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w üNiVERSiTESi EDEBhrAT FAKÜLTESi YAYINLARI PUBLICATIONS OF THE FACULTY OF LETTERS, ISTANBUL UNIVERSITY DERGiSi (REVIEW OF THE INSTITUTE OF ISLAMI C STUDIES ) - TOGAN'IN HATIRASINA ARMAGAN - Müdür-Editar Prof. M. Tayyib CÜZ-1-4 1973 MATBAASI - 1973 ·

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w İSTANBUL üNiVERSiTESi EDEBhrAT FAKÜLTESi YAYINLARI

PUBLICATIONS OF THE FACULTY OF LETTERS, ISTANBUL UNIVERSITY

DERGiSi

(REVIEW OF THE INSTITUTE OF ISLAMI C STUDIES )

- ZEKİ VELİDİ TOGAN'IN HATIRASINA ARMAGAN -

Müdür-Editar Prof. M. Tayyib GÖKBİLGİN

CİLD-V CÜZ-1-4

1973

EDEBİYAT FAKÜLTESİ MATBAASI İstanbul - 1973 ·

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Les Regles d' Ardaşir b. Babak pour le gouvernement du Royaume

Mario Grignaschi (Trieste)

Le califat abbasside etait considere par les contemporains eux-memes com, me l'heritier de l'Iran sassanide et pendant des siecles, jusqu'en pleine epoque sel d joukide, le souvenir. de cet an ci en Empire a ete present dans to u tes les sp he­res de la vie politique et culturelle. Les historiens de cette periade etaient con­vaincus que la plupart des institutions du Califat abbasside avait ete formee sur les modeles de l'ancien Iran, une these que les recherches recentes n'ont pas toujours confirmee ı, et dans kurs recits ils airnaient intercaler les anecdotes des temps anciens et la description des ceremonies fastueuses des «Şilhenşilh». De

-~leur côte, les auteurs des «adab» illustraient les bonnes manieres, les vertus et les vices du gentilhomme, du courtisan accompli et du Jettre par des exemples empruntes tour a tour au monde islamique et a l'ancienne Perse. Ainsi la littera­ture islamique no"!JS a conserve un reflet de la civilisation iranienne et la pau­vrete des sources anciennes a oblige les historiens modernes a y rechercher le materiel pour la reconstruction de l'histoire sassanide. Le succes edatant de la «Geschichte der Perser und der Araber» de Nöldeke a encourage ces tentatives, qui cependant ne vont pas sans danger. En effet, on a parlois oublie que Nöldeke avait tire de la <<Chronique» d'at-Tabari le cadre general de l'histoire sassanide, mais qu'il s'etait servi de ce cadre surtout pour ordonner les renseignements eparses dans les sources les plus differentes de la litterature classique et syriaque. De la sorte Nöldeke a pu nous donner un ouvrage devenu a juste titre classique mais destine en meme temps a rester unique. Une lecture attentive de son livre suffit a prouver que ce sont les sources classiques et syriaques plutôt que la «Chronique» d'at-Tabarl et l'historiographie arabe qui ant fourni au grand savant allemand les renseignements les plus sures et les plus importants. Et cela en depit du fait que la «Chronique» d'at-Tabari est l'histoire la mieux renseignee sur

1 En particulier, le vizirat alıbasside passait pour la continuation de la dignite de •wu­zurgframadar» sassanide, une opinion que !es recherches rninutieuses du prof. D. Sourdel (Le califat alıbasside vol I) n'ont pas tout a fait confirmee.

l'Iran sassanide qui nous sait parvenue en langue arabe. On voit combien la

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96 MARiO GRIGNASCHI

prudence s'impose quand on se propose d'utiliser la Iitterature ıslamique pour l'histoire de l'ancien Iran. Or, les documents qu'on peut y deconvrir appartiennent a trois dasses principales. Parlois ce sont des pieces apocryphes destinees a justifier la politique d'un prince ou les conseils qu'on lui offrait. Tel est le cas du «Testament d'Ardaşir» cite par Öahşiyari dans son «Kitab -al- wuzara' wa-l­kuttab»2. Plus frequemment il s'agit de traditions orales conservees dans les mi­Iieux des parsis et des musulmans convertis de fraiche date. On admettra qu'a l'epoque d'Ibn-.al-Muqaffac ces traditions refletaient encore la realit'e historique3

mais bientôt elles se sont obscurcies et n'ont retenu que les element legendaires. Assurement ces legendes meritent tout de meme notre attention parce qu'elles nous revelentl'idee que le monde· musulman se· faisait de l'Iran sassanide et de ce qu'un Empire puissant et bien ordonne aurait du etre. Mais leur valeur en ce qui conceme l'histoire de l'Iran est a peu pres nulle4

