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MEDAIR | news N°1 | 2013 | medair.org LA CRISE SYRIENNE ETAT D’URGENCE AU SUD-SOUDAN Au cœur de la tourmente Leur vie est préservée, grâce à votre soutien

Medair News

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Medair News Avril 2013

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Page 1: Medair News

MEDAIR | newsN°1 | 2013 | medair.org

LA CRISE SYRIENNE ETAT D’URGENCE AU SUD -SOUDAN

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Au cœur de la tourmenteLeur vie est préservée, grâce à votre soutien

Page 2: Medair News

Partenaires financiers : Sud-Soudan , C.E. Direction générale de l’Aide humanitaire et de la Protection civile, Agence des Etats-Unis pour le développement international, Fonds humanitaire commun ; Crise syrienne, Chaîne du Bonheur

Medair se bat pour aider les plus démunis à survivre aux crises les plus graves, à se relever dans la dignité et à développer les moyens de se construire un avenir meilleur : c’est ce mélange d’urgence et d’humanité qui m’a motivé à rejoindre Medair récemment. Après des années passées dans la branche des médias, quel changement ! Un autre univers, certes ; mais sensibiliser le public aux besoins des personnes fragilisées, c’est également une activité médiatique !

En prenant mes nouvelles fonctions, j’ai découvert les multiples facettes du travail de Medair, et une de mes nombreuses questions était :

En cas d’urgence, quels facteurs décident Medair à intervenir ?

En fait, notre équipe opérationnelle est constamment confrontée à ce terrible dilemme. Lorsqu’une crise se déclenche, la décision d’agir doit être prise immédiatement. Même si notre cœur nous pousse à venir en aide à toutes les victimes de crises, la décision d’intervenir ne peut être prise à la légère. J’ai donc choisi de vous emmener aujourd’hui dans les coulisses de Medair pour vous montrer comment sont prises les décisions nous lançons une intervention d’urgence. Nous nous rendrons au cœur de la tourmente – là où des familles luttent pour échapper à la mort, là où, grâce à votre soutien, nous les épaulons à chaque pas sur le chemin d’un avenir meilleur.

Gregory Pasche, Directeur de la communication et de la collecte de fonds

Photo de couverture : Deux jeunes Syriennes découvrent le poêle à bois qui a été attribué à leur famille, lors d’une journée de distribution dans la vallée de la Bekaa, au Liban. Medair a fourni aux familles résidant dans des abris de fortune du matériel leur permettant de résister au froid de l’hiver. © Medair/Andrew Robinson

4 J o u r n a l d e C r i S e Dans les coulisses d’une réponse d’urgence.

6 i m P a C t Crise syrienne : au cœur de la tourmente.

8 i m P a C t Etat d’urgence au Sud-Soudan : La vie continue.

1 0 P r o g r a m m e S Réponses d’urgence dans le monde.

m e d a i rChemin du Croset 91024 EcublensTél. : 021 695 35 [email protected] contact : Brigitte Faure

V I S I O N

Page 3: Medair News

URGENCEPlus de 1 000 000 de Syriens sont contraints de fuir pour échapper aux violences

RéPONSEMedair a apporté une aide vitale à plus de 10 000 réfugiés et leur a fournit ce dont ils avaient besoin pour survivre à l’hiver

J’ai travaillé dans de nombreuses zones de

conflits dans le monde, mais les témoignages

des familles syriennes réfugiées au Liban

sont terribles. Beaucoup ont fui des violences

innommables. Les bombardements aériens,

les tirs d’artillerie et les coups de feu étaient

permanents. Elles ont été prises pour cible,

leur quartier a été détruit… Les familles qui

arrivent ici recherchent la sécurité. Elles ont

tout abandonné derrière elles, ne prenant

que ce qu’elles pouvaient porter.

– James, équipe de réponse d’urgence.

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Photo : Une jeune Syrienne et son petit frère ont trouvé refuge dans un abri de fortune dans la vallée de la Bekaa, au Liban.

C R I S E S Y R I E N N E

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Alors qu’il y a tant de souff rance dans le monde, comment décider où envoyer des équipes d’urgence ?

