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Chronique PSA du 2 au 8 févier 2015 Fiche technique Type 104 Appellation Sport Année de fabrication : 1908 Usine de fabrication : Audincourt Nombre de véhicules fabriqués : 17 Moteur 4 cyl type DD1 Cylindrée : 3 635 cm3 Alésage/Course : 105 x 105 mm Puissance : 18 CV Boîte à vitesse : 3 Embrayage : Cône Transmission par chaînes Direction : Vis et écrou Suspension : Amortisseurs à friction Longueur : 385 cm

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Chronique PSA du 2 au 8 févier 2015

Fiche technique Type 104Appellation SportAnnée de fabrication : 1908Usine de fabrication : AudincourtNombre de véhicules fabriqués : 17Moteur 4 cyl type DD1Cylindrée : 3 635 cm3Alésage/Course : 105 x 105 mmPuissance : 18 CVBoîte à vitesse : 3Embrayage : CôneTransmission par chaînesDirection : Vis et écrouSuspension : Amortisseurs à frictionLongueur : 385 cmLargeur : 160 cmEmpattement : 270 cmVitesse70 à 100 km/h. Selon rapport de couple

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Le marché automobile français en hausse de 5,9% en janvier, les marques françaises n'en profitent pas

Publié le 02 février 2015, à 12h42

Les ventes de véhicules particuliers neufs ont augmenté de 5,9% en janvier par rapport à l'an dernier, a indiqué le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) ce lundi 2 février. Ce sont surtout les constructeurs étrangers qui en profitent, Mercedes, BMW, Nissan, Toyota, Ford et Fiat notamment. Côté français, PSA Peugeot Citroën progresse de 2,6% et Renault recule de 3,3%.

Le marché automobile français démarre l'année sur une bonne note. En janvier, les immatriculations de véhicules particuliers neufs ont augmenté de 5,9% par rapport à l'an dernier, a indiqué le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) ce lundi 2 février. La progression atteint même les 10,9% à nombre de jours ouvrés comparables, janvier 2015 ayant compté un jour de moins que l'an dernier.

Les ventes des constructeurs français en recul de 0,1%

Les constructeurs tricolores ne profitent toutefois pas de bon mois de janvier avec des ventes cumulées de Renault et PSA Peugeot Citroën en recul de 0,1%. Dans le détail, le groupe Renault affiche une baisse de 3,3%, avec notamment une baisse de 4,3% des ventes de sa marque à bas coûts Dacia, assez rare pour être signalée. PSA de son côté progresse de 2,6%, grâce à une hausse de 10,6% des ventes de Peugeot qui compense la baisse de 4,6% chez Citroën et l'effondrement de 20,3% chez DS.

Les constructeurs étrangers ont le sourire

Ce sont donc les constructeurs étrangers qui ont le sourire en ce début d'année. L'allié de Renault, le japonais Nissan, voit par exemple ses ventes bondir de 26,6%. Son compatriote et premier constructeur mondial en 2014, Toyota, progresse quant à lui de 10,4%. A noter également, les bonnes performances de Hyundai (+26,8%), Ford (+18,2%), Fiat (+9,7%) et Volkswagen (+6,8%). Dans le premium, les marques allemandes brillent avec une hausse de 58,1% pour le groupe Mercedes (marques Mercedes et Smart) et de 18,4% pour le groupe BMW (marques BMW et Mini).

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Crowdfunding : l'objet connecté d'assistance à la conduite de Drust fait le plein 02 février 2015, à 17h37

La start-up française Drust a lancé le 28 janvier sa campagne de financement participatif pour son boîtier Akolyt. L'appareil permet d'accéder aux données mécaniques générées par le moteur de son véhicule pour les consulter directement sur son smartphone pour améliorer sa conduite ou être mieux informé en cas de panne. En moins d'une semaine, ce projet a déjà récolté les 30000 euros nécessaires à l'industrialisation d'une première série d'Akolyt.

En octobre dernier, nous vous racontions le projet de Drust, une start-up française fondée par trois anciens de PSA Peugeot Citroën. Leur projet ? Un petit boîtier permettant à un conducteur d'accéder aux données mécaniques générées par le moteur de son véhicule sur son smartphone. Du quantified-self appliqué à l'automobile en quelque sorte. L'application permet par exemple de recevoir des conseils pour améliorer sa conduite au quotidien ou d'être alerté en cas de dysfonctionnement.

Trois mois plus tard, ce module - désormais baptisé Akolyt - débute sa campagne de financement participatif sur le site Indiegogo. Un démarrage sur les chapeaux de roues puisque ce projet lancé le 28 janvier a déjà récolté les 30 000 euros nécessaires pour l'industrialisation d'une première série de boîtiers. Mais Drust ne compte pas s'arrêter là : pour motiver les contributeurs, la start-up a déjà fixé un nouveau palier à 50 00 euros pour produire une deuxième série, dans une nouvelle couleur. D'autres étapes, à 100 000 et 250 000 euros, sont prévues si le produit venait à connaitre un succès encore plus important d'ici au 5 mars 2015, date à laquelle la campagne s'achèvera.

Quoiqu'il arrive, de la mise en ligne d'une application bêta au démarrage de la production, prévu août 2015, le programme de l'équipe de Drust pour les mois à venir s'annonce bien chargé, comme le montre ce calendrier présenté sur la page Indiegogo de l'Akolyt :

 

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Santander annonce avoir finalisé le rachat de 50% de PSA Finance

Publié le 02 février 2015, à 19h01

MADRID (Reuters) - La filiale de crédit à la consommation de Santander a annoncé lundi avoir finalisé le rachat de 50% de Banque PSA Finance, filiale de crédit automobile de PSA Peugeot Citroën, après avoir obtenu le feu vert des autorités de réglementation en France.

L'activité combinée détient pour environ huit milliards d'euros d'actifs, a précisé la banque espagnole dans un communiqué, en ajoutant que l'acquisition aurait un impact d'environ 70 points de base sur les fonds propres de Santander Consumer Finance.

La coentreprise, rebaptisée Société financière de Banque, commencera à opérer dans les autres pays européens en 2015 et au début 2016 à mesure qu'arriveront les autorisations réglementaires, a-t-elle ajouté.

Au total, les deux groupes avaient noué un partenariat dans 11 pays sous la forme de sociétés communes ou d'accords commerciaux.

La banque de PSA finalise son partenariat avec Banco Santander

Publié le 11 juillet 2014, à 07h27

INFOS REUTERS  PSA Peugeot Citroën a annoncé jeudi la signature d'un accord-cadre permettant d'adosser sa filiale bancaire, Banque PSA Finance, à Santander Consumer Finance, la filiale de crédit à la consommation du groupe espagnol Santander.

