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CYBÈLE SACRIFICES ET ÉMASCULATIONS N°61 - JUIN 2014 - GRATUIT

CYBÈLE SACRIFICES ET ÉMASCULATIONS - La Ficellelaficelle.com/wp-content/uploads/2014/04/61.pdf · bénéfice d’un particulier et de sa famille. “On creuse une fosse dans la

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CYBÈLESACRIFICES

ET ÉMASCULATIONS

N°61 - JUIN 2014 - GRATUIT

Pour ce 61e numéro, nousnous sommes intéressés à lalégende d’une déesse

phrygienne : Cybèle. Depuis ladécouverte en 1704 d’un auteltaurobolique dans le jardin d’un

particulier, à proximité du théâtre antique, on pensaitqu’un temple dédié à la déesse se trouvait à cetendroit. Des fouilles ont permis de mettre à jour desvestiges de l’époque gallo-romaine. Mais depuis lesannées 90, les archéologues doutent de l’existence dece temple… Quoiqu’il en soit, le culte de Cybèle abien existé à Lugdunum, comme en témoignent lesnombreux autels tauroboliques retrouvés. L’histoirede Cybèle montre une divinité cruelle et jalouse. Pourmontrer leur adoration, les fidèles de la déesse luirendaient hommage en s’émasculant ou en sacrifianttaureaux ou béliers.Après la lecture de cet article, vous aurez sans doutebesoin de vous refugier dans d’autres légendes,remplies d’elfes ou de licornes.Heureusement, nous avons réussi à voir, en avant-première, les peintures murales de l’abside de lachapelle de l’Ile Barbe. Elles sont encore en cours derestauration. Un joli voyage…Bonne lecture !

Julie Bordet

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Directrice de la publication Julie Bordet (06 14 03 75 34)

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La Ficelle. 94 bd de la Croix-Rousse69001 Lyon Tél. 04 78 28 16 [email protected]

Impression : IPS (Reyrieux -01)Edité à 15 000 exemplaires

Distribution : Société Goliath, Lyon 1er

La ficelle SARLCapital : 8000 euros. Siège social :94 boulevard de la Croix-Rousse69001 Lyon. Objet social : éditionde publications de presse et desites InternetGérant : A. Bordet. RCS : 503 200 487 RCS LYONISSN 2111-8914

Toute reproduction ou représentationintégrale ou partielle par quelquesprocédés que ce soit, des pages et despublicités publiées dans la présentepublication, faite sans autorisation del'éditeur est illicite et constitue unecontrefaçon.

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ÉditoN°61 - Juin 2014 Sommaire

La ficelle démêleCybèle :Sacrifices etémasculations

La ficelle s’en mêleAvant-première : Les peinturesinconnues de l’îleBarbe

Les rendez-vous de La ficelleL’agenda du mois

La ficelle craqueShopping

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Cybèle

SACRIFICES ETÉMASCULATIONS

La ficelle démêle

Les autels tauroboliques découverts àLyon montrent que les habitants deLugdunum vouaient un culte à Cybèle.Cette déesse était connue notammentpour avoir frappé son amant de folie,par jalousie, le poussant à s’émasculerlui-même.

Autel taurobolique de Lyon daté de 160, musée gallo-romainde Fourvière. Face latérale gauche (tête de bélier), face

centrale (tête de taureau et texte), face latérale droite (harpé,couteau de sacrifice). Photo Morburre