• Cette frequence des legendes iraniennes dans la litterature islamique a d'ailleurs son pendant exact dans la litterature et l'histoire du Moyen Age occidental. Chronis­tes poetes, juristes, partisans de l'Empire et de la Papaute parlaient a tout propos de Rome, de ses heros et de ses Empereurs, mais aucun historien moderne ne songerait a utiliser leurs dires pour l'histoire du Monde classique. Et aujourd'hui nous savons fort bien que la reapparition du titre de «consul» dans les Communes d'Italie et ·du Languedoc a la fin du XI siecle et celui de «Senat» dans la Rome du XII siecle prouve seulement la persistance des anciens souvenirs et non pas la derİvation des Communes du Moyen Age des municipes de l'Empire Romain.

Enfin nous retrouvons chez les ecrivains musulmans des renseignements sur l'Iran sassanide qu'ils puisaient dans les ouvrages pahlvis traduits en arabe et en persan modetne. Mallıeureusement les traductions du pahlvi en neo-persan semblent avoir ete negligeables5 et celles en arabe, quoique assez nombreuses,

2 Vienne Cad. Mixt. 916 f. 8 1. 3. Nous possedons la traduction arabe de l'original pablvi du •Testament d'Ardaşir a ses descendants• qui, dans la version abregee de la •Nihaya• est devenu le • Testament d'Ardaşir a Sabı1r•. Or, ni dans la traduction arigina le ni dans la version de la •Nihaya• on ne retrouve aucune allıısion aux problemes des 'iqtac .(fiefs) et encore moins a la •talğı'a.

3 Voir par ex. le •Kitab-at-tağ• attribue par erreur a Al-GaJ:ıı:ı: et -le •Klt.ib~at-tağ fi sirati 'Anı1§irwan• d'lbn al-Muqaffac, que nous avans publie dans le JA 1966.

4 N o us rangeons dans cette categorie la plupart des recits sur les regnes de ljosrô I et de ljosrô II que ııous lisans dans 1' •Histoire des Rois des Perses• d'atlı-Thacalibi.

5 Nous avouons .notre scepticisrne a propos de la traduction du ]jodaynarnah pahlvi en persan mederne faite pour Abıl Manşfır b. cAbd-ar-razzaq. Il nous sernble plus probable, et nous esperons en apporter !es preuves a l'appui de cette affirrnation dans notre etude sur la cNihaya•, que l'ancien •Şahnarne• en prose persane, dont Firdausi s'est servi pour son poerne, avait ·ete compose, au moins en partie, a l'aide des traductions arabes de l'original pahlvi.

...

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- LES REGLES D'ARDAŞIR B. BABAK 97

ne couvra:ent cependant qu'une partie restreinte de cette litterature plus riche qu'on ne l'a cru parfois6

• Ajoutons que l'ouvrage prefere des historiens arabes a ete le «:U:odaynamah», une chronique des Empereurs de l'Iran depuis Gayılmart, premier homme et premier roi, jusqu'a, Yazdagird m, chronique destinee a eıitte~ tenir le loyalisme des dasses populaires. On voit comment meme le materiel de cette classe ne saurait inspirer qu'une confiance limitee et par surcroit nous n'en possedons que des resum~s, car les traductions d'Ibn-al-Muqaffac et de Mu}J.am­mad b. Gahm ont ete perdues au cours des siecles. ll est dillielle de s'imaginer comment des «Siyar-al-mulub traduites par UJ\ ecrivain aussi celebre qu'Ibn-al­Muqaffac et qui suscitaient taııt d'interet aupres des hommes de -lettres arabes et persans aient pu disparaitre. Mais il est certain que meme les historiens musul­mans du m siecle de l'heg., y compris Ibn Qutayba, ne les ont pas connues di­rectement7. lls ont tous employe soit des «Siyar-al-mulub plus recentes soit des epitomes de ces «siyar» qui remontaient jusqu'a la traduction d'Ibn-al-Muqaffac, mais qui englobaient deja des recits d'origine arabe, juive et chretienne, ainsi que nous allons le demontrer dans la seconde partie de notre_ etude sur la «Nihaya» a paraitre dans le prochain numero du. Bulletin de l'Ecole Orientale8

Or, Nöldeke a etabli, il y a deja un siecle, qu'a part un ouvrage d'Ibn-al­Kalbi3, at-Tabari possedait deux antres sources distinctes pour l'histoire sassanide. La plus importante de ces sources etait l'abrege que nous retrouvons tel quel dans le ms. Sprenger 30 de Berlin. Nöldeke etait d'avis qu'at-Tabari et l'auteur anonyme de l'histoire des prophetes d'Israel et des rois perses conservee dans le ms. Sprenger 30 av.aient transerit un epitome du «Uodaynamah» composee sous le regne du calife al-Muctaşim billah. En realite l'histoire anonyme du ms. Sprenger

