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De Couasnon News Sommaire Calendrier Récupération de cours A la découverte de nos sections Pâques Banquet des seniors Des interventions au lycée… Travaux d’écriture en 1 ère Vente -Commerce Atelier Peinture Foire à tout Money Drop A.S.S.R 2 Portes ouvertes Publication LDM De Couasnon Dreux Directeur de publication Mme Voisin Rédacteur en chef M. Dupuy Rédacteurs Elèves de 1ère CV Mme Bouglé Mme Demicheli Mme Ledoux Mme Patin Mme Raimbault Mme Richer M. Avignon Janvier - Février Année scolaire 2012 - 2013 Récupération de cours Mercredi 6 mars 2013 · Le matin, les cours du mercredi sont assurés de 8 h à 11 h 50 · L’après-midi, de 13 h 15 à 16 h 50, ce sont les cours du vendredi matin. (récupération d’une demi-journée du week-end de l’Ascension). Mercredi 3 avril 2013 · Le matin, les cours du mercredi sont assurés de 8 h à 11 h 50 · L’après-midi, de 13 h 15 à 16 h 50, ce sont les cours du jeudi matin (récupération d’une demi-journée des congés de la Toussaint). Mercredi 22 mai 2013 · Le matin, les cours du mercredi sont assurés de 8 h à 11 h 50 · L’après-midi, de 13 h 15 à 16 h 50, ce sont les cours du jeudi après-midi (récupération d’une demi-journée des congés de la Toussaint). A noter : Pour ces trois mercredis, les transports scolaires suivent l’organisa- tion prévue pour une journée entière, à savoir transports le matin et le soir. A la découverte de nos sections ! Dans le cadre d’un partenariat avec le Collège St Pierre St Paul de Dreux, le lycée accueille des élèves de leur classe de 3 ème DP3 en immersion par demi-journée. Certains élèves ont ainsi pu assister aux cours des classes de TCAP - 2MRCU - TCV pour découvrir le domaine de la vente. D’autres ont suivi les professeurs intervenant dans les classes de ASSP et SPVL afin d’avoir une approche du domaine sanitaire et social. Enfin, les sections de 1MSA et TMSA ont accueilli quelques élèves pour les sensi- biliser au secrétariat et à la comptabilité. Calendrier Vacances d’hiver Du vendredi 15 février au lundi 4 mars Le lycée ouvre ses portes Vendredi 22 mars de 16 h à 19 h Samedi 23 mars de 9 h à 13 h Réunion parents professeurs Samedi 6 avril Prochains départs en stage TCAP et TCV : du 04 au 30 mars TSPVL : du 04 mars au 13 avril 1ASSP et TMSA : du 18 au 13 avril 3 ème PP : du 08 au 13 avril Vacances de Printemps Du vendredi 12 avril au lundi 29 avril Epreuves d’examen BEP : semaine 24 BAC PRO : semaine 25 DNB : semaine 26

De Couasnon News - Janvier Février 2013

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Journal du lycée De Couasnon Dreux

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Page 1: De Couasnon News - Janvier Février 2013

D e C o u a s n o n News

Sommaire

Calendrier

Récupération de cours

A la découverte de nos sections

Pâques

Banquet des seniors

Des interventions

au lycée…

Travaux d’écriture en 1ère Vente -Commerce

Atelier Peinture

Foire à tout

Money Drop

A.S.S.R 2

Portes ouvertes

Publication LDM De Couasnon Dreux Directeur de publication Mme Voisin Rédacteur en chef M. Dupuy Rédacteurs Elèves de 1ère CV Mme Bouglé Mme Demicheli Mme Ledoux Mme Patin Mme Raimbault Mme Richer M. Avignon

Janvier - Février Année scolaire 2012 - 2013

Récupération de cours

Mercredi 6 mars 2013 · Le matin, les cours du mercredi sont assurés de 8 h à 11 h 50 · L’après-midi, de 13 h 15 à 16 h 50, ce sont les cours du vendredi matin. (récupération d’une demi-journée du week-end de l’Ascension).

Mercredi 3 avril 2013 · Le matin, les cours du mercredi sont assurés de 8 h à 11 h 50 · L’après-midi, de 13 h 15 à 16 h 50, ce sont les cours du jeudi matin (récupération d’une demi-journée des congés de la Toussaint).

Mercredi 22 mai 2013 · Le matin, les cours du mercredi sont assurés de 8 h à 11 h 50 · L’après-midi, de 13 h 15 à 16 h 50, ce sont les cours du jeudi après-midi (récupération d’une demi-journée des congés de la Toussaint). A noter : Pour ces trois mercredis, les transports scolaires suivent l’organisa-tion prévue pour une journée entière, à savoir transports le matin et le soir.

A la découverte de nos sections ! Dans le cadre d’un partenariat avec le Collège St Pierre St Paul de Dreux, le lycée accueille des élèves de leur classe de 3ème

DP3 en immersion par demi-journée.

Certains élèves ont ainsi pu assister aux cours des classes de TCAP - 2MRCU - TCV pour découvrir le domaine de la vente. D’autres ont suivi les professeurs intervenant dans les classes de ASSP et SPVL afin d’avoir une approche du domaine sanitaire et social. Enfin, les sections de 1MSA et TMSA ont accueilli quelques élèves pour les sensi-biliser au secrétariat et à la comptabilité.

Calendrier

Vacances d’hiver Du vendredi 15 février

au lundi 4 mars

Le lycée ouvre ses portes Vendredi 22 mars de 16 h à 19 h

Samedi 23 mars de 9 h à 13 h

Réunion parents professeurs Samedi 6 avril

Prochains départs en stage

TCAP et TCV : du 04 au 30 mars TSPVL : du 04 mars au 13 avril

1ASSP et TMSA : du 18 au 13 avril 3ème PP : du 08 au 13 avril

Vacances de Printemps

Du vendredi 12 avril au lundi 29 avril

Epreuves d’examen

BEP : semaine 24 BAC PRO : semaine 25

DNB : semaine 26

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PAQUES Le mercredi des Cendres marque l'entrée officielle en Carême et dans le cycle pascal. Il peut tomber n'importe quel mercredi entre le 4 février et le 10 mars, en fonction de la date de Pâques. Les cendres qui proviennent des rameaux de l'année précédente, brûlés pour l'occasion, sont déposées sur le front des fidèles.

