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DÉCIDONS ROUEN AVEC JEAN-MICHEL BÉRÉGOVOY Liste Citoyenne et Écolo soutenue par Europe Écologie Les Verts COMMUNIQUÉ DE PRESSE POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE : DES SOLUTIONS EXISTENT Depuis plusieurs jours la Ville de Rouen et son agglomération sont soumises à des pics de pollution. Ce phénomène n’est pas nouveau, et a des origines multiples : industrie, agriculture, chauffage mais surtout circulation. En effet, après plusieurs tentatives pour minimiser la responsabilité du diesel il convient de rétablir quelques vérités. « Que Choisir » a récemment mis au jour l’hypocrisie des pouvoirs publics stigmatisant le chauffage au bois pour mieux justifier leurs carences sur la limitation du trafic routier dont l’impact a été présenté à certaines occasions comme équivalant voire moindre à celui du chauffage ! La manœuvre consiste à confondre deux types de données : d’une part l’émission de particules et d’autre part la concentration finale des particules dans l’atmosphère. C’est bien évidemment la concentration de particules fines qui constitue un indicateur de menace pour la santé. Sur cette base, le trafic routier contribue onze fois plus que le chauffage au bois à la pollution atmosphérique. Les conséquences pour la santé ont été évaluées par l’étude Aphekom, conduite à l’échelle européenne, à 110 décès anticipés sur Rouen. Face aux risques sanitaires le Préfet a annoncé toute une série de mesures d’urgence. Cependant c’est dans la durée qu’il convient d’agir pour réduire à la source les pollutions atmosphériques. C’est pourquoi Décidons Rouen a mis au cœur de son projet les enjeux de santé environnement. Le 13 Mars 2014,

Decidons Rouen_Pollution Atmospherique des solutions existent

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Communiqué de presse

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DÉCIDONS ROUEN AVEC JEAN-MICHEL BÉRÉGOVOYListe Citoyenne et Écolo soutenue par Europe Écologie Les Verts

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE : DES SOLUTIONS EXISTENT

Depuis plusieurs jours la Ville de Rouen et son agglomération sont soumises à des pics de pollution.

Ce phénomène n’est pas nouveau, et a des origines multiples : industrie, agriculture, chauffage mais surtout circulation.

En effet, après plusieurs tentatives pour minimiser la responsabilité du diesel il convient de rétablir quelques vérités.

« Que Choisir » a récemment mis au jour l’hypocrisie des pouvoirs publics stigmatisant le chauffage au bois pour mieux justifier leurs carences sur la limitation du trafic routier dont l’impact a été présenté à certaines occasions comme équivalant voire moindre à celui du chauffage !

La manœuvre consiste à confondre deux types de données : d’une part l’émission de particules et d’autre part la concentration finale des particules dans l’atmosphère.

C’est bien évidemment la concentration de particules fines qui constitue un indicateur de menace pour la santé. Sur cette base, le trafic routier contribue onze fois plus que le chauffage au bois à la pollution atmosphérique.

Les conséquences pour la santé ont été évaluées par l’étude Aphekom, conduite à l’échelle européenne, à 110 décès anticipés sur Rouen.

Face aux risques sanitaires le Préfet a annoncé toute une série de mesures d’urgence. Cependant c’est dans la durée qu’il convient d’agir pour réduire à la source les pollutions atmosphériques.

C’est pourquoi Décidons Rouen a mis au cœur de son projet les enjeux de santé environnement.

Le 13 Mars 2014,

Jean-Michel BérégovoyPour la liste Citoyenne et Écolo Décidons Rouen !

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DÉCIDONS

ROUEN

Pour réduire la pollution atmosphérique nous proposons un partage plus équili-bré entre les différents modes de déplacement. Il ne s’agit pas d’interdire la voi-ture mais d’inciter ceux qui ont le choix à utiliser les alternatives à la route.

C’est pourquoi nous proposons de construire 5.000 places de parkings relais aux entrées d’agglomération. Ces parkings P+R seront reliés à des lignes de bus en site propre avec une fréquence élevée et une amplitude horaire adaptée aux rythmes de travail et de loisir.

Nous favoriserons la pratique des modes actifs : vélo et piétons en aménageant des itinéraires sécurisés permettant de traverser la ville rapidement et en toute quiétude.

Nous développerons également les pratiques collectives de la voiture en soute-nant le covoiturage et en créant un service d’auto partage. Nous engagerons également Rouen dans une démarche « Ville 30 ».

Enfin pour réduire l’impact du transport de marchandise, nous soutiendrons le dé-veloppement du transport ferroviaire et fluvial en créant des plateformes mul-timodales, nous créerons des plateformes de livraison urbaines aux entrées de ville d’où les marchandises déchargées par les camions seront acheminées en véhicule électrique au client final et nous maintiendrons l’interdiction de circula-tion des camions en centre ville.

C’est en agissant dès maintenant et dans la durée que nous parviendrons durable-ment à réduire l’impact de l’activité humaine sur l’environnement et notre santé. Ce n’est pas qu’une question de qualité de vie, mais également un enjeu économique : seule une ville préservant son environnement peut être à même de promouvoir une image attractive et espérer attirer les investisseurs et les touristes porteurs de nombreux emplois locaux.

Préserver aujourd’hui l’environnement c’est préparer l’emploi de demain.