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Défis liés au reporting financier des entreprises Mai 2012

Défis liés au reporting financier des entreprises

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L'objectif de l'étude est d'examiner la manière dont les grandes entreprises du monde gèrent leurs finances, ainsi que le processus de clôture, de reporting et de publication financière.

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  • 1. Dfis lis au reportingfinancier des entreprisesMai 2012

2. Sommaire 1Introduction dOracle 2Questions cls souleves par ltude 3Synthse 4Rsultats cls 14 Confiance en lavenir ? 15 Mthodologie 16 propos dAccenture 16 propos dOracleIBC Contacts 3. Dfis lis au reporting financier des entreprisesIntroduction dOracleUn grand nombre des professionnels de la finance se trouventconfronts de srieux dfis lorsquil sagit de grer les donnesfinancires de leur entreprise ou de produire des rapports, et cemalgr le dploiement de nouveaux systmes de reporting. Oracleet Accenture ont publi le prsent rapport dtude pour les aider mieux comprendre ltat actuel du reporting financier au sein desentreprises, ainsi que les rsultats dcevants de leurs derniersinvestissements.Ltude a rvl un problme fondamental : les entreprises ontadopt une approche fragmentaire en matire dinvestissement,au lieu dune approche holistique. Sans vision ni stratgiedamlioration des processus, dintgrit des donnes et dadoptionpar les utilisateurs, les investissements logiciels seront incapables eux seuls de rpondre aux besoins et aux attentes de la plupart desentreprises.Ltude a montr que la majorit des quipes financires de 12 pays(dont le Royaume-Uni, les tats-Unis, la France, lAllemagne, laRussie et lEspagne) avaient beaucoup investi dans des processus etdes systmes de gestion financire dentreprise au cours des troisdernires annes. Un grand nombre de ces solutions (qui devaientamliorer les processus de clture, de reporting et de publication) sesont cependant avres inefficaces et ont abouti un manque devisibilit, de qualit, ainsi que de confiance vis--vis des donnesfinancires.1 4. Dfis lis au reporting financier des entreprisesQuestions cls souleves par ltude Volont de changement : les entreprises reconnaissent le besoin dinvestir dans le reporting financier pour relever les dfis auxquels elles se trouvent confrontes. Au cours des douze derniers mois, 47 % dentre elles ont investi des sommes considrables dans des processus financiers de clture, de reporting et de publication. Inefficacit des investissements : malgr ces investissements, les feuilles de calcul (72 %) et les e-mails (68 %) continuent dtre utiliss quotidiennement pour le suivi et la gestion des rapports, ce qui suggre des rsultats dcevants de la part des derniers investissements. Augmentation des cots et de lincertitude : lopacit de la situation est telle que les responsables de lensemble de la fonction financire sont incapables de comprendre parfaitement limpact financier du reporting ou ses implications en termes de cot. 60 % des participants ltude admettent ne pas connatre le cot total de la gestion et de la publication des rsultats financiers. Dfis persistants : 68 % des participants admettent que la visibilit des processus de reporting est inadquate, tandis que 84 % des responsables financiers interrogs estiment quil leur est difficile de contrler la qualit des donnes travers le processus de reporting. Baisse defficacit : 71 % des responsables financiers ont le sentiment que leur efficacit est restreinte, dune certaine manire, par les problmes lis lanalyse des donnes, tandis que 39 % des directeurs financiers et vice-prsidents interrogs pensent que leur efficacit est affaiblie par une visibilit limite. Non-respect des dlais : 15 % des entreprises mondiales ont dpass des dates limites de publilcation rglementaire en raison de changements apports la dernire minute leur plan comptable. Elles ont ainsi risqu des sanctions financires, ainsi quun impact potentiel sur la valeur de leurs actions.Le prsent rapport montre clairement que ces grandes entreprises internationalesont jusqu maintenant investi de manire ingale dans les processus de