6 Voir !es etudes d'Inostrantziev sur !es traductions enumcrees dans le •Fihrist• (Persidskaja Iiteraturnaja tradizija v pervih vekah Islama). De plus, Nöldeke a apporte la preuve que la traduction syriaque du •Roman d'Alexandre• a ete faite selon toute vraisemblance a partir d'un traduction pahlvie du text grec. Enfin, dans le JA 1966, nous avans publie la traduction de~ fragments de la •Siratu 'Anı1şirwan• conserves par lbn Miskawayh. ll s'agit d'une histoire ecrite au debut du VII siecle et basee entierement sur des sources ecrites, qui nous fait_ connaitre rexistence d'ouvrages pahlvis sontenant la comparasion avec la grande historiographie byzantlıie du VI siecle.

7 I:Iamza Işfahiini est le seul des auteurs que nous possedons qui ait consulte le texte primiili des traductions de Ibn-al-Muqaffac et de MııJ:ıammad b. Öahm.

8 La prerniere partie de cette etude a paru dans le BEO 1969. 9 Ecrivant a une epoque dans !aquı;ıiie on ne passedait pas encore une edition critique de

la •Chronique• d'aFfabari, Nöldeke considerait probable que cet ouvrage devait concerner l'histoire d'al- I:Iira. En realitc, a en juger par !es citatlons d'at-Tabari qui cependant ne semble pas avoir connu ce Iivre directement, il s'agissait de la premiere Chronique Universelle en !angue arabe qui racontait non seniement la vie des propbetes et l'histoire du peuple juif, des •tubbac• du Yemen et des califes comme l'avait fait Ibn Isl_ıaq mais aussi !es perip6ties et !es exploits des Rois iraruens. At-Tabari cite Hişiim pour la derniere fois a propos de 'Abı1 Musa tue en 197 h.

İTED-F. 7

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98 MARlO GRIGNASCH1

30 a ete la- source d'at-Tabari, car ce dernier en a reproduit non seuleınent le «bab-lli-ınulfık» ınais aussi de longs passages de l'histoire des prophetes. Quant a la seconde source d'at-Tabari,. il s'agissait a nortveau d'un epitoine coıhpose a l'aidedes <<Siyar-lli-mulfık» d~Ibn..:aı-Muqaffac et d'autres recits, dont quelques-uns etaient d'origine persano-nestorienne. Et cet epitöıne a ete repris dans la <<Niha­yat-al~,arab fl 'alJ.bari-1-Furs wa-1-cArab» attribuee par . erreur dans n os -i:nss. a al->AşriıacJ:. Le texte que at-Tab ar! utilisait, ne correspond pas tout a fait a ;celtii des ınss. ·de la «Nihaya». Certaines differences sont due~ au ps~ 'Aşına c! qtii; poursuivant un but artistique plutôt qu'historique, reniaıiiait · libreınent ses sour­ces pour les faire rentrer dans le cadre nouveau de son ouvrage. D'autres deriveİıt du fait que les livres de ce genre etaient continuelleınent <<renouveles», ainsi que Zotenberg l'a fait noter10

• Sans aucun doute, at-Tabari et lli-Yacqfıbi possedaient de cet epitoıne une version plus anc:enne que celle employee par le ps. 'Asmacl. Au point de vue historique, la «Nihaya» ne nous apprend pas grande chose de nouveau et at-Tabari a pris soin d'en resuıner les parties -qui n'avaient. pas de pendant dans l'histoire anonyıne du ms. Sprenger 30. L'interet de ce livre reside ailleurs: il nous perınet de maintenir distinctes les deux sources d'at-Tabarl: et de nous faire ainsi une idee exacte de cette seconde source qu'on croyait · derivee d'une autre version pahlvie du «Uodaynaınah» 11

• Nous l'avons analysee dans notre efude qui paral:tra dans· le BEO. Ici il nous · suffira de dire que c'est a cette source qu'appartient le celebre recit de la reforme. du <<barağ» et de la «ğizya» par ]Josr'ô Anfış~rwan:. Le texte de la «Nihfiya», que nous avans publie dans les «Actes du Cangres pour l'histoire de la Perse tenu a Rome en 197012

presente quelques variantes par rapport a celui d' at-Tabart La phis. importa!ıte est la remarque finale selon laquelle les paysans du «Sawad» avaient continue de s'opposer a la reforme et, a la fin, avaient obtenu. de payer a noriveau 1?, <<muqasama» a la place du «barağ». Cette addition. ne peut appartenir .qu'a un historien de l'epoque posterieure a la reintroduction de la «muqasama» SOUS. le califat d'Al-Mahdl. Or, la reforme de l'impôt que cet epitome attribue a ]Josrô I, est inconciliable. avec ce que nous lisons dans la «Sl:ratu 'Anfışir\van», biographie remontant incontestablement a l'epoque s.assanide et basee sur l~s docuınents des archives iınperiaux. Nous avons cru pouvoir en conclure que to~t le recit de cette reforme n'est qu'ıine invention des savants de la «Şucfıbiyya», desireux d'enlever a cUınar b. al-Uattab et d'attribuer au <<Souvera:in juste» de la dynastie sassanide le merite de ce systeme fiscal, que les Anıbes consideraient

