Upload
others
View
6
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Programme 2006 - 2007
L E S M ARD I S D E L’ ART : C Y C L E D E C O N F ÉRENCES SUR L’ ART AC T UEL
Dienstag 3.10.2006 18.30 Uhr / Casino Luxembourg – Forum d’art
contemporain / 41, rue Notre-Dame
Warten auf die Fotografie – oder
die Zersetzung des Bildes (D)
Hubertus von Amelunxen
Wie kann ich auf die Fotografie warten? Darauf
warten, fotografiert zu werden? Warten, in dem
Moment des noch kommenden Bildes zu sein?
Macht das Sinn? Oder ist es so, dass Fotografie
ein Warten bedeutet, dass eine Fotografie im
Wesentlichen eine „wartende Fotografie“ ist.
Alles, was das Warten enthält, heißt dass etwas
kommen wird, obwohl es mit jeder Aufnahme
einen endgültigen Abschied genommen hat. Der
Vortrag bedenkt die zersetzende, entstellende
Natur des fotografischen Bildes als eine Öffnung.
H u b e rtus von A m e l u n xe n ( 1958), Pr o f. Dr. Phil, Studium der Ro m a n i s t i k ,
Germanistik und Ku n s t g e s ch i chte in Marburg und Paris, Ku l t u r- und
M e d i e nw i s s e n s ch a ftler; von 1995 bis 2000 Professor für Kunst- und
Ku l t u r w i s s e n s ch a ften und Gründungs-Intendant des Forums – Zentrum
für interdisziplinäre Projektstudien an der Muthesius-Hoch s chule für Ku n s t
und Gestaltung in Kiel; seit 2001 Senior Kurator am Centre Canadien
d ' A r chitecture in Montreal und Gründungsdirektor der International Sch o o l
of New Media in Lübeck. Seit 2003 Mitglied der A kademie der Künste
Berlin. Seit 2005 Rektor der École européenne supérieure de l’image in
A n g o u l ê m e / Po i t i e rs (Fr a n k r e i ch ) .
im Rahmen des Mois de la Photographie – Mutations 1
Éric Ro n d e p i e rre, C o nv u l s i o n, 19 9 6 - 1998, Courtesy Galerie Thomas Zander,
C o l o g n e .
Dienstag 17.10.200618.30 Uhr / Casino Luxembourg – Forum d’art
contemporain / 41, rue Notre-Dame
Das Spektakel der Kritik und situ a-
t i o n i s t i s che Kritik als Ku n s t ( D )
Biene Baumeister Zwi Nega t o r
Auf die Situationistische Internationale (1957-
1972) beziehen sich heute weltweit ebenso avan-
cierte KünstlerInnen wie politische AktivistInnen
in Auseinandersetzung mit der aktuellsten kapita-
listischen Integration von Ökonomie und Kultur.
Der innerhalb kunstavantgardistischer und kultur-
subversiver Praxen sogar zunehmende Gebrauch
s i t u a t i o n i s t i s cher Ve rs a t z s t ü cke aus der Kritik
der modernen „ G e s e l l s ch a ft des Spektakels“
lässt fragen, ob hierbei von D é t o u r n e m e n t
oder Re c u p é r a t i o n g e s p r o chen werden muss.
„Es gibt keine Aufhebung ohne Ve r w i r k l i ch u n g ,
und man kann die Kunst nicht aufheben, ohne sie
zu verwirklich e n .“ Zu zeigen ist: Der situationisti-
s che A n g r i ff auf die spektakuläre Wa r e n g e s e l l -
s ch a ft öffnete der sozialen und ästhetisch e n
Emanzipation „die Nordwestpassage“ einer
Poesie, die noch immer uners chlossen ist. Die
Konzeption der „Psychogeografie“ sucht seitdem
ihre Verwirklichung u.a. in der praktischen Kritik
von herrschendem Urbanismus und Architektur.
Vom Autorenkollektiv Biene Baumeister Zwi Negator (Jgg. 1950-1967) ist
2004/2005 die Gesamtdarstellung Situationistische Revolutionstheorie.
