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POLITIQUE 15 L e combat ne doit pas commencer au Cameroun; il sera déjà sure- ment trop tard. C'est en Libye que le combat doit commencer, car il est encore temps et infliger une première défaite à l'occident, plus particulièrement à Paris qui se prend pour la capitale du monde. C'était le combat de Kadhafi, si les africains sont prêts à le re- garder mourir, ils feront de même pour le Cameroun. On n'en parle très peu, mais le Cameroun est sans doute le pays africain qui dispose le plus de richesses naturelles (importants gisements de pétrole dans le golfe de Guinée, plus grand gisement de diamant au monde, agriculture puissante, etc...), bref il est considéré comme l'Afrique en minia- ture pour la diversité de sa faune, sa flore, ses 3 cli- mats; même si le pays est dirigé par un gouverne- ment médiocre et cruel, je préfère voir mes frères mourir de famine plutôt que de travailler pour combler les caisses de l'E- tat Français. STOP, TROP C'EST TROP, l'Afrique n'est pas une catin, Et même les catins finis- sent par s'épuiser. Si on perd cette bataille ce sera à cause des dirigeants de pays comme le Gabon, Sénégal, Congo, CIV, Burk- ina Faso, etc... Qui pour moi sont des sorciers qui vendent leurs frères pour s'engraisser; mais qu'ils sachent que l’heure de l'Afrique arrivera, et le peuple ne leur pardonnera pas, ils seront égorgés à la place des coqs pour racheter la paix des âmes des martyrs, ils paieront en même temps que la France. Je pleure par- fois en pensant à l'Afrique, quand je pense que les africains ont célébré la victoire d'Obama, ne sachant pas que c'est qui viendrait leur donner le coup de grâce. Maintenant la question est là : Allons-nous rester les bras croisés à attendre que notre heure de liberté et de domination arrive, ou nous battre dès aujourd'hui pour nos enfants et tous nos descendants ? Regardez-moi, j'ai à peine 20 ans et déjà j'ai peur de ne pas vivre assez longtemps pour voir notre mère Afrique sourire enfin, car depuis que j'ai vu le jour, elle ne fait que pleurer. L'exemple de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé réclamant la libération de l'Afrique étant en train de faire son petit bon- homme de chemin à travers la jeunesse africaine, la France essaie d'étendre le bâillonnement et le génocide de Côte d'Ivoire aux autres pays africains. En effet, en Afrique, le peuple qui s'est le plus investi dans la réclamation du respect des institutions ivoiriennes est celui du Cameroun, de Kribi à Yaoundé et de Douala à Garoua. Ces manifestations ont été réprimées sans pitié. Le fantôme de Bi Mvondo s'est même manifesté pour ré- clamer le départ de Gbagbo, comme le voulait ses maîtres, lui qui ne trouve pas nécessaire de participer aux conseils de son propre gouvernement, lui qui peut rester caché plus d'un an. Il y a des évènements qui ne trompent pas. Pourquoi c'est par le Cameroun que Sarkozy, Ouattara et Obama ont voulu faire passer les armes qui devaient plus tard servir à détruire le peuple paisible de Côte d'Ivoire? Ici, il faut féliciter la douane des lions indomptables (qu'on dit la plus corrompue au monde) qui ne s'est pas laissé faire. C’était un geste héroïque de nos forces de l'ordre que d'avoir bloqué ces accessoires de la destruction massive des populations africaines. Hélas, ils sont tout de même passés ailleurs pour atterrir en Côte d'Ivoire. Depuis lors, une base militaire internationale est entrain d’être érigée au Camer tout en silence et en toute illégalité. N'oublions pas que le Tchad a sa base française, Il en est de même pour le Gabon, Djibouti, le Congo Brazzaville, sans compter la République centrafricaine où le cher Bozizé, à lui seul, peut être considéré comme un bataillon français. Le Cameroun est donc encerclé par les forces coloniales, comme l'était la Côte d'Ivoire. Quel besoin y a-t-il à in- staller une autre armée sur le territoire que Biya fait semblant de piloter depuis 30 ans bientôt? Quand on sait que Biya ne fait plus l'affaire de ses maîtres (l'âge et le manque de charisme: c'est lui le doyen qui devrait remplacer Bongo mais mal- heureusement, ce sont aujourd'hui Wade et bientôt Ouattara qui seront les seuls vrais représentants de la Françafrique), que le Cameroun abrite le Gazoduc venu du Tchad, que le sous -sol Camerounais à lui seul peut justifier une guerre occiden- tale, qu'autant que la Côte d'Ivoire, le Cameroun est riche de sa diversité cul- turelle, de son cacao et son café, de ses stars de foots, de ses musiciens interna- tionalement connus, de ses hauts intel- lectuels, de sa culture d'accueil et de paix, et surtout de sa liberté de penser, le salut de la population africaine d'expres- sion française ne viendra que de là, si le génie de Gbagbo et du peuple ivoirien ar- rive à être maté (ce qui n'est pas encore sûr). La France s'apprête en- core à nous flageller au Cameroun comme au début de nos indépendances. Ils sont tellement sûrs ces gaulois, car d'Abidjan à Tripoli, personne ne se met à travers leur chemin. Nous devons absolument éviter le piège tendu à Gbagbo et les ivoiriens : un étranger ac- cepté dans le pays comme instrument de la destruc- tion, une ethnie au passé de combattants de la liberté comme cible principale et diabolisée, créer un sem- blant de guerre interne, détruire graduelle- ment le tissu économique et social du pays, renforcer la présence militaire étrangère "Française comprise", phagocyter l'administration , organiser des élections fac- tices et enfin, exécuter un génocide dirigé par la France elle-même. Nous de- vons à tout prix trouver une parade pour que le Cameroun soit le pays d'où nous tirons notre première victoire de libération afin que les autres pays suivent. Les ivoiriens que nous sommes restons sere- ins car pour nous, la lutte continue jusqu'à la victoire finale. En maintenant Gbagbo et de simples journalistes en prison pour des accusations imaginaires, ils croient nous distraire de notre objectif. Nous nous battrons jusqu'à la libération totale de l'Afrique. Tous ceux qui tomberont en chemin seront conférés comme des mar- tyrs. Que la France les ait trucidés ou pas, ils mourraient de toutes façon. La liberté ne se reçoit pas en cadeau, il faut se bat- tre pour. Le combat que les burkinabés, les maliens, les sénégalais, les nigériens, les nigérians, les togolais et les béninois sont allés faire en Côte d'Ivoire est un crime colonial. Il faut plutôt se battre pour sa propre liberté chez soi contre le colon et l'ordre mondial qui avilissent le noir depuis des siècles. Africains, devenons lu- cides et battons-nous pour notre dignité..... ▉René Titilo AFRICAINS LEVEZ VOUS !

