DE L’ANSD NEWSLETTERun phare, l’ANSD ne pourra qu’arriver à bon port ». • La mise en œuvre du Projet de rénovation des comptes nationaux à travers ses deux compo- santes

www.ansd.sn

N°001SEPT 201634 PAGES

AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE (ANSD)

LA RÉNOVATION DES COMPTES NATIONAUX :Des informations économiquesplus actuelles et de meilleure qualitésur la taille et la structure du PIB

LE PROJET-PHARE

BULLETIN TRIMESTRIEL

NEWSLETTERDE L’ANSD

PORTRAITS DE DAMES

Adoption de la Stratégie nationale deDéveloppement de la Statistique 2014-2019

LE CONSEIL NATIONAL DELA STATISTIQUE

MAM SIGA NDIAYE ET OUMY DIOPDEUX GRANDES DAMES À L’ASSAUT DE LA STATISTIQUE

LE PLAN STRATÉGIQUE DE DÉVELOPPEMENT 2015-2019 LA « BOUSSOLE » EST NÉE POUR ORIENTER L’ANSDSUR UNE PÉRIODE DE 5 ANS

VERS LA NORME SPÉCIALE DE DIFFUSION DES DONNÉESUN DÉFI: FAIRE ADHÉRER LE SÉNÉGAL À LA NSDD D’ICI 2017

SOMMAIRENEWSLETTER

p.1 EDITORIAL

p.18 PORTRAITS DE DAMES

p.17 LE CONSEIL NATIONAL DE LA STATISTIQUE

www.ansd.snN°001 / Sept 2016

EDITORIAL.......................................................................................................................................................................................................................p.1

LUMIERE SUR LE PRCN................................................................................................................................................................................................p.3

INTERVIEW DE ASTOU SAGNA, CHEF DE PROJET RGE........................................................................................................................................p.4

LA DIRECTION DES STATISTIQUES DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIALES (DSDS)..............................................................................................p.7

PRODUIT INTERIEUR BRUT 4e TRIMESTRE 2015 .................................................................................................................................................p.11

RETRAITE DE SALY SUR LE PLAN STRATEGIQUE ET DE DEVELOPPEMENT................................................................................................p.12

ACTIVITES DE LA DIRECTION GENERALE............................................................................................................................................................p.15

LE CONSEIL NATIONAL DE LA STATISTIQUE........................................................................................................................................................p.17

PORTRAITS DE DAMES...............................................................................................................................................................................................p.18

PORTRAIT DE MAME SIGA NDIAYE (COORDONATRICE DE LA CPCCI; UNE DAME À L’ASSAUT DE LA STATISTIQUE).....................p.19

PORTRAIT DE OUMY DIOP (CHEF DE SERVICE RÉGIONAL DE LA STATISTIQUEET DE LA DÉMOGRAPHIE DE KAFFRINE)..............p.20

L’OBESRVATOIRE SUR LA PAUVRETE ET LES CONDITIONS DE VIE DES MENAGES...................................................................................p.22

LA CELLULE DE GESTION DES PARTENARIATS...................................................................................................................................................p.25

L’ANSD RENFORCE LES CAPACITES DE SES AGENTS........................................................................................................................................p.28

L’ECOLE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE L’ANALYSE ECONOMIQUE (ENSAE)............................................................................p.29

SPORT..............................................................................................................................................................................................................................p.31

PAGE DETENTE.............................................................................................................................................................................................................p.32


Editorial

Votre bulletin trimestriel d’informations sur les activités de l’ANSD reprend du service après un an d’arrêt sous le nom de« LE PHARE de l’ANSD». Ce nom sied parfaitement, car comme cet instrument de navigation maritime, « le Phare de l’ANSD vient éclairer ses lecteurs sur les activités de l’Agence de la statistique. Avec une boussole notre plan stratégique et un phare, l’ANSD ne pourra qu’arriver à bon port ».

• La mise en œuvre du Projet de rénovation des comptes nationaux à travers ses deux compo-santes : i) Recensement Général des Entreprises, incluant l’enquête de structure et ii) élaboration des comptes nationaux de l’année de base 2014 et de l’année courante 2015. Les activités ont démarré à la fin de l’année 2014 par un atelier auquel ont pris part, un expert international et cadre de la CEA. Pour le volet Recensement général des entreprises, les activités ont démarré au mois de mai. A cet égard, je lance un appel pour une pleine collaboration des entrepreneurs sénégalais. Du côté du changement de l’année de base, les comptes provisoires de 2014 sont en cours de va-lidation et l’année 2015 en compilation ;

• La Norme spéciale de Diffusion des Données (NSDD) : Le Sénégal a annoncé en mai 2006, à l’occasion d’une mission du FMI, sa décision d’adhérer à la NSDD dans un délai de trois ans. Cela fait suite à son adhésion en 2001 au Système général de Diffusion des Données (SGDD). En déci-dant de souscrire à cette norme, notre pays s’engage à suivre les bonnes pratiques en matière de couverture, de périodicité et d’actualité des données, d’accès du public aux informations, d’intégrité, ainsi que de qualité des données ;

• La mise en œuvre du Plan stratégique de Développement (PSD) dénommée « la Boussole de l’ANSD ». Ce cadre organisationnel est né de la retraite de Mbodiéne en novembre 2014 et a été reprécisé après la rencontre de Saly de février 2016. Il recadre toutes les activités de l’Agence sur la période de cinq ans (2015- 2019) suivant les cinq axes ou chantiers. Les travaux sont lancés en février 2016 et l’ANSD bénéficie de l’accompagnement du cabinet Performances group. La pre- mière vague de projets et d’activités a été retenue. J’invite tous les agents à s’approprier cet outil de management qui va nous orienter dans le travail pour les cinq prochaines années.

On ne peut omettre les importants efforts en cours pour la modernisation de l’ANSD . Je veux citer la mise place du Progiciel de Gestion intégrée ou ERP en anglais qui va faciliter la mise en solde et la gestion administrative des carrières des agents. La finalisation du Manuel de procédures, la coordination du Système statistique national (SSN) avec comme point fort la centralisation des ressources humaines, et la Révolution des données sont des activités qui méritent une attention particulière.

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C’est l’occasion pour moi de remercier l’ancienne équipe de rédaction pour le travail accompli et d’exhorter la nouvelle à maintenir haut le flambeau qui lui est légué.

L’actualité à l’ANSD a été riche en événements et en activités. Les activités phares sont axées sur :

Chers lecteurs,


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Enfin, je veux noter la rencontre annuelle avec le personnel tenue le 12 février 2016, ce moment fort de communion que nous avons inscrit dans l’Agenda qui permet de faire le bilan des activités déroulées l’année précédente et de fixer les objectifs de l’année courante.

Au plan international, l’ANSD affirme de plus en plus son leadership sur l’échiquier africain et mon- dial. C’est ainsi que dans le contexte des Objectifs de Développement Durable (ODD), le Sénégal fait partie des 28 pays au monde qui élaborent le cadre des ODD. Il faut noter qu’en Afrique nous faisons partie des 6 pays retenus pour cet exercice. Ensuite, il y a des organismes comme Paris 21 dans lesquels, l’ANSD siège au conseil d’administration. Je peux dire, sans fausse modestie, que sur le plan africain nous pouvons être très fiers de notre institution.

Notons dans la même veine, la création prochaine d’un centre d’excellence à l’Agence, avec l’appui du Brésil. Le Sénégal est choisi avec deux autres pays africains, l’Afrique du Sud et le Cap Vert pour héberger ces centres.Le centre de Dakar nous permettra de développer l’expertise en matière d’utilisation des TIC dans les recensements. Le Sénégal sera un hub qui va former tous les experts dans les pays africains francophones qui seront chargés des recensements de population sur la base de l’utilisation des tablettes.Sans conteste, l’ANSD est bien placée sur une rampe de lancement pour un Sénégal émergent. L’accompagnement de nos autorités et l’expertise de son personnel permettront d’atteindre tous les objectifs visés.

aboubacar Sédikh bEYE dirEctEur Général

biEnVEnuE À bord


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luMiErE Sur lE PrcnLE PROJET DE RENOVATION DES COMPTES NATIONAUX (PRCN)2014, NOUVELLE ANNEE DE BASE POUR LE CALCUL DU PIB AU SENEGAL

Le PRCN vise principalement le changement de l’année de base des comptes nationaux pour mieux rendre compte des nouvelles réalités de l’économie sénégalaise qui a connu des changements im-portants depuis 1999, année de base des comptes courants actuellement produits.

Conçu suivant une approche stratégique axée sur l’atteinte de résultats précis, le PRCN cherche, entre autres, à établir le Tableau des Ressources et des Emplois (TRE) et le Tableau des Comptes Economiques Intégrés (TCEI) pour l’année de base 2014 et la première année courante 2015.