Banque PSA Finance, filiale de PSA Peugeot Citroën, a annoncé ce jeudi 10 juillet avoir finalisé son accord de partenariat avec Santander Consumer Finance, la division spécialisée dans le crédit à la consommation de la banque espagnole Banco Santander.

Entrés en négociations en février dernier, les deux groupes nouent un partenariat dans 11 pays sous la forme de sociétés communes ou d'accords commerciaux, précise le constructeur français dans un communiqué.

Il devrait permettre une remontée de cash de l'ordre 1,5 milliard d'ici 2018 pour PSA Peugeot Citroën, précise le constructeur français dans un communiqué.

L'accord reste soumis à l'approbation des autorités de la concurrence et des autorités de régulation du secteur bancaire dans les principaux pays européens. Les 11 transactions devraient être finalisées courant 2015 et début 2016.

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Des négociations exclusives avaient été engagées avec Santander au moment de la signature par PSA d'un accord avec le groupe chinois Dongfeng, désormais présent au capital du groupe automobile aux cotés de la famille Peugeot et de l'Etat français.

Avec Reuters

 

Peugeot RCZ-R Bimota : un coupé français à la sauce italienne

Le 27/01/2015

A l’occasion du Salon du deux roues de Vérone en Italie, Peugeot dévoile une tonitruante RCZ-R préparée en collaboration avec Bimota.

Bimota n’est pas un préparateur automobile mais une marque de moto italienne super-sportive : une association étonnante ou plutôt … détonante ! Peugeot a récemment décidé de ne plus s’investir directement dans l’univers du deux roues, en cédant sa division scooter à l’indien Mahindra. Pied de nez ou simple opportunité, toujours est-il que cette RCS-R Bimota ne fait pas dans la dentelle.

Passé entre les mains des motoristes des spécialistes italiens, le bloc 4 cylindres de 1.6 litres passe de 270 à 304 chevaux grâce à l’adjonction d’un turbocompresseur, d’une gestion électronique retravaillée et d’un échappement spécifique.Pour optimiser le comportement, déjà très performant sur la RCZ-R « de base », le châssis a été rabaissé de 1 cm, et le freinage a été renforcé.

Côté look, la sochalienne à la sauce italienne affiche clairement les origines du préparateur. La RCZ-R Bimota est habillée de rouge et blanc avec des touches de noir et de vert, indispensable rappel au drapeau italien. La sellerie cuir-alcantara noire aux surpiqûres rouges se retrouve des sièges baquets à la planche de bord. Un habitacle qui respire le sport ! Petit

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clin d’œil à l’univers de la moto : les places arrière ont été supprimées au profit d’un compartiment pour deux casques. Et pour aller jusqu’au bout du concept, cette RCZ dispose de deux caméras pour filmer en direct les exploits du pilote de l’intérieur et de l’extérieur !La seule mauvaise nouvelle : ce modèle unique ne sera probablement pas disponible à la vente, même sur commande.

Toute la gamme 308 à l'essaiTrès homogène, la deuxième génération de 308 propose une vaste gamme, dans laquelle les bonnes versions ne manquent pas. Faire le meilleur choix n'a donc rien d'aisé, mais nous

Avec son châssis qui fait référence dans la catégorie, la  308  a frappé un grand coup. D'autant que confort et comportement sont loin d'être les seules qualités de cette compacte, sacrée voiture de l'année en 2014  : en essence comme en diesel, elle reçoit des mécaniques variées et souvent réussies.

Quelle motorisation choisir ? 

1.2 VTi 82

Il ne faut pas compter sur ce trois-cylindres atmosphérique pour réaliser des miracles. Mais le poids mesuré de la 308 lui permet de limiter les dégâts, et de contenir son appétit : 7,2 l/100 km en moyenne. Cette version d'entrée de gamme n'est proposée que sur les deux premiers niveaux de finition, à partir de 18.200 €.

1.2 PureTech 110

Nous n'avons pas encore essayé cette version, disponible dès 22.100 €.

1.2 PureTech 130

Une belle sobriété, des relances fulgurantes, de la douceur et de la discrétion : difficile de trouver des défauts à ce trois-cylindres turbo. Assurément un des meilleurs choix de la gamme, d'autant qu'il donne accès à une boîte automatique réussie en option.

GT

Nous n'avons pas encore publié l'essai de cette version sportive, facturée 30.650 € en berline.

1.6 HDI 92

Moins bien insonorisée, un tantinet moins confortable et un peu plus gourmande que sa grande sœur BlueHDi 120, cette version diesel d'entrée de gamme n'a toutefois rien d'une corvée. Elle commence à 21.800 €.

1.6 BlueHDi 120

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Très sobre et assez performant, ce 1.6 permet d'accumuler les kilomètres en toute décontraction. Dommage qu'il soit associé à une boîte trop longue, et que son Stop & Start soit moins discret que sur les 2.0 BlueHDi, dotés d'un alterno-démarreurs au lieu d'un simple démarreur renforcé.

370 Nm de couple, ce quatre-cylindres n'a aucun mal à relancer énergiquement la 308, tout en maîtrisant son appétit. Il s'apprécie toutefois davantage avec la boîte automatique , la version à transmission manuelle se révélant plus grondante, faute d'arbres d'équilibrage.

2.0 BlueHDi 180 GT

Nous n'avons pas encore essayé cette performante version diesel, uniquement disponible avec la boîte automatique EAT6, à partir de 33.900 €.

Quelle carrosserie choisir ?

Plus de coupé-cabriolet, ni de trois-portes : la gamme 308 est désormais très restreinte. Outre la berline cinq-portes, un peu moins spacieuse qu'avant mais déjà pratique, le choix peut simplement s'orienter vers le break SW. Dans ce cas, l'addition grimpe de 850 € à 950 €, mais l'habitabilité arrière généreuse (grâce à l'empattement étiré de 11 cm) et le coffre aussi pratique que spacieux suffisent à justifier ce choix pour bien des familles. En revanche, le confort à basse vitesse est un peu ferme et l'allongement de 34 cm complique les évolutions en ville. Tandis que l'option sept-places et les sièges du deuxième rang individuels proposés sur la précédente 308 SW ne sont plus qu'un souvenir : ce break se contente désormais de quelques astuces, comme une assise qui s'abaisse au moment de replier les dossiers afin d'obtenir un plancher plat ou des manettes pour rabattre la banquette depuis le coffre.

Quelle transmission ?