Carême Le carême est la période de 40 jours qui précède le jour de Pâques. C'est un temps de jeûne et de conversion qui prépare à la grande fête de la résurrection de Jésus, événement central du christianisme. Il commence le Mercredi des Cendres et s'achève au jour de Pâques. Que faire pendant le Carême ? En 2012, Benoît XVI proposait pour le carême de "faire attention aux autres", selon l'injonction de l'épître aux Hébreux. Au-delà du carême 2012, sa réflexion sur la responsabilité demeure d'actualité ! Faire attention, c'est peser ses mots, prêter une attention calme et soutenue. Nous vivons dans un monde où tout va vite. Un monde de multitude et de rapidité : multitude des relations, des informations, des occupations. Cela nous plonge souvent dans une vie distraite qui nous éloigne de l'attention que nous devons porter à l'ordinaire de notre vie. Faire attention, c'est aussi se mettre en mesure de regarder et d'écouter et, par là, de voir et d'entendre. Voir et entendre supposent qu'on s'est rendu disponible, que l'on a pris le temps de regarder et d'écouter. Les Rameaux La fête des Rameaux ouvre la Semaine Sainte. Cette fête fait mémoire de ces jours où Jésus fut acclamé comme un roi par les habitants de Jérusalem qui le saluaient avec des palmes, avant d'être condamné à mort comme un malfaiteur. Les « rameaux " de feuillage toujours vert, bénis par le prêtre, rappellent que la vie ne finit pas. Semaine sainte La semaine sainte désigne la semaine qui va du dimanche des Rameaux - qui commence ta Passion de Jésus - à la veillée pascale de la nuit du samedi de Pâques où l'on fait mémoire de la résurrection de Jésus. Chaque jour de cette semaine, surtout les trois derniers, possède une coloration particulière. Pâques La Pâque est une fête juive qui commémore le miracle de la libération du peuple juif, sorti Egypte en traversant la Mer Rouge à pied sec. La Pâque chrétienne, tout en rappelant cet événement, célèbre le passage de ta mort à la vie de Jésus, crucifié. On célèbre Pâques le dimanche qui suit la pleine tune de printemps. Cette année Pâques sera célébré le Dimanche 31 Mars.

Les 1ères ASSP ont , dans le cadre de leur formation d’aide à la prise des repas , participé au banquet des séniors de

la ville de Dreux le 25 janvier 2013.

Cette activité a été réalisée en collaboration avec des

adultes, stagiaires du centre de formation continue

dans le cadre de leur formation « Assistante de vie aux

familles. »

Toute la journée élèves et stagaires ont œuvré auprès

des professionnels de la restauration afin de dresser

les tables, préparer les petits fours, et servi les 1400

personnes âgées présentes au Parc des Expositions de

Dreux ce jour-ci. Ce fut une longue journée, difficile

physiquement mais enrichissante humainement.

Mme Bouglé

Page 3: De Couasnon News - Janvier Février 2013

Des interventions au lycée …

Les classes de 1ère ASSP, 2nde ASSP, 2nde MRCU, 2nde GA

sont sensibilisées au don d’organes dans le cadre de la

Prévention Santé Environnement. Deux infirmières coor-

dinatrices de don d’organes de l’hôpital de Dreux inter-

viennent auprès de ces classes afin de leur présenter les

différentes étapes d’un don d’organe et l’importance de

parler de sa position sur ce sujet auprès de ses proches.

Mme Bouglé

Le vendredi 1er février, de 13 h 30 à 16 h la classe de TSPVL a or-

ganisé un forum des métiers sous forme de table ronde pour les

1ères ASSP du lycée.

Sept professionnels ont répondu présents à leur invitation : une infirmière/puéricultrice, une éducatrice de jeunes enfants, deux aides médico-psychologiques, une aide soignante et deux édu-cateurs spécialisés. Les échanges ont duré environ 20 mn chacun et les élèves ont pu profiter de ce moment pour poser des questions sur les profils de postes, les avantages et inconvénients du métier, le salaire de

base, les missions et rôles, l’orientation nécessaire pour accéder à ces formations. Les échanges se sont poursuivis de manière moins formelle devant un goûter servi par les terminales. Mme Raimbault

Une responsable de l’association AVIEL (Aide aux victimes d’infractions d’Eure-et-Loir) fera

une intervention dans les classes de seconde et de CAP1.

L’objectif est de présenter les différentes conséquences liées à des infractions.

Forum « Entreprises-Elèves » du 07 février 2013

Les élèves de TMSA ont organisé un forum pour que les élèves puissent rencontrer des professionnels. Cette demi-journée a mobilisé 12 professionnels dans des divers secteurs : l’assurance (Allianz), l’auto-mobile (Citroën), la banque (Crédit Mutuel), la télé-prospection (Intelcia), l’immobilier (CTVL), l’industrie (Cordon Electronics), les services (M2ED, multiservi-ces), le médical (PDG Système), le travail temporaire (Randstad), un centre de convalescence (Le clos du Roy) et l’hôpital de Dreux.

Les élèves des classes de terminales : MSA, Commerce et Vente au nombre de 41 étaient organisés en binôme. Chaque binôme a eu l’opportunité de ren-contrer chaque professionnel (regroupés au foyer) pour échanger avec eux. Cette rencontre s’est bien déroulée car chaque binôme a fait preuve d’intérêt et d’écoute. Un professionnel de la M2ED a reçu des élèves en entretien pour échanger sur leur projet et leur CV. Les professionnels ont beaucoup apprécié cette rencontre. Les élèves ont apprécié les témoignages qui leur ont permis d’appréhender le monde professionnel de manière explicite et concrète.