clture, dereporting et de publication. Ceci explique les dfis de gestion des donnes financiresauxquels elles sont actuellement confrontes. Quelles utilisent une seule solution ouplusieurs, ce rapport montre quelles continuent dobserver une augmentation des cots,une gestion inefficace des donnes, ainsi que des retards de reporting qui, dans les casextrmes, peuvent nuire leur image et la valeur de leurs actions.La bonne nouvelle est que ces entreprises sont conscientes des problmes quipersistent et quelles prvoient des investissements supplmentaires pour y remdier.Toutefois, bien que ces investissements soient ncessaires, il est essentiel quelles lesciblent correctement afin de pouvoir identifier et rsoudre les problmes dintgrit desdonnes, tout en optimisant les processus et en amliorant les rapports financiers enutilisant une solution de clture et de reporting intgre fonctionnellement.Des conseils aviss sur la mise en place dune infrastructure, de solutions logicielleset de processus dentreprise permettront aux quipes financires doptimiserconsidrablement lefficacit, la rentabilit et lalignement de leurs processus dereporting sur les performances attendues.2 5. Dfis lis au reporting financier des entreprisesSynthse Au cours des trois dernires annes, 82 % des entreprises ont apport des changements considrables leurs processus de clture, de reporting et de publication. 47 % dentre elles ont investi considrablement dans au moins une de ces trois phases au cours des douze derniers mois. 38 % utilisent actuellement un seul outil logiciel pour grer et connecter ces trois tapes, mais les systmes en place semblent fournir des rsultats insatisfaisants dans de nombreux domaines. 42 % disposent dun logiciel spcialis pour la gestion des flux de clture financire et 31 % utilisent des alertes automatiques. 56 % utilisent lun de ces outils mais, encore une fois, les systmes en place restent insatisfaisants. 68 % des entreprises ont indiqu une visibilit inadquate et 84 % affirment quil est difficile de contrler la qualit des donnes financires et autres informations sur lesquelles elles sappuient. Au cours des douze derniers mois, 88 % des entreprises ont connu des retards de clture, de reporting et de publication financire en raison, dans la plupart des cas, de problmes de donnes. Les changements de dernire minute ont touch 80 % des entreprises au cours des trois dernires annes et ont t la cause directe du non-respect de dlais de publication officielle dans 22 % des cas. Ces trois dernires annes, une entreprise sur cinq (21 %) a connu une augmentation des cots travers les trois phases, mais 40 % seulement ont t en mesure dindiquer le cot total de ces tapes pour le dernier exercice financier. 86 % des entreprises sont susceptibles dinvestir des sommes considrables au cours des cinq prochaines annes, mais 40 % adopteront une approche modulaire. 3 6. Dfis lis au reporting financier des entreprisesRsultats clsContexte et introductionLobjectif de ltude tait dexaminer la manire dont les grandes entreprises du mondeentier graient leurs finances, ainsi que le processus de clture, de reporting et depublication financire. Les questions poses concernaient au minimum lune des troisphases de ce processus :1) Clture financire (clture des grands livres auxiliaires et du grand livre gnral, recueilet regroupement des rsultats financiers).2) Reporting financier (prparation et cration dtats financiers en vue dune publicationinterne et externe)3) Publication financire rglementaire (cration, formatage, marquage et soumissiondes rapports rglementaires auprs dagences externes)Ltude a examin en dtail chacune de ces trois phases, ainsi que leurs relations et leursniveaux de visibilit. Ses conclusions (qui regroupent 12 pays) montrent que, malgr desefforts considrables et de rcents investissements, les directions financires onttoujours du mal grer la diversit des informations requises pour prsenter, dans lesdlais, des rsultats financiers corrects pour leur entreprise.Lheure du changementChangements au cours des trois dernires annes :Ces trois dernires annes, 82 % des grandes entreprises interroges ont apportdimportants changements la manire