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R É S U M É : R a p p o r t d Responsable de l’Unité de Valeur : Mr JOLLIVET-COURTOIS Pascal

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RÉSUMÉ:Rapport de s

Responsable de l’Unité de Valeur : Mr JOLLIVET-COURTOIS Pascal

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SOMMAIRE

INTRODUCTION :....................................................................................................................................2

I/SYNTHÈSE CRITIQUE............................................................................................................................3

I.1/ Intervention de F. VALLET « Chaire Anthropolis : Vers une mobilité durable centrée sur les usages » :............................................................................................................................................3

I.2/ Intervention de D. CAROUX : « Réflexions sociologiques : quelle innovation pour quel développement ? » :...........................................................................................................................3

II/RÉFLEXION : MINI-MEMOIRE..............................................................................................................4

CONCLUSION..........................................................................................................................................8

BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................................................................8

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INTRODUCTION :

L’unité de valeur DD01 (Développement Durable & Technologie) nous permet d’acquérir, grâce à un séminaire inter-semestriel, diverses notions fondamentales liées au développement durable, tant bien sur le plan des sciences humaines et sociales que sur le plan des sciences de l’ingénieur. En effet, le thème abordé ce semestre est "Comment rendre l'innovation durable ? Verrous et leviers".

Ainsi, différents aspects du développement durable ont été exposés par des intervenants de qualité, aboutissant au croisement de plusieurs problématiques, spécifiques au thème du séminaire.

Dans un premier temps nous tenterons d’élaborer une synthèse critique des interventions de F. VALLET « Chaire Anthropolis : Vers une mobilité durable centrée sur les usages » et de D. CAROUX : « Réflexions sociologiques : quelle innovation pour quel développement ? »

La corrélation de ces deux interventions permet de converger vers le questionnement suivant :

Diverses dialogique émanent de cette problématique :

Innovation/changement social

Individu/le collectif

Social/technologique

Court terme/long terme

Acculturation forcée/acculturation spontanée

Réorganisation/ organisation

Imposé/choisi.

Nous tenterons donc de répondre à cette interrogation en alimentant notre réflexion grâce à la mise en exergue des quatre dimensions du développement durable (économique, sociale, écologique et gouvernemental).

I/SYNTHÈSE CRITIQUE

Le développement d’une éco-innovation remet-il en cause les structures sociales ?

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I.1/ Intervention de F. VALLET « Chaire Anthropolis : Vers une mobilité durable centrée sur les usages » :

Mobilité urbaine :

Cette intervention consista à présenter la chaire Anthropolis dont l’enjeu majeur est de définir les nouveaux usages dans la mobilité urbaine de demain en s’appuyant sur le développement d’éco-innovations.

D’après cette présentation, l’augmentation exponentielle de la population urbaine présage l’apparition de « MEGACITIES » (villes dont la population est supérieure à 10 millions d’habitants). De plus, face à une population dont le rythme de vie est de plus en plus soutenu (travail, études, loisirs, soins etc.), les générateurs de mobilité des individus se révèlent ainsi multiples, ce qui conduirai à une modification profonde des modes de mobilité citadines par l’instauration d’innovation radicale, perçue comme bénéfique.

Or, un tel changement représente un réel impact qu’il soit d’ordre économique, environnemental, social ou technologique. Ainsi, ces impacts polymorphes peuvent être positives (multiplicité des moyens de transports, création d’emplois etc.) mais également négatifs (nuisance sonore, répercussions néfastes sur la santé des habitants, stress, inégalités d’accès etc.) Ce qui pourrait compromettre, sur le long terme, la pérennité des services proposés ou des technologies instaurées.

I.2/ Intervention de D. CAROUX : « Réflexions sociologiques : quelle innovation pour quel développement ? » :

Cette intervention, orientée sciences humaines et sociales permet de décentrer le regard sur les innovations. Bien que la thématique agricole abordée soit prédominante, ce regard porté sur l’innovation peut s’appliquer à tout autre domaine. En effet, D. CAROUX nous a permis de visualiser la représentation de l’innovation par les sociologues, qualifiant cette dernière de « renouveau, signe de modernité ». L’innovation est en outre assimilé à un concept « protéiforme » la nouveauté pouvant s’incarner dans un nouveau produit, une nouvelle organisation ou encore par l’ajout ou le retrait de produit ou de process.

D’après cette intervention, l’innovation est perçue comme prioritaire par les politiques dans le but de résoudre les problèmes économiques et sociétaux, ce qui, selon les pensées sociologiques, n’est pas toujours véridique. Cette intervention a permis de mettre l’accent sur le fait que l’instauration d’innovations perturbe un équilibre allant même jusqu’à remettre en cause des structures sociales.