Dans les coulisses d’une réponse d’urgence

Où agir ? Nous suivons dans le monde entier les urgences soudaines et les urgences à évolution lente. Nous analysons diff érents rapports humanitaires afi n d’identifi er les pays les plus vulnérables. Nous nous basons sur des indicateurs-clés, comme le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans, le nombre de personnes aff ectées, la couverture vaccinale ou l’approvisionnement en eau. Nous faisons le point avec nos partenaires et nos contacts sur le terrain pour obtenir une vision claire et précise de la crise.

Feu vert. Une petite équipe d’urgence part sur le terrain dans les 72 heures. Elle évalue la situation, identifi e les besoins et organise une intervention à impact immédiat pour apporter une aide vitale dans les plus brefs délais. L’équipe est rapidement complétée, afi n d’étendre notre action plus largement et soulager au mieux la souff rance des personnes aff ectées.

IdENTIFIER l a CRISE

Allons-nous répondre ? Nous évaluons la capacité du pays à surmonter la crise par ses propres moyens, estimons combien d’ONG interviennent déjà et si notre intervention est nécessaire. Nous vérifi ons aussi que nous pouvons accéder à la zone de crise au niveau de la logistique et de la sécurité. Nous nous assurons que nous disposons des fi nances nécessaires, du personnel expérimenté et que nous pouvons rassembler et transporter le matériel nécessaire. Après avoir évalué tous ces facteurs, prié pour avoir de la sagesse, nous pouvons décider de lancer ou non l’intervention.

SE P OSER lES QuESTIONS- ClÉS laNCER l’INTERVENTION

COMMISSION EuROPÉENNE (évaluation des besoins)

Des outils de recherche comme cet index de la Commission européenne nous permettent d’identifier les pays les plus vulnérables au monde et de déterminer si nous devons ou non lancer une réponse d’urgence. Comme vous le voyez, Medair est active dans quatre des cinq pays les plus vulnérables au monde.

leS PaYS leS PluS VulnÉraBleS au monde (2012) rÉPonSe de medair

Somalie (Somaliland) ✓

Sud-Soudan ✓

Centrafrique

Tchad ✓

R.D. Congo ✓

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J O u R N a l d E C R I S E

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Avoir accès à ces fonds prend du temps, un temps dont nous ne disposons pas en situation de crise lorsque des vies sont en jeu. Nous avons donc besoin de vos dons pour intervenir rapidement lorsque les besoins sont les plus importants et sauver le plus possible de vies.

Nous ne pouvons obtenir ces fonds que si nous parvenons à financer 20% de notre action grâce à la générosité de nos donateurs privés. Votre don est donc extrêment stratégique, il a un impact immédiat et démultiplié.

80 % de nos financements proviennent de fonds institutionnels qui soutiennent l’aide humanitaire. Pour les obtenir, nous devons suivre des procédures et déposer des demandes.

Pourquoi vos dons sont-ils si importants en cas d’urgence ?

Vos dons font la différence

« Pour pouvoir répondre aux

urgences, nous avons besoin de

dons toute l’année. Nous ne savons

jamais exactement quand ni où une

catastrophe se produira, mais si nous

disposons de fonds immédiatement

utilisables, nous pouvons réagir plus

rapidement lorsqu’une crise survient

– et sauver des vies ! »

– Emma Le Beau, Responsable de programme crise syrienne

Un don de 100 CHF pour le fonds urgence :

nous permet d’intervenir rapidement en cas de crise

a un effet démultiplicateur et aide à débloquer l’accès à 400 CHF versés par des fonds publics

Une gestion rigoureuse au niveau international 87% des dons sont utilisés dans les interventions humanitaires au service de nos bénéficiaires.

En 2012, nous avons fait l’objet de 24 audits (internes et externes). Les rapports positifs de ces audits attestent de l’intégrité de l’utilisation de vos dons.

CHF 100 CHF 100 CHF 100 CHF 100 CHF 100

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J O u R N a l d E C R I S E

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Lilith, la petite dernière de Wessam, un réfugié syrien, dort à poings fermés. Elle est couchée sur le sol de la maison en construction dans laquelle la famille a trouvé refuge, dans la vallée libanaise de la Bekaa.