dont elles abordent et grent les trois phases duprocessus financier de clture, de reporting et de publication.40 % ont modifi une seule de ces phases, tandis que 21 % en ont modifies deux.21 % ont apport des changements aux trois dentre elles et cette approche intgralesest avre plus rpandue aux tats-Unis (32 %) et au Moyen-Orient (43 %), contre6 % seulement au Benelux et en Afrique du Sud, respectivement. Les secteursdactivits dans lesquels lapproche tout-ou-rien a t la plus courante incluent lessecteurs de la production et de lingnierie (26 %), ainsi que le secteur des servicesfinanciers (23 %), contre 13 % seulement pour le commerce de dtail.Cependant, sur lensemble de lchantillon, la phase financire la plus souvent modifiea t le reporting (61 %), tandis que les processus de clture et de publication ontt modifis par le mme pourcentage dentreprises (42 % dans les deux cas, voir legraphique 1).4 7. Dfis lis au reporting financier des entreprises Graphique 1 : Phases du processus financier ayant connu les plus grands changements au cours des trois dernires anneschantillon complet4261 42 16 2Royaume-Uni 336538 183 tats-Unis 58 72 50 13 Benelux355914164 France 536533 13 1Allemagne 45 5443 232Italie33 47 4320Moyen-Orient5171 49 12 10 Scandinavie4159 41 206 Russie 4163 5410 Afrique du Sud 1943 36192 Espagne3266 50 14 6Nigria 44 4440 14 6 0%50 % 100 %150 % 200 % % de lchantillon Clture financireReporting financierPublication financireAucune de ces trois phases Ne sais pasRcents investissements :Ces changements semblent avoir t appuys par divers investissements, 47 % desentreprises ayant investi considrablement au cours des douze derniers mois. 12 % ontinvesti dans lune des trois phases seulement pendant cette priode, tandis que 10 %ont investi dans deux dentre elles. 25 % ont investi dans les trois phases. travers tous les pays de lchantillon, les investissements des douze derniers mois ontt particulirement nombreux au Royaume-Uni (58 %), en Russie (64 %) et en Espagne(58 %). Ils ont en outre t plus rpandus dans le secteur des services financiers (64 %des entreprises) que dans les autres secteurs (30 46 %). En effet, le pourcentagedentreprises de services financiers ayant investi dans les trois phases pendant cettepriode (37 %) est plus important que dans presque tous les autres secteurs dactivits(4 23 %).5 8. Dfis lis au reporting financier des entreprises Tableau 1 : Date du dernier investissement majeur Phase Ont investi Ont investi au cours Ont investi il y a plus Temps moyen Temps mdian des 12 derniers mois de 3 anscoul depuis coul depuis Clture 85 %38 %17 %3,3 ans3 ans Reporting 86 %36 %16 %3,2 ans2 ans Publication 78 %33 %13 %3 ans2 ansSur lensemble de lchantillon interrog, davantage dentreprises ont investi aucours des douze derniers mois dans la phase de clture (38 %), par rapport auxphases de reporting (36 %) et de publication (33 %) (voir le tableau 1). Cependant,les investissements des phases de reporting et de publication sont en moyennelgrement plus rcents que ceux de la phase de clture. Ltude montre galementquune minorit des entreprises na investi dans aucune des trois phases depuis plus detrois ans (13 17 %).Outils en place :Comment ces entreprises ont-elles dpens leur argent ? L tude montre que 98 % desdirections financires utilisent des logiciels et/ou des systmes pour faciliter lexcutiondes tches de clture, de reporting et de publication financire. Un tiers dentre elles(33 %) utilisent un logiciel de consolidation financire spcialise et 37 % un logiciel dereporting financier spcialis, tandis quune entreprise sur quatre (24 %) utilise un logicielddi pour les publications rglementaires.Toutefois, 38 % des entreprises dclarent utiliser un seul outil logiciel pour grer etconnecter les trois phases du processus. Une comparaison par pays montre quuneentreprise sur deux (54 %) utilise ce type doutil en Russie, contre une entreprise surquatre au Royaume-Uni (25 %). travers les secteurs dactivits, ce type de systmeest particulirement rpandu dans le secteur de lnergie (47 %) et moins rpandudans les secteurs du commerce de dtail (29 %), des tlcommunications, de la hautetechnologie et des communications (27 %).Toutefois, mme lorsque ces solutions et systmes spcialiss sont en place, 67 % desentreprises continuent dutiliser des feuilles de calcul et 8 % nutilisent que ce procdpour leurs tches de clture, de reporting et de publication financire. Il est intressantde noter que, tandis que le pourcentage dentreprises utilisant des feuilles de calcul(73 %) est plus important parmi les entreprises qui disposent de trois solutionsdistinctes, 59 % des entreprises disposant dune seule solution les utilisent galement.6 9. Dfis lis au reporting financier des entreprisesDes dfis exceptionnelsCest surtout une question de donnes :L des rles cls des professions financires consiste rassembler des donnes unfinancires. Pourtant, en moyenne, 65 % seulement des donnes requises pour lespublications rglementaires (par exemple) sont dordre financier, tandis que 35 % ne lesont pas. Ces chiffres varient toutefois considrablement dune entreprise lautre, 28 %des entreprises participantes ayant dclar que plus de la moiti des donnes requisesntaient pas financires.L des problmes rencontrs par les professionnels concerne la cohrence des don- unnes, et plus une entreprise est htrogne, plus il est difficile de contrler cet aspect.Ce souci concerne notamment le plan comptable. 88 % des responsables financiersestiment que sa modification entrane des problmes travers lentreprise pour lquipefinancire charge de la clture des comptes. Le rapprochement et la mise jour du plancomptable dune entreprise ncessitent en moyenne 21 jours-personnes et ce chiffreaugmente considrablement lorsque lentreprise dispose de bureaux internationaux(26,8 jours-personnes, contre 13,5 jours-personnes pour les entreprises qui ne possdentque des bureaux nationaux).Il nest pas surprenant que 84 % des responsables financiers estiment quil est difficilede contrler la qualit des donnes financires et des autres informations sur lesquellesils sappuient travers lensemble du processus, de la clture la publication.Gestion du processus :La responsabilit du suivi des personnes, des processus et des donnes sembleappartenir en grande partie au directeur financier ou au vice-prsident financier, bien queles responsables financiers et non financiers des autres niveaux hirarchiques soientgalement impliqus.Ltude montre que, pour grer ce processus, 42 % des entreprises utilisent un logicielspcialis de gestion des flux de clture financire, ce type de logiciel tantparticulirement rpandu en Allemagne et au Nigria (58 % dans les deux cas). De plus,31 % des entreprises utilisent des alertes automatiques pour tre averties en cas derisque de dpassement de dlai. Ce type dalertes est plus rpandu aux tats-Unis(41 %) et parmi les entreprises des services financiers (38 %). En effet, 56 % desentreprises disposent de lun ou lautre de ces outils spcialiss, mais 17 % seulementse fient exclusivement ces deux types doutils. 40 % des entreprises utilisent unlogiciel de gestion de projets spcialis, tel que Microsoft Project.Cependant, malgr les logiciels ddis mis en place, les quipes financires continuentde privilgier les feuilles de calcul (72 %) et les e-mails (68 %) pour le suivi et la gestiondes progrs quotidiens pendant les trois phases du processus. 86 % des entreprisesutilisent lune de ces mthodes ou les deux. En outre, 52 % utilisent le tlphone et54 % mnent des runions en face face, tandis que 40 % des entreprises tentent decontrler le processus laide de simples listes de tches manuelles. 7 10. Dfis lis au reporting financier des entreprisesProblmes de visibilit :tant donn la manire dont le processus est gr, il nest peut-tre pas surprenant que68 % des entreprises interroges estiment bnficier dune visibilit insatisfaisantependant au moins lune des trois phases du processus. Ce problme est toutefois le plusfrquent pendant la phase de reporting financier (43 %), alors que 35 % des entreprisesle rencontrent pendant la phase de publication et 32 % pendant la phase de clturefinancire.Ltude semble indiquer une visibilit presque aussi faible pour les entreprises quiutilisent des alertes et/ou un logiciel spcialis de gestion des flux. 65 % des entreprisesqui disposent de lune de ces solutions rencontrent