Enfin, D. CAROUX a introduit les notions d’innovation ascendante qui correspond à l’adoption et mise en place des services par les usagers eux-mêmes.

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L’innovation ascendante est une notion pertinente, illustrant le fait qu’il n’existe pas exclusivement des innovations crées dans le domaine technologique. Il y a aussi d’autres domaines où l’innovation apporte de la valeur, par exemple dans le domaine organisationnel (innovation de gouvernance, de mode de travail), juridique (développement des creative commons, du copyleft, etc.), sociétal (innovation démocratique, monétaire), etc…. Ces innovations, bien que très influencées par l’innovation technologique (en particulier les technologies relationnelles de type réseaux sociaux) n’utilisent pas toujours la technologie pour se mettre en place. La plupart d’entre elles apportent de la valeur dans nos modes d’organisations sociales, c’est le cas par exemple avec le covoiturage, le coworking, le couchsurfing, etc…sans pour autant innover en matière technologique.

Ainsi, il semble y avoir de plus en plus de place pour les innovations ascendantes, provenant d’usagers qui créent, adoptent et diffusent de nouveaux services.

II/RÉFLEXION : MINI-MEMOIRE

Nous entamerons ce mini mémoire par un bref rappel des origines du développement durable, thème représentant le cœur même de notre unité de valeur DD01 :

Selon une citation de Mme Gro Harlem Brundtland, femme politique norvégienne : Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (d’après le rapport « Notre avenir à tous », publié par la commission Brundtland en 1987).

Ce texte conduit à la convocation en 1992, du Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l'égide des Nations unies, permettant d’officialiser la notion de développement durable et celle de ses piliers (économie, écologie, social) : un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable1.

1 D’après https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1644

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Les deux interventions sélectionnées et résumées précédemment, nous ont permis de nous demander si le développement d’une éco-innovation remet-il en cause les structures

sociales ?

Fort des diverses notions assimilées lors du séminaires, additionnées à nos recherches personnelles, nous allons tenter de répondre à cette problématique par la mise en exergue des quatre dimensions propres au développement durable (environnemental, social, économique et gouvernance) ; ces notions étant intimement liées et dont la cohésion permet d’assurer la pérennité de tout processus innovant inscrit dans une optique de développement durable.

2Sur un plan général, on peut définir l’éco-innovation comme une innovation se traduisant par une diminution de l’incidence environnementale. Les différentes activités d’éco-innovation peuvent s’analyser selon trois dimensions :

- Les objectifs (domaines cibles de l’éco-innovation : produits, procédés, méthodes de commercialisation, organisations et institutions).

- Les mécanismes (modalités des changements apportés aux objectifs : modification, reconception, solutions de substitution et création).

- Les impacts (effets de l’éco-innovation sur l’environnement).

Globalement, le progrès technologique est souvent le principal objectif des efforts actuels d’éco-innovation qui, en majorité, ciblent des produits ou des procédés, et utilisent comme mécanisme une modification ou une « reconception ».Or, toute innovation induit un impact sur la société. Cette constatation ne date pas d’aujourd’hui, en effet, l’Unesco a déjà abordé cette problématique en publiant un rapport en 1981, résultant d’une étude sur les impacts sociétal induit par l’innovation, comme nous le prouve l’extrait suivant : « Depuis quelque temps déjà, on considère que le progrès technologique est indispensable à la croissance économique et constitue un facteur essentiel s'ajoutant au capital et au travail. Les gouvernements des pays développés ainsi que ceux des pays en développement, ayant largement accepté cette idée, ont alloué des ressources pour la recherche et le développement, ce qui a abouti à des innovations comportant à la fois des avantages à court et parfois à long terme, mais aussi des inconvénients inattendus, à long terme.3 ».

En d’autres termes, si on pousse la réflexion de cet extrait et que nous l’adaptons à notre époque, une innovation peut être bénéfique mais elle peut devenir fugace si son impact sur la société se révèle néfaste. Or ces impacts préjudiciables peuvent perdurer chez l’homme (exemple : problèmes pulmonaires liés à l’inhalation de particules fines).

De surcroit, nous pouvons ajouter que de nos jours, une innovation ne va pas de soi, elle doit gagner son procès social si elle veut être acceptée par la société. Pouvoir peser les avantages et les inconvénients sociaux d'une innovation technique quel qu’en soit sa nature est donc fondamentale pour en assurer sa pérennité. En effet, La société est constituée d'individus, ces individus ont en commun des valeurs, un système de pensée, des représentations du monde et des attentes quant à l'évolution technique.