10 atlı- Thaciilibi: •L'histoire des Rois perses• preface p. XLII.

ll Voir le scheına du cl]:odaynfırnah• et de ses traductions trace par Gutschrnidt (Kieinc: Sc!ıriften III) d'apres !es conclusions, auxquelles Nöldeke etait parvenu.

12 Publications de. l'•Accadernia deLLincei>;

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LES REGLES D'ARDAŞİR B. BABAK 99

a: tart l'oeuvre du second Califfe. On ne pourra reconnaitre a ce recit que la valeur d'un souvenir incertain des reformes d?Anfışirwan, souvenir conserve dans les milieux de la «Şucfıbiyya». La piece que nous publions ici, <<les Regles d'Ardaşlr pöur le gouvernement du royaume», a, a notre 'avls, la meme origine. Elle<se trouve dans le chapitre de la «Nihaya» qui decrit le regne d' Ardaşir et qui comprend des . recits de sources dilierentes : .

I)'- l'origine d' Ardaşii et ses guerres. Il s'agit d'un texte qui figurait aussi dans les «Siyar-al-mulfıh resumees par Ibn Qutayba: Le recit est assez differe_ıit de celui que nous lisans dans le ms. Sprenger 30. ll se peut que cette narratian · ait figure deja dans le «l:Iodaynamah» pahlvi et que par chntre -le IJJ.s. Sprenger nous ait garde un resume de .la «Siratu 'Ardaşir» malheureuseİnent perdue qui, d'apres le temoignage d'Ibn-al-Nadim, avait ete traduite en arabe et mise en vers. Mais noi.ıs ne croyons pas· possible d'ecarter tout a fait ·l'eventualite qu'il s' agit simplement d'une refonte du recit du ms. Sprenger dans un but artistique.

m Un extrait de la traduction arabe du «Karnamak-e-Artaxşer-i Papakfuı», pahlvi, extrait qu'aVfabari a insere ·dans son: dıapitre sur Sabfır b. Ardaşir.

III) La legende de l'Apôtre envoye par Jesus ii Ardaşir, Jegende qui doit appartenir a une source persano-nestprienne.

IV) Les regles pour le gouvernement du royaume que nous publions ici. V) Le discours du trône d'Ardaşir a la veille de sa mart et l'adresse des

nobles. VI)· Les conseils d'Ardaşir a son fils Sabfır, un simple remaniement du

<<Testament d'Ardaşir» que nous avans publie dans le Journal Asiatique 1966. Il s'agit, soulignons-le; d'un remaniement de la traduction· arabe de ce -«Testa­ment» et qui par consequent doit etre l'oeuvre d'un ecrivain arabe; peut-etr.e d'Ibn-al-Muqaffac ou plus probablı;:ment de l'auteur des «Siyar-al-mulfıb · utilisees par le ps. Aşma·!.

Nous venons de dire que nous considerons les «Regles pour le gouverne­ment du Royaume» attribuees dans ce chapitre a Ardaşir comme une piece composee par les savants de la Şucfibiyya. En effet elles temoignent d'une part d'une connaissance assez sfıre de l'administration sassanide et les renseignements qu'elles nous donnent sont dans l'enseınble confirmes par les sources pahlvies D'autre part ces «Regles» contiennent au moins une norme propre a la «şari<a» islamique: la reserve du cinquieme du butin pour 1e Şahenşah, une portion qui correspond exactement ii celle que le Prophete et ses successeurs petcevaient en vertu des revelations de la «Surat-al- iinfal» (S. 8~ A. 41). De meme, quand on nous assure qu'Ardaşlr n'attaquait ses ennemis qu'apres les avoir sommes au prealable de .devenir ses tributaires, on songe inevitablement a.la norme coraiıique qui ordonuait aux Croyants de donner aux infideles le· choix en tre la canversion a l'Islam et le payement de la ğizya avant de les combattre. Enfin, ce qu'on

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100 MARIO GRIGNASCHI

nous dit de la construction de villes destinees aux prisonniers de guerre et qui etaient en tout point identiques a celles dont ces prisonniers etaient originaires, au point que ces demiers laisses libres aux portes de la nouvelle ville y trouvaient tous seuls leurs demeures, n'est que l'echo d'un episode du «IJodaynamah:» celui des deportes d' Antioche qui retrouverent leurs maisons dans la ville de Rfımiyya pres de Ctesiphon construite a leur intention. Or, il nous semble .difficile d'admettre qu'un auteur sassanide ait songe a tirer d'un episode manifestement legendaire du «:Uodaynamah» une norme generale pour l'attribuer au fondateur de la dynastie.