Eine Aneignung (Vol. 1 und 2) in Stuttgart erschienen. Weitere Beiträge
zur Situationistischen Internationalen finden sich in verschiedenen
Publikationen, u.a. dem 2006 in Berlin erschienenen Sammelband
Spektakel – Kunst – Gesellschaft.
in Zusammenarbeit mit der Wochenzeitung woxx
Guy Debord, Galerie EXI: Gewehrschießen auf die Porträts führender
Persönlichkeiten, 1963, © Archives Alice Debord, in: Guy Debord, Œuvres,
Paris, Hrsg. Jean-Louis Rançon, 1996 / Collection Quarto, Gallimard, 2006.
Mardi 7.11.2006 18.30 heures / Univ e rsité du Luxembourg /
162A, avenue de la Faïencerie, Limpert s b e r g ,
Bâtiment des sciences, salle 0.03
Po rt rait de l’art i s te en pédagogue ( F )L’art et les artistes au secours de l'école ?
Alain Kerlan
L ' a rt et les artistes sont entrés dans l'école. La
Cité platonicienne les avait chassés. La nôtre
voit en eux de nouveaux maîtres. Voilà un fait
qui concerne autant le monde de l'école que le
monde de l'art : la pénétration des arts en éduca-
tion, l’affirmation grandissante de leur fonction
é d u c a t ive. On y verra autre chose que la recon-
naissance de disciplines trop longtemps tenues à
l ’ é c a rt : une tentative de refondation, de recompo-
sition de l’éducation dans un modèle esthétique.
L ' a rt et les artistes au secours de l'école ? Oui,
peut-être, mais à quelles conditions ? Pe u t - ê t r e
d'abord, tout simplement, en redonnant à l'art et à
l'esthétique leur place dans l'expérience humaine.
Rien que leur place, mais toute leur place.
Docteur en philosophie, professeur des universités, membre de l'unité
de recherche Éducation et Politiques, Alain Kerlan enseigne à l'université
Lumière Lyon 2, où il dirige le département des sciences de l'éducation.
Ses travaux portent sur les relations entre l'art et l'éducation. Il a notam-
ment publié Philosophie pour l'éducation (ESF, 2003), L'art pour éduquer ?
La tentation esthétique (Presses de l'Université Laval, 2004), Des artistes
à la maternelle (Scéren/CRDP, 2005).
Mardi 21.11.200618.30 heures / Casino Luxembourg – Forum d’art
contemporain / 41, rue Notre-Dame
L’art des photographes. La photo-
graphie des artistes (F)
André Rouillé
La photographie a acquis dans le dernier quart
du 20e siècle une place de premier plan dans
l ’ a rt contemporain. Mais cette photographie
des artistes n’a guère de point commun avec la
photographie des photographes, qui, elle, reste
polarisée sur la question de la représentation :
soit en s’ e fforçant de reproduire littéralement les
apparences (comme la photographie-document),
soit en s’en écartant (comme la photographie-
expression), soit en les transformant délibéré-
ment (comme la photographie artistique).
La photographie des artistes n’a pas pour princi-
pal projet de reproduire le visible, mais celui de
rendre visible quelque chose du monde, quelque
chose qui n’est pas nécessairement de l’ordre du
visible. Elle n’ a p p a rtient pas au domaine de la
photographie mais à celui de l’art. Car l’art des
a rtistes est aussi distinct de l’art des photogra-
phes que la photographie des artistes l’est de
celle des photographes.
André Rouillé est enseignant titulaire à l’université Paris VIII (UFR « Arts,
esthétique et philosophie »). En tant que maître de conférences, il est
habilité à diriger des recherches. Il est l’auteur de sept ouvrages sur la
photographie et sur l’art, dont La Photographie. Entre document et art
contemporain (Coll. Folio/Essais, Paris, Gallimard, 2005). André Rouillé a
été rédacteur en chef de la revue La Re ch e r che photographique ( 19 8 2 - 19 9 2 ) ,
ainsi que commissaire d’expositions. Il est actuellement directeur du site
internet p a r i s - a rt . c o m ( h tt p : / / w w w. p a r i s - a rt.com).
dans le cadre du Mois de la Photographie – Mutations 1
PatrickTosani, Talon réf. 408-38, Talon réf. 100-40, Talon réf. 308-38, 1987,
l'ensemble 220 x 410 cm, © Adagp.