2 D’après oecd.org, « L’ÉCO-INNOVATION DANS L’INDUSTRIE : FAVORISER LA CROISSANCE VERTE »

3 « Revue internationale des sciences sociales » publiée par l'Unesco, Paris Vol. XXX m (1981), n° 3.

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Selon la classe sociale, l’usage et l’accès aux diverses innovations proposées diffèrent. Pierre Bourdieu4 a, par exemple, montré que les pratiques, et par conséquent les goûts, sont en partie déterminés par la catégorie sociale d'appartenance. Par exemple, pour rester fidèle à la thématique abordée par F. VALLET, en raison d’inégalités d’ordre économique certains moyens de mobilité en zone urbaine ne peuvent être accessible par tous, et d’autant plus dans un cadre de « megacities » ou les populations sont souvent très hétérogènes d’un point de vue social (exemple : payer un abonnement pour utiliser une voiture électrique).

Nous pouvons ajouter que le transfert de technologie n'est pas directement assimilable à une innovation.Car une innovation ne peut être acceptée dans une société donnée qu'à condition de satisfaire aux valeurs de cette société et aux nécessités socioéconomiques du moment, qui garantissent sa reproduction", peut-on dire en paraphrasant Bruno Latour5 et PierreLemonnier6. Par ailleurs, toujours sur le plan économique, nous pouvons observer un impact positive des éco-innovations dans le sens ou ces processus permettent de générer des emplois ; De plus, l’implantation, par exemple, de transports en communs dans une ville permet, après leurs mises en services, une augmentation de l’activité commerciale, bureaux et services, aux alentours.

Sur le plan environnemental, pour rester dans l’optique de l’intervention de F. VALLET sur la mobilité urbaine : en France, comme dans le reste du monde, le nombre de voitures par habitant a connu une forte croissance depuis 30 ans : 83 % des ménages français disposent au moins d’une voiture aujourd’hui contre 69 % en 1980. Plus généralement, on observe un quasi doublement de la consommation d’énergie liée au transport depuis 1973.7

Face aux enjeux de cette croissance anticipée du secteur des transports, la priorité est donc donnée aux solutions permettant d’apporter des économies d’énergie dont les principaux leviers sont le développement de nouvelles technologies (type voitures électriques) et le changement d’habitudes (transports doux, baisse de la vitesse, etc.). Toutefois, afin de développer des éco-innovations urbaines, nous devons nous demander sous quelles conditions, les incitations à recourir à des solutions modales (transports collectifs, modes doux) ou organisationnelles (covoiturage) alternatives à la voiture individuelle sont-elles recevables par les publics visés, notamment pour les plus contraints en matière de déplacements ou de localisation géographique (personnes situées par exemple dans des zones rurales).

Des études sociologiques prouvent d’ailleurs les incidences de ces nouveaux services sur les organisations humaines (exemple : partage de son véhicule personnel, l’individuel devient collectif).

Nonobstant ces effets aboutissant à une réorganisation sociétal, on peut parler d’éco-efficacité pour ce genre d’innovation urbaine (auto/vélo libre-service etc.) dans le sens ou sur le plan écologique, elles permettent d’atténuer les impacts néfastes sur l’environnement. On peut même parler de cercle vertueux de l’éco-innovation ayant pour idéale d’offrir le meilleur service aux usagers tout en

4 Pierre Bourdieu, né le 1ᵉʳ août 1930 et mort le 23 janvier 2002 à Paris, est considéré comme l'un des sociologues français les plus importants de la seconde moitié du XXᵉ siècle.5 Sociologue, anthropologue et philosophe des sciences français.6 Ethnologue et anthropologue français. Directeur de recherche émérite au Centre national de recherche scientifique.7 Selon un article d’EDF : https://www.lenergieenquestions.fr/les-transports-enjeux-et-impacts-sur-lenvironnement/, publié le 16 Avril 2013.

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réduisant l’impact environnemental (c’est le cas de la chaire Anthropolis), l’environnement est alors perçu comme un facteur stratégique de création de valeur.

Après avoir mentionné les principaux impact environnementaux, économique corrélé à la dimension sociale nous allons, dans cette ultime partie, nous pencher sur l’apport gouvernemental positive et/ou négatif relatif aux éco-innovations :

Concernant la gouvernance, les politiques paraissent plutôt incitatives en matière de mobilités alternatives. L’Etat semble soutenir les politiques territoriales de déplacements moins énergivores.

D’après le site « presse.ademe.fr » : « Ségolène ROYAL, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie et Emmanuel MACRON, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique et Najat VALLAUD-BELKACEM, Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche lancent l’Initiative PME 2015, un appel à projets pour soutenir une offre française compétitive de transports plus économes en énergie et plus sobres en carbone.