Dans ce cadre un ensemble d’activités ont été identifiées et sont en cours d’exécution. Pour mieux comprendre ces activités, il sied de rappeler les principales contraintes que ce projet cherche à lever, à savoir :

- l’adoption du SCN 2008 comme cadre méthodologique d’élaboration des comptes natio-naux ;- le calcul de nouvelles structures de projection des comptes nationaux en phase avec les nouvelles réalités économiques ;- l’amélioration de la couverture de l’activité économique par rapport aux comptes courants actuels ;- le renouvellement des estimations dans des secteurs économiques importants (primaire, secteur informel,…) ;- l’adoption d’ERETES comme nouvelle application informatique d’élaboration des comptes nationaux.

Dans le but d’améliorer la couverture du PIB par la prise en compte de nouvelles activités écono-miques, il a été initié des activités relatives aux estimations de la production marchande d’eau en milieu rural et des activités illégales. En outre, il est prévu, grâce au Recensement Général des Entreprises, de procéder aux estimations spécifiques des productions marchandes qui prennent de plus en plus de l’importance dans certains secteurs sociaux (santé et éducation).Concernant le renouvellement des estimations dans des secteurs économiques importants, des ac-tivités sont en cours pour l’estimation du secteur informel, des Sociétés non financières (avant RGE), des Administrations publiques (APU), des Institutions Sans But Lucratif au Service des Ménages (ISBLSM), de l’agriculture, de l’élevage, de la foresterie, de la pêche, des mines, de la consomma-tion finale des ménages, des échanges extérieurs, des prix et de la matrice des emplois.


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Au Sénégal, il y a aujourd’hui un réel besoin de changement d’année de base, car la base de calcul des comptes nationaux actuels date de 1999. Le besoin d’informations plus actuelles et plus fiables se fait sentir de façon très pressante.

Combien y a-t-il d’entreprises actives au Sénégal ?Quelle est la répartition des entreprises par secteur d’activité, région, département et com-mune ?Quelle est la place des femmes dans l’entreprenariat ?Quelle est la répartition des entreprises selon leurs tailles en termes d’emplois ?Quel est le nombre des Petites et moyennes entreprises (PME) au Sénégal ?Comment les entreprises évoluent-elles dans le temps compte tenu de leur taille, leur activité et leur implantation géographique ?Quel est le nombre de disparitions ou de fusions d’entreprises ?

Autant d’interrogations auxquelles tentera de répondre le Recensement général des entreprises qui a démarré sa phase de collecte depuis le mois de mai 2016.

de disposer d’une cartographie complète, exhaustive et à jour des unités économiques réparties sur l’ensemble du territoire national et d’identifier les disparités économiques régionales et sectorielles ». Il permettra également de mettre à la disposition des pouvoirs publics, du secteur privé, des as-sociations professionnelles et des partenaires au développement, des informations fiables et à jour sur les performances du tissu économique à travers des indicateurs structurels et conjoncturels d’activités.

Mme Astou Sagna, chef du projet RGE revient en quelques mots sur cette opération: « Nous nous sommes fondés sur le fait que l’utilisation d’une in-formation récente et exhaustive sur l’activité des entreprises permet d’améliorer la pertinence des comptes nationaux », lance-t-elle.

Elle ajoute que « le PSE et l’Acte 3 de la Décentra-lisation ont besoin de beaucoup d’indicateurs pour matérialiser la vision du Chef de l’Etat du Sénégal en matière de développement économique et social ». Et dans ce cadre, précise-t-elle, le Recensement général des entreprises, qui sera réalisé pour la pre-mière fois, va ainsi « permettre d’avoir une meilleure connaissance de la structure de l’économie,

MME ASTou SAgNA,chef du projet RGE

RECENSEMENT GENERAL DES ENTREPRISES AU SENEGALvers une amélioration du système d’informations existant sur les sta-tistiques d’entreprises



CORRECTION DES MANQUEMENTS NOTÉS DANS LA COLLECTE DES DONNÉES

« Ce recensement va aussi permettre de corriger beaucoup de manquements notés dans la col-lecte des données relatives aux différentes entreprises de production, avec le point central qui est celui du changement d’adresse. Nous éprouvons aujourd’hui des difficultés pour donner le nombre exact de PME au Sénégal. Ce recensement général des entreprises va ainsi permettre de corriger tout cela », assure Mme Sagna, qui précise que la base de collecte a été constituée par des listes obtenues de fichiers administratifs d’unités économiques. Ce projet de recensement, qui est un volet phare du Projet de rénovation des comptes nationaux (PRCN), dont le coût est estimé à plus de 2,5 milliards F CFA, vise l’amélioration du système d’information existant sur les statistiques d’entreprises et à l’élaboration d’une nouvelle année de base des comptes nationaux conforme au Système de comptabilité nationale de 2008. Pour ce faire, il devra donc « fournir des informations économiques de qualité en temps réel reflétant au mieux les structures actuelles de l’économie sénégalaise et le niveau des agrégats macroéconomiques », indique le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan du Sénégal. La formation des agents présélectionnés, qui est une étape importante dans le processus du recensement général des entreprises, a été précédé par l’élabo-ration d’un document méthodologique permettant de tracer les étapes nécessaires pour passer à l’acte. Et parmi celles-ci, il y a la conception des outils de travail, de manuels pour les enquêteurs qui sont, selon Mme Sagna, très importants dans ces genres d’opération de recensement. Elle estime que quand on envoie des gens qui ne sont pas des statisticiens sur le terrain et qui doivent administrer un outil statistique, il faut qu’ils disposent d’un document qui leur montre comment ils doivent collecter les données sur le terrain afin de réussir leur mission. « Comment on doit amener l’enquêté à donner l’information exacte qu’on recherche sans le bousculer ? Tout cela est confiné dans un manuel destiné aux enquêteurs. A côté de ces enquêteurs, nous avons la supervision qui se fait sur plusieurs paliers », explique le chef du projet, Mme Sagna, assurant que pour certains enquêteurs, il y a une coordination dénommée corps des contrôleurs dont le rôle est d’aider un groupe de quatre enquêteurs. Et une fois l’enquête réalisée, il sera procédé à la correction des éventuelles erreurs avant que l’information ne parvienne à un niveau supérieur, constitué généra-lement de superviseurs. Un superviseur ayant en charge cinq contrôleurs. Cette équipe de super-viseurs dépendent directement de l’Unité de coordination, composée de superviseurs de pôles qui encadrent la collecte dans chaque pôle. « Nous avons fait une première phase de formation sur un nombre 607 personnes qu’on avait estimé pour Dakar. Et on a fait, après dix jours de formation, un test pour les évaluer. Mais, malheureusement, il y a des gens qui ne l’ont pas réussi. Et donc comme on avait une longue liste, on a repris celle d’attente. Et parmi les enquêteurs qu’on avait mis en attente, on en a repris 107 qui ont été formé», explique-t-elle

Un besoin de mise à jour de la base du Ninea

« Après Dakar, le recrutement et la formation des agents enquêteurs a eu lieu dans les 13 autres régions, réparties en cinq pôles », souligne-telle, précisant que le recrutement s’est fait au niveau local après l’appel à candidature qui a été fait par région et la sélection par la commission des per-sonnes admises à subir la formation au niveau des services régionaux de l’ANSD.« Ce recensement général des entreprises va permettre de mettre à jour la base du Numéro d’iden-tification national des entreprises et associations (Ninea) et dans ce Ninea, nous n’avons pas que les entreprises en tant que telles, nous avons aussi les associations et, à ce niveau, nous avons élaboré un petit questionnaire pour ces unités (associations, partis politiques syndicats, Ong et autres)», précise-t-elle, notant que cette enquête sur le recensement général des entreprises com-porte deux parties: un questionnaire qui est destiné aux unités économiques et un autre pour les unités non marchandes. Maintenant, pour ce qui est de l’enquête de structure, il y a, précise-t-elle,

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un questionnaire de structure beaucoup plus volumineux qui va donc être administré aux entre-prises du secteur moderne cette fois-ci. « Le recensement, c’est tous les secteurs confondus, mais l’enquête de structure, concerne les unités formelles du secteur moderne (Btp, commerce, services, entre autres) et cesunités ont fait l’objet d’un plus large échange qui a abouti à l’élaboration d’un échantillon de 1500 unités réparties dans ces activités », précise-t-elle.

1200 enquêteurs mobilisés sur l’ensemble du territoire national« Au niveau du Sénégal, nous avions dit tout au début que nous allions recruter 1500 en-quêteurs, mais lorsque nous le disions, nous n’avions pas une idée exacte de la répartition des unités et de leur nombre. Nous sommes partis juste des estimations du recense-ment général de la population pour retenir un nombre d’enquêteurs à recruter, mais nous avons un peu changé de démarche, en com-mençant par la cartographie et, c’est à partir de cette cartographie que le découpage a été fait », relève-t-elle. Contrairement au recense-ment général de la population où l’on parle de districts de recensement (DR), il s’agit ici de zones de recensement (ZR) qui sont des quartiers. Elle souligne que si le quartier est très grand, il constitue une zone de recensement, mais si ce sont de petits quartiers, ce sont des regroupements de petits quartiers, bien tracés par notre équipe de géomaticiens, qui constituent ces zones. « Cette équipe de géomaticiens a déjà fait un découpage à partir duquel, nous avons pu recenser les différents regroupements de quartiers et des zones de recensement sur lesquelles l’enquête va se dérouler », assure-t-elle. Elle précise que pour chaque région, un calcul rapide a été fait à partir de cette cartographie, qui a permis d’avoir le nombre d’uni-tés et de déterminer le nombre d’enquêteurs indispensables, estimé à quelques 1200 personnes».