Cette action sera renouvelée l’année prochaine Mme Ledoux-Mme Patin

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La Quête du Bonheur

Dans le monde d’aujourd’hui, vivait à Paris, un hom-me qui se prénommait David. David était chef d’en-treprise, il avait (possédait) beaucoup d’argent, mais il était extrêmement égoïste dans l’âme. Ce jeune célibataire ne vivait que pour son bonheur person-nel. Pour ses prochaines vacances il avait décidé de s’offrir un voyage en Thaïlande. Le jour du départ arriva, il prit son superbe coupé sport pour se diriger vers l’aéroport de Paris « Orly ». David avait prit du retard sur la route, son vol était prévu pour 9h00. Quand il entra dans l’aéroport, une femme parla au micro « dernier appel, pour les pas-sagers du vol 3606, en direction de Bangkok, merci de bien vouloir se présenter à la porte d’embarque-ment n°5 ». David se dépêcha d’atteindre la porte d’embarquement. Il entra dans l’avion puis s’asseya. Pendant quelques minutes l’équipe de bord donna les consignes de sécurité aux passagers puis l’avion décolla. Pendant la 8eme heure de vol, des secous-ses apparurent, l’avion perdit de l’altitude, les mas-ques de secours tombèrent du plafond. David prit son masque et le mit sur son visage puis il perdit connaissance. Plus tard il se réveilla, dans une chambre dévastée, quasiment insalubre. Il regarda la chambre dans tous les sens. Un vieux monsieur arriva, il lui expliqua qu’il ne parlait pas beaucoup le français et qu’il avait vu un avion s’écraser. David lui demanda s’il y avait d’autres survivants. Il hocha la tête. David comprit tout de suite qu’il était le seul rescapé de ce crash. Le vieux monsieur lui prit la main et l’emmena dans les rues de son petit village. David vit la misère, au-cune route bétonnée, que des graviers, les maisons était détruites, les villageois étaient extrêmement pauvres. Pendant cette visite David vit au loin des hommes armés, il ne pouvait pas définir leur nom-bre, ils s’approchèrent à grands pas. Un coup de feu retentit ! Le vieux monsieur venait de se faire tirer dessus. Il tomba au sol. David apeuré se mit à courir, le plus vite qu’il put, il courut sans savoir où aller, le paysage était désertique. « Où aller ? » pensa-t-il. Il marcha des heures, fit des kilomètres, pour enfin atteindre la mer. Au loin, près du rivage, une silhouette apparut. Près d’elle, un bateau de pêche plutôt vétuste était amar-ré à un gros rocher. David se dit « enfin je vais pou-voir trouver de quoi me désaltérer ! Je vais deman-der un peu d’eau, seulement un peu d’eau ». Il s’ap-procha d’un homme au teint buriné, basané et à l’al-lure plutôt bohème. Il n’était pas vêtu de guenilles mais presque. Ce pêcheur de nulle part, faisait du commerce avec la Thaïlande et David profita de l’au-

baine pour embarquer avec lui et quitter cette terre en guerre, pour un monde meilleur, plus paisible. La mer se mit en colère et le bateau, vétuste, tan-guait et craquait de partout. Les vagues énormes passaient par-dessus bord ; la peur était toujours au rendez-vous ! Mais d’un coup la tempête faiblit et s’arrêta pour laisser place à un ciel bleu, sans nuage, presque irréel. Au bout du cinquième jour de voyage, la terre appa-rut. Tellement attendue, elle semblait paradisiaque, l’eau turquoise, la végétation luxuriante…. C’était pour David le paradis, là où il pourrait reconstruire sa vie, redevenir un être responsable, respecté et heureux. David construisit sa maison avec des feuil-les de palmier, aménagea un intérieur avec des ma-tériaux naturels. Quelques jours après son arrivée, il connut un gigantesque raz-de-marée qui vint s’abat-tre sur cette terre alors qu’il pensait être au paradis. Tous les alentours furent détruits, ce fut un véritable cataclysme. Une fois le calme revenu, David se cons-truisit un radeau pour quitter à nouveau un endroit maudis en espérant retrouver la sérénité et le bon-heur. Il prit la mer et navigua des jours et des jours pour finalement accoster sur la Côte Ouest des Etats-Unis. Une nature différente l’accueillit et il s’enfonça dans les terres par divers moyens de locomotion (auto-stop, camion, voiture, train…..) cela dura des semai-nes pour ensuite arriver aux portes du désert, dans un univers presque irréel, magique, la ville de Las Vegas, le domaine du jeu et de l’argent. Là, comme un messie, alors qu’il errait dans les rues de Las Vegas, un inconnu du nom d’Edouard lui offrit 10 dollars. David tenta sa chance au casino et com-me par miracle il gagna le Jackpot ! Des millions de dollars pleuvaient du ciel ! A peine croyable ! David n’avait que faire de cet argent. Etre riche aujourd’hui n’avait pour lui plus aucun sens. Il préférait reconstruire un paradis quelque part dans le monde, offrir ce pécule aux indigents, aider les malheureux pour une meilleure existence, donner ainsi un sens à sa vie. Il repartit dans la brume du matin, avec cette nouvelle conception de la vie, pour ne plus revivre son passé. L’argent ne fait pas le bonheur, certes il y contribue. Néanmoins, vivre simplement avec beaucoup d’hu-manité restait probablement le meilleur des choix. Le bonheur était ainsi partagé. Le choix de David était devenu l’opposé de sa vie antérieure et il en était mille fois plus heureux.