Géré par l’ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) dans le cadre du programme des Investissements d’Avenir, « Initiative PME 2015 » cofinancera des projets d’innovation portés par des PME, ciblés sur les technologies et systèmes de mobilité innovants et apportant des bénéfices environnementaux (moindre consommation d’énergies fossiles, réduction de nuisances, …). » trois modes de transport sont visés prioritairement, les Technologies et services en matière de :

- Déplacements routiers - Déplacements ferroviaires - Déplacements maritimes ou fluviaux de personnes et/ou de marchandises »

De plus, l’Etat sanctionne l’utilisation d’éléments pouvant endommager l’environnement via l’instauration, par exemple, de mesures fiscales tels que l’écotaxe. C'est le principe du "pollueur/payeur". Son objectif est de faire porter le choix des consommateurs sur des produits moins polluants ou recyclables. Certes cette mesure apparait comme dissuasive, mais peut-on alors dans ce contexte parler « d’acculturation forcée » de la population aux éco-innovation ? Ce rapport de force politique instauré permet-il aux individus de comprendre l’essence même des éco-innovations, de leurs intérêts à court et long terme (pour les générations futur). Ainsi, ne serait-il pas sagace de mettre l’appui sur les vertus environnementales que peuvent prodiguer les éco-innovations par le biais de campagnes informatives et de sensibilisations, voir même d’introduire, comme c’est déjà le cas au Brésil, des enseignements dans les écoles sensibilisant les élèves à la protection de l’environnement et aux enjeux du développement durable, afin de générer un réel intérêt et d’aboutir dans ce cas à une acculturation spontanée, à l’acceptation et à la promotion des éco- innovations au sein de nos sociétés.

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CONCLUSION

En somme toute innovation induit des répercussions sur les sociétés. Si l'éco-innovation introduit des avantages, elle introduit également des inconvénients. Cet ensemble doit s'équilibrer pour permettre la conservation des avantages acquis pour le bien-être de la société. Pouvoir peser les avantages et les inconvénients sociaux d'une innovation technique, cela reste circonscrit par l'ouverture d'esprit de l'ingénieur et sa capacité à se projeter dans un avenir possible en collaborant avec toutes les parties prenantes et en plaçant bien évidemment l’homme au cœur de sa réflexion. Compte tenu des impasses émanant d’une vision exclusivement technico-économique des ressorts du changement, la connaissance des enjeux sociaux est primordiale il est donc judicieux de susciter des rencontres entre les chercheurs et les acteurs, afin de favoriser l’interpellation croisée des problématiques scientifiques et sociales. D’autant plus que les éco-innovation peuvent contribuer à faire évoluer le comportement des citoyens de façon mélioratif (que ce soit sur le plan environnemental en limitant voir délaisser l’usage de la voiture par exemple ou sur le plan purement relationnel), ce qui peut donner lieu à des approches plus collaboratives, à une cohésion accrue et à une amélioration de la qualité de vie et de la santé.

BIBLIOGRAPHIE

Intervention de F. VALLET « Anthropolis: vers une mobilité durable centrée sur les usages » -Séminaire DD01 UTC- Mardi 24 janvier 2017

Intervention de D. CAROUX « Réflexions sociologiques : quelle innovation pour quel développement ? » -Séminaire DD01 UTC- Mardi 24 janvier 2017

Intervention d’A.M « Les pratiques de Responsabilité Sociale des Entreprises(RSE) : une comparaison Brésil-France » -Séminaire DD01 UTC- Mercredi 25 janvier 2017

http://presse.ademe.fr/?sfid=9598&_sf_s=ECO%20INNOVATION http://presse.ademe.fr/2015/01/transports-du-futur-initiatives-pme-2015-lappel-a-projets-

qui-soutient-les-innovations.html?_sf_s=ECO+INNOVATION+définition « Revue internationale des sciences sociales » publiée par l'Unesco, Paris Vol. XXXm (1981),

n° 3 http://www.socio-energie2015.fr/?page_id=551 : article « TRANSPORTS ET MOBILITÉ » http://www.oecd.org/fr/industrie/ind/46007440.pdf : « L’ÉCO-INNOVATION DANS

L’INDUSTRIE : FAVORISER LA CROISSANCE VERTE » https://www.lenergieenquestions.fr/les-transports-enjeux-et-impacts-sur-lenvironnement/ https://www.notre-planete.info/environnement/definition_ecotaxe http://simons.fr/2011/11/innovationsocialeetascendante/ Dictionnaire français « LAROUSSE » INSEE.FR