Ouf ! Sur sa deuxième génération de 308, Peugeot refuse de proposer la désastreuse transmission robotisée ETG. Reste à choisir entre des boîtes manuelles à cinq ou six rapports et la récente boîte automatique à convertisseur EAT6, fournie par le spécialiste Isin. Facturée 1.300 €, cette dernière se révèle plutôt réactive et douce, malgré quelques à-coups au redémarrage du Stop & Start. Elle parvient également à très bien limiter la surconsommation.

Quelle finition ?

L'air conditionné, une radio-CD avec Bluetooth, un régulateur-limiteur de vitesse et une banquette 1-3/2-3 : on a connu des entrées de gamme plus chiches que la finition Access, uniquement proposée avec les Vti 82 et HDi 92. Mais les vitres arrière électriques, les jantes alliage, la climatisation automatique, l'écran tactile et l'aide au stationnement arrière sont autant de raisons de se tourner vers le deuxième niveau, Active, qui réclame 1.700 € de plus en diesel et 2.200 € de plus en essence. C'est aussi lui qui donne accès aux polyvalents PureTech 110 et BlueHDi 120. La troisième finition, Allure, propose un choix de mécaniques encore plus large, mais des ajouts moins essentiels : un frein à main électrique, des phares à diodes pas plus puissants que ceux à halogène, un radar de stationnement à l'avant ou des antibrouillards. Si c'est juste la navigation de série qui vous attire, sachez qu'elle est disponible moyennant 600 € sur Active, alors que l'écart total entre ces deux finitions atteint 1.950 €. Quant au haut de gamme, Féline, il exige encore 2.350 € de plus, ce qui ajoute l'accès et le démarrage mains libres, des jantes en 17 pouces, un toit vitré panoramique, une sellerie

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simili-cuir/Alcantara ou un régulateur de vitesse pseudo-actif. Enfin, outre la finition GT spécifique aux THP 205 et BlueHDi 180, sachez qu'il est possible d'opter pour une version Business : plutôt destinée aux entreprises, elle peut néanmoins être commandée par des particuliers et offre un rapport prix-équipement très intéressant.

Quels équipements ?

La liste d'options de la 308 reste assez courte. La Peugeot adresse d'ailleurs un pied de nez à certaines de ses rivales, en se dispensant à merveille de suspension pilotée. Une fois n'est pas coutume, le confort est meilleur avec les jantes de 17 pouces qu'avec celles de 16 pouces, chaussées de pneus très basses consommation plus raides, et il reste excellent avec des 18 pouces. En revanche, le régulateur de vitesse actif à 410 € apparaît pour l'instant très dispensable : il est incapable d'utiliser autre chose que le frein moteur pour ralentir, ce qui le pousse à se déconnecter très facilement.

Quelles alternatives ?

La catégorie des compactes propose l'un des choix les plus vastes du marché. La 308 ne manque donc pas de rivales, même si aucune ne parvient à proposer un châssis et un agrément de conduite aussi réussis. Meilleure vente du segment en Europe, la Volkswagen Golf  souffre ainsi d'un confort en retrait et d'un comportement moins réjouissant. Elle peut toutefois compter sur sa finition sans reproches, sa gamme ultra-large ou... sa notoriété pour compenser. La Lionne doit aussi composer avec ses cousines Citroën basées sur une plate-forme plus ancienne, les Citroën  C4  et  DS4 , sans oublier la vieillissante Renault Mégane, l'astucieuse Honda Civic  ou l'homogène Ford Focus . Avec son habitacle aussi soigné qu'original, la 308 peut même donner du fil à retordre aux Audi  A3 , BMW Série 1  et Mercedes Classe A , malgré un blason moins valorisant.

Faurecia : référendum ce jour chez FSE.

Une consultation du personnel des établissements de Faurecia Systèmes d'échappement (FSE) est prévue ce jour. Ce référendum a été organisé à la demande de la CFDT pour que les 1200 salariés concernés puissent se prononcer sur le projet de plan de relance industriel (PRI) proposé par la direction de FSE après plus d'une année de négociations difficiles.

Pour la CFDT, « on est au bout du bout ! » de la démarche et le personnel a la possibilité « maintenant de décider » des suites à donner.

Les résultats du scrutin, qui se déroule notamment dans les établissements de Bavans (650 salariés) et de Beaulieu Mandeure (350 salariés) ainsi que dans ceux de Seloncourt et de Messei dans l'Orne, seront communiqués lors d'un comité central programmé le 10 février prochain.

Le résultat communiqué sera global sans distinction de site et de catégorie du personnel.

La CGT fait observer « qu'il n'y a pas de quorum à atteindre et que le dépouillement se fera en présence de la direction et de la seule CFDT ».

Le syndicat remet par ailleurs la question posée lors de cette consultation en cause. Selon la CGT, elle serait formulée de telle manière « qu'elle oriente vers le « Oui ». La CGT ajoute qu'elle a proposé une autre question « qui n'a pas été acceptée ».

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A la question : « Afin de garantir un avenir en France pour les activités de Faurecia Systèmes d'échappement, êtes-vous favorable à la signature du projet d'accord du plan de relance in-dustriel ? », la CGT a proposé une autre formulation. « Êtes-vous favorable à la perte d'un jour d'ancienneté, un gel des salaires et une suppression de l'intéressement sans aucune garantie sur l'avenir en France de Faurecia Systèmes d'échappement ? ».

Une question qui laisse apparaître que ce PRI n'est pas jugé en l'état acceptable pour la CGT.

Si la CFE CGC n'a pas souhaité s'associer à la démarche de la CFDT, c'est que le risque d'une réponse majoritairement négative ne serait pas sans conséquence.

La CFE CGC considère en effet qu'un refus de ce PRI entraînerait de réelles menaces sur l'avenir de certains sites en concurrence avec d'autres qui ont déjà accepté un PRI. La CFE CGC redoute que le centre mondial d'essais de Bavans en fasse « le premier, les frais ».

PSA : visite de la SA Nedey par la Direction.

De passage à la SAS Nedey, l'une des affaires de vente automobile les plus performantes du Grand Est, Denis Martin, directeur des opérations Europe, a délivré à Montbéliard un message de « confiance » absolue dans l'avenir de l'entreprise.

« Nous allons publier dans les prochains jours nos résultats 2014. Des résultats très positifs qui mettront en évidence le fait que les années difficiles sont derrière nous. Des résultats qui doivent nous permettre en 2015 d'accélérer encore le mouvement. »

Accompagné d'Hervé Krux, directeur régional du réseau Peugeot, de Fayssal Jouini, directeur régional du réseau Citroën, Denis Martin, l'un des principaux dirigeants du groupe en charge à la fois des usines terminales, mais aussi des ventes à l'échelle européenne, n'a pas dissimule son plaisir à découvrir une des plus belles sociétés de vente automobile du Grand Est.

