellement fermées au public. Après avoir admiré une belle collection de Pelargonium, nous être frayé un chemin parmi des Tillandsia, nous accédâmes enfin aux cactées et plantes grasses. Parmi celles-ci, les Welwitschia mirabilis en fleurs (des semis de 1990) nous tapèrent particulièrement dans l’œil. Il n'est pas courant de pouvoir admirer une plante aussi mythique. De façon générale, la collection est riche et variée, même si la vétusté générale de ces serres, fermées au public je le répète, rend urgent le lancement de travaux de réfection (ou plutôt de reconstruction) depuis longtemps annoncés mais sans cesse repoussés.

Après cette visite, Jean-Marc nous commenta une série de photos prises durant son séjour marocain au printemps 2011. Nous avons pu admirer les merveilles du jardin Majorelle, propriété d'Yves Saint-Laurent et de Pierre Bergé, où les cactées avoisinent les bambous et les palmiers sur fond de bâtiments aux couleurs éclatantes (et notamment le fameux « bleu Majorelle »). Ce fut à ce moment-là que l'on frisa l'incident diplo-matique : l'un des membres de l'assistance, qui avait sans doute un peu trop abusé des étranges boissons apportées par Manu (nous tairons ici pudiquement son nom afin de préserver sa réputation), ayant

objecté que certains Ferocactus du jardin Majorelle semblaient un brin étiolés s'attira derechef le regard courroucé et désapprobateur du président qui, mag-nanime, en resta cependant là. La suite des photos projetées par Jean-Marc concernaient la pépinière des Cactus Thiemann, près de Marrakech.

Ce producteur, qui a longtemps alimenté le marché européen avant de subir la concurrence des pays de l'Est, a désormais la haute main sur l'entretien du jardin Majorelle mais aussi des espaces verts succu-lents de quelques grands hôtels du pays. Les photos de Jean-Marc nous ont révélé une réalité à couper le souffle : 17 hectares de cactus en pleine terre, parmi lesquels des Weberbauerocereus, des Stenocereus, des Cleistocactus, des champs d'Echinocereus (on n'ose imaginer l'effet produit lorsqu'ils sont en fleurs...), des Trichocereus, des Ferocactus, des Astrophytum ornatum de plus de 50 ans (dont certains ploient sous leur propre poids), des Cory-phantha, des Ritterocereus...

Alors que les participants s'étaient déjà tous disper-sés, Manu, Jean-Marc et moi terminâmes agréable-ment cette belle journée en déambulant parmi les nombreux agaves et Opuntia exposées en plein air devant les serres. À l'année prochaine, président ?

Jérôme Escalon


Manu et son zizi.... coin-coin

33° sud c’est l’équivalent de Casablanca plus près de chez nous, aussi Valparaiso (Chili) jouit d’un climat méditerranéen, avec des hivers doux et humides, et des étés chauds et secs. La végétation est comparable à la garrigue du sud de la France avec quelques différences en regardant de plus près bien sûr et notamment avec la présence de cactus. Je vais parler ici de la région de Valparaiso dans le sens « proximité » (pas plus de 60 km) et non pas dans le sens administratif.

.Au cours de mes différents voyages, j’ai repéré neuf cactus différents dont j’ai collecté des graines (disponibles dans la liste Arides, sous l’acronyme GiFt, pour Guillaume Foliot). J’ai remarqué que les collectionneurs aimaient bien les plantes avec des numéros de collecte. Ces recherches sont pour moi l’occasion de découvrir la région et ses coins reculés, avec comme aide, les livres de botanique spécialisée mais jamais de coordonnées GPS. C’est comme une chasse au trésor avec ses joies et ses échecs, comme la chasse aux champignons que l’on pratique chez nous. Je suis souvent passé à quelques mètres d’une plante que je n’ai remarquée que des années après. On ne va pas trouver ici de plantes très recherchées ni rares, mais comme souvent, la recherche en elle-même est aussi passionnante que la découverte. Pour trouver les espèces d’altitude, il faut tout de même être bien équipé et avoir une bonne forme physique, il n’y a parfois pas de sentier,

Les cactus de Valparaiso

et les pentes sont bien raides. Voici donc mes décou-vertes que vous pouvez situer sur la carte (page suiv.).

