Ouverture…

Voilà maintenant un an et demi que Prodig’Art sillonne les routes du territoire régional pour sensibiliser le plus grand nombre d’acteurs culturels à l’intérêt de l’émergence d’un dispositif innovant. Avec une unique ambition : rassembler les belles énergies incarnées par les artistes et les scènes du territoire afin de façonner une adresse généreuse à l’attention des publics ; Un dispositif qui se distinguerait du chacun pour soi pour aller vers les autres ; Qui se caractériserait dans son essence même par l’affirmation que tout geste de création ne se révèle vraiment que dans le regard de l’autre, dans la confrontation, au sens premier du terme, d’un « front à front » ; Qui proposerait un nouveau souffle en garantissant de nouvelles perspectives de circulation des œuvres et de rencontres avec les publics; Un assemblement d’idées et une convergence des énergies qui donneraient de l’appétit et de l’enthousiasme en mettant la rencontre avec les publics au cœur des enjeux de diffusion. Un dispositif, enfin, pour ce qui est de la production, qui prendrait en compte l’évolution nécessaire exigée par un environnement en mutation profonde et par ailleurs extrêmement concurrentiel à l’heure où la puissance publique se désengage tous les jours davantage. À travers Détours en région Prodig’Art souhaite ouvrir une brèche, et signifier le désir d’inventer des nouvelles approches convoquant notre créativité et notre envie de nous rencontrer. Cette journée est le fruit d’un long travail préalable mené patiemment étape après étape, avec toute l’énergie, la passion et les revendications d’une structure qui s’est construite sur son expérience au niveau de la diffusion des Ensembles de la Région.

Désormais, il est de notre responsabilité individuelle et collective que cette démarche puisse s’incarner dès 2017 à travers la mise en œuvre d’une tournée accompagnée de médiations qui suscitent l’envie et la curiosité. L’imaginaire fera le reste… C’est l’objectif premier de cette nouvelle étape à laquelle nous vous remercions d’avoir bien voulu participer. Maxime Vagner coordination Prodig’Art

L’imaginaire fera le reste

Chemins et cheminement des arts

L ’ o Euvre d ’art

marque à la fo i s la mort d ’une expér i ence et sa mult i p l i cat i on

Albert Camus , L e mythe d e S i sy ph e , 1942 .

La médiation des arts, de leurs œuvres, relève de logiques d’action qui se situent bien au-delà de la communication ou de la médiatisation. Faire la médiation d’une œuvre est en soi un art de vivre ; une philosophie pratique et sensible de l’art et des œuvres. Un geste singulier, une pratique personnelle, qui invite tout un chacun à l’expérimentation de soi et à l’exploration de la réalité au prisme des arts. C’est donner le goût des arts sensible, tout autant qu’entraîner d’autres que soi à la découverte des désirs qu’ils font naître et des plaisirs qu’ils procurent. Faire la médiation d’une œuvre maintient ouvert et libre cet espace d’expérimentation, physique et cognitive, mais aussi poétique et critique, que l’œuvre induit. C’est inventer, toujours dans le souci de ce qu’est l’autre, de la diversité qu’il recouvre, les conditions de possibilité de cette hospitalité entre une œuvre et des personnes. C’est aller vers une expérience de l’art, émancipée du seul jugement de goût et non exclusivement indexée sur une culture cultivée de l’art. Susciter l’attente vis-à-vis d’une œuvre, mais aussi solliciter sa présence, c’est rendre possible une rencontre originale à l’occasion de laquelle chacun peut éprouver ses sensations, les mettre en récits, voire redéfinir sa conception du monde, de l’art, de l’Autre et de soi. Car la médiation est tout autant une invitation à éprouver des émotions, que l’introduction à une interrogation vive de ce que nous transmet la culture, pour le meilleur et parfois pour le pire. La médiation culturelle de l’art, de ce point de vue, se propose comme un processus dynamique de réciprocité entre une œuvre et des personnes qui prend l’aspect d’un bien commun toujours à venir et dont il faut à chaque instant inventer les conditions et les formes de son renouvellement.

Gilles Suzanne Enseignant et chercheur, directeur de la licence professionnelle Conception et Mise en Œuvre de Projets Culturels de l’Université Aix-Marseille

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Café Zimmermann

Sonates baroques

Direction artistique Pablo Valetti et Céline Frisch Créé en 1999, Café Zimmermann se situe aux premiers rangs du concert baroque en France et dans le reste de l’Europe. Sous la conduite du violoniste Pablo Valetti et de la claveciniste Céline Frisch, l’ensemble réunit des solistes qui s’attachent à faire revivre l’émulation artistique portée par l’établissement de Gottfried Zimmermann dans la Leipzig du XVIIIe siècle. Café Zimmermann est depuis 2011 en résidence au Grand Théâtre de Provence. L’ensemble travaille main dans la main avec la direction et les équipes du théâtre à son développement et à son implantation sur le territoire. L’ensemble s’efforce dans le même temps à promouvoir la musique baroque à l’échelle du territoire par de nombreuses actions de sensibilisation auprès d’un public élargi. Les répertoires concertants de J.S. Bach, A. Vivaldi et G.F. Haendel ont fait la réputation de Café Zimmermann.