La SAS Nedey, qui emploie 330 salariés, a réalisé en 2014 plus de 160 millions d'euros de chiffre d'affaires.

La performance a été jugée digne d'attention par les représentants du groupe. Elle résulte de la vente au cours des douze derniers mois de 4.000 voitures particulières auxquelles s'ajoutent 6.000 ventes de véhicules au personnel de PSA Peugeot Citroën Sochaux.

Un bon début 2015

Valère Nedey, patron de la SAS du même nom, n'a pas caché sa fierté d'afficher de tels résultats. « Le mois de janvier », a précisé Alain Pilarski, directeur général de la SAS Nedey, « a été particulièrement bon en terme de ventes pour la marque Peugeot. » Les deux responsales comptent bien poursuivre sur cette « trajectoire ».

C'est le mot utilisé par Denis Martin pour illustrer la volonté farouche du groupe PSA Peugeot Citroën d'aller de l'avant. « Le groupe a une puissance que les gens n'imaginent pas. Nous n'avons pas encore donné le maximum, loin de là », a souligné Denis Martin. « Nous avons un système industriel entre Sochaux et Mulhouse, qui est extrêmement bien placé. Le nouveau système monoflux de Mulhouse permettra d'en faire prochainement la démonstration. Il est possible en France d'avoir des systèmes industriels très performants et un « sourcing » [N.D.L.R. réduction des coûts meilleurs que celui de nos voisins allemands. »

Ce message de confiance vaut aussi pour le site de Sochaux, comme a tenu à le mettre en évidence Déni Martin. «J'avais à un moment donné remué les équipes sochaliennes », a

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rappelé le dirigeant. «Il s'agit pour nous de signifier que nous ne lâcherons jamais. Nous voulons avoir les usines les plus performantes d'Europe. Avec nos organisations syndicales, nous allons assumer nos transformations. »

Les ventes étrangères carburent.

Représentants des ventes et de la production se sont retrouvés hier pour partager les mêmes valeurs. « Reconstruisons la maison PSA avec nos valeurs d'exigence et de passion », a dit Denis Martin. « Elles doivent nous amener à construire un groupe de taille mondiale. »

Les ventes de voitures neuves ont progressé de 5,9 % dans l'Hexagone au mois de janvier. Cette embellie a surtout bénéficié aux marques étrangères.

Selon les chiffres publiés hier par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), les ventes de voitures neuves ont progressé de 5,9 % dans l'Hexagone au mois de janvier (+10,9% à nombre de jours ouvrables comparable). Cela correspond à 132824 nouvelles immatriculations. Cette embellie, qui intervient après trois mois de repli consécutifs (-6,8 % en décembre), a surtout bénéficié aux marques étrangères.

Si PSA Peugeot Citroën affiche une croissance de 2,6 %, les résultats de ses trois marques sont très contrastés : Peugeot enregistre une belle progression (+4,9%) notamment grâce au succès de sa 308 produite à l'usine de Sochaux, tandis que Citroën recule de 7,2 % et que DS plonge de 20,9 %. Toujours côté français, le groupe Renault est orienté à la baisse (-4,1%). Si sa marque Renault perd 4,1 %, sa marque low-cost Dacia, qui le tire habituellement vers le haut et a soutenu sa croissance en 2014, fait également grise mine (-3,4%).

Haro sur le diesel

Globalement, les groupes étrangers ont enregistré une augmentation à deux chiffres : +12,2 %. Dans le détail, les groupes Volkswagen et Fiat ont respectivement progressé de 6,8 % et 5,5 %. Même tendance haussière pour les groupes Ford (+15,6%), Nissan (+22,1%) et Toyota (+9,4%).

Si les performances de DS, la marque haut de gamme de PSA, sont mauvaises, le luxe continue de bien se porter. Excepté Audi dont les ventes se sont rétractées de 2,5 %, le groupe BMW a bondi de 18,3 % grâce à la commercialisation de sa nouvelle Mini (+63,7%). Le groupe Mercedes, lui, fait mieux encore : +31,5 %.

Les statistiques du CCFA montrent par ailleurs une chute spectaculaire des ventes de voitures diesel (59 % en janvier contre 73 % sur l'année 2012). Les débats autour de la nocivité de car-burant, avec la volonté de la maire de Paris, Anne Hidalgo, de mettre fin au diesel dans la capitale à l'horizon 2020, ont sans doute pesé sur les choix des consommateurs. À cela, il faut ajouter l'arrivée sur le marché de citadines françaises qui n'existent qu'avec des motorisations essence (Renault Twingo, Peugeot 108, Citroën Cl).

En 2014, le marché automobile français a enregistré une légère hausse (+0,3%), soit 1,8 million d'immatriculations. En 2013, il avait atteint son plus bas niveau depuis quinze ans. Pour 2015, le CCFA table sur une stabilisation du marché.

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PSA débarque sur le marché de la vente de pièces détachées en ligne en rachetant le site Mister-Auto

05 février 2015, à 15h23

PSA débarque sur le marché de la vente de pièces détachées en ligne en rachetant le site Mister-Auto

Le groupe PSA Peugeot Citroën a confirmé ce mercredi 4 février qu'il comptait acquérir le site de vente de pièces détachées automobiles, Mister-Auto. Une manière pour le constructeur automobile de s'immiscer sur un secteur en forte croissance duquel il est absent actuellement.

Acquérir un pure-player de la vente de pièces détachées en ligne pour percer sur ce créneau à forte croissance. C'est la stratégie de PSA Peugeot Citroën, qui a confirmé ce mercredi 4 février à l'AFP son intention de racheter le site spécialisé Mister-Auto, une information publiée dans un premier temps par Les Echos. "Cet investissement serait un levier de croissance externe dans un secteur d'activité en fort développement, secteur duquel le groupe et son réseau sont absents aujourd'hui", a indiqué un porte-parole du constructeur français.

Le rachat, qui devrait être bouclé fin mars, est désormais soumis à la décision des comités d'entreprises des deux sociétés et à une autorisation des autorités de la concurrence française et européenne. Créé en 2008, le site Mister-Auto livre des pièces de tous les constructeurs dans 22 pays européens et souhaite étendre son activité à l'Amérique latine. L'entreprise, basée dans la banlieue de Lyon, emploie actuellement 110 personnes pour un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros (60% à l'export).