Mardi 5.12.2006 18.30 heures / Université du Luxembourg /
162A, avenue de la Faïencerie, Limpertsberg,
Bâtiment des sciences, salle 0.03
Sven Augustijnen : entre fiction et
documentaire (F)
Le film Une femme entreprenante suit les pas
de Sophie LeClercq, entrepreneur immobilier
ayant travaillé sur le projet d'un Centre d’art con-
temporain sur le site des Brasseries Wiellemans-
Ceupens. Cette personnalité est le fil conducteur
d’un rhizome où interagissent, de manière par-
fois prévisible, parfois surprenante, les champs
de l’immobilier, de la politique, de l’art et de
l’histoire. De même Panorama, construit autour
d’un entretien avec l’homme politique belge
Étienne Davignon, met l’accent sur les diverses
causes (politiques, historiques) qui ont conduit
Bruxelles à devenir capitale de l’Union européenne.
En sapant les codes du documentaire ou de
l’écriture journalistique, Sven Augustijnen nous
présente le réel comme un sujet trouble et
complexe et d’un angle personnel et subversif.
Sven Augustijnen (1970) vit et travaille à Bruxelles. Essentiellement
vidéaste, il a récemment investi d’autres supports tels que la photogra-
phie (L’histoire belge, vrai ou faux ?, 2006, Art 37 Basel) ou la presse écrite
(Panorama, 2005). Cependant, quel que soit le support, le travail de Sven
Augustijnen s'articule toujours autour de l'étroite frontière qui sépare la
fiction de la réalité.
avec le soutien et la collaboration de
Sven Augustijnen, Une femme entreprenante, 2005, vidéo still,
© Sven Augustijnen.
Dienstag 19.12.200618.30 Uhr / Casino Luxembourg – Forum d’art
contemporain / 41, rue Notre-Dame
Die Stadt als Labor (D)
Mischa Kuball
Alles, was sich in der Stadt bewegt ist „ ö ff e n t l i ch “.
Alle, die sich in der Stadt bewegen sind „ ö ff e n t l i ch “.
Jede Geste in der Stadt ist politisch!
Eingreifen, verändern, erscheinen und verschwin-
den sind Qualitäten eines Umgangs mit dem
dynamischen Konstrukt „Öffentlichkeit“. Künst-
lerische Prozesse haben auf die veränderten
Qualitäten des öffentlichen Raumes reagiert. So
hat auch die Öffentlichkeit ein anderes Verhältnis
zur Kunst, die ihr im öffentlichen Raum begegnet.
Daher scheint es konsequent das Private gegen
ein „individuell-motiviert-aber-im-öffentlichen-
Agieren“ einzutauschen. Auch die Bestandteile
eines Eingriffs in den öffentlichen Raum haben
sich verändert. Die Zeiten der drop sculptures sind
vorbei. Kunst im öffentlichen Raum muss über
eine private Geste des Künstlers hinaus, aus der
reinen subjektiven Setzung heraus, sich einlassen
auf urbane, soziale, und politische Strukturen, die
den jeweiligen Ort definieren. Die daraus entste-
henden Wechselbeziehungen bilden Extrakte für
das „Labor im öffentlichen Raum“.
Mischa Kuball (1959) lebt und arbeitet in Düsseldorf. Seine Arbeiten sind
raum- und projektbezogen. Er unterrichtet regelmäßig als Gastprofessor an
Universitäten und Kunsthochschulen. Förderpreise und Arbeitsstipendien
haben ihm erlaubt in New York, Rom, Brasilien und Japan zu verweilen.
Mischa Kuball hat 1998 den deutschen Beitrag für die 24. Biennale von São
Paulo, Brasilien, geleistet. Seit 2005 ist er Professor für Medienkunst an der
Hochschule für Gestaltung in Karlsruhe. www.mischakuball.com
Der Vortrag findet im Rahmen der Ausstellung ON/OFF im Casino
Luxembourg (8.12.2006 - 25.2.2007) statt.