des problmes de visibilit. Cersultat est cependant lgrement meilleur que pour les entreprises qui ne disposentpas dun tel soutien technique (72 %). Graphique 2 : Une visibilit insatisfaisante travers les trois phases du processus chantilloncomplet 32 4335 29 3 Solutionlogicielle unique 31 4338 29 3Solutionsfragmentaires 32 4333 29 30% 20 % 40 %60 % 80 % 100 % 120 % 140 %% de lchantillon Clture financire Reporting financier Publication financireAucun des trois Ne sais pasDe plus, quelles utilisent un seul outil logiciel qui doit grer et connecter les trois phasesdu processus ou disposent dun ensemble de solutions fragmentaires (voir le graphique2), les entreprises ont des soucis de visibilit. En fait, 68 % des entreprises qui utilisentune seule solution logicielle connaissent ce type de problme pendant au moins lunedes trois phases et 15 % pendant les trois.Ce manque de visibilit est particulirement courant parmi les entreprises financires duMoyen-Orient (92 %) et du Nigria (88 %). Le nombre de responsables financiersestimant que ce problme sapplique aux trois phases est cependant plus lev auxtats-Unis (19 %) et au Nigria (20 %). Seules 3 % des entreprises italiennes ont dclaravoir une exprience similaire. travers les secteurs dactivits, la situation se rptepour les services financiers (74 %), ainsi que pour les secteurs des ressources naturelles,du gaz et du ptrole (84 %).8 11. Dfis lis au reporting financier des entreprisesDonnes limites :Une fois toutes les donnes pertinentes rassembles, leur analyse est confie auxresponsables financiers. 71 % dentre eux estiment que leur efficacit est limite, dunecertaine manire, par des difficults lis ce type danalyse.Le problme le plus souvent mentionn concerne le manque de capacit dvelopperdes scnarios hypothtiques bass sur les donnes (34 %), tandis que 32 % desresponsables se sentent gns par une capacit danalyse approfondie limite et 31 %estiment que leur efficacit est affaiblie par un manque de capacit rpondre auxquestions non structures et non routinires.RetardsCauses des retards :Les cadres financiers semblent avoir du pain sur la planche : 88 % des entreprises ontconnu des retards de clture, de reporting et de publication financire au cours desdouze derniers mois. 70 % ont connu des retards dus des problmes de donnes, dontles suivants : Collecte et intgration des donnes (38 %) Validation des donnes (36 %) Gestion de sources de donnes multiples (31 %) Intgration des donnes financires et non financires (18 %)Ltude indique que les retards ont t tout aussi frquents parmi les entreprises quiutilisent des alertes et/ou un logiciel spcialis de gestion des flux (outils conus pouraider rduire les retards), 86 % des entreprises de ce groupe ayant connu des retardsau cours des douze derniers mois, par rapport 89 % des entreprises qui ne disposentpas de tels outils techniques. Les entreprises qui utilisent un seul outil logiciel pour greret connecter les trois phases du processus ont connu autant de retards et ceux-ci ont tcauss, entre autres, par un manque de visibilit (22 %), ainsi que par des problmes decollecte et dintgration des donnes (38 %), de validation des donnes (38 %), degestion de sources de donnes multiples (32 %), de rapprochement des comptes(29 %), de pistes daudit (28 %), dintgration des donnes financires et non financires(22 %) et de cration de document rglementaire XBRL/iXBRL (13 %). 9 12. Dfis lis au reporting financier des entreprisesConsquences des changements de dernire minute :Les changements de dernire minute reprsentent souvent la cause profonde desretards. Au cours des trois dernires annes, 80 % des entreprises ont subi lesconsquences directes de ce type de modifications pendant les phases de clture,de reporting et de publication financire (voir le graphique 3). Une entreprise sur deux(54 %) a dpass des dates limites dune manire ou dune autre, tandis que 42 % ontdpass des dlais internes. 