Une activité en restructuration chez PSA

Ces dernières années, la libéralisation du marché de la vente de pièces de carrosserie dites visibles, associée à une plus grande fiabilité des nouveaux véhicules, a pénalisé les ventes de pièces détachées chez PSA. Le plan de relance du constructeur baptisé "back in the race" prévoit une restructuration de cette activité et a déjà regroupé, depuis octobre, les réseaux de distribution de pièces de rechange de Peugeot et Citroën afin de réaliser des économies. Le rachat de Mister-Auto permettrait donc à PSA de rattraper son retard pour venir concurrencer d'autres sites "pure player", comme le leader français Oscaro, mais aussi un concurrent direct comme Renault, dont l'offre "Devis en ligne" permet à la marque au losange déjà d'être présente sur ce créneau.

Faurecia : plus de 50% de « oui » au plan de relance industriel.

Plus de 55 % des salariés de Faurecia systèmes d'échappement (FSE), qui se sont exprimés lors d'un référendum organisé mardi dernier, ont dit « oui » au projet de plan de relance industriel de la direction. 44,9 % des salariés ont voté « non ».

La consultation a été organisée à la demande de la CFDT et avec l'accord de la direction de FSE. C'est une première chez Faurecia et dans le paysage industriel du Nord Franche-Comté. La CGT et la CFE-CGC n'avaient pas souhaité être associées à cette consultation.

La question posée au personnel était la suivante : « Afin de garantir un avenir en France pour les activités de FSE, êtes-vous favorable à la signature du projet d'accord du plan de relance industriel ? »

84,1 % de participation

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Le taux de participation à cette consultation a été exceptionnel. Il est de 84,1 %. Sept établissements étaient concernés : Beaulieu-Mandeure (350 salariés), Bavans (650 salariés) et Seloncourt dans le Pays de Montbéliard, ainsi que Messei dans l'Orne (150 salariés), Mulhouse dans le Haut-Rhin, Nanterre et Poissy en région parisienne.

Les résultats ont été communiqués contre toute attente hier après-midi par la direction de FSE. Il était prévu initialement que les chiffres soient portés à la connaissance des représentants du personnel lors d'un comité central programmé le 10 février prochain.

Il est vraisemblable que le projet d'accord sera, après plus d'une année d'âpres négociations, ouvert à la signature des organisations syndicales dans un avenir proche. Seule la CGT avait manifesté son opposition.

Ce projet de plan de relance industriel, dont la finalité est de réaliser douze millions d'euros d'économie dans les trois ans à venir, entraînera le gel des salaires et de l'intéressement en 2015, ainsi que la suppression d'un jour d'ancienneté chez FSE.

En contrepartie, la direction s'engage à maintenir les emplois sur ses sites en France.

Réorganisation en vue chez PSA.

Le groupe automobile se donne deux ans pour réorganiser de A à Z son activité Services et Pièces de rechange. Cette petite révolution en marche devrait profiter à. son site de Vesoul, en Haute-Saône.

Le constat, sans appel, n'est pas du tout à l'avantage de PSA Peugeot Citroën : « Son activité Services et Pièces de rechange n'attire que 23 % de la totalité de ses clients », rapporte une source syndicale après la tenue, lundi 2 février à Paris, d'un comité paritaire stratégique. « Or, on estime à 30 millions le nombre de Peugeot et de Citroën en circulation dans le monde ».

Elle complète : « 26 % sont captés par les grandes surfaces et le e-commerce, avec les pure players comme Oscaro et Mister-Auto, et les 51 % restants par des vendeurs indépendants comme Norauto et Point S ».

De 2 500 à 140 distributeurs de pièces in Europe

Alors que le groupe automobile n'en a pas fini avec son redressement, son activité Services et Pièces pèse très lourd (avec un chiffre affaires de 5,5 milliards 'euros par an) et permet de dégager des marges substantielles. Seulement, elle ne cesse de s'éroder, notamment sous l'effet du développement du e-commerce qui pratique des prix défiant toute concurrence grâce à des frais de logistique et de stockage limités.

« Les sites internet vendent les pièces les plus demandées (amortisseurs, essuie-glaces, optiques...)», enchaîne la même source syndicale. « Ils ne s'embêtent pas à vendre les pièces les moins réclamées, comme les durites de freins ». Or, les constructeurs, eux, sont légalement tenus d'avoir en stock toutes les pièces d'un véhicule durant une période de dix ans après l'arrêt de sa production. Elle ajoute : « 20 % des références des pièces de rechange repré-sentent 80 % du chiffre d'affaires ».

Cette situation, mortelle à terme pour PSA, a obligé sa direction à revoir sa stratégie de A à Z. Selon le journal Les Échos, le groupe serait ainsi entré en négociation exclusive pour acquérir la société Mister-Auto (1) qui a réalisé environ 100 millions le chiffre d'affaires en 2013 contre 60 millions en 2012 300 millions espérés en 1016).

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« PSA entend aussi améliorer le taux de service dans les garages », enchaîne la même source syndicale. « II s'élève aujourd'hui à 70 % : cela signifie que 7 clients sur 10 obtiennent immédiatement la ou les pièces dont ils ont besoin, mais pas les trois autres ». Le groupe automobile voudrait hisser très rapidement ce pourcentage à 85%.

Pour atteindre ses objectifs, il prévoit de réduire de manière drastique le nombre de distributeurs de pièces de rechange en Europe pour passer de 2 500 à 140 et optimiser les flux logistiques. D'après PSA, les nouvelles plaques de distribution, beaucoup plus grandes, seraient tellement performantes en termes de réactivité et de transport que le taux de service augmenterait de facto.

Avec la reprise attendue du marché européen et la santé insolente du marché asiatique (en 2014, les ventes de PSA ont bondi de 31,9 % en Chine), l'usine

PSA de Vesoul en Haute-Saône (2 800 CDI et 400 intérimaires à ce jour), spécialisée dans la fabrication et la distribution de pièces de rechange et accessoires partout dans le monde entier, devrait être en première ligne. Du côté syndical, on réclame d'ores et déjà des embauches en CDI.

(1) PSA diversifierait ainsi son activité puisque Mister-Auto vend des pièces détachées toutes marques.

PSA Sochaux : congés d’été fractionnés.

Dernière réunion de négociation, hier, sur le site PSA de Sochaux, autour de la question du fractionnement des congés d'été.