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L'ensemble aimerait continuer à produire ce répertoire passionnant et le présenter en PACA sous forme de concerts avec des sonates de ces trois compositeurs contemporains et emblématiques pour la musique baroque. Nous proposons un programme avec notamment les œuvres suivantes: J.S. Bach : Sonate en trio en ré mineur BWV 527 G.F. Händel : Sonate en trio en sol mineur opus 2 n° VIII HWV 393 F. Geminiani : La Follia, d’après l’opus V de Corelli A. Vivaldi : Sonate en trio opus 1 n°12 dite La Follia

Durée: 65’ Effectif: deux violons, alto, violoncelle, clavecin prix: 5 000 HT

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Polychronies

Tout un monde sonore (provisoire)

Direction artistique Florent Fabre Ce concert est conçu afin de révéler, d’une façon accessible, sans faire de concession sur l’exigence, la richesse et la diversité de la musique contemporaine en esquissant un panorama de la percussion depuis le dernier quart du XXème siècle jusqu’à nos jours au travers de pièces en trio et quatuor. La très grande variété des timbres (peaux, bois, métaux), les possibilités ouvertes par les différentes familles (instruments à sons déterminés comme les claviers et les gongs, ou indéterminés comme l’infinie variété des tambours issus de toutes cultures) , la beauté de l’installation scénique, la diversité du répertoire abordé , le spectaculaire et la dynamique du concert en ensemble de percussions en font un outil idéal

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de nature à séduire le public néophyte comme averti. Pièce en création, écrite par un compositeur vivant en région PACA pour quatuor de percussions : Martian tribe d’ Emmanuel Séjourné Marimba spiritual pour quatre percussionnistes, de Minoru Miki Okkho de Iannis Xenakis . Musique de tables de Thierry De Mey

Durée: 1h15’ Effectif: quatre musiciens Prix: 5000 HT

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Les Voix Animées

La Passion de Jeanne d'Arc

Direction artistique Luc Coadou L'ensemble vocal, constitué de 6 chanteurs issus de domaines musicaux a priori très différents, et d’un musicien électronique, évoluent chacun dans leur univers, cohabitent et se rejoignent dans l’ interprétation de thèmes médiévaux ( dont la Missa super “ L’Homme armé ” de Guillaume Dufay) mais aussi au travers de compositions du sound designer Christophe Demarthe. Ainsi, c’est une véritable bande-son live qui se crée au pied de l'écran, sur un des chefs-d'œuvre du 7e art . La Passion de Jeanne d’Arc lui donnant une profondeur patrimoniale, et néanmoins une résonance musicale particulièrement contemporaine et innovante. Par ailleurs, nous avons la grande chance de pouvoir bénéficier d'une copie récemment restaurée, à l'occasion des 120 ans de Gaumont.

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Durée: 85 ’ Effectif: 6 chanteurs et 1 musicien électronique prix: 7 500 HT

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Ensemble Stravaganza

Ayres of Melancholy Voyage initiatique à travers l’Europe

Direction artistique

Domitille Gilon et Thomas Soltani Nous sommes en Angleterre en 1658. La mort d’Olivier Cromwell permet le retour de Charles II au pouvoir, dont le couronnement en 1661 marque le début de la Restauration de la Monarchie. Du fait des liens familiaux unissant les deux royaumes, le style musical français connaît un réel succès en Angleterre. Toutefois certains compositeurs écrivent sur le modèle italien, en témoignent les nombreux motets et madrigaux de William Child, Walter Porteret de Matthew Locke. L’investigateur de ce mouvement n’est autre que le compositeur, violoniste et guitariste d’origine napolitaine, Nicola Matteis, personnage principal du spectacle.