D'ailleurs un detail nous confirme' que cette piece n'est en aucun· cas la traduction litterale d'un texte pahlvi· mais tout au plus un resume. En pariant des juges non-mazdeens qu'Ardaşir nommait a l'intention des peuples qui ne suivaient pas la religion du «Şahenşah», notre auteur emploie l'expression «une religion opposee a la leur» et non pas une «religion opposee a la nôtre». En faveur d'une ·ıointaine origine pahlvie de ces «Regles» on pourrait invoquer le temoigiıage d'at-Tabari et d'ath-Thacalibi qui nous assurent que IJosrô I avait l'habitude de .lire le s << biographies» d' Ard aş ir 13

Passons brievement en revue cette piece, car meme si elle ne revolutionne pas nos connaissances, elle apporte quelques renseignements inedits. Les <<Regles pour le choix des cavaliers» coiıfirment que ces demiers constituaient une classe fermee14

• Les noms des recrues avec l'indication de leur peuple ·ou tribu (şacb)

et de leur <<clan» (qabila)15 et de l'endroit au ils pretaient service etaient enregistres dans le <<diwan» avec la mention de leurs exploits et de leurs grati­fications (ğa'iza). A en croire notre auteur, les blesses et les invalides recevaient un assistance. On notera qu'il n'est pas question de fiefs ('iqtac) pour les guerriers de cette classe, qui · constituaient la petite noblesse.

13 •Histoire des Rois perses• p. 606; at-Tabarl, I, 898. 14 Cependant M. le prof. G. WIDENGREN (Recherches sur le feodalisme iranien OrientaHa

Seeuana I- ~Les aswaran• p. 170 et suiv.), tout en soulignant que !es •asawira• appartenaient de regle a la haute noblesse, a apporte la preuve qu'exceptionnellement on octroyait le rang de •chevalier• a des saidats qui s'etaient disti·ngues par leur bravoure. Les allusions de nos •Regles• a l'instructeur des cavaliers acquierent toute leur valeur a la lumiere des recherches du prof. Widengren •Der Feudalismus im alten Iran• (Wissenschaftlichte Abhandl. der Arbeitsgemeinschaft für Forschung des Landes Nordrhein - Westfalen Band 40) chap. •Die Erzieherinstitution und die militarisch-soziale Erziehung•. II .. en resul te que ces instructeurs des cavaliers a !'epoque sassanide etaient !es heritiers des •didaskaloi•, dont Xcnophon et Straboıı nous par!ent .. On rapprochera ce que iıotre· texte nous dit des joyaux des cavaliers avec !es rcmseignements ·de Strabon et de l'•ayin d'Ardaşir• (JA 1966) .

. 15 Si !es termes arıtbes de •§acb• et de •qabila• correspondeııt, ainsi que nous le croyoııs, a •Zantu• et a •vis•, .on aura la preuve de la survivance dans la ııoblesse iranienııe d'une orga-nisation sociale . attestee deja a l'cpoque de Darius I. ·

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LES. REGLES D'ARDAŞİR B. BABAK 101

Ce que notre auteur nous raconte de& «scribes royaux» est plus interessant encore. Il confirme qu'il s'agissait d'une veritable easte, a laquelle seuls les fils des seribes de la Cour avaient acces. A vant d'y etre reçus, ils devaient faire un loiıg stage dans les bureaux afin d'apprendre l'art de l'ecriture et des calculs. Une föis promus au rang des seribes, ils etaient envoyes dans les provinces avec la mission de surveiller les «'funil» 16

• Or, notre texte distingue deux genres de

«amil»: les fermiers des mines ( j .J\..ı.l J~:-.:-. ), dont nous ignorions jusqu'ici l'existence; et les fetiniers de l'impôt foncier ( [.ı). ı '":'l#l )17 Et ces_ «'funil»

ne pouvaient faire tenir leur comptabilite que par les seribes que le Şahenşah lelı:r designait Un rang tout aussi irnportant etait reconnu aux scribes. du bureau de Hı correspondance responsables, en particulier, des rapports avee les puissances et­rangeres qu'Ardaşir appelait «notre langue.» Enfin nous apprenons ici pour la premiere fois qu'il existait aussi une classe de seribes constituant l'intendance mili­taire. Des fonetioniıaires de ce genre qui portaient eux aussi le titre de «gramma­teus» (scribe) se trouvaient deja dans l'armee des Seleucides18