La direction locale a présenté aux organisations syndicales un projet d'accord sur la base des propositions orales qu'elle avait formulées lors de la précédente réunion, le 30 janvier. Elle souhaite notamment le passage de quatre à trois semaines de congés consécutives (du 27 juillet au 16 août) et la fixation de deux jours de congés (imposés) les 17 août et 23 décembre, cela afin de « concilier au mieux les impératifs de flexibilité et de compétitivité tout en pre-nant en compte les souhaits et contraintes des salariés ».

Une pétition, 1.800 signatures

Prochaine et ultime étape vendredi 6 février : les délégués du personnel seront invités à se prononcer sur le principe de fractionnement.

La CGT a d'ores et déjà indiqué que ses délégués voteront contre. Pour la semaine de reprise après la pause estivale (à partir du 18 août), « la CGT demande que la direction fasse appel à des volontaires et que les salariés puissent conserver l'intégralité des jours de congés payés de la 4e semaine et en disposer librement ».

L'organisation syndicale assure par ailleurs que « plus de 1.800 personnes ont déjà signé la pétition réclamant le sauvetage de notre 4e semaine de congés payés ». Cette pétition doit être remise à la direction juste avant le vote, vendredi, des délégués du personnel (soit la veille de la tenue du Forum Vacances 2015 du CE Peugeot organisé à l'AS-CAP).

Le nouveau rapport de force syndical, sorti des urnes lors des élections professionnelles de décembre dernier, pourrait toutefois faire pencher la balance en faveur du fractionnement.

Législative dans la 4e circonscription du Doubs

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Un sondage donnant le candidat PS dans le Doubs, Frédéric Barbier, vainqueur avec 53 % des voix face au FN, n'a pas complètement levé les inquiétudes à gauche.

C'est le paradoxe des sondages. Ils n'ont aucun « caractère prédictif». Les candidats jurent les prendre comme une « indication de l'état d'esprit du moment », sans plus. Chacun rappelle combien les instituts spécialisés ont pu se trompe: autrefois.

Mais quand le moral est au plus bas, ils mettent parfois du baume au cœur de ceux qui doutent. Ainsi, les militants socialistes de la 4e circonscription du Doubs, qui déprimaient mercredi encore en « projetant » les résultats du 1er tour de l'élection législative partielle, ont-ils retrouvé le sourire, le lendemain, grâce à Ipsos et Fiducial. Selon l'enquête réalisée pour iTélé et Sud Radio (1), Frédéric Barbier (PS) l'emporterait ce dimanche 8 février avec 53 % des voix face à Sophie Montel (FN), créditée de 47 % « seulement ».

Compte tenu de la marge d'erreur, c'est peu. Mais, ajouté à une seconde visite de Manuel Valls en quinze jours, lui-même précédé par son ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans ce fief ouvrier où le « sens de l'ordre » est apprécié, c'est déjà beaucoup pour Frédéric Barbier.

L'UMP en arbitre

Entre 2012, lorsqu'il était le suppléant de Pierre Moscovici, et 2015, où il mène la bataille sous son nom, ce sont 9 005 voix qui ont été perdues pour le candidat socialiste. L'érosion subie par la FN Sophie Montel dans le même temps n'a été que de 1 223 voix. En confirmant que le FN résistait mieux en cas de faible participation, l'écart a ébranlé le PS. Si Frédéric Barbier bénéficiait d'un report sans faille des votes EELV LO et FDG, ce qui est peu probable, cela ne représenterait que 2 144 voix. On comprend l'importance des 6 824 suffrages obtenus par l'UMP Charles Demouge.

Selon Ipsos Fiducial, après les polémiques à l'UMP, 50 % de ses électeurs voteraient blanc ou s'abstiendraient au second tour. Les autres choisiraient à 26 % Frédéric Barbier et à 24 % Sophie Montel.

Mobiliser les abstentionnistes

Lors de son voyage hier, Manuel Valls a eu au téléphone le député UMP du Doubs et président de la communauté d'agglomération de Montbéliard, Marcel Bonnot, qui lui a redit appeler à titre personnel à voter pour le candidat PS.

La priorité pour les deux camps, face à ces estimations incertaines, c'est de mobiliser des abstentionnistes du 1er tour.

La publication du propos « de jeunesse » de Sophie Montel apportant son soutien à Jean-Marie Le Pen après sa sortie sur « l'inégalité des races » fait espérer à certains socialistes qu'un « sursaut républicain » se produise. Mais d'autres craignent que cela soit insuffisant.

(1) Réalisé par téléphone, selon la méthode des Quotas. du 3 au 4 février auprès de 801 personnes.

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Manuels Valls fédère le front républicain.

Rien n’était dû au hasard hier dans la visite du Premier ministre chez PSA Sochaux, puis chez l'un des plus gros concessionnaires automobiles de France encarté UMP. Objectif, adroite comme à gauche : barrer la route du FN.

Le secret fut gardé jusqu'au dernier moment. L'idée initiale se portait sur une PME sous-traitante automobile. Ce fut l'usine PSA Sochaux. Comme le candidat Hollande en 2012, à l'époque au côté de son directeur de campagne Pierre Moscovici alors député de cette fameuse 4e circonscription du Doubs, Manuel Valls est venu battre campagne hier au cœur même de l'aventure Peugeot. Et, quelque part, on peut y percevoir, de la part de la marque au Lion, une volonté d'apporter une pierre à l'édifice du front républicain en cours de construction dans le pays de Montbéliard. Dont l'ampleur peut notamment se mesurer à ce chiffre : trente maires sur les cinquante-six que compte la circonscription ont appelé à voter pour le socialiste Frédéric Barbier, engagé dans un bras de fer avec la frontiste Sophie Montel. Laquelle est parvenue en tête au soir du 1er tour de cette législative partielle devenue, à l'aune des attentats, un scrutin de portée nationale.

Le soutien en direct du député UMP du Doubs Marcel Bonnot

Le front républicain prend aussi corps dans cette scène, qui pourrait, dans d'autres circonstances, paraître assez surréaliste. Tandis que Manuel Valls échange avec des apprentis PSA dans une salle prévue à cet effet, le téléphone de Martial Bourquin résonne. Au bout du fil du sénateur-maire PS d'Audincourt, Marcel Bonnot, qui appelle depuis l'Assemblée nationale. Le combiné parvient au Premier ministre auquel le député UMP de la 3e cir-conscription confirme un soutien apporté la veille publiquement envers Frédéric Barbier. « J'ai été très touché », dira plus tard le chef du gouvernement. Ici pour en appeler « à tous les républicains ». « L'abstention », insiste-t-il à propos de la posture du « ni-ni », « ne corres-pond pas au moment ».