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L'ensemble interprètera notamment certaines danses de ses suites . Ayres for the Violin, écrites pour le violon, et publiées à Londres entre 1676 et 1685. Pour l'illustration picturale de ces tableaux, que l’on peut assimiler à des actes d’opéra, l'ensemble Stravaganza collabore avec l'artiste-peintre Marie Ducaté. Une lanterne magique projette les images peintes sur verre par l’artiste. Les images composant ces scènes sont agrémentées de différentes pièces de musique du répertoire baroque, notamment avec des œuvres de Nicola Matteis, Jean-Baptiste Lully, Henry Purcell, John Blow ou encore Heinrich Ignaz, Franz Biber.

durée: 1h10 Effectif: 5 musiciens et 1 lanterniste Prix: 5 000 HT

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Ensemble Calisto

Mare Nostrum

Direction artistique Jean-Christophe Filiol C'est un voyage autour de la Méditerranée que nous avons imaginé. Un voyage qui commence au Liban avec une pièce en syriaque (Mèn èntè) écrite en 2010 par Zad Moultaka, puis en Grèce avec une commande (en 2013) de Calísto au compositeur Alexandros Markeas, puis en Renaissance à Venise avec un beau chant à Magdalena du plus grand compositeur de son temps: Giovanni Pierluigi da Palestrina. Toujours Venise avec Le Vergine de Cipriano de Rore et sa polyphonie dense et unique. Et encore l'Italie avec une très belle pièce du Padre Martini. Après une courte pause en France en compagnie de Nicolas Gombert et son "Triste départ" nous voilà en Espagne à la rencontre de deux compositeurs: Mateo Flecha et ses Ensaladas et Tomas Luis de Victoria et ses Villancico.

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Zad Moultaka (1967) : Mèn èntè, pour cinq voix d'hommes en syriaque sur un poème d'Abû `Abd Allah al-Husayn Mansur al-Hallaj. Tsopanakos, d'Alexandros Markéas (1964) à 5 voix, en Grec et inspirée d'un hymne byzantin – commande de l'Ensemble Calisto Beatae Mariae Magdalenae de Pierluigi da Palestrina (1525-1594) Le Vergine de Cipriano de Rore (1516-1565), Stanze de Pétrarque. Tristis est anima de Giovanni Battista Martini (1706-1784). Triste départ de Nicolas Gombert (1945-1560). Dizen a mi que los amores he anonyme. Alma Redemptoris Mater Tomàs Luis de Victoria (1548-1611). La Negrina de Mateo Flecha (1481-1553). Gentil señora mía de Juan Vasquez (1510-1560). La bomba de Mateo Flecha

Durée: 75 minutes Effectif: cinq chanteurs Prix: 2 840 HT

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Ensemble C Barré

El Niño

Direction artistique: Sébastien Boin El Niño est un opéra de chambre d’après des poèmes de Federico García Lorca. Songs, Drones & Refrains of Death de George Crumb sont également composés d’après quatre des plus beaux poèmes tragiques de Federico García Lorca. Pablo Volo, metteur en scène, choisit d’inventer un opéra de chambre à partir de ce récit d’aventures fantastiques avec panache, violence et intensité. La dramaturgie tisse avec les métaphores de Lorca un itinéraire qui progresse de l’ironie et du grotesque vers le tragique absolu. Frédéric Pattar compose pour le même effectif instrumental une œuvre qui vient embrasser les chansons de Crumb par un prélude et un postlude, amplifiant l‘atemporalité de la poésie, la force onirique et surréaliste de Songs, Drones and Refrains of Death. Il enlace, donne corps et renforce l’unité du spectacle en s’appuyant sur l’un des tout derniers textes de Lorca, étrangement prémonitoire de sa mort tragique. La poésie de García Lorca parle beaucoup d’enfants. Morts, noyés, blessés, perdus, somnambules, pas-nés... Il resta toute sa (courte) vie un enfant, ou mieux : un non-adulte. Un non-adulte qui vécut avec enthousiasme, avec passion chaque instant de la vie, toujours transporté par une multitude de projets,

désespéré de ne pas avoir assez de temps. Il y a 90 ans, son assassinat. Cruel destin partagé avec une autre météorite : Pier Paolo Pasolini, tué il y a 40 ans, toujours par une main fasciste. « Ces pédérastes l’ont quand même un peu cherché, leur mort ». Voilà comment trop souvent les bien-pensants ont exprimé leurs frustrations et leur jalousie envers ces visionnaires : L’innocence infantile est toujours irritante, et tranchante. La dramaturgie est construite sur trois axes : les enfants, les animaux (tout aussi présents dans les visions oniriques de Lorca) et l’eau. Un objet multiforme, qui ressemble à un théâtre de marionnettes abandonné, est la seule scénographie, au milieu de l’orchestre. Comme une queue de sirène qui sort de l’eau. Des bourdons sanglants sortent de cette cage « envasée ». Elle contient encore le mystère de ce cirque. Le meilleur numéro doit encore être dévoilé.