GUIGUENO Adrien

Production d’élèves Travaux d’écriture en 1ère Vente-Commerce

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Les aventures de Juan Martin de la Vega

Il y avait à Bogota, en Colombie, un homme qui s’appelait Juan Martin de la Vega. C’était un grand homme du célèbre bidonville Plobaciones Calom-pas. Juan Martin se débattait pour que la vie dans son bidonville soit meilleure et que les autorités viennent le rénover. Tout commença une après-midi lors de la saison des pluies. Juan Martin se promenait tranquillement dans son quartier comme tous les jours, quand sou-dain, il tomba nez à nez avec un petit enfant très mal vêtu et sale. Cet enfant paressait triste, il sem-blait être âgé de neuf ans environ. Le petit enfant murmura à Juan Martin : « Aide-moi, je n’ai plus personne, j’ai perdu mes parents, ils se sont fait en-lever par les militaires ». Juan Martin lui répondit : «Viens, suis-moi, j’ai la solution à ton problème ». Ils partirent clandestinement vers la forêt amazo-nienne. Ils arrivèrent un mois plus tard en plein cœur de la foret. Pendant le voyage le petit enfant raconte son histoire à Juan Martin. Cet enfant s’appelait en réalité Pepito de la Playa. Ses parents s’étaient fait enlever car ils étaient des trafiquants d’armes et de drogues. Ils trafiquaient pour nourrir leur enfant. Après plusieurs années de recherches, les autorités les arrétèrent. Juan martin et Pepito arrivèrent dans la forêt Amazonienne, ils tombèrent directement sur Gina, une amie de Juan Martin, une ancienne habitante de Poblaciones Ca-lompas, qui avait fuit la favela un an plus tôt pour des raisons inconnues. Gina demanda à Juan Mar-tin d’un air étonné : « Que fais-tu là ? Et qui est cet enfant ? » Juan Martin lui répondit : « je suis à la recherche d’une personne qui pourrait m’aider à améliorer la vie dans la favela, et, par la même oc-casion, retrouver les parents de Pepito que j’ai trou-vé tout apeuré il y a un peu plus d’un mois ! ». Le petit garçon restait bien sagement à coté de Juan Martin, quand tout à coup Gina lança : « J’ai vu un véhicule tout terrain de l’armée Colombienne avec à bord sept personnes dont cinq militaires. Ils al-laient à leur campement au sud de la forêt ». Les deux civils étaient probablement les parents de Pepito. Gina amena Juan Martin et l’enfant au cam-pement militaire. Ils partirent en voiture, et pen-dant le voyage, Pepito décrivit ses parents. Il leur parla de son rêve d’ouvrir une entreprise de gâteaux avec ses parents. Ils arrivèrent au campement, Pepito était de plus en plus pressé et en même temps il avait peur. Les pa-rents de Pepito étaient dans une tente à quelques mètres d’eux. Juan Martin partit délivrer les parents de Pepito et Gina resta avec l’enfant. Quelques minutes plus tard, Juan Martin arriva avec les parents du petit. « Je suis heureux que vous soyez là, je te remercie Juan Martin de les avoir libéré », s’écria Pepito en pleurs. « Mon fils tu nous as tellement manqué ! Rentrons à Bogota » répondit son père.

Pepito et ses parents rentrèrent à Bogota avec une voiture que Gina leur avait trouvée. Tandis que Gina et Juan Martin restèrent encore dans la forêt. Gina accompagna Juan Martin jusqu’à sa cabane. Le lendemain Juan Martin partit pêcher pour se nour-rir. Il arriva sur le bord de la rivière quand il vit quel-que chose briller au fond de l’eau. Il s’approcha un peu plus. Il découvrit que c’était un coffre probable-ment rempli d’or. Il alla chercher Gina le plus vite possible, pour lui demander de venir voir le butin. Juan Martin eut une idée qui pourrait faire changer le cours des choses. Il en fit part à Gina. Cette idée était de prendre le coffre rempli d’or, le ramener à la favela, et l’offrir à Pepito et ses parents pour qu’ils réalisent leur rêve. Gina trouva cette idée géniale, elle plongea dans l’eau sans hésiter et remonta aussi vite le coffre. Trois mois passèrent entre le retour de Pepito en Colombie et la découverte du trésor. Juan Martin et Gina décidèrent de rentrer en Colombie avec le butin pour faire une surprise à la famille du petit garçon. Dès leur arrivée à la favela, Gina et Juan Martin se dirigèrent vers la maison de Pepito. Ils arrivèrent à la porte de la maison, Pepito leur ouvrit. L’enfant avait grandi, et était plus heureux. Mais il ne savait pas que Gina et Juan Martin avaient une surprise pour lui et ses parents. Juan Martin tendit le coffre à Pepito en lui disant : « Tiens mon enfant, avec ça tu pourras réaliser ton rêve avec tes parents », Pepito était très ému, il ne trouva pas les mots pour remer-cier Juan Martin et Gina. Les parents de Pepito avaient fait une promesse à Juan Martin ce jour là, ils lui avaient dit : « je vous promets monsieur, dès que l’entreprise sera montée, je vous verserai tout l’argent nécessaire pour faire avancer votre projet de rénovation de la favela ». Un an plus tard l’entreprise familiale était bel et bien en route. Ils nommèrent leur entreprise « Pepito » en hommage à leur fils qui les avaient beaucoup aidés. Juan Martin et Gina allaient rendre visite toutes les semaines à la famille et à leur entreprise. Et la pro-messe du père était bien tenue, à chaque visite il donnait trois cent pesos pour la rénovation du quartier. Au bout d’une année de rénovation, la favela avait des allures de « petite ville bien aménagée ». Juan Martin, Gina, et la famille de Pepito étaient tous fiers du travail qu’ils avaient accompli (fournit) durant tout ce temps. Les choses avaient beaucoup changé depuis la rénovation, la criminalité avait nettement baissée, la délinquance était quasi inexistante, et tous les habitants avaient pu trouver du travail dans l’entreprise « Pepito ». L’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue bien pour rendre tout un quartier heureux et paisi-ble.

HERVE Quentin, ARDILIO Florian

Page 6: De Couasnon News - Janvier Février 2013

A la conquête de l’Amour

Il était une fois à Moscou, un jeune homme

pauvre, qui se prénommait Roméo. Dès son plus jeune âge, il était tombé amoureux d’u-ne jeune fille qui s’appelait Bella. Malgré les efforts de Roméo pour intégrer la famille de Bella qui était plutôt bourgeoise, son père s’y op-posa et décida de déménager à Hollywood où se trouvait le futur époux de Bella, choisit par ses pa-rents. Bella étant destinée à un autre homme, elle avait dû suivre ses parents à Hollywood. Roméo par-couru donc le monde pour la retrouver. Roméo partit de Moscou dans le but de retrouver son amour Bella, il emporta avec lui son nécessaire de voyage (sac à dos, boussole, sac de couchage, provisions …). N’ayant pas d’argent sur lui, le seul moyen qu’il trou-va pour débuter son aventure était l’auto-stop. Il se retrouva dans une voiture où il était accompa-gné par un jeune militaire qui s’appelait John, celui-ci lui demanda : « - Où vas-tu comme ça ?