• Leur presence dans l'amiee sassanide ne saurait done nous etonner. Le paragraphe sur les «regles pour la directian des armees» preseıite malheureusement des laeunes, que nous indi­quons dans nos notes au texte arabe. Mais il n' en resulte pas moins q:Ue les seribes de l'intendance jouaient un rôle de premier plan aupres du commendant en chef

. . -.. qui, a en croire notre auteur, etait choisi parmi les {{ Id;. <.J::.-1 J:--) >>. Nous entendons par la les personnages de confiance du Şahenşah, eharges des services de la Cour. En effet le commandant en chef devait cansulter les seribes de l'intendance meme sur des problemes militaires tels que les deplacements . de l'armee19• De plus, ces demiers etaient charges de ranger l'armee en ordre de de bataille, de prendre note des exploits des preux et de tuer -ıes fuyards. lls constituaient done une sorte de palice militaire. Bien-entendu,.la repartition du butin etait aussi de leur competence.

Notre auteur devait avoir des idees assez vagues a propos des «qaçli», les «datobar» voire les «rad» des sources pahlvies qui, probablement, appartenaient

16 Voir la •Siratu 'Anf.ışirwan JA 1966 p. 18. 17 Au sens propre, l'expression casJ:ıiib-al-barağ• indique !es personnes ayant droit a eidger

des paysans le payement de l'i:rnpôt fo nci er et en prernier lieu !es guerriers pessedant des •iqtac•, dont nous parle la cSiratu 'Anf.ışirwan (JA 1966 p. 27 et suiv.). Cependant, dans ce contexte, cette expressian doit se rapporter a plutôt aux ferrniers des irnpôts. EUe trahit une· confusion d'idees caract6ristique de la periade islarnique. Le fait que noıis la retrouvons dans un texte de la cŞuclibiyya• ne suffit evidernrnent pas a prouver que deja a 1'-t!poqı.ie sassanide !es ferrniers ctaient censes etre !es cpossesseurs du barağ•.

18 Voir Pauly Wissowa •Realencyclopadie der klassischen Alterturn5wissenschaft p. 1777 et suiv.

19 Ce qui ne rnanquait pas d'etonner Öahşiyari qui ecrivait (1. c. f. 4).

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102 MARlO GRIGNASCID

toujours a la classe des «môbeğ». D~apres· .son temoignage ils etaient choisis parıni les juristes (fuqaha') du clerge mazdeen et devaient appartenir aux «buyô.t7 aş-şaraf» :<on entendra<par la la haute aristocratie~ Or;. de ces. «fuqaha'». nous parle aussi la «Siratu 'Anuşirwan»20 Ils etaient envoyes :dans les «kUra» (provin.:. ces) pour le contrôle des ferrniers et la <<Siratu · Anuşirwan» nous apprend ·com­bien ce contrô1e etait en. tbeorie stricte mais. tout de meme irisuffisant a empecher les abus. lls accompagnaient aussi les. generaux et nous connaissions . deja de la «Siratu 'Anuşirwan» et du «Chronicon Pascale» l'existence de <<juges de:}'.armee»,

les predecesseurs des «qagi~l-caskar» musulmans21• Id nous apprenons C:ı.iıe meme

le «·Maitre de la poste» (şaQ.ib-al-bar!d} devait avoir. un juge a sa. suite, ıors­qu'il etait envoye en ınissiÖn. On en coıiclura que d.eja a 1'6poque: sassaı:ilde le «Maitre de la Poste» etait un personuage tres puissant, çharge sansdoute des services de renseignement et des enquetes sur place. A: ~n: croire notre autelı.r, I~. Şahenşah ne. concedait ja~ais des pouvoirs judiciaires i ses lnte~dants, . a . se~ generaux, a: ses seribes et aux «MaiJ:res de ·la .po~te. )) «n s.era prudent.de ne-pas prendre une telleaı;sertion a la lettre, meme si .on ne sauraitexclure la passibilite qu'en principe ces dignita!res n'etaien~ pas autori~es a P[üfl:?n~er des ~ent~nces sans rassis~ance d'un juriste de l'Eglise Mazdeenne22

•. Relevons plutôt le pas­sage sur le choix par les rois ~assanides de juges non ira~ens destines. aux peuples qui ne parlaient pas le persan ~t ne professaient pas le · ma2:deisme.· On pourrıiit en deduire que les membres des tribunaux ecclesiastiques pöut les Nestörii:ms ·et rabbiniques pour les Juifs etaient nom:ıİıes, ·au·inoins en theorie, par le Şa.bei:ışah. En tout cas les paroles .attribuees ici a Ardaşir Süt' la protectioıi (ğiıiıina) qu'il accordait a ses sujets non mazdeens ne constiriient pas un anachronisme; Nous trouvons des protestations semblables d~ns le '<~Discours)> que Tauteur de la <{Sira>> fait prorioncer a Anı1şirwan avarit sa mod23. .