Mischa Kuball, Beda Faessler + Riken Yamamoto, Light Bridge, 2004
(Berlin), Foto: Uwe Walter.
Le cycle Les Mardis de l’A rt est co-organisé par le
Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain,
le Cercle Européen pour la Pr o p a gation des A rt s
( C E PA) et le Laboratoire de rech e r che des art s
visuels de l ’ U n iv e rsité du Luxembourg et bénéficie
du soutien du Ministère de la Culture, de
l’Enseignement supérieur et de la Re ch e r ch e .
Info
Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain
41, rue Notre-Dame
L- 2240 Luxembourg
T : 22 50 45
www.casino-luxembourg.lu
Cercle Européen pour la Propagation des Arts
T : 40 99 20
www.cepa.lu
Université du Luxembourg
162A, av. de la Faïencerie
L - 1511 Luxembourg
Cercle Européen pour la Propagation des Arts a.s.b.l.
Gideon Mendel / Corbis, Tanzanian Mother Carrying Her Son, 2000,
from the series A Broken Landscape, © Corbis.
Tuesday 9.1.20076.30 p.m. / Casino Luxembourg – Forum d’art
contemporain / 41, rue Notre-Dame
Contemporary visual arts and the
representation of disease (E)
Effie Komninou
Cultural debates over the last thirty years have
recognised this theme as a continuous category
in western visual culture arguing that the 'image
of disease' has been employed in order to stig-
matise, isolate and control. The 1980s generated
a new form a cultural activism directly employing
the figurative category of the 'patient' as the
contested space around which the politics of
representation evolve. This period marked a
re-politicisation of the art world and formulated
a quest for a decentred human subjectiv i t y, a
visually declared need of recognition, aesthetically
and politically mobilised upon the representation
of illness. The aim of the lecture is to examine how
this activist aesthetic may still be relevant to and
p a rt of contemporary artistic production.The pre-
dicament is how the visualisation of the 'patient'
on the museums' walls today may enable the
shift from setting out another iconography of
disease, into opening up questions of representa-
tion and meaning.
Effie Komninou is pursuing a PhD from the Department of Cultural Policy
and Management, School of Arts at City University, London. She holds an
MA in Arts Criticism and Management and a BA in Photography. She
works as an independent writer and curator in Greece and regularly colla-
borates with Apeiron Photos photo library on photography exhibitions
and publications.
Mardi 23.1.2007 18.30 heures / Casino Luxembourg – Forum d’art
contemporain / 41, rue Notre-Dame
Shortcuts from underground to
the institution (F)
Christian Mosar
Stendhal: “I simply involve my people in the consequences of their own
stupidity and then give them brains so they can suff e r.”
Al Capp: “I simply involve my people in the consequences of their own stu-
pidity and then t a ke awa y their brains so that they can do nothing about it.”
Depuis les années 1960 s’est développée aux
États-Unis une contre-culture de la bande des-
sinée qui non seulement fait partie aujourd’hui
de la culture muséale, mais qui en même temps
présente un univ e rs tout à fait à part, dans son
esthétique, mais surtout dans son contenu nar-
r a t i f. Il s’agira de présenter cette nouvelle vision
de la société américaine à travers le langage
de ce qui est défini comme graphic nov e l.
La conférence sera illustrée par des exemples des
œuvres de Ro b e rt Crumb, Charles Burns, Daniel
Clowes, Chris Ware, Raymond Petitbon et Jim
S h a w, et sera accompagnée d’extraits de films :
C r u m b ( Te rry Zwigoff), Ghost Wo r l d ( Te rry Zwigoff,
à partir d’une BD de Daniel Clowes), A m e r i c a n
S p l e n d o r (Shari Springer Berman et Ro b e rt Pu l c i n i ,
relatant la vie du scénariste de BD Harvey Pe ka r ) .
Diplômé en arts plastiques à Strasbourg, Christian Mosar travaille comme
photographe et curateur indépendant. Collaborateur régulier au Musée
national d’art et d’histoire et au Casino Luxembourg, il travaille également
pour la Radio socioculturelle 100,7. Pour la saison 2006/2007, il est le
conférencier du cycle sur l’art contemporain In art anything is possible,
organisé par les Amis des Musées d’art et d’histoire.