Une durée de quatre mois prévue pour la collecte « Pour la collecte, nous avons deux outils : le papier et les tablettes. Ce que nous pouvons dire, c’est que cette enquête est une grande première pour le Séné-gal et que nous comptons faire plus que les autres… .Nous sommes dans un cadre sous régional et donc tout ce que nous faisons, nous devrions nous organi-ser de telle sorte que nous soyons parmi les leaders dans ce domaine.

Le directeur général de l’ANSD a beaucoup innové dans sa démarche et il s’est engagé à fond pour la réussite dudit projet », lance-t-elle. « Nous avons également les autorités au plus haut niveau de l’Etat, dont le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan qui en a fait son projet personnel et qui, lors du lancement du projet, y a déjà mis des milliards et qui s’est engagé à nous accompagner pour sa réussite », estime-telle. Une équipe d’agents de collecte en séance

de briefing avec leur contrôleur

Les agents en formation sur l’utilisation des tablettes

Mme Sagna lors d’une caravane de sensibilisation à Grand Yoff


La Direction des Statistiques Démographiques et Sociales (DSDS)

Plusieurs chantiers sont engagés par la DSDS et se trouvent à des niveaux d’exécution divers. Par-mi ces projets on peut citer :

➢ Enquête Démographique et de Santé Continue (EDS-Continue)➢ Enquête Continue auprès des Prestations des Services de Soins de Santé (ECPSS)➢ Enquête par grappes à indicateurs multiples urbaine (MICS urbaine)➢ Enquête Nationale sur l’Emploi au Sénégal (ENES)➢ Enquête Mondiale sur le Tabagisme chez les Adultes (gATS)➢ Enquête « Listening to Senegal/A l’écoute du Sénégal »➢ Enquête STEPwise de l’oMS sur les maladies chroniques (Enquête STEPS)➢ Enquête sur l’inclusion financière au Sénégal (EIFIS)

Toutes ces opérations ont utilisé les nouvelles technologies en l’occurrence des tablettes pour la collecte des informations sur le terrain et le transfert des données du terrain vers le niveau central, ceci, en vue de réduire les délais de publication et de mettre à la disposition des utilisateurs des données actuelles et de bonne qualité pour la planification et le suivi des programmes et projets. Cette méthode de collecte numérique a été expérimentée depuis 2008 et réussie en 2013 avec le recensement qui avait comme support de collecte les ordinateurs de poche appelée PDA.

Enquête MICS urbaine

L’ANSD en collaboration avec l’UNICEF vient de mené l’enquête par grappes à indicateur multiple au niveau de la zone urbaine de Dakar.

L’enquête MICS urbaine permet de collecter des données sur une large gamme d’indicateurs dans les domaines de la santé, l’éducation, la protection des enfants, le VIH / SIDA. Les conclusions de la MICS vont être utilisées comme base pour les décisions politiques et les interventions des pro-grammes en zone urbaine et dans le but d’influencer l’opinion publique sur la situation des enfants et des femmes dans la région de Dakar, et implicitement dans les autres zones urbaines du Sénégal.Les objectifs de l’enquête MICS urbaine à Dakar sont de :

• Fournir des informations quantitatives mises à jour pour l’évaluation de la situation des enfants et des femmes habitant dans les zones urbaines et périurbaines de Dakar ;

• Générer des données sur la situation des enfants et des femmes en milieu urbain, y compris l’identification des groupes vulnérables et des disparités pour informer les politiques et les interven-tions programmatiques ;

• Contribuer à l’amélioration des données et des systèmes de collecte de données à Dakar et à renforcer l’expertise technique dans la conception, la mise en œuvre et l’analyse de tels systèmes ;

Par ailleurs, la procédure d’échantillonnage adoptée permettra une représentativité des indicateurs à l’échelle département pour la zone urbaine de la région de Dakar.


Pour recueillir ces informations, quatre types de questionnaires seront utilisés :

➢ un questionnaire destiné aux ménages ;➢ un questionnaire administré aux femmes âgées de 15-49 ans ;➢ un questionnaire pour les hommes de 15-49 ans ;➢ un questionnaire destiné aux enfants de moins de 5 ans.

Enquête “A l’Ecoute du Sénégal” (L2S)

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La Banque mondiale a travaillé avec l’ANSD en vue de mettre en place ce projet qui s’ajoute au programme d’enquêtes auprès des ménages. Après l’enquête de référence réalisée avec des Smartphones, la collecte des données conjoncturelles se fera via le téléphone. Un centre d’appel (call center) est mis en place dans les locaux de l’ANSD. Ce type d’enquête a été déjà mené à Dar es Salam (Soudan), à Madagascar et en Tanzanie.

Dans un premier temps, il est convenu de mener une opération sur deux ans en vue de démontrer la capacité d’une telle approche à produire des données de haute qualité pour un meilleur suivi des conditions de vie des populations. Ce projet est financé par la Banque mondiale qui offre également une assistance technique.

Le centre d’appels de l’ANSD


Enquête sur l’inclusion financière au Sénégal (EIFIS)

La Direction de la Micro Finance a sollicité l’ANSD au cours de l’année 2013 pour la production d’une offre technique et financière en vue de la réalisation d’une Enquête sur l’inclusion financière au Sénégal (EIFIS). L’objectif clé de l’enquête sur l’Inclusion financière au Sénégal est de mesurer et d’établir les ni-veaux d’accès et d’utilisation des services financiers dont bénéficient tous les adultes âgés de 18 ans et plus, à travers les échelles de revenus et autres données démographiques, et de s’assurer que les parties prenantes clés telles que les décideurs, les autorités de règlementation et les four-nisseurs de services financiers disposent de telles informations.

Ainsi, les informations fournies par l’enquête permettront d’étendre la portée des services financiers au Sénégal, en ce sens qu’elles permettront de mieux comprendre les comportements de la popu-lation adulte en matière de recours aux services financiers. L’EIFIS a bénéficié de l’assistance technique de la Société Développement International Desjardins (DID) qui a eu à conduire la même opération au Burundi en 2012.

Ce projet est financé par la Direction de la micro finance (Ministère de la famille).Pour plus d’informations, consulter les rapports de ces enquêtes sur le site web de l’ANSD www.ansd.sn

LE MANAGEMENT DE L’INFORMATION STATISTIQUE

L’ANSD s’est engagée dans une dynamique de modernisation de ses prestations et de son in-frastructure de collecte, de gestion, de traitement et de diffusion des données par une politique ré-solument tournée vers la satisfaction des besoins des utilisateurs et articulée autour de différentes stratégies.

Un service qui écoute et répond aux demandes d’informations des popu-lations

En 2015, le Centre de documentation de l’ANSD a accueilli 1.035 visiteurs en mettant à leur dispo-sition une base documentaire bien fournie et régulièrement mise à jour.

En outre, sur un total de 903 demandes d’information reçues par voie électronique, 751 ont été prises en charge, dont 564 ont fait l’objet de traitement dans un délai de 7 jours, soit un taux de réponse de 83% sur le total des requêtes reçues.

Promouvoir l’accessibilité et une meilleure diffusion des données d’en-quête

L’ANSD a conçu une plateforme de diffusion des microdonnées et des métadonnées des enquêtes réalisées par les structures membres du Système Statistique National (SSN), dénommée Archivage National des Données d’enquêtes du Sénégal (ANADS) et accessible à partir du lienhttp://anads.ansd.sn/.


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En 2015, celle-ci comportait des informations en ligne relatives à 72 enquêtes et 04 recensements. Elle a été enrichie de 92 citations issues de rapports et de travaux universitaires réalisés sur la base de ces données d’enquêtes.

L’ANSD entend renforcer ce dispositif en 2016, à travers la généralisation de la production des fi-chiers à large diffusion contenant des micro-données « anonymisées ».

Une plus grande visibilité du site web de l’ANSD, outil de diffusion par ex-cellence de l’information statistique pour le grand public

En 2015, le site web de l’ANSD a enregistré 205.701 visiteurs, provenant de 165 pays pour 76 224 téléchargements effectués.

Des Services Sociaux de Base plus visibles

Grâce au volet Cartographie des Services Sociaux de Base (ou GEOSSB) que l’ANSD a développé dans le cadre du Plan National Géomatique (PNG), il est désormais possible de visualiser la répar-tition des infrastructures dans différents domaines comme celui de l’éducation, de la santé et des services communautaires, entre autres. Cet outil vient s’ajouter à d’autres dispositifs que l’ANSD a mis en place dans le but de se doter d’un Système d’Information Géographique Statistique cou-vrant l’ensemble des régions et les différents secteurs d’activités et dont l’objectif est de permettre d’optimiser les prises de décision de l’administration centrale, des services techniques de l’État ou des collectivités locales.