1 - Eriosyce subgibbosa subgibbosa GiFt1. C’est une plante très commune dans cette région, on ne peut pas la rater. On la trouve principalement sur la côte, poussant souvent dans les rochers qui reçoi-vent les embruns du Pacifique. Elles sont tout d’abord globulaires, puis s’allongent jusqu’à un

mètre cinquante de longueur en se couchant parfois sur le sol, mais elles n’émettent jamais de racines adventives. C’est une Neoporteria aux fleurs typiquement roses, dont les pétales centraux sont refer-més sur le pistil. On voit parfois sortir plus d’une fleur par aréole. La florai-son à lieu en aout/septem-bre. Elles sont pollinisées par des insectes qui s’y fraient un passage pour accéder au nectar (ils en ressortent couverts de pollen), mais aussi par des colibris. Les fruits contien-nent un grand nombre de graines et on observe une grande quantité de jeunes semis. Cette plante n’est pas en danger immédiat.


Population d’Eriosyce subgibbosa subgibbosa

Pollinisation d’Eriosyce subgibbosa subgibbosa

2 - Eriosyce subgibbosa castanea GiFt3. La popu-lation d’Eriosyce subgibbosa que j’ai découverte à Quintay possède toutes les caractéristiques de cette sous-espèce. Corps massif restant globulaire, légèrement aplati, épines courtes peu nombreuses et robustes, grandes fleurs dont le stigmate dépasse des pétales. Dans la littérature, elle est normalement située plus au sud... Le GiFt3 n’est peut-être qu’une population un peu différente de l’espèce type.

3 - Echinopsis chiloensis litoralis GiFt2, GiFt28. Ce cierge est ramifié à partir de la base, ses épines sont courtes par rapport à l’espèce type. Son port devient décumbant (penché jusqu’au sol) avec l’âge et peut former de gros massifs en s’enracinant au fur et à mesure. Il partage le territoire d’Eriosyce subgibbosa, en bord de mer. L’extension des stations balnéaires est donc une menace pour leur survie. Il y a toujours de nombreux kilomètres de rivage sauvage, mais rien n’arrête le progrès et le Chili est un pays à forte croissance économique et touris-tique.


Localisation des sites mentionnés

Eriosyce subgibbosa castanea Echinopsis chiloensis litoralis

Eriosyce engleri

4 - Eriosyce curvispina tuberisulcata GiFt5. Nommé « Cactus horridus » par Colla en 1834, ce curvispina très attractif est de petite taille, ses épines sont courtes et trapues, ses fleurs vont du jaune au rouge feu (floraison en novembre/décembre). Il vit en pleine terre dans les collines de la région. Victime de l’érosion, du bétail et de l’extension de l’activité humaine, c’est une plante assez rare, menacée.

Eriosyce curvispina tuberisulcata

5 - Eriosyce garaventae GiFt15. Cette plante est endémique du sommet de la montagne Campana vers 1800 m. Elle est revêtue d’une couverture d’épines dense, jaune paille qui la protège du rayonnement des UV. Elle est souvent recouverte de neige en hiver.Elle est dédiée au célèbre Agustin Garaventa qui a participé à la création du parc naturel qui la protège depuis 1967.

Eriosyce garaventae


6 - Eriosyce engleri GiFt10. Cette plante vit sur d’autres sommets que garaventae (entre 1800 et 2000 m), dont elle diffère par une tige plus massive, des épines grisâtres à l’extrémité plus sombre et des fruits plus grands. Je n’ai vu ni l’une ni l’autre en fleur. (floraison en octobre/novembre). Comme la précédente, elle est couverte par la neige en hiver.

7 - Eriosyce curvispina curvispina GiFt11. Cette espèce est très répandue au chili. Si Ritter en a décrit beaucoup de variétés, peu sont retenues aujourd’hui. Comme son nom l’indique, elle porte des épines courbées vers le haut. Ses fleurs, rouge-orangé ou jaunes, ont une raie rougeâtre au milieu de chaque pétale. Elle vit loin des côtes, en pleine terre mais souvent abritée par des arbrisseaux ou des rochers (floraison octobre/novembre)

Eriosyce curvispina curvispina


Eriosyce curvispina robusta

8 - Eriosyce curvispina robusta GiFt27. Cette sous-espèce vit au pied de la montagne Campana et est endémique de la réserve naturelle qui la protège des menaces de l’activité humaine. Elle diffère de l’espèce type par sa fleur plus grande (robuste).