J’essaye de me diriger vers la frontière Ukrainien-ne, répondit-il, afin de retrouver…

Je suis désolé de vous décevoir mais vous êtes dans la mauvaise voiture, s’exclama John.

Eh bien en route pour l’Irak alors…

Suite à ce long voyage, Roméo décida de s’engager en Irak avec John, son nouvel ami. En arrivant en Irak, il réalisa seulement que les mé-dias disaient vrai sur l’atrocité de la guerre. Il voyait des hommes se faire tuer près de lui, des hurlements de douleur et des dégâts matériels autour de lui. Ce qui le poussa à partir, fut la violence et la barba-rie qui se trouvait sur le champ de bataille. Il lui aura fallut peu de temps pour convaincre John de partir avec lui et de parcourir le reste du monde. Après avoir dissuadé John de partir avec lui, les deux amis décidèrent de retrouver le bon che-min. Ils avaient marché pendant des mois et des mois par tous les temps (pluie, vent, chaleur…) jusqu’au Ban-gladesh. Pendant leur pèlerinage ils furent surpris par une énorme inondation. Tout disparaissait à vue d’œil sur le passage de l’eau. Arbres, maisons, voitures et hu-mains furent emportés par cette catastrophe natu-relle. John et Roméo cherchèrent par n’importe quel moyen d’échapper à ces courants si violents. Ils se réfugièrent dans une mosquée en attendant que l’inondation se stabilise. Dès qu’ils purent, ils rejoignirent la mer. A leur arri-

vée ils aperçurent un bateau et décidèrent de s’en emparer, n’ayant pas de moyens financiers. Soudain, un marin s’opposa violemment à ce vol. Mais John et Roméo n’écoutaient que leurs instincts. Ils décidèrent de partir quand même sans écouter les malédictions que cet homme leur jetait à la figure. Malheureusement ils ne savaient pas manier le ba-teau car à Moscou ils n’avaient jamais eu l’occasion de naviguer sur la mer. Durant leur trajet jusqu’à la destination finale de la quête du Bonheur de Roméo, ils furent confrontés à une violente tempête durant trois jours consécutifs. Pendant cette tempête, ils rencontrèrent sur un ba-teau pneumatique un naufragé. La chance leur sourit enfin car ce dernier faisait partie du « Vendée Glo-be ». Ils prirent commande du bateau et se mirent au gou-vernail, grâce à la boussole qu’ils avaient dans la po-che, ils purent enfin aller à destination de Holly-wood. Après plusieurs périples, ils arrivèrent enfin à Hollywood. Arrivés sur la terre promise, John et Roméo partirent de leurs côtés en remerciant le marin de son aide précieuse. Quand ce dernier, à titre de gratitude, leur offrit une pièce. Les deux amis étaient partagés entre l’achat de nourriture ou tenter leur chance au casino. Après une longue discussion, ils décidèrent de tenter leur chance aux jeux du hasard. Ils trouvèrent enfin le casino. Une fois entrés à l’inté-rieur, ils étaient intimidés et stressés à l’idée de per-dre leur seule et unique pièce. Il aura fallut plusieurs tentatives de jeux pour récolter de nouvelles pièces. Après une certaine somme d’argent en mains, ils tentèrent le Jackpot, le silence régnait autour d’eux quand soudain le son de la victoire retentit. Ce gain en poche, ils décidèrent de poursuivre leur chemin qui devait les amener au but ultime : retrouver Bel-la ! Suite à ces deux dernières longues heures, ils arrivè-rent enfin à destination. Malgré ces deux années passées, Roméo reconnut sa bien-aimée grâce à son délicieux parfum qu’elle ne quittait jamais. Les retrouvailles tellement attendues, entrainaient une bonne nouvelle : « - J’attendais ce moment depuis si longtemps, que tu viennes me retrouver… Dit Bella.

- J’ai parcouru le monde pour te retrouver car mon seul souhait est d’être à tes côtés, s’exclama Ro-méo. - Tu sais mon père a vu un article de presse te concernant, il a donc pris une décision…

Celle d’être d’accord pour que je puisse continuer ma vie avec toi car ce qu’il souhaite n’est que mon bonheur. Roméo conquit par la décision de son père,

Page 7: De Couasnon News - Janvier Février 2013

n’hésita pas à vouloir un nouveau foyer à la hauteur de leur espérance. Ayant trouvé le Bonheur, ils vécurent encore heu-reux très longtemps.

VILLERY Pauline, LEGER Emilie

Will Smith, et ses voyages à travers le monde Il y avait dans la capitale des jeux, aux USA, un riche jeune homme appelé Will Smith. Il était habitué à jouer au plus grand des casinos de las Vegas, le Montecito. Mr Smith avait vécu au Ke-nya avant de partir pour Las Vegas et devenir mil-liardaire grâce aux jeux. Il était connu dans le mon-de entier grâce à sa chance aux jeux qui était hors norme. Un jour, Mr Smith décida de partir au Kenya pour aller voir sa famille et aider le pays en donnant des fonds. Mr Smith rejoignit sa famille dans son pays natal. Son père et sa mère étaient tous deux ravis de voir leur fils qui avait tant changé. Son père lui fit rencontrer un des hommes du village. « - Bonjour Mr Smith, je suis Bakari. - Bonjour Bakari que voulez-vous ? - J’aimerai vous présenter un de mes projets qui ai-derait notre village à construire une école moderne avec un internat pour que les enfants de notre villa-ge et de notre région puissent accéder à l’éduca-tion. Dit Bakari, avec joie. -C’est un projet qui me paraît intéressant, dit Will intéressé. Je vais faire le nécessaire pour que ce projet se réalise ! - C’est très gentil M. Smith, je vous inviterai à dîner pour discuter de tout ça. - D’accord Bakari ça sera avec plaisir ! - A bientôt M. Smith ! - Tu peux maintenant me tutoyer Bakari, dit Will en rigolant. - Très bien, alors je te dis à bientôt Will, dit Bakari avec enthousiasme. - A bientôt ! » 3 JOURS PLUS TARD … Alors que Will se réveillait dans le village Marsabit, son ami Bakari l’attendait sur son palier pour enfin l’emmener sur le terrain à bâtir. « - Bonjour Bakari, tu es déjà là ? Dit Will avec éton-nement. -Bonjour Will, oui j’ai réuni tous les ouvriers il y a une centaine de motivés par ce projet, dit Bakari avec enthousiasme. -D’accord, j’enfile mes chaussures et j’arrive ! » Une fois arrivé sur le projet, Bakari montra le chan-tier à Will. Après de longs mois de travaux inces-sants, leur projet aboutit enfin. M. Smith proposa alors à Bakari de l’emmener dans une grande ville de jeux Macao, en récompense de cette idée de