Tous ces fonctionnaires, · nous assure-t-on, juges; · ·scribes et generaux re­cevaient des appointements directement de i'Etat . (rizq)~ · J;-a recompense des hauts dignitaires par l'octroi des fiefs, tout en n'etant pas incoiliıue; coristituait

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20 J.A. 1966 p; 18, 20, 21 et 22.

2ı' 1. c. p. 21 et 37 n. 45. .·,

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22 Dans le proces de l'erınite Pethion (Auszüge. aus. syrischen A1cten persiseber Martyrer Abhandlungen für die Kunde des Morgenlandes VII 3, p. 63-65) nous voyons un ~rad• favorable

a l'accuse remplace par un •şahrdibher-, Nous entendons par la le •katib-al-kı1ra• mentionnc dans la •Siratu 'Anı1şirwan• (1. c. p. 18 et p. 33 n. 21).

23 ms. Aya Sofya .3116 f. 108 b:

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LES. REGLES D'ARDAŞİR B. BABAK 103

evidemment l'exception dans l'Etat sassanide24•

Les «Regies pour la directian des ambassadeurs» nous font connaitre pour la premiere fois tout le soin que le gouvernement sassanide mettait a surveiller ies ambassadeurs etrangers et a leur donner une haute idee de la puissance de l'Empire. On les rapprochera avec pi:ofit du recit de Menandre Protektor sur les peripeties des ambassadeurs byzantins Zacharie et TModare a l'epoque de Hormizd IV25 On verra comment les regles qui sont ici enoncees pouvaient ser­vir aussi a brimer les .ambassadeurs afin ·de s'assurer des avantages dans les negotiations.

Des.lacunes et des erreurs apparaissent de nouveau dans le le paragraphe sur les «Regles vis-a-vis de la noblesse». Meme si l'auteur nous parle des «'ahl-al­buyfıtat», il est probable que _la tutelle qu'il nous decrit s'exerçait surtout sur. la petite noblesse, voire sur les grandes familles .qui avaient ete ruinees par .la revolution mazdelciste. A en croire notre auteui:, dans l'Iran sassanide il existait un veritable service pour l'assistance a la noblesse, tandis que d'autres fonction­naires etaient charges de l'inspection des cultures et de l'aide <mx paysans ruines p.ar. l'impôt. Somınes-rious en presence d'une tentative d'idealiser l'ancien lian ainsi que, a notre avis, il en est le cas pour ce que notre auteur nous raconte a propos du «Di'wan-al-Ma?:aJim», ou s'agit-il de renseigne~ents cantenant une partie de verite? Nous ne saurions nous prononcer sur ce point, mais il ne nous semble pas tout a fait impossible que des taebes de ce genre aient ete dans les competences du «Arteştaransalar», le chef des guerriers, et du «Vastroşarisa­

lar», le chef des agriculteurs. Cette piece de la «Nihılya» merite, on le voit, de figurer dans le maigre

d ossier que nous · possedons sur l'administration sassanide. Malheureusement eİle laisse dans l'ombre la place de l'Eglise Mazdeenne, dont elle mentionne unique­ment les juristes. Mais ce silence semble avoir ete la regle chez les historiens mu­sulmans et meme chez les traducteurs du «tı:odaynamah» qui, . a notre avis, .ont elimine intentionnellement tout ce que cette ancienne chroniqrie devait contenir a propos des croyances mazdeennes. Si nous ne possedions que les sources ınusul­manes, on aurait pu croire que l'anc~enne religion de l'Iran etait un culte monotheiste.

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r~, F~..' ,,b,_, -s~ :ll ~ ~ ~ 24 Voir notre etude sur !es problemes de la feodalite sassanide dans les •Actes du Congres

pour l'histoire de la Perse• Rome 1970. 25 Migne •Patristica Graeca• Vol 113 frag. 19 ·p. 583.

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104 MARIO GRIGNASCHI

I) Nibayat'al-'Arab Fi Abbarı'I-Furs Wa'I-<Arab1

m Tağarub'al·'Umam2

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1 K = ms. Cambridge n. Qq 255 f.- 94 a; L = ms. Landres BM n. 23298 f. 105 b.

2 ms. Aya Sofya 3115 f. 66 a. En fait le rus. contient la traduction persane d'une version de la •Nihaya• quelque peu differente de celle canservee dans nos rnss. arabes et non pas une traduction ou un resume de l'ouvrage d'Ibn Miskawayh. ..::ı...

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LES REGLES D'ARDAŞİR B. BABAK lOS

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106 · · : · MAR! O GRİGNASCHI ..