22 % ont galement dpass des dates limites officiellesde reporting. Graphique 3 : Consquences des changements de dernire minute au cours des trois dernires anneschantillon complet 2426 4222 1512 3 191 Production etingnierie 23 2544 211013 2 25Transport et tourisme 2622 4225 189 16 1 Commerce 22 2740231367192Services nanciers,dont les assurances 27284025 19144 141Autres services, dont les services professionnels 202949 1513 10 1 24 1 Secteur de lnergie31 22 43 2922 12 416 Ressources naturelles, gaz et ptrole333026 16 26 14 2 9 2 Sant et sciencesde la vie17 2336 26 99 426 2Tlcommunications, haute technologieet communications 2328 45 23812 190% 50 % 100 %150 % % de lchantillon Retards coteux Non-respect des dlais de publication rglementaire officiels Baisse de productivit dans lquipe financire Pertes demplois Non-respect des dlais internes Autre Non-respect des dlais de reporting officiels Aucune10 13. Dfis lis au reporting financier des entreprisesEn effet, 32 % des entreprises ont manqu des engagements officiels de publicationfinancire dune manire ou dune autre et, en plus des 22 % ont dpass des dateslimites officielles de reporting, 15 % ont dpass des dates de publication financirerglementaire au cours des trois dernires annes. Le non-respect des dlais officiels dereporting a t particulirement frquent aux tats-Unis (27%), en Italie (29 %), enRussie (27 %) et au Nigria (30 %). Voir le graphique 4.De plus, selon 26 % des entreprises, la productivit de lquipe financire a t rduitepar des changements de dernire minute et un pourcentage similaire dentreprises(24 %) estime que ces changements ont entran des retards coteux. Graphique 4 : Consquences des changements de dernire minute par pays Royaume-Uni18405019 166 2 19 tats-Unis 31 364427 16152 18 Benelux12 274720 10 14818 France 11 2743 221614 520 1 Allemagne19 1348 2316 115 262Italie 212345291210 4 10Moyen- Orient22 2031 16 108 2 39 2Scandinavie24 132626 259 Russie 13 23 38 27 19 21617 1Afriquedu Sud 47 28 2420 18 12 21 Espagne20224414614 18 4Nigria5214 54 30328 2 10 2 0%50 %100 % 150 % 200 % % de lchantillon Retards coteux Non-respect des dlais de publication rglementaire officiels Baisse de productivit dans lquipe financire Pertes demplois Non-respect des dlais internes Autre Non-respect des dlais de reporting officiels Aucune 11 14. Dfis lis au reporting financier des entreprisesCraintes lies au non-respect des dlais :Parmi les 80 % dentreprises qui ont rencontr des problmes dus des changementsde dernire minute, 62 % estiment que ceci a nui la confiance du comit excutifenvers la direction financire. 75 % sinquitent de limpact personnel, y compris de laraction du comit excutif (29 %) et de la perte de confiance envers lquipe financireparmi ses membres (40 %). Cette dernire crainte est exprime par un vice-prsident oudirecteur financier interrog sur deux (49 %).Le pourcentage de participants inquiets de limpact externe sur lentreprise estcependant plus faible (57 %), 22 % sinquitant des reprsailles des marchs financiers,30 % des effets dune mauvaise publicit et 35 % des consquences potentielles sur larputation de lentreprise.Cot, temps et effortsLtude montre une augmentation des cots travers les trois phases du processus depublication financire depuis trois ans (voir le tableau 2). En effet, une entreprise sur cinq(21 %) a observ une augmentation des cots dans ces trois phases. Tableau 2 : volution des cots dans les trois phases du processus financier au cours des trois dernires annes Phase Ont observ une Augmentation Augmentation Augmentation Nont observ Ont observ une augmentationmoyennemdianemax. aucun diminution des cotschangement Clture 35 % 18 %15 % 100 %45 %13 % Reporting 35 % 17 %10 % 100 %44 %14 % Publication 31 % 15 %10 % 100 %46 %14 %12 15. Dfis lis au reporting financier des entreprisesCes rsultats dtaills montrent que prs dun tiers des entreprises ont observune augmentation des cots dans chacune des trois phases du processus, avec unecroissance moyenne similaire dans chaque phase. Seule une minorit des entreprises aobserv une diminution, tandis que prs de la moiti na observ aucun changement entrois ans.Quel est le cot total de la gestion et de la publication des rsultats financiers pour uneentreprise ? Seuls 40 % des responsables financiers interrogs ont pu fournir un chiffre,ce qui suggre une mauvaise matrise de la situation de leur part. 60 % admettent ne pasconnatre le cot total pour leur entreprise.Les professionnels financiers matrisent davantage la manire dont le temps et lesefforts de lentreprise sont distribus entre les trois phases. Dans la plupart des cas, lamajeure partie du temps est consacre au processus de clture, avec en moyenne 40 %du nombre total dheures-personnes. Cependant,la phase de reporting suit de trs prs,avec en moyenne 35 % du nombre total dheures-personnes. 