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Détresse neurologique chez l’enfant. Cours DCEM1, 16/12/08. Introduction. La détresse neurologique chez l’enfant Altération aiguë de la conscience Confusion, délire, obnubilation, stupeur → coma = la forme la plus grave Calcul du score de Glasgow utilisable chez l'enfant - PowerPoint PPT Presentation
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Détresse neurologique chez l’enfant
Cours DCEM1, 16/12/08
Introduction • La détresse neurologique chez l’enfant
• Altération aiguë de la conscience• Confusion, délire, obnubilation, stupeur → coma = la
forme la plus grave• Calcul du score de Glasgow utilisable chez l'enfant• Recherche de signes de localisation, l'évaluation de la
réactivité pupillaire, des réflexes du tronc• Après avoir traité une détresse respiratoire et circulatoire
(peuvent à elles seules être responsable d'une détresse neurologique)
Etiologies • Causes traumatiques: traumatisme crânien grave (cause majeure
de détresse neurologique, très fréquent chez l'enfant polytraumatisé, 80 % des cas)– → hématome sous-dural
• Causes infectieuses: méningites, méningo-encéphalites• Causes métaboliques: hypoglycémie, dysnatrémies, hypocalcémie,
maladie métabolique (acidose, hyperammoniémie)
• Causes toxiques: aspirine, benzodiazépines, opiacés, CO, méthanol, éthylène-glycol
• Causes structurales: tumeurs, malformations vasculaires, thrombophlébite
Clinique
• Échelle de coma• Signes de focalisations• Signes méningés• Examen des pupilles• Réflexes du tronc
CliniqueScore de glasgow pédiatrique
CliniqueScore de glasgow pédiatrique
• Mini: 3, max: 15• Coma: score ≤ 7• Douleur: pression de la racine de l’ongle
– Localisée: mouvement visant à se défaire de stimulation douloureuse– Retrait: rétraction du membre, sans intention d’éloigner la stimulation
douloureuse• Décortication: flexion MS, extension MI• Décérébration: extension-pronation des 4 membres
– Le mieux: description simple de la réponse motrice à la douleur
• Coter la meilleure réponse• Outil diagnostique et de surveillance clinique
Clinique • Recherche de signes de localisation
– symétrie
• Signes méningés– Raideur de nuque– Signe de Kernig, de Brudzinski– Hypotonie– Fontanelle antérieure: tension, pulsatilité, souffle– Suture, périmètre crânien
• Réflexe ostéo-tendineux• Réflexe cutanéo-plantaire• Réflexes cutanéo-abdominaux
Clinique • Examen des pupilles (nerf III)
– Dimension, symétrie, réaction à la lumière– Diamètre normal: 4-5 mm– Mydriase ≥ 6mm, myosis ≤ 2 mm– Fond d’oeil
• Réflexe oculo-céphalique (nerf VIII, protubérance →mésencéphale)– Paupières ouvertes, tête vers haut ou le côté– Déviation des yeux du côté opposé– Disparition en cas d’atteinte du tronc cérébral
• Réflexe cornéen (nerf III, V, VII, protubérance)– Contact cornéen (compresse, sérum phy)– → clignement bilatéral et mouvement vers le haut des 2 globes oculaires
Examen pupillaire
Tronc cérébral
Clinique Tableaux cliniques particuliers
• Hypertension intracrânienne: (ex: hématome sous-dural)– Troubles de la conscience– ↑ périmètre crânien– Fontanelle tendue, voire bombante, non pulsatile– Hypotonie axiale– Regard en coucher de soleil, paralysie de l’adduction
Clinique Tableaux cliniques particuliers
• Convulsions – Fébriles : méningites, crise convulsive hyperthermique– Non fébriles: traumatique, etc…– Généralisées, partielles
– Fébriles simples• 1 à 5 ans• Pas atcds de convulsion, développement normal• Crise tonico-clonique généralisée• Durée brève ≤ 15 min• Pas de signe de focalisation en post-crise
Clinique Tableaux cliniques particuliers
• Convulsions fébriles complexes – Avant 9 mois– Durée ≥ 20 min– Crise focale– Déficit post-critique
ConclusionPoints essentiels
• Savoir repérer l’enfant qui « va pas bien »– S’aider du score de Glasgow: évaluation et
surveillance• Évoquer en premier lieu les causes les plus
fréquentes et les plus urgentes– Infection– Traumatisme– Métabolique