9 - Echinopsis chiloensis. Un des cierges les plus courants du Chili avec Eulychnia acida, il y a plusieurs formes qui ont reçu des noms différents, mais dans la région c’est l’espèce type que l’on trouve. On exploite son bois pour faire des bâtons de pluie, ses fruits sont comestibles. On voit souvent de jeunes sujets, les populations se régé-nèrent assez bien.

10 - Eriosyce curvispina lissocarpa. Je n’ai jamais vu cette plante dont parle Adriana Hoffmann (Eriosyce curvispina ssp. Marksiana var. lisso-carpa) près du village de Colliguay. Kattermann, lui, la situe plus au sud vers Curico et l’appelle Eriosyce marksiana lissocarpa. Ritter parle d’un Pyrrhocactus lissocarpus var. gracilis. Elle aurait les épines plus fines. À creuser dans le futur...

Voilà pour ce petit tour d’horizon. Pas d’oponce ni de Copiapoa ici, il faut faire quelque 200 km vers le nord, où l’on quitte la région à hivers frais et humides, pour trouver les premiers coquimbana. Vu la météo locale il est possible d’envisager la culture de ces plantes en rocaille extérieure dans les régions tempérées de France. Vous pouvez voir des moyennes de températures et de précipitations sue le site de la météo locale (1). Ce sont bien sûr des moy-ennes, il fait donc parfois bien plus froid. Sur mon balcon à Paris, Eriosyce subgibbosa supporte les hivers même rudes en subissant les intempéries.

Vous pouvez voir plus de photos de ces plantes sur mon site (2).

(1) : http://meteo.visoterra.com/meteo/valparaiso.html(2) : http://umadeave1.free.fr/UMADEAVE/In_Situ.html

Echinopsis chiloensis

Texte et photos : Guillaume Foliot

Photographies d’amateur :Eric Cheval


Echinopsis atacamensis ssp. pasacana

Echinopsis atacamensis ssp. pasacana Echinopsis candicans

Echinopsis formosa ssp bruchiiEchinopsis formosa ssp bruchii


Echinopsis huascha ssp. huascha






Echinopsis schickendantzii


Echinopsis tarijensis ssp. tarijensis

Echinopsis tarijensis ssp. tarijensis

Echinopsis terscheckii



Echinopsis thelegona

Echinopsis thelegona

E. M

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Mardi 11 septembre : Pereskia, Tacinga et cierges du Brésil, par Philippe Corman.

Mardi 9 octobre : Les succulentes d’(Argentine de Cordoba, San Luis à Mendoza, par Norbert Rebmann. Tombola.

Mardi 6 novembre : Les Cactaceae, un groupe menacé, par Denis Diagre. Mardi 11 décembre : Les fruits des quatre saisons, récolte des graines, semis, par Aymeric de Barmon.

Programme des conférences au siège de la SNHF pour le premier semestre de l’année 2012A partir de 19 h 30, 84, rue de Grenelle 75007 Paris, métro rue du Bac

Fermeture automatique des portes à 20 h, prière d’arriver avant...En ce qui concerne le stationnement, attention aux enlèvements de véhicule par la fourrière !

Rencontres parisiennes

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Weingartia neocumingii sucrensis

Boutique ferm

ée les trois premières semaines d’août

Boutique ferm

ée les trois premières semaines d’août

Bulletin d’Arides de juin2012 25

BoutiqueBoutiqueBoutiqueLes pots carrés sont noirs, semi-rigides, très résistants, de chez Göetz

Hors frais de port

Fournitures à récupérer chez Christophe Petit, 18 rue pierre brossolette 51260 Saint-Just-Sauvage ou lors des manisfestations lorsqu’elles sont proposées.