Une infrastructure technique renforcée

L’ANSD a poursuivi en 2015 son effort de modernisation en mettant en place un projet de câblage informatique et téléphonique intelligent de son siège ; le but visé est de renforcer l’infrastructure technique par l’acquisition et la mise en service d’équipements adéquats.

Elle souhaite aussi procéder à l’actualisation de son Schéma Directeur Informatique au cours de l’année 2016 de manière à maximiser sur les avancées offertes par la technologie et aussi à s’adapter au contexte statistique national et international à la fois.

Vers des démarches administratives d’affaires plus allégées et simplifiées

Grâce à la synergie entre la Direction Générale de la Douane (DGD), la Direction Générale des im-pôts et Domaines (DGID), la Direction Générale de la Comptabilité publique et du Trésor (DGCPT) et la Direction Générale des Finances (DGF), un projet d’interconnexion de ces différentes struc-tures est en cours de développement pour la mise en œuvre du NINEA unique, sous la coordination du Cabinet du MEFP.

Le projet qui est à un stade bien avancé, permet, d’ores et déjà, de mettre à disposition une plate-forme d’échanges de données qui permettra, aux contribuables, d’utiliser un NINEA unique durant toutes ses opérations auprès de ces quatre structures (DGD, DGID, DGCPT et ANSD).

Conçu dans l’optique d’améliorer la transparence et la fiabilité, cette plateforme facilitera, en outre, un échange de données entre les systèmes SIGTAS, ASTER, GAINDE et NINEAWEB, qui pour-raient se voir ainsi fédérés.


PRODUIT INTERIEUR BRUT 4ème TRIMESTRE 2015

Dans un environnement économique marqué par la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), les indicateurs d’évaluation économique jouent un rôle prépondérant en tant qu’outils de mesure et d’évaluation. Le Produit Intérieur Brut (PIB) représente l’un des principaux indicateurs car mesurant la richesse produit dans le pays au cours de l’année. Il est défini comme la valeur ajoutée totale issue de la production interne de biens et services dans un pays donné, au cours d’une année donnée, par les agents résidents à l’intérieur du territoire national.Du PIB, découle le taux de croissance économique annuel, principal indicateur de développement. Il mesure en effet la croissance de l’économie d’un pays et est calculé à partir de la variation annuelle du PIB. Il apparait ainsi que sur l’année 2015, la croissance économique s’est établie à 6,5%.

En effet, au quatrième trimestre de l’année 2015, le Produit Intérieur Brut (PIB), en volume, a pro-gressé de 9,9%, par rapport à la période correspondante de 2014, après 5,4% au trimestre précé-dent. Cette évolution a été soutenue par une progression simultanée de l’activité économique dans les secteurs primaire (18,5%), secondaire (8,6%) et tertiaire (7,0%).

Comparée au quatrième trimestre de 2014, la valeur ajoutée du secteur primaire s’est accrue de 18,5%. Ce résultat s’explique, d’une part, par la bonne campagne agricole enregistrée qui s’est traduite par une augmentation de 22,8% de la valeur ajoutée de l’agriculture et d’autre part, par le bon comportement des activités de la pêche et de l’extraction dont les valeurs ajoutées ont augmenté respectivement de 15,3% et 13,0% entre le quatrième trimestre de 2014 et celui de 2015.

L’augmentation de la valeur ajoutée de la pêche est imputable à la progression des dé-barquements de la pêche artisanale (11,8%) et de la pêche industrielle (36,9%). Quant à l’accroissement de la valeur ajoutée des activités extractives, il est lié à la bonne te-nue des activités d’extraction de phosphate (+68,8%) à la suite de l’arrivée d’Indorama aux Industries Chimiques du Sénégal (ICS) en août 2014 qui a permis d’améliorer la solvabilité de l’entreprise. Par ailleurs, la production de sel et de natron s’est relevée de 6,4% en volume

La valeur ajoutée en termes réels du secteur primaire a progressé de 12,4% entre 2014 Quant à la hausse de la valeur ajoutée des activités extractives, elle est due à l’ex-traction du phosphate dont l’activité a fortement augmenté avec la recapitalisation des Industries Chiques du Sénégal (ICS) par Indorama.

Par rapport au quatrième trimestre de 2014, la valeur ajoutée du secteur secondaire s’est accrue de 8,6%, sous l’impulsion particulière des industries chimiques (+67,2%) et des bâtiments et travaux publics (+16,7%). Par ailleurs, il est noté une performance de la totalité des branches du secteur à l’exception des industries alimentaires dont les activités se sont repliées de 6,6%.

La forte augmentation de la valeur ajoutée des industries chimiques est induite par une bonne tenue des activités de production pharmaceutique (+339,6%), de produits chimiques de base (+68,2%) et de raffinage pétrolier (+49,9%). L’accroissement de la valeur ajoutée des bâtiments et travaux publics est quant à lui imputable, d’une part, au bon comportement des industries de fabrication de matériaux de construction (20,9%), et d’autre part, à la bonne performance des activités de construction (+13,3%).

une bonne perfor-mance des activités du secteur secon-daire (+8,6%)

un regain de dyna-misme des activités dusecteur primaire (+18,5%)

1 La croissance du PIB du 3ème trimestre 2015 a été révisée (passant de 5,8% à 5,4%) à la suite de la mise à jour des données sur les débarquements de la pêche et de l’indice du chiffre d’affaires des transports ainsi que des hôtels, bars, restaurants.


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La baisse de la valeur ajoutée des industries alimentaires s’explique par la contreperformance en-registrée dans les industries de fabrication de corps gras (-97,7%) et de sucre (-46,5%). La valeur ajoutée à prix constants du secteur secondaire a connu une progression de 7,3% entre 2014 et 2015.

une bonne tenue des activités du secteur tertiaire (+7,0%)

Au quatrième trimestre de 2015, la valeur ajoutée du secteur tertiaire s’est accrue de 7,0%, par rapport à la même période de l’année précédente. Cette évolution résulte de l’accroissement de l’ensemble des activités de ce secteur, notamment le transport (14,6%), le commerce (10,6%) et les services financiers (6,1%).

La performance de la branche transport est reflétée par la progression du chiffre d’affaires des transports ferroviaires (+53,6%) et des transports aériens (+43,1%). La hausse de la valeur ajoutée des services financiers est à mettre en relation avec la bonne tenue des activités des différentes sous branches du secteur. Quant à l’augmentation de la valeur ajoutée du commerce, elle est impu-table au relèvement des importations.Sur l’année 2015, la valeur ajoutée du secteur tertiaire, en termes réels, a connu une augmentation de 4,7% par rapport à 2014.

RETRAITE SUR LE PLAN STRATEGIQUE DE DEVELOPPEMENTLA BOUSSOLE, NEE A SALY

Le « leadership» de l’ANSD (Direction générale, directions, conseillers, divisions et bureaux) s’est retrouvé en février 2016 à Saly Portudal pour réfléchir sur son organisation actuelle et future. C’était la deuxième fois depuis douze mois que le leadership de l’ANSD se réunissait autour de ses objectifs pour les étudier en profondeur.

La retraite de Mbodiène en Novembre 2014 avait posé les jalons d’une collaboration franche et sincère pour tout le personnel de l’Agence.

Cette fois ci encore, autour du Directeur général et du Directeur général adjoint, les directeurs, les chefs de division, de cellules et de bureaux, ainsi que toutes les franges du personnel de l’Agence représentées, ont posé sur la table de discussions toutes les questions relatives au bon fonction-nement de ladite structure.

Ainsi, c’est près de quatre vingt agents de l’ANSD, en sus de spécialistes invités, venant de divers secteurs économiques de notre pays, qui ont planché pendant 72 heures sur les thèmes suivants :

- Le diagnostic organisationnel,- La situation des services régionaux,- La communication interne,- Les rémunérations et avantages sociaux, - L’allègement des procédures,- Les recrutements et reclassements,- L’environnement du travail,- La révision des textes de l’ANSD,- Le fonctionnement de la Cellule de gestion des partenariats (CgP).


Cette retraite fait suite à l’adoption par le personnel du plan stratégique 2015 – 2019, dénommé : LA BOUSSOLE de l’ANSD, tout cela avec l’accompagne-ment du Cabinet d’experts « Perfor-mances ».Ainsi, la vision de l’ANSD « Devenir un centre de référence en matière de pro-duction et de diffusion d’une informa-tion statistique de qualité, au service de tous les utilisateurs » a été déclinée en 5 axes, 43 projets et 313 actions.

Le nom de la Boussole a remporté le concours auquel ont participé un grand nombre d’agents. M. Ngalgou Kane, qui a proposé ce nom a rem-porté une tablette pour cela. Voici ce qui l’a ins-piré :

« En fait, j’ai un peu regardé par rapport à l’ob-jectif de ce plan, comme c’est un plan d’orien-tation, donc j’ai un peu réfléchi par rapport à quelque chose qui y serait adapté, et effecti-vement la boussole, comme son nom l’indique nous permet de nous orienter.