construction. Arrivés à Macao, M. Smith et Bakari développaient une complicité qui sautait aux yeux. Ils s’appré-ciaient beaucoup et étaient très contents de s’être rencontrés. Bakari avait de grands yeux émerveillés devant cette grande ville où il n’y avait de la place que pour les jeux, les femmes et l’argent. Les deux amis s’amusaient beaucoup et faisaient beaucoup de rencontres, qui en particulier pour Bakari, enrichissait sa soif de contact. Un soir Will décida d’emmener Bakari au restaurant, celui-ci se mit sous son plus beau jour. Arrivés au restaurant ils prirent un verre et s’assirent au bar pour discuter de tout et de rien. Mais à un moment donné de la conversation, Will s’intéressa au pays qui tenait le plus à cœur pour Bakari, il lui demanda avec tact et celui-ci lui répondit avec un sourire merveilleux : « - Moi, Will le pays que je trouve le plus intéressant et sûrement le plus enrichissant serait la Thaïlande. C’est le pays qui m’attire le plus malgré que je n’y aie jamais mis les pieds, ce serait l’un de mes rêves les plus beaux, d’y aller pour peut-être ne plus ja-mais le quitter. » Après cette explication, leur soirée reprit son cours et ils continuèrent à se raconter leurs anecdotes et leurs petites péripéties de leurs vies. Un mois s’écoula depuis leur arrivée à Macao, Baka-ri et Will s’envolaient pour la Thaïlande sous l’initia-tive secrète de M. Smith. Car il voulait faire un ca-deau à son fidèle ami Bakari. Bakari n’en revenait pas d’être dans le pays le plus beau et merveilleux à ses yeux. Il remercia mille fois Will pour cette surprise qui devait changer certai-nement sa vie à tout jamais. Will et Bakari atten-daient tous les deux dans l’aéroport de Bangkok pour prendre leur deuxième vol d’une heure en di-rection de l’ile de Phuket. Une fois dans l’avion Will et Bakari eurent une dis-cussion de leur aventure depuis leurs pays natals, ils rigolaient et eurent de bons souvenirs. Le voyage se termina rapidement, les deux compagnons étaient sur cette jolie île de Phuket. Will et Bakari se dirigè-rent vers l’hôtel Angsana Laguna où ils louèrent une chambre avec vue sur la mer. Bakari se levait très tôt tous les matins pour pouvoir profiter pleinement de son voyage en Thaïlande et pour découvrir cette île qu’il trouvait enrichissante. Il laissait seul son ami Will qui lui, profitait que de la plage. Un jour Bakari accompagna son ami Will à la plage. Mais en plein milieu d’après midi le temps commençait à noircir et le vent commençait à souf-fler de plus en plus fort, les habitants leurs avaient conseillé d’aller dans les hauteurs de l’ile et de s’a-briter. L’alerte fut donnée, un tsunami se préparait très certainement et la catastrophe allait anéantir une grande partie de la ville. En effet une première vague gigantesque retomba brusquement sur la plage qui toucha de nombreuses personnes, une deuxième encore plus grande que la

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précédente tapa brutalement les toits des maison-nettes qui se trouvaient à proximité de la plage puis on pouvait voir la mer prendre de l’ampleur sur l’ile, elle prenait des mètres et des mètres puis ne finissait pas d’envoyer ses plus puissantes et plus grandes vagues qui anéantissaient tout ce qu’il y avait sur leur passage ! Les bateaux se renversaient dans la ville et les voitures se retournaient, les personnes essayaient de fuir mais beaucoup d’entres elles y laissèrent leur vie dans ce phénomène jamais vécu. Will et Bakari étaient tous deux tétanisés de toutes ces images qu’ils voyaient, ils se dirigèrent en scoo-ter à l’autre bout de la ville là où la mer était plus calme et les villes en meilleur état… Will et Bakari voulaient rejoindre leur hôtel mais celui-ci, situé en bord de mer, fut démoli à cause de toutes ces vagues puissantes et tous les objets qu’el-le pouvait envoyer à une puissance inimaginable. Tous leurs vêtements avaient disparu, leurs objets de valeur étaient sous l’eau, tout ce qu’ils avaient, était englouti par ce tsunami. Les nuits et les journées d’après furent assez compli-quées car il fallait se retrouver un hôtel et des vête-ments. L’ile était en ruine, il fallait tout reconstrui-re… Will décida encore de donner des fonds pour aider la population de L’ile de Phuket à tout reconstruire. Pendant ces jours de travaux Will rencontra une très jolie Thaïlandaise se nommant Sunstra. Il fit connais-sance et Will l’invita à manger au restaurant pour la connaitre encore mieux. Ensuite Will proposa à Sunstra de lui faire rencontrer son ami fidèle Bakari, elle accepta. Bakari rencontra alors Sunstra avec Will et l’apprécia beaucoup. Pendant que Will et Sunstra étaient occupés la journée, Bakari s’était trouvé du travail et s’était acheté une jolie maison à coté de son travail. De leurs cotés Will et Sunstra étaient ensemble et ils construisirent une somptueu-se villa en haut d’une falaise avec une vue sublime sur la mer. Pendant de longues années Sunstra montrait à Will que l’on pouvait vivre sans les jeux, sans les grosses villes, sans avoir beaucoup d’argent et Will appré-ciait beaucoup. Deux ans plus tard une fois les réparations de L’ile de Phuket terminées, Sunstra et Will se marièrent, et Bakari lui, ne finissait plus d’être heureux.

