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CahierLocal
02 TEMPS FORT LE BIEN PUBLICLundi 24
janvier 2011
JEUNES ÉTRANGERS. Ils sont arrivés à Beaune pour apprendre un métier. Témoignages.
Venus du monde entierNationalités. Tous les continents sont représentés :Amériques, Asie, Afrique, Europe et même… la Tasmanie.
RésiderenFrance. Droits et formalités ne sont pasles mêmes si l’on est européen, japonais ou d’ailleurs.
Unjour,HiroShojigoû-teunchassorneyàTo-kyo:ilestenchanté.Il
seprécipitesurGooglepoursavoi r où es t f a i t ce v in .Aujourd’hui, il travaille audomaine,àSaint-Romain.ÀBeaune, le foyerdes jeunestravailleurs accueille beau-coupde jeunesétrangers. Ilsviennentpasserdesixmoisàunanpourtravailler.
«Ils sontprisenchargeparleursemployeursouilssontenstagesconventionnésavecdesécoles,»expliqueMarie-Hélè-neVincent,animatricesocio-culturelleaufoyer.
Hiro souhai te devenirsommelier ; JulianHuber, lui,va reprendre le domaine desonpère…àFribourg,pasloinde l’Alsace.«Mafamilleadenombreusesconnectionsici.
Je travaille auDomainedesVerduns. Jesuisenapprentis-sage : jepassetroissemaineàtravailler,puisjeretourneunesemaineenAllemagneàl’éco-le.»
PasquelevinMijhaoLiuestarrivéilyaun
anetdemi,enprovenancedeChine.Ilsuitsascolaritéauly-céeviticole.«Jesouhaite tra-vailleràParisdansl’informati-que.»Lejeunehommeadéjàunpieddanslemilieu.IlpassesesvacancesàParis,chezunréparateurd’ordinateurpourfinancersesétudes.
Comme Samantha Hall, deReading en Angle terre .«J’aimeraisdevenirtraductri-ce.J’aipasséquatremoisenEs-pagne, jevais rester sixmoisici. Je travaille à Bligny-lès-Beaune, dans une fabriqued’objetsdécoratifs.»
PedroEftevef,estvenud’An-golapourfairesonapprentis-saged’électricien,«Jeviensdesignermoncontrat.Jesuisarri-vé ilyaunanetdeuxmois,etj’espèreresterenFrancepourdevenirélectricien.»
Est-ce que ces jeunes gensontpris leursmarquesdansnotre ville ? « Je trouve quec’estcalmeici,c’estunpeuiso-léparrapportàDijon,etlacha-leur me manque », ajoutePédro.«C’estunpeudifficiledetrouverdeschosesà faire,maisjesuisarrivédepuisdeuxsemaines»,confieSamantha.«J’aimebiencetendroit,maisiln’yapasbeaucoupdechosespour s’amuser. Il y a plus demondeàParisouDijon», lâ-che Mijhao. Julian, lui, estcommeunpoissondansl’eau,«C’estsupersympaici !Tout
tourneautourduvin. Je faisdessorties lesoiravecde jeu-nesviticulteursdelarégion.»
LerêveJaponaisLe rêve : ouvrir un restau-
rant français au Japon. Tat-suyaHadavitaufoyer.Ilaétéenvoyéparl’écoleTsujidansleRhône.Cetteétablissementfranco-japonaiserecrutedesélèvespourdeuxansd’étudesauJapon,puisenFrance.«Là-bas, laFrancejouitd’uneima-gedeluxe.Pour les jeunesJa-ponais,ouvrirunrestaurantluxueuxde15-20couvertsestunpremierpasversl’indépen-dance»,détaillePierreBéal,directeurdel’école.
Yuki Murata a trouvé sonpropreappartement.Lemoisprochain, il travaillepourunrestaurantjaponais.Attabléàuncafé, ilobservelarobed’unverredechardonay.Legoû-tant, ils’exclame :«Hmmtrèsbon ! » Au Japon, il prenaitdéjà des cours du soir… enœnologie.Lesvinsn’ontdéjàplusdesecretpourlui.
AURÉLIENMARTY
Apprendre l’œnologie ou lalangue française, venir vivreen France : ces raisons ontpoussé ces jeunes à tenterleurs chances à Beaune.
Hiro, Pédro, Samantha, Julian, et Mijhao au foyer des jeunes travailleurs. Photo LBP
Travail : quels sont leurs droits ?
Les jeunes en provenance des pays de l’Union européennepeuvent aller, venir et travailler en France comme ils le souhaitent. Les jeunes Japonais, quant à eux, font une demande de permis vacances/travail à l’ambassade de France àTokyo. Du côté de Lyon, l’école Tsuji gère les formalités administratives directement avec la direction du travail et lespréfectures. Les autres étrangers doivent obtenir un titre deséjour. Généralement, les stagiaires et apprentis étrangerssont rémunérés à hauteur de 500 € par mois.
L’EXPERT
«Le s j e u n e sé t r a n g e r s q u e
nous accueillons dansn o s c u i s i n e s s o n tefficaces.« Au début, ils ont desdifficultés d’adaptation,n o t a m m e n t a v e c l alangue.« Ils apportent le savoir-faire de leurs pays. Ilssont avec nous en cuisi-ne : ils dressent les assiet-tes, cuisent les viandes, etlèvent le poisson.« Nous accueillons unstagiaire japonais par an.D a n s l e p a s s é , n o u savons même accueilli desBrésiliens. »
CHRISTOPHEQUÉANTChefà l’Oiseaudes vignes
«Lesavoir-faired’unpays»
“Ce quiest sympa ici,c’est que touttourne autourdu vin. ”
Julian, Suisse
MEURSAULTLes messes dans le secteur paroissialDemain, à 9 heures, messe à la chapellede Meursault ; à 15 heures, célébration à lamaison de retraite Les Opalines, à Santenay.Vendredi 28 janvier, de 17 heuresà 18 h 30, permanence à Meursault ; à 18 h 30,messe à la chapelle de Meursault.
SAVIGNYLÈSBEAUNELes pêcheurs en réunionVendredi 28 janvier, à 19 heures, l'associationAPPMA (pêche et protection du milieuaquatique), convoque ses adhérentsà l’assemblée générale qui se déroulerasalle SaintPaul. Ordre du jour : rapport moralet financier, alevinage, questions diverses.
MAGNIENChoucroute du Club des JonquillesLe Club des Jonquilles organise un repaschoucroute mercredi 2 février à la salledes fêtes. Pour tout renseignement, s'adresserà Juliette Laureau au 03.80.90.01.84,Marguerite Ledoux au 03.80.90.06.99,ou Andrée Laplante au 03.80.90.05.94.