Un bloc de pierre estretrouvé dans lesvignes d’un certain

Monsieur Bourgeat au débutdu XVIIIe siècle. Ces vignes,situées à proximité duthéâtre antique de Fourvière,abritaient un auteltaurobolique datant de 160après Jésus-Christ. Cet autel,de 140 cm de hauteur et de45 cm de largeur,commémore le tauroble du 8décembre 160, à Lugdunum.On appelle taurobole lesacrifice d’un taureau à ladéesse Cybèle.En dédicace, il est gravé (enlatin) : “Taurobole de lagrande Mère des dieuxIdaéenne, qui fut fait parordre de la Mère des dieuxpour la prospérité del’empereur César Titus AeliusHadrien Antonin le Pieux,Père de la Patrie, et de sesenfants et de la colonie deLugdunum.Lucius Aemilius Carpus, seviraugustal et dendrophore, a

reçu et rapporté du Vatican lesvires des victimes et consacré àses frais cet autel et sonbucrane.Le prêtre officiant a étéQuintus Sammius Secundus,décoré par les quindecemvirsdu collier et de la couronne etgratifié par décret dusanctissime ordre lyonnais dela perpétuité du sacerdoce.Fait sous le consulat deAppius Annius Atilius Braduaet de Titus Clodius VibiusVarus.”Emplacement donné pardécret par les décurions.Pendant la cérémonie deminuit, ce taurobole fut faitle cinq des ides de décembre.

C’est cette découverte qui apoussé Amable Audin àcroire qu’un temple deCybèle se trouvait autrefoisau dessus du théâtre antique.Supposition remise enquestion par des fouilles desannées 90.“L’inscription révèle que

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La ficelle démêle

l’autel consacrait un sacrifice offert le 9décembre 160 pour le salut del’empereur Antonin et le maintien de lacolonie de Lugdunum. Erigé en un lieuoffert par les décurions de cette ville, ill’avait été sur l’ordre de la déesse elle-même, ex imperio Matris Deum.L’intervention directe de celle-ci suggèreque le sacrifice marquait à la fois ladédicace de son sanctuaire et ledéclenchement de son culte àLugdunum. Effectivement, on lit que laperpétuité du sacerdoce fut accordée auprêtre par décret du sanctissime Ordo deLugdunum. Ainsi s’affirme à chaque motl’étroite dépendance entre le clergé deCybèle et la municipalité lyonnaise.”* Sixautres autels ont été retrouvés dans le sollyonnais, mais celui de 160 est encore enparfait état.Mais qui était Cybèle ? Le mythe le plus

répandu raconte que la déesse est née dela semence de Zeus, endormi, tombéesur le sol du mont Dindyme. Cybèlepossédait à sa naissance des organesgénitaux mâles et femelles. Les dieuxémasculèrent cette créature et Cybèledevint une déesse. Les organes coupés,quant à eux, tombèrent par terre etdonnèrent naissance à un amandier. Unjour, une amande tomba dans le sein deNana, fille du Dieu Sangarios. Le fruitpénétra les entrailles de Nana qui donnanaissance à Attis. Quand Attisdevint un beau jeune homme,Cybèle en tomba amoureuse.Mais le garçon lui préféra la filledu roi Pessinonte qu’il sepréparait à épouser. Jalouse,Cybèle frappa de folie Attis quis’émascula et mourut de sesblessures.

Une autre légende raconte que Cybèleétait en fait la fille de Méion, roi dePhrygie et de sa femme Dindyme.Abandonnée par ses parents dans lamontagne, elle est nourrie par des lionset des léopards.” Elle était douée dupouvoir de guérison et protégeait lesenfants et les créatures sauvages”**,tombe amoureuse d’Attis et en fait sonprêtre. Elle lui fait jurer fidélité éternellemais Attis a une aventure avec unenymphe. Cybèle, jalouse, “le frappa de