BAL BIYA Amina, BONNEVALLE Victor

Eole Il y avait, dans le sud d’un petit pays d’Euro-

pe, un jeune homme nommé Eole. Ce garçon était intelligent, instruit et sage. Il habitait seul dans une maison luxuriante au milieu d’un petit village de bord de mer. Tous les habitants de la bourgade le connaissaient, il était très gentil, disaient-ils car il aimait aider quand il le pouvait et se sentait très bien au contact des gens. Tout se passait bien dans sa vie mais il éprouvait tout de même un certain manque, il rêvait depuis qu’il était petit de voler et d’être libre comme un oiseau dans le ciel. Il avait essayé de pas-ser plusieurs fois le concours pour devenir pilote de chasse mais il avait toujours été refusé, à son grand désespoir.

Un beau jour, il avait reçu une lettre lui an-nonçant qu’il avait été engagé en tant que pilote. Sa joie était telle qu’il avait quitté sa maison le jour mê-me pour se rendre à la base militaire. Après plusieurs mois de préparation et d’apprentissage au pilotage, Eole avait enfin réalisé son rêve, il volait et c’est tout ce qui importait. Pour lui, rien ne pouvait égaler ces sensations et il savait qu’il passerait toute sa vie dans un avion.

Malgré tout, il savait que faire partie de l’ar-mée lui donnait des responsabilités et des devoirs, si bien qu’un jour, il fut envoyé en mission en Irak afin de soutenir des soldats au sol. Cette idée de partir combattre pour ses frères ne le gênait pas mais il était tout de même anxieux car il n’avait jamais réel-lement combattu aux commandes de son avion.

C’est dans une belle matinée de novembre qu’il prit son envol pour l’Irak, avec deux de ses meil-leurs coéquipiers à ses talons. Le voyage ne fut pas très long mais une fois sur place, les trois pilotes at-terrirent sur une base en plein désert, au beau milieu d’une ceinture de montagnes arides. La chaleur du soleil tapant sur les pistes de décollage était insup-portable, les ailes des avions étaient brûlantes et la vue se perdait dans les ondulations de chaleur éma-nant du sol. Les soldats étaient couverts de tissus clairs et avaient remplacé leurs armes par de nom-breuses gourdes d’eau tiède.

Après une courte, mais non moins inconfor-table nuit sur des banquettes à peine rembourrées, les escouades se préparaient pour une mission des plus dangereuses. Eole et ses deux partenaires n’a-vaient jamais ressenti autant de stress que ce jour, mais, heureusement pour eux, ils avaient été préve-nus qu’il ne devrait y avoir aucun problème dans les airs et que les chasseurs n’étaient qu’un moyen de dissuasion. Le décollage se fit rapidement et bientôt, les trois avions arrivaient sur place. Vu d’en haut, l’endroit paraissait calme, délaissé, désert. Un peu trop désert pour y avoir envoyé une troupe de sol-dats et trois avions en éclaireurs. « -Pourquoi il ne se passe rien en bas ? lança Eole à ses coéquipiers, légèrement préoccupé. -on devrait peut-être descendre pour un meilleur visuel sur le village près de ces collines! Répondit un des deux pilotes. »

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Ils se mirent d’accord pour aller voir le petit village perché entre deux montagnes. Arrivés à hauteur du bourg, le troisième pilo-te fut abattu par un avion sorti des nuages sans mê-me avoir fait sonner aucun radar. Eole et son équi-pier n’avaient pas encore totalement réalisé ce qui leur arrivait et ils se mirent à éviter les tirs soudains de trois avions qui les avaient pris en chasse. Eole redressa son avion afin de monter le plus haut possi-ble, il pensait que son poursuivant n’aurait pas ses capacités et le lâcherait à une certaine altitude. La montée était si rude, si violente et si difficile à sup-porter que s’il redescendait, il serait abattu à coup sûr. Il décida donc de couper les gaz et de laisser tomber l’avion. Ainsi, il ne pourrait pas être repris en poursuite par les chasseurs. Malheureusement, à partir d’une certaine altitude, les moteurs de l’avion avaient refroidi et il était impossible de les faire re-partir. Eole hésita un court instant puis il prit la déci-sion de s’éjecter du cockpit. Le départ fut d’une tel-le violence qu’il en perdit connaissance.

A son réveil, le pilote était toujours dans les airs, son parachute ouvert au-dessus de sa tête. La chaleur ne se ressentait plus, une légère brise sifflait dans les cordages et un silence comme Eole n’en avait plus entendu depuis plusieurs années ber-çaient sa descente sereine. Il devait être assez tard, car un magnifique coucher de soleil étalait l’ombre des montagnes dans les immenses plaines déserti-ques du Moyen-Orient.

Arrivé au sol, Eole n’avait aucune idée d’où il avait atterri. Il se trouva un abri et lança un appel de détresse, espérant que l’on vienne rapidement à son secours.

Il dormit jusqu’au matin, où il fut réveillé par la lumière du jour qui pénétrait dans la petite cavité rocheuse où il avait passé la nuit. Il décida de ne pas bouger et de rester là à attendre qu’on vien-ne le chercher, il était extenué et ne savait pas où aller. Mais un peu plus tard dans la journée, il aper-çut quelque chose qui se déplaçait lentement dans le sable, pas très loin de la petite caverne. Eole hési-ta longtemps avant de se décider à aller voir s’il pouvait avoir de l’aide de sans doute quelques voya-geurs passant par là. Seulement, le temps qu’il réflé-chisse, les hommes n’étaient plus en vue. Il se diri-gea néanmoins dans leur direction. Au bout de plu-sieurs minutes de marche pénible dans le sable brû-lant, il entrevit les colporteurs qui allaient bientôt disparaitre derrière une dune. Apres avoir marché sur plusieurs centaines de mètres dans le sable sous un soleil de plomb, Eole n’en pouvait plus, il n’avait jamais été aussi fatigué de toute sa vie, il tomba dans le sable sans même pouvoir se retenir.