Mamanding DIEDHIOU, SRSD

Je crois c’est une occasion inespérée pour nous de nous pré-senter à cet atelier et d’évoquer l’ensemble des difficultés que nous rencontrons au niveau des régions et on espère qu’à l’issue de cet atelier qu’on ira vers une amélioration ef-fective au niveau des régions.

Donc ça répond bien à l’objectif de ce plan. D’autre part, l’ANSD a la particularité de produire des informations qui orientent aussi les décisions de différents utilisateurs. Vous voyez également là il y a l’aspect orientation qui réapparait. A cet égard, je me suis dis que la boussole est un nom appro-prié »

Ngalgou Kane, gagnant du concours

Séance de travail à Saly sur le diagnostic organisationnel

Séance plénière à Saly présidée par le DG, le DGA et Mme Awa Thiongane


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Mamadou BAH, DMIS

« Je pense qu’on a fait un excellent état des lieux, ce qui est important c’est que les recommandations de l’atelier puissent être suivies. l’ANSD a des dé-fis à relever: d’abord le suivi évaluation systématique de ses activités, celui de la transparence et l’équité au niveau du reclassement, du recrutement, des sa-laires. »

Dr. Moussa SOW, Professeur à l’UGB de St Louis

J’ai présidé l’atelier sur la communication in-terne; c’est un maillon essentiel de la perfor-mance d’une entreprise quelle qu’elle soit, …communiquer et encore communiquer et si vous réussissez la communication c’est augmenter vos performances »

Ousmane CISSE, chauffeur

« Le DG œuvre pour que l’ANSD aille de l’avant. D’abord en commençant par nous intégrer tous dans les différentes réunions où l’on prend de grandes décisions, et aujourd’hui nous les chauffeurs et les secrétaires sommes présents ici et cela est à saluer »

Maxime Bruno NA-GNONHOU, DSECN

Le diagnostique organisation-nel de cet atelier fait ressor-tir les points forts et les points faibles et je crois que si le DG prend l’engagement d’appliquer les conclusions de cet atelier ça sera une bonne chose mais la question est de savoir s’il a les moyens d’appliquer sa politique. En tout cas la volonté est ma-nifestée et je crois que chacun doit s’y mettre pour la réussite de cette mission.

M. Momar Ballé SYL-LA, CT

Je crois que des ateliers comme celui ci, sont à institutionnali-ser. Chaque année on s’arrête un moment pour voir où est ce qu’on en est par rapport aux ob-jectifs que nous nous sommes fixés dans un horizon déjà dé-terminé. Il y a beaucoup de choses à améliorer comme: ve-nir à l’heure, aller aux réunions et comme on a dit que les dos-siers urgents ne trainent pas.

Bourama MANE, DMIS

Je crois que c’est un cadre d’échange que la Direction Gé-nérale doit maintenir chaque année pour le personnel, et je souhaiterai qu’on l’élargisse : que ça ne soit pas que pour le leadership, mais pour tout le personnel de l’ANSD si possible et recueillir tous les avis et cela permettra d’aller de l’avant et d’atteindre les objectifs.

Samba Gallo BA, SRSD Tamba

Nous qui venons des régions cette rencontre nous pro-cure beaucoup de joie. On va procéder à une opération-nalisation des activités retenues et ça c’est pour la pre-mière fois. Une fois opérationnalisées, il y aura un suivi évaluation de ces opérations.

Propos recueillis par: Mintou Yade, Yacine Sow, Mariama Hanne; Fatou Diouf;Sokhna Gueye; Ramata Ba et Leylatou Sagna

Le DAgRH , M. Ly interviewé lors de la retraite à Saly

Séance de travail avec les agents à Saly


actiVitES dE la dirEction GEnEralELE REPRéSENTANT Du SéNégAL Au FMI vISITE L’ANSD

Monsieur YAMBAYE, administrateur pour le Sénégal au Fonds Monétaire International (FMI) et représente le Sénégal et 22 autres pays africains au Conseil d’Administration du FMI. Il a rendu une visite à l’ANSD le 7 mars 2016. Il était accompagné par un de ses conseillers techniques, M. Abdoulaye TALL, ainsi que de M. Daouda SEMBENE, Conseiller Technique au cabinet du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.

La délégation a été accueillie par M. Babacar NDIR, DGA de l’ANSD ainsi que les Directeurs et Conseillers de l’Agence.

M. YAMBAYE a déclaré que l’ANSD est considérée comme la meilleure agence de statistique en Afrique francophone et comme un pôle d’excellence qui peut contribuer au renforcement des capa-cités statistiques du continent africain

La convergence d’intérêt, sur la nécessité de disposer de statistiques d’état civil fiables et complètes pour ai-der à la planification du développement économique et la prise de décisions locales et nationales, a amené l’ANSD et le CNEC à formaliser leur collaboration par un accord-cadre, signé le vendredi 29 janvier 2016, destiné à améliorer la collecte, le traitement, l’analyse et la diffu-sion des données relatives aux faits d’état civil ou à des informations connexes.

ANSD-SIL : signature d’une Convention de partenariat

L’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie a reçu, du 03 au 04 décembre 2015, la visite de M. Kemraz Mohee, Directeur Général de la SIL, société en charge de l’informatique de l’Etat mauricien.

Cette visite de M. Mohee s’inscrit dans le cadre du projet de refonte de l’application délivrant le numéro d’identification national des entreprises et associations (NINEA). Cet identifiant consacre l’immatriculation au Répertoire National des Entreprises et Associations (RNEA).

La SIL est le partenaire de l’ANSD dans la mise en place d’une nouvelle solution d’immatriculation appelée CBRIS qui doit remplacer l’application actuelle, le NINEAWEB.

ANSD-CNEC : Signature d’une Convention cadre pour le développement des statistiques d’état civil


ADHESION DU SENEGAL A LA NORME SPECIALE DE DIFFUSION DES DONNEES (NSDD)Le Fonds monétaire international (FMI) a mis en place en 1996 la Norme spé-ciale de Diffusion de Données (NSDD) qui définit les méthodes d’établisse-ment et de diffusion de certaines sta-tistiques économiques et financières. Cette initiative du FMI permet d’assurer une meilleure transparence des don-nées statistiques, facilite l’élaboration et l’application de politiques écono-miques bien conçues, aide à la prise et à l’exécution de décisions judicieuses en matière d’investissements et réduit les turbulences sur les marchés finan-ciers.

La NSDD est réservée aux meilleurs instituts de production de données, elle est très contraignante en matière de production et de diffusion des données statistiques. Pour l’instant, seuls trois pays en Afrique subsaharienne ont souscrit à cette norme (Afrique du Sud, Maurice et Seychelles).

L’adhésion à cette norme améliore l’accès du pays aux marchés internationaux de capitaux avec des taux préférentiel et, offre le potentiel d’augmenter les investissements directs étrangers, la pro-duction et in fine peut renforcer la croissance économique.

Le Sénégal s’est engagé à être l’un des premiers pays d’Afrique subsaharienne à adhérer à la Norme Spéciale de Diffusion des Données. Cette adhésion nécessite une poursuite des efforts de raccourcissement des délais de production et de diffusion de certaines données produites par le système statistique national.

A cet effet, l’ANSD avec l’appui du FMI et de la BAD a organisé un atelier d’information et de sen-sibilisation à l’endroit des structures responsables de la mise en œuvre de la NSDD les 21 et 22 janvier 2016 à l’hôtel Terrou-bi.Des lacunes restent à combler dans certains domaines comme le non respect de la périodicité, des délais de diffusion et de couverture de certains indicateurs.

C’est toujours dans ce cadre, qu’une mission du Département des statistiques du FMI a séjourné à Dakar, du 8 au 14 juin 2016, pour appuyer l’opérationnalisation de la Page Nationale Récapitulative des Données (PNRD).

Cette page permet un accès centralisé à l’ensemble des catégories de données dont la diffusion est requise par la NSDD et constitue une des exigences de la Norme. La PNRD sera diffusée sur le site web de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), en utilisant la plateforme Open Data (ODP), installée avec le soutien de la Banque Africaine de Développement (BAD).

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L’équipe de l’ANSD avec M. Lo, Conseiller spécial du PM et M. Kouta, expert de la BAD



lE conSEil national dE la StatiStiQuELe Conseil national de la Statistique (CNS) a organisé sa deuxième Session ordinaire le jeudi 12 mai 2016, après la première réunion tenue le 08 mars 2011

MiSSionS du cnS :

Placé sous l’autorité du Premier Ministre, le Conseil national de la Statistique est chargé de propo-ser au gouvernement :

- les orientations générales de la politique statistique de la nation, - les priorités en matière de collecte, de traitement et de diffusion de l’information statistique, et- les instruments de coordination des activités du Système statistique national.

Cette deuxième Session du Conseil a abordé, entre autres questions, les points relatifs à l’adoption de la deuxième Stratégie nationale de Développement de la Statistique (SNDS 2014‐2019) et du programme d’enquête pluriannuel (2014-2023), la validation des recommandations de l’étude sur la nouvelle cartographie du Système statistique national (SSN) et la gestion centralisée des res-sources humaines, etc.