26 % seulement du tempstotal est consacr la publication financire.En termes davenir, 36 % des entreprises prvoient une augmentation des cotsassocis la phase de reporting financier au cours des cinq prochaines annes et cegroupe anticipe un accroissement de 21 % par rapport aux cots actuels, en moyenne.Toutefois, une entreprise sur deux (48 %) pense que les cots se maintiendront, tandisque 10 % anticipent une baisse.Tous ces rsultats sont en dpit du fait que 89 % des professionnels de la fonctionfinance jugent invitable une adoption gnralise des normes de reporting lectronique,telles que les normes XBRL et iXBRL, et du fait que les gens sattendent en moyenne ce quune telle adoption se produise en 2,4 ans. En effet, 18 % anticipent une adoptiongnralise ds la fin 2012 et 61 % dans les trois prochaines annes.13 16. Dfis lis au reporting financier des entreprisesConfiance en lavenir ?Malgr les problmes rencontrs et les changements internes et externes qui ont touchles phases de clture, de reporting et de publication financire au cours des trois cinqdernires annes, la plupart des directeurs financiers (63 %) ont dclar conserver lemme niveau de confiance en ce qui concerne la capacit de leur entreprise produire,dans les dlais, des informations financires exactes. Toutefois, 25 % sestiment plusconfiants aujourdhui, alors que 11 % ont indiqu une baisse de confiance.Malgr cette confiance ajoute aux rcents investissements et changements apports,ltude montre que les entreprises ne matrisent pas parfaitement leurs processus etles outils mis en place pour leur prise en charge. En effet, 86 % des entreprises sontsusceptibles dinvestir considrablement au cours des cinq prochaines annes danscertains aspects du processus global. 46 % rviseront simultanment les trois phasesdu processus, tandis que 40 % adopteront une approche fragmentaire : 21 % investirontdans le processus de clture financire, 26 % dans la phase de reporting financier et17 % dans la phase de publication financire.Ltude montre galement que, parmi les entreprises qui investiront considrablementdans les cinq prochaines annes en rvisant simultanment les trois phases, 26 %ont dj apport dimportants changements dans ces trois domaines au cours destrois dernires annes. Ce rsultat suggre, avec dautres lments de ltude, quungrand nombre des entreprises qui ont mis en place une solution ou un systme globalnont pas encore profit des opportunits offertes et ralisent que des investissementssupplmentaires seront ncessaires pour atteindre leurs objectifs.14 17. Dfis lis au reporting financier des entreprisesMthodologieCette tude a t commande par Oracle et Accenture. Il sagit dune tude quantitativedtaille regroupant 1 123 professionnels financiers appartenant des grandesentreprises rparties dans 12 pays du monde. Tous les participants ont confirm leurniveau hirarchique avant de prendre part aux entretiens. Ils ont galement confirm queleur entreprise employait au moins 250 personnes. La taille des chantillons nationauxreflte approximativement la taille des conomies de chaque pays (voir le tableau 3). Tableau 3 : Taille des chantillons nationaux PaysTaille de lchantillon PaysTaille de lchantillon Royaume-Uni 118 Moyen-Orient51 tats-Unis246 Scandinavie 54 Benelux 49Russie102 France100 Afrique du Sud101 Allemagne 101 Espagne 50 Italie101 Nigria 50Lchantillon de ltude regroupe de grandes entreprises de tailles varies, dont prs dunquart (23 %) sont de trs grandes entreprises gnrant des recettes annuelles de plusdun milliard de dollars. 15 % seulement gnrent des recettes annuelles de moins de100 millions de dollars. Comme pour la taille des recettes, les diffrents effectifs de cesentreprises sont bien rpartis. 