Détail de Daniel Clowes, Ghost World, 1993, © Fantagraphics Books, 1998.
Mardi 6.2.2007 18.30 heures / Casino Luxembourg – Forum d’art
contemporain / 41, rue Notre-Dame
Le Centre Pompidou–Metz ( F )
Laurent Le Bon
Le Centre Pompidou–Metz est et sera une
histoire de rencontres. Rencontre entre le Centre
Pompidou et l'agglomération de Metz métropole,
tous les deux déterminés à se projeter dans le
f u t u r. Rencontre prochaine entre un public amateur,
ou tout simplement curieux, et la collection de
56 000 œuvres du Musée national d'art moderne.
Rencontre, enfin, entre une métropole et sa
vocation européenne qu'elle souhaite exprimer
notamment à travers la culture. La conférence
sera l'occasion de présenter l'architecture et les
grandes orientations de ce projet culturel dont
l'inauguration est prévue en 200 8 .
w w w. c e n t r e p o m p i d o u - m e t z . c o m
L a u rent Le Bon ( 1969) est depuis 2000 conservateur au Musée national d’art
moderne–Centre Pompidou. Il a été commissaire de nombreuses expositions,
notamment depuis 2000 : Daniel Buren, Le musée qui n’existait pas, C e n t r e
Pompidou (avec Alison Gingeras et Bernard Blistène) ; A l o rs la Chine, C e n t r e
Pompidou ; Ve rsailles off, château de Ve rs a i l l e s ; D a d a, Centre Pompidou.
Il prépare actuellement une exposition H e r g é. Récente parution : C o u r a n c e s
(codirection avec Valentine de Ganay), Éditions Flammarion. Il enseigne
l’histoire de l’art contemporain à l’École du Louvre et la gestion culturelle
à Sciences Po Paris. Il est conservateur du Centre Po m p i d o u – M e t z .
en collaboration avec AICA Luxembourg - www. a i c a - l u x e m b o u r g . l u
Le Centre Pompidou–Metz, vue générale au sud, © CA2M / Shigeru Ban
A r chitects Europe & Jean de Gastines / A rt e f a c t o r y.
Dienstag 27.2.2007 18.30 Uhr / Univ e rsité du Luxembourg /
162A, avenue de la Faïencerie, Limpert s b e r g ,
Bâtiment des sciences, Saal 0.03
Kombinat der Sinne ( D )Epistemische Randgänge der Medienkunst am
Beispiel a k tueller Videos aus Öste rre i ch
Marc Ries
In den letzten Jahren lassen sichTendenzen in der
Medienkunstszene Österreichs beobachten, in der
auffallend viele Videoprojekte einer neuen Kunst
der „synästhetischen Abstraktion“ zuarbeiten.
Ziel ist es, die epistemisch oftmals erstaunlichen
Kombinationen von Auditivem, Visuellem und
Taktilem in den abstrakten und konzeptuellen
Videofilmen in einem Screening zunächst exem-
plarisch vorzuführen, um sie dann in der Analyse
in einen größeren gesellschaftlichen Zusammen-
hang zu stellen. Aktuelle Medienkunst, so die
These, bildet Symptome, also Bilder einer
zunehmend „konditionslosen“ Welt aus.
Das Referat beginnt mit einem Screening von circa 45 Minuten, danach
findet eine Pause statt in der ein Snack dem Publikum angeboten wird.
Anschließend erfolgt der Vortrag von Marc Ries und eine Diskussion.
M a rc Ries, M e d i e n t h e o r e t i ke r, lebt in Wien. Promotion am Institut für
Philosophie der Univ e rsität Wien. Seit 1989 Lehre, Projekte und Pu b l i -
kationen im Feld der Medien, Ku l t u r, A r chitektur und Kunst. 2000 - 2 001
Ve rtretungsprofessor für Ve r g l e i chende Bildtheorie an der F. - Sch i l l e r-
U n iv e rsität Jena. 200 6 - 2 007 Vetretungsprofessor für Medientheorie an der
H o ch s chule für Graphik und Buchkunst Leipzig. Aktuelle Buch p u b l i ka t i o n :
M e d i e n k u l t u r e n, Wien, Sonderzahl, 2002.