Autels taureauboliques au musée gallo-romain Photo Morburre

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folie, après quoi il s’émascula et mourutde sa blessure”.**Une prophétie datant de 205 avant J.-C.révèle aux Romains que pour s’assurerde la victoire lors de la seconde guerrepunique ils devaient récupérer le bétyle,la pierre sacrée représentant la déesse.Un temple est dédié à Cybèle, à Rome,dès 191 avant J.-C.. Les prêtres du culte de Cybèle, dansl’empire romain, sont nommés galles. Ils’agit de prêtres eunuques.Ces prêtres secastraient eux-mêmes avec une pierretaillée, afin d’imiter le geste d’Attis. Lacérémonie de castration se déroulaittous les ans, le 24 mars.Le taurobole était un autre rituel dédié àCybèle. On sacrifiait un taureau pour laprospérité de l’empereur ou pour lebénéfice d’un particulier et de sa famille.“On creuse une fosse dans la terre, et legrand prêtre s’enfonce dans sesprofondeurs pour y recevoir cetteconsécration. Sa tête porte des rubansmerveilleux ; à ses tempes sont nouéesdes bandelettes de fête, une couronned’or retient ses cheveux (...). Avec desplanches disposées au-dessus de la fosse,on aménage une plate-forme à claire-voie, (...). Puis on pratique des fentes ou

des trous dans ce plancher, on perfore lebois de petites ouvertures. C’est là qu’onamène un taureau énorme, au frontfarouche et hérissé; une guirlande defleurs forme un lien autour de sesépaules ou de ses cornes enchaînées; del’or brille sur le front de la victime; sonpoil est recouvert de l’éclat d’un placagedoré. C’est là qu’on place l’animal àimmoler; puis on lui déchire la poitrineà coups d’épieu sacré. La vaste blessurevomit un flot de sang brûlant; sur lesplanches assemblées du pont où gît letaureau, elle déverse un torrent chaud etse répand en bouillonnant. Alors, àtravers les mille fentes du bois, la roséesanglante coule dans la fosse; le prêtre

enfermé dans la fosse la reçoit; ilprésente la tête à toutes les gouttes quitombent ; il y expose ses vêtements ettout son corps, qu’elles souillent (...).Une fois que les flamines ont retiré duplancher le cadavre exsangue et rigide, lepontife sort et s’avance, horrible à voir; ilétale aux regards sa tête humide, sabarbe alourdie, ses bandelettesmouillées, ses habits saturés...”***Il pouvait aussi s’agir de l’émasculationde l’animal. Les vires, cités dans ladédicace de l’autel de 160 peuventsignifier les cornes de l’animal, maisaussi ses testicules.A lyon, on ignore toujours si un templedédié à Cybèle a existé, mais on sait, parle nombre d’autels tauroboliquesretrouvés, que les Lyonnais vouaient unculte à la déesse phrygienne. Un certainnombre de cornes ou de testicules detaureaux ont dû être arrachés dansl’Antiquité...

* d’après Lyon miroir de Rome, d’Amable Audin. ** d’après le Dictionnaire de la Mythologie, deMichael Grant et John Hazel*** Prudence, Livre des couronnes, X, 1016-1050

Mais qui était Cybèle ?Le mythe le plus répanduraconte que la déesse estnée de la semence deZeus, endormi, tombéesur le sol du montDindyme.

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La ficelle s’en mêle

Avant-premièreLES PEINTURESINCONNUES DE L’ÎLE BARBEAprès l'histoire de l’île Barbe parue dans le n° 53 de La ficelle, nous avons euenvie de vous faire découvrir, en avant-première, les peintures murales del'abside de la chapelle de l' île. Ces peintures, inconnues jusqu'à ce jour, sontencore en cours de restauration et c'est avec émotion que nous avons pu lescontempler, dans leur récente mise au jour.

Partie XVe©JBA

La chapelle Sainte-Annefut construite auxenvirons du XIIe siècle.