Un mouvement lent et régulier berçait le réveil du jeune homme. Il était emmitouflé dans un drap blanc, calé entre deux grandes bosses d’un chameau dans une caravane. Il se redressa afin de trouver quelqu’un, un visage à regarder, une voix à entendre. Un autre chameau s’approcha avec un petit homme vêtu de bleu sur son dos. L’homme prononça quelques mots avec une poignée de dat-

tes. Le jeune homme remercia d’un mouvement de tête le voyageur et commença à boire.

Ils arrivèrent bientôt dans un petit village qui semblait ravagé et désolé. Des habitants vi-vaient entre eux, n’avaient pas le sourire aux lèvres et une atmosphère pesante régnait dans la bourga-de. Il y avait des familles entières assises sur le sol devant des tas de ruines qui devaient sans doute être leurs maisons auparavant. D’autres marchaient seuls, les bras pendants, les vêtements sales et le regard vide. Il y avait des animaux morts sur le bord des chemins, des arbres cassés près de puits assé-chés. Eole comprenait ce qui n’était passé ici : la guerre.

Soudain, Eole vit un soldat américain derriè-re une maison. Il s’empressa de descendre de sa monture et accourut vers l’américain. Le soldat n’é-tait pas tout seul, il y avait un petit camp établi en-tre quelques maisons qui tenaient encore debout. Eole tenta tant bien que mal de leur expliquer ce qui lui était arrivé. Le médecin de l’escouade l’ac-compagna dans une petite tente afin de soigner ses blessures et de le laisser se reposer.

Grâce à une radio, il put appeler ses coéqui-piers afin de leur communiquer la position du villa-ge pour qu’ils apportent du soutien aux villageois.

Plusieurs heures plus tard, on vit arriver dans le ciel deux monstres d’acier qui laissaient échapper un vacarme sourd mais des plus rassurants pour les soldats. Les deux hélicoptères posés, des petits groupes d’hommes en sortirent tête baissée, les bras chargés de sacs et objets divers. Rapide-ment, plusieurs tentes se montèrent afin de distri-buer de la nourriture et de l’eau aux villageois. Eole fit ce qu’il put pour aider ses équipiers et toute la journée, il voyait apparaitre de légers sourires sur le visage des enfants. Pour Eole, il n’y avait pas de plus beau cadeau qu’un sourire.

Le soir, un des hélicoptères repartit, Eole était à son bord. Il n’était malgré tout pas très heu-reux de partir mais il désirait plus que tout rentrer chez lui, dans son village, au clame et à la tranquilli-té. Jamais Eole ne repartit dans l’armée n’y ne perdit l’envie de voler. Il ouvrit un club afin d’apprendre aux jeunes à piloter des planeurs. Ces avions légers et silencieux, Eole les entretenaient et les pilotaient avec plus de plaisir que jamais car ce qu’il préférait était la tranquillité et surtout la paix.

DANIEL Tanguy, DERRIEN Léa

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Atelier Peinture : 24/01/13

07/02/13 : L’œuvre collective

Une fresque monumentale de 9 mètres de long sur 2 mètres de haut sera installée sur le pignon du gymnase de l’établissement. Le thème de la fresque sera «l’homme dans la ville». 15 élèves participeront à l’atelier, dans la semaine du 18 au 22 mars 2013.

Retrouvez plus d’infos et image sur http://ateliervitraillppdec.wix.com/artspliktoi

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Les élèves de 1ère CAP ECMS et de 2nde MRCU organisent une

FOIRE A TOUT

Le vendredi 22 mars de 16 h à 19 h Et

Le samedi 23 mars de 9 h à 13 h

Dans le Bâtiment B du Lycée De Couasnon

Préinscriptions EXPOSANTS auprès de Omar KEITA et Marion GARCIA de 1ère CAP Confirmation d’inscription EXPOSANTS après de Laura DIAS et Axel HERRERO de 2nde MRCU

Prix de l’emplacement : 1 €

Au mois de décembre, deux classes de seconde ont pu partir assister au tournage d’une émission de Fran-ce2, « Mot de passe » diffusée quotidiennement dans la soirée. C’est avec une grande surprise que nous avons été sollicités de nouveau pour le tournage d’un prime (émission diffusée à une heure de grande écoute) au mois de février. Deux classes de terminale ont pu profiter de cette opportunité le 5 février dernier. Les élèves ont eu la chance d’assister à l’enregistrement d’une émis-sion spéciale de « Money Drop » destinée au Secours Populaire. Les gains remportés furent gagnés par des artistes (humoristes, présen-tateurs, acteurs …) que les élèves ont pu découvrir tout au long de la journée dans la joie et la bonne humeur. D’autre émissions seront probablement à l’ordre du jour dans les mois à venir. M. Avignon

Tournage d’un prime Depuis plusieurs années maintenant le lycée est solli-cité pour assister à des enregistrements d’émission de télévision. Ainsi les classes partent régulièrement as-sister à ces enregistrements pris en charge par la so-ciété de production Endemol. Les élèves partent donc à la découverte de l’univers médiatique des plateaux de télévision en concordance avec le programme de français en classe de seconde.

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Retrouvez l’ensemble des informations de cette édition, en version numérique, dans la rubrique Nos communi-cations sur le site Internet du lycée à l’adresse www.couasnon.com

Vous pouvez aussi consulter le cahier de textes en ligne afin de connaître le travail fait en classe, les devoirs,

les dates des évaluations ainsi que des consignes et recommandations données par les professeurs principaux.

A partir de la page d’accueil, vous pouvez accéder à la consultation des notes et absences en ligne sur AGATE

NET. Pour cela vous devez avoir fourni à l’administration votre adresse courriel afin de recevoir le mot de pas-

se. Il est toujours possible de le communiquer sur [email protected].