DEBOUTCIV N°10 s (Page 15)

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15 investi dans la réclamation du respect des institutions ivoiriennes est celui du vrais représentants de la Françafrique), que le Cameroun abrite le Gazoduc venu du Tchad, que le sous -sol Camerounais à ▉René Titilo

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POLITIQUE 15

Le combat ne doit pas commencerau Cameroun; il sera déjà sure-ment trop tard. C'est en Libyeque le combat doit commencer,car il est encore temps et infliger

une première défaite à l'occident, plusparticulièrement à Paris qui se prend pourla capitale du monde. C'était le combat deKadhafi, si les africains sont prêts à le re-garder mourir, ils feront de même pour leCameroun. On n'en parle très peu, mais leCameroun est sans doute le pays africainqui dispose le plus de richesses naturelles(importants gisements de pétrole dans legolfe de Guinée, plus grand gisement dediamant au monde, agriculture puissante,etc...), bref il est considérécomme l'Afrique en minia-ture pour la diversité de safaune, sa flore, ses 3 cli-mats; même si le pays estdirigé par un gouverne-ment médiocre et cruel, jepréfère voir mes frèresmourir de famine plutôtque de travailler pourcombler les caisses de l'E-tat Français.

STOP, TROP C'EST

TROP, l'Afrique

n'est pas une

catin,

Et même les catins finis-sent par s'épuiser. Si onperd cette bataille ce seraà cause des dirigeants depays comme le Gabon,Sénégal, Congo, CIV, Burk-ina Faso, etc... Qui pourmoi sont des sorciers quivendent leurs frères pours'engraisser; mais qu'ils sachent quel’heure de l'Afrique arrivera, et le peuplene leur pardonnera pas, ils seront égorgésà la place des coqs pour racheter la paixdes âmes des martyrs, ils paieront enmême temps que la France. Je pleure par-fois en pensant à l'Afrique, quand je penseque les africains ont célébré la victoired'Obama, ne sachant pas que c'est quiviendrait leur donner le coup de grâce.Maintenant la question est là : Allons-nousrester les bras croisés à attendre quenotre heure de liberté et de dominationarrive, ou nous battre dès aujourd'huipour nos enfants et tous nos descendants? Regardez-moi, j'ai à peine 20 ans et déjàj'ai peur de ne pas vivre assez longtempspour voir notre mère Afrique sourire enfin,car depuis que j'ai vu le jour, elle ne faitque pleurer.

