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Décisions médicales en fin de vie en France Enquête INED 2010 Article population et société N° 494 Novembre 2012

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Décisions médicales en fin de vie en

FranceEnquête INED 2010

Article population et société N° 494 Novembre 2012

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Méthodologie de l’enquête

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Une décision médicale a pu hâter la mort dans

1 cas sur deux

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Soulager la douleur ou limiter un traitement pour ne pas faire d’obstination déraisonnable sont donc

les décisions les plus fréquentes

avec des variations importantes en fonction

des pathologies

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Facteurs (autres qu’étiologiques) influençant les décisions

Lieu de traitement: Intensifier le TT de la douleur est plus fréquent à

l’hôpital (38%) / EHPAD (31%) / domicile (22%) mais attention aux biais

Tout faire pour prolonger la vie est plus rare en EHPAD (10%) / hôpital ou domicile (16%)

L’âge du patient ne semble pas jouer:Cela dépend aussi des spécialités : les

réanimateurs sont plus interventionnistes que les oncologues ou les gériatres

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Comment se prend la décision de limitation ou d’arrêt des

traitements? Plus des deux tiers des malades n’étaient pas en capacité de

participer à la décision .

Dans le cas contraire : les malades ont été consultés dans plus de 80% des cas (et ce d’autant plus que la décision médicale était de nature à entrainer la mort intentionnellement ou non)

Les décisions ont fait l’objet d’une discussion : Avec l’équipe soignante dans 63% des cas Et / ou avec un autre médecin dans 44% des cas Avec la famille dans plus de 50% des cas (!) Avec une personne de confiance dans 15% des cas (*) 8% des médecins déclarent avoir agi sans concertation !

* Plus de 95% de désignation de personne de confiance concernait un membre de la famille

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Pour conclureMême si les demandes (1,8%) et les réalisations

(0,8%) d’euthanasie restent rares en France…

Plus de 50% des décès non subits ont été précédés d’une décision médicale ayant pu hâter la mort des patients

La loi « Léonetti » est dans son ensemble respectée, même si les prescriptions légales encadrant ces décisions ne paraissent pas encore totalement connues ou suivies.

Des progrès sont possibles dans la collégialité de ces décisions

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L’insuffisance de rédaction des directives anticipées est flagrante

2,5% des patients l’avaient fait !

Pourtant , quand elles existaient , elles ont été un élément majeur pour les décisions médicales de fin de vie dans 72% des cas

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INEDLe texte complet de l’étude peut être acheté sur

le site de l’INED