Sur son puissant rocher,l'abbaye bénédictine qui futun grand centre spirituel etintellectuel au Moyen-âge,attirait de nombreux pèlerins,ce qui rendit nécessaire laconstruction de cette

chapelle, à l'extérieur dumonastère pour permettre lesdévotions tout en préservantla paix du cloître. Depuis lors, l'abbaye adisparu mais la chapelledemeure, flanquée de sonclocher en pierres aux alluresde donjon. La chapelleconserve une galerie voûtéed'ogives, ornée de chapiteauxromans, et une abside , la nefayant disparue au XIXe siècle. Dans le cul-de-four del'abside et la travée du chœur,nous apercevons unensemble de peintures assezendommagées constellées depoints d'ancrage destinés àfixer la nouvelle peinture surl'ancienne, nous apprend-on.L'aspect “martelage” rend lalecture difficile. Des couleurs,des ocres, des bleus. Petit àpetit des visages apparaissent.Un enfant, des jambes, desbras, un âne… Puis, avecl'aide de la restauratrice, nousdiscernons des scènesdifférentes : un Massacre desInnocents, une Fuite enEgypte, un Christ en majesté,une Annonciation... Au fur età mesure de la lecture, lesimages s'installent racontantdes épisodes de la Bible.

La restaurationL'association « les amis del'île Barbe » s'occupe de larestauration et la mise envaleur dans le respect du site.La chapelle actuelle, est encours de restauration, Lasolidité de la structure descroisées d’ogives doit êtreassurée ainsi que l’assise duclocher qui n’est plusappuyée sur la nef. Cesrestaurations permettrontd'ouvrir le site au public,pour des expositions et desconcerts.

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La ficelle s’en mêle

Florence Cremer, restauratrice,répond à nos questions

En quoi consiste le travail derestaurateur. ?« Charlotte Gaillard, doctorante enarchéologie et moi-même, avons étéchargées d'étudier et de restaurer lespeintures murales de l'abside de lachapelle primitive.Le travail à deux a été passionnant.Pendant que l'une étudiait le bâti, l'autredécouvrait les peintures. C'était unecollaboration formidable avec la prisede repères chronologiques en mêmetemps que la découverte des peintures,le bâti en étant l'articulation. En faisant des sondages, nous avons puidentifier 8 périodes de peintures qui sesuperposent, allant du XIe au XIXe,chacune prenant appui sur laprécédente. Chaque période a refait unnouveau décor et fait disparaître enpartie le précédent.

Comment décider de la période à privilégier ?« Le choix du restaurateur est délicat.Quelle époque privilégier? La plusancienne n'est pas forcément la plusintéressante. La décision est difficile à

prendre. Consolider le tout sans choisir?Laisser la juxtaposition des décors ensachant qu'ils n'ont jamais cohabité ? Nous avons cherché à dégagerl'ensemble du XIIe. Mais allait-il êtreplus intéressant que la peinture duXVIIe qui le recouvrait. Nous avonsopté pour la conservation des deux.Nous avons enlevé délicatement lacouche du XVIIe représentantl'Assomption de la Vierge. La peintureétait relativement bien conservée, nousl'avons décollée et conservée sur unautre support. On pourrait l'exposeréventuellement , plus tard, dans lemême espace ».

De la couche inférieure datant du XIIe,jusqu'à celles des dernières périodesnous avions des fragments à identifier.Les décors des XVIIIe et XIXereconnaissables par des faux moellons,leurs joints bruns et quelques fleurettes,sont peu intéressants et font disparaîtreen partie l'Assomption de la Vierge duXVIIe. Ce dernier, bien conservé, a lui-même détruit toute la partie XIVe, àmoins qu'il ne l'ait été avant celui-ci,faute d'entretien. Quant à la partie XVe,elle n'est visible que par quelquesfragments. Au début, nous avons été