Au cœur de la tourmente

Dans les coulisses d’une réponse d’urgencePar Andrew Robinson, membre de l’équipe d’intervention crise syrienne

25 septembre 2012 « Bonjour, Andrew. Quand pourrais-tu arriver au Liban ? »Je pose ma tasse de café et je relis l’email. C’est l’heure du petit-déjeuner et je suis dans la cuisine de mon frère en Nouvelle-Zélande. Je viens de passer deux ans en Afghanistan avec Medair, je suis heureux de me retrouver à la maison, entouré de ma famille et de mes amis. Mais voilà, Medair vient de lancer une réponse d’urgence pour les réfugiés syriens au Liban, et il faut des équipiers sur le terrain. Le plus rapidement possible. Si j’accepte de partir ? Un bref coup de téléphone à mes parents et quelques profondes respirations plus tard, j’envoie ma réponse : « Je serai là la semaine prochaine. »

16 octobre 2012 L’approche de l’hiver nous préoccupe tous. Des températures glaciales sont annoncées. Les organisations humanitaires s’inquiètent pour la survie des réfugiés. De nombreuses familles qui ont fui au Liban ont tout laissé derrière elles. Beaucoup n’ont pas d’autres vêtements que ceux qu’elles portent.

Nous parlons avec des Syriens qui vivent dans des abris de fortune, construits avec de minces bâches en plastique et de vieilles enseignes. Les réfugiés nous parlent avec nostalgie des maisons qu’ils ont abandonnées. Profondément traumatisés et désorientés, beaucoup d’entre eux ne savent plus à qui faire confi ance. Ils ont peur pour leurs enfants. Leur abri est impossible à chauff er… Les quelques couvertures dont ils disposent suffi ront-elles à les protéger pendant les nuits froides ? Il est clair que si Medair ne parvient pas aider ces familles, personne ne le fera.

C r i S e S Y r i e n n e  :r É P o n S e d’ u r g e n C e À i m PaC t i m m É d i at

Nov. 2012 – Janv. 2013

Va l l É e d e l a B e K a a , l i B a n

• 7 603 réfugiés ont reçu du matériel leur permettant d’amélio-rer l’imperméabilité et l’isolation de leur abri.

• 1 568 réfugiés ont reçu des poêles à bois, des couvertures et des matelas.

• 120 familles (plus de 800 personnes) ont reçu des fi ltres à eau et des kits d’hygiène.

J o r d a n i e

• 1 200 enfants ont été soumis à un exa-men de dépistage de la malnutrition aiguë et les mamans ont été sensibilisées à de meilleures pratiques alimentaires.

Données au 01/02/2013. Notre action s’est poursuivie depuis et d’autres familles ont pu être aidées.

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« C’est la compassion qui me motive à répondre aux urgences. La compassion et l’amour. Je fais ce travail depuis longtemps déjà, et je sais que nous contribuons à transformer et à sauver des vies. Mais je sais également que le simple fait que nous soyons aux côtés de ces familles dans les terribles épreuves qu’elles traversent représente beaucoup pour elles. Elles apprécient véritablement notre présence. C’est pourquoi je suis convaincu qu’ensemble, nous pouvons faire la différence. » – Manuel Jagourd, Responsable des réponses d’urgence

8 novembre 2012 Aujourd’hui, j’ai fait la connaissance de Wessam, de sa femme et de leurs trois enfants. Lorsqu’ils sont arrivés de Syrie il y a 15 jours, ils ne savaient où aller et ils ont passé les deux premières nuits dans la rue. Un Libanais leur a ensuite proposé d’habiter la maison qu’il est en train de construire. Même si leur logement se résume à un toit, ils sont reconnaissants d’avoir au moins un abri.

Lilith, la petite dernière, encore un bébé, dort sur un mince matelas posé à même le sol. Il fait froid. Les yeux de Wessam sont rouges, comme s’il manquait de sommeil. Pendant que nous parlons, il a du mal à retenir ses larmes. Sans argent ni travail, il se demande comment il va pouvoir faire vivre sa famille au cours des prochains mois. Il me remercie de ma visite. Je le quitte avec un terrible sentiment d’impuissance car pour l’instant nous ne pouvons rien faire pour lui.