48 % dentre elles emploient 250 999 personnes, tandisque 52 % en emploient plus de 1 000.La grande majorit des entreprises de lchantillon possdent plusieurs sites ou bureaux(84 %) et, parmi elles, 62 % possdent des sites ou des bureaux dans plusieurs pays.54 % des entreprises sont cotes sur au moins un march financier, alors que 41 % nesont cotes sur aucun march. L chantillon couvre galement des secteurs dactivitstrs varis et tous sont bien reprsents.Les acteurs financiers de lchantillon se situent divers niveaux hirarchiques, dont52 % au niveau cadre suprieur ou un niveau plus lev. Ceci inclut 8 % au niveaudirecteur financier ou vice-prsident financier, 13 % au niveau directeur et 31 % auniveau cadre suprieur. 48 % des participants de lchantillon appartiennent au niveaucadre intermdiaire.Tous les entretiens ont eu lieu entre le 10 fvrier et le 15 mars 2012. Avant et pendantces entretiens, aucun des participants ne savaient quOracle avait command ltude.Cette tude a t mene par Dynamic Markets pour le compte dOracle et dAccenture.Le cabinet dtude Dynamic Markets a entam sa 14me anne dactivit. Il compteparmi ses clients un large ventail dentreprises de B to B et B to C de premier ordre,rparties travers diffrents secteurs industriels. Le cabinet suit rigoureusement le codedontologique de la Market Research Society du Royaume-Uni. 15 18. Dfis lis au reporting financier des entreprises propos dAccentureAccenture est une entreprise mondiale de conseil en gestion, de services technologiqueset doutsourcing qui emploie prs de 236 000 personnes dans plus de 120 pays.Combinant son exprience, son expertise et ses capacits de recherche et dinnovationdveloppes et mises en uvre auprs des plus grandes organisations du monde surlensemble des mtiers et secteurs dactivits, Accenture aide ses clients - entrepriseset administrations - renforcer leur performance. Ses revenus nets pour lexercicefinancier termin le 31 aot 2011 se sont levs 25,5 milliards de dollars. Visitez sonsite Web ladresse accenture.com propos dOracleAvec plus de 380 000 clients dont la totalit des entreprises du classement Fortune100 et des dploiements raliss dans de nombreux secteurs dans plus de 145 pays travers le monde, Oracle (NASDAQ : ORCL) propose une offre complte de systmesmatriels et logiciels optimiss et totalement intgrs. Oracle conoit des matriels etdes logiciels optimiss pour fonctionner ensemble aussi bien dans le cloud que dansvotre data centerdes serveurs et systmes de stockage aux bases de donnes etmiddleware, en passant par les applications.Les systmes Oracle :1) Offrent des performances, une fiabilit, une scurit et une flexibilit amliores2) Rduisent les cots et la complexit des implmentations et de la gestion informatique3) Permettent de gagner en productivit et en souplesse, et de mieux apprhender les activitsPour les clients ayant besoin de solutions modulaires, larchitecture ouverte dOracle etles nombreux systmes dexploitation proposs permettent aux entreprises debnficier des avantages incomparables quoffrent les meilleurs produits pour chaquelment de leur solution, et de constituer ainsi la meilleure infrastructure possible pourleur entreprise. http://www.oracle.com/us/corporate/welcome/index.html16 19. Dfis lis au reporting financier des entreprisesContacts :Co-auteur du rapport :Contact presse Oracle :Dr Cherry TaylorWill SturgeonDirectrice gnrale Directeur gnralDynamic Markets Limited CMGRP U.K.Tl. : +44 (0) 870 707 6767 Tl. : +44 (0) 20 7067 0600E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] Web : dynamicmarkets.co.ukContact presse Accenture :Contact Oracle et co-auteur : Barbara LyonNigel YouellCadre suprieur,Directeur marketing produit ApplicationsCommunications dentreprisede gestion des performances AccentureOracle CorporationTl. : +1.703.947.1838Tl. : +44 (0) 118 9240000E-mail : [email protected] : [email protected] Web : oracle.comContact Accenture et co-auteur :Scott BrennanDirecteur gnral, Finances etperformances dentrepriseAccentureTl. : +1 704-370-5328E-mail : [email protected] Web : accenture.com 20. Copyright 2012, Oracle et/ou ses filiales. Tous droits rservs.Oracle et Java sont des marques dposes dOracle et/ou de sesfiliales. 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