L'exemple de Laurent Gbagbo et de BléGoudé réclamant la libération de l'Afriqueétant en train de faire son petit bon-homme de chemin à travers la jeunesseafricaine, la France essaie d'étendre lebâillonnement et le génocide de Côted'Ivoire aux autres pays africains. Eneffet, en Afrique, le peuple qui s'est le plus

investi dans la réclamation du respect desinstitutions ivoiriennes est celui du

Cameroun, de Kribi à Yaoundé et deDouala à Garoua. Ces manifestations ontété réprimées sans pitié. Le fantôme de BiMvondo  s'est même manifesté pour ré-clamer le départ de Gbagbo, comme levoulait ses maîtres, lui qui ne trouve pasnécessaire de participer aux conseils deson propre gouvernement, lui qui peutrester caché plus d'un an. Il y a desévènements qui ne trompent pas.Pourquoi c'est par le Cameroun queSarkozy, Ouattara et Obama ont voulufaire passer les armes qui devaient plus

tard servir à détruire le peuple paisible deCôte d'Ivoire? Ici, il faut féliciter la douanedes lions indomptables (qu'on dit la pluscorrompue au monde) qui ne s'est paslaissé faire. C’était un geste héroïque denos forces de l'ordre que d'avoir bloquéces accessoires de la destruction massivedes populations africaines. Hélas, ils sonttout de même passés ailleurs pour atterriren Côte d'Ivoire. Depuis lors, une basemilitaire internationale est entrain d’êtreérigée au Camer tout en silence et entoute illégalité. N'oublions pas que leTchad a sa base française, Il en est demême pour le Gabon, Djibouti, le CongoBrazzaville, sans compter la Républiquecentrafricaine où le cher Bozizé, à lui seul,peut être considéré comme un bataillonfrançais. Le Cameroun est donc encerclépar les forces coloniales, comme l'était laCôte d'Ivoire. Quel besoin y a-t-il à in-staller une autre armée sur le territoireque Biya fait semblant de piloter depuis30 ans bientôt? Quand on sait que Biya nefait plus l'affaire de ses maîtres (l'âge etle manque de charisme: c'est lui le doyenqui devrait remplacer Bongo mais mal-heureusement, ce sont aujourd'hui Wadeet bientôt Ouattara qui seront les seuls

vrais représentants de la Françafrique),que le Cameroun abrite le Gazoduc venudu Tchad, que le sous -sol Camerounais à

lui seul peut justifier une guerre occiden-tale, qu'autant que la Côte d'Ivoire, leCameroun est riche de sa diversité cul-turelle, de son cacao et son café, de sesstars de foots, de ses musiciens interna-tionalement connus, de ses hauts intel-lectuels, de sa culture d'accueil et depaix, et surtout de sa liberté de penser, lesalut de la population africaine d'expres-sion française ne viendra que de là, si legénie de Gbagbo et du peuple ivoirien ar-rive à être maté (ce qui n'est pas encore

sûr). La France s'apprête en-core à nous flageller auCameroun comme au débutde nos indépendances. Ilssont tellement sûrs cesgaulois, car d'Abidjan àTripoli, personne ne se met àtravers leur chemin. Nousdevons absolument éviter lepiège tendu à Gbagbo et lesivoiriens : un étranger ac-cepté dans le pays commeinstrument de la destruc-tion, une ethnie au passé decombattants de la libertécomme cible principale etdiabolisée,  créer un sem-blant de guerreinterne, détruire graduelle-ment le tissu économique etsocial du pays, renforcer laprésence militaire étrangère"Française comprise",phagocyter l'administration, organiser des élections fac-tices et enfin, exécuter ungénocide dirigé par laFrance elle-même. Nous de-

vons à tout prix trouver une parade pourque le Cameroun soit le pays d'où noustirons notre première victoire de libérationafin que les autres pays suivent. Lesivoiriens que nous sommes restons sere-ins car pour nous, la lutte continue jusqu'àla victoire finale. En maintenant Gbagboet de simples journalistes en prison pourdes accusations imaginaires, ils croientnous distraire de notre objectif. Nous nousbattrons jusqu'à la libération totale del'Afrique. Tous ceux qui tomberont enchemin seront conférés comme des mar-tyrs. Que la France les ait trucidés ou pas,ils mourraient de toutes façon. La liberténe se reçoit pas en cadeau, il faut se bat-tre pour. Le combat que les burkinabés,les maliens, les sénégalais, les nigériens,les nigérians, les togolais et les béninoissont allés faire en Côte d'Ivoire est uncrime colonial. Il faut plutôt se battre poursa propre liberté chez soi contre le colonet l'ordre mondial qui  avilissent le noirdepuis des siècles. Africains, devenons lu-cides et battons-nous pour notredignité.....

▉René Titilo

AFRICAINS LEVEZ VOUS !