intriguées par l'image d'un enfant lancédans les airs, et avons supposé lareprésentation du Massacre desInnocents. Le thème étant unique dansla Bible, il ne pouvait pas en êtreautrement. Petit à petit ,le soldat, lecheval, les personnages de la scène ontété dégagés. Pour la Fuite en Egyptesituée à côté, ça n'était pas évident nonplus. La Vierge représentée d'unemanière hiératique, comme sur untrône ne correspondait pas à l'imagevéhiculée, d'une femme sur un âne. Puisune couleur brune est apparue, celle del'âne, puis Joseph qui se retourne, c'étaitextraordinaire de découvrir petit à petitla scène. Nous n'avons pas été déçues,elle est très intéressante. La couchevisible du XIIe est celle de l'esquisse.C'est très émouvant de voir les traces dustylet du peintre.Le travail de restaurateur consiste àdégager ces différentes couches sans lesdétruire. C'est un travail de fourmi. Ledégagement d'un décor au burin et aupetit marteau est délicat, le supportétant très fragile. La consolidation se faiten même temps que le dégagement parinjection de chaux à la seringue. Pourpermettre l'adhérence sans détruirel'existant. »

XIIe la Fuite en Egypte : Joseph se retourne ©JBA

XIIe Massacre des Innocents. ©JBA “Le travail de restaurateurconsiste à dégager cesdifférentes couches sans lesdétruire. C'est un travail defourmi”

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LA FÊTE DES 6 ANS DE LA FICELLELa ficelle a fêté, avec et dans les locaux de Soierie Vivante son sixième anniversaire.

Après-coup

La nouvelle Ficelle a vu le jour. Le papier est changé, le logo revisité, le nouveau siteweb avec ses nombreuses facettes est mis en place. L’anniversaire a été souhaité. Les invités, sympathisants, voisins, annonceurs étaient nombreux. Nous remercions Soierie Vivante de nous avoir accueillis, ainsi que la caveTabareau pour nous avoir fait déguster leurs vins choisis avec soin et le CaféCousu pour leurs mets délicieux. Un grand merci à tous ceux qui ont collaboré à la réussite du projet.

C’était grâce à nos hôtes,représentés par le PrésidentMichel RODARIE et les

animatrices Gladie et Hélène, uneficelle curieuse, mais également uneficelle gourmande par la dégustationdes vins de la Cave Tabareau. Lenombre et la qualité des invités(lecteurs, élus, associatifs etannonceurs) ont permis la parfaiteréussite de cet évènement.Après la présentation de la nouvellemaquette du journal, et laconfirmation de la continuité de laligne éditoriale, le président et lesanimatrices de Soierie vivante nous ontfait revivre un atelier de passementeriedans sa configuration de la fin duXIXème siècle. Ensuite Laetitia etGeoffroy DELOUPY de la CaveTabareau, après avoir expliqué avecpédagogie les principalescaractéristiques des crus du Beaujolais,ont organisé une dégustation nousfaisant voyager dans le temps etl’espace de quelques un de ces crus.Les convives et l’équipe de « La ficelle »ont échangé leurs impressions autourd’un excellent buffet (Café Cousu) touten s’initiant à la passementerie et enlisant le 60ème numéro. Chacun a purepartir avec un sac logoté « maison »incluant le 60eme, un dépliant « soierievivante » et un porte clé « La ficelle »conçu par LS cuir.À quand le prochain évènement ?

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Les Artistes de la Ficelle

La maquette est structure, squelette qui laisse voir le parcours intérieur.Les dessins montrent la chair, les formes pleines de l'espace labyrinthique qui se déroule dans lespaysages en métamorphose.

Michelle GouinVit et travaille à la Croix-Roussemichellegouin.com

Les chemins ascendant et montant. Pierre noire sur papier, acrylique

Maquette mettant en scène les 2 chemins.

Visite d’atelier

La ficelle craque

Shopping

CAVE TABAREAU11 place Tabareau, Lyon 4e

- Bourgogne Hautes Côtes de Nuits 2012,Julien Cruchandeau. 16€

- Côtes de Provence, Magali 2013. 12€ - Touraine 2013, François Chidaine. 6.90€

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L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

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AgendaJ U I N 2 0 1 4

À partir du 22 juinExposition « Machinesà rêver »De Lionel StocardChasseurs d’influences, 21 rue Terme, Lyon 1