Durée: 60 ’Effectif: 1 barython , 2 percussionistes, 1 guitare, contrabasse, piano, clavecin electrique prix: 5 000 HT

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Ensemble Dulcisona

La pazzia senile

Direction artistique Anne Périssé dit Préchacq La Pazzia Senile, pièce de théâtre chanté de la Renaissance, est résolument moderne par l’actualité de ses thèmes. La mise en scène que nous proposons tirera cette pièce du canevas de la commedia dell’arte vers un propos contemporain, proche des aspirations de notre monde actuel. Représentant la diversité humaine, les aspirations et les caractères très divers des personnages, la pièce fait se croiser les cultures, les couches sociales et les générations dans un joyeux mélange. À l’image de la société contemporaine, la petite société de La Pazzia Senile fusionne les mondes. Les vieillards veulent rester jeunes, les jeunes gens indépendants et libres de leurs choix…

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Tour à tour pleine d’émotion ou ironique, la musique de la Pazzia est au plus près du texte de la pièce. Elle présente les émotions les plus variées, passant de la lumière à l’ombre subrepticement ou plus abruptement. Virevoltant, poignant et envoûtant, ce spectacle réunira toute la famille.

Durée: 50 ’Effectif: 3 chanteurs, 2 instrumentistes prix: 4 900 HT

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MUSICATREIZE

Les saisons

Direction artistique Hayrabedian Roland Musicatreize a décidé de s’inspirer du film Les Saisons (1975) d’Artavazd Pelechian, réalisateur soviétique (puis russe) considéré comme un maître du montage cinématographique. Ce film sans paroles, d’une durée de 35 minutes, expose de façon très poétique la paysannerie arménienne à travers les saisons, des crues du printemps jusqu’à la transhumance hivernale. Un prélude et un postlude pour douze voix a cappella ont été commandés au compositeur franco-arménien Michel Petrossian de façon à encadrer musicalement le film dans son déroulement tout en lui laissant sa puissance émotionnelle d’origine. Un hommage au « Paradis perdu » de ces 800 000 apatrides partis il y a un siècle à travers le monde. Le court-métrage Les Saisons d’Artavazd Pelechian possède une force poétique incomparable.

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Depuis longtemps Roland Hayrabedian avait le projet d’intégrer ce chef d’oeuvre cinématographique à un projet musical. D’abord pensé comme une nouvelle musique d’accompagnement, le projet, suite à un accord avec le réalisateur, s’est transformé en un commentaire musical ouvrant et fermant le film. Reprenant la forme narrative du documentaire sur des textes additionnels de Virgile, de Cicéron, de l’Ancien Testament et de Philippe Mahaud, la composition de Michel Petrossian évoque par ses mélismes, ses mélodies récurrentes et l’emploi parcimonieux de micro-intervalles les musiques de ce Proche-Orient à la croisée des chemins entre Europe et Asie. Une sobre mise en espace, signée par Toni Casalonga, permet de relier la scène (musique) à l’écran (film). Les textes choisis par le compositeur sont traduits et diffusés par surtitrage pendant l’exécution musicale.

Durée: 65 ’Effectif: treize chanteurs Prix: 5 500 HT

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Ensemble Baroque de Nice

Concert à la lanterne magique. Direction artistique Gilbert Bezzina C’est en pleine période dite baroque, au milieu du XVIIe siècle qu’est inventée la lanterne magique, qui permet la projection en grand format d’images fixes ou animées, donnant naissance à un nouvel univers, théâtre d’ombre et de lumière. De fantasmagories en grotesques, d’ombres chinoises en paysages réels ou rêvés, des premières représentations scientifiques du monde animal aux premières explorations géographiques, une collection privée de plaques de lanternes magiques rencontre ici la musique baroque, riche de pièces à programme, pour un spectacle total,entre art sonore et art visuel.

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Johann Rosenmüler. Sonata Ottava à 4 en si b M H.I.F.Biber. Fidicinium sacro profanum. G B Fontana. Sonate n° 16 Carlo Farina. Capriccio stravagante J.S. Bach. Contrapuntus 1 & 7 extraits de Die Kunst der Fugue BWV 1080 G P Telemann. Ouverture, en la majeur, pour cordes et basse continue

Durée: 1 heure 30 ’ avec entr’acteEffectif: deux lanternistes et six musiciens prix: 4 750 HT

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Des Equilibres

Still Point

Direction artistique Agnès Pyka La musique est entièrement composée par Ray Lema, entre influence afro jazz et adaptation à la formation quatuor classique. Le grand musicien du monde appréhende les différentes palettes sonores du quatuor à cordes. L'Ensemble Des Equilibres se frotte aux roues rythmiques et aux claves de la musique africaine. Still Point (le "point-repos" selon TS Eliot) est le moment présent, le point d’équilibre fragile, sans cesse renouvelé afin de conserver une apparente immobilité dans la simplicité nue, fruit du savoir rythmique très sophistiqué que possédaient les Anciens Maîtres. Dans cette appellation Ray Lema y trouve "un écho particulier à l'état de transe dans les musiques traditionnelles d’Afrique Centrale".

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Durée : 1h15’Effectif: 2 violon, 1 alto, 1 violoncelle, piano-chant Prix: 3 000 HT

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