Principales recommandations à retenir pour un Système statistique national viable et efficace

Les principes qui sous-tendent la rationalisation du SSN sont :

(i) l’exigence de stabilité du système,(ii) la garantie de la couverture exhaustive des besoins en matière statistique et(iii) l’absence de chevauchement dans les missions et tâches des différentes entités, de manière à éviter le gaspillage de ressources.

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Une des recommandations de ladite étude est la mise en place d’une vingtaine de Directions sec-torielles de la Statistique en lieu et place de la centaine de structures produisant des statistiques publiques en vue de faciliter la mission de coordination du Système, mais surtout pour disposer de structures dotées de moyens leur permettant de remplir leurs missions.

Sur les vingt (20) structures identifiées quatorze (14) proviendraient d’un renforcement et d’une réorganisation de structures déjà existantes et six (6) seraient à créer. L’étude recommande égale-ment de mettre en place au sein de chaque secteur, un dispositif organisant la collaboration entre l’ANSD, la direction sectorielle et les autres structures du secteur concerné. Une autre recommandation importante de l’étude est la mise à la disposition des services sectoriels de production statistique, par l’ANSD , de statisticiens diplômés de l’ENSAE et des autres écoles de statistique pour combler le déficit criard de professionnels de la statistique noté dans ces structures sectorielles. Ce dispositif de gestion centralisée des professionnels de la statistique, par l’ANSD, vise à apporter une solution définitive à l’existence d’un SSN à deux vitesses. 2 Arrêté n° 012616 /MEF du 21 décembre 2012 autorisant l’ANSD à recruter des statisticiens et à les mettre à la disposition des autres Administrations publiques

Le 8 mars a été célébré cette année en grandes pompes à l’ANSD : un déjeuner a été offert aux dames, ainsi que des tissus et une riche conférence religieuse animée par des conférenciers de renom. Dans cette lancée, ce numéro du Phare met deux grandes dames de l’ANSD à l’honneur.

PortraitS dE daMES


Portrait dE MaM SiGa ndiaYE dia Coordonatrice de la CPCCI, une grande dame à l’assaut de la statistique

Née à Toubacouta dans le Niombato, Mme Dia est mariée et mère de famille. De nationalité sénégalaise, elle a étudié à Dakar de 1972 à 1990, année où elle a obtenu le diplôme d’ingénieur des travaux statistiques à l’Ecole na-tionale d’Economie appliquée (ENEA).

En 1996, Mam Siga obtient un DESS en Popu-lation et Développement Durable avec le Pro-gramme global de formation en population et dé-veloppement durable parrainé par le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) (IN-SEA Rabat, Royaume du Maroc).

Elle a également un certificat d’économétrie ap-pliquée à la prise de décision délivré par l’Insti-tut Africain de Développement économique et de Planification (IDEP) entre autres.Elle intègre la fonction publique en janvier 1991 et, est affectée à la Direction de la Prévision et de la Statistique (DPS). A la DPS elle a débuté au centre unique de collecte des données et très vite initiée aux exercices de comptabilité nationale et intégrée à l’équipe de comptables nationaux la même année (1991).

A la comptabilité nationale elle a été responsable de branches d’activités (l’énergie ; la pêche ;…) ou de secteur (secteur primaire) notamment. Du-rant son séjour d’une quinzaine d’années au bu-reau de la comptabilité nationale/division des sta-tistiques économiques/direction de la prévision et de la statistique, Mam Siga a participé

à de grands chantiers de travaux d’harmonisation au sein d’Afristat, la méthodologie harmonisée d’élaboration des comptes et les nomenclatures d’activités et de produits, notamment.

Après la mutation institutionnelle de la DPS qui a vu la naissance de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (2004),

une cellule de coordination statistique (CPCCI) enrichit l’organigramme de l’ANSD et absorbe cette ressource comme chef de l’une des deux unités que compte la nouvelle cellule de coordi-nation (2006).

Depuis le 29 septembre 2011, Mam Siga Ndiaye DIA assure la coordination de la CPCCI. C’est dans ce cadre qu’elle a été au cœur de la coor-dination de l’élaboration et de la mise en œuvre des deux stratégies nationales de développe-ment de la statistique (SNDS 2018_2013 et 2014_2019).Aujourd’hui Mam Siga capitalise vingt cinq (25) ans d’expérience au service du système statis-tique national.

Quelques productions :

* Rôle de la pêche artisanale dans les écono-mies des pays de l’Afrique de l’Ouest avec le Programme pour les Moyens d’existence du-rables dans la pêche en Afrique de l’Ouest : Contribution économique et sociale de la pêche artisanale au Sénégal,

Djibril Dione, Mme Mam Siga Ndiaye & Alioune Badara Sy, octobre 2005 FAO

* Evaluation de la prise en compte des res-sources sauvages dans les comptes nationaux- Mbacké Ba & Mam Siga Ndiaye, projet valeurs II décembre 2005


2019

PoRTRAIT DE ouMY DIoP,Chef du service régional de la statistique et de la démographie de Kaffrine

Pourquoi avoir choisi d’intégrer un service régional ?

Pour acquérir une autre expérience profession-nelle en dehors du siège de l’ANSD et avoir une connaissance en matière de décentralisation et de l’ensemble des secteurs de l’économie au niveau régional

Etait-ce un choix ?

C’était une proposition matérialisée par la no-mination en tant qu’adjoint au Chef de service régional de la statistique et de la démographie de Saint Louis durant un an avant d’être pro-mue Chef de service régional de la statistique et de la démographie de Kolda puis celui de Kaffrine.

Quelle appréciation avez-vous de l’importance de la statistique et de la démographie dans les régions ?

(niveau des autorités et de la population)

Au niveau régional, la statistique est bien ap-préciée par les autorités administratives et lo-cales. C’est la raison pour laquelle le SRSD est souvent sollicité et membre de tous les comités techniques restreints mis en place par le Gou-verneur. Nos publications constituent aussi un important instrument de planification et d’outil d’aide à la décision pour l’ensemble des ac-teurs de développement au niveau régional et local.

Par contre, pour les populations, le rôle de la sta-tistique se résume à réaliser des enquêtes, notam-ment le recensement général de la population. Les autres activités et publications ne sont pas bien vulgarisées au niveau de la population régionale.

utilisez-vous des outils de communica-tion pour la meilleure compréhension de votre travail par la population ?

Le Gouverneur convoque un Comité Régional de Développement (CRD) au cours duquel, le SRSD présente ses publications à tous les membres du CRD (chefs de service et acteurs locaux) pour va-lidation. Les réunions mensuelles constituent aus-si des instances de vulgarisation des activités du SRSD.

Cependant par rapport à la population, les radios communautaires et la presse locale ne sont pas utilisées comme outils de communication pour vul-gariser les activités du SRSD ou de l’ANSD en gé-néral, faute de moyens.



Quelles difficultés rencontrez-vous lors de la collecte des données ? utili-sez-vous des méthodes particulières (comparativement à Dakar) ?

Pour la collecte des données, c’est le Gouverneur de la région qui saisit tous les sectoriels à travers une circulaire à laquelle on adjoint les tableaux de collecte préparés par les agents du SRSD. Des relances sont aussi effectués au niveau des services retardataires.

Cependant, certaines données nous parviennent tardivement et d’autres ne sont disponibles qu’au niveau national (télécommunication, banques, poste, énergie, … etc). En plus, des données d’en-quêtes ne sont pas désagrégées jusqu’au niveau collectivité locale ou régional. Il faut noter une incohérence dans certaines données fournies par les sectoriels, notamment en ce qui concerne le calcul du taux brut de scolarisation.

Concernant la Situation Economique et Sociale (SES), qui reste la princi-pale publication du service régional, quels sont les principaux obstacles auxquels vous faites face ?En effet, la Situation Economique et Sociale (SES) est une publication phare du SRSD et a pour objectif général de dresser la situation de la région sur le plan économique et sociale. Elle décrit la situation de chaque secteur d’activité de la région à travers des analyses portant sur les tendances observées, les évolutions par rapport aux années précédentes et des diagnostics de chaque sec-teur.Les principaux obstacles auxquels le SRSD fait face pour l’élaboration de la Situation Economique et Sociale sont :

- Les difficultés rencontrées lors de la collecte de données- La maquette, à savoir le canevas uniformisé pour toutes les régions, qui n’est pas adaptée pour tous les secteurs car la disponibilité des données diffère d’une région à l’autre- L’inexistence de certains secteurs dans les nouvelles régions comme Kaffrine- L’existence des deux instances de validation, notamment le niveau régional (par le Gouverneur à travers le CRD) et le niveau central par le comité de lecture- Le retard de validation du comité de lecture occasionnant celui de la publication en ligne- L’inexistence de format papier pour les dernières publications- L’indisponibilité de certaines données d’enquêtes pour le niveau régional et local- L’insuffisance voire même le manque de fournitures de bureau pour effectuer les impressions de certains documents- Le manque de personnel-etc.

Des propositions pour une meilleure diffusion des données dans les ré-gions ?