Le front républicain, encore, prend toujours plus de force lorsque les pas de Manuels Valls le conduisent, à quelques dizaines de mètres de l'usine PSA, dans la concession Peugeot de Valère Nedey L'homme est certes à la tête d'un groupe de 350 personnes réparties sur huit si-tes du Nord Franche-Comté et de Haute-Saône, écoule chaque année vingt mille véhicules siglés de la marque aux chevrons et du lion pour un chiffre d'affaires de plus de 150 millions d'euros annuels. Mais il est également encarté UMP et engagé dans la campagne des régiona-les auprès du sarkozyste et ancien secrétaire d'État Alain Joyandet. Pas plus tard que la semaine passée, il recevait, dans sa concession Citroën de Voujeaucourt cette fois, l'ex-secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand venu tenir un meeting de soutien envers le candidat défait Charles Demouge. «Je n'entends pas mélanger vie professionnelle et engagement politique, je reçois le Premier ministre dans le cadre d'une rencontre républicaine et j'en suis très honoré ». Pour autant, voilà qui n'est pas anodin. Et le chef d'entreprise, épingle de la légion d'honneur par François Fillon en octobre 2012, électeur de la 4e circonscription, le dit sans le dire : « Je sais où je voterai, je privilégierai le bon sens à la bêtise ».

Reste que toutes ces prises de positions ne font pas un résultat. Pas même le sondage donnant Frédéric Barbier vainqueur avec 53 % des voix. « Je me méfie toujours des sondages », abonde Manuel Valls, qui craint la démobilisation. Une semaine après un premier déplace-ment à Audincourt pour lancer 1er tour, le Premier ministre ne s'en cache pas : « n ne s'agit pas de soutenir le gouvernement, il est question de défendre des valeurs qui dépassent les

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clivages, comme nous l'avons fait en 2002 en votant pour Jacques Chirac Nous sommes à un moment assez décisif pour ce territoire, mais aussi pour le pays, nous sommes sur le fil du rasoir ». Et voilà qui peut se jauger dans les ateliers du constructeur automobile où le vote frontiste progresse. « Oui, les gens sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l'extrême droite », confirme un ouvrier, un badge CFCT accroché au col de sa blouse. « Ils sont déçus et inquiets », poursuit le salarié qui avoue voter blanc.

« Je sais bien que mon engagement gêne certains »

Manuel Valls explique ainsi le vote populaire en direction du FN : « perte d'identité », « sentiment d'abandon », « peur de la mondialisation ». Mais ici, au cœur du vaisseau amiral de Peugeot, il le martèle : « Reprenez confiance ! PSA s'ancre dans la globalisation parce que sans partenariats, sans marchés internationaux, l'emploi ne peut pas être développé. C'est un message de protection que nous portons et quand l'État entre au capital, on joue notre rôle ».

Ainsi que le chef du gouvernement l'avait fait huit jours plus tôt à Audincourt, il distille une leçon d'optimisme auréolée par la position de la commission européenne : « Nos prévisions de croissance, 1 % pour 2015, ont été confortées par Bruxelles, et l'on devrait sans doute faire mieux ». Eu égard à la conjoncture internationale (baisses de l'euro ou du pétrole, effets espérés du pacte de responsabilité...). «Je crois dans l'industrie de ce pays, à la qualité française, à son savoir-faire. Soyez fiers d'être Français ! »

Opposant le « repli sur soi » frontiste et la « réponse de la République » d'autre part. Manuel Valls, attaqué le matin même par le vice-président du FN Steeve Briois, entend lever toute ambiguïté : « Je suis le Premier ministre de la France, j'aime mon pays et je ne veux pas que cette circonscription bascule au FN. Je sais bien que mon engagement gêne certains, mais je me bats dans le strict respect des règles de campagne et sans avoir utilisé les moyens de l'État pour me rendre ici». Hormis ceux, tout de même, nécessaires à sa sécurité.

Chez PSA dans un atelier, certains revoient le film de la visite sur leur appareil photo. « On reste une boîte reconnue quand même et c'est gratifiant de recevoir un Premier ministre. Maintenant, il faudra en mesurer les effets ». Début de réponse dimanche soir.

Demande de chômage technique à Peugeot scooter.

Interrogée, la direction de Peugeot Scooters confirme avoir déposé une demande de chômage technique pour les trois premiers mois de l'année auprès de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Directe) de Franche-Comté. L'information a été communiquée lors d'une réunion au cours de laquelle la direction de Peugeot Scooters a annoncé le retour en production, dès la deuxième quinzaine de février, du trois-roues Métropolis, et une montée des programmes de fabrication (80 véhicules par jour) à compter de mars prochain (notre édition du 30 janvier).

« Période de production basse »

« Cette demande », explique Gérard Grandvoinet, directeur des ressources humaines à Mandeure (Doubs), « a été faite parce que nous sommes encore en période de production bas-se. C'est la raison pour laquelle nous avons annoncé, lors de la dernière réunion du comité d'entreprise, quatre séances de travail annulées, dont une en modulation, et les trois autres en "H-" au cours de ce mois de février ». Autrement dit, trois séances de travail annulées, qui

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pour l'heure ne sont pas déclarées en chômage technique, et qui seront rémunérées normalement.

C'est bien ce qui chagrine la CFDT. « Ce déplacement de modulation et laisse présager du chômage technique pour la période basse. Cette situation réduirait encore le pouvoir d'achat des salariés », déplore le syndicat.

« 90 suppressions de postes »

La perte est, en effet, estimée à 30 % de la rémunération habituelle en cas de chômage technique.

Ce qui retient encore davantage l'attention de la CGT est l'annonce faite par la direction d'un recours à l'intérim au cours de ce même mois de février. « II est prévu cette année de supprimer 90 emplois. Le recours à l'intérim n'est pas justifié », souligne le syndicat, « car en lissant la production sur le mois, nous étions largement en capacité de fabriquer 60 Métropolis. Les journées de "H-" ne sont pas des jours de vacances, Certes, une partie du salaire est maintenue, mais une partie de ces heures sera à récupérer en période haute, au printemps ou en été. Pour la direction, c'est faire d'une pierre, deux coups si les séances en "H;" sont indemnisées par l'État avec nos impôts ! Elle obtient le beurre et l'argent du beurre ».

Gérard Grandvoinet fait valoir que « le recours à l'intérim se limite à deux ou trois personnes recrutées pour remplacer des absents et pour préparer la montée en cadence prévue dans les prochaines semaines ». Le directeur des ressources humaines sur le site de Mandeure ajoute : « Tout cela peut paraître contradictoire, mais ne l'est pas du tout en réalité, d'autant que les 90 suppressions de postes évoquées ne sont pas prévues avant le deuxième semestre 2015 ».