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LEs Rı;_GLES D'ARDAŞİR B. BABAK 107

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108 MARIO GRIGNASCHI

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LES REGLES D'ARDAŞİR B. BABAK 109

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110 MARIO. GRIGNASCHI

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LES REGLES.. D'ARDAŞİR B. BABAK lll

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112 M~O GRIGNASCHI

I) Peut-etre faudrait-il comprendre par !es paroles « ~) r+ô>: ..;,~ • que !es seribes

et !es fermiers des impôts representaient !es interets du Şfıhenşfıh vis-a-vis des sujets et que, dans le cas de differents, ces demiers pouvaient s'adresser au juge (~\ ..;,~ ) Le texte persan

traduit Jibrement: 1$-'l::.... .}ı_..:) .. ~J....i ~ ;;L:.;J JL.. .t.:-1! ':"'l:SJ JW, 1 i V d.i )J

II) Le passage contient des erreurs. Nous croyons qu'rl faudra comprendre que le seribe charge d'une partie importante de la conduite des op&rations militaires etait assiste par d'autres

~

seribes a ses ordres. Quant aux paroles: ('+"Y"'J ....P.;: ~J ':"'l:SJI ~SI.;:-~ .. \S_,ç

on pourrait entendre par la: le roi avait confiance dans le general en chef assiste par !es scribes.

Ala place de « I):C. ":JJ l}iy )\; • il faudra lire l)iC ~J ji.y)$ Voir le texte persan qui - - - ' 1

'Cependant n'a donne qu'un resume de· ce passage. .b.. .::..l.g.. ~-17 .{IS-'.,_._} ':-"""L,.. ~\sj

1$~-'v-'...ıf'Jı ..;,~~.::..b-) J J,_fj 15-'y _,ı .:.:lA) ta..; J-' Jl..j J - . . III) Le texte contient sans aucun doute des Jacunes et ne distingue p;us parmi !es admonesta­

tions adressees au general et celles destinees aux scribes. La repartition du butin ctait bien entendu confiee aux seribes et non pas au general. Le texte persan omet !es conseils onne au

general et poursuit : (.b ~ J_,:._, .::.:-1 'llıY'" _,:.._ ";-'..T- )y\ ":"~' .ı.;; IS-'JA_.ı9 1)~\SJ

.::..-Al iı; ~; J 1v" i.:..:_~) Jı.!J ~Si ..1.!4 fı IV) Dans ce passage il y a certainement des omissions sans parler des fautes de grammaire.

Le texte persan attribue la directian de la hataille elle-meme au · scribe. II est probable que le sujet de tout -ce passage soit le general en chef, auquel le seribe s'etait adresse au debut.

t_ı Ui.i.f" 1$-'l:.. 15-'Y. ljl.:.ı_l _,il; ..)Y.'" • ..ı..::.)""' jA- ....;, ~ di) ..:ı~....BJ ...

V) Ainsi que le suggere le texte persan, on entendra qu 'Ardaşir fit biitır des vii! es nouvelles et eriger dans !es «ristiiq• des chiiteaux destines a alıriter la population en cas de danger.

15~~-'fl:~S~ ..;,IJ_,~-15-'y~ ~S.u.l .. ~..ı.:-~JiflJ-'~I)jl~j ..;,Y.'"IiA d.iJJ

..ı.:;:;.~ I$LA.)L.:.. 4;l::....) J-' J

VI) l'Jous comprenons par !es paroles • ~ o.....iliC_ t • que le defunt ne Jaissait pas de

fils majeurs ou d'executeurs testamentaires. Voir !es paroles l..JJ ":} J 1.:;9 ~- lJ . Le passage

presente des Jacunes que le texte persan permet de combler

di_:,... ..))l\'yiS-'Y. 15-'":JJI...JW.{~S-',r.: ~JJI JL.. J-'J ~S,f_;;~J .{;C>J·IıA <liJJ

':-'t_,t-.k:l.r:. ~- ~S..ıv·, ......... ..:ı~:J,.ı:_ IJ ,;ıJı ..:ıt .. ~bf .ı,.. Jl-'":JJI .:;...!....... 4::--J .{ 15-'_,.-.... ; ~

15~-'J;I If-. · VII) Le passage contient des erreurs difficiles a corriger et probablement des Jacunes. Le

texte persan n'en ·donne que le sens general:

J. ~- (.l.i ...ıı;; .{ .._:.....,\ ij":J ~; ') ..)\~ (."....> 0.j J r.-'.? J. ') ..)\)~ ..)Y.'" ($.)_,.-....; ~-')J ..ı.:....) ,;ıJıJ 41 ~J

VIII) Le passage fina!, qui n'a pas ete traduit en persan, est incorrect au point de vue grammatical et renferne sans doute que!ques Jacunes.

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