Les 4 et 5 juillet à 20h30et le 6 juillet à 18h30“Le parloir”de Bernard BauguilThéâtre des Voraces9, place Colbert 69001 LyonM° Croix-Rousse« Le parloir, c’est fait pour parler »,dit Iulia, la gardienne stagiaire. Maisle parloir est surtout ce temps où laparole est contrainte de se libérer.Temps non choisi où les questionsn’ont pas de réponses ; temps perduoù les réponses s’écartent dessujets ; mais aussi temps attenduque le règlement refuse.Neuf journées dans une prisonpour femmes où cinq personnagestentent de débrouiller la parole :Andrée qui, forte de sonexpérience, affirme qu’à la fouille« les corps nus parlent » ; Michelqui, commis d’office, attenddésespérément que sa cliente parle ;Mathilde qui, perdue dans sonincompréhension, veut parler àl’inculpée parce que Léa ne parleplus ; et Marina qui parle dephilosophie quand on attend desfaits. Iulia, sans y prendre garde,parle d’amour. Si ce verbe est unpeu en désordre au cours de cesneuf journées dans cette prisonpour femmes, ici — n’en déplaiseaux grammairiens qui participentdu passé — le féminin tend àl’emporter sur le masculin.Création compagnie Polylangage -Lyon 2014. Entrées : 10 et 6 euros —Réservations conseillées au 06 42 0100 ou à [email protected]

Dimanche 22 juin à 18hConcert : « Voyagecoloré et sensible aucœur de la culturemusicale argentine »L’association Face-à-Face Musicalvous invite à partager l’allégresse deson concert de clôture à la Chapellede l’Oratoire (2, rue de l’Oratoire) àCaluire-et-Cuire. Nous aurons leplaisir d’accueillir le duo Criollando/ Viviane Mogica : voix, bombo,violonJoseph Pariaud : voix, guitareAu programme de ce concert: Envoûtement, exaltation, nostalgie,passion ... distillés au fil du répertoirerevisité des chansons populaires duNord de l’Argentine : chants de peineou danses plus joyeuses.Le mélange des deux voix mixtes créel’originalité de ce duo, offrant une

sonorité puissante, sensible, vibranteet entraînante. À travers lesarrangements vocaux, accompagnéspar les guitares et le bombo, unviolon apporte, le temps d’uneapparition, une touche de couleuréphémère.Pour remercier son public fidèle,l’association Face-à-Face Musicalpropose de prolonger ce momentmusical exceptionnel, par unapéritif convivial sur l’esplanade del’Oratoire. Réservation conseillée : 06 43 76 08 51 ou [email protected]

Prix des places : 8 euros – gratuitpour les moins de 12 ans. Affichedisponible sur demande à ce contact.

Du 27 au 29 juinTout l’mondechante !Tout l’monde chante ! revient poursa troisième édition en proposantaux chorales de Lyon et sesenvirons de vous faire chanterpendant tout un week-end. Du vendredi au dimanche, 65chorales bénévoles, rassemblantplus de 2 000 choristes investissent

une vingtaine de lieux : des sortiesde bureaux le vendredi soir, auxmarchés matinaux du samedi, enpassant par les parcs le dimancheaprès-midi, laissez vous guider parces balades musicales. Il y en a pour tous les goûts :gospel, jazz, opéra, musique dumonde, chansons françaises,humoristiques… À ne pas manquer également : lerassemblement des 1 200 choristesplace des Terreaux le samedi soir etle karaoké/blind test géant quiviendra clôturer la manifestation ledimanche soir. • Vendredi 27 juin- De 18h à 22h : sorties des bureaux(1er, 2e, 3e et 5e arrondissements)• Samedi 28 juin- De 10h à 12h30 : marchés (3e, 4e,5e, 6e et 8e arrondissements)- De 15h à 18h30 : lieux passants enpresqu’île (1er, 2e, 3e, 5e et 6earrondissements)- À partir de 19h30, place desTerreaux : rassemblement deschorales. Plus de 1 200 choristeschantent en chœur un répertoire dequatre chants menés par l’ArgentinNestor Zadoff. • Dimanche 29 juin- De 15h à 17h : balades musicales(5e et 6e arrondissements)- De 18h30 à 21h30 : karaoké/blindtest géant sur les berges du Rhône –Terrasses de la Guillotière. Vousvoulez chanter, tester vosconnaissances musicales et vousamuser sur les tubes que vousaimez ? N’hésitez plus et inscrivez vous :karaoke-blindtest-geant.blogspot.fr