PSA Sochaux : ce sera trois semaines consécutives.

Ça avait coincé l'an passé (51 voix contre sui 61 votants), pas cette année Appelés hier à se prononça sur le fractionnement des congés d'été (pour le personnel lié à la production), les dé-légués du personnel du site PSA de Sochaux ont donné un avis favorable (30 voix sur 50 votants).

En conséquence, environ 6.000 des 10.000 salariés du site PSA de Sochaux/Bel-champ auront trois semaines de congés consécutives l'été prochain (du 27 juillet au 16 août) et non quatre comme l'an passé. La 4e semaine, justement, sera semi-flottante : si deux jours de congés payés seront imposés par la direction (le lundi 17 août et le mercredi 23 décembre), les trois jours restants seront laissés à la disposition des salariés « dans la limite des contraintes de service », souligne la direction.

Le projet d'accord sera soumis à la signature des organisations syndicales à l'occasion d'un CE extraordinaire qui se tiendra mercredi 11 février.

Les réactions syndicales

CFDT (Guy Misère) : « La direction a renoncé à bloquer la 4e semaine fin octobre (semaine 44) et permet aux salariés de poser trois jours de congés comme ils le veulent. C'est une avancée non négligeable, même si nous n'obtenons pas la semaine flottante complète. Nos six délégués ont donc voté pour. Cela étant, nous sommes étonnés par le résultat du vote. Sur les

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27 délégués de l'Entente (CFTC-CFE/CGC-FO), 24 ont voté pour et 3 contre. Contrairement à ce que l'on a pu lire dans un tract distribué cette semaine, l'entente... au sein de l'Entente n'est pas aussi parfaite qu'on veut bien le dire ».

CFE/CGC (Emmanuel Steffann) : « Nos adhérents nous ont signifié que trois semaines de congés d'affilée étaient suffisantes, d'autant qu'il est toujours possible d'y accoler d'autres jours, à condition que le taux d'absentéisme ne soit pas trop élevé. Seul notre syndicat a insisté pour fixer autant que possible la 4e semaine et faciliter ainsi l'organisation du travail, en tenant compte des absences, dans les Unités Élémentaires de Production (UEP). La solution proposée par la direction dans le projet d'accord nous semble être un compromis acceptable. Nos dix délégués ont donc voté en sa faveur. Nous rappelons que le fractionnement ne concerne pas l'ATI (Amont Technico-Industriel), mais uniquement le secteur de la production et les services directement associés. »

CGT (Elisabeth Colino): « Nos dix-sept délégués ont voté contre. La CGT continue de penser qu'il existe d'autres possibilités pour la direction d'obtenir la réalisation de la production de la 4e semaine, c'est-à-dire en faisant appel à des volontaires, comme en 2014. Les salariés doivent se mobiliser massivement pour dire "non" au vol de notre 4e semaine. Dans l'accord central, il est par ailleurs stipulé que les sites qui seront concernés l'an prochain par le lancement d'un nouveau véhicule - ce sera le cas de Sochaux - ne fermeront que pendant deux semaines. Ce serait un recul social sans précédent ! »

CFTC (François Guillerey) : « Nous avions donné à nos neuf délégués la consigne de voter en faveur du projet d'accord. C'est pour nous un juste équilibre entre l'intérêt de l'entreprise et l'intérêt des salariés, même si on aurait préféré que la 4e semaine soit entièrement flottante. Il faut souligner que tous les salariés ne souhaitent pas avoir quatre semaines de congés consécutives en été. Au niveau touristique, c'est la saison haute. Tout le monde n'a pas les moyens de prendre une location sur quatre semaines, ni même trois semaines. Les salariés sont désormais fixés sur les dates des congés alors que le forum vacances se déroule ce week-end. L'an passé, ce forum avait eu lieu avant que l'on connaisse les dates des vacances d'été. Une grosse bourde de la direction ».

FO (Pascal Pavillard) : « Le projet d'accord est un très bon compromis. Selon un sondage que nous, FO, avons réalisé, plus de 70 % des salariés ont déclaré préférer cette option de trois semaines consécutives. Au sein de notre bureau, ce pourcentage est monté à 90 %. Les salariés pourront placer trois jours comme bon leur semble. À cela il faut ajouter, pour les salariés en doublage, une journée d'annualisation. La consigne de vote en faveur du projet a été respectée par nos huit délégués. Vingt délégués ont voté contre le projet, dont les dix-sept de la CGT. Rien ne dit, comme l'affirme la CFDT, que les trois autres bulletins défavorables ont été glissés dans l'urne par des délégués de l'Entente. H peut très bien s'agir de délégués de la CFDT même si elle soutient le contraire. »

PSA Sochaux : ce que la CFE/CGC aurait eu à dire au premier Ministre.

En visite, jeudi, à l'usine PSA de Sochaux, Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé son intention de rencontrer les syndicats du groupe automobile (représentants centraux) afin de faire le point avec eux sur sa situation. Qu'auraient à lui dire les syndicats sochaliens s'ils avaient la possibilité de participer à cette entrevue ? FO, la CFTC, la CFDT et la CGT ont répondu à cette question. Manquait la CFE/ CGC. Voici sa réponse.

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« Notre entreprise se vide de ses compétences »

« Nous lui dirions que le gouvernement devrait demander des contreparties à l'octroi du CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi), en particulier lorsque des entreprises comme PSA recherchent à tout prix à délocaliser la R & D ou à la remplacer par des sous-traitants précaires. Notre entreprise se vide de ses compétences, met sous pression toute la ligne hiérarchique et déstabilise les services de recherche internes. Par ailleurs, quand les Allemands consolident et conservent toute leur R & D à l'intérieur de leurs frontières, nos ingénieurs, techniciens et agents de maîtrise sont benchmarkés, déconsidérés et déboussolés. Le manque de respect de la personne entraîne démotivation et démobilisation. La direction de notre groupe estime que notre savoir-faire et nos compétences peuvent se trouver n'importe où. Or dès les premières expériences de sous-traitance, nous constatons l'échec de cette politique. »

« Nous rappellerions aussi à Monsieur Valls que nos récentes voitures diesel sont plus propres que les voitures essence et qu'en terme d'émissions de CO2, nos voitures diesel, de petite et moyenne gammes, sont moins importantes que les voitures 100 % électriques si l'on en croit la revue Que choisir. Laisser dire n'importe quoi sur le diesel d'aujourd'hui, c'est contre-productif pour notre santé, pour notre planète et pour les emplois chez PSA, leader mondial dans le domaine du diesel ».