Les radios communautaires et la presse locale doivent être utilisées comme outils de communica-tion pour vulgariser tous les résultats d’enquêtes et les activités de l’ANSD au niveau des popula-tions. A cet effet, un budget doit être prévu pour financer les ateliers ou séminaires de vulgarisation de l’ensemble des publications de l’ANSD au niveau régional.

2221

obSErVatoirE dE la PauVrEtE Et dES conditionS DE vIE (oPCv)

Un outil de suivi au service de la politique de lutte contre la pau-vreté

Un observatoire est généralement un lieu ou un point à partir duquel on peut observer un phéno-mène et recueillir des informations sur sa variation et ses mouvements. C’est aussi l’établissement qui est chargé de procéder à cette observation, de rassembler et diffuser l’information sur ce phé-nomène.

A ce titre, plusieurs observatoires ont été mis en place au Sénégal accès sur des thématiques di-verses. Parmi eux, l’Observatoire de la Pauvreté et des Conditions de vie (OPCV) se positionne comme un dispositif dont la « …vocation est de favoriser la mise en place d’un système d’infor-mation qui puisse relier les différentes sources d’information du système de suivi évaluation des stratégies de lutte contre la pauvreté » et d’en être le «bras technique ».

Sur le plan de son statut juridique, l’OPCV est une association d’utilité publique instituée sur l’ini-tiative de structures étatiques, d’organisation de la société civile, d’organisations professionnelles des Employeurs et de Travailleurs, d’élus locaux et de représentants des chambres d’élus (Conseil Economique social et Environnemental par exemple).


L’OPCV s’est aussi attaché quelques structures par cooptation, en intégrant les responsables d’un certain nombre de programmes nationaux spécialisées dans la lutte contre la pauvreté dont le Pro-gramme national de Développement local (PNDL), le Programme national de Développement Sa-nitaire (PNDS), le Programme Décennal de l’Education et de la Formation (PDEF), le Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire (PEPAM), l’Agence sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER), le Programmes de Bourses familiales, entre autres.

De par son statut, l’OPCV est une entité autonome par rapport l’ANSD ; cependant, pour les besoins de démarrage, la gestion financière de l’OPCV a été confiée à cette dernière tout comme la prési-dence de son bureau exécutif durant le premier mandat de 3 ans. L’ANSD, en conformité avec sa nouvelle politique de promotion de l’innovation en matière de production et d’utilisation des données statistiques de qualité, a pris l’initiative de faciliter le démarrage effectif de l’OPCV en mettant à la disposition de son bureau exécutif des locaux pour abriter la Cellule de Coordination et de Gestion (CCG), un personnel-cadre et un budget de démarrage, pour sa première année d’exercice, d’un montant de 40 millions de FCFA. Les missions de l’OPCV visent globalement à :

• Faciliter la mise en réseau, la coordination et la gestion des bases de données désagrégées sur la pauvreté, les conditions de vie des populations et le développement humain;

• Mettre en place un dispositif intégré et harmonisé de suivi et d’évaluation des politiques et pro-grammes de développement des secteurs stratégiques

• Mettre en place un système d’information fonctionnel pour la collecte, le traitement et la dissé-mination des indicateurs pertinents au profit des différentes parties prenantes du système de suivi ;

• Contribuer au renforcement et à la fédération des capacités des acteurs du système national de suivi des politiques et programmes et projets de développement, notamment en matière d’appui méthodologique et de formation mais aussi d’analyses approfondies;

• Favoriser l’émergence d’un cadre de veille, d’alerte et de dialogue participatif entre les différentes parties prenantes des politiques d’intégration et de lutte contre la pauvreté et les exclusions sociales d’une manière générale.

Une feuille de route pour 2016 : consolider l’assise de l’OPCV

L’année 2016 est, pour l’OPCV, une étape de mise en route. A ce titre, un programme de renfor-cement de capacités est déroulé dans le but de mieux outiller et rendre opérationnels les experts recrutés par cette entité ainsi que les techniciens des structures partenaires. Ce programme de renforcement de capacités inclut aussi des activités de capitalisation d’expériences dont l’objectif est de mettre à profit des missions auprès de certains pays et organismes (voyages d’études) pour s’approprier les bonnes pratiques en matière de conduite d’observatoires de suivi de la pauvreté.Dans cette même veine, l’OPCV pourrait accueillir des missions d’assistance technique motivées par ces mêmes objectifs de renforcement de capacités. A ce titre, un premier jalon vient d’être franchi avec la mise en place d’un partenariat avec la Banque Mondiale et la Oxford Poverty and Human Development Initiative (OPHI) dans le cadre des travaux de détermination de l’Indice de pauvreté multidimensionnelle (MPI) :


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cette activité nécessite la mise en synergie de différents acteurs institutionnels nationaux, à des niveaux différents de responsabilité et de prise de décision sur la période 2016-2017, au moins.

Parallèlement, l’OPCV entend poursuivre cette dynamique en vue de développer plus de partena-riat. Pour ce faire, un programme de plaidoyer sera conçu et lancé dans le but de pouvoir mobiliser les moyens nécessaires au fonctionnement de l’Observatoire. A cette fin, une stratégie appropriée sera mise au point en rapport avec la Cellule de communication de l’ANSD et/ou avec une expertise externe (consultants, au besoin) pour disposer d’un document de plaidoyer qui défini rait les cibles ainsi que les stratégies d’approches spécifiques à conduire, de même que la planification des acti-vités prévues dans ce sens (à travers un plan de mise en œuvre). La finalité de cette stratégie sera de mobiliser les ressources nécessaires au financement des activités de l’Observatoire, c’est-à-dire de pouvoir compléter le financement consenti par l’ANSD de manière à ce que l’OPCV parvienne progressivement à assurer une couverture financière complète et autonome de ses activités. La stratégie de plaidoyer devra aussi contribuer à nouer des types de partenariat accès sur la mutua-lisation d’expériences, le partage de données statistiques et leur valorisation dans le but d’appro-fondir davantage l’état des connaissances sur les dimensions de la pauvreté et faciliter la prise de décision politique sur des bases plus éclairées et maitrisées.

C’est pour cette raison qu’un des défis majeurs de l’OPCV sera de mettre en place un entrepôt de données (ou « data warehouse ») qui puisse stocker des bases de données pertinentes et faciliter leur utilisation pour les besoins de suivi-évaluation des politiques, de recherche, de planification ou tout simplement de prise de décision.Enfin, l’année 2016 est mise à profit par l’OPCV pour affirmer sa vocation à servir de cadre de concertation, d’animation et de dialogue sur des questions relevant du champ des stratégies de lutte contre la pauvreté : dans cet ordre idée, l’OPCV a inscrit dans son programme la préparation d’un Forum annuel sur des thématiques liées à la maitrise de la pauvreté et/ou au développement humain, un outil de communication qui sera le cadre de débats et de capitalisation sur des sujets d’actualité entre les divers acteurs impliqués dans cette problématique.



la cEllulE dE GEStion dES PartEnariatS : un Maillon dE la chainE dEVEnu incontournablE

PouRQuoI L’uNITEDans sa vision, l’ANSD aspire à « être un centre de référence en matière de production et de diffusion d’une information statistique de qualité, au service de tous les utilisateurs ». Dans ce cadre, elle accompagne les structures publiques, les ONG ainsi que la société civile dans la réalisation des opérations d’enquête ou dans la mise à disposition d’une expertise statistique. La réussite de cette mission nécessite des efforts de coordination entre l’ANSD et les utilisateurs des données statistiques et aussi énormément de ressources.

La recherche de ressources est un enjeu majeur pour répondre correctement à la demande. A ce sujet, le décret N°436 de 2005 autorise l’ANSD à mener des activités à but lucratif. Le contrat de performance vient renforcer le décret puisqu’elle engage l’ANSD dans la recherche de ressources nécessaires à la réalisation de sa mission. Le plafonnement des crédits de fonctionnement transfé-rés par l’Etat à l’ANSD justifie aussi le recours aux dispositions prévues par décret susvisés en vue d’améliorer la situation financière de l’ANSD.

la StratEGiE Il s’agit pour la CGP de signer des conventions flexibles avec une tarification des services souple. Le partenariat proposer se décline sur le long terme de manière à optimiser l’ensemble des res-sources dédiées aux projets et d’assurer une meilleure planification des projets.Cette stratégie est possible grâce à :

1. une approche orientée client : la CGP cible les bailleurs, les organismes, PME/PMI et particu-liers.

2. la qualité de l’expertise offerte : la CGP est composée d’une équipe pluridisciplinaire qui suit le projet de la conception à la livraison. Cette équipe est composée :

o d’un coordonnateur ;o d’un chef de projet en charge des Etudes et offres Techniques ;o d’un Chef de projet en charge du Marketing Relationnel avec les partenaires;o d’un chef de projet en charge de l’optimisation et du suivi des budgets de projets ;o d’un chargé d’Etudes Sénior.