19 novembre 2012L’arrivée de notre camion déclenche chez les enfants un tonnerre d’acclamations et d’applaudissements. Quel événement ! Le camion est rempli de matelas, bien arrimés, empilés les uns sur les autres. Pendant qu’il amorce précautionneusement une marche

arrière sur le terrain boueux, les parents ont du mal à retenir leurs enfants. Cela nous fait sourire et nous rend si heureux !

Pendant plusieurs heures, nous distribuons les couvertures et les matelas que nous avons préparés pour aider les familles à résister à l’hiver. J’ai l’honneur de serrer la main de nombreux hommes – maris, pères et grands-pères. Toute la matinée, ils viennent me remercier pour ce que Medair fait pour eux. A la fi n de cette belle journée, je suis épuisé – mais heureux.

7 décembre 2012Il pleut des cordes et je suis trempé jusqu’aux os. Malgré cela, je zigzague joyeusement au milieu des fl aques d’eau en direction d’une grande maison en béton, dont la construction est à moitié achevée. Je serre précieusement quatre matelas contre ma poitrine.

Cela fait un mois que j’ai rencontré Wessam et j’ai hâte de savoir comment il va. Lorsqu’il me voit, il me fait un grand sourire. Il me donne une tape amicale dans le dos avant d’empoigner les matelas. Sa femme fait chauff er de l’eau sur un petit réchaud à gaz. Wessam me fait signe de me joindre à eux pour le thé. J’aimerais rester, parler, mais je dois eff ectuer d’autres distributions. Je suis heureux de savoir que toute la famille va bien. Quand le chauff eur de l’équipe pénètre dans la pièce avec une pile de couvertures, le sourire de Wessam s’élargit. Puis, lorsqu’il voit Mohammed entrer avec un poêle dans les bras, il rit de bonheur. Aujourd’hui, pour moi, le soleil brille.

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Etat d’urgence au Sud-Soudan : la vie continue

Situation d’urgence dans le comté de Maban. Lorsqu’en 2012 le confl it soudanais a contraint plus de 110 000 personnes à fuir dans le comté de Maban, au Sud-Soudan, l’équipe d’urgence de Medair a ouvert un centre de santé d’urgence, pour off rir des soins de santé gratuits aux familles à bout de force. Cette clinique est encore très fréquentée aujourd’hui. En parallèle, nous construisons des latrines, améliorons l’accès à l’eau et sensibilisons les réfugiés aux bonnes pratiques en matière de santé et d’hygiène.

Bajita : La guerre a débuté pendant le ramadan. Un avion a commencé à nous bombarder et, quatre semaines plus tard, les troupes sont entrées dans notre village. Nous n’avons pas eu le temps de rassembler nos aff aires. Nous avons seulement pu attraper quelques vêtements avant de fuir avec les enfants.

Alawiya : Je me suis enfuie avec mon mari, mon enfant et les autres habitants du village. Nous avons marché la nuit, car il faisait trop chaud pendant la journée. Comme nous n’avions pas beaucoup de nourriture, nous n’en donnions qu’aux plus jeunes enfants.

Bajita : C’était horrible d’entendre les avions de chasse arriver. Il fallait courir, se cacher – souvent dans le lit de la rivière. Ils passaient à n’importe quel moment, la nuit comme le jour. Je gardais toujours ma fi lle près de moi et, quand elle pleurait, je lui disais de ne pas faire de bruit.

Nous avons tout laissé derrière nous, mais cela ne fait rien. Les biens matériels ne sont pas importants – nous pouvons les remplacer. Ce qui est important, c’est d’avoir échappé à la guerre et d’être encore en vie.

Alawiya : Je travaille maintenant avec Medair pour promouvoir la santé et l’hygiène. J’explique aux personnes qu’il est important de se laver les mains avec du savon et d’utiliser les latrines pour se protéger des épidémies. Avant, nous ne le savions pas. Maintenant, je le sais moi aussi.

Bajita : J’ai toussé pendant deux semaines, et une bonne partie de ma famille aussi. Nous avons tous été soignés à la clinique de Medair. Merci pour tout ce que vous faites. C’est bien d’avoir une clinique à proximité. Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve, mais ce qui est primordial, c’est de rester en bonne santé.