P f a ff e n b i chler / Sch r e i b e r, 3 6, Video, 2 Min, 2001, Sound: Stefan Németh,
© Pfaff e n b i chler / Sch r e i b e r.
Valérie Belin, Vitrines du Luxembourg, 2003, © Valérie Belin.
Mardi 6.3.2007 18.30 heures / Université du Luxembourg /
162A, avenue de la Faïencerie, Limpertsberg,
Bâtiment des sciences, salle 0.03
L’expérience photographique (F)
Régis Durand
Un premier essai (Le Re gard pensif – Lieux et
objets de la photographie, Éditions de la
D i fférence, 1988) en parlait en fait sans le dire vrai-
ment, et sans utiliser le terme. Depuis, trois autres
l ivres ont paru (chez le même éditeur), en y faisant
référence dans leur titre : La part de l’ombre –
Essais sur l’expérience photographique 1 ( 1990,
2e édition 2006), Disparités – Essais sur l’expé-
rience photographique 2 ( 2 002), L’excès et le reste –
Essais sur l’expérience photographique 3 ( 2 00 6 ) .
En dehors de l’introduction du dernier ouvrage,
c e tte notion d’expérience est restée peu explicite
et n’a pas été théorisée. Peut-être est-ce, dans une
c e rtaine mesure, inhérent à la notion elle-même –
à ce qu’elle peut avoir de subjectif et d’empirique.
Il n’en reste pas moins qu’elle a une assez longue
histoire, dans la philosophie américaine notam-
ment (depuis certains essais de R.W. Emerson, de
William James et de John Dewey). Peut-être le
moment est-il venu de faire le point sur l’usage
que j’en ai fait, et sur celui que d’autres tentent
d’en faire.
Régis Dura n d est univ e rsitaire et critique d’art. Il a été successiv e m e n t
directeur artistique du Printemps de Cahors, directeur du Centre national de la
photographie, puis du Jeu de Paume, à Paris. Il a également été commissaire
de nombreuses expositions (récemment : Collection Ordonez-Falcon, Sa n
Sebastián/Donostia, Espagne). Il est l’auteur de nombreux essais et ouvrages
sur la photographie et l’art contemporain.
Mardi 27.3.2007 18.30 heures / Casino Luxembourg – Forum d’art
contemporain / 41, rue Notre-Dame
L’œil écran ou la nouvelle image ( F )Cent vidéos pour repenser le monde
Régis Michel
Cent vidéos pour repenser le monde : le Casino
Luxembourg expose les images fortes de notre
temps. Images mortes ? C'est que nous sommes
devenus a v e u g l e s. Il n'est pas sûr que nous
s a chions les voir (les lire). D'où ces questions
aiguës qui se prêtent au débat : en quoi ces images
sont-elles n e u v e s ? Qu'est-ce que ce médium (cet
i m m é d i u m) qui n'en est pas un ? Qui a p e u r de
la vidéo, que l'on montre si peu – et si mal ?
Questions politiques dont l'urgence est manifeste.
Car la vidéo, c'est aussi l'instrument répressif de la
société de c o n t r ô l e, cyberpanoptique et maxidisci-
plinaire, où nos démocraties font naufrage. L'art ,
dit Deleuze, consiste à r é s i s t e r. À retourner l'image
contre elle-même. Par où le m o n t r a g e devient
sabotage. Et survie…
Régis Mich e l est conservateur en chef au musée du Louvre où il a fait - entre
autres - deux expositions d’anthropologie critique sur la faillite de l’Occident,
Posséder et détruire (sur la sexualité) et La Peinture comme crime (sur la
rationalité).
C e tte conférence est organisée dans le cadre de l’exposition L’œil écran ou la
nouvelle image ( 2 4 . 3 . - 17. 6 . 2 007) au Casino Luxembourg, dont Régis Michel est
le commissaire.
Chen Chieh-Jen, L i n g chi – Echoes of a Historical Photograph, 2002, vidéo
avec son, 16 min, © Chen Chieh-Je n .