L’équipe de la CGP, coordonnée par Mme Astou Touré

2625

3. A l’appui du support technique : Il s’agit principalement des directions de production (DSECN, DSDS), de la DMIS et de la DAGRH.

cGP

car

daGrh

EnSaE dSEcn

cPcci

dSdS

cGP

Sans être exhaustif, la CgP a une interrelation avec les entités sur différentes activités notamment :

Directions Techniques daGrh dMiS car

• Cadrage de Projet ;

• Sélection de l’équipe projet en collaboration

• Planification des activités du projet ;

• Formation et supervision lors d’enquête

• Offre de compétence (mise à disposition d’expert)

• Préparation de l’offre technique;

• Revalorisation des rapports spécifique à la demande du client ;

• Mise en œuvre de la tarification liée aux projets ;

• Suivi du projet jusqu’à sa clôture… ;

• Acquisition matériel / lo-gistique;

• Réception de matériels ;

• recrutement des agents de terrains, des experts etc. ;

• Paiement des agents de terrain…

• Développement d’appli-cation de matériel informa-tique ;

• Réception et vérification du matériel informatiques ;

• Traitement des données et suivi de la remontée des données ;

• Stockage de données ;

• Tirage des cartes de DR …

• Suivi des activités de terrain ;

• Suivi de la réception du matériel de terrain ;

• Supervision des équipes de terrain …


LES PRoJETS REALISES EN 20151. L’appui technique aux Instituts Techniques de Recherche pour la réalisation d’enquête sur la bonne gouvernance pour le Mécanisme Africaine d’Évaluation par les Pairs ;

2. L’enquête sur les ménages dans le cadre des bourses familiales pour la Délégation à la Protec-tion Sociale (DGPSN);

3. L’état des lieux de l’Industrie Sénégalaise (étude quantitative et qualitative) en rapport avec la DSECN et le Ministère de l’Industrie ;

4. L’enquête complémentaire Registre National Unique d’identification des ménages vulnérables à Kolda avec l’UNICEF; ;

5. L’étude sur la situation des enfants au Sénégal (SITAN) avec l’UNICEF ;

6. L’appui technique sur la dynamique de consommation des services financiers numériques au Sénégal pour INTERMEDIA ;

7. L’enquête sur la résilience au Sénégal avec la FAO ;

8. L’enquête de satisfaction des usagers de la Fonction Publique.

Pour 2016 la CgP travaille à capter plusieurs projets dont certains sont en cours de signature. Il s’agit de :

1. L’enquête sur les bourses familiales – Phase 2016 ;

2. L’enquête sur l’impact de la taxe sur le tabac au Sénégal ;

3. L’enquête sur l’inclusion financière avec la Direction de la Réglementation et de la Supervi sion des Systèmes Financiers Décentralisés

4. L’étude secondaire des données de l’EDS-C pour la SR/PF avec Population Council ;

5. etc...

NoS PERSPECTIvES 2016 :


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Renforcement de capacités des assistantes de di-rection à l’Ecole BEM

Formation du « leadership » en passation des marchés publics

L’ANSD RENFoRCE LES CAPACITES DE SES AgENTS…

Formation en mécanique de niveau 1 pour les chauffeurs de l’ANSD


La mission principale de l’ENSAE est de répondre aux besoins importants en ressources hu-maines qualifiées du Système statistique national (SSN) afin d’assurer la production, l’ana-lyse et la diffusion des données statistiques de qualité. L’ENSAE forme ainsi, des Ingénieurs Statisticiens Economistes (ISE), des Ingénieurs des Travaux Statistiques (ITS) et des Techni-ciens Supérieurs de la Statistique (TSS).

« l’ENSAE forme et l’ANSD certifie »

L’ENSAE a également un Programme de certification et mène de nombreuses activités tout au long de l’année.

• 17 mars 2016 : Cérémonie de remise des certificats aux 2ème et 3ème promotions de Certifica-tion en Techniques de Collecte des Données (CTCD) sous la présidence de M. Aboubakar Sedikh BEYE, DG de l’ANSD.

• 27 juillet 2016 : Démarrage de la formation de la deuxième cohorte pour la Certification en Tech-niques de Cartographie d’Enquête (CTCE) et celle de la sixième cohorte pour la Certification en Techniques de Collecte de Données (CTCD).

A ce jour, l’ENSAE a formé 197agents certifiés ; 56 agents de collecte et de cartographie sont en cours de formation.

• Une convention pour la délocalisation du programme de certification au niveau des régions est en cours de signature avec le Fonds de Financement pour la Formation Professionnelle et Technique (3FPT)

Ateliers de renforcement de capacités

• 22 Mars-6 Avril : Stage de formation/perfectionnement aux logiciels CSPRO & SPSS et au traite-ment des données des enquêtes, pour les agents du système national de la statistique agricole. En partenariat avec le GROUPE-SYSCOM et la FAO

• 23 Mars 2016: L’Amicale des Etudiants et Stagiaires de l’ENSAE autour du thème de la Data Science et nouvelles orientations du statisticien classique animé par le DG de l’ANSD et deux ex-perts de la cellule data science de la Sonatel.

L’ECoLE NATIoNALE DE LA STATISTIQuE ET DE L’ANA-LYSE ECoNoMIQuE (ENSAE)


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CéRéMoNIE DE REMISE DE CERTIFICATS EN TECH-niQuES dE collEctE dE donnéES

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Un tournoi de football a été organisé par l’Amicale des Agents du Cabinet du Ministère de l’Econo-mie, des Finances et du Plan (AACAB) du 30 janvier au 30 avril 2016. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de raffermissement des liens de solidarité, de fraternité et de convivialité entre les agents du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (M.E.F.P.). Notre structure, en tant dé-membrement du MEFT a été conviée à ce tournoi.

Les équipes ont été réparties en trois poules de cinq équipes chacune :

Groupe A : DTAI & DMC – DCMP – Cabinet – DGPPE – DAGE/DRH Groupe B : DRS.SFD – DGD – DGCPT – DGID - DSPRVGroupe C : ANSD – CENTIF – DI & DCEF - Cour des comptes – DGF

Résultats de l’équipe de l’ANSD :

Samedi 06 février 2016 : ANSD vs Cour des comptes : 3 – 1

Samedi 20 février 2016 : CENTIF vs ANSD : 3 - 0

Samedi 26 février 2016 : DGF vs ANSD : 1-0

Samedi 02 avril 2016 : ANSD vs DI/DCEF : 3-2

Samedi 23 avril 2016 : ANSD vs Douanes : 0-5 (l’ANSD éliminée en ¼ de finale par l’équipe de la Douane)

SPort


Horizontalement

1. Bulletin de liaison à l’ANSD 2. Coutumes – Saper 3. Diminutif d’un médecin - Pour séparer deux mots au clavier 4 – Donne - Front Uni National 5. Dada— République sœur du Sénégal 6. Qualifie une enquête durant l’étude 7. Fam linoleum – Livres et désordonnés 8-Institut des Sciences de la Terre —Prénom personnel 9-Transit temporaire - Maya ou sioux 10– Paradis chamboulé - Grande Ecole d’analystes— économistes

verticalement

1. Taux publié par l’EDS 2. Crochet— Corbeille d’osier 3. Puiné en Espagne 4. Sa Majesté – Au lit — Dans la mode 5. Attache – Article — Personne 6. Forme les Agronomes – Globe 7. Tonne de pétrole– Vallée en mer— Dans l’infinitif 8. Manigancez – 9. Groupe – Négation. 10-Nul— Point car-dinal.

rEndEz-VouS au Prochain nuMéro Pour lES SolutionS

dEtEntEENIGME N°1: Pour le manger, on jette l’extérieur, on fait cuire l’intérieur, ensuite, on mange l’extérieur et on jette l’intérieur. Qui suis-je ?

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dirEctEur dE Publication : aboubacar SEdikh bEYE

DIRECTEuR EXECuTIF : BABACAR NDIR

coordonnatEur dE la rEdaction : GnaGna SidibE

coMitE dE rEdaction

GNAGNA SIDIBE

MAMADOU BAH

AWA DIOP

ELHADJI MALICK GUEYE

ABSA KANE

SOPHIE DIOP

FATOU BINETOU NIANG

ALAIN DIATTA

YVETTE M.P. DIA

SALIOU FAYE

MEISSA NDOUR

CORRECTEURS

BABACAR NDIR

MAMADOU BAH

YANKHOBA BADJI

AWA DIOP

crEditS PhotoS

SALIOU FAYE

SIDYA BADJI

CELLULE COMMUNICATION ANSD

MoNTAgE, INFogRAPHIE ET IMPRESSIoN

PANTONE

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Rocade Fann Bel-Air, Cerf volant - Colobane – BP 116 Dakar RP (Sénégal)Téléphone : (221) 33 869 21 39 – Fax : (221) 33 824 36 15

E-mail : [email protected] / [email protected] – Site web : www.ansd.sn

LA VISION DE L’ANSD :« Un centre de références en matière de production et de diffusion

d’une information statistique de qualité au service de tous les utilisateurs ».

Documents

DE L’ANSD NEWSLETTERun phare, l’ANSD ne pourra qu’arriver à bon port ». • La mise en œuvre du Projet de rénovation des comptes nationaux à travers ses deux compo- santes