Bajita.Je suis � ère de

promouvoir la santé et l’hygiène. Je peux dire à tout le monde de boire

de l’eau potable et d’utiliser les latrines.

alawiya.Medair nous a fourni des latrines. Nous n’en avions pas avant. Nous en sommes très contents et nous les entretenons. ©

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Les situations d’urgence sont fréquentes au Sud-Soudan. L’équipe de réponse d’urgence de Medair est en alerte toute l’année. Inondations, épidémies, malnutrition, déplacements de population – Nous intervenons dans tout le pays pour apporter une aide vitale aux plus démunis.

Formées par Medair, Bajita (à gauche) et Alawiya, deux réfugiées, sont maintenant chargées de promouvoir les bonnes pratiques en matière de santé et d’hygiène dans le comté de Maban, au Sud-Soudan.

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87% des dons sont utilisés dans les interventions humanitaires au service de nos

bénéfi ciaires

« De nombreuses personnes ne sont pas conscientes de l’importance des dons privés pour les réponses d’urgence. Notre capacité à mettre en œuvre immédiatement des actions à impact rapide, lorsque les personnes vulnérables en ont le plus besoin, dépend de nos ressources fi nancières immédiatement disponibles. Les dons privés sont donc véritablement l’étincelle permettant le lancement d’une réponse d’urgence.

Mais ce n’est pas tout : chacun de vos dons peut aider à débloquer l’accès à un montant quatre fois supérieur en fi nancement public. Chacune de vos contributions permet ainsi de sauver un nombre considérable de vies. »

– Manuel Jagourd, Responsable des réponses d’urgence

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Bachir, un équipier de Heart for Lebanon, partenaire local de Medair, joue avec une fillette syrienne pendant une distribution organisée par Medair pour les réfugiés au Liban.

Donnez de l’espoir au cœur de la tourmente. Faites un don aujourd’hui.

Votre générosité nous donne la flexibilité nécessaire pour intervenir rapidement et apporter une aide vitale à ceux qui en ont le plus besoin.

F a I T E S u N d O N

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Nos interventions d’urgence – partout dans le monde

madagaSCarLes cyclones et les tempêtes tropi-cales dévastent régulièrement l’île et entravent le développement du pays. Lors du passage d’un cyclone, nous apportons un secours d’urgence. Le reste de l’année, nous faisons un travail de fond pour limi-ter l’impact des prochains cyclones.

aFgHaniStanLes catastrophes naturelles aff ectent chaque année des centaines de milliers d’Afghans. Nous travaillons en collaboration avec quatre autres ONG, pour assurer l’acheminement rapide des secours en cas d’urgence dans le nord du pays.

Somalie/SomalilandLe taux de malnutrition infantile est particulièrement élevé à cause de la sécheresse. Un travail de longue haleine est ici nécessaire pour sauver des vies. Nous soignons les enfants malnutris et améliorons l’accès à l’eau dans les villages isolés.

r.d. CongoLes attaques violentes de la milice ont contraint les habitants à quitter leurs foyers pour des camps de fortune. Pour les aider à survivre, Medair leur fournit des soins de santé gratuits et des médicaments.

Haïti. L’ouragan Sandy a provoqué de fortes inondations et des glissements de terrain qui ont enseveli maisons et champs, emporté des tronçons de route et coupé du monde des villages reculés.Nous avons utilisé le fonds d’urgence, alimenté par vos dons, pour lancer une intervention à court terme et réparer les routes d’accès. Nous avons aussi proposé un programme Argent-contre-Travail grâce auquel les villageois peuvent réparer leurs maisons et acheter de la nourriture. Grâce au soutien de la Chaîne du Bonheur et de l’USAID, des donateurs institutionnels, nous avons pu développer une aide de plus grande envergure : aujourd’hui, nous reconstruisons des maisons et réparons les routes de manière à ce qu’elles résistent à de futures inondations.