Avec frais de port

Commande par correspondance, frais de port compris (uniquement en France métropolitaine)

Important : Une commande de 25 euros est requise, afin d'amortir les frais de port compris dans ces tarifs.Envoyez votre commande à Christophe qui s’assurera de la disponibilité des articles et vous informera du

montant.A réception de la confirmation, envoyez-lui un chèque à l’ordre d’Arides avec le rappel de votre commande

validée.

Les adhérents étrangers désireux de commander auront l'amabilité de le contacter personnellement, les tarifs postaux étant différents, il devra dans ce cas facturer le montant réel du port.

Fournitures : Hors frais de port Avec frais de port10 Pots noirs carrés Goetz 5x5x4,6 0,65 0,9710 Pots noirs carrés Goetz 5x5x6 0,85 1,2810 Pots noirs carrés Goetz 7x7x8 0,83 1,2510 Pots noirs carrés Goetz 9x9x9,5 1,19 1,7910 Pots noirs carrés Goetz 11x11x12 1,85 2,7810 Pots noirs carrés Goetz 13x13x12,5 3,52 5,281 Pot noir carré Goetz 16x16x16 0,72 1,10100 étiquettes trapèze blanches 2,20 3,00100 étiquettes 80x13 blanches 2,10 3,10100 étiquettes 80x13 jaunes 2.80 3.30100 étiquettes 80x13 vertes 2.80 3.30100 étiquettes 80x13 oranges 2.80 3.30

6,30

100 sachets cristal pour graines 4.5 x 6.5 cm100 sachets plastique pour graines 4 x 6 cmPinces 14 cm

3,40

7,001,80 2,40

3,80

Pierre ponce 80 litres 25,00 sur placePierre ponce 10 litres 3,50 sur place

100 sachets cristal pour graines 5.5 x 9 cm 3,70 4,00


Appel au peuple !Appel au peuple !

Prochains évènementsProchains évènements

. La liste au format Excel ou PDF est sur notre site : http://www.arides.info.

.0.50 euros par sachet de 5, 10, 20 ou 30 graines selon les genres et espèces auquel il faut ajouter 2 euros de frais d’emballage et d’expédition.

Merci de remplir votre bon de commande format Word ou PDF, de préférence passez votre commande par Email à [email protected], attendez de recevoir en retour la confirmation de la disponibilité et votre facture. Il ne vous restera plus qu’à adresser votre règlement à l’ordre de Arides à Christophe Petit,

18 rue Pierre Brossolette 51260 Saint-Just-Sauvage.

Christophe vous expédiera alors votre commande.. Nous remercions chaleureusement ceux et celles qui nous ont envoyé des graines pour cette bourse.

- - - - - - - - - - La liste 2012 est en ligne - -- - - - - - - -

Liste de grainesListe de grainesListe de graines

Ont participé à ce numéro :

Eric Cheval, Florence Corazza-Bloqué, Jérôme Escalon, Guillaume Foliot, Janine Leraut, Eric Mare, André Millot, Jean-Marc Veillat.

Coordination et mise en page : Eric Mare

Appel au peuple !

Prochains évènements

Ce bulletin ne peut s’améliorer qu’avec l’aide de tous. Nous invitons donc tous ceux qui voudront bien y participer à le faire. Une visite chez un collectionneur qui veut bien jouer le jeu peut être l’occasion de faire un petit mot, de même que la visite d’un jardin botanique ou d’un producteur. Un truc, une astuce ou une méthode de culture un peu particulière aussi.Il n’est pas besoin d’être écrivain, et si vous n’êtes pas à l’aise avec l’écriture, les idées suffiront, nous les mettrons en forme. Quelques photos et vous voilà rédacteur au bulletin de l’association chère à votre coeur ! Pensez-y et soumettez vos idées à Eric ([email protected]).

- 25 et 26 août 2012 : Fête du Cactus à Punerot - 1 et 2 septembre : Journées des plantes et jardins (Marseille)- 7, 8 et 9 septembre : ELK- 15 et 16 septembre : Botaniques de Ploemeur - 6 et 7 octobre : Grand Ouest à Nantes- 6 et 7 octobre : Journée des plantes au lac d'Aiguebelette à St Alban de Montbel- 27 et 28 octobre : Saint-Élix

Documents

couverture 2012 06 - A.R.I.D.E.S