L’exposition “Machines à rêver”

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Le 28 juin Fête junineGrande fête populaire issue de latradition des feux de la Saint-Jeanavec des accents brésiliens. Au programme : jeux, ateliermaquillage pour les enfants, dansedu quadrille, .... Le tout en musique: fanfare d’accordéons, bœufpagode avec Les Tantans Flingueurs,bal de forró (musique folklorique etdansante du Nordeste brésilien)avec le groupe Forró de Rebeca, .... Le 28 juin de 14h à minuit au Parcde la Cerisaie, rue Chazière 69004Lyon.

Le 29 juin et 5 juilletCréathlon photoSeul ou en binôme, venez mettrevotre créativité à l’épreuve lors dece marathon photo ouvert à tous. Les participants devront réalisercinq photographies autour d’unthème, le tout dans un tempsimparti sur une journée.

Après la délibération du jury, lesgagnants verront leurs photosexposées lors d’un vernissage-dégustation avec remise de prix. Information et inscription :creathlonphoto.comMarathon photo : le 29 juin de 9h30 à 17h, rendez-vous à Photostage, 1 rue Camille Jordan (Métro C - arrêt Croix Paquet)Vernissage-dégustation : le 5 juillet de 18h à 23h, îlotd’Amaranthes (Métro B/D - arrêtSaxe-Gambetta / Métro D - arrêtGuillotière)

Le 5 juilletFestimômesL’esplanade du Gros Caillouaccueille les enfants de 3 à 10 anspour un après-midi festif sur lathématique des vacances. Au programme : apprentissage de lalangue des signes, labyrinthemusical, dînette géante, jeux d’eau,

maquillage, atelier de fabrication decartes postales, lecture, petit bal,...Un moment ludique et convivialpour toute la famille enperspective ! Le 5 juillet de 16h à 20h surl’esplanade du Gros Caillou

Juillet-AoûtLes jeudisdes musiques du mondeRendez-vous incontournable del’été lyonnais, Les jeudis desmusiques du monde proposentdepuis 18 ans de faire découvrir àun public chaque année plus largeet diversifié des cultures musicalesd’horizons différents. Sept soiréesde concerts gratuits en plein airvous sont proposées dans le cadreverdoyant du Jardin des Chartreux,propice aux voyages sonores et auxdécouvertes interculturelles. Programme : • 3 juillet : Musiques d’Italie du Sud

avec Télamuré et Amaterra • 10 juillet : Musiques du Rajastanavec l’ensemble Zinedagui etl’ensemble Nawa• 17 juillet : Musique à danser(Superparquet et Kitus) • 24 juillet : Soirée Maloya avecLoryzine et Les Pythons de lafournaise • 31 juillet : Grands orchestreslatins avec La Espectacular etSonido del monte • 21 août : Soirée Rebetiko avec Ta-limania-xena et Yialo Yialo collectifChok malko 28 août : De la Duchère à la placedu Pont avec Création Mazalda /Cheb Lackhdar et l’ARFI

VOS [email protected]

Lyon d’Autrefois

Nous remercionsRoger Nottin pources 2 photos. L’une représente samère devant sonmagasin “chezSidonie” 9 rueDumenge prise en1925, et l’autre nousmontre l’almanach dela République duGros Caillou paru en1936 (vendu 3frs 50).Dans un prochainnuméro, nouspublierons quelquespages de cetalmanach.