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MADAGASCARZIMBABWE

CRISE SYRIENNEAFGHANISTAN

LIBANJORDANIE

RÉPONSE D’URGENCE

Notre présence dans les pays dépend des cas d’urgence survenant dans le monde et peut donc varier rapidement. Pour suivre nos interventions, consultez www.medair.org

SUD-SOUDAN

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P R O G R a M M E S

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Comment apprendre aux jeunes à gérer leur argent ? Pour Sébastien, la théorie ne suffit pas ! Il faut aller plus loin et réellement sensibiliser. C’est pourquoi il a organisé dans son association une soirée à l’attention de jeunes de 12 à 15 ans. Son nom : « Le fric, c’est chic ». Ainsi, dans un « Monopoly » à taille humaine, les adolescents étaient invités à gérer une certaine somme d’argent.

L’idée était de leur confier un capital financier qu’ils devaient dépenser dans différents lieux, comme le casino, les impôts, le restaurant… et l’humanitaire ! Chaque poste se trouvait dans une salle différente, avec son ambiance, sa décoration. Dans l’espace Medair se trouvait une tente identique à celles que l’on peut voir dans les camps de réfugiés.

Dans ce jeu grandeur nature, les questions se posent : comment dépenser mon argent ? Uniquement pour mon plaisir ? Combien faut-il mettre de côté ? Quelle place laisser à la générosité ? Pour l’organisateur, les dons sont considérés comme « quelque chose qui figure au budget, quelque chose qu’il faut anticiper. De manière à ne pas se laisser devancer par ce que l’argent pourrait vous offrir, mais qu’il reste un outil ». Il espère avoir ainsi donné des clés à ces jeunes pour demain. Ce qu’il ne vous dira pas, c’est que chaque don fictif a été converti en vrai argent. Nous remercions Sébastien d’avoir initié un projet qui contribue à soulager la souffrance des plus vulnérables non pas en théorie, mais dans la réalité !

N’hésitez plus : vous aussi, organisez un événement au profit de Medair en contactant Véronique André au 021 694 35 31 ou par email : [email protected]

« Le fric, c’est chic »

Votre legs sauve ma vie !

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« J’ai besoin d’eau potable, d’hygiène et de soins. Faites un legs à Medair pour me protéger des maladies et m’assurer un avenir. Merci ! »

Demandez notre brochure gratuite en contactant Antoine Baer, responsable legs et successions, au 021 694 35 55, par courrier ou par email : [email protected]

Courrier des donateurs « Lorsqu’il y a une urgence, je sais que mon don peut changer beaucoup de choses sur le terrain. Mais j’aurais voulu savoir s’il y a quelque chose que je puisse faire de plus ? »B. G., Ecublens (VD)

Bonjour Monsieur, merci pour votre question. Vos dons font déjà une grande diff érence ! Il est vrai que votre impact peut être multiplié, par exemple en faisant circuler l’information autour de vous, parmi vos amis, vos proches, vos voisins et vos collègues.Tous les moyens sont bons : de vive voix, par email ou en relayant nos informations sur les réseaux sociaux, dans les médias. Chaque acte peut faire une grande diff érence. Merci pour votre présence aux côtés de Medair !

M E d a I R S u I S S E

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Remerciements en direct du Sud-Soudan. Il y a quelques mois, nous vous avons parlé de notre action auprès de milliers d’enfants soudanais souff rant de malnutrition. Dans le fl ux de réfugiés aff amés traversant la frontière entre le Soudan et le Sud-Soudan, il y avait de plus en plus d’enfants malnutris. Vous êtes nombreux à vous être mobilisés. Votre don a permis à nos équipes de leur donner le traitement dont ils avaient besoin pour survivre.

Vous leur avez sauvé la vie et off ert un avenir. MERCI !

Retrouvez tous les bénéficiaires de notre secours vital dès maintenant sur www.medair.org !

Ici, je suis la grand-mère de tout le monde ! Nous sommes très heureux d’avoir reçu des couvertures, des matelas et un poêle car nous en avions vraiment besoin. Nous avons déjà beaucoup plus chaud ! Nous voulons remercier tous ceux qui nous ont aidés à survivre. Vous nous avez aidés à tenir...

— Marella, une réfugiée syrienne qui, avec des milliers d’autres, a trouvé refuge dans la vallée de la Bekaa, au Liban.

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CCP 10-648-6